N° 17
http://www.bartolini.fr/bone

Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Avril 2003
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD se trouve dans la page: La Seybouse,
Numéros Précédents: 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 12 , 13 , 14 , 15 , 16 ,
LE SALON DE L'ART BÔNOIS
A Aix en Provence - 22/23 mars 2003

Chers Amis

Après un voyage agréable à la fraîcheur du matin, 340 Km jusqu'à Aix, nous voilà arrivés à la Maison du maréchal Juin .

8 heures trente, les premiers à nous tendre les bras sont nos amis Gaëtan Taboni, le jovial président et organisateur du salon, et Yves Marthot l'organisateur des journées de la photo de Bône.
Déjà, les exposants peinture sont en train de s'installer, qu'arrive derrière nous, nos amis rédacteurs de la Seybouse, les gais lurons : Christian Agius, Rachid Habbachi et René Vento. La bonne humeur est au rendez-vous, sauf pour le matériel . En effet, le grand écran, ce tchouche, mis à ma disposition pour le diaporama que j'avais préparé, n'a pas voulu délivrer les diapos en couleurs. (incompatibilité de connexion). Avec sa gentillesse habituelle, Yves Marthot est allé chercher un autre écran qui lui aussi a résisté tout le samedi, mais le dimanche matin, après les conseils de Mme la Nuit, la solution est arrivée et les diapos ont défilé en couleur.

Deux salles sont mises à la disposition des exposants.
Le premier étage pour les Artistes peintres et des créateurs, le rez-de-chaussée pour les écrivains et d'autres créateurs dont votre serviteur, entouré des amis de la " Seybouse " (M. Donato, R. Habbachi, C. Agius, R. Vento, J. Jolly et C. Lévy).
En me lisant devant votre écran ou la Seybouse à la main, vous vous dites, ça y est, un nouveau clan. Peut-être, mais un clan de joyeux drilles ouvert à tous, qui a tissé d'autres liens. Que c'est bon la vrai convivialité.

Nous n'avions pas encore fini nos installations, que déjà les premiers visiteurs entraient dans les salles. Les chaises mises à disposition des stands étaient prises d'assaut et les discussions s'animaient avec les " étalagistes ", sur tel livre, tel objet, tel tableau ou sur le diaporama ou même souvent sur les souvenirs de là-bas.
L'heure de l'apéro est arrivée très vite, les minutes défilaient plus vite que les troupes de Bush face aux hommes de " Sa-Dame ". Puis les ventres creux se sont précipités sur les tables de " notre Gargote " à nous, où nous attendait une succulente macaronade préparée avec amour par des cuisinières toujours autant dévouées, servie par ces dernières avec le sourire et la bonne humeur Bônoise.
Il a fallu deux services, même les organisateurs ont été surpris par cet assaut jovial d'affamés.
L'après midi a vu aussi un afflux de visiteurs. Nous avons eu droit, pour nous permettre de souffler à une petite récréation animée par notre " Causeur " Bônois, Baby Jourdan avec sa célèbre imitation du " Boiteux ".
La première journée s'est terminée, trop vite.

Il est certain , que je ne vais pas vous faire une description détaillée de la trentaine d'exposants, mais je vous offre les photos de leurs stands et vous découvrirez en plus de leur portrait, une partie de leurs œuvres. " CLIQUEZ SUR SALON " .

La nuit portant repos et conseil, et le dimanche matin avec le défilement des diapos en couleur, cette deuxième journée a recommencé dans la joie.
Comme la veille, je n'avais pas pu m'extraire du rez-de-chaussée, pour visiter le 1er étage, j'ai de suite entamé une visite un peu rapide et d'où j'ai tiré ces photos.
Là, j'ai vu les œuvres magnifiques de nos peintres et créateurs. N'ayant pu m'attarder sur chaque stand comme j'aurai voulu le faire, car déjà l'on m'attendait sur celui du site de Bône.
EH OUI, le stand du site s'est aussi révélé comme un lieu de rencontre. Pendant ces deux jours de salon, j'ai eu le bonheur de recevoir 88 visiteurs et amis du site Bônois (comptabilisés discrètement). ET pas seulement des Bônois, s'il vous plait, ce qui me conforte dans l'idée que tous les Pieds-Noirs forment une seule et même famille.
De peur d'oublier quelques noms, je n'en citerai aucun, mais je peux vous assurer que du plus jeune au plus vieux, tous m'ont fait un immense plaisir. Un plaisir souvent doublé de cadeaux pour le site, qui vont du timbre poste en passant pas des photos de classe (à découvrir de suite), des revues, des journaux plus que centenaires dont vous en découvrirez le contenu au fil des mois à venir.
N'oublions pas que l'exploitation de tout cela demande un énorme travail.
Je ne peux m'empêcher de citer, M. Pierre Latkowski, notre plus agé rédacteur de la Seybouse pour qui j'ai une pensée particulière et qui m'a dit son bonheur d'avoir passé une journée mémorable, d'avoir vu tant de jeunes défiler et s'enthousiasmer. Pierre, j'espère que cela te redonneras l'envie d'écrire après la perte d'un être très cher, ton fils. Tous les lecteurs sont derrière toi.
Après le repas, l'après midi a encore vu une nouvelle vague de visiteurs. Comme la veille, nous avons eu droit à des distractions.
Tout d'abord, notre ami Rachid Habbachi, qui avait la " schlague " pour sa première apparition sur scène. Avec son " Chacail et son Corbeau " à la façon Bônoise, il nous a fait rire aux éclats. Que c'est bon d'entendre notre Tchapagate, notre parler Bônois.
La deuxième attraction nous a été offerte par un jeune magicien de 15 ans, petit fils de Bônois, Romain Fouques, avec des tours de magie dignes de ses Maîtres. Il est tellement fort, que sur scène il m'a brûlé un billet de 50 " zourous " et qu'il l'a fait renaître de ses cendres rien qu'en le touchant.
J'ai retenu Romain, pour le jour de ma crémation et que de la sorte, votre serviteur que je suis, renaîtra grâce à lui. Avec un tel talent, notre relève paraît assurée. Le flambeau de la vie et de notre mémoire restera toujours allumé.

La journée du dimanche s'est terminée dans la rigolade avec le démontage des stands.
Personnellement, j'étais épuisé, vidé (4 kg de moins en 2 jours), mais heureux de l'avoir vécu.
La séparation avec les amis est toujours un peu tristounette, mais je les retrouve aujourd'hui sur ce numéro. Vive le prochain Salon et à bientôt à Uzés.

Jean Pierre Bartolini

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Les gentils bruits constructifs du salon :
Du coté des exposants :
La vente des œuvres n'a pas remporté la palme de l'année.
Il est certain qu'il n'est pas fait uniquement pour la vente des œuvres. Est-ce le but principal d'un tel salon chez les Pieds-Noirs ? Je ne le pense pas. Mieux faire connaître son savoir faire est primordial.
Il faudrait délocaliser le salon pour attirer d'autres visiteurs et d'autres exposants.
C'est vrai, que des exposants ont été refusé à cause des règlements de sécurité qui imposent un certain nombre de personnes dans les lieux publics ou à l'occasion de telles manifestations. Est-ce que l'association a les moyens financiers pour transporter ce salon dans un lieu plus vaste, tout en gardant la gratuité ? Je sais que les organisateurs pensent déjà à la suite. Faisons leur confiance.

De la part des visiteurs :
Les prix sont élevés !
Peut-être, mais la somme d'heures passées à créer est aussi élevée. Il s'est avéré que les livres édités à compte d'auteur ont été moins chers. Est-ce que tous les auteurs ont la possibilité de le faire ? Rien n'est moins sur.
Pourquoi ne vendez-vous pas des CD du Diaporama et du Site ?
Pour la bonne raison que tout ce qu'il y a dessus m'a été offert gratuitement et généreusement. Que mon but est de faire connaître notre passé, de sauvegarder et diffuser notre mémoire qui n'est pas à vendre et qu'il n'est nullement dans mon intention d'en tirer des bénéfices.
Mais tout cela vous coûte du temps et de l'argent, les frais Internet (connexion et hébergement), supports papier et logistique, déplacements, achat de documentation, etc...
C'est vrai, le temps passé pour cette " petite œuvre " devient éternité, et cela n'a pas de prix. Pour les dépenses investies sans désir de retour, ce n'est pas un problème tant que je suis en activité, après il sera toujours temps d'aviser, et tout ce qui sera fait ne sera plus à faire.

Tchao

Aprés votre visite,
(---n'oubliez pas de Cliquer ---)

Il pleut sur la Ville...
N°9 de janvier 1951
de M. D. GIOVACCHINI
Envoyé par Alain Leblanc

Non pas de beaux vers de V., mais des rubans jaunes et rouges.

Notre bon ami S. reçoit la Légion d'Honneur. Nous l'en complimentons bien cordialement. Elle a plus de valeur que celle de Robert l'Agile.

Jean V. vient enfin de se voir attribuer la Médaille Militaire. P. n'est jamais pressé de penser à ses amis.
Nous le félicitons. Au " Sphinx " où on boit frais et où on lit gratuitement "l'Officiel ", ses amis le fêteront comme il le mérite.
On le prie de prêter sa Médaille à F. pour la campagne électorale. Sur sa capote d'infirmier, accrochée à une seringue, elle fera merveille.

Le Dr A. vient également d'être fêté par ses amis.
C'est Jacques A., qui narra avec une éloquence châtiée et une simplicité charmante ses mérites.
Tout cela dans une atmosphère agréable et cordiale.
A l'ami Pascal, nous adressons l'expression de notre affectueuse sympathie.

Cette petite pluie était fine et bienfaisante. Mais un gros orage succéda à ces éclaircies.
En faveur de M. Robert P., on avait organisé une véritable fête foraine, avec le concours de quelques camelots en renom.
On dérangea le distingué M. S. pour honorer qui et quoi ! Tout simplement la " Lourdeur " dans toute l'acception du mot.
Deux cents personnes dans une petite salle, en plein désordre, d'où étaient absentes l'Amitié et la Sincérité.
M. avait l'air de l'invité qui souffre dans ses chaussures vernies en subissant une corvée pénible. Et il n'était pas content ! On le remarquait sur sa fine figure fort courroucée. Le " Commerce et l'Industrie " avaient volontairement boudé à l' " Agriculture " qui méritait de meilleurs égards. La querelle des Docks Silos et du Jardin d'enfants rebondissait sous forme de guerre froide.

