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LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD se trouve dans la page: La Seybouse,
Numéros Précédents:
1 , 2 ,
3 , 4 ,
5 , 6 ,
7 , 8 ,
9 , 10 ,
11 , 12 ,
13 , 14 ,
15 , 16 ,
17 , 18 ,
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EDITO
Chers Amis
Avec la sortie de ce Numéro 19 de la " Seybouse ", nous fêtons le deuxième anniversaire de la création officielle de ce Site de Bône la Coquette.
Ce site qui a démarré sur une simple Question/Réponse :
QUESTION : Pourquoi, sur Internet, je ne trouve pas un site consacré à la mémoire de Bône, la 4ème ville de l'Algérie Française, et que font les associations ?
REPONSE : Puisqu'il n'y en a pas, crées-en un .
OUI, MAIS COMMENT ?
En effet, informatisé depuis 1986, je ne me suis intéressé à Internet que depuis l'an 2000, et j'avais tout à découvrir.
Après avoir pendant un an, visité des sites ; vu ce que l'on pouvait trouver ; cherché Bône en vain ; participé à des forums, qui soit dit en passant, même s'ils peuvent être passionnant débouchent immanquablement sur l'incompréhension et des chinoiseries inutiles ; j'ai pris la décision de créer ce site de Bône.
AVEC QUOI ? COMMENT FAIRE ?
Après réflexions, je suis allé faire un petit stage de création de site, pour avoir l'essentiel des bases. Je dois dire qu'après la sortie de ce stage, j'avais élaboré un petit projet avec des limites parce que me connaissant, je savais et ma femme encore plus que moi, que je me laisserai gagner une fois de plus par le travail et l'enthousiasme.
C'est vrai, qu'à l'heure actuelle, les limites du début sont très largement dépassées. Vous serez tentés de me dire que ces limites sont faites pour être franchies sans regrets, et vous aurez raison.
Après ces frontières passées, nous les " émigrés " nous connaissons, - avec mon enthousiasme et celui des visiteurs, vous mes Amis, - avec, je ne dirais pas la richesse des pages cela ferait pompeux, mais le nombre de pages mises en ligne et surtout la progression constante des visites mensuelles (200 le premier mois et plus de dix mille ces derniers mois) - j'ai reçu une récompense et une reconnaissance personnelle de prime abord, mais aussi pour tous ceux qui collaborent à l'enrichissement quantitatif et qualitatif du site.
Et dans ces lignes, je tiens à les féliciter et à les remercier de tout mon cœur, car ils montrent que notre mémoire est bien vivante et qu'il faut la conserver par tous les moyens.
Nous devons en être fiers, sans forfanterie et sans faire de l'autosatisfaction car il reste encore beaucoup à faire, soyons-en conscients.
Chers Amis, faisons en sorte que ce 2ème anniversaire soit suivi par de nombreux autres et pour cela, continuons à fouiller dans toutes les mémoires que sont les souvenirs des parents et ancêtres, les photos, toutes sortes de documents, les archives et diffusons les. La diffusion contribue grandement à la connaissance et reconnaissance de notre mémoire.
La reconnaissance de l'œuvre accomplie par nos ancêtres en Algérie Française, commence à être reconnue officiellement. Continuons ce travail de mémoire qui est aussi une œuvre dédiée à nos parents et grands parents. Nos enfants et petits enfants nous en serons reconnaissant car il leur sera grandement bénéfique.
Sachez que, grâce à l'action conjuguée d'associations d'Union, mais aussi aux actions percutantes et actives des Sites qui composent le Site D'union LE CRI, que vient d'être déposé à l'Assemblée Nationale un projet de loi visant à la reconnaissance officielle par la nation de l'œuvre accomplie en Algérie Française. C'est un début qui appellera la suite.
D'ailleurs, ce n'est pas pour nos prunelles, si depuis le début d'année 2003 LE CRI et les 6 Sites, dont Bône, qui le composent sont visités très régulièrement par toutes les institutions dont les Universités et aussi les plus hautes sphères de l'état et des partis politiques.
Pour calmer un peu mon ardeur et je laisse la plume à M. Albert Buono qui va me remplacer avec l'extrait de la lettre qu'il m'a envoyé et qui concerne aussi la Seybouse.
Dans ce texte, il y a tellement d'enthousiasme pour le travail accompli par tous " Rédacteurs, Auteurs " et surtout la bande de copains qui s'est formée autour de la Seybouse que je ne peux m'empêcher de le passer dans nos pages.
C'est certain, que je reçois énormément de messages qui vont dans le même sens et que je ne peux les diffuser tant cela prendrait de place, mais celui-ci émane d'un Monsieur qui m'a connu gamin, nous habitions la rue de Savoie à Bône ; que j'ai retrouvé et revu 40 ans après ; qui a été l'instituteur et le professeur d'amis du Site ; qui n'a pas Internet et qui reçoit la Seybouse par un de ces gamins dont il a donné son éducation scolaire. Moi je n'ai pas eu cette chance de l'avoir à l'école.
Par la diffusion de cette lettre, j'espère que cela incitera des lecteurs à devenir de nouveaux rédacteurs afin que notre mémoire perdure.
J.P. B.
" Chers Amis,
Avant de vous écrire, j'ai voulu prendre le temps de lire avec attention les N° 16 et 17 de la Seybouse. Mon intérêt et mon plaisir vont croissant à mesure que je me familiarise avec vos " rédacteurs " de base, Mrs René Vento, Rachid Habbachi, Christian Agius, Georges Bailly, Henri Lunardelli et Pierre Zammit et que je fais connaissance avec les nouveaux venus, tous dignes de leurs prédécesseurs: Mrs Christian Migliasso, Pierre Barisain, Régis Guillem, Georges Viala, Jean Yves Sardella, Marc Donato, Gilles Martinez, Marcel Ferrerés, Jean Pierre Ferrer, J.A. Arnau, Jean Louis Ventura et j'en oublie sûrement d'autres.
Ces deux numéros m'ont enthousiasmés non seulement par la nouvelle à laquelle vous faites allusion, mais aussi par leurs contenus.
Vous offrez à vos lecteurs une palette complète de ce que peuvent attendre ceux qui restent attachés à " notre terre d'Algérie ". On passe du rire aux larmes, de l'humour à la nostalgie avec un égal intérêt. Ce bel éclectisme n'est pas la moindre qualité de votre travail. Sans craindre de me répéter, je vous renouvelle mes compliments et mon admiration pour assurer et réussir une telle œuvre.
Ma femme a été bouleversée, au point d'en perdre le sommeil par " Au nom de tous les Miens " de M. Arnau qui rappelle des atrocités trop longtemps occultées.
J'attends de lire avec impatience la suite de " Bugeaud " retracée avec une telle instruction par Pierre Zammit.
Gilles Martinez a le mérite de rappeler les prises de position gaullistes qui devaient nous mettre en garde contre les démarches de ses émules actuels, notamment cette Année de l'Algérie qui est un scandale et une insulte.
L'émouvant et vibrant appel d'Eric Wagner témoigne que " la mémoire " n'est pas prés de s'éteindre.
Il est important de constater que derrière vous et votre action persévérante, des jeunes se lèvent pour ranimer à jamais le souvenir.
L'humour subtil de René Vento atteint son apogée sous l'étymologie de " Diocane " et dans l'inauguration de la Catsocoop.
J'aime beaucoup le qualificatif choisi par Christian Agius. " Ce que le Maltais de la route de Bugeaud y ramasse dans les poubelles " est toujours d'une verve très bônoise. Je croie qu'Agius est tout à fait indiqué pour participer à votre projet d'élaboration d'un dictionnaire Bônois.
Rachid Habbachi a l'art de renouveler son inspiration même dans des banalités comme la pluie et le beau temps ou dans le compte rendu de la réunion de l'Art Bônois.
Votre propre article sur le sujet est d'une très bonne tenue, à la fois exhaustif et imagé dans son style familier.
Vos prises de positions dans vos éditos ont toujours le courage et la fermeté qui sont la marque de votre personnalité et de votre action.
Je pourrais écrire des pages pour développer mon enthousiasme.
Vous avez su vous entourer d'une équipe de rédacteurs aussi éclectique qu'intarissable. Cette équipe qui s'étoffe sans cesse est le gage de longévité de la Seybouse et je m'en réjouis.
J'ai écrit à Sardella pour le féliciter de son article sur le Rowing Club de Bône.
Je garde précieusement la photo que Sardella m'a envoyée où vous figurez avec lui et Pagano.
Je tiens aussi à vous remercier chaleureusement d'avoir accueilli dans vos colonnes des extraits de " Mektoub ".
Ma femme se joint à moi pour vous souhaiter à tous une bonne santé ainsi qu'à Jeanine et pour vous adresser à tous nos grosses bises affectueuses. "
Albert
En mémoire de ceux qui ont vécu un tremblement de terre, celui d'Orléansville en 54, où cela dépassait en horreur ce qu'on peut imaginer et je vous ferai grâce des descriptions.
Et sans trahir ce que chacun pense, les membres du site qui sont des êtres humains dignes adressent le communiqué suivant aux victimes du dernier tremblemnt de terre en Algérie.
"Sans oublier le lourd contentieux qui oppose les dirigeants algériens aux Français d'Algérie (Pieds-Noirs et Harkis), les membres du site s'inclinent devant le malheur des êtres innocents qui sont au nombre des victimes de cette catastrophe naturelle."
Les villes et villages touchés par le tremblement de terre :
Ain Taya - Alger - Bab-El-Oued, Bab Ezzouar - Belcourt - Bordj El Kiffan - Bordj Ménail - Boudouaou - Boumerdes - Corso - Dellys - Hamma - Khemis Kechna - Reghaia - Rouiba - Thénia - Zemmouri -
"Signé: J.P. Bartolini"
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NOUVELLE IMPORTANTE: Un correspondant en Algérie m'a proposé à la vente une collection de 32 années complétes du journal la Seybouse.
Bien que la correspondance dure depuis deux mois, je viens d'avoir le prix de vente réclamée par numéro.
Je vous signale, qu'il est exhorbitant, et que je ne puis l'accepter. Je viens de faire une offre raisonnable en tenant compte du prix du marché des collectionneurs en France qui est déjà élevé.
Je ne peux accepter l'offre telle que je l'ai reçue, pour deux raisons:
1) Bien qu'ayant le désir de récupérer ces journaux pour en faire don aux archives du CAOM ou d'un vrai futur Musée de l'Algérie Française qui nous appartiendrait, et aprés scannérisation pour pouvoir en faire profiter tout le monde. Je ne tiens pas à entrer dans la spirale infernale de l'argent qui risque de tout engloutir sans apporter l'aspect essentiel qui est la sauvegarde pour l'accession à tous.
