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LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD se trouve dans la page: La Seybouse,
Numéros Précédents:
1 , 2 ,
3 , 4 ,
5 , 6 ,
7 , 8 ,
9 , 10 ,
11 , 12 ,
13 , 14 ,
15 , 16 ,
17 ,
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EDITO
Chers Amis
Dernièrement j'ai lu que le président Jacques Chirac avait fermé fin janvier 2003 le "Musée des Colonies", situé rue Porte Dorée à Paris.
Ainsi l'enterrement de nos mémoires continue. Il est le digne fils spirituel de son père, la"Grande Zorha".
Le père avec sa décolonisation aveugle en laissant les nouveaux " pays libres " aux mains de renégats, mais en assurant à ceux-ci d'énormes subsides, avait commencé les cérémonies d'enterrement avec l'apothéose du 19 mars 1962 et les génocides ordonnés sur les Pieds-Noirs et Harkis.
Il avait continué avec les lois d'amnistie favorables aux traîtres et aux barbouzes. Puis il avait décidé de donner un grand nombre d'archives concernant notre passé.
Le fils " spirituel ", après avoir lui aussi pendant son premier mandat donné un bon nombre d'archives, a décidé de célébrer l'année de l'Algérie en France. Avec un premier voyage en Algérie en début d'année, où après avoir embrassé et serré des mains de criminels de droit commun, ne va t-il pas y retourner le 1er novembre pour fêter avec son ami Boutéflika le début de ce qu'il appelle la guerre d'Algérie. En même temps avec le soutien qu'il apporte à son ami Boutéflika pour la conquête d'un 2éme mandat présidentiel, il pourra fêter toutes ses victoires : victoire politique sur la France ; victoire sur les cadres de son parti, le FLN ; victoire sur le peuple Algérien et surtout sur le peuple Berbère, le seul peuple originel de l'Algérie ; etc…
Tout cela sans se soucier des liens que son ami a, à la fois avec l'armée et les terroristes. Que ce soit en France ou en Algérie, toujours le même panier à crabes qui tiennent les rênes du pouvoir au détriment des peuples.
Donc, après le pillage des cimetières, le pillage de nos archives hier ; l'interdiction de consulter les archives de la guerre avant un délais de 100 ans et la fermeture de ce musée des Colonies aujourd'hui ; et demain, celui de l'Algérie Française s'il passe entre les mains communales donc de l'Etat ; plus tard après l'extinction des derniers survivants de l'épopée des colonies civilisatrices, il ne restera aux successeurs des De Gaulle - Chirac, qu'à exterminer nos descendant et faire disparaître ainsi les derniers vestiges de ce passé glorieux et laborieux qui dérangent tant leur conscience.
Ces personnages là, savent que pour construire l'avenir, nous avons besoin de connaître le passé. Les musées ou centres de documentations sont là pour en attester.
D'ailleurs, M. Chirac le sait au même titre que tous les despotes des nouveaux régimes totalitaires et religieux qui n'hésitent pas à saccager. Avant-hier la bibliothèque d'Alexandrie, hier les édifices importants de l'Afrique, aujourd'hui l'Afghanistan et l'Irak. M. Chirac avait dit que c'était des crimes contre l'Humanité.
Ses décisions de bloquer les archives ou de fermer un musée sont aussi des crimes contre l'humanité.
Les archives et les Musées sont des sanctuaires du savoir, des vecteurs de la fraternité, des agents de la connaissance, de la vérité et de la paix, des lieux de mémoire inoubliable.
Tout ceci doit nous pousser de plus en plus à continuer d'œuvrer pour :
- La récupération de toutes nos archives, le ramassage de tous documents, photos et témoignages qui attesteront de notre passé et de notre existence.
- La diffusion par tous les moyens et notamment par Internet sur nos sites Pieds-Noirs, sans mercantilisme. Ce site en fait foi.
- La transmission de nos savoirs à nos descendants, car il auront la lourde tâche de supporter et de défendre le poids de notre passé pour éviter que le leur disparaisse à jamais.
Semons les graines que sont nos idées en la matière et, plus tard nous récolterons les fruits et fleurs comme aujourd'hui nous cueillons le Muguet que nos ancêtres à tous, ont patiemment semé et protégé. J'espère que cet édito sera le brin de Muguet qui nous accompagnera dans nos pensées et actions.
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Tchao J.P. Bartolini |
P.S. Pour répondre aux nombreuses questions d'internautes concernant la Seybouse:
Oui, c'est une publication uniquement sur Internet, à but non lucratif. Vous pouvez enregistrer les numéros et ensuite les imprimer hors connexion.
La trés grande partie de ce que vous trouvez sur le site est fourni gratuitement par des bénévoles, dont vous pouvez demain en devenir un, qui ont compris le combat que nous menons sur nos sites Pieds-Noirs.
La Seybouse demande déjà énormément de travail, une publication papier est pour moi pratiquement impossible pour plusieurs raisons :
1) Je suis seul à m'occuper du site, c'est à dire, réalisation des pages, mises à jour, retouche des photos. Heureusement que des amis "rédacteurs" m'envoient gratuitement et bénévolement des articles sous format DOC., ainsi que de la documentation.
A titre d'exemple, le N° 17 a nécessité la réalisation de 90 pages.
2) Je suis encore en activité, j'ai 56 ans, je travaille dans le bâtiment, donc tous ce que je fais, c'est pris dans mes temps de repos, y compris la nuit.
J'en conviens, je me suis donné un travail de titan. Tant que je tiendrai le coup, ça sera toujours ça de gagné sur le sort.
3) J'assume seul les frais du site, (hébergement payant pour la rapidité: pas de publicité, services garantis - forfait Internet uniquement pour le site, - achats de documentations, - déplacements, etc....)
4) Pour une édition sur papier, il faudrait être plusieurs à travailler dessus pour assurer la sortie, cela reviendrai cher.
Comme je le dis dans un message en fin d'éditon, je suis à la recherche de journaux anciens, mais je n'ose pas encore penser à une l'offre chiffrée. Et pourtant je voudrais tellement sauver ces journaux qui font partie de notre mémoire.
Je sais qu'il existe des solutions pour tout, mais tant que je serais en activité je ne peux pas toutes les envisager.
Vous voyez, ce n'est pas de la mauvaise volonté pour faire une édition papier, mais une question de plusieurs moyens.
AUTRE INFO:
Ci-dessous, aprés votre lecture de cette Edition, découvrez la nouvelle Association "L'UNFAN"
(Union Nationale des Français d'Afrique du Nord) en cliquant sur son sigle.
Aprés votre visite, (---n'oubliez pas de Cliquer --- ou de téléphoner ---)
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UN GRAND FRANÇAIS LE GENERAL JUIN
N°9 de janvier 1951
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Défiant l'envol du temps, je nous vois bien - 1904 - 1907 - BOSVIEL, POLI, le cher Michel CLADA, JUIN, et votre serviteur, chassant les libellules endimanchées aux abords des lacs si amoureux de DJEBEL-OUACH...
JUIN, enfant.. potache, déjà se distinguait parmi tant de camarades. Ce vrai fils du peuple était armé d'une belle intelligence. Mais il avait surtout l'amour du travail et instinctivement le sens de l'ordre et de l'Autorité.
Toujours, cependant, il savait demeurer modeste et fraternel avec ses amis.
Je l'ai vu Capitaine... Et puis Commandant... Ensuite Colonel.
Et puis, admirant ses étoiles, je n'osais plus lui dire " tu " tout en suivant avec ceux qui l'ont connu jeune son ascension vers les sommets d'une gloire si belle et si pure.
Héritier spirituel du Grand LYAUTEY, créateur d'Empire et de Bien-Être, JUIN, qui fut un splendide conducteur de soldats, sut aussi demeurer un merveilleux conducteur d'hommes.
En lisant l'autre jour sa réponse au représentant de l'ISTIQLAL (parti de l'indépendance ou plutôt du nationalisme intégral), des larmes coulèrent sur mes joues. Et ma joie était grande ! Partagée, certes par toits les bons Français et aussi par les indigènes qui demeurent de VRAIS amis de la patrie commune.
" VOUS OFFENSEZ MON PAYS, il ne vous reste plus qu'à partir ", répondit JUIN à l`aspirant " mandarin " qui osait diminuer les mérites de la France dans sa mission civilisatrice.
Utilisant les idéologies communistes et hélas ! les erreurs démagogiques de nos gouvernants.. les nationalistes musulmans parlent " d' Indépendance " !
Indépendant de quoi, de qui et comment ? Il faudra tout de même définir ce mot, sans aucune forme d'équivoque ou de mensonge.
Si la France part de cette Afrique du Nord aujourd'hui féconde, embellie et raffinée, qui donc prendra sa place ?
Est-ce l'Amérique avec ses multitudes de dollars ou l'Angleterre avec son sens d'une autoritaire liberté
Il n'a jamais été prouvé qu'elles pouvaient surpasser la France, comme nations colonisatrices !
Serait-ce la Russie ? Je plaindrais alors nos pauvres néo-fascistes musulmans ! Il y a belle lurette qu'avec la méthode soviétique, la prison et le travail forcé, le silence des tombeaux, auraient succédé aux licences généreuses de cette bonne fille... qu'est la France !
Si aucune nation ne venait alors imposer " sa bienveillante tutelle ", le Règne des féodaux reparaîtrait à nouveau, avec son cortège de lugubres méfaits.
Que tout ne soit pas parfait, c'est fort possible : nulle part, en tout temps, rien ne saurait l'être, Le Progrès n'a toujours qu'un sens relatif, et sa marche ascendante n'est sûre que si elle est lente et réfléchie. La notion du Mieux-Être ne saurait être préfabriquée ; elle se détermine à l'usage avec beaucoup de circonspection.