Aussi, les rotatives de la " Dépêche de l'Est,~ manifestant leur indignation, brisaient leurs ressorts et nous fûmes,. comme tant d'autres, privés de notre feuille matinale.
Mais je crains que Robert ne paye un jour sa vaniteuse maladresse..

F., tournait ses yeux de perdreau mort à tous les vents. Il énerva même P. par ses familiarités d'ordre uniquement électoral.
En regardant S., il était satisfait qu'un autre " petit " fut dans la salle.

Seulement, S. est doué d'une autre âme et d'un visage frais et poupon, alors que celui de G. est ravagé par le vice et le remords.

G. jura qu'il avait vécu le plus beau jour de sa vie. Une belle réception lui est réservée au Paradis !

J., les yeux mi-clos, et la bouche en extase, pensait à la sienne ? la Croix ? celle que P. et F. lui ont promise.

Cousin Marcel emmagasinait son petit bonheur dans ses poches qu'il fit coudre sur le champ pour l'éternité.
C'est dommage qu'on n'ait point photographié tous les baisers de Judas qui se distribuèrent !

Le meilleur discours fut sans nul doute celui du respectable doyen Simon T.. Une forte sincérité animait ses paroles. La Fonction ainsi s'identifia par erreur à l'Amitié. Finalement, il fit comprendre aux initiés que le jeune Robert avait usurpé la place aux Vieux, occupés à vider des chicanes personnelles.
P. fut indigeste, comme toujours. Affaissé grassement clans son fauteuil, éclatant dans toutes ses chairs épaisses, il prenait pour lui le flot de compliments qui déferlait sur la salle.
Il a du s'apercevoir, par l'indifférence qui accueillit son officiel laïus, que le Temps de l'Idole avait passé…

Mais le vinassier T. fut le plus remarqué. Se rappelant sans doute la " bataille de Mondovi ", il complimenta tout au long S. en oubliant Robert l'A. .
" Assez ! lui cria P., vous sortez du sujet ". Et les auditeurs s'amusèrent .
L. fut un pince sans rire délicieux, Il découvrit trois Robert L'A. était une nouvelle Incarnation de la Sainte-Trinité.
L'Assistance se délassa gaiement grâce à cette spirituelle boutade.
HOSANNAH !
Enfin, l'élu du Ciel se 1ève, Il avait la couleur d'un cierge mortuaire. Son petit discours, préfabriqué sous le signe de la Modestie, fut bien lu. Pensez-donc.
Pendant huit jours, il s'était offert des répétitions devant la glace. On pouvait le féliciter car ses progrès en français semblent satisfaisants.
On oublia complètement T. et S., qui, cependant, furent longtemps les chevilles ouvrières de la Compagnie Consulaire.

Treize discours !
Et le soir treize convives au banquet intime.
Pressentant un malheur, on invita les deux premiers passants dans les parages.
N'empêche que le nouveau promu avait 40° de fièvre le lendemain matin.
La gloire mal acquise ne porte pas toujours bonheur.

Les représentants des Cultes savent que la Foi Chrétienne n'est pas un instrument de propagande au service des arrivistes !
Le petit CAIN ne croit à rien, mais il veut que les bons catholiques soient de bonnes poires.
Si le doux Jésus revenait sur terre, il prierait ce " marchand du Temple , de débarrasser les Lieux Saints.

Et tout cela, C'est F.

Quand P. passait devant les Chambres Civiques, il se frottait les mains de joie en disant : " Il ne reviendra plus ".
Quand P. est absent de Bône, il répète partout que son règne est fini et sabote à ravir tout ce qui est municipal.
Dès que le Maire revient, et maintenant surtout, il le tire par la veste en le suppliant de se montrer à ses côtés.
Çà, C'est F. !

Si les moutons... veulent encore admirer le boucher, grand bien leur fasse !
Qu'ils ne comptent pas sur le mouchoir des électeurs conscients pour sécher leurs pleurs.

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Bien qu'il y ait "prescription" sur ces écrits largement diffusés dans la presse de l'époque et que les protagonistes ne se privaient pas pour s'envoyer des calembours en pleine "fugure", c'est volontairement que je n'ai laissé que les initiales des célèbres Bônois, par respect pour leurs familles et leurs amis.
La politique Bônoise était un plat succulent que savourait les électeurs toujours friands des nouvelles très imagées et linguistiques de chaque camps.
Personne ne s'en privait, car en fin de compte la bonne humeur était au rendez-vous devant la Kémia et l'Anisette. Ne nous en privons pas !

J.P. Bartolini

LES CHRONIQUES BONOISES
Par René VENTO
Numéro 3
Illustrations par l'auteur
EDITORIAL

Tous les faits et événements relatés dans ces chroniques sont purement fictifs sauf ceux qui se sont déroulés avant 1962. Toute ressemblance avec l'actualité n'est évidemment pas fortuite. Les chroniques bônoises ont pour finalité de vous divertir en vous ramenant à Bône, comme si vous y habitiez encore, dans un pays imaginaire où toutes les communautés présentes avant 1962 vivent ensemble en parfaite harmonie. Ces chroniques se veulent aussi une réplique par l'humour à tous ceux qui sèment la désinformation pour culpabiliser les pieds-noirs et faire croire qu'ils ont mérité leur exil. En vous souhaitant bonne lecture, j'attends vos messages ou vos suggestions pour continuer ainsi ou prendre une autre orientation.


Salut les artistes

Ils sont venus, ils étaient tous là, à Aix-en-Provence, nos écrivains, nos peintres, nos sculpteurs, nos créateurs,…. et nos tchatcheurs. Ils ont fait le voyage pour présenter pendant deux jours tout leur talent, tout leur savoir-faire et montrer à ceux d'ici qu'en Algérie, il y avait Bône et des habitants au sens culturel très développé, même si souvent les Bônois réduisaient le mot " culturel " à sa première syllabe.
Voici quelques échos de réflexions entendues autour du stand que j'ai eu le plaisir et l'honneur de tenir pendant ces deux journées.

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Marc Donato et Christian Agius, devant une photo du pont de la tranchée

M.D Tu te rappelles quand on pissait du haut du pont de la Tranchée pour arroser les passants d'en bas !
En ce temps-là, l'appareil génito-urinaire y marchait bien.
C.A Il faut te faire une raison, à notre âge, l'appareil il est de moins en moins génital et de plus en plus urinaire !

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Christian Agius et Jean-Pierre Bartolini commentant la création de la CATSOCOOP à Bône

JP.B Qui aurait cru qu'un jour on exploiterait les catsomarines pour en extraire un produit plus aphrodisiaque que le VIAGRA !
C.A Tous les Chinois y vont venir à Bône nous taper les catsomarines car ils sont de très gros consommateurs de cet aphrodisiaque. Dans le con de leur mer de Chine, ils n'hésitent pas à risquer leur vie en plongeant dans des eaux profondes et glaciales pour y pêcher l'holothurie.
JP.B Que cat's l'holothurie ?
C.A Tu viens de le dire, l'holothurie c'est le cat's mais chez nous il est en plus sous-marine.

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Une charmante jeune dame, fille de Bônois, devant un dessin humoristique de Newton, grand physicien anglais, recevant une olive sur la têre et s'exclamant " goddog, heureusement que c'est pas une pastèque ! "

La jeune dame. J'enseigne l'anglais mais je ne connais pas ce mot !
Son père Atso, t'ias pas reconnu " god " qui veut dire Dieu et " dog " qui veut dire chien, donc goddog c'est pareil que DIOCANE !
Christian Agius. J'ajoute que Newton aurait pu dire " goddog my lady " .
La jeune dame. Ce qui veut dire ?
Christian Agius. Diocanamadonne, évidemment !

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Un Bônois ,professeur de mathématiques, devant une affichette représentant une calèche avec Paris Soir criant que la calèche a mis 5 minutes pour faire l'aller-retour du tour des plages

Voyons donc : le tour des plages fait environ 12 km, donc la calèche a fait 24 km en 5 minutes, ce qui donne (il sort sa calculette car ,comme chacun sait, les profs de maths ne savent pas compter) une vitesse de 288km/h, presque 300 km/h !
Diocane, s'exclama-t-il, c'est la CGV ( calèche à grande vitesse !

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Baby Jourdan et Rachid Habachi, devant une affichette représentant la rencontre impossible entre Yusuf et Taddo

Rachid. Yusuf y dit que le cimetière qui donne envie de mourir, c'est le cimetière musulman au dessus du lever de l'aurore. Bessif, il a raison.
Baby Allez va de là, c'est Taddo qui la dit le premier pour notre cimitière à nous ! La preuve, il l'a dit en bônois car on dit pas " le cimetière de Bône donne envie de mourir " mais " le cimitière envie de mourir y te donne " .
Rachid. Ah, si en bônois il la dit, bessif c'est Taddo qu'il a raison.


Les Bônois au Secours de la France
Suite des Volontaires Bônois de 1870 d'aprés Bône Militaire envoyé par Georges Bailly

Le 28 les tirailleurs, prêts depuis le 16, s'embarquèrent. Les Bônois qui avaient derrière eux un long passé de gloire ne pouvaient rester indifférents à la proclamation du gouverneur; ils s'enrolèrent en masse dans la milice ; les indigènes eux-mêmes formèrent une compagnie spéciale.
Proclamation du gouverneur, Aux habitants de l'Algérie,
Algériens,
Vous connaissez dans toute son étendue le maheur qui vient de frapper la France.
J'ai confiance dans votre énergie et votre patriotisme pour vous armer contre toute défaillance et envisager de sang froid la situation.
Je vous recommande l'ordre et le calme.
La France n'est pas à bout de ressources.
Attendons ses volontés et unis dans une même pensée,tenons-nous prêts à les accomplir.

Alger le 4 septembre 1870. Aux habitants de l'Algérie,
Algériens,
La république vient d'être proclamée.
Les autorités civiles et militaires conserveront leurs fonctions jusqu'à ce qu'elles aient été réguliérement relevées par le gouvernement national. Nous invitons la population à attendre avec calme les décisions de la mère patrie.

Alger le 5 septembre 1870 Le général de division Gouverneur Général par intérim.
Baron Durrieu.

Le 10 aout, l'état de siège fut déclaré dans toute l'algérie de façon à pouvoir faire face à toutes les éventualités malheureusement à prévoir.