2) Je n'ai pas les fonds propres pour une telle somme demandée:
- 15 Euros par Numéro x environ 1664 numéro = 24960 euros soit 163727 Francs
J'ai déjà reçu des offres de participation d'amis avec lesquels j'ai pu m'entretenir pour l'acquisition de ces journaux, ce ne serait pas suffisant, mais quant bien même si c'était le cas, par conscience professionnelle je ne pourrai pas accepter cette offre initiale.
Lorsque j'aurai des avancés dans la négociation, je vous en tiendrai informés et nous verrons quelles seraient les solutions envisagées.
D'ores et déjà, faites moi parvenir votre sentiment et vos solutions à ce problème.
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Aprés votre visite, (---n'oubliez pas de Cliquer --- ou de téléphoner ---)
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Un Titi Parisien JACQUES AUGARDE
Poète et Député des figues-----
N°5 de Mai 1950
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Plutôt raccourci, sain d'esprit et de corps. L'accent d'un gars de Pigalle, avec. des gestes et des allures. de collégien dissipé ; modeste et sympathique.
Il n'est pas orateur, mais s'exprime avec volubilité, beaucoup mieux que d'aucuns de ses collègues constantinois.
On dit qu'il fait des vers, beaucoup plus que n'en pourraient même en procréer les figues de Sidi-Aïch. N'étant pas poète je laisse à mon ami Nonce LUCIANI le soin de les analyser et de les éditer.
Je sais qu'il fréquentait les Oasis parce que les dattes sont " nourrissantes "
Spécialiste des fruits secs, il accapara la ville de BOUGIE, reine des figues si riches en vitamines C., et, cela sans coup férir et avec une finesse stratégique que les grands politiciens du Constantinois pourraient lui envier.
Député importé comme René MAYER, il a prouvé que dans notre province, comme ailleurs, " nul n'est prophète en son, pays ".
Au demeurant, un type charmant et serviable.
Si vous allez à PARIS, et si vous ne savez plus à quel Saint vous vouer, demandez AUGARDE . J'ai ouï dire qu'il se montre toujours affable et disposé à obliger ses visiteurs. Il sait demeurer simple et ne vous accable pas d'arrogance.
D'ailleurs, bien que ficelé au même joug, ses co?listiers ne l'aiment pas. Raison suffisante pour qu'il ait droit à notre estime.
N'a pas d'amis à BONE. Son parti est inexistant : un beau gosse qui s'appelle GUILLEMIN s'est chargé ? pour faire plaisir à PANTALONI - de l'ensevelir pour longtemps.
Il reste ce brave et honnête ARGAUD . Il reste aussi ce bon petit GONIN et ARRIGHI qui paya cher sa Probité Politique.
Mais, que voulez-vous qu'ils fassent !... Le curé de la paroisse a livré son âme au franc-maçon sommeillant pour une grille en fer pommé, et Henry-Méphisto fait pleuvoir des subventions comme Moïse distribuait la manne...
Alors !
Vous verrez malgré tout qu' AUGARDE avec des boniments de carrefour parisien, se tirera d'affaire.
Que l'on ne s'y trompe point. Il n'est pas plus M. R. P. par vocation, que PANTALONI n'est " indépendant ". Il a été " là " où on avait le plus de chance de se faire élire.
Et si la " proportionnelle " disparaissait, en verrait tous les députés, M. R. P. se muer en " gaullistes " ou en " indépendants " !
Le parti de " la fidélité " se meurt d'équivoque, tout comme la S.F.I.O.
Il veut être progressiste, alors qu'il ne peut être que conservateur. Il veut que ses électeurs aillent à la fois à la sacristie et à la C. G. T.
Impossible.
Mordu à gauche par les Socialistes, il l'est à droite par les Gaullistes et le P. R. L.
Les Socialistes, qui ne présentent plus qu'un corps sans tête, ont malgré tout des, cadres, des habitudes et de " l'ancienneté ".
Le M. R. P., qui recueillit toutes les voix des Français modérés qui avaient encore peur de la fameuse " Résistance ", est jeune, et a déçu par son flirt incestueux avec les communistes.
Ce parti compte des hommes probes, doués d'une valeur incontestable, mais il porte la responsabilité de nous avoir, au, premier chef, infligé la Proportionnelle, qui a fait perdre au Gouvernement tout usage d'une indispensable boussole.
De toute manière, il fera les frais du désarroi actuel.
Et Jacques AUGARDE le sait bien !
Le député de BOUGIE n'a qu'à tirer en vitesse la sonnette d'alarme et rallier illico le scrutin majoritaire.
Agrariens, pétainistes, gaullistes, s'aligneront à ses côtés, sans qu'il ait besoin de la grâce Pantaloniste ou Meyeriste.
Et comme il est " bon garçon ", il trouvera dans le peuple des amis qui apprécieront ses allures de gai luron.
Un conseil. Qu'il donne sa confiance entière à un ARGAUD en demandant à GUILLEMIN de démissionner de son poste d'Adjoint pour reprendre une place de pèlerin au Lac des Oiseaux.
Et surtout qu'il prie ce chérubin de BENCHEIKH de ne plus téléphoner à Maurice SCHUMANN, à De MENTHON ou à TEITGEN,..
Il ne resterait bientôt plus de rubans à distribuer..
M. Jacques, AUGARDE savez vous lire entre les lignes ?
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L'OEIL ETAIT DANS LA, TOMBE
ET REGARDAIT CAIN
QU'AS-TU FAIT DE TON FRERE ? ?
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----- Tous les faits et événements relatés dans ces chroniques sont purement fictifs. Toute ressemblance avec l'actualité n'est évidemment pas fortuite .
Les chroniques bônoises ont pour finalité de vous divertir en vous ramenant à Bône, comme si vous y habitiez encore, dans un pays imaginaire où toutes les communautés vivraient ensemble en parfaite harmonie .
René VENTO
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L'AFFAIRE DU COQ DE LA RUE PROSPER DUBOURG
Suite et fin
Dans la Seybouse du mois de mai ( numéro 17), nous avons relaté une affaire qui a défrayé la chronique en raison de son incidence sur la vie culturelle de Bône la COQuette.
Rappelons brièvement cette affaire.
LES FAITS
----- Samedi 19 avril, dans la gare de Bône, un voyageur, dénommé Fériet Ali, a laissé échapper un coq qu'il transportait dans un panier d'osier. Le gallinacé fugitif est sorti de la gare et a traversé la rue Prosper Dubourg .
A la vue du coq, un automobiliste, monsieur Galli Matias, freina brusquement, ce qui provoqua un carambolage monstre de la rue Prosper Dubourg jusqu'aux confins de l'Avenue de la Marne près du Marabout de Sidi Brahim.
L'enquête de la gendarmerie a permis d'établir la responsabilité de messieurs Feriet Ali et Galli Matias dans cette affaire. Ces derniers se sont portés partie civile contre le coq, unique coupable, selon eux, de cette catastrophe.
Le jugement aura lieu le 25 avril au tribunal de grande instance du Champ de Mars.
LE JUGEMENT
A) LE REQUISITOIRE
L'avocat général, Maître Gallicide, a demandé une peine exemplaire qui condamnerait le coq à être exécuté, empaillé et exposé au sommet du monument aux morts, à la place de son congénère de granit.
B)LE PLAIDOYER
La défense est assurée par Maître Cocophile, représentant la SPA , qui dès le début a élevé le débat à un niveau métaphysique en posant une unique question.
Pourquoi le coq a-t-il traversé la rue ?
En se mettant dans la peau de célèbres personnages, morts ou vivants, l'avocat a fourni des réponses constituant chacune un témoignage en faveur du coq hardi. Voici la suite de ces témoignages.
Nicolas Machiavel.L'élément important, c'est que le coq ait traversé la route. On se fiche de savoir pourquoi.
Sigmund Freud. Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le coq ait traversé la rue révèle votre fort sentiment d'insécurité sexuelle.
Bouddha. Poser cette question , c'est renier la nature du coq réincarné en vous.
John Rambo. Colonel ? excusez, celui la je l'ai raté !
Mulder. Le coq est sûrement contrôlé à distance par les extra-terrestres.
Christian Agius, le maltais. Le coq a traversé la rue, tout simplement pour se faire un canusse de poule de l'autre côté, car, comme dirait René Descartes : " coïto, ergot sum. "
René Vento, le guitche. Tête d'ma mère, j'étais à mon balcon de la rue Napoléon Maggiore que pourtant il a la vue sur la rue Prosper Dubourg, et j'ai pas vu le coq quand il a traversé.
Saint Augustin. In deo cane, ils sont devenus fous ces Bônois ! Bône la COQuette va devenir Bône la COQuicide !
Les paroles du grand Saint Patron de Bône, prononcées avec la voix de maître Cocophile, bouleversèrent toutes les bonnes âmes Bônoises présentes dans le tribunal.. La défense profita de cet instant d'émotion pour faire intervenir un dernier témoin, et non des moindres, puisqu'il s'agissait de Jean-Pierre Bartolini, agissant en tant qu'expert en accident de la route.
Jean-Pierre BARTOLINI. M le président, moi, JPB, espert en esquidents de la route, suis firmatif sur le fait que le coq évadé du panier à salade de FERIET Ali n'est pas responsable du caramboulage. J'y donne l'espliquement : après l'ecsamen vétérino-légal du coq, suite à son alcool-test négatif, y s'a trouvé que le pauvre gallinacé il est daltonien de la vue et qu'il confond le vert et le rouge et que jusque la il le savait pas. Par contre, GALLI Matias, lorsqu'il a vu le coq au milieu du passage qu'il est pas celui qui s'appelle SENS y s'a dit " diocanes de bonne affaire ! j'va pas le louper cuila la, j'va me le cuire au TANNIERES ", et y s'a enfoncé la pédale qui se croyait l'assélérateur. Comme GALLI Matias y l'était GUEBARDISE au rouge, il a enfreiné au lieu d'assélérer. Vous connaissez la suite, M le président.
Je suis donc pour le partage des risponsabilités entre GALLI Matias et FERIET Ali car ce dernier y l'a fait esprés de lâcher le coq et y s'a dit " on va bien rigoler quand il sera dans ce monde réglé par des couleurs que lui y confond ". D'ailleurs, un témoin l'a vu assis au pied du feu rouge en train de se casser le ventre de rire tout en dégustant un cornet de jujubes. Voici donc, M le président, mes conclusions d'espert.
