N° 158
Février

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Février 2016
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,

Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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Les derniers Numéros : 148, 149, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157,
EDITO

LES HONNEURS POUR LES ASSASSINS !
Chers Amis,
         Cela a fait 54 ans que notre ami Noël Mei a été lâchement assassiné à Bône par un militaire devenu par la suite, procureur de la ripoublique. Belle récompense pour un tueur d'enfant.
         Il y a quelques jours, est décédée, Mme Geneviève Salasc, une femme qui a été atrocement torturée, à Alger en 1961, par le colonel Debrosse élevé au grade de général pour récompenser un tortionnaire.
         Dans Paris et autres villes de France agréent la pose de plaques commémoratives à la gloire de tueurs de Français pendant la guerre civile d'Algérie. Des récompenses au nom de la repentance unilatérale.
         Le 29 janvier 2016, cela a fait un siècle qu'un Zeppelin allemand a bombardé Paris. Le ballon dirigeable allemand lâchait 17 bombes sur l'Est de la capitale provoquant la mort de 26 personnes dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant. Cette attaque aérienne sera la dernière du genre commise par les Allemands dans une guerre conventionnelle. 17 bombes pour 17 morts - le 13 novembre 2015 au Bataclan, 3 hommes tuaient 139 personnes au nom d'Allah dans une guerre civile. Quel progrès !!!
         A quand des récompenses pour les tueurs du Bataclan (novembre 2015) et de janvier 2015 à paris ? On dénichera toujours des traîtres à la France pour les réclamer.
         La période de vœux qui s'achève, me permet la diffusion de divers vœux de chez nous.
         Le Docteur Pérez nous fait vivre historiquement le Cycle de l'Adieu à notre pays avec trois chapitres. D'autres suivront.
         M. Algudo nous adresse son discours prononcé au Congrès de Veritas.
         Les œuvres de Sainte Monique nous relatent le 1er mariage d'orphelins Arabes.
         M. Aletti, colonisateur du savoir et de la générosité, continu son histoire avec le Centre Ilonier.
         Une belle leçon de Légion d'Honneur par le Colonel Yves Logette et bien d'autres articles à découvrir pour ce Numéro de la Seybouse.

JPB           
        Diobône,
         A tchao.


NOSTALGIE
ECHO D'ORANIE - N°286



             Je ne peux m'empêcher de revivre le passé
              Le temps de ma jeunesse, de mon adolescence,
              L adieu tragique, l'exode, odieusement imposé.
              Avant j'étais confiant heureux plein d'espérance
              Je me souviens chez nous lorsque venait l'été,
              On allait à la plage, en colonies de vacances
              Depuis je me demande en ai-je bien profité ?
              Pour nous, c'était normal, aucune extravagance,
              Soleil, farniente, la mer et le sable doré,
              Les ballades ou la pêche à notre convenance.
              Si le temps a passé, j'ai dans mes yeux gardé
              Des images de là-bas pleines de réjouissances :
              Quartiers ou bien villages aux fêtes très animées,
              Une terre généreuse mais pleine d'exigences,
              Labeur de tous les jours, bien longues les journées :
              Belles étaient nos campagnes, fruit d'un travail intense.
              Des vignes à perte de vue aux crus très appréciés.
              C'était notre Algérie, merveilleuse d'abondance,
              Nos rues, nos avenues, différentes, colorées.
              Le parler un peu fort frisant la truculence
              Terrasses de cafés, accueillantes, ombragées ;
              Jolies filles de chez nous à la belle prestance,
              Elégantes oh combien, merveilleusement typées.
              Il y avait bien sûr, des bruits d'indépendance,
              Mais qui pouvait penser en toute sincérité
              Qu'un terrible cyclone sans la moindre clémence
              Allait nous disperser démunis, effondrés.
              Aux abords d'un pays qui depuis mon enfance
              Etait la mère patrie aux principes avancés,
              Et puis quel devenir après toutes ces offenses ?
              J'ai dans mes souvenirs, sous forme de dictées,
              La description sereine d'une bien douce France.
              Je ne pouvais penser que je serais obligé
              D'y venir m'exiler avec ces conséquences.
              Qu'importe ! Courage, travail et puis ténacité.
              On a dû reconnaître enfin notre existence...
              Nous pouvons être fiers, on a bien résisté.
              Ne jamais oublier. Qui parle de repentance ?
              Mon Pays de là-bas, bien tristes mes pensées,
              Mon Algérie d'antan, berceau de mon enfance,
              Tu es là dans mon cœur jalousement gardée.
             
R.Dias, janvier 2003                     
Bagnols sur Cèze                      
  


LE MUTILE N° 33, 19 août1917 (Gallica)
SAUTERELLES DES RUES
ET MAIN D'ŒUVRE
          Nos visiteurs, nos promeneurs, spectateurs ou victimes sont écœurés des agissements de nos répugnantes sauterelles de rues et de quais.
          Elles ne s'attaquent pas à la végétation ; elles ne dévorent pas la fraîche verdure de nos jardins et de nos squares. Leurs, mandibules ne sont heureusement pas organisées pour ces sortes de ravages. Mais ce sont des " raccrocheuses " opérant en plein jour contre la tranquillité, le bien et surtout la bourse des passants et continuant la nuit, au surplus. Cette sordide exploitation. Les " faits divers " et les chroniques des tribunaux nous fixent chaque malin sur leurs méfaits les plus graves pris sur le vif, mais il en est tant d'autres qui devraient être relatés pour trouver les moyens de guérir cette plaie qui souille notre belle cité.