Imaginez seulement notre belle Algérie sous le joug des hobereaux musulmans alliés intéressés du Communisme moscovite !
Les Chefs n'auraient plus qu'à s'installer dans de beaux Palais qu'ils n'ont pas construits.
Leur régime serait d'un autocratisme épouvantable, les pauvres fellahs seraient bien spoliés et ne vivraient plus en sécurité. Bien des immeubles ne seraient plus que des étables.
Et pour faire " suer le burnous ", nos nouveaux Seigneurs s'y entendraient beaucoup mieux que ces français bien bons et bien naïfs, traités aujourd'hui de " colonialistes " !
Voilà la dure vérité qu'il faut faire entendre à ces aspirants profiteurs de belle envergure..
A MESSALI, à Ferhat ABBAS, les honneurs et les prébendes ! Au fellah, plus de misère et d'insécurité que jamais.
Nous payons aujourd'hui les fautes des démagogues qui ont discouru inconsciemment sur le " Pacte Atlantique " et le " Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes ", On a présenté de belles dragées à des populations qui ne pouvaient les digérer. Les formules sont toujours belles, la réalité est toute autre.
La liberté et l'indépendance sont comme le pain quotidien : elles se gagnent par le travail, le mérite et la sagesse.
Avec DORGELES et dans des termes certes moins éloquents, je résume en ces quelques mois la pensée intime des rhétoriciens de l'U. D. M, A et du Messalisme :
" Maintenant que vous nous avez fait des écoles, des hôpitaux, des barrages, que vous nous avez construit des routes et des chemins de fer ? maintenant aussi que vous nous avez instruits, partez Laissez - nous seulement -- c'est gentil ! - quelques professeurs et quelques techniciens ".
Voilà dans toute sa cruelle nudité le raisonnement de ceux qui, en admirant leur nombril, se voient déjà couverts de couronnes et entourés d'esclaves.
Maintenant que nous avons appris à M. Ferhat ABBAS à ne plus s'essuyer les doigts aux rideaux des brasseries, il veut bien nous délivrer gratuitement un billet de retour pour la Métropole...
Et cela, on l'écrit et on le proclame sous l'œil indifférent et stupide de nos Gouvernants, de nos Préfets et de nos Magistrats.
Après tout, ces trublions ont raison ; ils vivent dans l'impunité, Pour les faire taire, on use parfois de décorations ou de prébendes.
Si on mettait, une fois pour toutes " hors la loi ", tout ce qui est anti-Français, la passion, et la haine auraient tôt fait de disparaître dans ce pays.
L'amour de la France doit s'adresser, non à la grande majorité de la fameuse " élite " vaniteuse et dépourvue de tout esprit humanitaire, mais à la masse des déshérités qui demandent seulement, avant le bulletin de vote, du travail et du pain.
A nos amis indigènes qui souffrent et qui peinent, nous leur devons plus de bien-être et plus d'amour,
Aux Chefs du nationalisme haineux et stérile, nous ne leur devons plus qu'une Muselière.
Aux SISBANE, aux SAYAH Abdelkader, aux AMEZIANE, aux Mohamed BENYACOUB aux OURABAK et à d'autres " qui pensent Français ", nous leur devons l'amitié la plus franche et la plus cordiale.
Mais aux Prétentieux qui sous couvert d'émancipation, ne, veulent qu'assouvir des ambitions intéressées, le Gouvernement a le devoir de leur commander de se taire sans délai.
Et parce que nous savons qu'ils ont bien compris leur tâche que nous saluons ici avec respect le Grand Gouverneur Marcel-Edmond Naegelen et le Grand Français qu'est le Général Juin.
(Les Grands Hommes Bônois de D. Giovacchini, N° 9, janvier 1951)
Encore une fois, le visionnaire avait vu juste, plus d'un demi siècle plus tard, la vérité éclate dans toute cette vision.
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----- Tous les faits et événements relatés dans ces chroniques sont purement fictifs. Toute ressemblance avec l'actualité n'est évidemment pas fortuite .
Les chroniques bônoises ont pour finalité de vous divertir en vous ramenant à Bône, comme si vous y habitiez encore, dans un pays imaginaire où toutes les communautés vivraient ensemble en parfaite harmonie .
René VENTO
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L'AFFAIRE DU COQ DE LA RUE PROSPER DUBOURG
L'AFFAIRE
----- Samedi 19 avril, lors de l'arrivée du train en provenance de Souk-Ahras dans la gare de Bône, un voyageur, dénommé Fériet Ali, a laissé échapper un coq qu'il transportait dans un panier d'osier. Ce fait divers serait passé inaperçu si le gallinacé fugitif n'avait pas eu l'idée saugrenue de sortir de la gare et de traverser la rue Prosper Dubourg pour se réfugier dans l'asile de la SPA (société protectrice des animaux), situé à l'emplacement autrefois occupé par l'agence d'Air-France.
----- A la vue du coq qui sautillait allègrement en empruntant le passage clouté alors que le feu était au vert, un automobiliste, monsieur Galli Matias, freina brusquement, ce qui provoqua un carambolage monstre de la rue Proper Dubourg jusqu'aux confins de l'Avenue de la Marne près du Marabout de Sidi Brahim. Le bilan de ce sinistre s'élève à 22 blessés et 48 voitures encastrées les unes dans les autres.
----- L'enquête de la gendarmerie a permis d'établir la responsabilité de messieurs Feriet Ali et Galli Matias dans cette affaire. Ces derniers, scandalisés d'être pris pour des boucs émissaires, se sont portés partie civile contre le coq, unique coupable, selon eux, de cette catastrophe.
----- Le jugement aura lieu le 25 avril au tribunal de grande instance du Champ de Mars.
LE REQUISITOIRE
Au cours de son brillant réquisitoire, l'avocat général, Maître Gallicide, a demandé une peine exemplaire à l'encontre de la volaille délinquante de la route. Si les jurés suivent, notre pauvre coq serait condamné à être empaillé et exposé au sommet du monument aux morts, à la place de son congénère de granit. Ainsi serait réparé le grave préjudice esthétique subi par la ville de Bône depuis presque un siècle. Un vrai coq, bien en plumes, remplacerait ainsi la sculpture plus que douteuse qui représentait cet animal poussant son cri tout en marchant. Les experts Bônois de la zoologie ambulatoire avaient plusieurs fois attiré l'attention de la municipalité sur le fait qu'un coq ne pouvait lancer son cocorico qu'en s'immobilisant afin de se redresser sur ses pattes
LE PLAIDOYER
La défense est assurée par Maître Cocophile, représentant la SPA , qui dès le début a élevé le débat à un niveau métaphysique en posant une unique question.
Pourquoi le coq a-t-il traversé la rue ?
En se mettant dans la peau de célèbres personnages, morts ou vivants, l'avocat a fourni des réponses constituant chacune un témoignage en faveur du coq hardi. Voici, in extenso, ces témoignages.
René Descartes, Le coq , il a traversé la route pour aller de l'autre côté.
Platon. Le coq, il a traversé pour son bien car de l'autre côté est le salut.
Aristote. C'est dans la nature des coqs de traverser les routes.
Karl Marx. C'était historiquement inévitable.
Hippocrate. Le coq, il a traversé à cause des sécrétions de son pancréas.
Martin Luther King. Tous les coqs sont libres de traverser les rues sans avoir à se justifier.
Richard Nixon. Tête de ma mère , le coq il n'a jamais traversé, je répète : il n'a jamais traversé !
Charles Darwin. Tous les coqs sont génétiquement enclin à traverser les rues.
Albert Einstein. Le coq n'a pas traversé la rue , c'est la rue qui s'est déplacée sous le coq.
Galilée. Et pourtant il a traversé, diocane.
De Gaulle. Je vous ai compris ! le coq a traversé une route mais il n'a pas traversé l'autoroute !
Jacques Chirac. Parce qu'il ne supportait plus les bruits et les odeurs de grillades du côté de la gare.
Bill Clinton. Pourquoi criez-vous sus au coq ? Je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé entre ce coq et moi !
Baby Jourdan. Le coq , il a traversé parce qu'on voulait le cuire au vin Guébar et que lui il préférait le vin Tannières.
Paris -Soir. Il a traversé pour rentrer dans son palais Lecoq qu'il est pas loin de la rue Prosper Dubourg.
Georges W Bush. Il a traversé pour échapper aux sanctions que j'applique contre tout ce qui fait cocorico.
Benguèche. Tombe de mes morts, le coq y voulait porter plainte à la SPA parce que toutes ses poules j'avais volées.
Arlette Laguiller. Poulailleurs, poulailleuses, luttons pour le droit d'asile des coqs du monde entier.
Rachid Habbachi. Le coq, libre il est ! Les rues quand il veut il les traverse !
Jean-Pierre Raffarin. La basse cour ne mérite pas la haute cour !
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Dans la Seybouse de juin vous connaîtrez le verdict de cette affaire.
à suivre
P.S.: Les lecteurs de la Seybouse sont invités à apporter leur témoignage, leurs arguments pour défendre ou accuser les protagonistes et leur jugement sur cette affaire de première importance concernant notre communauté.
A vos claviers et expédiez dans les meilleurs délais vos courriers à notre rédacteur, René Vento.
Merci d'avance pour votre aimable et attendue collaboration. L'avenir de trois êtres est en jeu, Mrs Fériet Ali, et Galli Matias ainsi que notre gallinacé , Coco Rico.