C) LE VERDICT
Après cinq minutes de délibération, messieurs et mesdames les jurés ont rendu le verdict suivant :
M le COQ est relaxé. Il finira ses jours dans le poulailler de l'hospice de Saint-Augustin en compagnie des poules dont il pourra user et abuser en toute quiétude, Toutefois, lorsqu'il trépassera de mort naturelle. Il sera empaillé et exposé en haut du monument au morts avec cette épitaphe
M. FERIET Ali est condamné à fournir un paquet de jujubes par jour à l'hospice de Saint-Augustin,afin d'assurer la nourriture du coq jusqu'à la fin de sa vie.
M GALLI Matias est condamné à boire de l'eau d'Evian pendant 1962 jours.
PS. Pour ceux qui ont perdu leur latin, dans l'affaire
du coq, " coïto, ergot sum" signifie "je baise, donc
j'existe" et Descartes disait "je pense, donc je suis".
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Les Retrouvailles des Anciens Elèves du Collège d'Alzon à Bône
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Les anciens, et leurs amis de Bône se sont retrouvés autour de leur président d'honneur Jean-Marc Lavie, Dadou, au repas organisé par Georges Bailly
et Jean-Pierre Maurel, ce samedi 17 Mai 2003 en l'Hôtel Ibis Valgora de Toulon.
Une bonne trentaine, des années Bugeaud, 1949/1950, malgré leurs transformations physiques, barbes et boucs, et bien souvent corpulence ventrue, pour certains,
a échangé avec émotion et grande joie, embrassades fraternelles et nombreux souvenirs : OURS!
Georges après avoir évoqué la mémoire de nos chers disparus, remercia les présents, excusa les absents qui ont tout de même adressé des messages, et gronda ceux qui semblent avoir oublié.
L'excellent repas débutant, telles des mouches du coche, on se déplace de siège en siège, amenant souvenirs scolaires, sportifs, ou anciennes photos, dans une bonne humeur de réfectoire.
On note la visite d'Annie Cauvin, la présence d'Aline Onesta/Dubeuf et sa fille, de Jean-Pierre Belaïche et son épouse, du couple Gandolfe, de Bob Moreau et Francis Romano.
Merci au Président, d'avoir cloturé la soirée par un excellent champagne. Et à la demande de chacun, Jean-Pierre et Georges, malgré son extinction de voix, promirent qu'on se reverrait plus souvent.
Donc à l'an prochain, surtout avec les histoires de Xi. Salut et fraternité.
Nous recherchons toujours des anciens qui manquent à l'appel.
Contacts: Georges Bailly 67 avenue Cyrille Besset 06110 Nice. E.Mail :
Georges et Jean-Pierre
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Ça qu'on vous a pas dit … !
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Christian AGIUS, le Maltais de la route de Bugeaud, y ramasse dans les poubelles… ma, tombe de ses morts, c'est la franche vérité !!!
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Diocane ! Vous connaissez tous la canusse Claire Chazal, qui roucoule tous les soirs à la télé !
Elle est mariée ac Xavier Couture. Bon. Si ça vous dit rien, c'était le PDG d'Anal + qui s'a pris le saucisson ac son conseil d'administration.
Le pauvre !!!
A la rue, comme ça, chômeur, même pas de quoi s'ach'ter un créponnet en devant la cathédrale !!!
Reuseument qu'les p'tites sœurs des pôves elles ont pensé à lui !!!
Y vient de se toucher un milliard de centimes pour les endemnités du licenciement !!!
Dieu bénisse !..
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La société Riptech, qu'elle est spécialisée dans la sécurité des systèmes d'Internet, elle s'a fait une enquête pour saoir qui c'est le pays qui fout le pluss la merde en dedans le monde ac les virus informatiques.
Le pompon il est gagné par……Israël !
Suivi de Hong-Kong, la Thaïlande et la Corée du Sud…
C'est curieux pourquoi ces pays y sont aussi les principaux vendeurs de logiciels…………………anti-virus !!!
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Un employé communal dans l'île de la Réunion, Jean-François Soupeyran, y vient de foutre la tchaklala en devant les tribunaux.
Diocane, y voulait racketter le député socialiste européen Jean-Claude Fruteau qui l'avait sollicité pour quelques…services !
Ma, les services demandés par le socialiste y zétaient……spéciaux : des encantations de sorcellerie pour pas se prendre le saucisson aux élections !!!
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Y a des jambons chez Metter et des gens cons dessur la terre : on connaît à Bône…
Ma, le falampo qui s'a entroduit en dedans la morgue d'un hôpital de Londres, et qui s'a profané le corps d'une musulmane en le recouvrant de tranches de jambon, il a battu le record de la connerie, tête de ma mère !
La police anglaise elle donne 7900 zorros pour arrêter ce dangereux terroriste.
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Tout le monde il a accusé Benguèche de voler les poules. Ma, c'était des tchalèfes ! Y en a qui font pluss mieux ! Par exemple les spécialistes des musées anglais et américains qui sont arrivés les premiers à Bagdad, en dedans les camions libérateurs, pour……libérer les musées des objets d'art !..Ma ça qui faut pas zoublier, c'est que les Etats-Zunis et l'Angleterre y sont les seuls pays au monde qui zont pas signé la convention internationale qui interdit le pillage des musées par les vainqueurs en cas de guerre…
Y avait en particulier la première pile connue au monde, qui marche ac du vinaigre ou du jus de citron, datée de 250 av. J.C. ! Y s'lont récupérée, cette arme de destruction massive…
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Le n° 166 du journal luxembourgeois l'Investigateur y raconte dessur deux pages que Chirac il a fait comme Mitterrand : un petit !!!
Pas ac la Bernadette, bande de tchoutches ! Ma ac une interprète japonaise ! Le petit il a maitenant 17 ans. Son papa il a tout prévu : même une association d'échanges culturels franco-japonaise qui sert plutôt à……payer les études du jaune homme !
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Et pourquoi le Chirac y fait des cachotteries dessur sa naissance ? Y a pas d'la honte d'être un enfant adopté. Car, franche vérité, il est né dans les Asturies, en Espagne, dans une famille de maranes (Juifs espagnols qui z'ont conservé en douce leur religion judaïque quand Isabelle la Catholique elle les avait obligé de se convertir ou de partir).
Y s'appelle réellement Santiago Cordero Marin.
C'est un journal espagnol, la Gaceta Ilustrada, qui s'a vendu la mèche, sans démenti.
Pas de honte à la fugure, je répète, à tout ça. Ma peut-être on comprend pluss mieux pourquoi il a donné la carte de combattant aux anciens des Brigades Internationales communistes de la guerre d'Espagne, dès qu'il a été élu président de la raie publique, en 1995… !!!
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L'abbé Porta il est mort. Alors moi, j'a de la peine, pourquoi y m'avait fait le catéchise à Sainte-Anne…
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x ICI, IL Y AVAIT UN ARTICLE INTITULE
MAILLOT, MEDECIN MILITAIRE
Qui a été autocensuré par son auteur le 4 octobre 2003
Voir l'Edito de la Seybouse N° 23
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LE PLUSSE DES KAOULADES BÔNOISES (9)
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Et oilà, à moi aussi elle est arrivée la kaoulade que j'l'attendais pas, elle m'est tombée dessur ou plutôt, c'est que je suis tombé dessur avec mes deux jambes kahouanes. C'qu'il a fait, que j'me suis escagassé bien-bien les deux pieds, les seuls que moi j'les z'ai areusement. Ça s'est passé là où que ça fait cheville, tu sais, du côté que quan tu portes les baskets de l'ancien temps, ya un rond où qu'il est mis le tampon de la marque.
Alors, j'te raconte vite fait bien fait avant qu'y me vient encore le docteur demander encore une fois comment ça s'est passé, où ça s'est passé et penser en dedans sa langue, celle qu'y parle bien sûr, qu'est ce qu'il est tchoutche çui-là là alors !!! Oilà donc, pour pas que j'me trompe, j'te commence tout par le commencement comme ça, ya pas mèche. On était samedi 3 de ce mois où tous y disent, en mai, tu mets tout ça qu'y te plaît, même un plâtre à chaque pied et comme ça j'ai fais.
Samedi donc, on se préparait doucement l'anniversaire du fils à ma sœur quan, y me vient une idée de génie comme il en vient qu'à moi, j'ai voulu en montant dessur le toit, régler une antenne alors qu'avec moi, elle avait toutes les chances d'ête plutôt déréglée et à de bon encore. Et c'qui devait arriver, il arriva : je loupe un barreau d'l'échelle et j'me retrouve dessur le carreau avec les pieds qu'ils me marquaient dix moins dix à quat' heures de l'après-midi, y avait du retard bien sûr et y fallait bessif me remettre les deux pieds à l'heure, c'qu'il a fait mon beau-frère.
Alors, là pour moi, à de bon, elle commence la kaoulade, S A M U, hôpital, radios et tout le fourbi pour m'entendre dire que j'avais les deux pieds en compote et qu'y nécessitaient tous les deux un geste chirurgical. Un geste ? Mo, œil, j'ai eu droit à trois opérations, deux à gauche et une à droite et c'qu'il est sûr, c'est que c'est des additions à cause qu'à mes osses cassés, y leur ont rajouté des plaques, des vis et même pour décorer, des broches en fer, mais un fer qu'y s'entend pas avec le tétanos.
Comme j'en ai pour six semaines d'immobilisation, adieu la fête avec vous tous à Uzes mais si que vous êtes là-bas, faites vous une anisette à la santé de mes pieds mais surtout y faut pas dire que je suis bête comme eux.
Rachid HABBACHI
Pour une Kaoulade c'est une vraie de vraie. Rachid, tous les amis de la Seybouse y t'la souhaite une bonne guérison et que tu nous reviennes le plusse vite parmi nous.
Malgré cette Kaoulade qui t'la coupé les pattes, de ton lit d'hôpital, tu a gardé ton humour que tu nous fais partager.
Merci à toi, nous se taperons l'anisette à la santé de tes deux Pieds aussi Noirs que les nôtres et nous serons de tout coeur avec toi.
P.S., Quand tu sortiras, n'oublie pas d'enlever les ronds de la marque aux chevilles, sinon le rouge y va te monter à la fugure et tu vas passer pour un baouèle.
J.P.B.
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Année de l'Algérie: l'unique exposition consacrée aux pieds noirs inaugurée
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22/05 19:20 : La seule exposition de L'année de l'Algérie en France consacrée aux pieds noirs, selon la direction du musée dauphinois de Grenoble, a ouvert ses portes jeudi et durera jusqu'au 15 septembre 2004.
Cette exposition est consacrée au parcours des familles qui ont quitté le Dauphiné pour l'Algérie, entre 1837 et 1930, et qui ont dû revenir en France suite aux accords d'Evian, en 1962.