         Ça bondit - comme des sauterelles - sur la proie humaine. Ça vous interpelle arrogamment sinon injurieusement les personnes faibles, les femmes surtout, porteuses d'un filet à provisions ou d'un paquet, les arrivants munis d'une valise, ça vous enlève de force le paquet des mains chaque fois qu'on ne se défend pas pour vous extorquer un pourboire. Cela sert " à réchauffer le serpent". On a vu maintes fois sur le quai, au débarquement, des personnes timides, sans défenses, subir la malhonnêteté, les grossièretés, les avanies de ces sauterelles aux extrémités crochues, pillant littéralement bourses et bagages des passagers non prévenus.

         Vous ne pouvez aller nulle part, vous dis-je, sans être dérangé, empoisonné.
          Aux coins des rues, à proximité des magasins, même dans les bureaux où vous sont délivrés des colis, des bagages, vous avez des nuées de ces sauterelles aux aguets, comme des araignées sur leurs toiles; qui viennent s'imposer, pour vous exploiter cyniquement.
          On n'a nul besoin de cette gent, peu importe, elle vous poursuit et en désespoir de cause vous vomit des ordures.

         II vous est pour ainsi dire impossible de passer pour vos affaires à côté de ces parasites, uniques sur terre, sans être inquiété plus ou, moins. N'importe qui peut l'observer à toute heure..

         J'ai beaucoup voyagé dans toutes les parties du monde et je n'ai rien vu de semblable dans les nombreux pays étrangers que j'ai visités : On y circule sans être nullement importuné.
          Et j'ai surtout remarqué que dans les magnifiques colonies d'une nation alliée - nation vraiment colonisatrice, d'esprit pratique et de féconde initiative, j'ai cité l'Angleterre - on ne tolérerait jamais ce grouillement de sauterelles, de rues et de quais insatiables, goulues, pillardes. On les utilise en les disciplinant ; on leur impose le travail - oui, le travail, qui mate, dresse, civilise.
          Songez donc aux bénéfices considérables que grâce à cet excellent système les Colonies britanniques ont procuré de tout temps à leur métropole ! Et comme chacun est à sa place là-bas !
          La règle juste y est imposée autrement, que par des discours éloquents. Cette Administration méthodique et ferme a-t-elle donc empêché en quoique ce soit le loyalisme des sujets britanniques à l'égard de leur puissante, métropole ?

         Croyez-vous que nous sommes sur cette voie avec nos légions de sauterelles de rues et de quais ? Cher lecteur, il vous est facile de répondre à cette question.
          Quoi qu'il en soit, voilà toujours, de la main d'œuvre en abondance considérable, juste au moment où l'on se plaint qu'elle fait défaut et où il est nécessaire de régler sagement ses dépenses de table. Que ne sommes-nous débarrassés d'abord de ces milliers de parasites, vivant ou d'expédients inavouables, ou bien de rapines et toujours à notre détriment -ne produisant rien et qui devraient produire pour mériter une place dans l'humanité.
          Il existe de très bons règlements contre les ravages des acridiens! Que soit donc assurée, aussi la tranquillité de nos paisibles citadins et touristes contre les faméliques sauterelles de nos rues et de nos quais !
L. PIERRE          
          


PHOTOS DE BÔNE
Envoi de M. Marc Spina

Photo envoyée par M. Marc Spina
Port



Photo envoyée par M. Marc Spina
Port


Photo envoyée par M. Marc Spina
Gare


Photo envoyée par M. Marc Spina
Cours Bertagna


Photo envoyée par M. Marc Spina
Cathédrale Saint Augustin


Photo envoyée par M. Marc Spina
Hôtel des finances


Photo envoyée par M. Marc Spina
Rond point Préfecture - Hôtel des finances



Photo envoyée par M. Marc Spina
Les Cigogneaux



Photo envoyée par M. Marc Spina
Plage Chapuis



Photo envoyée par M. Marc Spina
Plage Chapuis



Photo envoyée par M. Marc Spina
Plage Chapuis


Photo envoyée par M. Marc Spina
Aéroport d'Annaba

Photo envoyée par M. Marc Spina
Ancienne photo de Bône, avant la construction de la centrale électrique sur le port.





Rond point Préfecture - Hôtel des finances





LES ODEURS DE LA-BAS
Envoyé Par Eliane



                Sens-tu le frais parfum de la blanche anisette
                Dans le verre embué ? Et celui des brochettes
                Aux portes des cafés ? De là bas c'est l'odeur.
                Me voici transportée sous l'oranger en fleurs
                Des souvenirs, soudain, s'ouvre tout grand le livre
                Quand toutes ces senteurs se mettent à revivre,
                C'est un ciel éclatant d'azur et de vermeil
                Une mer d'émail bleu ondulant au soleil
                C'est la vigne naissant au sein des terres rouges
                C'est midi si brûlant que l'ombre seule bouge
                C'est l'ardente clarté courbant les floraisons
                C'est la chaleur, la plage; c'est notre maison.

                Respire à pleins poumons cette odeur généreuse
                Et vois le bourricot sur la route poudreuse
                Qui trotte résigné, chargé de lourds paniers
                Qui lui battent les flancs. Retrouve les palmiers
                Aux écailles brunies dont la houppe balance
                Dans les cieux en fusion la verte nonchalance
                Qui, respire bien fort les parfums de là bas
                Et tu verras alors, emplissant les cabas
                En tunique de sang, la tomate pulpeuse
                L'orange ensoleillée et la grappe juteuse
                Tu sentiras l'odeur des couscous épicés,
                Des paellas fumantes, des piments grillés,
                Et l'arôme fruité de notre huile d'olive
                La fragrance salée du rouget, de la vive
                De la dorade rose au bout de l'hameçon
                Dont on se mijotait des soupes de poissons
                Vois les figues sucrées emplissant la corbeille
                Près desquelles tournoient les friandes abeilles
                Délaissant le jasmin langoureux, obsédant.
                Nous mordions dans la vie, ensemble, à pleines dents

                C'était la joie, le rire, c'était le bonheur !
                Le passé contenu dans ces fortes senteurs
                C'était les temps heureux, c'était notre richesse...
                Car l'odeur de là bas, c'était notre jeunesse !