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Les Bônois au Secours de la France
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Suite des Volontaires Bônois de 1870 d'aprés Bône Militaire envoyé par Georges Bailly
Le 11 aout, les préfets reçurent un arrêté prescrivant de réorganiser les milices et de créer des corps de volontaires, les généraux de division avaient délégation pour faire les nominations d'officiers réservée jusqu'alors à l'Empereur.
Le 18, la pêche au boeuf et la pêche du corail furent interdites dans le golfe de Bône et entre le Cap de Garde et Herbillon, aux alentours du cable sous-marin qui reliait Marseille à Bône.
Puis arrivèrent les nouvelles les plus terribles. Ce fut Woerth, Froeschwiller, saint Privas, Sedan, Illy. Zouaves, tirailleurs, Chasseurs d'Afrique avaient soutenu vaillament le vieux renom de l'Armée d'Afrique.
Aux uns, l'ennemi lui même avait conféré la glorieuse épithète de "braves gens".
Des autres il avait conçu une telle terreur qu'on le verra, au moment de la paix, tenter, mais en vain d'obtenir qu'on n'amena plus sur les champs de bataille d'europe ces bandes demi-sauvages.
Le 4 septembre on perdit Sedan. Le 5 ce fut la proclamation de la république. Le Général Durrieu fit paraître deux nouvelles proclamations dans lesquelles il affirmait sa confiance dans les Algériens.
L'honneur était sauf, mais la situation était plus que critique. Le gouverneur le comprit et fit alors un énergique appel au patriotisme des colons qui, dés le début de la conquête avaient combattu et travaillé côte à côte avec nos soldats et pour leur montrer la confiance qu'il avait en eux il leva l'état de siège vu l'attitude calme des populations et les preuves que les milices ont données de leur dévouement au maintient de l'ordre et de la sécurité.
Ce fut sur ces bases que dans les premiers jours de novembre une compagnie de Volontaires fut formée à Bône.
MM.Génova (Xavier) fut élu Capitaine commandant.
Fournier Albert, lieutenant.
N°2 Guy Charles, Sergent Major,
4 Sion Jules, Sergent,
6 Bonnefoy Léon, Sergent porte fanion,
9 Morlot Louis Caporal,
10 Calmon Ernest, Caporal,
11 Gery Francois Marie, Caporal,
12 Hamon Francois Marie, Caporal.
La compagnie eut deux clairons,
21 Massin Casimir,
23 Mazias Alphonse.
Les autres reçurent le matricule :
20 Amiel Lupert,
22 Bernard Joachim,
24 Colombier Jean,
25 Chabrol Prosper,
26 Blanc Baptiste,
27 Liandrai Pierre,
28 Garnier Henri,
29 Tavera Joseph,
30 Denante François,
31 Vicari Jules,
32 Rossy Antoine,
33 Falavel Emile,
34 Lartigau Alphonse,
35 Laurnet Xavier, |
36 Hutin Henri,
37 Bonnefoy Eugène,
38 Lopez Joseph,
39 Labesse Auguste,
40 Legey François,
41 Nelet Gustave,
42 Basso pierre,
43 Odenino Michel,
44 Pouchet François,
45 Augier de Maintenon François,
46 Platon Auguste,
47 Arras Auguste,
48 Roche Léopold,
49 Laurens Jérome,
50 Estèbe Damien,
51 Mikalowski André,
52 Fritz André,
53 Armand Léon,
54 Martin Joseph,
55 Remusat Marius,
56 Jalabert Joseph,
57 Faurte Emile,
58 Bertraux Louis,
59 Moustier Charles,
61 Mégia André,
63 Teddè Antoine,
64 Ahmed ben Brahim.
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- Ces hommes reçurent de la ville un franc de solde, par jour sans vivres;
- les sous officiers, un franc et vingt cinq centimes;
- les officiers, la solde et l'indemnité de la première classe de leur grade dans la ligne.
Ils étaient vétus d'effets de drap bleu de roi, composés d'un caban avec capuchon, d'une vareuse, d'un pantalon et d'un képi portant sur le bandeau un croissant, et une étoile, sauf l'indigène qui conserva sa chéchia. Une ceinture rouge tranchait sur ces couleurs sombres, celle des officiers était de mille teintes comme l'est celle des officiers indigènes de nos jours.
Les officiers et les sous officiers eurent des insignes de grade en argent; ceux des caporaux étaient de laine rouge.
L'armement consista en une carabine Miniè avec baïonnette et 100 cartouches; 60 dans la giberne et 40 dans le sac.
Chaque homme reçut de la ville un havresac et une couverture, de l'Etat, une tente et des ustensiles de campement.
Le signe de ralliement consista en un fanion de drap noir brodé par les demoiselles Séréno de Guelma et portant en lettres d'or l'inscription "Volontaires de Bône".
La plupart de ces jeunes gens étaient des recrues sans aucune instruction militaire; mais les officiers étaient de vieux soldats rompus au métier des armes.
A suivre... G.B.
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Ça qu'on vous a pas dit … !
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Christian AGIUS, le Maltais de la route de Bugeaud, y ramasse dans les poubelles… ma, tombe de ses morts, c'est la franche vérité !!!
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Qu'est-ce qu'elle va être jolie, la Claude Chirac quand elle va se faire la danse du ventre pour pas que son jules y fasse tchoufa : le karakou que Oran lui a offert, à la fin du voyage de notre grand mammamouchi, il a coûté……50 millions de nos anciens centimes ! Zotch !!!
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Saddam il était un maousse de dictateur… C'est pourtant curieux qu'y se tolérait les églises chrétiennes irakiennes suivantes, qu'elles ont toutes prié la Madone à la cathédrale Saint-Joseph, en plein centre de Bagdad, au début de l'attaque : l'Eglise Chaldéenne Catholique ; l'Eglise Latine ; l'Eglise Syrienne ; l'Eglise Arménienne ; l'Eglise Syriaque Orthodoxe ; l'Eglise Assyrienne… Y manquait que le père Mizzi, le chanoine Houche et l'abbé Porta !
Les Zaméricains y sont copains, eux, ac l'Arabie Saoudite où tu peux pas te taper une anisette en douce ni cracher par terre sans que la bafoune elle te tombe dessur la tête !!!
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Chirac il avait mis le bromedge (recette René Vento) pour que la réunion des guitches (Ivoiriens…) elle se passe bien à Marcoussis : tous les matins, un chaouch du ministère des Finances il a remis à chaque délégué une enveloppe de 1500 € pour ses " faux frais "… Ma, comme l'hôtel et le couscous y zétaient déjà payés, ce flouss il a dû servir à….la récréation !!!
En pluss, toute cette tchatche elle a fait tchoufa ! Y continuent là-bas à se bouffer les baïtes…
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Tout le monde y sait que Hollande et Ségolène y vivent en cons, cul et binage.
Y font ça qui veulent. Ma pour des socialistes enragés ça fait falso de pas mettre leurs enfants dans le collège public de leur secteur, à Boulogne-Billancourt, où la maîtresse elle se fait mettre la main au tafanar, et où les boulons y ont des ailes…
Ségolène, elle a trouvé une combine royale : elle s'a choisi une option très rare pour ses yaouleds pour qui aillent dans un établissement huppé du centre de Paris… Diocane ! Comme c'est utile l'entelligence !!!
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Un chanteur y se gagne sa vie ac ses concerts, ses disques vendus, plus le flouss qui se met aouf en dedans les banques. Benguigui, malgré tout ça, y se gagne la misère de 5,2 millions de zorros : déjà dit.
Mais y a en pluss les petits copains des radios qui passent leurs chansons, et, à chaque fois, cling dans la bassine…
Le champion, c'est J-J Goldman (le bien-nommé…) qui s'est passé 107 fois par jour dessur toutes les radios… Les affai……..res, fils !
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Les Anglais y zauront toujours le sens de la rigolade.
Un des plans pour s'attaquer Bassorah y s'est enspiré de James Bond…
Ma y se l'ont appelé plan " Connery " !!!
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C'est confirmé : diocanamadone on est les champions du monde des jeux zolympiques des fonctionnaires : sur 4 actifs, y en a 1 !!
Y commence à venir lourd le barda…
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1 million d'Israéliens y zattendent tout frétillants du matse l'entrée dans l'Europe de la Pologne, des Thèques, des pays Baltes..
Y vont ainsi devenir citoyens de la Communauté Européenne rien que parce qui zont eu de la famille là-bas… C'est pas beau, ça, fils !!!
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Giscard il a piqué une madone de rabia !
Y vient de recevoir une lettre accompagnée d'un livre qui se dit la même chose que les bases de la convention sur l'avenir de l'Union Européenne, qu'il préside, ce tanoute.
Ma, la rabia elle vient pas de là ! Atso, le livre il est pas jeune : il avait été écrit par……le Reichminister Funk en 1942 !!!
Ne me faites pas dire qu'on aurait gagné du temps !
La chkague de nos grands libéralo-démocrato-zorropéens d'apprendre qu'Adolf il avait déjà tout prévu en 1942 !!!
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Et allez vous la pille en goule…
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x ICI, IL Y AVAIT UN ARTICLE INTITULE
LE SERGENT BLANDAN
Qui a été autocensuré par son auteur le 4 octobre 2003
Voir l'Edito de la Seybouse N° 23
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LE PLUSSE DES KAOULADES BÔNOISES (8)
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Poh…Poh…Poh…Dès ! A de bon tu vas pas le couare mais, à moi que j'ai toujours eu la schkague des études à cause que, comme tout l'monde y sait, elles te rendent fartasse des fois et presque toujours joubasse, on me propose le poste de Président de la macadémie du tchapagate, la langue la meilleuse qu'elle éziste dessur la terre et vous allez me dire que c'est forcé pisque c'est la langue de Bône.
