N° 137
Mars

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Mars 2014
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,
Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

Les révoltes étouffées
prémices d'une guerre civile annoncée.

Chers Amis,

         Nous voici au mois de Mars. Un mois de mars chargé de souvenirs et de tristesse. En de nombreux endroits il y aura commémoration du 26 mars 1962, beaucoup d'entre nous ne pourrons pas se rendre sur ces lieux, soyons persuadés qu'ils auront une pensée pour ces martyrisés. Gardons en mémoire à tout jamais cet épisode qui restera une des tâches sanglantes de la France contre ses enfants.

         Ce mois de mars 2014 est aussi un mois d'élections municipales aussi importantes que des législatives car elles décideront du sort du Sénat.
         Il n'est pas de mon ressort de donner des consignes de vote. Chacun le fera en fonction de ce qu'il ressent après deux ans de " changement de majorité ". Chacun connaît la situation de la France, la vit au quotidien au niveau national et au niveau local.

         Depuis des années, la France s'enfonce, nos libertés sont rognées chaque jour afin d'étouffer tout sentiment de révolte.
         Et pour cela, nous avons des exemples récents :
         1) la manifestation pacifique contre le mariage pour tous a été réprimée sans raison justifiable par la violence des forces de l'état.
         2) la manifestation pacifique contre le projet d'aéroport du premier ministre a été contrariée par des groupuscules protégés par l'état qui ont saccagés la ville.

         Des lois répressives sont votées par des incompétents. Ces lois ne sont votées que pour protéger tous les gouvernants de ce pays en créant un arsenal juridique et répressif si puissant que l'idée de révolte ne pourra venir à l'esprit du peuple. Du moins c'est ce que pensent ces législateurs. Ils oublient que les révolutions se sont faites après le ras de bol des peuples qui sont capables de se montrer aussi revanchards sur ces gouvernants.
         Quand on voit dans hélas, beaucoup trop de communes, des candidats se retirer de l'élection communale à cause des pressions et répressions parce qu'ils ne rentrent pas dans le moule de la pensée " unique ", il y a de quoi se demander : " dans combien de temps la révolution aura t-elle lieu ? ".
         Oui cette révolution gronde, la guerre civile est à nos portes parce que l'état veut que l'individu redevienne inculte et que son horizon de pensée soit très limité afin de le manipuler à sa guise. Les médias, qui sont aux ordres de l'état, anesthésie le peuple par des fausses informations et par la propagande des pouvoirs. La politique du genre est une politique du sexe. Cette politique est un tranquillisant social destiné à un monde formaté sur la pensée unique afin d'empêcher le peuple de réfléchir. Devant un tel comportement de l'état et des médias, nous pouvons légitiment penser qu'ils sont devenus des sectes religieuses intégristes.

         Oui l'état se trompe, nous trompe, espérons simplement que les électeurs ne se trompent pas une nouvelle fois en 2014, c'est mon vœu pour la paix.
         J.P.B.

Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
        A tchao.


MIMOSA
Envoyé par Mme Jocelyne MAS

Un brin de mimosa pour souvenir outre-Méditerranée...


              Dans un monde où tout est catastrophe, chômage, violence, crise, morosité, Jocelyne MAS nous invite à regarder le ciel bleu et cette nature qui nous donne tant de belles choses à voir, entendre, sentir.
                            Mimosa de mon enfance.
Photo Mme Jocelyne Mas

              Janvier- février, c'est l'époque où le mimosa enchante nos âmes. Ils mettent une touche de soleil dans le gris du ciel. Visage enfoui au cœur des grappes de fleurs d'un jaune éclatant, au parfum si doux et subtil comme une caresse, je me souviens...

              Dans le jardin de mes grands-parents à Baraki, il y avait un énorme mimosa qui tous les ans, à l'époque de la taille, jouait un rôle particulier entre mon grand-père et moi. Je me revois au pied de l'arbre, étendue, bras en croix, sur la terre, mon grand-père sur une échelle taille et m'enfouit petit à petit sous les branchages odorants et duveteux. Que de fou-rire et de complicité entre nous ! Mon grand-père redescend de l'échelle et fait semblant de me chercher : " Mais où est-elle, cette petite ? " Je ris à m'étouffer.
                            Mimosa de mon enfance,
                            Senteurs dorées,
                            Caresses de velours.
                            Éclats de soleil de mes vacances,
                            Parfum suave et frais,
                            Jardin de mes amours.
                            Dans mon cœur à jamais,
                            Impossible à oublier.

Jocelyne Mas

Extrait de " De la Côte Turquoise à la Côte d'Azur " Médaille de Bronze des Arts et Lettres de France, Mention d'excellence.

Jocelyne MAS
Poète-Ecrivain

Site Internet : http://www.jocelynemas.com



Jocelyne MAS vous présente ses meilleurs livres.
Voir la version en ligne


Terre Perdue, j'aime ma terre comme une femme
ECHO D'ORANIE - N°243
Strasbourg 1964


              J'aime ses grands yeux noirs, ouverts en des puits d'ombre,
              Sa lèvre où se dessine un sourire éphémère,
              Tour ce qui brûle en elle en une longue torche.
              Comme flambe le toit de la maison de paille.
              Et son sol rougeoyant pavé de flammes folles.
              Elle a vécu cachée dans les herbes sauvages.
              Que fait courber le vent comme un soufflet de forge.
              Il balaye les rues et fait fuir les vivants.
              Il appelle la mort comme on tire une corde,
              Et dans nos veines court dés que les yeux s'entrouvrent.
              Et chemine le temps Inexorablement,
              Et coule et nous étreint un peu plus chaque jour.
              Jusqu'au néant veillé par des nuées de mouches.
              Elle recevra hélas, recouverte elle aussi,
              La poussière des nues et te bourdonnement
              Des pleureuses venues se lamenter en groupes.

              Nous étions nés sous un ciel trop bleu ou trop pur,
              Après tous nos efforts le destin a choisi.
              Il a basé nos vies et tracé d'autres routes.
              Mais doit-un oublier des souvenirs passés,
              A la saveur de miel ou de sel ou de sang?
              Passent tes Longs soupirs et les sanglots des trains,
              Ma mémoire s'inonde en vapeurs et fumées
              Comme s'embrume au soir la gare ensommeillée.
              Comme fuient les convois dans les brouillards magiques,
              Mais la vie à nouveau m'envahit et m'appelle,
              Et le monde s'ébroue heureux ou malheureux,
              Les disparus du Jour s'échappent en poussière,
              Posent les premiers pas dans une éternité.
              Et le diable boiteux a posé son oeil borgne.
              Triste comme un regard de l'ange Liberté.
              Lorsqu'il fixe impuissant au sommet des nuées.
              Les prisonniers captifs d'un stupide destin.
Jean-Pierre ARZELIER            
Académicien de Provence 1995-96            
  



LE MUTILE N° 9, 1916


L'ECOLE de KOUBA

        Ecole ? OEuvre de résurrection plutôt, puisque grâce à son action, de glorieux mutilés vont renaître à la vie sociale, retrouver une raison d'exister, une profession rémunératrice et cette conscience de la dignité humaine que seul donne le travail.

        Dans les splendides bâtiments de l'ancien grand séminaire de Kouba, dont les fenêtres donnent, d'un côté, sur l'admirable panorama d'Alger, et, de l'autre sur les jardins environnants, on termine en ce moment les travaux d'aménagement afin d'ouvrir sous peu les portes aux nombreux mutilés qui n'ont qu'un désir : celui de se faire rééduquer.

        Le souci d'assurer à ceux que la guerre a physiquement diminué leur réintégration totale dans là vie sociale est un des sentiments qui ont fait le plus d'honneur à M. Lefébure et aux Membres de l'Association Départementale. Ils n'ont, pas seulement cédés à un élan de sympathie envers les glorieux meurtris; ils ont mesure toute l'étendue du programme qui se posait à propos d'eux.

        Le Conseil d'administration à bien fait les choses. Après avoir, étudié, avec un soin minutieux l'organisation des écoles de la métropole, il a tenu à éviter les erreurs des débuts en constituant l'école
       Parfaite ou le mutilé se rééduquera en y trouvant toutes sortes d'avantages.
       À sa sortie de l'hôpital le mutilé sera appareillé: Comme le dit si judicieusement M. le Dr Carie, il faut qu'il puisse se mettre au travail sans qu'il y ait à craindre une réouverture de sa plaie ou quelque autre accident. Il faut que son caractère, ses habitudes, son état d'esprit annoncent un bon sujet, capable et désireux de profiter du moyen qui lui est offert de recommencer sa vie.

        Les mutilés admis comme pensionnaires de l'école de rééducation de Kouba seront traités à titre absolument gratuit, soit comme internes, soit comme demi-internes.
       Bien plus par une faveur toute spéciale du gouvernement de la République, la famille continuera, tant que durera la rééducation, à bénéficier de l'allocation journalière alors même que le mutilé toucherait déjà sa pension. Aussi, le mutilé qui se fera rééduquer n'aura pas le souci de pourvoir à sa subsistance et à celle des siens.

        De plus, s'il arrive que les travaux exécutés dans les ateliers donnent, des bénéfices, ceux-ci seront répartis sous forme de gratification, entre tous les travailleurs, proportionnellement à leur part dans l'exécution des dits travaux.
       Les pensionnaires de l'école, entrés comme apprentis, deviendront successivement, au fur et à mesure de leur rééducation, demi-ouvrier et ouvrier; ceux qui se signalent par leur application et leur conduite recevront un diplôme spécial qui leur facilitera la recherche d'un travail rémunérateur.

        Pour les mutilés mariés ou qui voudront se marier, il sera créé des ateliers familiaux, où l'homme et la femme, lorsqu'ils en exprimeront le désir, pourront travailler en commun.
       Les mutilés internés à l'école de Kouba jouiront de toute la liberté compatible avec les obligations d'ordre intérieur et de discipline ; ils auront le droit de s'absenter toute la journée, les dimanches et les jours-fériés et le jeudi après-midi.

        Au surplus, ainsi qu'il a été dit plus haut, l'association ne se bornera pas à rééduquer le mutilé et à le nourrir et l'entretenir pendant son séjour à l'école; elle entend ne jamais le perdre de vue, et se tiendra toujours prête, comme le prescrit son règlement intérieur, à conseiller, guider, protéger, soutenir son élève aussi longtemps que celui-ci pourra en avoir besoin.
       Quoi de plus beau, de plus admirable, qu'un semblable programme !

        Des quatre coins de l'Afrique du Nord, les mutilées, glorieuses épaves de cette guerre meurtrière, vont venir à l'hôpital-école de Kouba, véritable institution d'Etat.
       Ils deviendront les artisans de la reconstitution; car ils participeront à la grande lutte
       Economique de l'après guerre. Ils auront cette force immense ; le sentiment de leur propre utilité. Ils concourront efficacement à la vie du pays en devenant des citoyens libres et conscients de leur devoir de Français. Loyaux et braves, ils s'orienteront vers un idéal de progrès et d'humanité, conformément à leur conduite d'autan, se souvenant des luttes épiques auxquelles ils participèrent pour la libération du monde.

PAUL PRIVAT.               

LA MARRAINE DE LA TRANCHEE
Pour Mlle Tinou Gareau

       Lorsqu'un de nos soldats est seul
       Qui donc, à son âme penchée,
       Murmure d'une voix d'aïeul
       Ce tendre petit mot: "Filleul"?

       La Marraine de la tranchée.

       Lorsque pour tromper son ennui,
       Il sort une lettre, cachée
       Déjà son " cafare " s'est enfui
       Qui donc parle bas avec lui ?

       La Marraine de la tranchée

       Lorsque revenu de l'assaut
       Il veut préserver sa tranchée.
       Qui donc lui fit ce plastron chaud
       Qu'il sort d'un petit air finaud?

       La Marraine de la tranchée.

       Quand dans un corps à corps fougueux,
       Dans une ardente chevauchée
       Il va du rêve plein les yeux
       Qui soutient son port belliqueux ?

       La Marraine de la tranchée.

       Lorsqu'il est tombé tout sanglant
       Sur une plaine desséchée,
       Quel est donc ce portrait charmant
       Qu'il baise avec emportement ?

       La Marraine de la tranchée.

       Quand pour la décoration
       Qu'il a vaillamment " décrochée "
       Il bondit en permission
       Qui recoiffe le noble Lion ?

       La Marraine de la tranchée.

       Puis lorsque est fini son séjour
       Et qu'il repart l'âme arrachée
       Quel est le magnifique amour
       Qui change sa peine en humour ?

       La Marraine de la tranchée.

       France, crois en ton zélateur,
       De lauriers tu seras jonchée,
       Mais au grand jour libérateur
       Bénis l'Ange consolateur :

       La Marraine de la tranchée.

Claude-Maurice ROBERT               
Mutilé de Guerre               

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TRACES DE VIE
                    Par M. Gilles CAMILLERI (2013)             N°9
LES NAISSANCES EN 1834

Un registre incomplet

           Le registre des naissances de 1834 nous permet de recenser 61 nouveaux nés. Si nous nous penchons sur ces naissances avec attention, notamment en dépouillant les décès de l'année, nous relevons quatre naissances " oubliées ".

           La première est celle de Charles Auguste ROUBEAU, décédé le 27 août 1834 (AD 130) dit " natif de BÔNE " et âgé de 5 mois. La seconde est celle de Mathieu PALOMBA, disparu le 22 juin (AD 76) mais pas signalé comme né à BÔNE en 1833 ni d'ailleurs l'année suivante. Peut être est-il né dans un autre pays ? Les deux derniers sont REYNAUD, de sexe féminin, morte née le 7 octobre 1834 et dont le père est le boulanger Louis REYNAUD et, enfin, Polidore MAZIERE né le 5 avril 1834 à BÔNE et mort à 1 an et huit mois, 5 rue de Carthage, le 10 décembre 1835 (AD 428).