« Dieu a donné une sœur au souvenir et il l’a appelé espérance. »
Michel-Ange.





 Bulletin - Oeuvre de saint Augustin et de sainte Monique, patronne des mères chrétiennes  
N° 1. - Novembre 1871 - Brochure trouvée à la BNF
Premiers mariages d'orphelins arabes
ET CRÉATIONS DE VILLAGES
D'ARABES CHRÉTIENS
SOUS LA PROTECTION DE SAINTE MONIQUE.

                   Le jour même de la consécration de Notre-Dame d'Afrique, c'est-à-dire le 2 juillet dernier, s'accomplissait dans cette église une autre cérémonie non moins touchante, celle du mariage des premiers orphelins arabes devenus chrétiens.
                   Mgr Lavigerie avait voulu que cette cérémonie, qu'il présidait lui-même, fût placée sous la protection maternelle de la mère de saint Augustin, et pour cela, qu'elle eût lieu près de l'autel même où reposent ses reliques vénérées.
                   Deux des jeunes orphelins recueillis par lui à l'époque de la famine épousaient deux des orphelines également adoptées par la charité catholique à la même époque.
                   C'était un grand acte, car il venait pour la première fois donner son couronnement à l'Œuvre des Orphelinats.
                   Mgr l'Archevêque d'Alger l'avait annoncé dès l'origine. Voici ce qu'il disait, en effet, dans la lettre par laquelle il sollicitait la charité en faveur de ses enfants d'adoption

                   "Je crois très important de ne pas jeter les enfants indigènes élevés par nous, sans parents, sans appui, soit au milieu des Européens, soit au milieu des Arabes. Parmi les premiers, ils se trouveraient dans un état d'infériorité forcée, créé par leur isolement et par leur différence de race. Parmi les seconds, ils seraient placés en face d'une routine aveugle et d'un dangereux fanatisme.
                   "J'ai pris en conséquence des mesures pour les établir, un jour, les uns près des autres, de façon à ce qu'ils se prêtent un mutuel appui, à ce qu'ils conservent le genre de vie auquel leur éducation les initie. J'ai acheté pour cela plusieurs milliers d'hectares de terre, afin d'y créer plus tard des villages d'Arabes chrétiens, absolument comme l'on crée, chaque jour, des villages nouveaux de Français, d'Espagnols, de Suisses, d'Italiens.
                   "Nous formerons des familles en unissant ensemble nos orphelins et nos orphelines, nous donnerons à chacune d'elles la quantité de terres qui lui sera nécessaire, pour vivre et pour; nourrir ses enfants, et de chaque groupe de vingt, trente,, quarante de ces jeunes ménages, établis sur les mêmes terrés, nous ferons un village auquel nous serons heureux de continuel, dans là 'mesure de nos ressources, notre appui paternel.
                   " Si depuis quarante années, il avait été possible de faire ce que nous faisons, seulement pour les enfants abandonnés qui errent sur nos routes, demandant l'aumône, quels résultats ne serraient pas déjà obtenus?
                   "Nous aurions, en comptant l'accroissement produit par les naissances, une population coloniale double, au moins, de celle que nous avons aujourd'hui, et un ferment tel serait jeté dans la masse indigène, dont les origines sont en grande partie chrétiennes (1), que sa transformation rapide serait assurée.
                   "C'est ce que nous faisons près de nos enfants c'est aussi ce qui a nous les attache et ce qui par nous les attache à la France. Je suis convaincu que vous tenez la solution pratique m'écrivait, il y a quelques mois, l'un des plus glorieux chefs de notre armée africaine, et les idées chrétiennes que vous représentez sauveront ce pays auquel, envers et contre tout, elles donneront la vie et la lumière."
                   Nous marchons donc avec confiance et nous sommes prêts. Les terres sont là qui nous attendent. Nos enfants grandissent; quelques-uns même, ainsi que je l'ai déjà dit, sont à l'âge d'homme, et l'année ne s'écoulera pas sans que notre premier village ne soit commencé.
                   "D'autres suivront et dans quelques années, tous nos enfants d'aujourd'hui seront ainsi établis sur divers points du littoral et de l'intérieur dont, pour plusieurs, j'ai déjà fait le choix.
                   "Voilà, dans leur simplicité, mes projets d'avenirs

                   "Lorsque je les médite le soir dans ma solitude de Saint-Eugène, et que, les yeux fixés sur les profondeurs transparentes du ciel de l'Afrique, je demande à Dieu le temps et la grâce d'achever l'œuvre commencée, je songe doucement que ma tombe serait bien placée dans un de ces paisibles villages où vivront mes enfants. Il me semble que je dormirai mieux le dernier sommeil, au milieu de ceux qui sont vraiment mes fils par la reconnaissance et par la tendresse. Il me semble que ces âmes auxquelles j'aurai tout sacrifié et que mon ministère aura régénérées, demanderont mieux miséricorde pour les péchés de ma vie."

                   (1) Les cinq sixièmes de la population indigène de l'Algérie appartiennent à la race kabyle ou berbère, dont les ancêtres étaient chrétiens.

                   Ces touchantes paroles ont eu leur premier accomplissement le 2 juillet, comme nous venons de le dire.
                   Ce jour là, un Kabyle, du nom de Ben-Aïssa (fils de Jésus), qui avait pris au baptême le nom de François, épousait Hélyma, jeune fille originaire des montagnes qui entourent Tércès un Arabe, du nom de Chérif, dont le nom Chrétien est Jean, épousait Zohra (Sara), orpheline des environs de Cherchell.