Purée de vous z'aut', les motions prises par René Vento et Jean-Pierre Bartolini elles z'ont donné à vot' serviteur que c'est moi, l'émotion de sa vie et chais pas si que vous z'avez remarqué, j'ai pas fais des fôtes d'hortografle en écrivant ces deux mots que même si que j'les comprends pas, je sais qu'y veulent pas dire la même chose.
Tu t'racontes, et j'te raconte aussi, moi, Président d'une macadémie ? areusement que tous les macadémiciens qu'y z'ont été choisis, y savent lire et surtout écrire à cause qu'y paraît qu'on va se faire le cyclope y dit du tchapagate, enfin, eux y vont se faire et moi, j'aurai qu'à ête d'accord, signer et mette peut-ête un tampon dessur la feuille pour que ça fait vrai, que ça fait plusse mieux, plusse officiel, du sérieux quoi !
Aut' chose, René Vento il a découvert que le catsomarine il a un effet taureau (moins cinq j'allais dire bœuf) dessur le physique de l'homme et ça, j'le crois, d'abord pasque René y ment jamais et ensuite pasqu'y s'y connaît à de bon pisqu'il est diplômé de physique. Ce cat's-là, on va s'en faire un élevage dessur le soume de la caroube et aussi une société à responsabilité très limitée dedans laquelle, tu vas rire, on me propose le poste de vice-président. Quelle horreur comme y dit l'aut', c'est trop d'honneurs.
Pour rester dedans le domaine des présidences, j'ai appris comme ça, mais je jure que c'est pas en écoutant aux portes, qu'on allait se créer la république de Bône mais là, je dis arrêtez les frais, j'accepte pas la présidence pasqu'elle revient de droit à Baby Jourdan d'abord pasque lui, y sait ce que parler y veut dire pisqu'y fait des beaux discours et pasqu'ensuite, aucun boîteux y peut s'le couillonner, y s'les connaît tous, eux et leurs vices.
Tout ça que j'le raconte, c'est la vérité vraie, c'est pas d'la friction et çui-là là qu'y croit pas, y va direct se plonger dedans la seybouse, pas la rivière, la seybouse not' journal atso !
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Rachid HABBACHI
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Le " Cimitière de Bône "
Envoyé par Albert BUONO
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Quand les louis, ils roulaient comme sur des roulettes, Vito, il claironnait, sans peur, de se porter la " schkoumoune " à lui et à toute sa famille : " quand l'argent elle est bien gagnée, faut pas avoir peur de la dépenser. On l'emporte pas dans ses poches quand on s'en va, à chez Tado ".
Ce nom il était connu comme le loup blanc de M. Seguin qu'il enterrait bien au chaud dans son ventre la petite chèvre aventureuse.
Tado c'était le nom du gardien du " cimitière" de Bône. Le nom de Tado, il est resté gravé en lettres d'or " indilêbiles " dans la mémoire collective de toutes les générations des Bônois. Même quand Tado, il a passé, comme on dit en beau langage mystique mi-raisin, de l'autre côté du face à main, on disait toujours " aller à chez Tado " et pas " aller au cimitière ". Tado il était aussi " vernéré*" que le Dieu qu'il était désigné comme gardien des Enfers, chez nos aïeux les Romains. Faut dire que le " cimitière " de Bône, il était à la hauteur de la célébrité de son gardien. Y avait tellement des beaux caveaux, en marbre et en granit de toutes les couleurs, tous brillants comme des glaces, tellement des croix, des stèles et des " estatues* ", dans les mêmes pierres sélectionnées, tellement des chapelles " architecturées ", qu'il était la neuvième merveille du monde. Les Bônois, ils proclamaient: " le cimitière de Bône, envie de mourir il te donne* ".
Quand Vito DIMEGLIO, il a quitté cette vallée des larmes où il en avait pas versé de trop, il laissait Angéla sans le sou. Mais dans le " cimitière " de Bône, il l'attendait, l'énorme caveau à huit places, en marbre avec gravé dessur " Famille Vito DIMEGLIO ". Il l'avait fait construire, quand il était plein d'argent, dans l'allée principale du " cimitière " de Bône. Un caveau c'est un placement plus sûr et plus chrétien qu'un compte en banque!
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* " Vernéré " = vénéré
* " Estatues " = statues
* "A de bon " =Pour de bon
* "Le cimitière de Bône, envie de mourir il te donne " = ce dicton désigne le cimetière musulman, mais la plupart des Bônois l'ont approprié au cimetière européen.
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Une victoire de Napoléon méconnue.
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La maison Badano était l'archétype des constructions que les maçons italiens immigrés en Algérie avaient pu construire sur 1 ou 2 générations à force de travail et d'économies. Arborant fièrement leur façade , ponctuée de garde-fous aux balustres très sicilo-napolitaines, elles faisaient la fierté de leur propriétaire qui régnait sur les locataires, imposant sa loi autour de la vaste cour centrale.
La maison Badano ne faisait pas exception : 3 étages s'empilaient les uns sur les autres autour du puits, reste de compluvium de l'antique maison romaine. Tout autour, à chaque niveau, la galerie avec sa rampe de fer, à la fois passage commun et lieu de stationnement privé, elle remplaçait la rue des petites maisons de plain- pied qui accueillait les familles à la fraîche, les soirs d'été. Chacun sortait sa chaise et, à une époque où la télévision n'isolait pas les gens dans leurs salons, la convivialité s'en donnait à cœur joie chez ce peuple d'hommes bronzés en tricot de peau à la blancheur impeccable, de femmes vêtues de noir, toujours en deuil d'un membre de la famille, et d'enfants qui jouaient sur le trottoir jusqu'à une heure avancée de la soirée. Ainsi tout le monde savait tout de tout le monde et rien n'échappait au jugement du groupe.
La galerie de la maison Badano remplissait bien son rôle. Chacun se sentait maître des quelques mètres du passage devant l'appartement qu'il occupait. Très tôt le matin, le rideau en filet de coton à mailles serrées était passé par-dessus la rampe, retenu par deux épingles à linge comme pour dire :
- Ici, c'est chez moi !
Puis, dès que le soleil frappait et que les mouches arrivaient, attirées par le fumet de la daube qui mijotait, le rideau reprenait la verticalité qui sied à toute portière digne de ce nom.
Du microcosme domestique Badano, deux personnages émergent de mes souvenirs : M. Badano, le propriétaire des lieux et Mme Marsali, une de ses locataires.
M. Badano était un sicilien à la retraite qui avait monté pierre par pierre les murs de sa maison : c'est dire si elle lui tenait aux tripes. Du Sicilien, il avait le caractère propre à la douceur de celui qui répond par une gifle quand on lui dit qu'il est beau et ce côté macho qui fait qu'avec les femmes un homme a toujours raison.
Toujours ? C'est à voir !
Madame Marsali portait encore beau pour une femme que sa quarantaine d'années n'avait pas encore trop flétrie. Elle avait l'embonpoint qui sied à ces méditerranéennes calypiges confortées dans leur anatomie naturelle par deux ou trois grossesses suivies de l'allaitement maternel obligatoire à cette époque.
Je n'ai pas dit encore que Madame Marsali était corse et j'aurais pu dévoiler que c'était là le nœud de l'affaire, mais je risquerais la confusion avec un autre organe éponyme dont je parlerai plus loin.
Tout cela faisait de Madame Marsali une femme à la forte personnalité.
Vous l'aurez deviné : caractère contre caractère, il ne pouvait y avoir que feu aux poudres, celles que Badano alluma pour livrer une bataille que remporta Napoléon.
M. Badano passait le plus clair de son temps de retraité à parcourir les galeries des trois étages de "sa" maison. Que vouliez-vous qu'il fît pour tromper son ennui sinon chercher noise à l'une pour un balai négligemment oublié sur le pas d'une porte, ennuyer l'autre qui tançait d'un verbe un peu trop haut un de ses rejetons, ou faire remarquer à Madame Marsali, femme d'une propreté méticuleuse que son linge mis à sécher encombrait un peu trop souvent l'étendage ?
Et, pour une histoire de pantalon, la maison a tremblé quand M. Badano a commencé à reprocher à Mme Marsali l'exposition exagérée de la partie inférieure de la tenue d'agent de police qu'était M. Marsali. Toute femme d'intérieur digne de ce nom, épouse d'agent de police, de surcroît, vous dira que dans l'uniforme, c'est avant tout le pantalon qui se salit, surtout quand il est bleu marine.
Et ce sacré pantalon distillait régulièrement mais chaque fois avec plus d'intensité sa dose de venin dans les relations entre le propriétaire sicilien et la locataire corse qui - en bonne corse - remâchait inconsciemment une antipathie rentrée pour les Italiens auxquels ses compatriotes étaient comparés par des ignares irresponsables.
Peut-être, M. Badano nourrissait-il de son côté un antimilitarisme larvé que la vue de l'uniforme réveillait.
Pour en rajouter, Madame Marsali, chez qui la vendetta génétique ne demandait qu'à s'exercer, adorait Tino Rossi.
Le chanteur à la voix de velours était la vedette de l'époque, le Patrick Bruel de l'avant-guerre, le Johnny Haliday des faubourgs et l'idole des Corses, avec Napoléon.
Or, Madame Marsali avait acheté peu de temps avant l'incident qui allait se produire, un superbe combiné Radiola qui faisait radio et pick-up, magnifique avec son coffre de bois verni qui trônait dans la salle à manger avec son curseur qui balayait le cadran de Solferino à Bratislava et son gros œil vert qui s'allumait ou s'éteignait au gré des accords des stations. La partie supérieure s'ouvrait sur une large platine ajustée aux 78 tours et un gros bras avec l'aiguille interchangeable qui labourait littéralement les sillons des disques de bakélite.