Elle met en avant "la mémoire pied-noire, une histoire insuffisamment connue et quasiment absente parmi les événements de L'année de l'Algérie en France", a indiqué Jean-Claude Duclos, conservateur et directeur du musée dauphinois.
Claude Bertrand, vice-président communiste du conseil général, chargé de la culture et du patrimoine, a félicité l'équipe du musée pour cette "exposition courageuse", et qui "ne peut pas laisser indifférent".
Plongé dès la première salle dans le parfum de l'encens et dans les sonorités du Maghreb, le visiteur part pour un voyage d'une rive à l'autre de la Méditerranée. Après un rappel de l'histoire de l'Algérie et de la colonisation française, des photos de famille et des témoignages sonores illustrent les années heureuses des pieds noirs en Algérie.
Viennent les années de guerre, puis l'exil symbolisé par une passerelle métallique. Les coupures de presse rappellent le rejet dont ils sont victimes à leur arrivée avec cette phrase terrible de Gaston Deferre, maire de Marseille à l'époque : "que les pieds noirs aillent se réadapter ailleurs".
Dans la dernière salle retentit le bruit des vagues de la Méditerranée, à jamais dans la mémoire des pieds noirs, symbole du lien entre la France et l'Algérie.
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"Les Podiums des Salaouètches
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Dans la vie politique Française, nous avons des Elus, qui sont prêts à promettre et à faire n'importe quoi, pourvu qu'ils se fassent élire.
Avec le "CRI", nous avons décidé de les dénoncer et de le faire savoir, sans compromission avec aucun parti politique. D'ailleurs,vous pourrez vous en rendre compte en allant sur le http://www.lecri.net
Sur ce site, cela avait déjà commencer avec la liste de tous les députés qui avaient voté le 22 avril 2002, la loi sur le 19 mars 1962.
Avec ce qui suit, nous allons un peu plus loin en créant "Les Podiums des Salaouètches" ou nous décernerons trois types de médailles:
Les Fangoulis
Les Mangiafranques
Les Yadidous
Voici les premiers Récipiendaires, sans distinctions de parti politique. Toutes ces infos vous les trouverez sur le site officiel de l'Assemblée Nationale.
LES PODIUMS DES SALAOUETCHES
LE FANFOULI D'OR
Alain MARLEIX:
- a déposé une proposition de loi pour le 19 mars N° 2343 le 26/4/2000
- a voté la loi pour le 19 mars le 22/1/2002;
- a déposé proposition de loi N° 789 sur le 19 mars le 10/4/2003
- après avoir signé la proposition de loi N°667 du 5/3/2003 de Douste-Blazy pour la reconnaissance de l'oeuvre coloniale en Algérie.
LE FANGOULI D'ARGENT
Michel VOISIN, Jean François CHOSSY, Léonce DESPREZ :
- ont déposé une proposition de loi pour le 19 mars N°2505 le 22/6/2000;
- ont voté la loi sur le 19 mars le 22/1/2002; et ont signé la proposition de loi N°667 du 5/3/2003 de Douste-Blazy.
LE FANGOULI DE BRONZE
Jacques PELLISSARD; Jean Luc REITZER, Bernard SCHREINER :
- se sont abstenus lors du vote sur la loi sur le 19 mars le 22/1/2002;
- et ont signé la proposition de loi N°667 du 5/3/2003 de Douste-Blazy.
LE MANGIAFRANQUE DE CRISTAL
Dominique DORD, Patrice MARTIN-LALANDE :
- ont été absents lors du vote sur la loi sur le 19 mars le 22/1/2002, malgré les messages qu'ils ont reçu pour aller voter contre;
- et ont signé la proposition de loi N°667 du 5/3/2003 de Douste-Blazy.
LE YADIDOU D'OR
François LIBERTI : -a signé la proposition de loi pour le 19 mars N° 2286 du 28/3/2000 ;
- a voté la loi sur le 19 mars le 22/1/2002; a posé la question N° 18085 du 11 mai 2003.
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Elle s'appelait Bône ....
Par Salera SENARRIA
Donné par M. San-Martino Louis
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Voyage au cœur de la quatrième plus grande ville d'Algérie.
Vivre au bord de l'amer
A Annaba se cache derrière une vie paisible une plaie qui ronge le cœur des Bônois: la corruption.
Signé S.B.
En arrivant sur Annaba (anciennement Bône), c'est d'abord la basilique Saint-Augustin, réplique de la cathédrale de Carthage, qui attire l'œil. Puis, par trois fois, la ville souhaite aux touristes la "bienvenue". Comme partout en Algérie, l'été bônois est brûlant, presque insoutenable. Heureusement, l'air maritime rafraîchit l'atmosphère et les plages sont évidemment prises d'assaut. Ici, on est loin des événements de la Kabylie, des massacres dans les douars.
Les journaux algériens ont beau titrer à la une "Carnage à Mascara: 17 morts" (Le Matin de Constantine, le 14 août 2001), les Bônois sont préoccupés à passer un été au soleil. Entre deux festivals, l'actualité porte sur la récente offre du gouvernement des 20 000 nouveaux logements en location-vente, réservés aux salariés touchant 12 000 à 20 000 dinars (*) par mois, habitant les wilayas (départements) de Alger, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Oran, Tipaza, Blida, Constantine et enfin Annaba.
Annaba "la coquette", comme ses habitants l'appellent, avec ses quelque 585 000 habitants, ne manque pas de contrastes. Sur les façades marchandes, Pepsi et Coca ont envahi l'espace publicitaire. Les cybercafés pullulent, alors que le téléphone fixe n'est même pas encore installé dans tous les foyers. Les hammams offrent une eau chaude à volonté, alors que l'eau reste un élément précieux et rare.
Le pays connaît de nombreux bouleversements avec émeutes et massacres, et l'Est du pays paraît engourdi.
Malgré tout, nuit et jour, la gendarmerie nationale est présente, encerclant la ville de barrages.
Les nombreux taxis jaunes sont à l'affût d'une main levée en leur direction. "Ici, il n'y a pas de problème, vous le voyez par vous-même.
C'est une belle ville, regardez les plages et les complexes touristiques", répètent presque à outrance les chauffeurs de taxis, fiers de leur ville. Ils se font volontiers les guides touristiques: "Vous avez le musée d'Hippone à visiter, la plage de Séraïdi à ne pas manquer!".
Sur les hauteurs de la ville, surplombant la mer, le complexe touristique Shems el hamra (le soleil rouge), nouvellement baptisé Shems-les-bains, est l'un des lieux chics de la ville. L'hôtel trois étoiles, les deux piscines et la discothèque sont fréquentés par la petite classe aisée du pays. On le comprend quand la nuit coûte environ 4 000 dinars et que le salaire moyen s'élève à 8 000 dinars.
L'endroit n'est pas apprécié des autorités, ni de la masse populaire d'ailleurs car il transgresse les interdits de la religion avec l'al cool, la nudité et les cabarets.
"Ici à Annaba, les gens sont à la fois insouciants et inconscients. On fait comme s'il n'y avait rien, alors que ce qui se passe est très grave", dit le réceptionniste d'origine kabyle, Son patron Waheb Harz en a aussi gros sur le cœur. "Les islamistes prennent le pouvoir petit à petit, lés massacres servent à faire croire qu'il faut islamiser le pays". Pour lui, Annaba a été épargnée par les terroristes car la majorité des gens du pouvoir en sont originaires. "On a abruti le peuple pour faire de lui ce que l'on veut. On ne manque pas d'eau mais de travaux
On se contente de rafistoler ce que la France a laissé en l'état. Moi, j'ai dû procéder à des forages pour avoir l'eau".
Même si, comme le chante Aznavour, " il semble que la misère serait moins pénible au soleil", la jeunesse algérienne n'a qu'un idéal: traverser la Méditerranée pour une vie meilleure.
"Il n'y a rien pour nous ici, pas de travail, pas d'argent. Ce pays est trop dur à vivre. Même le mariage n'est plus à notre portée. Les parents de la mariée demandent beaucoup trop d'argent. Il y a de quoi être dégoûté.
Alors, pour nous, la France ou l'Italie, c'est notre espoir", dit ce jeune homme de 28 ans. Comme lui, sont très nombreux à espérer rencontrer, l'âme soeur ailleurs qu'en Algérie) pour faciliter leur départ.
Salera SENARRIA
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En lisant La Seybouse N°18, je me souviens d'un jeu qu'on pratiquait dans la cour du Lycée St-
Augustin (avant 1942). J'en livre aussitôt la description, avant que cela ne m'échappe :
On fabriquait une sorte de volant avec un sou troué, ces pièces en nickel de quelques centimes (anciens) qui avaient cours à l'époque. On faisait des franges dans une feuille de papier (de cahier bien sûr) qu'on roulait ensuite de façon à ce qu'elle puisse passer par le trou du sou. On ébouriffait les franges et on écrasait bien l'autre côté pour qu'il ne sorte pas par le trou. C'est pas beau la technique ??
Et après, on jonglait avec, mais rien qu'avec les pieds. Les pensionnaires attachaient les pans de leur blouse noire pour dégager les jambes et se permettre des acrobaties que les "externes" admiraient avec envie : leur entrainement dans le couloir de la maison familiale ne bénéficiait pas des mêmes espaces !
Ce jeu est-il passé de mode par la suite, faute de sous troués sans doute?..
Si tu racontes ça à un gosse d'aujourd'hui, il rigole, vu que des volants de badminton il en a plein sa poubelle.
Amitiés
Pierre
Pierre je te remercie d'avoir entendu mon appel (Seybouse N° 18) sur les jeux que l'on pratiquait lorsqu'on était jeune.
Chers lecteurs, faites comme Pierre, rappelez-vous ces souvenirs et faites les partager.
J.P. B.
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RAPPEL La Stèle aux Fusillés !
A PERPIGNAN le 5 Juillet 2003
Communiqué de l'ADIMAD SUD
RETENEZ BIEN CETTE DATE: 5 Juillet 2003 ET RESERVEZ-LA
Inauguration de la stèle des Fusillés et Combattants morts pour l'Algérie Française au cimetière principal, Route de Narbonne, à l'entrée Nord de Perpignan.
Chacun des 102 combattants de l'OAS morts au combat, recensés à ce jour, aura, en outre, son nom gravé sur une plaque scellée au pied de la stèle. Ces héros, le plus souvent anonymes pour le public, seront ainsi honorés comme il se doit.
Pour avoir plus de précisions, prière de prendre contact avec M. Jean François Collin, Président de l'ADIMAD-SUD.
Adresse: Jean François Collin
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"LA MADELON ETAIT BATNEENNE ET PIEDS-NOIRS "
Par Louis Bousquet
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"Louis Bousquet, alors Maire de Beauchamps (Val d'Oise) raconte comment il fut inspiré pour composer les couplets de "Quand Madelon".