                   Lorsqu'ils se levèrent dans l'église, pour se rendre, accompagnés des Sœurs de charité qui leur servaient de mères, auprès de celui qui est vraiment leur père, Mgr Lavigerie, qui les attendait à l'autel, il se fit un mouvement de pieuse curiosité parmi les fidèles qui étaient présents.
                   C'était la première fois, depuis tant de siècles, que le mariage chrétien allait être célébré entre des enfants de cette pauvre race déchue.
                   Les deux mariés portaient sur leurs vêtements européens le burnous blanc des Arabes, sur leur tête, la chéchia rouge. Les deux jeunes filles étaient entièrement vêtues de blanc, couvertes d'un voile, la tête couronnée de la blanche couronne des vierges.

                   Ils s'agenouillèrent ainsi aux pieds du prélat.
                   Celui-ci voulut prendre la parole, mais il eut peine à le faire. C'étaient les premiers de ses enfants auxquels il ouvrait cette carrière nouvelle. Il étendit sur eux ses mains paternelles, et ses larmes furent plus éloquentes que tous les discours pour faire comprendre à ces jeunes âmes tout ce qu'il y avait de touchant, de grave et de saint dans le grand acte qu'ils allaient remplir.

                   Il les interrogea sur leurs sentiments mutuels, sur leur volonté de s'unir entre eux par le mariage chrétien. Ils répondirent avec fermeté. Il les bénit. Ils étaient unis pour toujours. L'Eglise d'Afrique, renaissante, possédait les deux premiers ménages d'Arabes chrétiens qu'elle eût encore vus jusqu'à ce jour.

                   La veille avait eu lieu le contrat civil par lequel Mgr Lavigerie avait assuré aux époux leur petit ménage, modestement mais suffisamment pourvu, avec une dot de 500 francs pour chacune des jeunes filles, là petite maison et la terre où leur travail devait leur assurer le pain nécessaire à la vie.

                   Au mois d'octobre, dix-huit autres mariages doivent être célébrés de la même manière. Tous ensemble, les jeunes époux habiteront un petit village bâti tout exprès pour eux par Mgr l'archevêque. Rien n'y manque: chacun a sa maison, et, en outre, il y a la petite église commune, la maison des Sœurs, celle des Pères, le parc pour les bestiaux, le puits, dont l'eau est pure et abondante comme celle du puits de Jacob, et enfin la terre, dont chaque couple recevra, en toute propriété, 25 hectares environ.

                   C'est Monseigneur qui a fait seul tout cela, à ses frais ou, pour mieux dire, avec l'argent de la charité, avec celui des Associés de cette œuvre et de toutes les œuvres chrétiennes.

                   Celle de la Propagation de la Foi y a contribué plus que toutes les autres; aussi est-ce elle qui a eu l'honneur d'être invitée à baptiser le village. Elle l'a nommé Saint-Cyprien, en souvenir du grand évêque et docteur de l'Église africaine.

                   Bientôt nous en allons entreprendre un second. Quel nom portera-t-il? Nous l'ignorons, mais ce que nous savons, c'est que Mgr Lavigerie le fera baptiser par ceux qui l'aideront le plus dans son établissement.

                   Les terres sont payées, mais pour établir le village proprement dit, en faisant les choses le plus économiquement possible et au moyen des ressources de personnel dont il dispose, il faut au moins, pour vingt-cinq feux, 40,000 francs.

                   Il les attend de la Providence et de la charité de ceux qui voudront lui venir en aide, et il leur laissera, en retour, le soin de choisir le nom du village. Pourquoi ne serait-ce pas Saint-Vincent de Paul? Pourquoi ne serait-ce pas Sainte-Monique? Pourquoi pas un, autre, nom cher au cœur de quelqu'un de ceux qui lisent ces lignes, et qui voudrait le perpétuer en l'attachant à un souvenir de charité?
       
A SUIVRE

VŒUX A LA MODE "PIEDS-NOIRS"
Envoyé par différentes sources
          Voici un florilège de vœux à la mode Pieds-Noirs, souvent de sources inconnues. Ces vœux traditionnels de chez nous, de nos régions et villes d'Algérie sont traités avec l'humour qui caractérisait notre joie de vivre heureux. Les lignes de ces vœux, ont été adaptées à la mode de chaque idiome parler dans les régions, vont vous paraître très familiers mais néanmoins très chaleureux.
          Mais d'abord commençons par un texte qui vous fera plaisir ainsi qu'à nos anciens.
HISTOIRE, RACINES et PATRIMOINE
SONT LA NOSTALGERIE DES PIEDS-NOIRS