Or, depuis le jour glorieux de l'acquisition, Madame Marsali n'avait pu s'acheter que deux disques, ce qui ramenait à 4 "singles" les virtuosités vocales de son idole. Et, à longueur de journée, fenêtre et porte d'entrée laissaient s'échapper les mélodies susurrées par le jeune Tino aux cheveux gominés que l'absence d'image télévisuelle rendait encore plus idolâtré et chéri. " Marinella" venait après "le gardian de Camargue", juste avant "la chapelle au clair de lune". Tout cela, M. Badano l'acceptait encore assez bien, le matin jusqu'à 10 heures, mais après, c'était l'overdose. Il craquait et pour renforcer sa colère, le pantalon bleu marine du policier s'étalait de son mieux sur l'étendage.
Ce qu'il ne supportait plus du tout, notre propriétaire, c'était le quatrième titre : "l'Ajaccienne", véritable hymne corse, provocation pour la Sicile tout entière. M. Badano en faisait des cauchemars. Avec la musique qui le perturbait pendant son sommeil, c'était Napoléon qui se dressait hors de la boîte à musique et venait chatouiller les oreilles de notre Sicilien avec son bicorne.
L'en - en - fant prodigue de la gloi - a - re
Na - po - lé - on - Na - po - lé - on…
Un matin, M. Badano décida de s'attaquer à l'empereur et de partir à l'assaut de la locataire corse. C'était compter sans Napoléon.
Pantalon, étendage intempestif, tapage musical, tout fut passé en revue. Le décollage se fitlentement au gré des "accidente !" ou du "porca miseria !" On prit de l'altitude avec quelques noms d'oiseaux rares : salope, fumier, vieille vache, vieux con… Il y eut même des bras d'honneur ! Mais, c'est le " vieille connasse" qui fit déborder le vase : connasse, elle ! et Vieille, de surcroît ! C'en était trop ! Madame Marsali, jusqu'alors stoïque à sa fenêtre pendant la bataille, eut une idée de génie : elle se précipita sur le pick-up et sur "l'Ajaccienne" et, mettant à fond le niveau sonore de l'engin, déversa des trombes d'Ajaccio, un ouragan de corsitude, un typhon de lamentations tinorossiennes sur l'immeuble de M. Badano qui fulminait au milieu de la galerie.
L'homme était piqué au vif par la réaction de sa locataire, humilié devant le public féminin des dames de la maison, accoudées à la rambarde, toutes mères de famille au foyer, sorties sur les trois étages de la galerie pour jouir d'un spectacle qui couvait depuis longtemps.
Que faire ? Impossible d'en reste là pour M. Badano, lui, l'homme de la situation ne pouvait pas perdre la face devant cet aréopage féminin digne d'un gynécée antique et qui, pensait-il, n'attendait pas d'autre issue que sa victoire à lui, Badano.
Que l'on n'entende plus que ce nom
Du fond du cœur jusques aux nues…
Finalement, c'était un duel qui mettait face à face Napoléon et Badano. Ce dernier, dans un éclair de lucidité parcourant la tempête de rage et de colère, comme Napoléon aurait fait donner la garde, pensa à un argument sexuel : ultime argument et argument ultime, aurait dit Victor Hugo. Il défit sa ceinture, ouvrit sa braguette et d'une main ferme et assurée, il brandit en projetant son bas ventre en avant pour appuyer l'injure, un service trois pièces qui fit pousser des cris d'orfraie à ces dames pudibondes.
- Tiens, lança-t-il à Madame Marsali alors que Tino jetait toute son énergie - et Dieu sait s'il en avait le bougre ! - dans les derniers mots de l'Ajaccienne :
Na - po - lé - on… Na - po - lé - on…
- A ! Non ! Ca ne se passera pas comme ça ! hurla Madame Marsali qui s'engouffra dans son antre.
Pendant que Monsieur Badano se rajustait, Madame Marsali se débarrassait de son tablier domestique et enfilait à la hâte un cardigan pour foncer vers le commissariat de la rue Garibaldi, passant devant la statue de Diane chasseresse sans même remarquer l'impeccable plastique de la déesse.
Reçue par le commissaire qui, un temps, avait été le supérieur du brigadier Marsali, elle raconta l'incident et le spectacle auquel elle avait contrainte d'assister à son corps défendant, livrant au fonctionnaire, avec un réalisme incomparable, une foule de détails aussi précis que truculents, geste à l'appui, sur l'anatomie de M. Badano.
Chacun sait qu'une femme qui ose raconter de tels faits ou qui a le courage de s'avouer victime d'un viol n'est pas prise au sérieux par les responsables de l'ordre public chargés de recevoir ses doléances.
La réaction de Monsieur le Commissaire fut conforme à ce que racontaient les victimes : il éclata de rire.
- Oh! Non ! Madame Marsali ! Vous n'allez pas me dire que… Monsieur Badano ? Non ! C'est un homme sérieux, pas lui !
Réaction qui eut pour effet de décupler la colère de notre Colomba, vexée de ne pas être prise au sérieux et somme toute, accusée de mentir :
- Ah ! Vous ne me croyez pas ? Hé bien, Monsieur le Commissaire, la prochaine fois, je lui coupe tout son attirail et je vous l'apporte sur un plateau d'argent !
Madame Marsali rentra chez elle, les poings faits. Ah ! Badano allait voir ! Elle allait lui faire regretter son geste!
Elle n'eut pas besoin de mettre sa promesse à exécution - fort heureusement pour Monsieur Badano qui, à ma connaissance, est mort pourvu de toute son intégrité et de toute sa virilité.
Monsieur le commissaire arriva dans l'immeuble peu de temps après Madame Marsali. Le ton décidé de cette dame l'avait quand même effrayé et il jugeait opportun d'intervenir auprès de M. Badano : une émasculation dans sa circonscription aurait compromis son avancement prochain au grade de commissaire principal. Accueilli par M. Badano, il se livra avec son hôte à une rencontre en deux sets devant anisette et kémia qui se termina sur la promesse d'un comportement plus galant et plus courtois. Il quitta la maison alors que la cour résonnait de la voix de Tino Rossi aux accents de l'Ajaccienne :
Na - po - lé - oooon ! Na - po - lé - oooon !!!
Monsieur Badano n'exhiba plus ses virils attributs.
L'empereur avait remporté une nouvelle victoire sur laquelle les manuels scolaires sont bizarrement muets. Justice lui sera rendue lorsque sur les monuments commémoratifs et jusqu'à l'Arc de Triomphe, on pourra lire : Iena, Eckmüll, Austerlitz…. Badano.
Marc DONATO
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UNION NATIONALE DES FRANÇAIS D'AFRIQUE DU N0RD
Par Claude Troïse
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UNFAN
APPEL
Cher compatriote,
Quarante années écoulées, qui nous laissent amers au regard d'une constante qui prévaut chez tous les gouvernants qui se sont succédé : un manque d'attention proche de l'ostracisme …
Ce mépris à notre endroit peut trouver son fondement dans la non reconnaissance d'une faute que leur examen de conscience fait de temps à autre rejaillir ; si chez l'honnête homme elle suscite une plus grande déférence, chez d'autres elle devient une gêne qui trouve son exutoire dans un rejet encore plus accentué.
Des émissions télé où nous sommes bannis, la réception en grande pompe à l'Assemblée Nationale d'un chef égorgeur qui se permet de traiter de collaborateurs les Harkis parce que leur origine devait obligatoirement, selon lui, les conduire dans le camp F.L.N. - déclaration du plus pur style hitlérien - recueillant l'assentiment de la quasi totalité des députés, sont deux exemples parmi tant d'autres attestant qu'ils vont même au-delà du simple rejet pour s'adonner triomphants à l'insulte !
Mais leur outrance ne s'alimente-t-elle pas de notre manque de combativité ?
Notre réponse est oui !
Aujourd'hui il n'est pas question d'accuser qui que ce soit - nous avons tous notre part de responsabilité - mais de faire un choix simple :
- ou l'on s'accommode d'être bafoués pour ne représenter qu'une quantité négligeable,
- ou l'on se dresse contre l'insupportable en adoptant la digne attitude de l'homme qui fait face.
Les témoignages qui affluent démontrent que le coup porté en 62 est trop rude pour en accepter un second !
C'est la raison pour laquelle est née l'Union et cette Union va faire notre force.
Les premiers résultats qui ne surgissent pas d'une propension à être optimistes, sont révélateurs d'une dynamique jamais égalée ; signes prometteurs :
- d'une part parce qu'il n'y a aucune divergence dans les objectifs clairement exprimés,
- d'autre part parce que la formule adoptée ne peut que séduire : toute association gardant sa spécificité devient membre de droit dans cette Union où est exclue la primauté de l'une sur l'autre. Les Responsables d'associations réunis au sein d'une collégiale s'expriment au nom de tous, étant entendu que tout projet élaboré en commun et soumis aux instances gouvernementales ne sera entériné qu'après approbation de la base.
Cette Union donnant ainsi des gages de sérieux assurant sa crédibilité doit recueillir le concours du plus grand nombre.
Nous pensons vraiment que vous allez nous rejoindre non parce qu'on vous le demande mais parce que vous voulez avec nous partager l'enthousiasme d'une réussite qui va :
- Rétablir la vérité historique ,
- rétablir la justice dans le respect de droits légitimes envers des patriotes qui ont toujours accompli leurs devoirs.
Si notre faiblesse d'hier a fait des sortes de quémandeurs " laissés pour compte ", demain la détermination de tous rendra nos justes exigences, incontournables ; nous savons que les élections, premières préoccupations des " politiques " rendent ces derniers très réceptifs au charme de nos voix !