Il avait contacté un engagement volontaire en 1889 au 3éme Régiment de Zouaves à Batna (Algérie). Chaque soir, avec les camarades, il allait au café.
La sevante était jolie, avenante, cordiale à souhait. Elle riait avec tous. Sa bonne humeur réconfortait, tous les exilés de métropole.
C'est en pensant à elle qu'il écrivit "Quand Madelon".
Cette jolie servante avait pour nom Madeleine Martin et était la fille des propriétaires du Café.
Cet établissement était situé au "Camp" premier quartier de Batna (Capitale de l'Aurés) construit à l'intérieur des remparts qui délimitaient le camp militaire à l'origine de la ville.
Le 2 août 1914, les français courent aux frontières et emportent avec la fleur au fusil des chansons aux lévres.
Malgré l'insuccés de "Quand Madeon" le 23 avril à l'Eldorado, elle fait partie du répertoire que les gars de Paname se plaisent à lancer le soir, au cantonnement de repos.
Mais c'est Bach, le comique troupier (le soldat Pasquier) qui, mobilisé au 140ème Régiment d'Infanterie de Grenoble, va imposer la chanson aux Poilus.
Sur la recommandation du Général Gallieni, il se charge d'une mission dont le Théâtre sera plus tard le développement : distraire les combattants.
Il parcourt les villages où les troupes de l'armée des Vosges et d'Alsace viennent se détendre. Il chante où il peut, dans les granges, parfois en plein air.
Et les auditoires reprennent en choeur : Madelon... Madelon ; Ce chant prend place à côté de l'hymne national. Les fanfares françaises et anglaises se saluent au son de "Quand Madelon".
Du front ou elle reçu la consécration de ceux qui se battent, la chanson gagnera l'arrière.
A la vérité, dans les villages proches du front, régnait la faune des mercantis, rares étaient les Madelons dignes de figurer dans la légende.
Mais le poète n'écrivait-il pas qu'importe le vase pourvu qu'on, ait l'ivresse ?
Capitaine Francis Josse
P.S. : Ce document est d'origine "indéterminée" pour l'instant, il provient des archives musicales de l'ancien Chef de Fanfare d'un prestigieux Bataillon de Chasseurs Alpins aujourd'hui disparu dans la grande vague des réorganisations. Je vais essayer de retrouver la trace de cet ami et le questionner.
L'Amicale du 7ème Régiment de Chasseurs, lui aussi disparu, a commémoré ce dimanche 18 mai le dixième anniversaire de la dissolution. Ce Régiment, auquel j'ai eu l'honneur d'appartenir, perpétue la mémoire et les traditions de deux prestigieuses unités, le 7ème Régiment de Chasseurs à Cheval et le 7ème Régiment de Chasseurs d'Afrique (issu des Chantiers de la Jeunesse d'Afrique du Nord - reformé à BEN CHICAO en avril 1943 - affecté à la 3ème Division d'Infanterie Algérienne du général de MONTSABERT).
Le site Internet de l'Amicale contribue au Devoir de Mémoire : http://amichass.europeanservers.net/ .
Cordialement. Francis JOSSE jossef@wanadoo.fr
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MON PAYS
Mais comment penser Qu'il faudra traverser De l'autre côté Que va t'on trouver ?
Quand je ferme les yeux Je revois cette plage Et je sens sur ma peau Le sable du rivage La chaleur d'un soleil d'été.
Brûlant mes pieds d'enfants Sur la balançoire de fer Près du petit cabanon Personne ne se doutait Qu'un jour se serait l'enfer.
Mais comment penser Qu'il faudra traverser De l'autre côté Que va t'on trouver ?
Le passé me poursuit Pourquoi avoir tous fuit C'était les vacances C'était l'insouciance Mais au loin c'est la guerre Tout un peuple qu'on enterre.
Même l'odeur a changé Celle du sang l'a remplacé Il ruisselle sur le sable Et fait rougir les vagues L'horreur comme un mirage.
Rossi Jean
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Heureusement qu'on a vécu là-bas. Avant.
Mon père en 1960 et 1962, il avait une Aronde P 60 Simca et après une R 8 et pas une traction de la 2° Guerre mondiale ! Les numéros d'immatriculation étaient la suite logique des plaques de Métropole. Et, oui, on vivait dans des départements français. Je crois, quoi ! Alors les numéros, ils n'étaient pas comme au Maroc.
Ils ont bien fait de tourner le film au Maroc, parce que ça ressemblait un peu à l'Algérie. Moi ce que je me rappelle c'est la mer, elle était bleue. Pas verte comme l'Atlantique.
Quand on allait à la plage de la Madrague, il n'y avait pas de fortifications mauresques tout autour, c'était une petite plage et un joli port comme il en reste encore ici, sur les bords de la Méditerranée.
Le port d'Alger, je me souviens qu'il était grand. Comme Marseille. Alger était la deuxième ville de France, alors. Les " Ville d'Alger, d'Oran, de Constantine, de Marseille ", les petits " Sidi-Ferruch et Sidi-Mabrouk, Sidi Okba ", et le plus beau, tout blanc " le Kairouan. " Des vrais bateaux, pas des chalutiers sans cheminée.
Ils ont fait des brochettes, avec des manches en bois !! Et sur du gazon, S'il vous plait ! Et en même temps la famille Garcia, elle écoutait Radio Alger en Arabe. Et derrière, le muezzin qui les appelait à la prière !
Ils avaient un accent ! On aurait dit "la Vérité si je mens, n° 8 ". Moi je dirais " je mens de dire des vérités comme ça ! "
Vous n'aurez pas aimé, vous, aller dans un hôtel, des Mille et une Nuit, avec des danseuses du ventre qui vous entourent de leurs longs voiles de soie et des Yousyous pendant que dehors les français, ils abandonnaient les harkis comme des chiens aux mains des fellouzes ? Ils étaient braves ces fels ! Ils n'avaient même pas d'armes dans le djebel et quand on les tuait, on leur tirait dans le dos. C'est pas beau ! Et, en plus, on choisissait des femmes !
Je savais qu'on était en avance sur la France, nous, mais pas qu'en 1961, on avait des éviers en Inox.
L'officier de renseignement, ils ont été le chercher au musée de la Gestapo avec son costume bleu noir et la chemise blanche. Et le commandant, il était borgne comme Le Pen ou Aussaresse !! Ils ont du passer leur vie à torturer, sûrement. C'est évident, avec une armée coloniale d'occupation, dans un pays qui n'était pas le leur, et qu'ils n'aimaient pas.
Ils allaient aux manifestations comme à Rio de Janeiro, au carnaval. Leurs casseroles neuves mais toutes cabossées, elles devaient servir de maracas. Ils se sont tellement amusés en faisant ce film, que la fusillade du 26 Mars à Alger et les horreurs du 5 juillet à Oran, ils les ont effacés du script. Mais ils n'ont pas oublié l'OAS. Des Fascistes, des Nazis, des Barbares, des Séditieux d'extrême droite qui roulent en Cadillac. Blanche décapotable. Pratique.
Et, ils sont tous amoureux l'un de l'autre, dans ce film., comme dans les " Feux de l'amour ".
Ils disaient qu'on était des millionnaires. Que c'était pas bien. Mais en France, les frangaouis, c'était normal, ils avaient même haras et villa avec piscine.
Mon oncle était instituteur en Kabylie. Pendant les cours, il devait aller aux champignons où à la pêche ; c'est pourquoi, on a utilisé les soldats objecteurs de conscience pour faire classe aux petits kabyles.
Et moi aussi j'ai pris le bateau pour partir, dans le nord où je ne connaissais personne. Et j'ai pleuré.
Mais je vous jure que dans ce film, j'ai pas pleuré. J'avais trop la rabia.
Ah, oui, j'oubliais, c'est l'armée marocaine qui les a conseillés pour les scènes de guerre !!!.
Alors l'Adieu, on n'en parle plus. Ciao !
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Heureusement, l'histoire est telle, qu'on a quelque chose à se raconter, nous, depuis 1958….
Jean Pierre Ferrer |
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REFLEXIONS A PROPOS DE L'ADIEU (A2)
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Voilà, nous avons retiré la soupape et la pression est retombée, un peu, car contrairement à la cocotte minute que nous allumons au moment de nous en servir, nous, nous sommes toujours " allumés " surtout en ce qui concerne l'ALGERIE.
Alors pour nous calmer j'ai envisagé un, non plusieurs, voyages virtuels (c'est à la mode, par les temps qui courent, même plus vite que le temps lui-même).
Toi, l'Oranais,
pense à ta dernière soirée au casino de Canastel et, réjouis-toi à l'avance, car dimanche prochain le GALLIA d'ORAN reçoit l'ASSE au stade Montréal ("entention c'est Saint Eugène d'Alger, pas d'Orrrran !)
Toi, l'Algérois,
Va t'asseoir, tout simplement, sur un banc du Parc de Galland, et, pense que dimanche prochain, toi aussi tu as quelque chose de prévu : tu dois aller à Sidi Ferruch, au vivier de Capomacio pour casser la croute avec les copains du quartier.
Ah! te voilà le Constantinois, toujours sur le pont Sidi M'Cid à contempler les gorges du Rummel ? Toi, dimanche, tu iras, peut-être, faire un tour en calèche ?
Salut l'ami Bonois,
Alors ce cimetière : toujours aussi beau ! C'est sur : tant que l'on n'en est pas locataire ! Allez va faire un petit tour Cours Bertagna pour voir si les filles sont toujours aussi jolies (comme " il a chanté l'autre ").
Et toi mon ami de Laghouat,
En ce beau matin de printemps tu vas certainement aller, de très bonne heure, aux portes de la ville pour assister au lever du soleil sur le désert. Quelle féerie ! Tu auras du bonheur pour la journée entière, et, même un peu plus.
Te voilà mon frère de Tizi Ouzou,
alors cette ballade dans les bois d'oliviers, c'était comment ? Rassurant et reposant, je suppose, il paraît que la récolte sera bonne et l'huile abondante et parfumée. Garde-m'en une bouteille pour la salade de tomates.
Et vous tous du bord de mer,
de Philippeville, de Bougie, de Bou Haroun, de Castiglionne, D'Arzew, de Beni Saf, allez donc faire un petit tour sur le port pour essayer de " récolter " une petite bouillabaisse ou une friture auprès de vos copains pécheurs : Toni, Pépico, Alexandre ou Paulo.
Et vous que je n'ai pas cités, pas parce que je ne vous connais pas, je vous connais TOUS, mais parce que c'est le 1er MAI et que je suis un peu fainéant ou alors, peut-être, parce que ma femme me réclame pour dresser la table (où sont donc les " matchos " d'avant ?)