          Il était une fois des milliers de petits garçons et filles vivant en Algérie, dans les milliers de villes et villages répartis sur tout le territoire qui allaient à l'école, grandissaient, jouaient, ne se doutant pas un seul instant de la catastrophe qui les attendaient. Car, il faut bien parler de catastrophe humaine, provoquée par l'exil et les dommages collatéraux qui ont suivis.
          Mais le Peuple pied-noir a hérité de ses ancêtres toutes leurs qualités, celles des pionniers.
          En venant en France, ou ailleurs sur la planète, il ne s'agissait plus de défricher des terres incultes, d'assécher des marais, de lutter contre le climat et les maladies, de bâtir un pays. Il s'agissait de construire sa vie, sa famille, de faire sa place.
          Tous l'ont fait, dans l'honneur et la droiture, dans l'amour du travail bien fait, dans le respect de la parole donnée.
          Maintenant, que tous ces petits garçons et ces petites filles sont devenus vieux, ils témoignent. Les sites qu'ils ont créés sont nombreux, émouvants. Tous recréent cette vie d'avant, cette vie où ils étaient jeunes, insouciants et installés dans leur terre natale pour mille ans.
          Nous sommes des "Muhadjirouns" des exilés, des vrais sans espoirs de retour, sans espoirs tout court. Seuls restent nos souvenirs la nostalgie, que nous partageons à longueur de page sur le web ou dans des milliers de livres édités souvent à compte d'auteur. Nos publications deviennent nos racines. Elles veulent remplacer celles qui furent coupées brutalement une année maudite de 1962.
          Qui peut nous comprendre? Rares sont les hommes et les femmes de bonne volonté qui puissent accéder à comprendre cette souffrance.
          Mais malgré tout cela, le peuple pied-noir qui va disparaître, comme toute chose vivante d'ailleurs, ne perd pas son caractère. Cette joie de vivre, cette bonne humeur et ce bruit qui le caractérise. Ce bruit de la parole et du geste dont on lui fait reproche encore aujourd'hui.
          Ce bruit qui cache ses pudeurs, ses tristesses et sa peine immense de l'Algérie perdue. Ce bruit qui est notre marque de fabrique.
          Ces milliers de petits garçons et de petites filles se retrouvent maintenant autour de la toile, partageant leurs textes d'avant, recroquevillées ensembles comme pour se tenir chaud dans leurs derniers moments.
          Leurs histoires, nos histoires seront les monuments de notre patrimoine national. On les visitera comme on visite un château perdu.
          Leurs enfants, leurs amis, les anonymes profiteront de ce jour annuel du patrimoine pour leur rendre l'hommage qui convient.
          Notre histoire est grandiose, puisque considérés comme des petites gens, nous nous sommes affirmés capable d'occuper tous les niveaux de la société française.
          Malgré toute la rancœur que nous pouvons avoir contre les politiciens et leurs partis, notre Patrie nous a permis de vivre sur tous les plans: culturels, économiques et sociaux; et en échange nous lui avons donné nos aïeux, nos pères, nos frères pour la défense de sa liberté et notre fidélité nationale.
          En France cette grande métropole nous avons reconstruits nos familles et nos vies, tout en éduquant nos enfants dans l'amour de la patrie.
          A l'heure des bilans nous pouvons être fiers de nous.
          Vive les Français d'Algérie !
NOUS, NOUS AVONS SU NOUS INTÉGRER, NOUS......
D'AUTRES NE LE VEULENT TOUJOURS PAS ...
ET CONTRAIREMENT A NOUS, LA FRANCE LES PROTÈGE !!!!!!!!!
*****************
A TOUS CEUX…
A vous d'Alger ou d'Oran, Bône, Constantine, Biskra etc....

    A vous bande de calamars boiteux,
    Qu'est ce que j'dirai pas pour vous rendre heureux,
    Sinon vous donner une calbote amicale,
    Que ça va sûr'ment pas vous faire beaucoup de mal,
    A vous tous les fartasses, les guitches et les laouères,
    Ceux qui allaient s'taper le bain en bas la mer,
    A vous tous, les calvos, les lagagnosos et les mocosos,
    Ceux qui allaient s'taper le bain au cap Falcon,
    A tous les bouffeurs de cocas, mantecaos, zlabias,
    Bliblis, roliettes, mounas, makrouds et calentitas,
    A ceux qui dégustaient les brochettes à Arzew ou Fort de l'Eau,
    A ceux qui tapaient cinq, à tous les falsos,

    Aux buveurs d'anisette avec bien sûr la kémia,
    A ceux qui allaient de Kristel à Aïn el Turck, à Baïnem ou Aïn-Taya
    A tous les falempos qui mentaient comme des voleurs,
    A tous ceux qui ont fait le bras d'honneur,
    Et ceux qui trichaient aux tchics-tchics,
    Qui se vantaient d'leur gros( !!) cigar' de Boufarik,
    Ceux qui faisaient la chaîne au Stella,
    Qui se louaient d'leur délicieux vin de Mascara,
    A tous ceux qui tapaient la belote, le six-mora, ou la brisca,
    Et à ceux qui jouaient aux noyaux et papa-vinga,
    Ceux qui tiraient le fer aux Sablettes, à tous les kilos,
    A ceux qui, comme moi, tapaient cao,

    Ou soit disant maqua hora,
    Ceux qui jouaient aux tchalefs ou au tas,
    Ceux qui ont fait, les pôvr's, figa ou tchoufa,
    A ceux qui faisaient sans arrêt la rue de Lyon, le Jardin d'Essai,
    A ceux, que quand ils partaient, on aurait dit qu'ils revenaient,
    Aux anciens de la rue de Lyon, des HBM du ruisseau, de la régie
    Aux anciens de l'école rue Mirabeau, d'la Corderie
    Aux anciens de Gambetta ou de Saint Eugène,
    A ceux des écoles Ardaillon, Lamoricière,
    A tous ceux de notre ancien " paradis "
    A ceux qui draguaient rue Michelet ou au Telemly

    A ces alètches qui lorgnaient à le Cours Bertagna
    A ces pauv'misquinettes qui n'avaient pas la baraka
    A ces Scoumounicates et tchoutcharelles
    A ceux de Joanonville, Sidi Salem ou d'la Choumarelle
    De notre beau pays, ... alors, à tous ceux là,
    En pensant à ceux que j'aimerais qu'ils soient toujours là,
    Qui nous disaient qu'Oran c'est mieux qu'Alger
    Et que Constantine, même pas y'connaissaient
    Même ceux qui s'étaient perdus à "l'intérieur"
    Je souhaite que cette nouvelle année vous apport' le bonheur,
    Et surtout que cette purée de santé elle vous laisse pas tomber.
    Et qu'le bon Dieu y vous l'allonge......................
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Prudence votive
         Je voulais vous envoyer mes vœux spontanés, mais après consultation d'un avocat, je me suis rendu compte de l'imprudence de ma formulation.
         Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité me soumet en effet au risque de poursuites de votre part.
         Voici donc la version rectifiée de mes vœux, qui remplace le projet initial, et qui est en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

         Nouvelle formulation : Je vous prie d'accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes vœux à l'occasion du solstice d'hiver et du premier de l'an, en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres, ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles, ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées.