Un bulletin paraissant régulièrement sera notre arme ; sa circulation à grande échelle doit révéler notre capacité d'action ; telle est la stratégie adoptée.
C'est alors que ce bulletin sera multiplié, communiqué à notre famille, à nos amis ;cet effort, tout simple, est la tâche qui nous est dévolue.
Notre volonté irrépressible de participer sera la marque d'un élan démontrant à nos enfants ou petits enfants que notre ardeur de Pionnier sait refaire surface pour obtenir ce qui nous est dû, mais aussi et surtout un geste rayonnant renouvelé honorant ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie ou de leur liberté pour notre Algérie Française.
Avec empressement, devenons les Ambassadeurs d'une noble mission qui doit faire de la vague qui vient de naître, la déferlante du succès
Nous venons de donner corps à notre projet, tous ensemble donnons lui une âme. Français de l'Algérie Française,
Merci et en Avant !
Claude Troise
Membre du Bureau National
de l'U.N.F.A.N.
PLAN D'ACTION
Notre action, comme nous l'avons évoquée, s'appuie sur une large diffusion du BULLETIN.
Pour réussir cette diffusion il faut que nous ayons, autant que possible, un " Correspondant " dans chaque commune pour distribuer ce Bulletin auprès des membres de votre famille, de vos amis qui seront invités à en faire autant.
Ainsi chacun de vous deviendra le " maillon fort " d'une chaîne de " volontés agissantes ",.
Attitude sans gros efforts physiques ni incidences pécuniaires, mais ô combien valorisante, détenir une parcelle du succès.
Nous attendons donc votre coup de fil au 04 67 99 59 58
Faîtes nous parvenir les coordonnées de toute Association ou Amicale que vous connaitriez.
Si vous désirez nous connaître plus amplement, c'est avec plaisir que nous conviendrons d'un rendez-vous.
Bien que nous ayons besoin d'argent - et vous comprenez pourquoi - nous mettons un point d'honneur à ne rien vous demander.
Votre concours enthousiaste nous est le bien le plus précieux.
Cher Compatriote, la décision d'être des nôtres vous appartient,
Merci d'avoir lu cet appel.
UNION NATIONALE DES FRANÇAIS D'AFRIQUE DU NORD
Siège Social: 130 Avenue de PALAVAS - 34070 - MONTPELLIER
Tel: 04 67 99 59 58 Fax: 04 67 65 15 82
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"J'ai cherché des poètes, j'ai trouvé des potiers,
" Nul métier ne fait mieux penser à Dieu,
" à Dieu qui forma l'Homme du limon de la terre "
Georges DUHAMEL (Le Prince JAFFAR)
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Je parcours un dictionnaire à la recherche d'un renseignement lorsque mon attention est attirée par un mot autrefois, couramment usité par nous, PIEDS-NOIRS : " GARGOULETTE " … Malgré moi, j'en lis la définition … et reste ébahi par la platitude des termes employés : " VASE POREUX OU L'EAU SE CONSERVE FRAICHE "…
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Je parcours un dictionnaire à la recherche d'un renseignement lorsque mon attention est attirée par un mot autrefois, couramment usité par nous, PIEDS-NOIRS : " GARGOULETTE " … Malgré moi, j'en lis la définition … et reste ébahi par la platitude des termes employés : " VASE POREUX OU L'EAU SE CONSERVE FRAICHE "…
Ignorance ! Qualifier de vulgaire " VASE POREUX ", celle qui nous accompagna fidèlement pendant si longtemps, jour après jour, nuit après nuit, dés la chaude saison venue ; méconnaître ainsi, non seulement sa valeur fonctionnelle, mais surtout le symbole qu'elle représente pour nous !…
Si les " inventeurs " de cette pseudo-définition, avaient pris la peine, avant de la confier aux rotatives, de se pencher un tant soi peu, sur le noble Passé de notre chère compagne, alors ils n'en auraient fait qu'un piteux classement vertical…
Que n'ont-ils jamais pu assister à son arrivée sur les quais de notre Ville ! Cela se passait il y a longtemps, bien avant que les réfrigérateurs, ou autres machines à fabriquer le Froid, ne vinssent encombrer nos cuisines … Dés la fin du printemps, la chaleur pointant déjà son nez, elle était attendue, la Belle, avec impatience ; et lorsqu'elle arrivait enfin, bien calée parmi, cent et plus, de ses sœurs, dans les entrailles d'un " chebeck "(1) , c'était l'ineffable plaisir des retrouvailles. Dés la tombée du jour, nombre de promeneurs, s'approchaient de l'embarcation pour y déceler sa présence…parmi les odeurs de cordages et de vieux bois.
Et que dire du " chebeck " lui-même dont l'histoire, jadis si mouvementée, lui était à présent, intimement liée : parti de la saharienne île de DJERBA, il parvenait enfin au port, toutes voiles dehors, après avoir remonté durant de longs jours, les côtes tunisiennes, puis les avoir contournées vers l'ouest, en direction de Tabarka ; que dire de cet antique gréement rafistolé mais respirant pourtant encore l'Aventure, lui, dont les soutes de ses ancêtres, guidés par le féroce DRAGUT,(2) avaient recelé, non pas de rustiques poteries, mais de riches butins et de pauvres esclaves.
Oui ! Que n'ont-ils jamais pu se mêler, nos savants lexicologues, ne serait-ce qu'une seule fois, à ces groupes de curieux, regardant accoster en douceur, à leurs pieds, un " chebeck " manœuvré par quatre ou cinq gaillards, bien débonnaires dans leur sarouel, leur jaquette et leur chéchia à longue queue. Ils auraient pu lire dans les yeux des badauds, toute la joie de le revoir, ce fidèle rafiot lui et sa précieuse cargaison, car messagers l'un et l'autre, tout comme les hirondelles et les cigognes, de la si attendue et si belle saison estivale …
Ils auraient pu ensuite, apprécier le soin avec lequel le déchargement se faisait ; tout prés des quais, était aménagée, à l'époque, une placette qu'ombrageaient quelques palmiers. C'est cet endroit qu'avaient choisi les marins- mercantis pour y ranger leurs poteries, en attendant que les revendeurs locaux viennent les leur acheter. Cette petite place avait acquis une telle notoriété, que les bônois l'avaient baptisée " PLACE DES GARGOULETTES "…
Qu'elles étaient gracieuses, nos futures compagnes, en rang , au pied des arbres : un peintre de passage s'en serait sûrement inspiré !…Bien sûr, ceux d'entres nous - et je les espère nombreux - ayant eu le bonheur de lire le livre-référence " BONE, SON HISTOIRE, SES HISTOIRES ", excellemment écrit par le regretté Maître Louis ARNAUD, se souviendront d'un chapitre que l'auteur consacre à ladite place, dans lequel il rapporte les frasques de jeunes garnements s'exerçant au moyen de frondes, au tir … à la gargoulette, au grand dam de leurs gardiens djerbiens… Ce qui pourrait laisser supposer que ces poteries n'étaient guère prisées par les galopins en question… Mais que non ! Parce qu'en réalité, si leurs cibles " physiques " étaient bien les malheureuses gargoulettes, par ricochets " virtuels "… c'étaient leurs vigiles qui étaient visés… par simple jeu, sans doute !…
La preuve ? Ils l'auraient eu sans peine, nos vénérables Immortels, s'ils avaient pu, un matin, déambuler dans le quartier populaire du vieux marché arabe des années 1920. Dans quelque rue grouillante de vie, ils auraient sans nul doute entrevu, parmi le va-et-vient de la foule, plusieurs de ces mêmes vauriens de l'autre soir, métamorphosés en ange, derrière leur mère, s'arrêtant devant chaque devanture de marchand mozabite, en quête… d'une jolie gargoulette dont ils feraient leur compagne adulée, tout heureux de la retrouver à portée de bouche, durant les prochaines chaleurs…
Les potiers de GUELLALA,(3) pour satisfaire au mieux leur lointaine clientèle, avaient apporté tous leurs soins, à leurs créations : en vrais artistes qu'ils étaient, d'un amas informe de terre glaise, tournoyant sur un tour sans âge, ils étaient parvenus, comme par miracle, à façonner de vrais chefs-d'œuvre.