Ça qu'on vous a pas dit … !
Christian AGIUS,
le Maltais de la route de Bugeaud,
y ramasse dans les poubelles…
ma, tombe de ses morts, c'est la franche vérité !!!
Les volleyeuses de Cannes elles ont gagné la coupe d'Europe. Bravo mesdames ou mesdemoiselles Sieglova, Brikman, Kulakova, Fomina, Bukova, Zhang, Ravva… Et aussi bravo à leur entraîneur…M. Fang !
Va fangoule à guidamourte : au fait, c'est dans quel pays, Cannes ?….

Deux colons israéliens y viennent de lancer un nouveau type de voyage : visites des territoires occupés, ac des patrouilles de nuit, du tir à la mitrailleuse, close-combat, etc.. ac la restriction " les participants n'auront pas l'opportunité de tirer sur des Arabes ".
Et c'est pas un tchalèfe !!!

Les Zaméricains y zont libéré l'Afghanistan : zotch ! il était temps…
Comme ça il a pu redevenir le premier producteur mondial de kif et même d'opium (3422 tonnes en 2002) !
Zeb ! y paraît qui couraient au cul de ben Laden, là-bas…

Chirac il a fait l'oraison funèbre du roi Hussein de Jordanie, ma….deux jours avant sa mort !!!
Tête de ma mère, c'était sûrement pour être le premier…

L'ayatollah Bush y s'en manque pas une ! Diocanamadone il a affirmé que " je sais que l'être humain et le poisson peuvent coexister en paix "… Sûr que c'est grâce au brommedge que René Vento il a démontré que c'était l'ancêtre du nioc mam !!!

Sarközy y fait le farfaton de préférence en devant les caméras d'la télé : depuis qui s'en occupe, la délinquance elle a fait tchoufa !
Atso, c'est pas l'avis de la société Fichet qu'elle fabrique les serrures : en 2000, y avait eu 370.993 cambriolages ; et….432.593 en 2002 !
Y nous prend pour des tchoutches…
Toujours Sarközy !!! Il avait juré des morts tête de sa mère que pas une voiture elle brûlerait dans Paris : 7000 policiers y zavaient été mobilisés ! Zeb ! il a tenu parole : pas une voiture n'a brûlé dans Paris, ma……………….127 dans la banlieue !!!
Le total dans la France (400) il a pas changé par rapport à l'an passé…

Bernadette elle a profité de la victoire maousse de son Jacques pour placer quelques petits copains : son conseiller technique y s'est fait bombarder fissa préfet des Evelynes !
Zotch ! Qué promotion ! Ma, moi de lui je ferai entention : y s'appelle Bernard…………………Niquet..

La ville de Vitrolles elle a bien fait de donner le saucisson à Catherine Mégret : le conseil général des Bouches du Rhône il a porté la subvention des équipements lourds de 7 à……….23 millions de zorros !

Les machines à laver le linge Laden elles déconseillent la lessive Ariel… Ouais, déjà dit, ma ça me démangeait de le dire encore…

A Tunis, un ouvrier qui travaillait dans une parfumerie y sa profité de l'absence de la patronne pour se siffler des flacons d'eau de la Colonne : complètement gaze, il a tout cassé dans le magasin avant d'être attrapé par la police.
Seulement, la différence, c'est que son hélène elle était……………. parfumée, comme le rapport y le précise !

Au célèbre bal des débutantes, y avait du beau linge : Lauren Bush, nièce du secoué de la Dar el Beïda, Barbara Berlusconi et Xénia Gorbatchev……

Quelle différence tu fais entre les baïtes et les témoins de Jéhovah ?
Réponse : aucune. Y sont toujours par deux et tu les laisses jamais rentrer…


x
ICI, IL Y AVAIT UN ARTICLE INTITULE
LES COMBATS DE SIDI BRAHIM
Qui a été autocensuré par son auteur le 4 octobre 2003
Voir l'Edito de la Seybouse N° 23

LE PLUSSE DES KAOULADES BÔNOISES (7)
La "Ribrique" de Rachid HABBACHI
LE SALON DE L'ART BONOIS
(Aix en Provence 22-23 MARS 2003)

A de bon, si que j'avais pas vu l'affiche, j'allais t'écrire le salon du lard bônois et misère de moi, tout l'monde il aurait cru que y'avait là une esposition dessur la charcuterie.
Alors pour pas que tu te trompes, à Bône, y a toujours eu des artisses, des artisses qui s'espriment et qui s'espriment par la peinture, celle en bâtiment et aussi celle dessur toile, celle-là là avec laquelle tu te fais des cadres. T'y as aussi ceux-là là les artisses qui te font des estatues comme celles-là là que tu t'les ois dedans les squares et aussi ceux-là là qui z'écrivent des histoires qu'elles font rire, et des z'aut' tu sais, des histoires de l'histoire qu'elles te font réfléchir et penser et qu'elles sont pas faites pour tout l'monde mais où y faut que tout l'monde y s'les lit pour saouar au moins ce qu'il et ce qu'il est pas.
Y avait un wagon de tabes, qu'en patos on s'les appelle des stands dessur lesquelles t'y avis des liv' en pagaille de quoi te faire des mals à la tête qu'aucun aspro y peut les guérir et même si que j'ai pas tout compris des tif, c'était qu'à même beau à oir.
Ce qui m'a le plusse plu et tu vas peut-ête rigoler ; c'est, qu'à force de visiter les stands et essayer de lire tout ça qu'y avait dessur les tabes, j'ai eu une madone de faim, j'te dis pas, areusement que sur place y nous z'ont servi une daube à la bônoise qu'on se serait cru au bord d'la mer, à la caroube.
Ça, c'était pour le premier jour et j'ai parlé que du rez de chaussée à cause que monter l'escalier pour aller au premier étage ça m'aurait trop fatigué.
Des gens y te sont venus de partout et même de Bourgogne où c'est que je vis main'nan et je mens pas, Madame Anne-Marie BERGER elle est témoin et où elle m'a fait plaisir à de bon, c'est quan elle m'a dit qu'elle m'avait découvert grâce à Internet que j'ai pas osé lui demander qui c'est çui-là là.

Le deuxième jour, j'ai pris mon courage à deux pieds et à deux jambes pour me grimper à l'étage au-dessur et ça, dès le matin à cause que j'avais encore tout le courage que j'l'ai récupéré la nuit et là, j'te dis pas, hynoptisé que j'étais, y avait des peintres et des esculteurs, tu sais, ceux-là là qu'avec un peu d'la terre glaise cuite après au four comme du pain y te font avec c'qu'y z'appellent des bustes. Pour pas faire des jaloux ; j'vais donner la liste de tous ceux-là là qu'y z'ont participé au salon.

Pour bien faire, tu ois, l'Amicale des Enfants de Bône elle devrait nous faire ça tous les ans comme ça au mois on peut se rencontrer entre bônois et en profiter pour se manger cette macaronade que, tu me crois ou tu me crois pas, j'en ai encore le goût dedans la bouche.
Mention spéciale pour notre ami Baby JOURDAN qui nous amusé et fait rire aux larmes avec sa circonférence dessur les histoires bônoises et j'te jure que son histoire dessur les boîteux elle m'a fait rire jusqu'à aouar mal aux pieds.
Autre mention pour le petit Romain qu'il est petit ni par la taille ni par le talent, c'est un magicien comme jamais j'ai vu à cet âge-là (15 ans ) y nous a escagassés avec ses tours, surtout çui-là là du billet de 500 euros et si y voulait, l'âme de ses morts, rien qu'y me montre comment avec un billet, il en fait deux.
LISTE DES PARTICIPANTS AU SALON
Visualisation des photos - ICI
PEINTRES
ECRIVAINS
CREATEURS
Gisèle Ambrosino
Roger Barnier
Nouchka Bautista
Philibert Cini
José Cortado Périno Gourgues
André Maigret
Marcel Morsa
Robert Paron
Anny Robert
Roger Rosso Sylvie Thierce
Robert Yorillo
Christian Agius
Alain Cassar
Hubert Cataldo
Marc Donato
Rachid Habbachi
Jean Pierre Hollender
Jean Jolly
Colette Lévy
Marras Mannoni
René Mayer
M. Claire Messud
René Vento
Alain Viguier
Betty Bailly
J.Pierre Bartolini
Zézé Gropposo
Sophie Hilary
Claude Soysel

Romain Fouques


l'Equipe
de l'A.E.B.
pour la
Macaronade
et l'organisation

Rachid HABBACHI

Après le col de Bès... vers Philippeville
Bône - La Calle
Par Henri LUNARDELLI
Publications du Centenaire de l'Algérie ( 7 tomes):
Georges Rozet, 1929. -


De La Calle, nous étions revenus vers l'ouest par Bône, Aïn Mokra, Herbillon…Voici la suite de la description de " l'admirable pays qu'est la nouvelle France. "

Lorsque ensuite, après le col de Bès, vous rentrerez à l'intérieur des terres. ne manquez pas de faire, sur la droite, le petit aller et retour de 3 kilomètres environ qui vous conduira aux carrières de marbre du Filfila. Un joli nom qui, par hasard, devient ici descriptif. Ce sont des fils, en effet, de longs fils d'acier, bizarrement coudés sur des poulies, qui, actionnés par des moteurs à pétrole, en un circuit compliqué et sans fin-, attaquent en plein sol, scient et découpent, en cubes d'une tonne et davantage, l'admirable marbre de cette région, plus blanc et d'un grain plus fin que le carrare lui-même. Mines inépuisables, d'ailleurs, où la Rome africaine a trouvé longtemps de quoi figurer ses dieux et ses empereurs et qui nous fournissent encore un des plus beaux marbres statuaires du monde.


Avant d'arriver, en plongée rapide, sur Philippeville, voici d'autres mines encore. Cette fois, c'est le fer qu'on va chercher au pied de la montagne déjà riche de sa toison forestière.

Cela, et de grandes prairies, de larges vignobles, précédés de pins ou d'allées de palmiers, explique la jeune prospérité de ce port artificiel. Nous y arrivons par une route à revêtement moderne, suivie d'une somptueuse avenue de platanes et de palmiers, à double contre-allée: entrée telle qu'en ont peu de grandes villes en France. Philippeville, par cette voie triomphale, évoque le Rusicade romain dont elle est descendue.
De celui-ci, à vrai dire, il reste peu de chose: des gradins de théâtre à demi escamotés par des constructions récentes quelques colonnes dans la cour du Musée, un de ces petits musées de sous-préfecture dont les clefs se rouillent. Entrez-y cependant: vous y verrez -outre un Antonin colossal, barbu et défiguré, mais très noble encore sous sa cuirasse - un Bacchus en mosaïque dont l'expression de volupté pensive et presque mélancolique semble n'être déjà plus païenne.