         Ces vœux concernent plus particulièrement:
         - la santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical, ni d'une quelconque volonté de m'immiscer dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques ;
         - la prospérité, étant entendu que j'ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d'imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujettis
         - le bonheur, sachant que l'appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre et qu'il n'est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.

         Nota Bene :
         Le concept d'année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces vœux vous sont adressés. Son emploi n'implique aucun désir de prosélytisme. La légitimité des autres chronologies utilisées par d'autres cultures n'est absolument pas mise en cause.
         Notamment :
         - le fait de ne pas dater ces vœux du yawm as-sabt 1 Safar de l'an 1434 de l'Hégire (fuite du Prophète à Médine) ne constitue ni une manifestation d'islamophobie, ni une prise de position dans le conflit israélo-palestinien ;
         - le fait de ne pas dater ces vœux du 2 Teveth 5773, ne constitue ni un refus du droit d'Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues, ni le délit de contestation de crime contre l'humanité ;
         - le fait de ne pas dater ces vœux du 3ème jour (du Chien de Métal) du 11ème mois (Daxue, Grande Neige) de l'année du Dragon d'Eau, 78ème cycle, n'implique aucune prise de position dans l'affaire dite "des frégates de Taïwan" ;
         - le fait de ne pas dater ces vœux du Quintidi de la 3ème décade de Frimaire de l'an 221 de la République Française, une et indivisible, ne saurait être assimilé à une contestation de la forme républicaine des institutions. Enfin, l'emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur.

         Son choix tient au fait qu'elle est la seule couramment pratiquée par l'expéditeur.
         Tout autre idiome a droit au respect tout comme ses locuteurs. Clause de non-responsabilité légale : En acceptant ces vœux, vous renoncez à toute contestation postérieure.
         Ces vœux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait. Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties.
         Leur reproduction est autorisée. Ils n'ont fait l'objet d'aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d'une année, à la condition d'être employés selon les règles habituelles et à l'usage personnel du destinataire.

         A l'issue de cette période, leur renouvellement n'a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l'expéditeur. Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d'âge, de genre, d'aptitude physique ou mentale, de race, d'ethnie, d'origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d'appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires.

         Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l'absence, totale comme partielle, de réalisation n'ouvre aucun droit à compensation.
         En cas de difficultés liées à l'interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal habituel du domicile de l'expéditeur.



NOËL DES LIBRES PENSEURS
Par M. Hugues Jolivet

Image envoyée par M. Hugues Jolivet

         La guerre contre les crèches, loin d'être une foutaise,
         A déclenché, en moi, un courroux légitime,
         Car elle émane d'êtres de culture française,
         Qui, de nos traditions, se prétendent victimes !
         Se parer, bravement, de la laïcité,
         Comme d'un bouclier contre l'envahisseur,
         Cet Enfant innocent sauvant l'Humanité,
         Vous n'avez qu'un seul but, Messieurs Libres-Penseurs,
         Perpétrer votre lutte, l'anticléricalisme,
         Saluée par la victoire de la séparation
         Des pouvoirs de l'Etat et du catholicisme.
         Et en sapant les bases de notre fière Nation,
         Vous ouvrez grand les portes à tout récalcitrant,
         Se bloquant sur des Droits, dits "de l'Homme", sans devoirs,
         Ignorant les limites, jusqu'à être outrageant,
         Et à se rebeller contre tous les pouvoirs.

         Pour tous, la pensée libre doit être tolérante,
         Surtout lorsqu'il s'agit d'une fête pacifique.
         Toute personne aime Noël, même une non-croyante,
         Cette période de trêve se doit d'être bénéfique !
        
- Hugues JOLIVET        




De l'Algérie à la Normandie...
Ecrit et envoyé par M. Aletti

LE CENTRE ILONIER
Foyer de jeunes
En septembre, sur proposition de Marcel, le conseil d'administration me confia la direction du centre Ernest Ilonier à Alger. Ouvert chemin de Gascogne grâce à l'appui du Directeur Départemental de l'Assistance Publique, dans un bâtiment annexe de l'Orphelinat St Vincent de Paul, cet établissement était destiné à recevoir 24 jeunes relevant des services de l'Assistance Publique. Il fonctionnait sur les mêmes principes que le foyer d'Hussein Dey.

  Il est difficile de rendre les choses simples avec des moyens limités. Il était toutefois possible, en associant l'apprentissage à l'amitié, de partager le quotidien, dans une ambiance où chacun devait faire un effort pour réussir et de permettre ainsi à ces jeunes d'aller plus haut. A cette époque l'autorité était respectée, il n'y avait pas de transgression à la norme sociale. La notion d'autorité était établie et acceptée par tous sans décalage entre les adultes et les jeunes, dans une attitude franche, sincère, transparente. Certains jeunes garçons sensibles, attachants, étaient des sujets soucieux de se prendre en charge. Ils utilisaient leurs capacités afin de surmonter l'existence solitaire d'un sans-famille. La majeure partie d'entre eux avait un passé institutionnel en orphelinat. Sur un plan pédagogique, ces jeunes, le plus souvent des cas sociaux, étaient accueillis dans un cadre qui impliquait une vie communautaire au sein de laquelle chacun selon son âge, pouvait s'épanouir et grandir dans un respect de règles essentielles, en compagnie de camarades et d'adultes.