C'est toute cette production qui se retrouvait, dans les pittoresques boutiques : à l'extérieur d'abord, contre le mur, à même le sol, trônaient les grosses cruches ; puis, sur le chambranle de la porte d'entrée était accrochée toute une kyrielle de terres cuites, plus diverses les unes que les autres. Quant à l'intérieur de l'échoppe, il n'y avait de place que pour quelques personnes, tant l'encombrement était grand. Le choix s'avérait délicat : prendrait-on celle-là, dans le coin, au ventre généreux ? Oui, mais sa couleur gris-sale ne sera pas des plus plaisante… Celle dans le fond, là-bas, couleur de sable, avec ses anses fines, conviendrait mieux… Bien sûr, l'autre, à côté, avec sur ses courbes, joliment tracées, des lignes entrelacées, serait tentante, mais son prix doit être plus élevé - bien que, en marchandant… Ah ! il en faudrait aussi pour les enfants, car chacun voudra la sienne… Oui, ne me tire pas par la jupe, je l'ai vue, dans le coin, entourée de plus grosses : comme tu les aimes, elle porte, dans le goulot, un filtre de terre, qui empêchera l'eau de jaillir trop brusquement, ce qui t'évitera de t'inonder, ô tchoutche !,(4) lorsque tu la porteras à la bouche !…
Au cours des semaines qui suivaient, la Gargoulette devenait reine. Dans les rues, rares étaient les commerçants qui n'en avaient pas, suspendue à leur porte ; parfois même, une jarre était placée prés de l'étalage, remplie d'eau, une timbale à portée de main, à la disposition du chaland…Les ouvriers travaillant à l'extérieur, du maçon au pêcheur en passant par le jardinier, n'omettaient jamais d'en emporter une avec eux. Dans les logements était repéré un endroit frais (ils étaient rares !) de préférence sur le passage d'un courant d'air : on l'y installait en espérant que sa porosité sera de qualité suffisante pour lui permettre de " transpirer " au maximum … Alors seulement on pourrait dire qu'en l'acquérrant, on avait fait une bonne affaire, le degré de fraîcheur de son eau étant directement tributaire, et de l'importance de cette " sudation "… et de celle de l'évaporation qui s'en suivrait…
Mais l'argument qui aurait définitivement persuadé nos augustes linguistes de jeter aux orties leur fade définition, eut été que l'un d'eux accepte de se joindre à nous un soir d'été, et de préférence, par temps de sirocco… Hospitalité oblige, une couche aurait été mise à sa disposition… et nous lui aurions souhaiter " Bonne Nuit "… Au bout d'un moment, inondé de sueur, l'insomnie n'aurait pas manqué de le gagner. Affreusement agité, ayant rejeté loin de lui ses draps transformés en serviettes- éponge, au bord de la crise de nerf, une étrange onomatopée, encore inconnue de lui, lui serait alors parvenue de la pièce voisine, étrange mais agréable à écouter : un " GLOUGLOU " se terminant par un " Ah " de satisfaction… Il en aurait bien vite soupçonné la provenance : Oui ! Quelqu'un, à côté, était en train de boire ! … N'y tenant plus, il se serait levé, et pieds nus (à pieds nus, pour nous autres !) sur les tommettes tièdes, il se serait dirigé, à tâtons, dans l'obscurité, comme mû par un irrésistible instinct de conservation, vers une fenêtre ouverte, au milieu de laquelle se détachait, en ombre chinoise, suspendue à une ficelle… la gracieuse silhouette d'une gargoulette… Avec quel bonheur il se serait précipité vers elle ! A deux mains il se serait emparé de ses flancs délicieusement humides, et la basculant au-dessus de sa bouche, il aurait avidement plaqué ses lèvres sur son goulot… pour, dans la chaleur de la nuit, inonder jusqu'à plus soif, son gosier desséché.
° ° ° °
Et je suis sûr que bien plus tard, se rappelant encore cet instant magique, ce " GLOU ! GLOU ", - inimitable avec tout autre récipient -, désormais synonyme pour lui de bienfaisante fraîcheur, il aurait su convaincre ses pairs, de ne plus jamais traiter notre GARGOULETTE, comme un trivial … " vase poreux "…
" GLOU ! GLOU ! "… " AHHH "… Vous vous souvenez ? …
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(1) Voilier de moyen tonnage que les barbaresques ont longtemps utilisé (jusqu'au XIX° siècle), comme bateau corsaire, en Méditerranée, avant qu'il ne soit converti en débonnaire transport de gargoulettes…
(2) Célèbre corsaire arabe du XVI° siècle dont l'île de DJERBA, au sud de la Tunisie, fut un moment le repaire.
(3) Petite ville de l'Ile de DJERBA, spécialisée dans la fabrication des poteries.
(4) Maladroit, dans le langage bônois.
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RAPPEL La Saint-Couffin !
A UZES le 1er JUIN 2003
Communiqué de l'A.B.C.T
RETENEZ BIEN CETTE DATE 1er JUIN 2003 ET RESERVEZ-LA
Rassemblement national des Bônois,
Constantinois et anciens de Tunisie
C'est le dimanche 1"' juin qu'aura lieu la traditionnelle journée champêtre organisée par l'Amicale des Bônois, Constantinois et Anciens de Tunisie du Gard. Comme les années précédentes, c'est dans le cadre verdoyant du camping municipal d'UZES , mis à notre disposition par la mairie de cette ville, que nous vous accueillerons.
Le programme est le suivant:
8 heures 30 :Ouverture et accueil des participants.
10 heures 30 : Grande messe en plein air avec la statue
de Saint Augustin : Evêque d'Hippone.
11 heures 30 :Accueil des personnalités Gardoises et des représentants des
amicales de rapatriés de toute la région.
12 heures :Repas tiré du sac.
15 heures 19 heures: Animations diverses
17 heures : Tirage de la tombola.
Vous trouverez sur place .: Boissons, merguez et pâtisseries orientales.
Bônois, Constantinois, anciens de Tunisie, Pieds Noirs de tous horizons, amis et sympathisants, venez nombreux participer à cette journée, afin de retrouver des visages connus, d'échanger des souvenirs impérissables et d'assurer dans la joie et la bonne humeur le succès complet de cette manifestation.
Cette journée nationale, Campagnarde et conviviale, se déroule au Camping Municipal d'UZES (dans le Gard).
Chacun apporte son "Couffin" ou sa "Cabassette", sa petite table et chaises pliantes.
N'oublez pas les verres pour l'Anisette (se délecter avec modération)
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"DIX-NEUF MARS 1962 "
Par Eliane MUVIEN
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Il est à Saint-Nazaire, un lieu de l'infamie
Où la provocation côtoie l'ignominie.. .
En bordure d'un jardin et face à l'Océan,
Une inscription gravée par l'esprit indécent,
Rend plus triste un deuil en falsifiant l'Histoire...
Elle bafoue la conscience et viole la mémoire..
Elle sanctifie la honte d'un pseudo cessez-le-feu
Au nom du dix-neuf Mars mille neuf cent soixante-deux
En feignant d'ignorer les tueries, les massacres
Postérieurs à la date, par un vain simulacre
Peu importe, dès lors, ces victimes sans défense
Livrées à leurs bourreaux et dont on fait silence !
Ces forfaits perpétrés après cet armistice
Désignent l'impudeur inconsciente ou ... complice...
Depuis plus de trente ans, de fourbes fossoyeurs
Consacrant l'ennemi, cristallisent l'erreur.
Ils rejoignent ainsi. les " porteurs de valise ",
Félons auréolés du label de traîtrise...
Toutes les objurgations, ou appels de conscience
N'ont jamais ébranlé leur folle persévérance
Et ainsi l'injure dans un Etat défunt
Qu'un consensus sournois maintient hors du commun,
Immorale et cynique, provocante et grotesque,
Comme en témoigne ici cette lamentable fresque...
Il est à Saint-Nazaire, porté par l'Océan,
Un doigt accusateur, intemporel, géant,
Il désigne l'inscription, à la vindicte des flots
Qui roulent furieusement leurs douloureux sanglots…
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Le Figaro 2 avril 2003 page 15
Distinction
Hélie de Saint-Marc à l’honneur
En cette année de l'Algérie, la République française a choisi d'honorer l'un de ses soldats qui incarne le mieux l'histoire passionnée et pleine de souffrances unissant les deux pays depuis un demi-siècle.
Le samedi 29 mars, au Fort de Nogent devant la compagnie de transit de la Légion étrangère, le commandant Hélie de Saint-Marc, ancien commandant en second du 1" REP, a été élevé par le général d'armée Guignon à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.
A ses côtés, un caporal du 2è REP Andrei Vetrov reçut des mains de son chef de corps la croix de la valeur militaire, tandis qu'un de ses camarades lisait le texte de sa citation à l'ordre du corps d'armée : grièvement blessé durant une embuscade en Côte d'Ivoire, le jeune homme est aujourd'hui amputé d'un bras.
Dans la réunion informelle qui suivit, entouré des membres de l'Amicale des anciens légionnaires parachutistes, Hélie de Saint-Marc associa à sa décoration tous les hommes qui forment la garde prétorienne de sa mémoire : camarades de résistance et de déportation, soldats d'Indochine et d'Algérie, officiers qui partagèrent sa détention ; " tous les puissants du monde où j'ai vécu ", comme il aime à dire.
E. M.
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RESTAURATION de L'ETAT CIVIL
Les Archives
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J'adresse ci dessous un communiqué du GAMT dont je fais partie, nous avons décidé de faire connaître à l'occasion de l'année 2003 l'action menée par nos généalogistes maison pour parvenir enfin à certains résultats. Restons vigilants.
Sincères amitiés
Pierre
Communiqué
De bonnes nouvelles pour notre état civil !
Conformément à sa mission, GAMT n’a jamais cessé d’effectuer les démarches en vue d’obtenir la restauration complète de notre état civil.
Aussi, l’association est-elle fière et heureuse d’annoncer deux bonnes nouvelles puisque, grâce à aux efforts des administrations et ministères concernés, notamment du ministère des Affaires étrangères et de la direction des Archives nationales de France, efforts relayés par les incessantes interventions de GAMT (sa grande pétition lancée en 1990, par exemple), et tout récemment encore, en décembre 2002, à l’intervention de son président à un haut niveau, avant le voyage du président de la République française en Algérie, en mars 2003,
- les discussions officielles avec les autorités algériennes ont permis d’obtenir que les deux cinquièmes des archives de notre état civil qui n’ont toujours pas été microfilmées vont désormais pouvoir l’être en Algérie même, en collaboration entre les Archives nationales de France et l’Algérie. L’opération va commencer incessamment ;
- la numérisation totale de l’état civil de 1830 à 1962 en Algérie par le Services central de l’état civil et le Centre des Archives de l’outre-mer, annoncée par les responsables du CAOM lors de l’assemblée générale 2002 de GAMT et à laquelle cette dernière est directement associée. L’opération comporte une indexation des actes par commune, à Nantes, puis l’indexation par patronyme se fera à Aix, avec notre concours. Cela va aller vite. Dès 2003, le public commencera à avoir accès aux informations de plus de cent ans.