          Soixante quatre, soixante cinq naissances si nous comptabilisons comme bônois Mathieu PALOMBA.

Et qui nous interpelle

           En effet, comme le précédent registre, il intègre un petit nombre d'indigènes sans que nous puissions comprendre avec précision les causes de cette inscription.

          Deux indigènes figurent donc parmi les naissances européennes. C'est bien peu pour une population maure et juive d'environ 1500 personnes.

          Qui sont-ils ? Salah tout d'abord. Une petite fille morte née qui porte le prénom de son père, soldat du corps auxiliaire turc (AN 5 du 12 février) et Ibraïm, un maure, fils de Yusuf et de Fatima né le 1er décembre (AN 58). Si nous comprenons bien l'inscription de l'enfant du turc Salah, soucieux de s'intégrer dans le camp des vainqueurs, nous percevons mal, faute de nom de famille et d'autres précisions, la raison de celle d'Ibraïm.

Un taux de natalité élevé

           Pour une population européenne de 1238 individus en 1834, nos soixante trois naissances représentent un taux de natalité de 50.80 pour mille.

          A l'origine de ce taux de natalité important, les militaires, bien sûr, qui, à eux seuls, constituent 36 % des naissances. Un pourcentage en baisse par rapport à 1833 (41.90 %) et qui va continuer à baisser, malgré l'importante garnison, en 1835 (25 %). Parmi ces naissances on constate toujours un nombre élevé d'enfants naturels.

Des enfants naturels nombreux

           Ils sont au nombre de neuf, peut être dix si nous tenons compte de l'acte de naissance n°56 du 30 novembre. C'est celui d'Adèle Amicie Marie Angélique LECOMTE fille de Jean Pierre César LECOMTE, capitaine au 59e régiment de ligne et de Marie Adèle LAMBERT, sa mère. Les actes indiquent toujours, après le nom de jeune fille, l'expression " son épouse " voire " sa femme " (AD 37 AD 58) mais en ce qui concerne le registre de 1834, le terme " sa mère " est employé uniquement dans le cas cité plus haut.

          Ces enfants naturels représentent pour les naissances européennes de la ville un taux de 14.20 % inférieur à ceux calculés pour le reste de l'Algérie (165 pour mille). A-t-on affaire, en la matière, à une exception bônoise ? C'est très possible car une minorité, qui va devenir de plus en plus importante au fil des ans, joue son rôle dans ces naissances naturelles : les maltais. Nous savons que, dans cette communauté très imprégnée par la foi catholique, fils et filles naturels n'existent pas. Cette particularité contribue donc, dans le cas de BÔNE, à faire chuter le taux des naissances naturelles.

Quelles sont-elles en cette année 1834 ?

           Si nous considérons en premier l'origine des mères, nous nous apercevons que la demoiselle MERIGHEN est allemande, la dame PARDO, elle, espagnole et la demoiselle DEMITROUL (orthographiée aussi DIMITROULA) grecque. Les autres sont françaises.

          Trois de ces femmes possèdent un métier. Emmanuelle BURGAIN comme DIMITROULA sont blanchisseuses. La première est plus particulièrement affectée au 55e régiment d'infanterie de ligne. Marie BOULANGER, quant à elle, est couturière. Les autres femmes sont dites sans profession.

          Parmi les pères soucieux de reconnaître ces enfants naturels ou, tout simplement, que nous avons pu identifier, on trouve trois officiers.

          François PEYRONNY, capitaine au 3e régiment de chasseurs d'Afrique (Acte 2, naissance de Joséphine Emma Céline, fille de demoiselle Louise JOLY) légitime son enfant à la naissance.

          Le médecin major François Jean Guillaume MESTRE tarde à reconnaître Françoise Marie Louise DESANTIS (AN 59 du 11 décembre 1834). Il faut attendre 1861 pour qu'il effectue les démarches nécessaires. Madame DESANTIS, mère de Françoise, a disparu à cette époque. Le mariage à BÔNE de Françoise Marie Louise DESANTIS / MESTRE avec Alexandre Constant ROCHOUX (AM 21 1863) nous informe qu'elle est décédée mais sans autre précision.

          Pour l'un des autres enfants, Achille ADAMI (le nom peut être aussi orthographié ADAMY). Il a très certainement pour père un lieutenant au 3e régiment de chasseurs d'Afrique : Joseph Auguste GOICHOT qui déclare sa naissance mais sans le reconnaître. Il va, par la suite, officialiser sa liaison et légitimer les enfants survivants nés du couple.

          Il est enfin probable que Charles Auguste BOULANGER (AN 17 du 24 avril) fils de Marie, couturière native de COGNAC, a pour père Louis Charles MARGAT, 31 ans, lieutenant au 55e de ligne mais, dans ce dernier cas, nous ne possédons pas d'indication sûre si ce n'est qu'il est présent lors de la déclaration de la naissance par le docteur Guillaume MESTRE.

          Cet enfant semble le seul à devenir adulte avec Françoise DESANTIS dont la survie a pu être constatée. Tous les autres ne dépassent pas l'âge de 6 mois. La demoiselle BOULANGER a d'ailleurs eu un autre enfant : Jules, décédé à BÔNE, à l'âge de 4 mois, le 6 juin 1833 (AD 38 du 7 juin). Comme nous n'avons pu découvrir son acte de naissance, nous pensons qu'il est né en France et qu'il est venu avec sa mère, peut être pour rejoindre un militaire.

          Qu'ajouter sur ces femmes au vu du peu d'éléments glanés dans les actes ? Le fait qu'elles ont, en général, disparu sans laisser de trace en Algérie.

          Un mot encore sur la demoiselle DEMITROUL ou DIMITROULA. Comme la demoiselle BOULANGER, elle a eu un autre enfant : Maria, née le 22 juillet 1836. C'est une sage femme, probablement d'origine israélite, Kamir BENESTI, 45 ans, domiciliée rue Caraman, qui vient signaler sa naissance à la mairie (AN 41 du 6 août 1837). La petite fille disparaît 7 mois plus tard, le 1er mars 1837 (AD 46 du 2 mars 1837). Nous apprenons, à cette occasion, que la demoiselle DEMITROUL est blanchisseuse et native de NAVARIN en Grèce. Elle habite, à cette date, 8 rue Clémentine, à la même adresse que le maçon Antoine AVRIL, 24 ans, le déclarant du décès de Maria. Il s'agit, peut être, de l'homme qui partage sa vie à ce moment là … … et à la vie brève

          Sur neuf enfants naturels avérés, l'un naît sans vie, quatre ne dépassent pas une existence d'une semaine, un meurt au bout de 3 mois et demi et le dernier atteint tout juste 6 mois.

          Pour les deux derniers, nous savons que Françoise Marie Louise DESANTIS (AN 59), reconnue en 1861 par le médecin major MESTRE, atteint l'âge adulte et finit par se marier. Quant à Charles Auguste BOULANGER, le fils de la couturière Marie BOULANGER (AN 17), il disparaît sans laisser de trace dans les registres.

Filles et garçons : un destin différent ?

          Rien de bien extraordinaire à ce sujet. Plus de naissances de garçons (34) que de filles (29) certes. Des petits garçons qui meurent plus que les petites filles. On enregistre le décès de 23 garçons pour 15 petites filles. Treize petits garçons semblent survivre pour 12 petites filles mais nous n'avons retrouvé dans les actes de toute l'Algérie que quatre personnes nées à BÔNE cette année-là :

          - Annuziata Marianna Ursula DEROLO, née le 7 mai. Elle demeure à BÔNE et s'y marie le 31 décembre 1851 avec Antoine Joseph François CORDINA, boulanger né à CALIA ( ?) (Malte).

          - Madeleine NOSSARDI, née le 21 août. Elle épouse à PHILIPPEVILLE, le 27 mai 1852, Michel Marius DEBONO, épicier. Devenue veuve, elle se remarie toujours à PHILIPPEVILLE, le 4 mai 1873, avec un ajusteur mécanicien du nom de Jean VINCENT né à ALGER le 15 février 1840.

          - Françoise Marie Louise DESANTIS née le 11 décembre. Elle vit à BÔNE chez son père et se marie dans cette ville avec Constant ROCHOUX (AM 21). Elle y décède en 1881 (AD 224).

          - Le seul garçon retrouvé dans cette courte liste est Ferdinand SAGET, né le 23 septembre. Il meurt fort jeune à LA CALLE, le 6 juin 1851 (AD 8). Il commençait tout juste à pratiquer le métier d'ouvrier menuisier.

          Pour les autres supposés survivants (21) nous n'avons pas de témoignages de vie.
          Il faudrait effectuer des recherches dans les actes de la France métropolitaine pour obtenir quelques résultats car beaucoup de naissances ont eu pour origine des couples dont le père, un militaire, a dû rentrer en métropole sa mission achevée.

Toujours une nette prédominance des naissances françaises …

           Elle est encore plus écrasante qu'en 1833 (64.50 % des naissances) puisque nous relevons 45 naissances françaises (71.50 % des naissances européennes). On note cependant que les naissances ayant pour origine un père civil ont tendance à être de la même importance numérique (contrairement à 1833) que celles dont l'un des géniteurs est un militaire.

          On relève ainsi 23 militaires dont 9 officiers (prés de 40 %) parmi les nouveaux pères. Le 59e régiment de ligne se taille parmi eux la part du lion : 7 officiers y servent. Les deux autres sont un capitaine du 3e régiment de chasseurs d'Afrique et un officier du corps auxiliaire turc.

          Parmi les 22 pères ou mères civils on trouve un soldat congédié, des artisans (4), des négociants, marchands ou commerçants (3), les habituels marchands de goutte (3), une blanchisseuse, une couturière, un propriétaire, un sous intendant civil, un vérificateur des domaines et cinq personnes dont les métiers ne sont pas précisés.

          Les autres naissances ont lieu dans les familles étrangères, surtout italiennes (7).

          En ce qui concerne cette " nationalité " les métiers des chefs de famille sont très divers : deux jardiniers, deux marins, un garde de santé, un marchand et un consul.

          La population étrangère est très mouvante, encore plus que la population française.
          Dans deux cas, les actes 6 et 42, il est très clairement indiqué que le père et la mère de l'enfant " habitent en ce moment à BÔNE ".

… et une mortalité infantile effroyable

           Sur les 40 enfants pour lesquels nous possédons une preuve légale du décès, vingt et un ne dépassent pas les quinze jours d'existence (dont 4 morts nés) ; onze ne vivent pas plus de six mois ; six seulement dépassent l'âge d'un an. Sur ces six, un seul atteint les deux ans.

Conclusion

           On découvre, au fil des actes, une importante natalité due à une population jeune de passage ou qui a choisi de s'installer dans la ville. Cette natalité est toutefois contrebalancée par une terrible mortalité et bien peu de survivants. Parmi ces derniers une très petite minorité reste à BÔNE ou dans les environs.

          Notre ville ne peut donc se développer que grâce à l'arrivée de nombreux migrants indigènes de l'intérieur comme de nombreux " colons " venus de l'extérieur. C'est une ville " sous oxygène ", qui " vampirise " les territoires proches, la France, Malte, l'Italie voire même l'Espagne, pour continuer d'exister.

          Pour ces deux premières années, beaucoup d'enfants sont issus bien sûr de civils français ou de militaires. Il y a peu d'enfants issus de couples étrangers. En ces années là, le migrant étranger observe le déroulement de la conquête française et ne s'installe pas. Il attend pour ce faire des " signes tangibles " de pérennisation de la colonisation pour décider d'une implantation. Ils vont venir avec la conquête de CONSTANTINE et la création de PHILIPPEVILLE. En attendant beaucoup sont de passage, surtout à la recherche de travail et de salaires plus attrayants que ceux pratiqués sur leur terre d'origine. Le phénomène des naissances naturelles donne encore plus de force à cette impression d'implantation fragile, temporaire que doivent ressentir les habitants de BÔNE.

          A quoi bon s'installer dans la vie durablement si une implantation dans le pays reste difficile voire impossible.

          Cette fragilité de la conquête dans les années 30 démontre que la France n'a pas su coloniser. Elle n'a pas eu de plans pour le faire ou plutôt une trop grande abondance de projets non aboutis. Politiciens, idéologues plus ou moins fumeux, militaires, colons n'ont cessé de s'opposer sur la forme à donner à la future colonie. Cette division a permis aux indigènes de résister, de reprendre confiance petit à petit et surtout de préparer la libération future des terres conquises.
      
A SUIVRE



PHOTOS de BÔNE

Photos Envoyées par M. Roland Bussola

Photos prises en décembre 2013
La Rue Sadi Carnot
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Les Fermes extérieures
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Les produits des Fermes
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L'importation
Photo M. Roland Bussola

Si c'est pas de l'amour ?
Envoyée par VIVI


         Deux petites vieilles se croisent dans la rue.
         - Comment vas-tu Marguerite ?
          Oh ! J'ai pas le moral... Je viens de perdre mon mari !
         - Ah bon ! Qu'est-ce qui s'est passé ?
         - Je l' ai envoyé dans le jardin chercher des carottes et des poireaux pour faire la soupe. Il a été pris d'un malaise.
         - J'ai appelé les secours.
         - Quand ils sont arrivés, il était déjà mort d'une crise cardiaque...
         - Qu'est-ce que tu as fait alors ?