Quant à la ville actuelle, une longue rue, toute en arcades, lui conserve une physionomie africaine malgré l'activité et la gaîté européennes qui s'y déploient. Elle s'épanouit au bord de la mer, en une place avenante, puis en une terrasse concave qui court le long du port, encerclant une blanche flottille de bateaux de pêche à l'ancre, rangés comme à la parade.


Mais ce qu'il ne faut pas manquer d'aller voir au nord-ouest, c'est l'ancien port de Rusicade, Stora, joliment blotti sous des escarpements tout crépus de chênes-lièges. Promenade doublement exquise puisqu'on peut la faire, aller et retour, par deux chemins, l'un en bordure du rivage, l'autre en corniche sinueuse et verdoyante, parmi les menues villas et la flore fantasque et débordante d'une sorte de serre naturelle.

4 kilomètres de ce film en couleur, et voici Stora, ses petites maisons vieillottes, aux jardins en escaliers, son port lilliputien dont les seules fortifications sont des vestiges de citernes et de murailles romaines et l'unique bouche à feu un canon périmé sur lequel jouent les gamins du village. Stora, tout imprégné d'odeurs de sardines et de saumure, luisant d'écailles d'argent et vibrant de canzonettas qui ont survécu à la naturalisation de ses pêcheurs italiens: une bien délicate marine à la manière de 1840.

Elle vous mettra sans doute en goût d'en voir une autre du même style en poussant jusqu'au port suivant, Collo, qui eut la gloire de fournir Rome de la pourpre la plus fine et qui se borne aujourd'hui à embarquer les lièges de la Kabylie dite de Collo. Délicieux voyage matinal - après la belle sortie de Philippeville, sous les eucalyptus et entre les orangeries que de rouler, par Praxbourg. dans cet éden forestier où tout est vert, sauf quelques grands stellaires jaunes qui rappellent nos ajoncs, sauf la chaussée excellente et la chéchia rouge des bornes kilométriques - en marbre, s'il vous plaît - de la "nationale " mollement sinueuse et ondulée.

Un Fils de Bou-Sfer.
Le Général Edmond JOUHAUD
ON RECONNAIT L'ARBRE A SES FRUITS

Un jour en consultant mon dictionnaire Edition 1989 de Hachette, encyclopédie et noms propres, j'ai vu la petite biographie en huit lignes du Général Raoul SALAN, le Général le plus étoilé de l'histoire de l'armée Française, il méritait beaucoup plus de reconnaissance des historiens aux sujets de ses états de services et de ses actes de bravoures. J'ai remarqué aussi l'absence des Généraux de France CHALLE, ZELLER et Edmond JOUHAUD, ils ont aussi marqué notre Histoire lors de la deuxième guerre mondiale, ils méritent le respect de tous les Français pour leur positions courageuses face aux traitres et aux bradeurs de l'Algérie Française réponsables des 25000 soldats morts pour rien, sans compter les civils Pieds-Noirs et Harkis. Nos quatre Généraux ont tout sacrifié au détriment de leur vie de famille, leur prestige d'officier et leur retraite de cadre.

En continuant mes recherches, j'entrepris de regarder si nos ennemis avaient une place dans ce dictionnaire. Stupéfaction Ben Bella était là en huit lignes (comme ça pas de jaloux), on dit qu'il se prénomme Hamed qu'il est né en 1916 à Marnia, il fut emprisonné en France de 1956 à 1962, libéré il devient président du conseil puis président de la République Algérienne en septembre 1963. En juin 1965 son collègue Boumédiene le déboulonne et l'envoie quelques temps à l'ombre. Il fut libéré en 1979.
Rien sur ses états de services crapuleux, les assassinats gratuits qu'il a commis envers les populations civiles. Le hold-up spectaculaire de la grande poste à Oran qu'il a commis c'était un délit de droit commun et non un acte politique. Aujourd'hui il vit des jours paisibles en Suisse et de temps en temps il vient raconter ses exploits de criminel aux trois chaines publiques de France télévision, la 2, la 3 et la 5 à la sauce Arte truffées de journalistes acquis à sa cause FLNaliste. Passons sur le montant des indemnités qu'il perçoit pour nous vomir dessus, argent qui ne tombe pas du ciel, recettes de la redevance annuelle que nous payons pour écouter cet ancien terroriste. Coincidence son conseiller et ami lorsqu'il était à la tête de la première dictature en Algérie de 1962 à 1965, M. Yvon Bourges Franco-Algérien ancien président du cartel des chaines de télévision publiques Françaises.
A la page 154 on retrouve son faux frère Boumédiene, homme d'état Algérien de son vrai nom Mohamed Brahim Bou Kharrouba né en 1932, président du pays à la suite d'un coup d'état en 1965. Lui aussi a droit à huit lignes et rien sur les massacres de nos compatriotes dont il est responsable.

Aujourd'hui je vais rendre un hommage au général Edmond JOUHAUD pour trois raisons.
La première raison, le général était un grand soldat, Grand Officier de la légion d'Honneur, décoré de la croix de guerre1939-1945, décoré de la croix de guerre des T.O.E, décoré de la croix de la valeur militaire avec Palme, Médaille de la Résistance Française, chef de l'Etat -Major de l'Armée de l'Air. Il reçoit le poste le plus élevé et envié de son Arme " Inspecteur général de l'Armée de l'Armée de l'Air ".
Saint-Cyrien il quitte cette école en 1926, il rejoint son premier commandemant de groupe aérien en 1940 en meurthe et Moselle.
Quand la France déclare la guerre le 3 septembre 1939 à l'Allemagne suite à l'invasion de la Pologne par les troupes d'Hitler deux jours avant. Après d'atroces combats la France capitule en 1940, dix mois après la déclaration de guerre, et la capitale de la France Devint Vichy.
Il a le grade de commandant quand il est fait prisonnier des Allemands, il s'évade quelques temps après et choisit de faire une retraite avec ses escadrilles en Algérie. Deux ans après la défaite il reçoit une nouvelle affectation en métropole, puis voyant l'état de la mère patrie il rejoint la résistance et prend la tête d'un réseau en Gironde.
Vers la fin des années 50 il reçoit une affectation à Alger en tant que commandant de la région Aérienne, il était heureux de vivre dans le pays qui l'a vu naitre. Il a participé au 13
Mai 1958 et devient vice président du comité de salut public.

La deuxième raison, c'est son courage et son attâchemment à notre Algérie Française. Alors qu'il aurait pu avoir une retraite paisible et tranquille en allant s'installer sur le littoral des charentes maritimes en s'adonnant aux plaisirs de la mer qu'il affectionnait, il préféra le combat contre la trahison et le mensonge des hommes politiques Français et du premier d'entre eux, le Général DE GAULLE.
Ecoeuré il demanda sa mise en retraite anticipée de son haut commandemant, il rejoint ses amis les Généraux SALAN, CHALLE et ZELLER en Avril 1961 à Alger pour préparer le putsch, mais malheureusement pour nous, après les défections des Généraux ZELLER et CHALLE, le doute s'installe chez les putschistes et tout s'arrête du jour au lendemain.
De Madrid, LAGAILLARDE et SUZINI préparaient depuis juin 1961 une nouvelle structure, une Armée secrète qui allait combattre les barbouzes du S.A.C mis déjà en place par DE GAULLE et ses sbires. L'O.A.S naissait et nos espoirs renaissaient dans notre combat pour garder notre pays. L'organisation Armée secrète veillait sur nous qui étions encerclés par des quartiers musulmans acquis au F.L.N. Elle châtiait en plastiquant les locaux et les biens des traitres, comme un artisan ferronnier réfugié Espagnol de mon quartier qui avait fui l'Espagne de FRANCO, en remerciements envers les Pieds-Noirs qu'ils ont acceuilli et en lui donnant du travail pour son atelier. Ce Falso (Traitre) collaborait et payait l'impôt révolutionnaire au F.L.N de son plein gré, il avait vu loin cet homme il se préparait à rester et à travailler dans la future Algérie Algérienne. Encore un communiste pro-FLN oublié du Général FRANCO.
Le Général SALAN prenait le commandemant suprême de l'organisation, le Général JOUHAUD avait la charge de toute l'Oranie.
Les CRS métropolitains et les Gendarmes rouges ne nous faisaient pas de cadeaux, ils perquisitionnaient nos maisons, ils nous tiraient dessus lors des manifestations pacifiques comme à la rue d'isly à Alger en faisant plusieurs morts et Blessés.
En Juin 1961 le gouvernement et PASQUA envoyaient chez nous des barbouzes qui étaient souvent des détenus de droit commun, libérés pour la circonstance afin de combattre notre cause et ils profitaient de la carte barrée des couleurs de la République Française pour passer les barrages de Gendarmes avec leur butin des hod-up qu'ils commettaient pendant leur services commandés, en signant O.A.S.
Devant toute cette armada il était impossible de gagner ce combat, les jeunes Pieds-Noirs de 18 ans au lieu de 20 ans étaient envoyés au service militaire en Métropole pour les écarter de notre pays.
D'autres étaient rafflés et entassés dans les stades de nos villes, comme les juifs dans les années quarante au vél d'hiv puis à Drancy.
La suite nous la connaissons avec l'acceuil de nos chers compatriotes en Métropole et le mépris envers nous depuis quarante et un an.

La Troisème Raison, j'ai le Général JOUHAUD en 1974 à Marseille, il était président d'honneur du F.N.R (Front National des Rapatriés). Il avait organisé une réunion publique à la salle Vallier en vue des élections présidentielles de cette même année.
Pendant deux jours je m'occupais avec un copain Paul C. de sa sécurité, nous le prenions en charge le matin à l'hôtel à rue Breteuil, puis nous partions à pieds en l'encadrant à sa droite et à sa gauche vers les bureaux, de la section, situés à la rue Nationale en plein quartier Maghrébin du centre ville. Il discutait avec nous de tout et c'était un homme ouvert, sympathique et droit. Il portait la bonté sur son visage.
Je faisais partie du F.N.R jeunes et j'étais fier d'avoir été choisi pour m'occuper de sa sécurité, en cas de danger j'étais prêt a mettre mon corps comme un bouclier pour le protéger. Il était heureux de voir des jeunes comme nous impliqués dans son association.
Le jour de la grande réunion à la salle Vallier j'étais à la porte d'entrée pour filtrer les personnes, quand tout-à-coup je vis arriver Gaston DEFERRE une vieille connaissance qui voulait nous jeter dans le vieux-port de cette ville, venu lui aussi à la pêche aux voix en tant que candidat à l'élection présidentielle encadré de ses gardes du corps. Mon sang n'a fait qu'un tour et je me mis au travers de son passage pour l'empêcher de pénétrer dans le hall. J'ai eu des mots avec ses hommes de mains, le responsable de la sécurité de la salle est venu pour calmer tout le monde, puis me prenant à part il me demanda de me calmer en m'expliquant qu'il fallait composer avec tous ces falsos de droite comme de gauche pour le bien de notre communauté.
La communauté Pied-Noire de Marseille et de sa région ont rendu un grand hommage au Général JOUHAUD sur les airs du chant des Africains. Nous étions tous émus de voir devant nous un DIEU VIVANT.