Vous, donc, fouillez un peu dans votre mémoire et souvenez-vous d'un jour heureux, d'une sortie réussie, d'une paella pas salée, d'un petit coin de votre bled où il faisait bon vivre, vous serez rassérénés et apaisés.
Voilà, c'en est fini, de ma divagation !
Langlois Alfred (1er Mai 2003)
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" APPEL A TEMOINS Recherchons "TABARQUINS"
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Recherchons "TABARQUINS, c'est à dire descendants, directs ou indirects de ces hardis génois de Pegli qui dès le 16ème
siècle se sont établis à TABARCA pour collecter le corail et dont certains descendants ont ensuite émigré en Algérie et
en Tunisie au 19ème siècle après avoir fondé Carloforte à San Pietro en 1738 et pour beaucoup souffert l'esclavage en
Barbarie.
J'en suis un et je sais qu'il y en avait à Bône notamment, c'est pourquoi je demande aux lecteurs de "La Seybouse" de
consulter attentivement la liste de noms suivante pour voir s'ils ne sont pas dans le même cas.
Si vous trouvez un nom qui vous concerne, même si vous ne le portez pas (ancêtre par voie maternelle), contactez moi afin
que nous puissions faire avancer la recherche des héritiers de cette communauté en France (je sais que nous sommes
plusieurs centaines voire milliers). Il y en a en Italie, quelques milliers dans l'ile de San-Pietro et ailleurs, il y
en a aux Amériques en Australie et en d'autres contrées.
(suit la liste annexe B ci dessous)
Je te remercie de votre aide.
Amitiés, J.B. Lemaire
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ANNEXE B
Liste des 100 familles tabarquines débarquées à San Pietro le 17 Avril 1738
Le signe " x " signifie " et son épouse " et le signe " + ", " avec leurs enfants".
(entre parenthèses le nombre de personnes)
1- AGENO Giuseppe x M. Maddalena, + GioBatta, Filippo et Angela.(5)
2- ALIMONDA Francesco x BOCCONE Aurelia.(2)
3- ALIMONDA Lazzaro x Apollonia, + GioBatta, Giuseppe, Maddalena, Maria Maddalena, Monica et un garçon non identifié.(8)
4- ASTE Andrea x Maddalena, + GioBatta, Carlo, Angela Maria, Maria, Domitilla et Barbara.(8)
5- ASTE Sidone ( n'est plus recensé en Mai 1745). (1)
6- BOCCONE Camillo ( n'est plus recensé en Mai 1745). (1)
7- BOCCONE Francesco x Francesca. (2)
8- BOCCONE Gregorio x Francesca. (2)
9- BOCCONE Nicola x Chiara. (2)
10- BOCCONE Nicola di Gregorio.(1)
11- BOCCONE Nicola di Andrea. (1)
12- BOGGIO GioBatta x Francesca, + 3 enfants non identifiés ( ne sont plus recensés en Mai 1756). (5)
13- BORGHERO Agostino x GROSSO Rosa. (2)
14- BORGHERO Giorgio et famille non identifiée(ne sont plus recensés en Mai 1745).(8)
15- BORGHERO Nicola x Antonietta, + Giuseppe et Nicoletta. (4)
16- BORGHERO Pietro x ROMBO Domenica, + Sebastiano, Bartolomeo, Nicoletta, Chiara Maria, Maddalena, Paola Maria et M. Antonietta. (9)
17- BORGHERO Sebastiano x Angela Maria, + Giorgio et Anna Maria. (4)
18- CAMBIAGGIO Alberto x Maddalena. (2)
19- CAMBIAGGIO Giacomo Giuseppe x GIERA Caterina, + Giuseppe Antioco, M. Gerolama et Francesca. (5)
20- CANEPA Giuseppe x Brigida, + Giuseppe. (3)
21- CAPRIATA Aurelio x épouse non identifiée. (2)
22- CAPRIATA Gio. Angelo x épouse non identifiée (n'y sont plus en Mai 1745). (2)
23- CELLE Bartolomeo x épouse non identifiée. (2)
24- CHIAPPORI Benedetto x Rosa, + Nicola (s'appellera CHIAPPE) et Angela Maria.(4)
25- CIPOLLINA Giovanni x Angela Maria, + Sebastiano, Caterina, Cecilia, Maria et un garçon non identifié. (7)
26- CIPOLLINA Sebastiano x Maddalena. (2)
27- DAMELE Giovanni x Benedetta, + Gerolamo Giuseppe et Gerolama. (4)
28- DAMELE Giuseppe x Maria Caterina. (2)
29- DANOVARO Antonio x Gerolama. (2)
30- DURANTE Agostino x Barbara. (2)
31- FERRARO Antonio ( n'y sera plus en Mai 1745). (1)
32- FERRARO Antonio Maria x Benedetta, + Giorgio, Nicola, Giuseppe, Nicoletta, Barbara, Annamaria et Paola. (9)
33- FERRARO Francesco x ROSSO Luigia, + Angela et Caterina. (4)
34- FERRARO Gaetano x ROMBO Francesca, + Bartolomeo, Maddalena, Bianca, Annamaria, Maria, Caterina et Teresa. (9)
35- FERRARO Giuseppe x épouse non identifiée ( n'y seront plus en Mai 1745).(2)
36- FERRARO Giacomo x épouse, + 4 enfants non identifiés (n'y seront plus en Mai 1745). (6)
37- FERRARO GioBatta x Bianca. (2)
38- FERRARO Nicola x Maria Felicia, + Maddalena, Barbara et Caterina. (5)
39- GALLO Bernardo x épouse et 3 enfants non identifiés. (5)
40- GANDOLFO Agostino. (1)
41- GIERA Francesco di Agostino. (1)
42- GIERA Francesco di Antonio, + Nicoletta. (2)
43- GIERA Nicola x Francesca. (2)
44- GIERA Nicola x Annamaria. (2)
45- GRANARA Andrea. (1)
46- GRANARA Giuseppe x BOCCONE Domitilla,+ Antonio. (3)
47- GROSSO Antonio Maria (n'y sera plus en Mai 1745). (1)
48- GROSSO Giovanni x PELLERANO M. Maddalena, + Nicola, Giorgio, Andrea, M.Antonietta, M.Nicoletta, Francesca, Bianca Maria, Margherita et un garçon non identifié. (11)
49- LEONE Antonio di Giuseppe. (1)
50- LEONE Gregorio di Giuseppe. (1)
51- LEONE Pietro di Giuseppe. (1)
52- LUPO Michele x Maddalena. (2)
53- LUXORO Antonio x FERRARO Francesca, + Nicola, Giorgio, Nicoletta, Maddalena, 3 garçons et une fille non identifiés. (10)
54- LUXORO Giuseppe x BOCCONE Dorotea, + GioBatta, Tomaso, Elisabetta, Maddalena et Barbara. (7)
55- MARCHESE Cipriano x Francesca, + Giuseppe, Maria, Carolina et 2 garçons non identifiés. (7)
56- MARCHESE Giuseppe. (1)
57- MASSA Giacomo. (1)
58- MASNATA Bartolomeo x Rosalia, + Simone, Tomaso, Paolina, Nicoletta, 1 garçon et 2 filles non identifiés. (9)
59- NAPOLI Francesco x PELLERANO Maddalena, + Paolo Agostino, Agata, Maria Teresa, 2 garçons et 1 fille non identifiés. (8)
60- NAPOLI Nicola x ROSSINO Caterina, Gerolamo, Giuseppe, Agostino, Caterina et 2 garçons non identifiés. (8)
61- OPISSO Bartolomeo x Brigida. (2)
62- OPISSO Giacomo x Rosa, + Nicola et Nicoletta. (4)
63- OPISSO Nicola. (1)
64- OPISSO Pietro x Anna Maria. (2)
65- OPISSO Stefano x Annamaria, + Simone, Nicoletta et Paolina. (5)
66- PARODI Giuseppe x Caterina, + Antonio, Nicola, Francesco et Agostino ( devenus PARODO). (6)
67- PARODI Nicola di Bernardo x Annamaria. (2)
68- PARODO Nicola x Nicoletta, + Teresa et son père Domenico. (4)
69- PARODO Giacomo x CELLE francesca. (2)
70- PELLARANO Agostino x Regina, + Giorgio, Nicola, Antonio, Agata, Annamaria et Maddalena. (8)
71- PELLERANO Nicola x GIERA Gerolama, Rocco, GioBatta, Giacomo, Giorgio, Giuseppe, M.Nicoletta et 1 fille non identifiée. (9)
72- PITTALUGA Giuseppe. (1)
73- PREFUMO Bernardo ( n'y sera plus en Mai 1756). (1)
74- REBUFFO GioBatta. (1)
75- REPETTO GioBatta x Nicoletta. (2)
76- REPETTO Sebastiano x Angela Monica. (2)
77- RIVANO Ambroggio x BUZZO M.Anna, + Nicola, Giuseppe, Giovanni et Alberto. (6)
78- RIVANO Bartolomeo x Annamaria. (2)
79- RIVANO Simone x ROMBO Maria, + Nicola, Alberto, Monica, Caterina, Maddalena et 2 autres filles non identifiées. (9)
80- ROMBO Giorgio x Benedetta, + Bartolomeo, Nicola, Giuseppe et Paolina. (6)
81- ROSSINO GioBatta. (1)
82- ROSSINO Igniazio x Maddalena. (2)
83- ROSSO Bartolomeo x OPISSO Maddalena, + Camillo, Simone, Antonio, Giuseppe, Giuliano, Gerolama et Francesca. (9)
84- ROSSO Gerolamo x Caterina, + Giovanni, Battista, Igniazio, Giuseppe, Maddalena, Francesca et Annamaria. (9)
85- ROSSO Nicola GioBatta. (1)
86- ROSSO Pietro di Nicola x Nicola, + Barbara. (3)
87- ROSSO Nicola di GioBatta x Apollonia, + Antonio, Pietro, Agostino, Maddalena et Marianna Vittoria. (7)
88- SIMONE Bartolomeo (ne figure plus en Mai 1745). (1)
89- SIMONE Nicola ( ne figure plus en mai 1745). (1)
90- TAGLIAFICO Agostino x LUXORO Nicoletta, + Elisabetta, Annamaria, Maddalena, Emilia, Chiara, Maria et un garçon mort avant Mai 1745. (9)
91- TAGLIAFICO Nicola x Maddalena, + Giacomo et Bianca. (4)
92- TAGLIAFICO Bonaventura x non identifiée ( n'y seront plus en Mai 1745). (2)
93- TRAVERSO Isodoro (n'y est plus en Mai 1745). (1)
94- VACCA Ambrogio x , + 2 enfants non identifiés (ne figurent plus en Mai 1745). (4)
95- VACCA Antioco (ne figure plus en Mai 1745). (1)
96- VACCA Francesco x M.Antonietta, + Stefano, Bartolomeo, Nicola et Bianca. (6)
97- VACCA Giuseppe x Maria Paola, + Antonio, Agostino et 1 fille non identifiée. (5)
98- VALACCA Giuseppe x COLOMBO Maddalena, + Paolina, Caterina et un garçon non identifié. (5)
99- VALACCA Stefano x Giovanna, + Margherita et 2 autres filles non identifiées. (5)
100-VASSALLO Bartolomeo x Francesca. (2)
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MAIS ON RACONTE AUSSI !