*Revendiquant toute sa part dans ce succès, GAMT remercie les autorités françaises et le CAOM pour leur action décisive.
* Se reporter à la prochaine revue pour plus de détails, et notamment pour lire la lettre adressée au début de l’année 2003 par le président Claude Delaye à M. le Ministre des Affaires étrangères et la réponse obtenue.
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Allez savoir pourquoi ils furent des émigrants !
Par goût de l'aventure ? A cause de la scoumoune ?
Ils sont notre passé, balayé par les vents,
Tramontane ou mistral et enfin le simoun.
Ils apprirent à aimer cette terre africaine,
Ces natifs de Givry, d'Araules ou de Mazoires !
Travaillant sans relâche, sans ménager leur peine,
Ils devinrent à leur tour de vrais enfants des douars.
Et je veux rendre ici, comme un ultime hommage
A ces joueurs de vielle, de flûte ou de biniou,
Pour avoir asséché d'immenses marécages,
Et su fertiliser autant de mares à boue.
Mais ces pauvres racines que forment nos aïeux,
Qu'ils aient été marins, paysans, ouvriers,
Ont donné des rameaux poussés sous d'autres cieux,
Et qui sont devenus des bourgeois décalés.
Jules
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Il m'aura fallu plusieurs mois d'entrainement et beaucoup de patience, mais finalement, j'ai réussi.
Je suis grand père.
Elle s'appelle Lou, est dans les normes de poids et de taille, et, étonnant pour une fille de sa génération, n'a pas d'email.
Ne vous étonnez pas de me trouver aux abonnés absents ces jours-ci. Il va bien falloir lui porter la mouna que ma Boufarikoise lui a tricotté, à moins que ce soit autre chose, mais moi, le tricot....
Bienvenue à Lou et félicitations à Bertrand le Grand Père et aux parents
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MESSAGES
S.V.P., lorsqu'une réponse aux messages ci dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté,
n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini |
De M. J.S.D.D.
Ma belle mère est née à Bône en 1949 et elle habitait rue des santons et à fait l'école caramant et beauséjour.
elle s'appelle ATTAL NICOLE
Pourriez-vous nou aider dans nos recherches SVP
Merci
Adresse : jsdd@club-internet.fr
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De M. Claude Huet
Nouveau venu sur le Net, j'ai découvert le site des Bônois. Je m'en réjouis car je suis né à la Colonne-Randon, rue du Docteur-Mestre.
Je voudrais apporter quelques renseignements à la demande de M. de Boissieu. J'ai habité cité Elisa, rue des Violettes, de 1953 à 1962, où nous avions notre villa.
En ce qui concerne le < château > de l'Elisa, c'était en fait une maison de maître qui avait son entrée chemin de Ceinture. Le portail de fer forgé se trouvait face à la fabrique de pâtes Bonnici, angle chemin de Ceinture-avenue Garibaldi. On accédait à la demeure par une allée d'environ 500 mètres. L'arrière de la maison donnait route de Bugeaud et l'on pouvait apercevoir à cet endroit l'intérieur de deux pièces où étaient peintes des armes de chasse sur les murs. La maison n'était pas habitée car délabrée. Quant à la cité Elisa, elle fut créée en 1952, sur une ancienne oliveraie, à gauche du < château >. Une centaine de maisons ont été construites, ainsi que l'école de l'Elisa, entrée rue des Violettes. Je possède le livre < Bône son histoire, ses histoires > de Maître Louis Arnaud, source de précieux souvenirs sur notre ville natale. Espérant avoir répondu à votre attente, n'hésitez pas à me contacter.
Bien cordialement. Claude Huet.
Adresse : Claude Huet
Un grand Merci à M. Claude Huet pour ces précisions.
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De M. Alain Littra
Je suis un petit-fils de pieds-noirs. Malheureusement, je n'ai pas énormément de souvenirs sur mes aieux. J'ai découvert des éléments aux A.O.M à AIX. Notamment que ma famille est originaire de San Antioco (Sardaigne), a débarqué à BONE et à PHILIPPEVILLE puis s'est installée à GUELMA.
A ce propos, j'ai lu avec attention l'article concernant " Les Italiens en Algérie" de Gérard CRESPO.
En effet dans celui-ci, il est précisé la phrase suivante :
.....C'est ce que nous avons pu faire grâce à des données concernant une micro-communauté Sarde partie de San antioco vers 1850, pour Philippeville et ses alentours .......
Pourriez-vous m'aider,et m'indiquer où trouver ces données ?. Avez-vous une adresse où contacter l'auteur, Mr Gérard CRESPO ?.
D'avance, je vous en remercie.
Cordialement . M. Alain Littra
Adresse : Alain Littra
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De M. Lionel Pasquier
Est-ce que quelqu'un connaissiez vous la famille VERGES de Djidjelli et Eppe ou atlan?
ils tenaient une usine de liege.
cordialement. Lionel PASQUIER
Adresse : Lionel Pasquier
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De M. Jean Floris
Tebessien de naissance comme toute ma famille! personnellement je lis avec interet la gazette et
je noue quelques relations car j'ai trés bien connu Bône.
Y a t il des Tebessiens parmi les lecteurs?
Si Oui, prenez contact avec moi.
Amitiés
Adresse : Jean Floris
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De M. Philippe Tauzin
je suis avec mon ami d'enfance J-P Colonna petit-fils de Mme Marthe Colonna directrice de l' école
de la rue Thiers (école de filles, qui peux nous apporter quelques informations ou souvenirs rapportés par des anciennes.
Elle a été directrice au mois 20 ans avant et aprés la dépendance.
Nous somme preneurs de toutes informations.
Amicalement. Ph Tauzin
Adresse : Philippe Tauzin
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De Mme Luce Caggini
Je viens d 'écrire un livre, "JEUX D'AMPHORES", et je suis en quête d'un Editeur.
Si un décideur voulait en avoir un aperçu, je me tiens à disposition.
Un aperçu du livre (ICI)
D'avance, merci. Luce Caggini
Adresse : Luce Caggini
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De M. Jean Louis Ventura, Jean François Damore et Jean Pierre Bartolini
CECI est un appel à la Mémoire de notre jeunesse :
Dans les mois qui suivent nous allons lancer une rubrique sur les jeux que nous avions quand on était plus jeunes.
Dans cette rubrique, il faudrait faire apparaître les noms des jeux, mais aussi les "règles de jeu" (bien qu'elles différaient souvent d'un quartier à
l'autre). Alors rappelez-vous ces jeux et envoyez nous ce qui vous en reste, de règles de jeu et de fabrication. Roseaux, couteau, osselets, noyaux
d'abricots, boutons, cerceau, carricot (carriole à roulement à billes),
billes, toupie à ficelle, toupie à fouetter, jeu de dames arabe, marelle,
béret, ballon prisonnier, jonglage avec des mottes d'herbe, tir à la tawate,
cerf volant, etc...
Nous vous en remercions d'avance, d'envoyer vos réponses sur les sites de Bône, ci-dessous.
Adresse : Jean Louis Ventura
Adresse : Jean Pierre Bartolini
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De M. Jean Pierre Bartolini
RECHERCHE DE DOCUMENTS:
Je recherche, même des photocopies des N° de la revue "Les Grands Hommes Bônois" de M. D Giovacchini.
De même, je serais preneur des N° "de la Dépêche de l'Est", de la "Seybouse"
ou de tout autre publication Bônoise ou pas, comme : "Le Réveil Bonois"; " Le Ralliement";
"L'Indépendant de Constantine" ; "L'Oasis" ; "L'Akhbar" ; "Le Morbacher" ; "Le Courrier de l'Algérie";
"Le Commerce Algérien, de Sétif" ; "Le Sémaphore" ; "La Gazette des Abonnés" ; "L'est Algérien";
"Le Mahouna" ; "Le Progrés de l'Algérie" ; "Le Zeramna" ; "L'Electeur Libre" ; ETC...
Ces recherches sont faites pour sauvegarder numériquement, et faire connaître notre passé. Ce site en fait foi.
Il va de soi, que ces journaux devront être mis en lieu sur, accessibles facilement à tous (toutes communautés confondues d'hier et d'aujourd'hui).
Seules la connaissance et la diffusion permettront la sauvegarde de notre mémoire, de rétablir des vérités
et de montrer au Monde que nos communautés vivaient trés bien ensembles.
Je remercie d'avance tous les chercheurs.
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MISE A JOUR DES RUBRIQUES
1)- Dans la Rubrique "OU SONT-ILS ?", 8 nouvelles photos envoyées par Roger Sabaton
2)- Dans la Rubrique "OU SONT-ILS ?", 2 nouvelles photos envoyées par Paule et Elie Salfati
3)- Dans la Rubrique "PHOTOS", Toutes les photos du Salon de l'Art Bônois des 22 et 23 mars 2003 à Aix en Provence
4)- Dans la rubrique "Guerre", deux nouveaux documents sur le Dien-Bien-Phû de De Gaulle, envoyés par Jean Jolly
5)- Dans la rubrique "Algériethéque", deux nouveaux livres "Nous n'irons plus dans les Vignes d'El-Kseur" de Alain Gabriel Cassar
et "Jeux d'Amphores" de Luce Caggini Franceriés
6)- Dans la rubrique "INFOS DIVERSES", dans les mises à jour des calendriers, ABCT-UZES ; - AEB-AIX ; AEB-VAR ; vous découvrirez les nombreuses activités des associations, n'oubliez pas de faire un tour.
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