Le Général Edmond Jules René JOUHAUD est né le 2 Avril 1905 à Bou-Sfer en Oranie, son père Julien était instituteur à Saïda puis à Bou-Sfer.
Seul Général de l'Armée Française à être condamné à mort par un tribunal à la botte de la grande Zohra, sa condamnation a été commuée en détention à vie grâce à un homme politique et futur président de la République qui se sentait responsable et le cul merdeux de cette tragique page de notre Histoire. En 1968 grâce à dieu, il fut Amnistié et libéré et je pense toujours aujourd'hui que cela était une manœuvre de la part de DE GAULLE via POMPIDOU. Rappelons-nous de la situation du gouvernement en mai 68, il était sur une chaise éjectable, les grèves à répétitions, le bordel, les pavés et les barricades dans Paris, la désobéisance des gauchistes, il est interdit d'interdire et tous les autres slogans. Il nous a refait le coup de 1958 en comptant sur nous.
Il provoquait de nouvelles élections législatives, quelques semaines après, et pensait que beaucoup de pieds-Noirs allaient voter pour lui, car il détenait les clés de l'amnistie de nos frères et des métropolitains qui se sont battu pour notre cause. La communauté Pieds-Noirs n'était pas chaude pour voter à gauche, entre la peste et le choléra il fallait choisir, nombre d'entre nous avons choisi la liberté de nos combattants qui souffraient en prison.
D'ailleurs MITTERRAND l'a compris aussi, en 1982 il a reintégré dans le cadre de réserve de l'Armée tous les Officiers Généraux condamnés parce qu'ils aimaient l'Algèrie Française, résultat il a été réélu en 1988.
Le quatre Septembre mil neuf cent quatre-vingt quinze à deux heures trente, est décédé le Général Edmond JOUHAUD en son domicile à Royan (Charente-Maritime). Né le 02 Avril 1905 à Bou-Sfer (Algérie) Général d'Armée en retraite, Ancien chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air.

Adieu mon général et merci pour nous.

Marcel FERRERES

A Assus, qui a su nous croquer
tels que nous étions.

Dis, Maurice, tya reçu la photo que je té envoyé de toute ta famille ?
J'ai pas réussi à te reconnaître sur el campo, tout de suite.
Quoi, C'est pas ton père , à gauche là, le spaniol. Y vient de s'arrêter de ramasser les figues ou quoi ?
A c'est le Maltais ? suila la qui revient de la pêche que sa femme elle sent le poisson à dix kilomètres ? Les Maltais et les Napolpitins, C'est pas pareil ? Y jouent, comme ça à Six Mora devant l'anisette.
Chilente, je l'ai reconnu !
Regarde le m'zabite. Sui la c'est un Ch'matta. Y veut faire les affaires avec son copain Mardochée. Il est babao ! Mardochée, C'est sa mère Myriam qui lui a appris le commerce. J'achète, je vends ! Qu'elle dit, comme ça ! Alors Rabah, y peut s'accrocher !
La moresque, que tu lui vois que les zyieux sous le Haïk, c'est la femme à Mouloud que c'est le Cadi turc qui léza mariés. Qui se prend toujours pour le Mal'hem ! Elle aimait son cousin le Biskri, mais les papiers y étaient faits qu'elle était encore pannée , Mesquine !
Alors, le Cadi, il appelle comme ça Rachid le petit yaouled, qui faut toujours lui regarder les mains quand y rentre dans les pisseries du Moutchou, pour qui dise à son petit cousin Ali si y veut lui cirer les savattes. Kes qui croit, qu'on va lui cirer les spadrines ? Tu sais Ali, y descend de Kabylie avec son père Akli. Que tu dis c'est pas possible d'avoir un père qu'il est aussi vieux ;
Tu croiras pas, mais mon ptchi fils Il a eu peur du négro et de la négresse, tellement y zétaient noirs ! Y s'est même essuyé les mains qui croyait qu'elle zétaient peintes.
Moi,je te dis qui faut mieux de se méfier de la Gitane qu'elle vient te raconter les lignes de la main par la droite, et par la gauche, elle te fait les poches. Carmen , qu'elle est toute timide, elle s'est fait avoir, comme ça. Tous ses pesetas, elle lui a pris !!

Alors tu vois ceux là qui disent qu'on est des colons et qu'on s'aime pas entre nous, y raconte des tchalefs, que j'te jure dans cent ans y vont encore le dire en mal, les pathos..

C'est une histoire qui me met toujours sens Assus, dessous !!


Autocélèbration d'un anticolonialiste primaire
Par Maurice Faivre et René Mayer

Supplément de l'Algérianiste N° 101 Mars 2003

Le 13 janvier 2003, la revue l'Histoire a organisé au Forum des Halles une projection privée du film d'Hervé Bourges et Alain Ferrari: " Un parcours algérien ?Naissance d'une nation (1956-1962) ".
Ce film devrait, nous dit?on, être diffusé en février par Antenne 2 et FR5. S'il se limitait à l'autocélèbration d'un idéologue, il laisserait l'opinion indifférente. Mais il présente la guerre d'Algérie de façon partisane et s'acharne contre l'armée française. Celle-ci n'aurait fait que réprimer et torturer. Les lieux de torture sont d'ailleurs longuement visités: la villa Susini, la villa des Roses, le centre d'interrogatoire de Sétif. Après le départ de l'armée française, leurs instruments rudimentaires, potences et baignoires fangeuses, sont curieusement restés en place et ont été miraculeusement conservés.
Maître Halimi décrit avec force détails les tortures auxquelles aurait été soumise l'une de ses clientes, alors qu'on sait maintenant, par les archives de la Commission de Sauvegarde des droits et libertés, que les accusations portées bien tardivement par cette plaignante sont non seulement douteuses, mais mises à mal par trois rapports médicaux successifs établis par cinq professeurs, dont l'éminent Jean-Louis Funck-Brentano, lesquels écrivent n'avoir observé aucune trace de violence corroborant ses dires.

À côté de ces longues séquences consacrées à la torture, le film présente comme vérités historiques, quelques mensonges qui deviennent lassants à force d'avoir été trop souvent ressassés et démentis:
-> le prétendu génocide, en mai 1945, de 45 000 Algériens: une légende persistante. Rappelons que le 8 mai 1945, jour de l'armistice mettant fin à la Seconde Guerre mondiale, et alors que tous les Européens d'Afrique du Nord en âge de porter les armes avaient franchi le Rhin dans les rangs de la 1? Armée française et de la 21 DB, une émeute éclata à Sétif et dans une partie du Constantinois. Le maire de Sétif, Deluca, " un ami des Arabes " écrira plus tard Ferhat Abbas dans Autopsie d'une guerre (édition Garnier), fut massacré ainsi que quelques dizaines d'autres Européens. La répression qui suivit fut sévère mais elle ne dura que quelques jours.

Dans un pays montagneux dont la population rurale est dispersée dans de multiples vallées comme l'est celle de Kabylie, il est impossible, en un laps de temps aussi court, et quels que soient les moyens utilisés (or, sur place, à l'époque, ils étaient particulièrement maigres), de tuer 45 000 personnes. Le bilan des adversaires tués en huit longues années de guerre, de 1954 à 1962, par toute l'armée française, cette fois puissamment équipée d'hélicoptères, d'avions, de blindés et d'artillerie, est de 150000. Comment les rares unités restées stationnées en Algérie en mai 1945 auraient-elles pu, en quelques jours, tuer 45000 personnes? Des historiens sérieux, le professeur jean Charles Jauffret, le professeur Charles-Robert Ageron, se sont penchés sur ce douloureux épisode. Les pertes auxquelles ils aboutissent, et qu'il faut certes déplorer comme toutes les pertes, sont incomparablement moindres.

La même monumentale exagération habite le site Internet Algérie2003.org. placé sous la responsabilité d'Hervé Bourges. On y évoque un million cinq cent mille martyrs algériens. Or, tous les historiens sérieux ayant analysé les pertes provoquées de différents côtés par la guerre d'Algérie, convergent vers un chiffre, déjà bien assez lourd, d'un peu moins de trois cent mille. Tout compris: soldats français et combattants du F.L.N., européens d'Algérie et français musulmans des deux bords, militaires et civils, morts avant et après le 19 mars 1962 (cf. professeur Gilbert Meynier ou René Mayer, Algérie: mémoire déracinée, pages 209 à 220).