          - Des pâtes... !



" L'HISTRIONISME(1) GAULLISTE 5
Envoyé par Le Docteur J.C. Perez
" histrionisme(1) : attitude théâtraliste en relation avec une pathologie profonde, durable et invalidante du cerveau et de la conscience . "
Nice, le 24 janvier 2014…..
IL Y A 54 ANS…. LES BARRICADES D'ALGER



              Voici un complément à l'étude précédente " L'histrionisme gaulliste 5 " que je me permets de vous adresser.
              Pourquoi ce complément ? Pour une seule raison : je suis un homme gâté par une chance immense. Celle de pouvoir compter sur de véritables amis. Et, comme il s'agit de véritables amis, ils ne me font pas de cadeaux !
              Gilbert et Eliane ont noté un anachronisme dans l'histrionisme gaulliste 5. Comme ils me le font remarquer, il n'existait pas encore de télévision ou plutôt de téléviseurs dans les foyers algériens le 1er novembre 1954.

              Le soir du dimanche 1er novembre 1954, jour de la Toussaint Rouge, fut, pour moi, d'une brutalité inouïe. Je l'ai vécu comme un tournant qui nous engageait vers un inconnu plein de sordides traquenards. Un tournant non annoncé surgissait soudain dans la vie de ceux qui, comme moi, s'apprêtaient à faire face à un avenir prometteur.
              Ce tournant, cependant, avait été relevé avec une rigoureuse précision scientifique par les services officiels de nos polices : les RG, la DST, le 2ème Bureau.
              Souvenons-nous des rapports adressés au début de l'automne 1954 à Monsieur Le Trocquer, Garde des Sceaux et à François Mitterrand, ministre de l'Intérieur de la IVème République. Tout était possible en octobre 1954. Tuer la rébellion dans l'œuf était à la portée de nos services spéciaux. Mais Satan veillait. Il bénéficia du concours de " l'ange noir " qui s'apprêtait à mettre en œuvre l'assassinat de la France au sud de la Méditerranée.

              J'avais 26 ans et quelques mois. Docteur en médecine depuis le 31 mai 1954, après avoir soutenu une thèse sérieuse, laborieuse même, rédigée sous l'égide de Descuns, chef du service de neurochirurgie au Centre Barbier-Hugo de la faculté d'Alger.
              J'avais projeté d'ouvrir un Cabinet à Bab-el-Oued, 1 rue de Châteaudun, dès l'accomplissement de mon service militaire. Tout me paraissait limpide dans ma vie, telle que je la concevais à cette époque.
              Ce dimanche 1er novembre 1954, au soir, j'ai écouté par hasard des informations radiodiffusées : des attentats étaient déclenchés dans plusieurs secteurs du territoire algérien. Je dis bien : ce sont des informations que j'ai écoutées. Elles rapportaient un communiqué dans lequel un notable musulman nous annonçait depuis le Caire, qu'un combat était engagé en Algérie " pour le triomphe de l'arabisme et de l'islam ".
              D'instinct ce soir-là, j'ai enregistré que tous les projets que j'avais formés pour la suite de ma vie (il y a 60 ans !) risquaient d'être bouleversés. Oui, j'ai pressenti à cet instant, que tout allait changer. Plus rien ne serait comme avant. La mort allait nous menacer dans notre quotidien. L'esclavage de la France et de l'Occident était implicitement et universellement annoncé par la proclamation de l'émir qui s'adressait à nous depuis le Caire : " Pour le triomphe de l'arabisme et de l'islam ".
              J'ai ressenti la gravité de la page d'histoire qui s'ouvrait. Une gravité totale qui nous imposait, à l'instant même, à nous les jeunes cadres de l'Algérie de savoir.
              Savoir, tout banalement " de quoi il s'agissait ". Car à partir de la seconde où un émigré algérien émigré au Caire, nous annonçait qu'un combat était déclenché pour le triomphe de l'arabisme et de l'islam, oui, il fallait d'abord comprendre. Il fallait tout connaître du drame qui se déclenchait ce 1er novembre 1954 sur un territoire qui, d'après la constitution de 1946, faisait partie intégrante du territoire de la République française.
              Cette nécessité de savoir, je la ressentais d'autant plus que le lendemain du 1er novembre 1954, je devais rejoindre l'armée pour l'accomplissement de la durée légale de mon service militaire.

              Tout cela, il m'est arrivé de l'évoquer des milliers de fois. Mais…. oui c'est vrai….. ce n'était pas un communiqué télévisé que j'avais entendu. C'était un communiqué radiodiffusé, porteur d'un message riche de symboles. " C'était l'ancien monde qui s'adressait au monde moderne ".

              Ce qui était à la fois d'une importance redoutable et définitive, c'était bien cette information : on attaquait la terre française, on agressait la France, pour le triomphe de l'arabisme et de l'islam.
              Une formulation qui confère son identité permanente, passée et actuelle, à l'agression dont la France fut l'objet en 1954, dont la France reste encore l'objet en 2014.

              Gilbert est néanmoins un critique indulgent. Il a eu la délicatesse de ne pas relever une faute d'orthographe à la page 14 de cette étude. " Qu'importait pour cette population le brillant succès de l'opération Jumelles ". Un moment d'inattention de ma part et voilà que je laisse passer un pluriel qui ne se justifiait pas. Je vous présente mes excuses pour cette coquille. Mais tous avez la possibilité de demander à Chantal de vous adresser un exemplaire corrigé de cette étude.
              Gilbert qui me fait l'honneur et l'amitié de lire attentivement mes études, qui me déclare en retirer le meilleur profit possible, m'a fait connaître un sentiment que lui inspire cette étude relatée dans " l'histrionisme gaulliste 5 ".
              En substance : " J'ai parfaitement compris l'affaire Si Salah telle que la concevaient les officiers défenseurs de l'Algérie française. Ceux qui " pensaient français " comme tu le soulignes. Ce n'était ni plus ni moins que le ralliement de l'ALN de l'intérieur aux forces armées françaises. C'était bien cela, dans leur perspective opérationnelle, le résultat espéré de l'affaire Si Salah ".
              Gilbert à raison. C'est bien de cette opportunité qu'il s'agissait et ce n'était pas un rêve. A cette époque, en effet, en 1956 et 1960, pour un soldat français de confession musulmane qui désertait l'armée française pour rejoindre le FLN, trois combattants de l'ALN ralliaient l'armée française pour combattre le FLN. Dans l'esprit de nos militaires, l'affaire Si Salah s'identifiait au couronnement militaire du courage et des compétences de nos soldats.

              Mais pardonnez l'expression que je vais employer. En réalité, c'était de la frime. Ce n'était que de la frime.
              Car c'était pour l'autre raison, la raison réelle, c'est-à-dire pour le succès de la mission du commandant Si Azzedine qu'il fallait éliminer le commandement de la Willaya IV. Si Azzedine participait dans la réalité des faits, en collaboration avec le général Massu et De Gaulle, à une mission en obéissance stricte aux directives de son chef suprême, Ferhat Abbas. L'anéantissement de la Willaya IV largement implantée et très forte, était nécessaire pour permettre au pharmacien de Sétif d'accepter sans risque, l'offre de De Gaulle. C'était une condition sine qua non pour lui, d'accéder à la sollicitation réitérée de De Gaulle d'un cessez-le-feu. Il fallait au tandem Abbas-Ben Khedda des garanties contre les maquis de l'intérieur. Ceux-ci prétendaient en effet faire payer très cher " aux extérieurs " de la rébellion algérienne, leur absence du combat sur le terrain. C'était cela la signification, ou plutôt l'identité réelle de l'affaire Si Salah : " faire tuer Si Salah et ses adjoints pour le service de Ferhat Abbas ".
              En échange de ce service, celui-ci accepta le cessez-le-feu mendié par De Gaulle, dès le mois de juin 1958. Ce cessez-le-feu fut préalablement étudié dans " le plan Pompidou de juin 1958 " établi par Brouillet, secrétaire d'état aux affaires algériennes. Plan Pompidou préparé donc, au moment même où De Gaulle était à Alger pour lever l'enthousiasme en faveur de l'Algérie française.

              Evian ! Evian va surgir de l'histoire comme le symbole historique d'une défaite majeure de l'Occident. Pour le plus grand profit de l'arabisme et de l'islam comme l'avait annoncé un émir depuis le Caire, le 1er novembre 1954. Evian, seconde défaite majeure de l'Occident depuis 711.
              Après la bataille de Guadelete ou plutôt la bataille de Guadaranque entre Gibraltar et Carthagène de 711 qui a vu la défaite du roi chrétien Roderick contre " los agarenos invasores " " les envahisseurs musulmans ", musulmans qui n'avaient rien d'arabe, c'est bien la capitulation gaulliste du 18 et 19 mars 1962 subie ou plutôt entérinée à Evian qui illustre le " second " désastre de l'Occident.
              J'emploie le terme de second animé d'une préoccupation évidente. Une simple préoccupation de vocabulaire. Car j'exprime un vœu par l'intermédiaire du terme " second " :
              celui d'attribuer au désastre d'Evian, une valeur de dernier désastre.
              Subir une autre défaite, en effet, correspondrait à un arrêt de mort définitif pour l'Occident dont je rappelle une définition très réaliste : " L'espace terrestre sur lequel les chrétiens peuvent vivre libres sans crainte d'esclavage, de massacres, de génocides ".
              C'est à nous, qui avons été lucides, qu'il appartient de procurer l'information et pourquoi pas de produire l'enseignement pour éviter une Troisième défaite qui soumettrait effectivement la France à " l'arabisme et à l'islam " comme l'avait annoncé l'émir algérien réfugié au Caire, le 1er novembre 1954.
              Ce désastre, s'il devait s'accomplir dans les décennies à venir, ne serait certainement pas la conséquence d'une invasion extérieure. Il ne serait pas non plus la conséquence d'une pression des " émigrés " exercée à l'intérieur de notre territoire. Il illustrerait la manifestation progressive mais éclatante d'une contagion idéologique des mentalités sur le territoire métropolitain et plus généralement occidental. En réalité …. Un mimétisme arabo-islamiste.
              Il serait révélateur d'une évolution vers un " arabisme endogène " identique à celui qu'ont développé en Espagne " los agarenos invasores " " les musulmans envahisseurs ", qui avaient la particularité de n'être que des " invasores indigenas ", " des envahisseurs indigènes " qui n'avaient rien d'arabe. C'est bien pour contrer cette évolution possible, le reniement du pacte de Reims entre Saint-Rémi au nom du Saint Esprit d'une part et les 3.000 Francs de Clovis d'autre part, qu'il faut nous tenir informés de la signification du passé, pour comprendre le présent et préparer en conséquence nos positions de combat, si nous sommes disposés à faire face.
              Ce qui importe par-dessus tout, c'est de contrôler le passé pour affronter le présent et l'avenir avec une efficacité opérationnelle qui reste encore à notre portée.
              C'est au nom d'une vie que j'ai consacrée et que je consacre encore à bien capter la signification historique réelle du concept " Algérie française ", que je vous sollicite périodiquement pour m'accompagner un peu dans cette ambition et surtout cet effort de vouloir comprendre.
              Identifier le responsable majeur et unique de la défaite d'Algérie, disséquer les manœuvres ourdies et mises en œuvre à partir de la rue Solferino dans le VIIème arrondissement de Paris durant la période dite " de la traversée du désert du général De Gaulle ", en réalité une fausse " traversée du désert ", est d'une nécessité absolue pour comprendre, détecter et évaluer la menace " d'anéantissement historique " qui menace l'Occident aujourd'hui.

              Aujourd'hui, lors de la rédaction de ce message, coïncidence, nous sommes le 24 janvier 2014. Serge Jourdes, le capitaine Jourdes des Barricades d'Alger, m'a téléphoné pour évoquer le 54ème anniversaire du 24 janvier 1960. Commandant la compagnie opérationnelle des UT du Grand Alger, il est intervenu ce jour-là à un poste clef du déclenchement de cette journée. Lors de l'entretien téléphonique que nous avons tenu, nous avons exprimé, une fois de plus, notre conviction. Le 24 janvier 1960 fut la plus belle occasion de sauver l'Algérie française que Challe a refusé de saisir.
              Le général en chef Challe, n'avait rien compris à la signification de cette semaine qui commençait. De même qu'à l'évidence, il n'a rien compris à l'identité réelle de la guerre d'Alger. Dans l'après-midi du 24 janvier 1960, il a reçu Joseph Ortiz. Il a partagé un sandwich avec lui et il a exhibé sa méconnaissance totale du moment historique qu'il était en train de vivre.
              Il ne pouvait pas ne pas être informé du déroulement de l'affaire Si Salah qui était sur le point de s'accomplir à travers la trahison historique qu'elle représente alors qu'il commandait en chef. Il était exclu des négociations mises en route par Tricot et Mathon sur ordre direct de l'Elysée. La trahison se déroulait sous ses yeux. Il a fait comme s'il ne voyait rien.
              Plus tard, quand en paiement de sa passivité lors de la semaine des Barricades, il fut décoré de la médaille militaire par De Gaulle, avant d'être relevé de son commandement, il fut pris d'un remords. Il osa le putsch du 21-22 avril 1941.
              Mais, sous l'exigence particulièrement tenace du commandant Denoix de Saint-Marc, commandant du 1er REP, il refusa de faire intervenir la masse des civils d'Algérie dans le déroulement de ce coup de force militaire…. Exécuté comme si lui, Challe, avait peur de vaincre De Gaulle.
              Il n'avait pas compris que De Gaulle en décembre 1960, avait organisé " les journées sanglantes de décembre 1960 ", en Oranie et dans l'Algérois, dans le but d'effacer dans les mémoires les images enthousiastes du 13 mai 1958.
              En 1961, lors du putsch, Challe disposait au 22 avril au matin, des moyens d'organiser l'anti décembre 1960 en ordonnant la mobilisation générale des UT qui auraient pu organiser, eux les UT, la levée en masse du peuple d'Algérie, peuple que lui, Challe, aurait dû appeler dans la rue. Je lui ai fait parvenir ce 22 avril par Godard, ce message et proposé de me charger de cette opération dans le Grand Alger. Il m'a fait répondre par l'intermédiaire de Denoix de Saint-Marc, très hostile à l'intervention des civils, quel le putsch devait rester une affaire de militaires.