  Un samedi après-midi, après un match de football très engagé contre une équipe d'un quartier d'Alger, assis parmi les jeunes, devant le bâtiment abritant les douches, j'évoque la question des payes, un sujet qui dérange car la plupart des jeunes ont l'impression d'être dépossédés de leur avoir. Le fonctionnement du centre fait, depuis toujours, l'objet de règles établies et connues par tous. Plusieurs chapitres régissent une répartition définie des acquis financiers: participation, épargne, argent de poche, vêture. Beaucoup de jeunes, sinon la totalité, suivent l'évolution de leurs comptes grâce à un imposant tableau sur lequel figure chaque budget individuel. L'un d'entre eux, Georges, qui plus tard sera joueur professionnel à Monaco est très attentif aux explications, il constate que Mohamed autrement appelé " Petit Poucet " est le plus économe. Omar, Jules, Abdelkader et les autres écoutent ; une réflexion révèle une certaine méfiance : " On nous prend notre argent, moi je fais ce que je veux ! "
  Je réponds aussitôt : " la gestion est claire, tous les graphiques indiquent vos positions, " Petit Poucet " remet régulièrement son salaire, il a choisi d'épargner, il faut le respecter. "

  Toutes les attitudes sont possibles : remettre sa paye d'une main et la retirer de l'autre après avoir réglé sa modeste participation. "Petit Poucet " a fait le choix d'épargner c'est son droit. Le système mis en place ne comporte aucune contrainte, il s'agit d'une confiance réciproque en donnant raison à la liberté contre la coercition.

  Durant une année j'ai mené cette tâche en faisant participer les garçons à des travaux de rénovation de locaux vétustes et peu adaptés. Les sports d'équipe faisaient partie des loisirs, mais le plus important pour moi, ce fut d'associer ces jeunes à la vie de leur maison, qu'il fallait rendre vivante et conviviale. Beaucoup n'y voyaient qu'un accueil où ils trouvaient repas et couchage. Cette entreprise me fut grandement facilitée par le fait que je connaissais la plupart des pensionnaires qui avaient fait leur apprentissage au Beau Fraisier.
  Notre action était de conduire un jeune à pouvoir se passer de nous, ambition de tout éducateur ; que peut-on reprocher à celui-ci s'il exerce la solidarité en luttant contre l'exclusion ?

Photo Joseph Aletti
Alger 1950

Photo Joseph Aletti
Les Jeunes du Centre Ilonier


Photo Joseph Aletti

LUCE, 1953

  C'est à cette époque que j'ai fait la connaissance de Luce qui allait devenir mon épouse. André, mon ami, m'avait invité à une fête familiale, l'ambiance était détendue agréable et joyeuse. J'ai eu l'occasion d'apprendre quelques pas de samba, danse en vogue, grâce à Luce qui me guida avec beaucoup de tact et de gentillesse (j'étais franchement maladroit en ce domaine.) En fin d'après-midi, je l'ai raccompagnée avec ses parents à l'arrêt de bus. Cette rencontre chaleureuse et vivante a été propice à l'apparition d'émotions, sinon l'éveil de sentiments.

  Alger, quartier du Champ de Manœuvre, j'attends le trolley, desservant El Biar, La Colonne Voirol, en ce début d'après midi d'été chaud, ensoleillé ; je regagne le centre Ilonier, chemin de Gascogne.
  Accédant à la plage arrière du trolley, mon regard se porte sur une jeune fille brune, de taille moyenne, mince, le teint halé rehaussé par un chemisier jaune d'or, je ne vois qu'elle parmi les rares usagers à cette heure creuse, un éblouissement ! Une sorte de vertige, je ne vois qu'elle, rien qu'ELLE ! Mon cœur bat fort dans ma poitrine. Est-ce un rêve ?

  Le trolley marque l'arrêt, nous descendons tous deux. Je m'engage sur ses pas, prisonnier d'une sorte de pudeur timide qui m'empêche de l'aborder. Est-ce la jeune fille qui m'a initié autrefois à quelques pas de danse ? Je décide d'en savoir plus et la suis. Elle se rend chez une parente pas très loin de mon lieu de résidence. Quelques jours plus tard, je suis invité dans la famille de sa sœur aînée, des gens aimables et sympathiques, Le hasard veut que je me trouve en sa présence. Après les présentations, la conversation s'engage : " Je suis heureux de vous connaître, il me semble que nous nous sommes déjà rencontrés, c'était au Beau Fraisier, vous m'aviez appris quelques pas de danse, mes talents de danseur étant médiocres… ça reste un souvenir ineffaçable… vous êtes la première fille avec qui j'ai dansé. "
  Surprise elle me regarde d'un air étonné, je poursuis : " Oui, vous étiez aux fiançailles d'Antoine, un de mes collègues, avec votre tante et l'une de vos sœurs "
  Le déclic se produit, la réponse est directe " En effet je me souviens maintenant. Ce fut une réunion animée, très réussie. Et qu'avez-vous fait depuis ? "

  " Entre autres activités, le service militaire à Constantine pendant dix-huit mois, j'ai suivi une formation de sous-officier dans un régiment d'artillerie de campagne à Blida, ensuite j'ai occupé un emploi administratif auprès de l'officier trésorier jusqu'à ma libération. Maintenant j'ai repris mon emploi à Alger, je suis le responsable de la maison de jeunes, ouverte chemin de Gascogne. "

  " Il s'agit d'une structure qui est annexée à la Cité Départementale de l'enfance ? "
  " Oui c'est ça. Comment connaissez-vous cet établissement ? "
  " J'ai occupé un emploi de monitrice précisément à la Cité de l'Enfance.Maintenant je suis chargée de veiller à l'éducation d'une charmante petite fille. Vous allez sans doute trouver cela ridicule ? "
  " Pas du tout, en aucune façon, pour cette tâche il faut aimer les autres, mais, est-il possible que nous puissions nous revoir ? "

  Luce parut surprise, l'était-elle réellement ? Toujours est-il qu'elle répondit : " Je suis décontenancée par votre demande, elle me semble inattendue, je ne peux pas vous répondre immédiatement. "