Que cherche l'auteur du film en reprenant des arguments de propagande auxquels plus personne ne croit? En 1945, comme durant la période 1958?1962, le chef de l'État était le général De Gaulle.
Hervé Bourges veut-il nous dire que le Général aurait à deux reprises ordonné un génocide?
-> le massacre de 200 manifestants le 17 octobre 1961 à Paris. Ce massacre a été démenti par l'historien J.?P, Brunet professeur à l'école normale supérieure,
-> l'adhésion unanime du peuple algérien à la Révolution. Cette thèse nie l'existence d'un parti français dans la population autochtone. Pourtant ce parti a été capable de lever plus de 300 000 combattants: harkis, moghaznis, engagés volontaires dans les unités régulières etc., qui tous ont joué un rôle essentiel dans la guerre,
-> les sévices exercés dans les prisons: ils ont été contredits par la Commission de Sauvegarde des droits et liberté.
S'il s'attarde ainsi complaisamment sur des faits pour le moins controversés, le film de M. Bourges passe en revanche totalement sous silence quelques réalités pourtant bien visibles de la guerre d'Algérie:
-> aucune image sur le terrorisme F.L.N. qui, en 1956?1957, tuait environ 300 Musulmans et 50 Européens chaque mois, sans compter ceux qu'il se contentait de mutiler; rien non plus sur les supplices infligés aux djounouds suspectés de trahison; rien sur tout, nous y reviendrons, sur les horreurs infligées à des dizaines de milliers de Harkis après l'indépendance,
-> rien sur les massacres d'El-Halia, sur la chasse aux messalistes, sur la terreur que faisait régner le sinistre Amirouche, sur ces villages dont la population musulmane tout entière, hommes, femmes, enfants, vieillards, a été assassinée pour n'avoir pas été assez docile; rien sur l'égorgement d'une douzaine de subordonnés de l'aspirant Benchérif lors de la désertion de celui-ci en janvier 1957,
-> rien sur l'enlèvement, après le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu, de 3000 Européens, ni sur le massacre de ceux d'Oran, le 5 juillet de la même année,
-> aucune allusion à la xénophobie d'un autre âge des dirigeants du F.L.N., qui instituèrent en 1963 un code de la nationalité à connotation raciale et imposèrent quelques années plus tard un code de la famille moyenâgeux.
Les aspects positifs de la présence de l'armée française, son action éducative et humanitaire, sont totalement occultés. Elle a pourtant fourni:
-> 2000 instituteurs supplémentaires, tandis que, pour sa part, le F.L.N. brûlait les écoles ou même, parfois, crucifiait leurs institutrices sur la porte de leurs classes,
-> 340 EMSI, à la fois infirmières, éducatrices et assistantes sociales, pour moitié musulmanes, qui créèrent notamment 300 Cercles féminins,
-> 700 officiers SAS qui se substituèrent dans le bled à des services publics souvent notoirement insuffisants et gérèrent des centaines de communautés rurales, y faisant régner la sécurité et la concorde,
-> 4800 moniteurs qui animèrent 300 foyers de jeunes et 700 foyers sportifs etc.

Motus sur les réformes introduites par le président Patin et par la commission Gerthoffer en vue de rapprocher la justice du terrain et de réduire au strict minimum, notamment par la création de quatorze tribunaux supplémentaires, les dérapages auxquels toute guerre donne inévitablement lieu.

Complet mutisme sur les enjeux humains de ce dramatique conflit.
Quel devait être le sort de ces Européens que la France avait attirés ou transportés (le terme déporté n'avait pas encore été forgé) quatre ou cinq générations auparavant? Ils s'étaient battus pour elle dans toutes les guerres (Douaumont, les Dardanelles, Cassino, la prise de Toulon, la bataille d'Alsace, etc.).

D'avril 1943 à mai 1945, 20000 d'entre eux avaient été tués au combat contre les Allemands, pertes égales, pour une population cinquante fois moindre, à celles subies par l'armée française tout entière durant les huit années de la guerre en Algérie. Les nationalistes extrémistes ne leur offraient pour toute alternative que la valise ou le cercueil. Ne convenait-il pas de manifester une certaine solidarité nationale envers ces Français dont l'existence même était menacée?

Que dire enfin du sort des Français-musulmans ayant pris parti pour une évolution de l'Algérie en communion avec la France? Apparemment, Hervé Bourges ne semble pas avoir eu connaissance de ce qu'il est advenu de ces malheureux tandis qu'il prodiguait ses conseils à la présidence algérienne.

Lors du débat qui a suivi la présentation du film, l'historien Guy Pervillé, chargé de l'arbitrer, a évité avec sa courtoisie habituelle de critiquer trop frontalement ses auteurs. Il a pourtant estimé qu'" un film différent aurait donné une autre image de la guerre d'Algérie ". Il a également rappelé qu'il y eut quatre fois plus de musulmans en armes dans le camp français que du côté du F.L.N., et que ce dernier a tué bien davantage de civils (européens et musulmans) que de soldats français. L'un d'entre nous a réussi à prendre la parole: " Je suis officier. J'étais en Algérie. Si j'en crois les auteurs du film, a-t-il déclaré, j'ai torturé des Algériens pendant cinq ans. Pourtant, depuis 20 ans, je travaille à faire surgir la vérité. Non pas celle qui cherche à s'imposer par des images fabriquées après coup, mais celle de l'historien (que je suis également), cette vérité qui s'appuie sur des preuves qu'on trouve généralement dans les archives. Les archives, je les fouille régulièrement depuis vingt ans, et, dès que j'en découvre d'inédites, je les publie ".

Soulignant les non-dits et les contre-vérités de cette histoire partisane, il a alors posé la question du but poursuivi. " Ne serait-il pas de promouvoir la repentance unilatérale de la France, au risque d'écœurer les milliers de combattants qui ont fait leur devoir, et de conforter les sentiments anti-français d'une partie des immigrés ? " Cette hypothèse a soulevé quelques mouvements de protestation. Pourtant, en souhaitant " que la France reconnaisse ses crimes contre l'humanité ",
l'un des intervenants algériens lui a conféré un certain crédit.

Dans ses réponses aux questions, Hervé Bourges s'est surpassé dans l'autosatisfaction. Que ses actes se soient situés durant la guerre d'Algérie ou qu'ils aient été postérieurs (il a longuement insisté sur son rôle au sein du gouvernement algérien et la deuxième partie du film concernera les années 1962 à 1965), il ne se décerne que des éloges.

Il ne semble pas s'être aperçu qu'en ralliant dès 1962 l'aile la plus dure du nationalisme algérien, il cautionnait une division de l'Algérie qui dure encore. Ni qu'il prenait ainsi parti en faveur de l'avènement d'un régime de dictature militaire arabo-musulmane, source de corruption et d'appauvrissement économique et culturel, dont la réforme, quarante ans après, n'est encore que timidement amorcée.

Il n'a pas davantage pris conscience du fait qu'en diffusant un film aussi partial et aussi engagé, il contrevient à la neutralité qui devrait inspirer les actes de celui que le Gouvernement français a chargé d'organiser l'année de l'Algérie en France.

Cette mauvaise action ne fait guère progresser l'indispensable réconciliation franco-algérienne.
Celle-ci est souhaitée par tous.
Personne, même parmi les plus proches des victimes de viols et de massacres, ne souhaite une revanche. Nul ne rêve d'un nouveau débarquement à Sidi Ferruch. Quel ancien combattant de la guerre d'Algérie, quel Pied-Noir, quel Harki ou fils de Harki n'appelle de ses vœux une paix durable et juste entre les deux pays? Mais qui accepterait pour autant de renoncer à la vérité qui est due au respect des ancêtres, des morts et des disparus?

Suivant la vigoureuse formule de l'historien Guy Pervillé, la réconciliation suppose la reconnaissance réciproque des faits qui méritent d'être honorés et de ceux qui ne le méritent pas.


LE LION D'AÏN QUIMEN
Envoyé par Albert BUONO

A cette époque, les bêtes fauves elles fréquentaient les forêts d'Algérie. Si tu mets mes paroles en doute sceptique, tu ouvres un livre d'histoire de France et tu trouves que mes grands-parents ils étaient contemporains de Tartarin. Il est le plus célèbre mais il était pas le seul à chasser le lion en Algérie, sauf que mes grands-parents, à moi, ils ont pas tué un bourricot arabe dans les fossés des remparts d'Alger la Blanche, mais des vrais lions, en chair et en os et qu'ils étaient pas encore en extinction. Même que le cheval de mon père, Georges BUONO, fils de Nicolas, un jour il s'est " cambré " tellement que la puanteur de cadavre d'une hyène qu'elle croisait dans les parages elle lui écœurait les naseaux.

Le plus beau, c'est le lion qu'il s'est approché une belle nuit, étoilée en son honneur, tout près de la maison que ma grand-mère elle avait fermée à double tour, avec la sécurité, pour protéger ses enfants. Fier, comme un roi des animaux qu'il a toujours été, dans les fables et dans les vrais bois, il avançait sur les coussinets de ses pattes à direction assistée, au pas majestueux d'un Pape des Chrétiens, protégé par les verres anti-balles, entre les rangs des fidèles ; il secouait dédaigneusement les crans de la permanente toute fraîche de sa crinière au vent. De temps en temps, pour faire peur aux assiégés, d'un coup de frein avec les A.B.S. de série, dernière génération, il marquait une pause; il poussait un rugissement fétide, que les moustiques ils en tombaient comme des mouches. Il reniflait aux portes et aux fenêtres, plus fort et plus puissant que l'aspirateur turbo?électrique. Il balançait sa queue, pareille la canne glorieuse d'un tambour-major. A la fin, à force de tourner autour du pot, il a senti, à travers les volets, que ma grand-mère elle était pas impressionnée par ses simagrées et qu'elle l'attendait de pied ferme, prête à lui mettre une balle entre les deux yeux pour le faire loucher et perdre le Nord. Sale coup pour la fanfare !

Conclusion : le lion il a fait demi-tour, le pompon de sa queue de majorette, replié entre ses pattes de traction arrière ; il a posé les armes et il est reparti comme un chacal calamiteux qu'il trouve rien à se mettre sous la dent dans les reliefs que le fauve il a pas laissés. Du pas " piano qui va sano ", d'un souverain poncif, bien calé sur les 16 soupapes de sa " papamobile ", il est retourné vers sa lionne aux cheveux courts, lui avouer sa " cagade". " Oilà " comment le lion d'Aïn Quimen, il a raté son coup de Trafalgar, en territoire anglais, sur la bonne terre arabe, dans la forêt des chênes-lièges travaillée par des Italiens naturalisés bons Français. Le vrai " melting-pot " algérien, quoi !


RAPPEL La Saint-Couffin !
A UZES le 1er JUIN 2003
Communiqué de l'A.B.C.T
RETENEZ BIEN CETTE DATE 1er JUIN 2003 ET RESERVEZ-LA
L'Amicale des Bônois, Constantinois et Tunisiens d'Uzés vous invitent tous, à la Grande Réunion Annuelle organisée comme chaque année le premier dimanche de Juin.
Cette journée nationale, Campagnarde et conviviale, se déroule au Camping Municipal d'UZES (dans le Gard).
Chacun apporte son "Couffin" ou sa "Cabassette", sa petite table et chaises pliantes. Vous trouverez sur place des merguez et des patisseries de chez nous. N'oublez pas les verres pour l'Anisette (se délecter avec modération)
Une messe avec St-Augustin aura lieu sur place à 11 Heures

" AU NOM DE TOUS LES MIENS "
NON AU 19 MARS 1962 !
Envoyé par J.A. ARNAU

Cette date représente ce que nous attendons depuis si longtemps.
La fin, des cauchemars, de la peur, de la souffrance, de la mort.