Par Georges BARBERA
Ces écrits que déclame le théâtre Pieds-Noirs après chaque représentation sont modestes mais ils viennent du fond du coeur. Allez Zou!
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On dit qu'il fait bon vivre en ces hauts de provence
Où chante la cigale où ça sent bon le thym,
On dit qu'il fait bon vivre au Midi de la France
Même si l'on y croise le mistral en chemin.
On dit qu'ils sont si beaux ces villages d'Alsace
Avec ces maisons blanches et leurs balcons fleuris,
Ces clochers des eglises qui dominent les places,
Ces couples de cigognes debouts près de leurs nids.
On dit que la Camargue a l'éclat d'un miroir
Dés que le vent d'été effleure ses étangs,
Et que les flamands roses s'endorment dans le soir
A l'abri des roseaux sous le soleil couchant.
On dit que les châteaux qui jalonnent la Loire
Sont autant de joyaux posés près de son lit,
Et que dans les jardins alentour on peut voir
Surgir à chaque instant Madame Du Barry.
Mais on raconte aussi qu'il est en ma mémoire
Un pays où fleurit l'oranger le jasmin,
Où l'on peut voir les vagues sous la lune le soir,
Carresser tendrement les plages de sable fin.
Un pays où l'été qui n'en finit jamais
Vous ennivre de mer de soleil de ciel bleu,
Et vous fait conjuguer cent fois le verbe aimer
Dés que le vent du sud passe dans vos cheveux.
Un pays tout entier bâtit sur l'insouciance
Fait de petites gens qui parlent avec leurs mains,
De ces petites gens qui depuis leur enfance
Vivent le temps présent sans penser à demain.
Un pays d'arbousiers de chênes et de bruyères
Avec ses pieds de vigne qui donnent le bon vin,
Un pays qui resonne le soir dans mes prières
Un pays qui m'a fait et qui est resté mien.
On dit et on redit qu'il fait bon vivre en France.....
Que n'eussiez-vous connu la terre de mon enfance!
Georges Barbara
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Les Oubliés de la Guerre d’Algérie
De Raphaël DELPARD
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Couronne de Laurier
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Conférence du 30 Avril 2003 à l'Hôtel Westminster, Nice, sous le patronage du Comité d'Action Patriotique des Alpes-Maritimes, du Comité Vigilance et d'Action des Anciens Combattants et Rapatriés des Alpes Maritimes, de l'Association Harkis - Honneur - Histoire et du Cercle Algérianiste de Nice.
Comme j'avais la hargne après avoir regardé l'ADIEU sur Antenne 2. J'ai voulu me calmer en allant écouter Raphaël Delpard, un métropolitain, qui faisait une conférence sur les Oubliés de la Guerre d'Algérie. Je suis sorti avec encore plus de rage, mais pas la même.
Voilà pourquoi :
Raphaël Delpard a recherché les militaires qui avaient été enlevés par le FLN. Après quarante ans, certains ont encore peur de raconter ce qu'ils ont vécu : Enfermés sous terre, sans hygiène, sans nourriture, entravés aux pieds ou par les mains. Attachés deux par deux ou en file indienne. Battus, torturés, sodomisés. On les mettait en garde, à leur " libération " de ne rien dire sinon, leurs familles, murs amis, d'autres soldats…
Ils nous a aussi rappelé la Fusillade du 26 Mars 62. Je m'y croyais encore.
Puis les 5000 horribles assassinats du 5 Juillet 1962 à Oran. Madame Geneviève de Ternant qui a écrit 3 ouvrages à ce sujet, est sortie en pleurs.
Les fils de Harkis, de l'association Harkis - Honneur - Histoire n'en croyaient pas leurs oreilles quand ils entendaient comment ont été traités 150 000 de leurs parents ou grands parents par l'Armée Française et le FLN. Inimaginable !
Complots, crimes d'Etat, silence, désinformation, mensonges du sommet de l'appareil d'Etat jusqu'au plus bas de l'échelle. Depuis quarante ans !!
Et les enlèvements ? 25 000 personnes disparues. Personne ne sait rien. Enfin, pas tout le monde, car à Nantes, au Ministère qui nous demande de prouver notre nationalité française pour nous refaire notre Carte d'Identité, et au C.I.C.R. à Genève, des dizaines de cartons entreposés, à l'abri des regards indiscrets, contiennent toutes les pièces relatives à ces enlèvements.
| Mais patience, nous devrons encore attendre officiellement 50 ans pour en découvrir le contenu. Ordre de de Gaulle. Et, oui, encore lui.
Mon voisin n'en pouvait plus, il a explosé de colère.
Raphaël Delpard a été primé le 2 Mai 2003, au XXV° Salon des Ecrivains et des Artistes Rapatriés des Provinces d'Afrique du Nord, à Antibes.
Il a bien mérité sa récompense.
Raphaël veut bien être notre porte-parole pour des actions éventuelles.
raphaeldelpard@wanadoo.fr.
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Alors, je suis allé à ce salon, où notre Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants a fait un beau discours et a inauguré une stèle à la mémoire des Harkis morts pour la France.
En découvrant le nombre d'ouvrages qui ont été écrits depuis quarante ans sur l'Algérie, les Harkis et nous, je me demande comment il y a encore tant d'aveugles et de sourds-muets en France.
Jean-Pierre Ferrer .Alger/Six-Fours/Nice.
Raphaël Delpard a aussi publié chez le même éditeur:
- 20 ANS pendant la Guerre d'Algérie
- L'Histoire des Pieds-Noirs d'Algérie (1830-1962)
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L'opposition à l'inauguration d'une rue du 19 mars 62
Par Jean Pierre Bartolini- 12 mai 2003.
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Ce matin, 12 mai 2003, avec des amis, de différentes associations de rapatriés des P.O., nous nous sommes rendus à Toulouges, commune de 5000 habitants dans les P.O. où avait lieu une inauguration de rue du 19 mars.
Nous étions une centaines environ avec banderoles et pancartes.
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En face il y avait la Fnaca avec une vingtaine de porte-drapeaux (parfois des drapeaux en double pour faire nombre), des sections du parti communiste, en tout environs 150 personnes.
Nous nous étions postés face à la plaque à environs 2,50 m, accrochée à un lampadaire, ce qui a fait que lors de leur arrivée, ils n'ont pas osé passé devant nous. Ils ont défilé derrière la plaque, ils sont allés faire demi-tour à environ 100 m puis les portes drapeaux sont venus se poster entre la plaque et nous. Le reste de leur troupeau est resté derrière la plaque.
Il y a eu quelques bousculades car ils ne voulaient pas qu'on les filme ou photographie. Ils voulaient nous repousser, mais la rue est "poublique", donc quelques petites gifles par ci, des poussettes de l'autre jusqu'à l'arrivée du président du Conseil Général (socialiste) qui a eu juste le temps d'arracher le drapeau qui cachait la plaque.
Car sous les huées, les bons mots et les chants des Africains et de la Marseillaise, il a du fuir avec toute la clique sans faire de discours. Ils se sont réfugiés dans un bâtiment communal qui nous nous a été interdit par les gardes municipaux.
La gendarmerie était présente, mais n'est pas intervenue, et à aucun moment.
La rue nous est restée, ils ont laissé un gamin de 18 ans (garde municipal) devant la plaque pour la garder.
Le pauvre gosse a du s'écarter lorsque nous avons fait des photos du lampadaire en cachant la plaque et les banderoles déployées. Une petite victoire.
Un regret, dans ce village qui compte environ 400 P.N., il n'y en avaient même pas une dizaine de présents et ce malgré les tracts que nous avons distribués dans les boites aux lettres.
Dans ces moments là, on se retrouve toujours les mêmes, des membres de l'Adimad, de Véritas, un peu du cercle Algérianiste, la maison du P.N., un peu de harkis et des isolés qui ne veulent plus des associations des P.O.
Aucun membres officiels des associations de combattants comme l'UNC.
Il n'y a pas que les "Fnacistes" qui ont peur des photos, des P.N. aussi
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ANNABA - CAPITALE DE L'ENFANCE Les gueux et la cour du roi
Par A. DJABALI
Donné par M. San-Martino Louis Paru dans le journal d'El-Watan en juin 2002
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A Annaba, dans le monde des enfants sans domicile fixe (SDF), tout est hiérarchisé. Il y a l'exécutant des basses oeuvres ; le chargé de la logistique, celui de l'hébergement et de la restauration; les chefs de groupe de la mendicité, de la rapine, des vols à la tire ou à la roulotte.
En quelque sorte, un monde insoupçonné et insoupçonnable que dirige d'une main de fer un roi. Il s'agit bien d'un qui siège, planifie, décide, sanctionne et prélève tout ce dont il a besoin pour lui et sa cour composée de plusieurs ministres et ministères.
Le roi comme ses ministres sont des adultes qui ont la mainmise sur les orphelins, sans domicile fixe, enfants assistés ou fugueurs. Qu'elle active dans le territoire de la commune du chef-lieu de wilaya siège du roi et de ses ministres, dans les communes limitrophes ou quelque part dans une dechra, cette catégorie d'enfants doit obéir au doigt et à l'œil aux ordres qui leur sont donnés à leur réveil tôt le matin.
Chacun est désigné pour "travailler" dans sa spécialité en un lieu préalablement choisi. Dans leurs actions, ils doivent impérativement, sous peine de sanction sévère, agir sur les couches sociales qu'on leur aurait désignées. Le moindre écart est automatiquement puni soit par des coups, de privation de liberté ou d'alimentation ou de rétrogradation à une activité subalterne telle que servir le roi.