              Ce fut l'origine du combat de l'OAS dans lequel quelques centaines de Français d'Algérie et de métropole se sont engagés pour, envers et contre tout, tenter de sauver ce bastion fondamental de l'Occident que représentait l'Algérie française.
              Merci à Serge Jourdes et à des dizaines d'autres qui m'engagent à poursuivre ce travail d'analyses et d'informations que je mets périodiquement à votre disposition.
              Je continue donc en vous annonçant une prochaine étude sur le rôle fondamental joué par De Gaulle dans le développement de " L'onde de retour islamiste ". Ce sera dans le cours de " L'Histrionisme gaulliste 6 ". Je vous demande d'observer un peu de patience car il sera nécessaire auparavant de vous faire parvenir un " Histrionisme 5Ter " pour préciser la notion " d'onde de retour islamiste " que j'estime utile de vous faire connaître.
              Encore une fois, bonne année à tous.
              N'oublions pas le pacte de Reims !
Le docteur Jean-Claude PEREZ        
Février 2014                
Auteur du livre " ATTAQUES ET CONTRE-ATTAQUES "         
aux Editions Dualpha - BP 58, 77522 COULOMMIERS CEDEX         



 L'Ecole Victor Hugo
Envoyé par M. Charles Ciantar
Photo M. Charles Ciantar

              Aujourd'hui, je vous transmets les commentaires d'un bônois (Jacques LOUFRANI) de 90 printemps qui évoque un épisode de sa jeunesse :

              "A mes amis de Bône, la photo de l'école du Boulevard Victor Hugo, école qu'on appelait de mon temps l'école Matéra, doit dater des années 27-30.
              J'y ai retrouvé, non sans émotion, Monsieur Matéra, son directeur, en bas à gauche ; il ne nous faisait pas de cadeaux et la claque volait facile.
              Plus à gauche et je ne crois pas me tromper, M. Conangle, instituteur, classe de 12ème.
              Les trois fenêtres, à l'angle de l'établissement, sont celles de la classe de 4ème, qui a longtemps été celle de M. Allouche, surnommé "pieds plats"...
              Cette école primaire avait 12 classes, avec une moyenne de 38 à 40 élèves par classe. J'y ai passé 6 ans" .

              Voici le commentaire que m'a adressé mon cousin, Charles Hausser, suite à l'envoi de la photo de l'école Victor Hugo. Mon cousin avoisine les 90 printemps.
              Sur lphoto jointe de la salle de classe dont la porte est ouverte, c'est la 9ème. Institutrice Mme OUILLERE. Omniprésent M. Matéra, dit : "petit coq" directeur plus qu'énergique et efficace. Il a marqué des générations. Au propre comme au figuré,
              Demande à mon frère, à Cohen, champion de monde de boxe ...... et tant d'autres.
              Sur les murs les grandes plaques de marbre, en mémoire aux anciens élèves morts pour la patrie, pauvres gens, pauvre jeunesse sacrifiée.
Photo M. Charles Ciantar


ANECDOTE
Christian Migliaccio
Vous voulez rire ?
Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis,
c'étaient les paroles de nos anciens !
A BON ENTENDEUR ...             
              A FAIRE SUIVRE ....



Paru: Dans un livre qu'il a écrit en 2006
sous forme d'entretien avec le "journaliste" Edwy Plenel,

              Hollande a clairement indiqué qu'en cas de crise et d'élections perdues il démissionnerait.


Consommation d'alcool
Envoyé par Eliane
        

       Chers toutes et tous,

       Noël et la Saint-Sylvestre viennent de passer et je voudrais partager avec vous une expérience personnelle au sujet de la consommation d'alcool et de la conduite.
       Nous le savons tous, on risque de plus en plus gros si on se fait contrôler positif en rentrant chez soi après une soirée un peu arrosée chez des amis, ou au restaurant.
       Eh bien, j'ai passé une très agréable soirée chez des amis: apéro, de très bons vins et un petit pousse-café, et, bien que je me sentais parfaitement bien, j'ai eu l'intelligence de savoir que j'avais peut-être dépassé la limite.

       Alors, pour la première fois dans de telles circonstances, j'ai pris un taxi pour rentrer chez moi.

       Heureusement d'ailleurs, car sur la route il y avait les gendarmes qui filtraient les véhicules, et faisaient souffler dans le ballon, mais ils ont fait signe au taxi de passer et je suis arrivée chez moi sans incident.

       C'était vraiment une surprise, n'ayant jamais conduit un taxi auparavant.
       Je ne me souviens pas où je l'ai pris et maintenant je l'ai dans mon garage et je ne sais pas quoi faire avec..

       Et de nouveau , une bonne année 2014 !!!!



Les Esclaves Blancs
Par Robert C. Davis, Christian Slaves, Muslim Masters
Envoyé par Mme Annie Bouhier
L'histoire oubliée des Blancs réduits en esclavage.
Les Blancs ont oublié
ce dont les Noirs se souviennent.

http://www.pvr-zone.ca/esclave_blanc.htm

             Les historiens américains ont étudié tous les aspects de l'esclavage des Africains par les Blancs, mais ont largement ignoré l'esclavage des Blancs par les Nord-Africains. Christian Slaves, Muslim Masters [ Esclaves chrétiens, maîtres musulmans ] est un récit soigneusement documenté et clairement écrit de ce que le Prof Davis nomme " l'autre esclavage ", qui s'épanouit durant approximativement la même période que le trafic transatlantique, et qui dévasta des centaines de communautés côtières européennes. Dans la pensée des Blancs d'aujourd'hui, l'esclavage ne joue pas du tout le rôle central qu'il joue chez les Noirs, mais pas parce qu'il fut un problème de courte durée ou sans importance. L'histoire de l'esclavage méditerranéen est, en fait, aussi sombre que les descriptions les plus tendancieuses de l'esclavage américain.
             Au XVIème siècle, les esclaves blancs razziés par les musulmans furent plus nombreux que les Africains déportés aux Amériques.

             Un commerce en gros
             La côte barbaresque, qui s'étend du Maroc à la Libye moderne, fut le foyer d'une industrie florissante de rapt d'êtres humains depuis 1500 jusqu'à 1800 environs. Les grandes capitales esclavagistes étaient Salé au Maroc, Tunis, Alger et Tripoli, et pendant la plus grande partie de cette période les marines européennes étaient trop faibles pour opposer plus qu'une résistance symbolique.

             Le trafic transatlantique des Noirs était strictement commercial, mais pour les Arabes, les souvenirs des Croisades et la fureur d'avoir été expulsés d'Espagne en 1492 semblent avoir motivé une campagne de rapt de chrétiens, ressemblant presque à un djihad.
             " Ce fut peut-être cet aiguillon de la vengeance, opposé aux marchandages affables de la place du marché, qui rendit les esclavagistes islamiques tellement plus agressifs et initialement (pourrait-on dire) plus prospères dans leur travail que leurs homologues chrétiens ", écrit le Prof. Davis.

             Pendant les XVIème et XVIIème siècles, plus d'esclaves furent emmenés vers le sud à travers la Méditerranée que vers l'Ouest à travers l'Atlantique. Certains furent rendus à leurs familles contre une rançon, certains furent utilisés pour le travail forcé en Afrique du Nord, et les moins chanceux moururent à la tâche comme esclaves sur les galères.

             Ce qui est le plus frappant concernant les raids esclavagistes barbaresques est leur ampleur et leur portée. Les pirates kidnappaient la plupart de leurs esclaves en interceptant des bateaux, mais ils organisaient aussi d'énormes assauts amphibies qui dépeuplèrent pratiquement des parties de la côte italienne. L'Italie était la cible la plus appréciée, en partie parce que la Sicile n'est qu'à 200 km de Tunis, mais aussi parce qu'elle n'avait pas de gouvernement central fort qui aurait pu résister à l'invasion.

             De grands raids ne rencontraient souvent aucune résistance.
             Quand les pirates mirent à sac Vieste dans le sud de l'Italie en 1554, par exemple, ils enlevèrent un total stupéfiant de 6.000 captifs. Les Algériens enlevèrent 7.000 esclaves dans la baie de Naples en 1544, un raid qui fit tellement chuter le prix des esclaves qu'on disait pouvoir " troquer un chrétien pour un oignon ".

             L'Espagne aussi subit des attaques de grande ampleur. Après un raid sur Grenade en 1556 qui rapporta 4.000 hommes, femmes et enfants, on disait qu'il " pleuvait des chrétiens sur Alger ". Pour chaque grand raid de ce genre, il a dû y en avoir des douzaines de plus petits.
             L'apparition d'une grande flotte pouvait faire fuir toute la population à l'intérieur des terres, vidant les régions côtières.
             En 1566, un groupe de 6.000 Turcs et corsaires traversa l'Adriatique et débarqua à Fracaville. Les autorités ne purent rien faire, et recommandèrent l'évacuation complète, laissant aux Turcs le contrôle de plus de 1300 kilomètres carrés de villages abandonnés jusqu'à Serracapriola.

             Quand les pirates apparaissaient, les gens fuyaient souvent la côte pour aller dans la ville la plus proche, mais le Prof. Davis explique que ce n'était pas toujours une bonne stratégie: " Plus d'une ville de taille moyenne, bondée de réfugiés, fut incapable de soutenir un assaut frontal par plusieurs centaines de corsaires, et le reis [ capitaine des corsaires ] qui aurait dû autrement chercher les esclaves par quelques douzaines à la fois le long des plages et dans les collines, pouvait trouver un millier ou plus de captifs opportunément rassemblés en un seul endroit pour être pris. "

             Les pirates revenaient encore et encore pour piller le même territoire. En plus d'un bien plus grand nombre de petits raids, la côte calabraise subit les déprédations suivantes, de plus en plus graves, en moins de dix ans : 700 personnes capturées en un seul raid en 1636, un millier en 1639 et 4.000 en 1644.
             Durant les XVIème et XVIIème siècles, les pirates installèrent des bases semi-permanentes sur les îles d'Ischia et de Procida, presque dans l'embouchure de la baie de Naples, d'où ils faisaient leur choix de trafic commercial.

             Quand ils débarquaient sur le rivage, les corsaires musulmans ne manquaient pas de profaner les églises. Ils dérobaient souvent les cloches, pas seulement parce que le métal avait de la valeur, mais aussi pour réduire au silence la voix distinctive du christianisme.

             Dans les petits raids plus fréquents, un petit nombre de bateaux opéraient furtivement, tombant sur les établissements côtiers au milieu de la nuit de manière à attraper les gens " paisibles et encore nus dans leur lit ". Cette pratique donna naissance à l'expression sicilienne moderne, pigliato dai turchi, " pris par les Turcs ", ce qui veut dire être attrapé par surprise en étant endormi ou affolé.

             La prédation constante faisait un nombre terrible de victimes.
             Les femmes étaient plus faciles à attraper que les hommes, et les régions côtières pouvaient rapidement perdre toutes leurs femmes en âge d'avoir des enfants. Les pêcheurs avaient peur de sortir, où ne prenaient la mer qu'en convois. Finalement, les Italiens abandonnèrent une grande partie de leurs côtes. Comme l'explique le Prof. Davis, à la fin du XVIIème siècle " la péninsule italienne avait alors été la proie des corsaires barbaresques depuis deux siècles ou plus, et ses populations côtières s'étaient alors en grande partie retirées dans des villages fortifiés sur des collines ou dans des villes plus grandes comme Rimini, abandonnant des kilomètres de rivages autrefois peuplés aux vagabonds et aux flibustiers ".

             C'est seulement vers 1700 que les Italiens purent empêcher les raids terrestres spectaculaires, bien que la piraterie sur les mers continua sans obstacle.
             La piraterie conduisit l'Espagne et surtout l'Italie à se détourner de la mer et à perdre leurs traditions de commerce et de navigation, avec des effets dévastateurs : " Du moins pour l'Ibérie et l'Italie, le XVIIème siècle représenta une période sombre dont les sociétés espagnole et italienne émergèrent comme de simples ombres de ce qu'elles avaient été durant les époques dorées antérieures "

             Certains pirates arabes étaient d'habiles navigateurs de haute mer, et terrorisèrent les chrétiens jusqu'à une distance de 1600 km. Un raid spectaculaire jusqu'en Islande en 1627 rapporta près de 400 captifs.

             Nous pensons que l'Angleterre était une redoutable puissance maritime dès l'époque de Francis Drake, mais pendant tout le XVIIème siècle, les pirates arabes opérèrent librement dans les eaux britanniques, pénétrant même dans l'estuaire de la Tamise pour faire des prises et des raids sur les villes côtières. En seulement trois ans, de 1606 à 1609, la marine britannique reconnut avoir perdu pas moins de 466 navires marchands britanniques et écossais du fait des corsaires algériens. Au milieu des années 1600, les Britanniques se livraient à un actif trafic trans-atlantique de Noirs, mais beaucoup des équipages britanniques eux-mêmes devenaient la propriété des pirates arabes.