2.000.000 D'HOMMES DE FEMMES ET D'ENFANTS

En vie ce jour là, pensent : La paix enfin est venue…mais c'est La mort qui les attend dans les jours qui suivent…

22 Mars 1962 ( 3 jours après le cessez le feu) BAB-EL-OUED : l'aviation française avec les avions T6 bombarde, et mitraille les immeubles. Au sol, la gendarmerie mobile se livre à des perquisitions très violentes et généralisées. Elle met les appartements et les magasins à sac, écrase les voitures avec ses chars. Ils arrêtent et déplacent tous les hommes de 14 à 70 ans vers les camps de Beni-Messous, Berrouaghia, Paul Cazelle etc... Impossible de compter nos morts et nos blessés. La Gendarmerie mobile qui assure le blocus de ce quartier populaire de 50.000 personnes s'en charge, ils avouent 60 morts et 200 blessés dans la population en 5 jours.

Les corps ne seront jamais rendus à leurs familles, les autopsies oubliées.

26 Mars 1962 ( 7 jours après le cesser le feu) : Le massacre de la rue d'Isly par le 4 éme R.T.A. de l'armée française (80 morts, 300 blessés) Afin d'empêcher la manifestation de civils sans armes, protestant contre le blocus de Bab-El-Oued et les violences inhumaines infligées à ses habitants, par familles entières ils viennent demander de faire cesser leur calvaire aux autorités. L'armée ouvre le feu sans sommation à bout portant sur cette foule sans défense, fauchant hommes, femmes, enfants, vieillards. L'horreur est à son comble, un officier hurle des larmes dans la gorge " halte au feu " ils mettront douze minutes pour obtempérer. Mais tout est consommé, le désespoir submerge Alger. Les corps ne seront jamais rendus à leurs familles. (les autopsies considérées sans doute comme inutiles, n'auront pas lieu cette fois encore) L'oubli s'étendra sur cette honte sanglante.

30.000 Européens, dans les jours qui suivent, hommes, femmes, et enfants de tous âges sont enlevés de toutes parts en Algérie. Les familles désespérées ne retrouveront jamais leur trace. Un voile de silence s'étend sur ces drames. Quelques témoignages d'évadés ou de Musulmans compatissants, nous permettent de connaître le sort affreux des survivants de ces rapts. Les hommes, les femmes tous violés dans les maisons closes ou autres, pour certains plus de 100 fois par jour, torturés pour le plaisir ou pour assouvir la vengeance d'un proche torturé lui-même par l'armée française. Massacrés pour la terreur, réduits en l'esclavage, au ramassage de l'alfa, sur les Hauts-Plateaux, dans les mines de fer de Miliana, de Tébessa, d'El-Alia, Ouenza, Bou-Khadra etc..Ils se voient soumis aux caprices sexuels et aux brutalités de leurs gardiens, ces nouveaux vainqueurs de l'Algérie nouvelle

Aujourd'hui, nous pouvons penser que la plupart des hommes ont péri, dans des souffrances horribles, nous ignorons le sort des femmes de 12 à 70 ans. Nous savons que certaines ont été vendues aux bordels Arabo-Africains. Les enfants de moins de 12 ans, ont été recueillis par des familles musulmanes et ont été Arabisés. Ils ne savent pas encore à ce jour qu'ils sont d'anciens français.

150 000 à 200.000 HARKIS : L'armée française, les désarme, et les abandonne avec leurs familles sur place, ce qui représente environ 1.500.000 personnes et peut être plus. Nous savons que la punition s'applique jusqu'au 3eme cercle familial. Les harkis abandonnés au massacre punitif des lendemains de guerre. les nouveaux maîtres de l'Algérie les écorchent vifs, les ébouillantent, les émascule, les découpent, les violent. Ils obligent des fils à tuer leur père et leur mère, ils traînent les corps vivants encore, attachés à une mule ou à un véhicule quelconque, ils les enterrent vivants, l'horreur dépasse l'imagination.

L'EXODE, de 1.200.000 personnes.
La fuite éperdue devant le péril ingouvernable d'une foule déchaînée, prête à assouvir sa soif de pillage, sa nécessité de prouver son appartenance au nouveau pouvoir. (les résistants de la dernière heure)

5 JUILLET 1962 : MASSACRE D'ORAN POUR LE PILLAGE
Plus de 3.000 morts en quelques heures dans les seules rues d'Oran, les habitants français sont violés, égorgés, émasculés, pendus par les mâchoires à des crochets de boucher et éventrés. Des centaines sont noyées dans " LE PETIT LAC.

Les témoins de ces drames, les familles de disparus qui n'ont jamais pu faire leur deuil, vivent encore. Pour eux, le 19 MARS 1962 ne représente pas un accord de paix, mais un pacte avec les assassins, une chape de plomb posée sur leurs souffrances et leur exil. Au nom de tous ces morts, de ces violences de ces vies brisées après le 19 Mars 1962, que la France considère comme la fin d'une guerre, alors que le pire restait à venir. Non, nous ne pouvons accepter que cette date figure sur les monuments, sur les places publiques, comme symbole de paix, de fin honorable d'une guerre honteuse s'il en fut.

NON cette guerre ne peut être considérée comme finie, tant que nous ignorerons le sort réservé à nos 30.000 otages civils et 500militaires, non réclamés a ce jour par la France.

OU LEUR LIEU DE SEPULTURE INDIQUEE


19 - 22 - 26 MARS 1962 : LE PRINTEMPS DES ASSASSINS

Le voile enfin se lève enfin sur une page de notre histoire trop longtemps maintenue sous silence.
Les thèses officielles relatant les évènements qui ont marqué le destin de tout un peuple résistent de moins en moins face à l'accès, maintenant donné, aux archives de l'information qui relatent la fin de l'Algérie française.

LA SUITE DE CE TEXTE *** ICI ***

TEMOIGNAGE D'UNE SURVIVANTE
DU MASSACRE DU 26 MARS 1962 A ALGER
Par Mme Hélène FERRANDEZ née GRASSI

(Le 26 mars 2003 à Saint-Cyprien)

" Le 26 mars 1962, en début d'après midi, ma mère, mon oncle, Pierre mon Fiancé et moi-même, sommes partis à pieds du 1er groupe d'H.B.M. du Champs de Manœuvre pour aller à la manifestation de solidarité envers les habitants de Bab-El-Oued, encerclés par les gardes-mobiles.
Il faisait beau, j'étais heureuse de voir beaucoup de gens, qui comme nous marchaient dans la même direction, avec au cœur l'allégresse. Peu à peu nous formons un grand cortège.
Arrivés devant la grande poste, nous parlons et plaisantons avec un voisin.

Des militaires sont proches de nous, la plupart musulmans armés de mitraillettes et le regard haineux. Au coin de la rue d'Isly se trouve un fusil mitrailleur.
Brusquement, les armes crépitent, des rafales partent. Les gens crient : Couchez-vous ! Couchez-vous ! Ne bougez pas !
Pierre et moi, nous nous jetons à terre. Il essaye de me protéger. Ma mère et mon Oncle vont se réfugier sous le porche de la grande poste.
J'entends ma mère hurler : Ma fille, ma fille ! Où est ma fille !
Des gens répondent : Elle est là, elle est là, ne bougez pas !
Pierre et moi sommes terrorisés, paralysés.

LA SUITE DE CE TEXTE *** ICI ***

PAS D'OUBLI
Il y a quelques années à Ajaccio
Envoyé par Jean Louis Ventura

26 Mars 1963: premier anniversaire de la tragique fusillade de la rue d'Isly au cours de laquelle plus de cent personnes, hommes, femmes et enfants trouvèrent la mort.
Les rapatriès n'ont pas oublié leurs frères martyrs.
Hier matin, l'association "Ceux d'algérie" faisait dire une messe en l'église Saint-Roch, messe à laquelle assistaient de très nombreux rapatriès, le président Battesti et les membres du bureau de l'association.
Hier, à 18 H., prés de 500 rapatriés s'étaient rassemblés au pied du monument de la terre sacrée sur la route des Iles Sanguinaires où, après la nénédiction donnée par le chanoine Guidicelli, M. Barbaro, président de l'A.N.F.A.N.O.M.A, dans un silence impressionnant que venait troubler seulement le bruit des vaguelettes butant sur les rochers, jeta à la mer une gerbe lestée d'une chambre à air, sur laquelle on pouvait lire cette inscription : "L'ANFANOMA aux morts du 26 mars. A leurs frères martyrs".
Tandis que le "Chant des Africains" retentissait, la barque "Saint-Anne" (appartenant à M. Ventura Dominique, père de Jean Louis) emportait la gerbe au large, pour qu'elle puisse dériver dans cette méditerranée qui fut longtemps un trait d'union entre l'Algérie et la France.
A l'issue de la cérémonie, dans un geste émouvant, deux jeunes filles, Mlles Françoise Simon et Christiane Guiseppi déposérent une gerbe au pied du munument de la terre sacrée à la mémoire de leur oncle Joseph Rodriguez, l'une des victimes de cette tragique fusillade.
Et chacun essuya une larme furtive en cette journée que les rapatriès n'oublieront jamais.

LA STELE DES FUSILLES et DES MARTYRS
Dans le Cimetière de Perpignan
Dans un lieu de recueillement


Ci-dessous l'endroit où elle était prévue initialement et où des représentants d'association Pieds-Noirs veulent "emprisonner" notre mémoire, c'est à dire transférer le Musée de l'Algérie Française.
C'est quand même un symbole, pour la propagande de nos détracteurs qui auraient voulu qu'on nous "cloître" dans de tels lieux, nous les soit-disant :méchants, affreux, assassins colonisateurs tels qu'ils nous ont dépeint depuis plus de quarante ans.
Est-ce que nous méritons cet affront supplémentaire ?
Nos ancêtres et leurs oeuvres doivent-ils reposer dans la tourmente des "oubliettes" de la honte et du déshonneur ?