Ils ont même un syndicat pour plaider leur cause auprès de ce dernier en cas de faute grave qu'ils auraient commise ou d'injustice dont ils auraient été victimes dans le milieu. Les filles sont logées à la même enseigne si ce n'est qu'à l'âge de la puberté, elles iront enrichir le harem de sa majesté et subiront sa sexualité bestiale autant que celle de ses ministres. "Elles" et "ils" n'ont pas le droit de se plaindre et surtout pas d'en parler aux services de sécurité sans risquer la mort. Ces enfants-là, que rapprochent la misère et l'indifférence des autres, ne doivent pas dormir ailleurs que là où le roi aurait décidé qu'ils le fassent.
Ceux qui partent au service national ne perdront pas leur poste. Dès leur libération, ils retrouveront leurs prérogatives. lis pourraient même accéder, après élection, à un siège de "député national" des SDF et enfants assistés appelés à se déplacer tous frais payés à travers différentes wilayas du pays pour "recrutement" ou pour défendre la cause des SDF auprès des autres du même milieu.
La mort récente de l'un d'entre eux, fauché à 14 ans par une overdose de colle, a été énormément ressentie, Une journée de deuil dans toute la wilaya a été respectée. Ce jour-là de mars 2002, le roi avait ordonné la mise en veilleuse de toutes les activités. Nul parmi les habitants de la grande cité qu'est Annaba ne s'est étonné de ne pas voir dans les rues et sur les places publiques ces enfants que l'on qualifie de gueux talabine, srarqa...
Ce qui précède n'est pas une anecdote. Il s'agit de la dure et amère réalité que vivent quotidiennement ces enfants que chacun de nous rencontre à chaque coin de rue la main tendue et le regard fuyant. Une réalité racontée par bon nombre d'entre eux, rencontrés à l'occasion des manifestations organisées du 1er au 16 juin par les établissements Arts dans le cadre de Annaba-capitale de l'enfance.
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Message de M. Philippe Maréchal.
Tu as du remarquer que mon épouse était un peut fatiguée, elle a accouché deux
jours après notre rencontre, soit mardi 23 avril à 10 heures 30, le bébé et la maman vont bien.
j'ai donc enfin un fils après avoir eu trois filles, il fait 2,300 kg, mesure 45cm et se prénomme
Allan MARECHAL, et je souhaite qu'il soit plus tard PARACHUTISTE comme son père et son grand père.
Félicitations aux parents et grands parents et bienvenue à Allan dans la communauté, qu'il prenne son envol et saute à pieds joints dans la vie qui s'ouvre à lui tel un parachute.
J.P.B.
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MESSAGES
S.V.P., lorsqu'une réponse aux messages ci dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté,
n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini |
De M. Luc Demarchi
Le "Cercle Algérianiste de Lyon" a développé son site Internet. Il est visible à l'adresse suivante :
www.cerclealgerianiste-lyon.org
Notre intention est de rappeler qui nous sommes et quels sont nos objectifs, mais il est surtout de donner à ce site une connotation régionale.
Ainsi, on trouvera des rubriques rappelant les objectifs et les actions culturelles du Cercle Algérianiste en général, mais aussi les évènements et manifestations concernant la vie du "Cercle de Lyon" en particulier.
De même, dans "Notre Mémoire", on découvrira des faits, des personnes, voire des monuments qui ont eu un destin croisé entre l'Algérie Française et la région de Lyon.
Le chapitre "Souvenirs" était incontournable. Il contient un émouvant petit "journal scolaire", récemment trouvé dans la région Lyonnaise, mais écrit par les élèves de l'école Rovigo d'Alger en 1955...
Témoignages : Il a fallu plus de quarante ans pour que des témoins, présents le 26 mars 1962 rue d'Isly, puissent en parler...
Bien entendu, le contenu du site est appelé à se développer dans un futur proche.
Bonne visite. - Luc Demarchi.
La souffrance profonde de tous les prisonniers et de tous les exilés est de vivre avec une mémoire qui ne sert à rien."
Albert Camus : La peste.
Adresse : luc Demarchi
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De M. Jean Paul Gavino
je viens de terminer mon nouvel album "RESISTANCES" qui est très engagé sur des sujets d'acutalité ............ 14 chansons que j'ai enregistré en Espagne.
Mon CD, qui correspond à tout ce que nous pensons parce que je contribue aussi par mon combat artistique à LA VERITE.
Mes nouvelles et mes anciennes chansons peuvent être écoutées en extraits sur : www.jeanpaulgavino.com
Sincère poignée de mains fraternelles et pieds noires.
jean paul gavino.
Adresse : Jean Paul Gavino
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De M. Yvon Bertel
Mise à jour du site Piedsnoirs.net (Constantine): 5 dernieres articles :
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- Dico des expression pieds noirs !!!
- Course de vélo !!!
- La fin de l'algérie : VII ) Le Putch
- Poubelle à la main ...
- Bastien-Thiry : jusqu'au bout de l'Algérie française
5 dernieres news :
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- Concernant le Sondage
- CONFERENCES
- www.ifrance.com/gouffi, le village de zitouna ex bessombourg
- Ahmed Haireche, fils de harkis, expulsé en Algérie !!!
Vous pouvez allez voir tous ces articles et news sur http://www.piedsnoirs.net
Adresse : Yvon Bertel
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De M. Jean Pierre Bartolini
Un bonheur n'arrive jamais seul, 52 ans le 30 mai Grand père au mois de mars et élevé au grade de chevalier de l'ordre national du mérite au titre de la défense national, on dis jamais deux sans trois il attend le loto maintenant.
C'est notre ami Jean Louis Ventura
FELICITATIONS et BON ANNIVERSAIRE JEAN LOUIS.
Adresse : Jean Louis Ventura
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De M. ULYSSE
Un nouveau livre en téléchargement GRATUIT sur :
http://www.heureux-qui.com/listing.php
Les Juifs dans l'Afrique septentrionale Cahen, Abraham - Constantine : impr. de L. Arnolet - 1867. - 1 vol. in 8 - 116 p.
Prochainement :
Les Grands Soldats de l'Algérie : M. le général Paul Azan
Cahiers du Centenaire de l'Algérie. Publication du Comité National Métropolitain du Centenaire de l'Algérie.
- 1930. - 1 vol. in 8 - 130 p.
Le Gouvernement de l'Algérie, par M. Louis Millot Professeur à la Faculté de Droit d'Alger
Cahiers du Centenaire de l'Algérie : Publication du Comité National Métropolitain du Centenaire de l'Algérie.
- 1930. - 1 vol. in 8 - 50 p.
Doutté, Edmond :"La société musulmane du Maghrèb : magie et religion dans l'Afrique du Nord
Alger : A. Jourdan - 1909. - 1 vol. in 8 - 620 p.
Amitiés, A bientôt. Ulysse
Adresse : Ulysse
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De M. Jean Louis Ventura, Jean François Damore et Jean Pierre Bartolini
CECI est un appel à la Mémoire de notre jeunesse :
Dans les mois qui suivent nous allons lancer une rubrique sur les jeux que nous avions quand on était plus jeunes.
Dans cette rubrique, il faudraif faire apparaître les noms des jeux, mais aussi les "règles de jeu" (bien qu'elles différaient souvent d'un quartier à
l'autre). Alors rappelez-vous ces jeux et envoyez nous ce qui vous en reste, de règles de jeu et de fabrication. Roseaux, couteau, osselets, noyaux
d'abricots, boutons, cerceau, carricot (carriole à roulement à billes),
billes, toupie à ficelle, toupie à fouetter, jeu de dames arabe, marelle,
béret, ballon prisonnier, jonglage avec des mottes d'herbe, tir à la tawate,
cerf volant, etc...
Nous vous en remercions d'avance, d'envoyer vos réponses sur les sites de Bône, ci-dessous.
Adresse : Jean Louis Ventura
Adresse : Jean Pierre Bartolini
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De M. Jean Pierre Bartolini
RECHERCHE DE DOCUMENTS:
Je recherche, même des photocopies des N° de la revue "Les Grands Hommes Bônois" de M. D Giovacchini.
De même, je serais preneur des N° "de la Dépêche de l'Est", de la "Seybouse"
ou de tout autre publication Bônoise ou pas, comme : "Le Réveil Bonois"; " Le Ralliement";
"L'Indépendant de Constantine" ; "L'Oasis" ; "L'Akhbar" ; "Le Morbacher" ; "Le Courrier de l'Algérie";
"Le Commerce Algérien, de Sétif" ; "Le Sémaphore" ; "La Gazette des Abonnés" ; "L'est Algérien";
"Le Mahouna" ; "Le Progrés de l'Algérie" ; "Le Zeramna" ; "L'Electeur Libre" ; "Le Potache" ;
"La Démocratie Algérienne" ; "La Dépêche de Constantine" ; "Démocratie" ; "Dépêche de l'Est" ;
"Le Courrier de Bône" ; "La Liberté" ; "Le Petit Bônois" ; "Le Bônois" ; "L'Impartial" ; " Echo de Bône" ;
"La Gazette Algériennr" ; "L'Avenir de l'Est" ; "Echo d'Hippone" ; "La Petite Revue Agricole" ;
"Le Chêne Liège" ; "Les Clochettes Bônoises" ; ETC...
"Le Calvaire des Colons de 1848" de Maxime Rasteil.
Ces recherches sont faites pour sauvegarder numériquement, et faire connaître notre passé. Ce site en fait foi.
Il va de soi, que ces journaux devront être mis en lieu sur, accessibles facilement à tous (toutes communautés confondues d'hier et d'aujourd'hui).
Seules la connaissance et la diffusion permettront la sauvegarde de notre mémoire, de rétablir des vérités
et de montrer au Monde que nos communautés vivaient trés bien ensemble.
Je remercie d'avance tous les chercheurs.
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MISE A JOUR DES RUBRIQUES
1)- Dans la Rubrique "OU SONT-ILS ?", 1 nouvelle photos envoyées par Claude Huet
2)- Dans la Rubrique "OU SONT-ILS ?", 2 nouvelles photos envoyées par Colette Lastes-Bellissima
3)- Dans la Rubrique "Fables et Récits ?", un texte Le Lundi de Pâques envoyé par Hervé Cuesta
4)- Dans la rubrique "Insolites", une enveloppe un document de 58 de Pierre Latkowski
5)- Dans la rubrique "Guerre", deux nouveaux documents le dossier du 8 mai 1945
6)- Dans la rubrique "Guerre", deux nouveaux documents le printemps 1958 envoyé par Jean Pierre Ferrer
7)- Dans la rubrique "Année 2003", trois nouveaux documents envoyés par Guy Mongenot
8)- Dans la rubrique "Année 2003", un document envoyé par Luc Demarchi
9)- Dans la rubrique "INFOS DIVERSES", dans les mises à jour des calendriers, ABCT-UZES ; - AEB-AIX ; AEB-VAR ; vous découvrirez les nombreuses activités des associations, n'oubliez pas de faire un tour.
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