             La vie sous le fouet.
             Les attaques terrestres pouvaient être très fructueuses, mais elles étaient plus risquées que les prises en mer. Les navires étaient par conséquent la principale source d'esclaves blancs. À la différence de leurs victimes, les navires-corsaires avaient deux moyens de propulsion : les esclaves des galères en plus des voiles. Cela signifiait qu'ils pouvaient avancer à la rame vers un bateau encalminé et l'attaquer quand ils le voulaient. Ils portaient de nombreux drapeaux différents, donc quand ils naviguaient, ils pouvaient arborer le pavillon qui avait le plus de chances de tromper une proie.

             Un navire marchand de bonne taille pouvait porter environ 20 marins en assez bonne santé pour durer quelques années dans les galères, et les passagers étaient habituellement bons pour en tirer une rançon. Les nobles et les riches marchands étaient des prises attractives, de même que les Juifs, qui pouvaient généralement rapporter une forte rançon de la part de leurs coreligionnaires. Les hauts dignitaires du clergé étaient aussi précieux parce que le Vatican payait habituellement n'importe quel prix pour les tirer des mains des infidèles.

             À l'approche des pirates, les passagers enlevaient souvent leurs beaux vêtements et tentaient de s'habiller aussi pauvrement que possible, dans l'espoir que leurs ravisseurs les rendraient à leur famille contre une rançon modeste. Cet effort était inutile si les pirates torturaient le capitaine pour avoir des informations sur les passagers. Il était aussi courant de faire déshabiller les hommes, à la fois pour rechercher des objets de valeur cousus dans leurs vêtements et pour voir si des Juifs circoncis ne s'étaient pas déguisés en chrétiens.

             Si les pirates étaient à court d'esclaves pour les galères, ils pouvaient mettre certains de leurs captifs au travail immédiatement, mais les prisonniers étaient généralement mis dans la cale pour le voyage de retour. Ils étaient entassés, pouvant à peine bouger dans la saleté, la puanteur et la vermine, et beaucoup mouraient avant d'atteindre le port.

             Dès l'arrivée en Afrique du Nord, c'était la tradition de faire défiler les chrétiens récemment capturés dans les rues, pour que les gens puissent se moquer d'eux et que les enfants puissent les couvrir d'ordures.

             Au marché aux esclaves, les hommes étaient obligés de sautiller pour prouver qu'ils n'étaient pas boiteux, et les acheteurs voulaient souvent les faire mettre nus pour voir s'ils étaient en bonne santé. Cela permettait aussi d'évaluer la valeur sexuelle des hommes comme des femmes; les concubines blanches avaient une valeur élevée, et toutes les capitales esclavagistes avaient un réseau homosexuel florissant. Les acheteurs qui espéraient faire un profit rapide avec une forte rançon examinaient les lobes d'oreilles pour repérer des marques de piercing, ce qui était une indication de richesse. Il était aussi habituel de regarder les dents d'un captif pour voir s'il pourrait survivre à un dur régime d'esclave.

             Le pacha ou souverain de la région recevait un certain pourcentage d'esclaves comme une forme d'impôt sur le revenu. Ceux-ci étaient presque toujours des hommes, et devenaient propriété du gouvernement plutôt que propriété privée. À la différence des esclaves privés, qui embarquaient habituellement avec leur maître, ils vivaient dans les bagnes ou " bains ", ainsi que les magasins d'esclaves du pacha étaient appelés. Il était habituel de raser la tête et la barbe des esclaves publics comme une humiliation supplémentaire, dans une période où la tête et la pilosité faciale étaient une part importante de l'identité masculine.

             La plupart de ces esclaves publics passaient le reste de leur vie comme esclaves sur les galères, et il est difficile d'imaginer une existence plus misérable. Les hommes étaient enchaînés trois, quatre ou cinq par aviron, leurs chevilles enchaînées ensemble aussi. Les rameurs ne quittaient jamais leur rame, et quand on les laissait dormir, ils dormaient sur leur banc. Les esclaves pouvaient se pousser les uns les autres pour se soulager dans une ouverture de la coque, mais ils étaient souvent trop épuisés ou découragés pour bouger, et se souillaient là où ils étaient assis. Ils n'avaient aucune protection contre le brûlant soleil méditerranéen, et leur maître écorchait leur dos déjà à vif avec l'instrument d'encouragement favori du conducteur d'esclaves, un pénis de bœuf allongé ou " nerf de bœuf ". Il n'y avait presque aucun espoir d'évasion ou de secours; le travail d'un esclave de galère était de se tuer à la tâche -- principalement dans des raids pour capturer encore plus de malheureux comme lui -- et son maître le jetait par-dessus bord au premier signe de maladie grave.

             Quand la flotte pirate était au port, les esclaves de galères vivaient dans le bagne et faisaient tout le travail sale, dangereux ou épuisant que le pacha leur ordonnait de faire. C'était habituellement tailler et traîner des pierres, draguer le port, ou les ouvrages pénibles. Les esclaves se trouvant dans la flotte du Sultan turc n'avaient même pas ce choix. Ils étaient souvent en mer pendant des mois d'affilée, et restaient enchaînés à leurs rames même au port. Leurs bateaux étaient des prisons à vie.

             D'autres esclaves sur la côte barbaresque avaient des travaux plus variés. Souvent ils faisaient du travail de propriétaire ou agricole du genre que nous associons à l'esclavage en Amérique, mais ceux qui avaient des compétences étaient souvent loués par leurs propriétaires. Certains maîtres relâchaient simplement leurs esclaves pendant la journée avec l'ordre de revenir avec une certaine quantité d'argent le soir sous peine d'être sévèrement battus. Les maîtres semblaient attendre un bénéfice d'environ 20% sur le prix d'achat. Quoi qu'ils fissent, à Tunis et à Tripoli, les esclaves portaient habituellement un anneau de fer autour d'une cheville, et étaient chargés d'une chaîne pesant 11 ou 14 kg.

             Certains maîtres mettaient leurs esclaves blancs au travail dans des fermes loin à l'intérieur des terres, où ils affrontaient encore un autre péril : la capture et un nouvel esclavage par des raids de Berbères. Ces infortunés ne verraient probablement plus jamais un autre Européen pendant le reste de leur courte vie.

             Le Prof. Davis remarque qu'il n'y avait aucun obstacle à la cruauté : " Il n'y avait pas de force équivalente pour protéger l'esclave de la violence de son maître : pas de lois locales contre la cruauté, pas d'opinion publique bienveillante, et rarement de pression efficace de la part des États étrangers ".
             Les esclaves blancs n'étaient pas seulement des marchandises, ils étaient des infidèles, et méritaient toutes les souffrances qu'un maître leur infligeait.

             Le Prof. Davis note que " tous les esclaves qui vécurent dans les bagnes et qui survécurent pour écrire leurs expériences soulignèrent la cruauté et la violence endémiques pratiquées ici ". La punition favorite était la bastonnade, par laquelle un homme était mis sur le dos et ses chevilles attachées et suspendu par la taille pour être battu longuement sur la plante des pieds. Un esclave pouvait recevoir jusqu'à 150 ou 200 coups, qui pouvaient le laisser estropié. La violence systématique transformait beaucoup d'hommes en automates.

             Les esclaves chrétiens étaient souvent si abondants et si bon marché qu'il n'y avait aucun intérêt à s'en occuper; beaucoup de propriétaires les faisaient travailler jusqu'à la mort et achetaient des remplaçants.

             Les esclaves publics contribuaient aussi à un fonds pour entretenir les prêtres du bagne. C'était une époque très religieuse, et même dans les plus horribles conditions, les hommes voulaient avoir une chance de se confesser et, plus important, de recevoir l'extrême-onction. Il y avait presque toujours un prêtre captif ou deux dans le bagne, mais pour qu'il reste disponible pour ses devoirs religieux, les autres esclaves devaient contribuer et racheter son temps au pacha. Certains esclaves de galères n'avaient donc plus rien pour acheter de la nourriture ou des vêtements, bien que durant certaines périodes des Européens libres vivant dans les villes barbaresques contribuaient aux frais d'entretien des prêtres des bagnes.

             Pour quelques-uns, l'esclavage devenait plus que supportable. Certains métiers, en particulier celui de constructeur de navire, étaient si recherchés qu'un propriétaire pouvait récompenser son esclave avec une villa privée et des maîtresses. Même quelques résidents du bagne réussirent à exploiter l'hypocrisie de la société islamique et à améliorer leur condition. La loi interdisait strictement aux musulmans de faire le commerce de l'alcool, mais était plus indulgente avec les musulmans qui le consommaient seulement. Des esclaves entreprenants établirent des tavernes dans les bagnes et certains eurent la belle vie en servant les buveurs musulmans.

             Une manière d'alléger le poids de l'esclavage était de " prendre le turban " et de se convertir à l'islam. Cela exemptait un homme du service dans les galères, des ouvrages pénibles, et de quelques autres brimades indignes d'un fils du Prophète, mais ne le faisait pas sortir de la condition d'esclave. L'un des travaux des prêtres des bagnes était d'empêcher les hommes désespérés de se convertir, mais la plupart des esclaves semblent ne pas avoir eu besoin de conseil religieux. Les chrétiens pensaient que la conversion mettrait leur âme en danger, et elle signifiait aussi le déplaisant rituel de la circoncision adulte. Beaucoup d'esclaves semblent avoir enduré les horreurs de l'esclavage en les considérant comme une punition pour leurs péchés et comme une épreuve pour leur foi. Les maîtres décourageaient les conversions parce qu'elles limitaient le recours aux mauvais traitements et abaissaient la valeur de revente d'un esclave.

             Rançon et rachat des esclaves blanc
             Pour les esclaves, l'évasion était impossible. Ils étaient trop loin de chez eux, étaient souvent enchaînés, et pouvaient être immédiatement identifiés par leurs traits européens. Le seul espoir était la rançon.

             Parfois, la chance venait rapidement. Si un groupe de pirates avait déjà capturé tant d'hommes qu'il n'avait plus assez d'espace sous le pont, il pouvait faire un raid sur une ville et ensuite revenir quelques jours plus tard pour revendre les captifs à leurs familles. C'était généralement à un prix bien plus faible que celui du rançonnement de quelqu'un à partir de l'Afrique du Nord, mais c'était encore bien plus que des paysans pouvaient se le permettre. Les fermiers n'avaient généralement pas d'argent liquide, et pas de biens à part la maison et la terre. Un marchand était généralement prêt à les acquérir pour un prix modique, mais cela signifiait qu'un captif revenait dans une famille qui était complètement ruinée.

             La plupart des esclaves ne rachetaient leur retour qu'après être passés par l'épreuve du passage en pays barbaresque et de la vente à un spéculateur. Les riches captifs pouvaient généralement trouver une rançon suffisante, mais la plupart des esclaves ne le pouvaient pas. Les paysans illettrés ne pouvaient pas écrire à la maison et même s'ils le faisaient, il n'y avait pas d'argent pour une rançon.

             La majorité des esclaves dépendait donc de l'œuvre charitable des Trinitaires (fondé en Italie en 1193) et de celle des Mercedariens (fondé en Espagne en 1203). Ceux-ci étaient des ordres religieux établis pour libérer les Croisés détenus par les musulmans, mais ils transférèrent bientôt leur œuvre au rachat des esclaves détenus par les Barbaresques, collectant de l'argent spécifiquement dans ce but. Souvent ils plaçaient des boîtes à serrure devant les églises avec l'inscription " Pour la récupération des pauvres esclaves ", et le clergé appelait les riches chrétiens à laisser de l'argent dans leurs vœux de rédemption. Les deux ordres devinrent des négociateurs habiles, et réussissaient habituellement à racheter les esclaves à des meilleurs prix que ceux obtenus par des libérateurs inexpérimentés. Cependant, il n'y avait jamais assez d'argent pour libérer beaucoup de captifs, et le Prof. Davis estime que pas plus de 3 ou 4% des esclaves étaient rançonnés en une seule année. Cela signifie que la plupart laissèrent leurs os dans les tombes chrétiennes sans marque en dehors des murs des villes.

             Les ordres religieux conservaient des comptes précis de leurs succès. Les Trinitaires espagnols, par exemple, menèrent 72 expéditions de rachats dans les années 1600, comptant en moyenne 220 libérations chacune. Il était habituel de ramener les esclaves libérés chez eux et de les faire marcher dans les rues des villes dans de grandes célébrations. Ces défilés devinrent l'un des spectacles urbains les plus caractéristiques de l'époque, et avaient une forte orientation religieuse. Parfois les esclaves marchaient dans leurs vieux haillons d'esclaves pour souligner les tourments qu'ils avaient subis; parfois ils portaient des costumes blancs spéciaux pour symboliser la renaissance. D'après les archives de l'époque, beaucoup d'esclaves libérés ne se rétablissaient jamais complètement après leurs épreuves, particulièrement s'ils avaient passé beaucoup d'années en captivité.

             Combien d'esclaves ?
             Le Prof. Davis remarque que des recherches énormes ont été faites pour évaluer aussi exactement que possible le nombre de Noirs emmenés à travers l'Atlantique, mais qu'il n'y a pas eu d'effort semblable pour connaître l'ampleur de l'esclavage en Méditerranée. Il n'est pas facile d'obtenir un compte fiable. les Arabes eux-mêmes ne conservaient généralement pas d'archives. Mais au cours de dix années de recherches le Prof Davis a développé une méthode d'estimation.