JUSTICE
Envoyé par Georges Viala

le 12 décembre 2001 la 17è Chambre Correctionnelle de Paris condamnait le directeur de "Jeune Afrique" Bechir ben Yamed, ainsi que le journaliste Marcel Peju à 15 000 francs d'amende chacun, et à publication du jugement dans leur journal, ainsi que dans deux publications choisies par le plaignant, à concurrence de 15 000 francs par publication
L'ASAF obtenait un franc de dommage-intérêts et le paiement des frais de procédure
L'ASAF (Association de soutien à l'Armée Française) avait porté plainte pour diffamation en raison de l'article "hommage aux collabos" écrit par le sieur Péju, à l'occasion de la journée d'hommage aux harkis du 25 septembre 2001
Les harkis y étaient comparés aux waffen SS, et accusés globalement de crimes.
Ben Yamed et Péju firent appel, comptant sur l'amnistie de l'élection présidentielle.
L'amnistie ne s'appliquant pas aux injures à l'égard des personnes mandatées par l'Etat dans l'exercice de leurs fonctions, l'avocat de la défense a prétendu que les harkis n'appartenaient pas à cette catégorie
Le procureur et l'avocat de la partie civile ont brillamment réfuté cette thèse,
La condamnation de Péju et Ben Yamed a été confirmée par la 11è Chambre de la Cour d'Appel de Paris le 5 mars 2003
G.Viala

DERNIERE MINUTE
UNE INFO de PREMIERE IMPORTANCE
APPEL à souscription pour la
construction de la CATSOCOOP
Envoyé par Catsolavie.com

Chers Amis

Après l'annonce, du mois dernier, de M. René Vento de l'inauguration de la Catsocoop de Bône, nous apprenons avec tristesse que celle-ci vient de fermer ses portes sous la pression de groupes ultra qui s'élevaient contre les vertus du Catsored et de son développement. Il n'y a plus de respect.
Devant l'intérêt évident suscité par le concurrent direct du Viagra (sous licence américaine), des membres influents, rédacteurs et amis de la Gazette la " Seybouse ", se sont réunis les 22 et 23 mars 2003 à Aix en Provence en marge du salon de l'Art Bônois qui s'est tenu les mêmes jours.

De ces discussions animées, avec les verres de Cristal et la Kémia, et suite aux révélations apportées par notre collaborateur Christian Agius le Maltais, des décisions importantes ont été prises. En effet, les chinois ayant eu vent de cette importante nouvelle et après avoir contrefait et commercialiser la recette de M. Diocane, ils envisagent sérieusement de commercialiser le Castored sous le nom de Maotsérouge.
Bien entendu, les décisions prises, n'ont que des buts de sauvegarde et de développement des découvertes faites par nos ancêtres les " Bônois " et qui ont permis la préservation de notre race de pionniers. Comme eux, retroussons les manches et allons-y au mastic.

La 1ère décision : c'est de protéger le nom du produit, le Catsored, donc de déposer cette marque auprès des organismes nationaux et internationaux.

La 2ème décision : c'est de créer une société à irresponsabilité illimitée. Le nom de cette société s'imposait tout naturellement : la CATSOCOOP du Père Vento.
Le premier Conseil d'Administration nommé est le suivant :
Président : M. René Vento
Vices-Présidents : Mrs Christian Agius et Rachid Habbachi
Secrétaire Général : Jean Pierre Bartolini
Trésorier Général : Baby Jourdan
Directeur de la recherche et du développement : M. Gaëtan Taboni
Directeur des ventes et de la promotion : M. Marc Donato
Equipe responsable de l'information auprès des médias : Mrs Jean Jolly et Norbert Marras-Mannoni
Responsables du site Internet - www.catsolavie.com : Jean Pierre Bartolini, Yves Lombardo et Christian Migliasso.
Equipe publicitaire : Colette Lévy, Roger Rosso, Zézé Gropposo, Yves Marthot, Alain Cassar, Romain Fouques

Il est bien entendu, que ces équipes dynamiques se complèteront selon les besoins de la société.

La 3ème décision : c'est la construction de locaux (usine, bureaux, laboratoire, etc…) dignes de l'événement.
Cet ensemble industrielle serait construit à Aix en Provence prés de la gare, véritable nœud ferroviaire, pour faciliter les approvisionnements en matière première venant de la région Bônoise via Marseille par voie maritime. Je vous dispense des détails.
La conséquence de cette 3éme décision qui motive cet Appel, car pour concrétiser cette œuvre digne de nos ancêtres " les Bônois ", est le nerf de la guerre, le flouss, l'argent !

Nous n'attendons aucune subvention de l'Etat ou de l'Europe.
Nous vous demandons solennellement de nous aider à sauvegarder ce pur produit Bônois qui a été mis sous " l'éteignoir " pendant plus de 40 ans.

Il est bien entendu que chaque don sera comptabilisé en participation et donnera droit à des actions qui fluctueront suivant les montées et descentes des bourses.

Nous vous demandons simplement des promesses de dons. Surtout n'envoyer pas d'argent. Les demandes de fonds seront effectués au fur et à mesure du développement du Castored et de la Catsocoop.

Nous vous remercions d'avance de votre participation active.
Souscrivez, souscrivez, Diocane vous le rendra.
Diffusez, sans modération à tous vos amis

J.P. Bartolini

NAISSANCE

Notre Ami Jean Louis Ventura a le bonheur de nous apprendre qu'il est monté en grade grace à la naissance de sa petite fille Zoé arrivée le 11 mars 2003 dans la joie et l'allégresse dans sa famille.
Félicitations à Jean Louis qui est aussi le créateur d'un autre site de Bône. Nos deux sites se complètent et travaillent en communion dans l'amitié. jeanlouis.ventura@club-internet.fr


MESSAGES
S.V.P., lorsqu'une réponse aux messages ci dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté, n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini


De M.Mme Régina Albert Schaerer
Ma arrière grand-tante Agathe FORNOFF , mariée le 22/8/1868 à Bône avec Jean Baptiste GRAU Sa soeur Margaret Elisa était mariée avec Luc D'ALBERT , un Suisse Ce sont mes arrière grands parents . Elle avait aussi une soeur Anna dont je ne sais rien Leur père Nicolaus FORNOFF était un représentant diplomatique ( je suppose ) à Bône Toute info serait la bienvenue Regina d;Albert-Schaerer des USA
Adresse : Regina d;Albert-Schaerer

De M. Lassaque jean
Ma famille étant originaire de Relizane, je suis très intéressé par l'insurrection des Flittas de 1864 et je recherche le livre de J. Orget sur ce sujet. Ou si quelqu'un a la possibilité de photocopier ce livre ? Cela nous permettrait de partager le coût d'acquisition...
J. Lassaque
Adresse : Lassaque jean

De M. Filipe Lesgourdes
Je recherche tous renseignements sur la création, la vie du 1er bataillon de choc ainsi que des hommes qui l'on composé. Ya-til une amicale, un musée, où se trouve les archive de ce bataillon ?
L'un de mes oncles, frère aîné de mon père y a servi dans ses rangs, durant le deuxième conflit mondial. Il est décédé depuis de nombreuses années, il se nommer René LESGOURGUES, il était originaire de Bayonne et avait tout juste 16 ans lorsqu'il quitta sa famille pour s'engager via l'Espagne.
Merci de votre attention pour ce message.
Adresse : Filipe Lesgourdes

De M. Georges Jacono

je suis JACONO Georges, mon message est le relais de la demande de Madame SULTANA Christiane, elle recherche:
les soeurs Marie et Jeanne BOUMISSA. Elles habitaient AU LEVER DE L'AURORE à BÔNE
Nous avons fréquenté le lycée ERNEST MERCIER.
BONOISEMENT VOTRE LECTEUR ASSIDU
Adresse : JACONO Georges

De M. Francis Josse
J'effectue une recherche concernant l'historique de l'Armée d'Afrique.
Je lance une bouteille à la mer. Je recherche toute information relative au Sergent-Major MASSIE René (magnifique grade !) originaire du Sud-Ouest qui servait au fameux 4ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens à SOUSSE (Tunisie) en 1922. MASSIE René a peut-être poursuivi la carrière en occupation, en Allemagne (T.O.A.) après cette date, toujours chez les "Turcos".
Vraisemblablement né à la fin du XIXème siècle ( Sergent-Major en 1922) MASSIE René a pu participer, au moins, à la fin de la 1ère guerre mondiale et voir la 2ème.
Je vous demande de me faire toute suggestion de "piste". Je demande toute aide avisée. Je vous en remercie.
Cordialement. Capitaine (H.) Francis JOSSE
Adresse : Francis JOSSE

De M. Philippe Tauzin
Sur la photo du CE 2 1959/60 à Beauséjour,certains doivent se rappeler de moi car j'habitais rue Edith Cawell juste en face de l'école de Beauséjour dans une trés grande villa, juste à coté du transformateur, et bien souvent les copains venaient passer un moment aprés l'école.
Le directeur était Mr Gahuzer du sud-ouest, roulait les rrr et avait un accent incroyable pour nous.
T'avoir dit tout ce que je savais, je ne crois pas car un souvenir que je croyais oublié en réveille un autre, comme l'occupation de l'école par les parachutistes pendant un été, leur défense du quartier, quand nous avions été attaqués de la colline qui nous surplombait par les fels.
Ca fait du bien de parler de tout ça et pourtant je trouve que l'écran me fait mal aux yeux et ma vue se trouble. Pourquoi m'a t on volé mes copains?????
Trés amicalement. Philippe TAUZIN
Voici mon adresse à tout ancien voulant me contacter,,,Mektoub!!!!!
Adresse : Philippe TAUZIN

De M. Jean Pierre Bartolini

RECHERCHE DE DOCUMENTS:
Je recherche, même des photocopies des N° de la revue "Les Grands Hommes Bônois" de M. D Giovacchini.
De même, je serais preneur des N° "de la Dépêche de l'Est", de la "Seybouse" ou de tout autre publication Bônoise.
Ces recherches sont faites pour sauvegarder numériquement, et faire connaître notre passé. Ce site en fait foi.
Je remercie d'avance tous les chercheurs.
Adresse : jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr

MISE A JOUR DES RUBRIQUES

1)- Dans la Rubrique "OU SONT-ILS ?", 33 nouvelles photos envoyées par Mme Anne Marie Berger; Par Mrs Béato et Jean Louis Ventura, Patrick Gérin, Jean Claude Pagano, Jean Claude Stella, Philippe Tauzin.

2)- Dans la Rubrique "PHOTOS", Toutes les photos du Salon de l'Art Bônois des 22 et 23 mars 2003 à Aix en Provence

3)- Dans la rubrique "Insolites", une nouvelle relique

4)- Dans la rubrique "19 mars", deux nouveaux témoignages sur le 26 mars 62

5)- Dans la rubrique "INFOS DIVERSES", dans les mises à jour des calendriers, ABCT-UZES ; - AEB-AIX ; AEB-VAR ;vous découvrirez les nombreuses activités des associations, n'oubliez pas de faire un tour.




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