             Par exemple, les archives suggèrent que de 1580 à 1680 il y a eu une moyenne de quelque 35.000 esclaves en pays barbaresque. Il y avait une perte régulière du fait des morts et des rachats, donc si la population restait constante, le taux de capture de nouveaux esclaves par les pirates devait égaler le taux d'usure. Il y a de bonnes bases pour estimer les taux de décès. Par exemple, on sait que sur les près de 400 Islandais capturés en 1627, il ne restait que 70 survivants huit ans plus tard. En plus de la malnutrition, de la surpopulation, de l'excès de travail et des punitions brutales, les esclaves subissaient des épidémies de peste, qui éliminaient généralement 20 ou 30% des esclaves blancs.

             Par un certain nombre de sources, le Prof Davis estime donc que le taux de décès était d'environ 20% par an. Les esclaves n'avaient pas accès aux femmes, donc le remplacement se faisait exclusivement par des captures.

             Sa conclusion : Entre 1530 et 1780, il y eut presque certainement un million et peut-être bien jusqu'à un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque.

             Cela dépasse considérablement le chiffre généralement accepté de 800.000 Africains transportés dans les colonies d'Amérique du Nord et, plus tard, dans les États-Unis.

             Les puissances européennes furent incapables de mettre fin à ce trafic.
             Le Prof. Davis explique qu'à la fin des années 1700, elles contrôlaient mieux ce commerce, mais qu'il y eut une reprise de l'esclavage des Blancs pendant le chaos des guerres napoléoniennes.

             La navigation américaine ne fut pas exempte non plus de la prédation. C'est seulement en 1815, après deux guerres contre eux, que les marins américains furent débarrassés des pirates barbaresques. Ces guerres furent des opérations importantes pour la jeune république; une campagne est rappelée par les paroles " vers les rivages de Tripoli " dans l'hymne de la marine.
             Quand les Français prirent Alger en 1830, il y avait encore 120 esclaves blancs dans le bagne.

             Pourquoi y a-t-il si peu d'intérêt pour l'esclavage en Méditerranée alors que l'érudition et la réflexion sur l'esclavage des Noirs ne finit jamais? Comme l'explique le Prof Davis, des esclaves blancs avec des maîtres non-blancs ne cadrent simplement pas avec " le récit maître de l'impérialisme européen ". Les schémas de victimisation si chers aux intellectuels requièrent de la méchanceté blanche, pas des souffrances blanches.

             Le Prof Davis remarque aussi que l'expérience européenne de l'asservissement à grande échelle fait apparaître le mensonge d'un autre thème gauchiste favori : que l'esclavage des Noirs aurait été un pas crucial dans l'établissement des concepts européens de race et de hiérarchie raciale.

             Ce n'est pas le cas; pendant des siècles, les Européens vécurent eux-mêmes dans la peur du fouet, et un grand nombre assista aux défilés de rachat des esclaves libérés, qui étaient tous blancs. L'esclavage était un sort plus facilement imaginable pour eux-mêmes que pour les lointains Africains.

             Avec un peu d'efforts, il est possible d'imaginer les Européens se préoccupant de l'esclavage autant que les Noirs. Si les Européens nourrissaient des griefs concernant les esclaves des galères de la même manière que les Noirs font pour les travailleurs des champs, la politique européenne serait certainement différente. Il n'y aurait pas d'excuses rampantes pour les Croisades, peu d'immigration musulmane en Europe, les minarets ne pousseraient pas dans toute l'Europe, et la Turquie ne rêverait pas de rejoindre l'Union européenne. Le passé ne peut pas être changé, et les regrets peuvent être pris à l'excès, mais ceux qui oublient paient aussi un prix élevé.

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             Source : Robert C. Davis, Christian Slaves, Muslim Masters: White Slavery in the Mediterranean, the Barbary Coast, and Italy, 1500-1800, Palgrave Macmillan, 2003, 246 pages, 35 dollars US.
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Le génocide voilé.
http://www.pvr-zone.ca/genocide_voile.htm.

             Sous l'avancée arabe, des millions d'Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman à partir des comptoirs à chair humaine de l'Afrique orientale. Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants.
             Ils allaient souvent de contrée en contrée, le Coran d'une main, le couteau à eunuque de l'autre, menant hypocritement une " vie de prière ", ne prononçant pas une parole sans invoquer Allah et les hadiths de son Prophète ".
             L'auteur nous livre les détails. Les tactiques employées inspirées du djihad (attaques-surprises en pleine nuit, suivies du massacre des vieux) puis enseignées aux partisans, le cynisme, la zizanie, les justifications racistes bestiales, les motivations mercantiles, la légalisation et la sanctification de la traite, l'effondrement des civilisations africaines, le dépeuplement systématique de régions entières, grandes comme des pays européens, et les cortèges d'esclaves, le long de routes marquées de part et d'autre par les squelettes blanchis et les dépouilles plus récentes, mutilées, de leurs prédécesseurs tombés en chemin, les castrations systématiques, souvent totales (75% de mortalité, mais une valeur multipliée sur le marché), les avortements et assassinats réguliers des enfants des esclaves sexuelles, l'épouvantable " normalisation " de ces processus, des siècles durant.
             L'esclavage étant validé et institutionnalisé par l'Islam, il eût été impie chez les Arabes de le remettre en cause.

             Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière arabo-musulmane soit examinée et versée au débat, au même titre que la ponction transatlantique. Car, bien qu'il n'existe pas de degrés dans l'horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir, sans risque de se tromper, que le commerce négrier arabo-musulman et les jihads provoqués par ses impitoyables prédateurs pour se procurer des captifs furent pour l'Afrique noire bien plus dévastateurs que la traite transatlantique.

             * Auteur : Tidiane N'Diaye - * Éditeur : Gallimard
             * 253 pages - * Collection : Continents noirs - * Prix : 20 €
             # ISBN-10: 2070119580 - # ISBN-13: 978-2070119585


La France....
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG

       La France, c'est mon pays. Bien entendu, ma naissance en Algérie peut en faire douter plus d'un. En général des sceptiques de mauvaise foi, des négationnistes " bon-teints " qui rêvent d'une France sans racine, sans " Histoire " ; d'une terre devenue nauséabonde parce qu'elle ne représenterait plus rien, sinon un melting-pot d'individus dénudés d'envie et d'espoir, dépossédés de l'esprit d'entreprendre, d'évoluer, d'agir.
       Mon pays c'est la France. Cela ne m'empêche pas d'affirmer tout haut que je suis Pied-noir. Un français d'Algérie ; un européen d'Algérie ni fasciste, ni raciste, ni " ultra " mais un enfant de ce peuple d'Outre-mer qui respecte l'hymne national et qui salue le drapeau aux trois couleurs né de la révolution française.
       Je revendique ce droit à ces valeurs passées qui sont les socles de notre histoire.
       Il faut croire que j'ai tout faux lorsqu'une engeance politico-socialisante méprise, critique tout ce qui a construit nos traditions et nos familles pour " créer " autre chose de pire, comme au jour ou les " Twin Towers " de New-York, symbole de la société américaine, sont parties en fumée, pour imposer le néant. Dans notre pays nous atteignons le même niveau doctrinaire, avec les idées véhiculées par le gouvernement socialistes qui, à travers ses lois " sociétales " veut transformer notre société française en une population robotisée et soumise aux diktats d'une nomenclature à l'idéologie pernicieuse et diabolique. Pour cette raison, les lois ne suffisent pas aux socialistes. Maîtres des institutions : Parlement, Sénat, ils s'appuient sur le quatrième pouvoir d'un média, dépouillé du sens de la déontologie qui devrait être le sien, pour nous abreuver d'une propagande subliminales stalino-hitlérienne. Un endoctrinement et une intoxication qui transforment l'esprit du peuple, lui inculquent l'ordre nouveau et l'acceptation d'un monde multiracial, tiers-mondialiste et communautariste.
       Finies les différences ! Le peuple, sous la surveillance d'une justice entachée d'injustice et d'une police de la " pensée " unique, devient un instrument malléable au service du parti socialiste ou... des chapelles de l'ombre, dont de trop nombreux ministres sont les pions. En effet, les lois socialistes ne sont pas faites pour défendre les citoyens. Elles sont faites pour couvrir les méfaits des bandits ; pour interdire la liberté de penser et le droit de manifester pour de bonnes causes. Ces lois sont faites pour donner des droits aux immigrés, leur offrir des allocations diverses, les héberger, les nourrir, les vêtir et nous présenter la facture, pour nous appauvrir encore plus.
       La France, c'est mon pays. Que devient-il entre les griffes socialistes ? J'ai peur de la catastrophe qui se prépare. Bien entendu, je ne suis " qu'un " écrit ou quelques mots qui finiront parfois dans la poubelle d'un ordinateur. Mais ce n'est pas ce que je souhaite. Je voudrais être le tsunami qui réveille les consciences de nos élus de la droite molle ; je voudrais être le coordinateur de ces droites multiples et leur faire entendre raison, sans complexe, pour qu'elles trouvent un terrain d'entente, un contrat de gestion ou il y aurait un consensus et une action commune pour sauver la France !
       Je voudrais être l'ouragan qui balaie la gangrène qui nous envahit et veut nous perdre !
       Mon pays, c'est la France. Mes ancêtres qui m'ont fait français d'Algérie, européen algérien et Pied-noir doivent se retourner dans leurs tombes. Ceux qui sont encore là-bas et ceux que j'ai accompagné à leur dernière demeure à Marseille ou à Nice.

       Ils avaient créé un pays, l'Algérie. Ils sont morts pour rien, parce que les pouvoirs parisiens, tous les pouvoirs politiques les ont reniés. Ils ont été père et mère, grands-parents, arrières grands-parents et ils doivent plaindre, du haut du ciel, leurs descendants soumis aux mensonges d'un Etat qui ne reconnaît pas ses fautes et préfère, par la voix d'un président da la République, saluer les terroristes du FLN et culpabiliser les victimes et les innocents. Ils doivent être navrés, mes morts pour rien, de regarder ces élus de mauvaise foi qui mènent le pays au chaos en voulant éliminer le sang qui fait notre race, pour une lymphe incolore.
       La France, c'est mon pays. Je suis fier de cette part de terre maghrébine qui a fait de moi un Pied-noir. C'est la raison qui me fait écrire et encore écrire pour exprimer mon point de vue, défendre avec modestie mais persévérance, mes valeurs et ma vérité. Ce n'est pas un testament car ce n'est pas encore l'heure... j'espère, mais une simple missive avec des mots tout simples pour mes enfants, mes petits enfants, mes proches et mes amis. Que tous sachent que nous n'avons pas à avoir honte de notre combat contre la haine, l'hypocrisie et la contrevérité qui accompagnent encore notre drame en Algérie et notre Exode.
       C'est le Combat des justes contre les traîtres. Le combat de ceux qui n'ont pas peur d'affirmer que la France mérite mieux que ce que les socialistes nous offrent : la destruction de l'Histoire de la Nation et de ses valeurs ou une fin de Patrie pour une vacuité idéologique cataclysmique.
       Heureusement, il reste des traces de ce passé inscrites dans la pierre des monuments aux Morts. Je ne peux évoquer ceux d'Algérie française... celui d'Alger, si imposant, si grandiose et que le pouvoir FLN a étouffé sous une chape de ciment infâme, mais je veux désigner ceux de toutes les villes et villages de France qui sont la marque indélébile, immortelle nous indiquant que le passé existe et qu'ils sont morts, tous ces soldats de la France, pour que la Patrie conserve sa liberté et son honneur.
       Mon pays, c'est la France. Il l'a toujours été, en Algérie. C'est pour cela que malgré les mensonges de De Gaulle ; le mépris d'un parlement ou d'un Sénat aux ordres qui souhaitaient notre élimination comme ils programmèrent celle des Harkis, français algériens, héros d'une guerre qu'ils avaient gagné, mais dont l'Exécutif parisien leur a refusé la victoire avec l'armée, j'ai cru en 1962 que mon seul chemin, c'était celui de France. Que mon Exode, notre Exode nous vaudrait un certain respect de la Métropole et de ses élus. Celui que l'on doit à ceux qui sont des déracinés, comme aujourd'hui ceux qui débarquent en masse, sans cette fois, accepter l'assimilation, mais exiger le communautarisme le plus esclavagiste.
       La propagande qui nous montrait comme des fascistes dangereux, des révolutionnaires n'a pas cessé en 2014. Elle persiste en ce début du XXI e siècle et continue à nous poursuivre de ses admonestations, de ses remontrances et de sa hargne mensongère. Pourtant, notre lutte, nos actions pour la vérité continuent. Plus d'un demi-siècle après la fin d'un rêve, c'est un combat que nous ne devons pas perdre. Il est indissociable de notre respect du passé et doit se projeter dans cet avenir si sombre où nous nous retrouvons avec d'autres esprits libres, traités de fascistes, de révolutionnaires, parce qu'ils défendent le droit des familles, des enfants, et d'une humanité débarrassée des manipulations psychiques des socialistes.
       La France c'est mon pays. Mais où va-t-il ce pays, dans ce climat de suspicion où le président de la République touche le fond des sondages avec 81 à 83 % de personnes qui rejettent ses idées et ses directives... Du jamais vu, même sous Chirac !

       François Hollande, partisan de la dévalorisation, la dépréciation de la grandeur nationale est converti au relativisme beaucoup plus qu'au socialisme de ses anciens de la SFIO. Il est le partisan de la trépanation du cerveau français et de la castration des sexes pour une anormalité de l'espèce humaine. Comme un despote d'un temps féodal, il envoie au feu son entourage pour réaliser ses extravagances et mettre en scène son délirium. Il laisse ses spadassins, les malentendants des manifestations contre le mariage des gays ; le genre ; les abus de pouvoirs en matières judiciaires ; les pistons aux proches ou aux fils des proches, faire avancer ses pions et ses idées.
       Ainsi Christiane Taubira, rebelle guyanaise et ministre de la Justice. Elle invente des lois anti-victimes et laisse un assassin sortir de prison parce qu'elle n'a pas dans le budget de son ministère prévu la cartouche d'encre qui aurait permis à un coupable de subir son juste châtiment.
       Ainsi Manuel Valls, parfait dans ses jongleries télévisées mais qui ne sait emprisonner que ceux qui défendent la famille française ; ceux qui défilent sans perturber Paris. Il les traite de casseurs, les compare aux révolutionnaires du temps du front populaire, mais ne parle pas, n'emprisonne pas les extrémistes de gauche qui sont les véritables destructeurs des villes ; les " chasseurs " de policiers ou de pompiers dans les banlieues et ne condamne pas l'anti christianisme des " femels " hypocrites et offensantes, mais à qui le gouvernement offre le RMI. Il plastronne et veut faire croire à des résultats positifs dans ses actions contre le banditisme alors que la réalité dément ses chiffres.
       Ainsi Vincent Peillon et son triste clone, Najat Belkacem. Ils veulent soustraire les enfants à l'obéissance et à l'éducation des familles. Le " ministre " de l'Education nationale, trouvant certainement ses idées dans les méthodes transmises par ses ancêtres du bord du Jourdain, va puiser dans la théorie kibboutzim (V.A. N° 4028) l'éducation " indifférenciée " des enfants. Une expérience mise en place en Palestine en 1920 par des fondateurs d'un ordre socialiste utopique et qui a été voué à l'échec, car on ne peut faire " d'une " " un ", et le contraire ! Peut-on faire confiance à un tel personnage pour l'éducation des enfants en ce XXI e siècle ? Ils sont pris en otage d'un genre imposé par le clan socialiste qui nie l'altérité des sexes et la différence entre un garçon et une fille !
       Voilà où nous conduit le socialisme de celui qui est le chef de la Nation, détient les clés de l'arme nucléaire, joue les Casanova, se trompe de politique internationale en aidant le djihad en Syrie et en le combattant au Mali ; se montre impoli vis-à-vis du Pape François comme il l'a été face à Nicolas Sarkozy et préfère assister à un spectacle de Djamel Debouze que d'aller soutenir les bretons dans leur misère et leur inondation.
       Qui nous délivrera du mal ?

Robert Charles PUIG / février 2014       

      


LE DICTAT VU PAR UNE FEMME CORSE
Histoire Envoyée par Josette


       Il fallait s'y attendre, des Corses machos aimeraient s'appuyer sur un certain dictat religieux pour "dresser" leur femme.
       Dieu merci, les femmes Corses ne se laissent pas "faire"...
       Un Corse venait de terminer la lecture du livre "L'HOMME DE LA MAISON selon des principes dits coraniques".
       - À partir de maintenant, je veux que tu saches que " JE " suis le maître de la maison et ma parole sera la loi !
       - Je veux que tu me prépares un repas spécial et quand j'aurai terminé de manger mon repas, je m'attends à un somptueux dessert
       - Ensuite, après le souper, tu vas me faire couler un bon bain afin que je puisse me relaxer, et quand j'en aurai terminé avec mon bain, devine un peu qui va me peigner et m'habiller ? ? ?

       Et sa femme de répondre :
       - " Les pompes funèbres !"


PHOTOS DE BÔNE
De BÔNE
Envoi de M. C Ciantar


Famille Juive
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Place du Marché
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
PORT
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Plage Saint Cloud
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Plage Chapuis
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Bône : Les Sages Femmes
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Bône : Les Médecins
Photo envoyée par M. Charles Ciantar
Photo envoyée par M. Charles Ciantar

Les dix stratégies de manipulation de masses
Par Par M. Noam Chomsky
Envoyé par Mme Eliane Saurel

            Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des " Dix Stratégies de Manipulation " à travers les médias. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

           1/ La stratégie de la distraction
           Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. " Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. " Extrait de " Armes silencieuses pour guerres tranquilles "

           2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
           Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

           3/ La stratégie de la dégradation
           Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en " dégradé ", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement.

           4/ La stratégie du différé
           Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme " douloureuse mais nécessaire ", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que " tout ira mieux demain " et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

           5/ S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge
           La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d'une personne de 12 ans". Extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles"

           6/ Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
           Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

           7/ Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
           Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. " La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles "

           8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
           Encourager le public à trouver " cool " le fait d'être bête, vulgaire, et inculte…

           9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
           Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!…

           10/ Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
           Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le " système " est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


Les règles de l'enclosure.
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       Elles sont les applications d'un système politique anglais de 1723, qui soumit les paysans à la cupidité des aristocrates. La castre des dominants étouffa la liberté du peuple. (Extrait du " Figaro littéraire " du 13 / 02 / 2014)

       Nous sommes en 2014. A quoi assistons-nous ? Aux " enclosures " de la puissance socialiste qui par je jeu des élections domine le pays et décide du sort du peuple, comme l'ont fait au XVIII e siècle les privilégiés anglais sur une population démunie du nécessaire ! De nos jours c'est plus grave, car le parti au pouvoir veut transformer la nation et les citoyens en des artefacts sans mémoire. Il impose ses lois, ses normes et son injustice, sans qu'une désapprobation n'émerge de ses querelles internes et s'oppose aux dérives socialo-partisanes destructives d'une saine humanité. La mariée n'est jamais aussi belle qu'en ce jour de Saint Valentin, mais la droite molle ne se rend même pas compte de l'appui que lui offre cette opposition populaire qui refuse le système socialo-marxiste dirigé par François Hollande. Elle hésite à aller au combat alors que 84 % des citoyens contestent les dérives de la gauche. Elle reste toujours imprégnée de ce sentiment du complexe des droites et nous perd avec elle. C'est une réalité, ce désastre des droites. Les chiraco-sarkozystes n'ont pas vu le piège. Toujours opposés à une droite plus à droite, ils ont offert à chaque fois leurs voix à la gauche idéologique la plus dangereuse, pour barrer la route à d'autres droites. Les chiraco-sarkozystes ont joué les apprentis sorciers de notre déclin et fait le lit du socialisme relativiste en dépouillant le peuple de son droit de vote et de changement. Jamais au grand jamais, ils ne se sont interrogés sur la catastrophe démocratique et républicaine qu'ils provoquaient dans ce jeu politique. Pourtant, ils le savaient, ayant dans leurs rangs, malheureusement, des frères humano-utopiques qui semblent donner l'absolution, pire la rédemption à ceux du clan socialiste qui nous perdent en éradiquant l'ordre, la justice et les valeurs de la Nation.

       Pourtant, à travers ce cinéma de pitres qui abusent de notre innocence et sans qu'il soit ma " tasse de café ", je dois reconnaître un certain panache à François Copé. C'est le seul qui réagisse au complot socialo-pervers de la gauche et à ce " feu rouge " que représente Peillon, qui veut, par un enseignement " particulier ", asservir, subordonner l'esprit de jeunes enfants à la théorie du genre et à ses dérives.

       Copé a raison, mais il est seul ! Tout seul, alors que le peuple, en masse, manifeste contre le mariage pour tous ; pour défendre la famille construite d'un père et d'une mère ; pour s'opposer aux naissances de complaisance qui feront des enfants sans racine ! C'est toute la droite UMP et les autres qui auraient du se lancer dans la bataille contre les dérives sociétales et pédagogiques du PS, dont se glorifient la gauche et l'extrême gauche. Elles se targuent et se gargarisent de leurs exigences à modifier l'existence des hommes et des femmes et d'imposer aux écoliers un enseignement contre nature. Les accréditations " Education nationale " et celle de " l'inspection de l'académie ", sont les fers de lance de cette théorie de l'absurde qui déforme et agresse l'intelligence malléable des enfants. Méfions-nous !

       En attendant, nous sommes au bord d'un précipice. " L'enclosure ", c'est où nous enferme le PS. C'est l'annonce de la fin d'une " identité française " si nous laissons faire la secte " socialo-extrême gauche ", aveuglée par la puissance que lui donnent les institutions et qui sait accuser et complexer la droite d'une tentative de plus de droite. Qui gagnera ?

Robert Charles PUIG / février 2014       

      


Réflexions sur le Pouvoir
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Envoyé par : Francephi diffusion
Entretien avec le Dr Plouvier, auteur de Réflexions sur le Pouvoir :
De Nietzsche à la mondialisation

« Le 4e Pouvoir, celui d’informer,
a toujours et partout, été au service
des puissants du jour…
et on pourrait en dire autant, ou presque,
de la Justice (dans notre pays) »

           On parle souvent de l’effondrement imminent du système capitaliste…

         Le phénomène politique est un peu plus complexe que ne veulent le croire les partisans du « tout-économique », même s’ils sont à la fête depuis le triomphe de l’économie globale et de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle, même si la généralisation de la pratique du surendettement par les États, les entreprises et les personnes privées rend possible, voire probable, un tel scénario-catastrophe au plan de l’économie.

         La politique, c’est d’abord l’exploitation de l’utopie, et ce ne sont pas messieurs Platon ou Aristote qui pourraient prétendre le contraire ! Il n’est pas de grand homme politique, singulièrement d’homme d’État, sans l’expression d’un rêve – toujours présenté comme original, alors qu’il s’agit le plus souvent d’une nouvelle présentation de schémas traditionnels.

         Pourquoi Nietzsche et Teilhard de Chardin ?

         Parce que ces deux penseurs, fort différents (mais le second a été indéniablement influencé par le premier), ont inventé une utopie : celle de la surhumanité… ce qui était prévisible depuis l’exposé de l’évolution des espèces animales, au milieu du XIXe siècle, par Charles Darwin et Alfred Wallace. Inévitablement, le thème du « surhomme » devait tenter l’un ou l’autre des hommes politiques !

         Les Nietzschéens fanatiquement dévoués à leur philosophes préféré refusent toute filiation avec Adolf Hitler, prétendant que le Führer germanique avait accumulé contre-sens et lectures trop hâtives… mais le grand Nietzsche avait bien écrit : « L’espèce supérieure ne pourrait-elle être obtenue mieux et plus vite en élevant et en sélectionnant certains groupes d’essais ? »

         À l’inverse, il faut reconnaître que le schéma tout aussi délirant de Teilhard de Chardin, chantre de la « Christosphère », n’a pas excité l’imagination des politiques et risque d’autant moins de le faire que le christianisme est en entré en phase de décroissance, face au concurrent islamique, dont la Charî’a, utopie médiévale autant que moyen-orientale, s’impose à un nombre croissant de peuples… et les Européens occidentaux en sont menacés à terme par substitution de populations dominantes.

         Plus que jamais, politique et utopie font bon ménage, tant il est vrai que l’Humanité demeure constante dans ses comportements et le demeurera jusqu’à disparition, par extinction ou mutation en surespèce.

         Vous présentez également une typologie des Pouvoirs. Pourquoi ?

         Pour bien comprendre l’évolution des sociétés. Il est évident que depuis les années 1980-1990, un peu partout dans le monde (sauf en Russie et dans quelques rares petits États), le 5e Pouvoir, l’économique, a repris la direction des affaires publiques, domestiquant les acteurs du pouvoir politique (exécutif et législatif), réactualisant exactement le schéma occidental des années 1830 à celles de la Grande Guerre, qui furent l’occasion pour les politiques de reprendre l’initiative.

         Quant au 4e Pouvoir, celui d’informer, il a, toujours et partout, été au service des puissants du jour… et on pourrait en dire autant, ou presque, de la Justice, vautrée devant les véritables maîtres, sauf en terres anglo-saxonnes où elle est, par l’effet d’une tradition vieille de plusieurs siècles, réellement indépendante de la politique (sans être exempte de tares électoralistes aux USA, d’un esprit de caste ou de solidarité ethnique, et bien sûr de corruption, la nature humaine étant ce qu’elle est).

         La propagande, indispensable au repos et à l’accroissement régulier des profits des titulaires du vrai Pouvoir, est l’art de faire ignorer ou de faire oublier l’information gênante ou indésirable, tout autant que de promouvoir la bonne parole. Tout Pouvoir non équilibré est totalitaire dans son essence, soit un régime politique où les maîtres dominent la pensée de leurs administrés.

         Réflexions sur le Pouvoir du Dr Bernard Plouvier, Éditions de l’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 156 pages, 21 euros
          
Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».


L'accouchement
Histoire Envoyée par Christian


       En raison d'une panne d'électricité, des ambulanciers ont répondu à l'appel d'une maman en train d'accoucher.
       La maison était très sombre, donc l'ambulancier demanda à Catherine,une petite fille de 3 ans, de tenir une lampe de poche au dessus de sa maman, pour mieux voir et aider à délivrer le bébé ...
       Avec une grande attention, Catherine a fait comme il lui avait été demandé.
       La maman poussait et poussait et, après un peu de temps, le petit Malo est né.
       L' ambulancier a soulevé le bébé naissant par les petits pieds et lui a tapé les fesses.
       Malo se mit à pleurer.
       Les ambulanciers remercièrent la petite Catherine pour son aide et lui demandèrent ce qui l'avait surprise sur ce qu’elle venait de voir.
       Les yeux écarquillés, la petite Catherine âgée de 3 ans a réagi rapidement :
       «Il a bien mérité sa claque sur les fesses ! Il n'aurait jamais dû entrer là-dedans



Servian: Aline Algudo,
envoyé par Mme Aline ALGUDO
alinealgudo@yahoo.fr

              A l'invitation d'Art et culture de Servian
              Vendredi 14 février, à 19 h 30, Art et culture recevait Aline Algudo, chanteuse intemporelle, pour une rétrospective des chansons d'Edith Piaf. Le public, composé d'une centaine de personnes a beaucoup apprécié.

              En 1985, à Montpellier, Aline est élève d'analyse musicale et de technique de chant au conservatoire. Son répertoire composé des grands noms de la chanson française, tels que Piaf, Barbara, Ferré, Brel…, la conduit naturellement à se produire dans les cabarets et dans les villages.

              En 1996, Aline est sollicitée par l'office départementale de l'action culturelle de l'Hérault pour travailler à l'élaboration d'un nouveau spectacle entièrement consacré à Edith Piaf: " Piaf en noir et blanc ".

              En 1998, grâce à ce spectacle représentant la culture musicale française, Aline entame une carrière internationale dans les ambassades et les centres culturels français à l'étranger : Arabie Saoudite et Emirats, Egypte, Turquie, Grèce, Angleterre, Espagne, Jordanie, Irak, Yémen, Côte d'Ivoire... dans le même temps, Pascal Sevran la sollicite pour son émission sur France 2, elle y participe régulièrement.
              Le talent est là, le succès aussi. Désormais, elle est une figure emblématique de l'activité musicale en Languedoc Roussillon.
              Aujourd'hui, elle travaille en studio, à l'élaboration de son premier album de compositions originales de musique du monde. Sa sortie est prévue en Juin 2014.

P.S. : Aline est la fille de notre compatriote Alain Algudo, ardent défenseur des Agriculteurs Pieds-Noirs.

Lettre Ouverte
Lettre du Maire de Verdun
Envoyé par M. Sportiello Alain Paul

       VILLE DE VERDUN                                VERDUN, le 12 février 2014

                                   Monsieur François Hollande
                                   Président de la République
                                   Président du Haut Conseil
                                   de la Mémoire Combattante
                                   Palais de l'Elysée
                                   55,57 rue du faubourg Saint-Honoré
                                                  75008 Paris
      Tél.   03.29.83.44.22.
      Fax   03.29.83.44.23.
      E-mail : mairie a.ville-verdun.fi
      www.verdrm.fr
                                                                         Lettre ouverte


                  Affaire suivie par : Didier Giard

objet : « Boycott » par les députés du parti socialiste du débat
           portant sur la proposition de loi

    Monsieur le Président de la République,

      J'apprends, avec effarement, que les députés du parti socialiste ont décidé de boycotter le débat prévu le 20 février à l'Assemblée Nationale sur une proposition de loi visant à garantir définitivement l'appellation " Voie Sacrée Nationale " de la route reliant Bar-le-Duc à Verdun.

      Je me vois, par conséquent, obligé de saisir votre Haute Autorité, garante de la Mémoire Nationale, et vous demander d'empêcher une telle ignominie, qui déshonorerait le Parleraient et, au-delà, notre pays tout entier, au moment même où s'engagent les commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

      Permettez-moi de rappeler que la loi originelle de 1923, votée à l'unanimité du Parlement, prévoyait de classer la Voie Sacrée, formée de "voies vicinales ", dans le domaine routier national, "polo' rendre hommage à cette route dans laquelle circule le plus pur sang de la France, voie glorieuse qui conduisit à l'éternelle immortalité les 400 000 morts, rançon de la défense de Verdun ", ainsi que le précise l'exposé des motifs de l'Assemblée Nationale. Les députés souhaitaient ainsi consacrer "d'une manière définitive le noble rôle joué par elle pendant la guerre en classant les chemins dont elle est _formée dans le réseau des routes nationales ". 11 s'agissait de graver dans le marbre pour les générations futures, c'est-à-dire celles d'aujourd'hui et de demain, l'immense sacrifice auquel de jeunes hommes avaient consenti pour défendre leur patrie et la sauver du désastre. La loi proposée aujourd'hui n'a d'autre but que de l'établir définitivement la reconnaissance nationale due à la Voie Sacrée, telle que l'avait instaurée la loi de 1923, en l'associant étroitement au sort des 2 400 000 combattants l'ayant empruntée pour rejoindre le champ de Bataille de Verdun.

      Comment peut-on, dès lors, sur un sujet d'une telle gravité historique nationale, vouloir boycotter le débat parlementaire en ajoutant à cet outrage, l'indignité de substantifs inadmissibles tels que " mascarade " et " clochemerle " ?

      Cette attitude est une offense intolérable aux combattants qui sont morts à Verdun, à leurs familles et à leurs descendants. C'est également une injure au Parlement qui a, tous partis confondus, voté la loi de 1923 à l'unanimité et dans la plus grande dignité. C'est enfin un déshonneur pour tous ceux qui participeraient à ce boycott indigne. Et ce, alors que l'on était en droit d'attendre, en cette première année de centenaire, que les parlementaires reconstituent l'Union Sacrée, aujourd'hui comme hier, sur un projet marquant la reconnaissance de la Nation à nos glorieux anciens.

      Les députés du parti socialiste ont, par ailleurs, choisi le député de Verdun et de son champ de bataille, pour aller expliquer à l'Assemblée Nationale l'inexplicable raison de leur boycott, ajoutant ainsi la provocation au criminel outrage mémoriel.

      Face à une telle situation, et au regard de l'intérêt supérieur que constitue l'éternelle reconnaissance nationale aux combattants de la Grande Guerre, je vous conjure, M. le Président de la République, d'user de votre haute autorité morale pour empêcher l'accomplissement d'un tel acte, indigne de nos institutions, et qui mettrait sur de bien mauvais rails la célébration à venir des centenaires de 1914 à 1918.

      Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de ma très haute considération.


                                                                         

LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini


             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.
             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages necessaires pour les villes ci-dessouset je viens d'ajouter Kellermann et Mileesimo, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.
             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.
             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.

POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :  
                         J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 

NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Tunisie : la police annonce un contrôle renforcé des personnes portant le niqab
Envoyé par Pierre
http://www.algerie1.com/flash-dactu/tunisie-la-police-annonce-un-controle-renforce-des-personnes-portant-le-niqab/


algerie1.com :  14/02/2014 ;    Par Agence

          Les policiers tunisiens vont procéder à un “contrôle renforcé” des personnes portant le niqab (voile intégral) justifiant cette mesure par la lutte contre “le terrorisme” et face à l’essor de groupes jihadistes après la révolution de 2011.”Le ministère de l’Intérieur annonce qu’il procédera à un contrôle renforcé de toute personne portant le niqab”, a annoncé vendredi le ministère dans un communiqué diffusé sur sa page officielle Facebook.

          “Cette mesure a été prise en raison des menaces terroristes enregistrées dans le pays et en raison du recours de suspects au niqab (…) pour se déguiser et fuir la justice”, explique le ministère qui demande la “compréhension de tous” afin d’”aider les unités sécuritaires à faire leur travail”.

          Des universités ont notamment été le théâtre de heurts entre défenseurs du droit à porter le voile intégral et leurs détracteurs.

          La Tunisie est confrontée à l’essor de groupes jihadistes accusés notamment des assassinats en 2013 de deux opposants de gauche qui ont profondément déstabilisé le pays.(Afp)


“Meursault, contre-enquête” paraÎtra en France
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/radar/le-roman-de-kamel-daoud-sera-adapte-au-theatre-et-au-cinema-meursault-contre-enquete-paraitra-en-france-216061

Le roman de Kamel Daoud sera adapté au théâtre et au cinéma
            Par : Rubrique Radar | Mercredi, 19 Février 2014|

           Meursault, contre-enquête, le tout premier roman du journaliste-écrivain, Kamel Daoud, qui a connu un grand succès, fera prochainement l’objet d’une double adaptation au théâtre et au cinéma, a-t-on appris auprès de la maison d’édition Barzakh. Pour l’adaptation au théâtre, elle devrait se faire au printemps 2015, d’une adaptation au théâtre Liberté de Toulon, codirigé par le comédien Charles Berling, dans une mise en scène de Philippe Berling et où le comédien Miloud Khetib incarnera le rôle principal. Pour le projet d’adaptation cinématographique, elle est en cours par le réalisateur Saïd Ould-Khelifa. À l’international, cet ouvrage, qui peut être considéré comme le premier roman de Kamel Daoud, paraîtra en France aux éditions Actes Sud le 7 mai prochain. À noter que l’auteur a déjà animé une dizaine de rencontres en présence, à chaque fois, de très nombreux lecteurs, à Alger, Béjaïa, Tizi Ghennif, Oran, Mascara, Tlemcen ainsi qu’en France, à Montauban, Paris et bientôt Marseille et enfin à Tunis.


Vers la rénovation de la chapelle de Santa Cruz
Envoyé par Hugues
http://www.jijel.info/content/hamdou-lillah

Par : Rayan M
          Après la rénovation de Notre-Dame d'Afrique à Alger et plus récemment la basilique St Augustin d'Annaba, la chapelle de Santa Cruz pourrait à son tour bénéficier d'un lifting. Le projet de rénovation a été une première fois rendu public, suite à une rencontre entre Nour-Eddine Boukhatem et monseigneur Jean-Paul Vesco, évêque d'Oran. Ce dernier avait même déclaré avoir obtenu l'adhésion du ministre des Affaires religieuses au projet.

          Sollicité pour le projet, Xavier David, maître d'½uvre des rénovations de Notre-Dame d'Afrique et de la basilique de St Augustin sera à Oran pour deux jours à partir de demain et sera accompagné d'un responsable de la société qui a réalisé les travaux des deux basiliques.

          Cette première visite préparatoire intervient pour établir un projet chiffré qui serait présenté à la fin du mois d'avril prochain. Elle vient après le relevé des plans des bâtiments effectué par l'église diocésaine d'Oran. Aucune information n'est actuellement disponible concernant le financement de l'opération.

          Edifiée en 1849, suite à l'épidémie de choléra, la chapelle de Notre-Dame du Salut est située en haut de la montagne du Murdjajo, au-dessus du vieux port d'Oran et en contrebas du fort Santa Cruz. Elle fut l'objet d'un pèlerinage catholique jusqu'en 1962. A l'occasion de son centenaire, elle bénéficia d'une extension. Actuellement, elle sert encore au culte catholique et l'évêché organise régulièrement des messes à l'occasion des fêtes religieuses. C'est l'un des monuments historiques les plus visités d'Oran.

          La statue est la jumelle de celle de Notre-Dame de la Louvrière à Lyon. Elles ont été réalisées dans le même moule


MESSAGES
S.V.P., Lorsqu'une réponse aux messages ci-dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté, n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini

Notre Ami Jean Louis Ventura créateur d'un autre site de Bône a créé une rubrique d'ANNONCES et d'AVIS de RECHERCHE qui est liée avec les numéros de la Seybouse.
Pour prendre connaissance de cette rubrique,
cliquez ICI pour d'autres messages.
sur le site de notre Ami Jean Louis Ventura

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De
      
      
Mon adresse est :


De Mme Monique Léon.
       Bonjour chers compatriotes,
       Je viens vous solliciter, à nouveau, pour une petite recherche:
       Je recherche des informations sur une dame appelée Colette FERRAND (âgée d'environ 68/69 ans). Elle fréquentait à Bône le cours complémentaire VACCARO.
       Elle était la fille de Mr FERRAND instituteur à Bône et la nièce de Mr FERRAND pilote à Air Algérie....
       Une de mes amies d'enfance aimerait la retrouver.... apparemment elle serait du côté de Toulouse.
       Si vous avez quelques informations celà me serait utile.
      
Mon adresse est : Monique Léon

De M. Pierre Jarrige

Chers Amis
Voici les derniers Diaporamas sur les Aéronefs d'Algérie. A vous de les faire connaître.
    Diaporama 66                                          Diaporama 67
    Diaporama 68                                          Diaporama 69
    Diaporama 70                                          Diaporama 71
    Diaporama 72                                          Diaporama 73
Pierre Jarrige
Site Web:http://www.aviation-algerie.com/
Mon adresse : jarrige31@orange.fr

DIVERS LIENS VERS LES SITES

M. Gilles Martinez et son site de GUELMA vous annoncent la mise à jour du site au 1er Mars 2014.
Son adresse: http://www.piednoir.net/guelma
Nous vous invitons à visiter la mise à jour.
Le Guelmois, guelma-collectif@orange.fr

Veuillez trouver ci-dessous l'actualité du site du Mémorial de Notre Dame d'Afrique à Théoule
Actualité 2/2014 du 28 Février 2014
http://memorialnotredamedafrique.com/
CLIQUEZ ICI pour d'autres messages.

Le Balayeur
Envoyé par Régis

    Pendant l'été, un jeune homme s'est fait embaucher au supermarché du coin pour se faire de l'argent de poche.
    Début de sa première journée : le directeur du magasin l'accueille avec une franche poignée de mains et un sourire, puis lui donne un balai et dit:
    - Tu vas commencer par balayer toute l'entrée.
    - Mais... Monsieur ! J'ai une licence universitaire et je suis en classe préparatoire pour l’ENA ! répond le gars indigné.

    - Oh, pardon, je n'étais pas au courant, répond le directeur. Dans ce cas, donne-moi le balai, je vais te montrer comment on fait...*


Si vous avez des documents ou photos à partager,
n'hésitez-pas à nous les envoyer. D'avance, Merci.

                 EN CLIQUANT. ===> ICI


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