  Ma décision de poursuivre mon projet était prise. En prenant congé, je réitérais mon souhait en disant avec conviction : " Pardonnez-moi mais je serais ravi de vous revoir. "
  Quelques jours plus tard, nous nous rencontrons à nouveau et décidons de faire plus ample connaissance. Le sérieux de mon attitude et l'honnêteté de mes propos la rassuraient et lui faisait pressentir un attachement sincère. Comme d'autres, elle savait intuitivement qu'elle pouvait aimer et être aimée mais que pour aimer. il est indispensable de bien se connaître. C'est une décision importante à prendre qui demande réflexion, donc, pas de précipitation. Elle avait totalement raison, ce n'est pas dans l'immédiat que l'on peut connaître l'autre avec ses qualités et ses défauts ; il faut du temps.

  Notre première sortie, seuls, eut lieu un dimanche, journée des cannes blanches, une longue promenade dans les rues animées d'Alger, le parc de Galland, (îlot verdoyant disposé à flanc de coteau,) les rues Michelet et d'Isly, un arrêt au Coq Hardy. Puis, par la suite, de simples sorties pédestres, des échanges pleins de confidences et également de promesses.
  Nous avions pris la décision de poursuivre notre rencontre dans un climat de courtoisie et de respect mutuel, dans un cheminement progressif fait de rendez-vous de plus en plus fréquents marqués par des attitudes prévenantes, de gestes délicats, d'affection profonde qui nous permit de tisser une relation amoureuse forte et authentique. Personnellement, je tâchais de maîtriser les émotions qui se pressaient en moi pour calmer un tumulte intérieur. J'avais un objectif et tentais de l'atteindre grâce à une certaine idée du Bonheur. Notre engagement devait conduire à une connaissance mutuelle.
  Toute relation se base sur la confiance, l'espoir et l'amour, cela exige une espérance en l'autre et en la vie. Je ne pensais qu'à ELLE et j'attendais des journées entières le moment de la retrouver.

  Je m'organisais pour être présent à chacun de nos rendez-vous hebdomadaires. A toutes nos rencontres elle m'attendait et m'accueillait avec une joie non dissimulée, ma conduite lui ayant inspiré une douce habitude de confiance… Je courais au-devant d'ELLE dés que je l'apercevais, l'étreignant et l'embrassant passionnément. Nous étions seuls au monde et nos attitudes dénotaient un bonheur partagé. Nous étions heureux. Je la trouvais charmante tout en éprouvant des sentiments de plus en plus forts. Il fallait combattre mes tentations, et maîtriser mes pulsions… J'éprouvais alors cette sensation merveilleuse d'exister.
  Dans des lieux différents, au domicile de sa parente, chez nos amis Maurice et Marie-Louise, ou ailleurs, elle était dans mes bras sans avoir à se défendre d'une hasardeuse entreprise qui eut pu l'alarmer.
  L'instant le plus émouvant et le plus fort, fut le moment exaltant où, troublé et ému, je lui demandai de m'épouser…. ELLE accepta, j'étais heureux. Désormais d'accord sur le présent, nous pûmes envisager l'avenir. Le temps, la patience et la sagesse avaient affiné notre projet d'union.

  Le 12 juin 1954, nous nous sommes mariés à la mairie d'Alger, à proximité de l'ALETTI, complexe hôtelier, et à la chapelle du palais d'Eté, en présence de parents et de quelques amis. Nous passions du rêve à la réalité, Luce était belle dans sa robe de mariée tandis qu'heureux et confiant en l'avenir je l'enlaçai tendrement sous l'œil ému de maman, contente et comblée par cet événement familial qui se déroulait à quelques cinq cents kilomètres de chez elle.

  Nous savions d'où l'on venait et nous avions pris l'engagement de construire notre vie en conformité avec nos idéaux : nous tourner vers le futur avec sa part de travail à accomplir, avec ses joies, ses peines, tout en tenant compte de nos vécus réciproques. Nous avions l'intime intention de combattre l'adversité, de fonder une famille, de mener une existence basée sur l'amour et la fidélité, de surpasser les limites de chacune de nos propres possibilités. Cet espoir en l'avenir, fondé sur des sentiments forts et profonds, est toujours, après tant d'années, une réalité.

  Une traversée maritime, Alger Alicante. Une lune de miel à Valencia, L'Espagne pays étranger confronté à une époque difficile de son histoire, la découverte d'édifices somptueux : musées, églises, stades de football imposants. Un faste s'opposant à un mode de vie accusant un retard criant. Des fêtes de juillet attendues par une foule énorme avide de réjouissances, manifestant son réel besoin de vivre, en dépit d'un régime politique sévère.

  A notre retour, le conseil d'administration de Moissons Nouvelles confirmait ma nomination au poste de directeur du futur centre éducatif de Tlemcen. Il s'agissait d'un internat aménagé dans un ancien moulin à mouture indigène, situé à El Kalaa supérieur, en dessous de la villa Rivaud sur la route menant au plateau de Lélia Setti, qui pouvait héberger 45 jeunes de 12 à 20 ans répartis en groupes de vie. La création de cette maison était rendue possible grâce au financement de l'Education surveillée. Moissons Nouvelles poursuivait là un triple objectif: éducation scolaire, formation professionnelle, réinsertion sociale. La destinée de cet établissement, avec ses tâtonnements, ses difficultés et ses succès, a été globalement positive malgré les douloureux événements qui ont jalonnés la période liée à la guerre de libération 1954-1962. (1)

  (1) Guerre d'indépendance des nationalistes Algériens contre l'autorité française. Elle commença par une série d'attentats qui firent connaître le Front de Libération Nationale. (FLN)
  Le conflit aboutit aux accords d'Evian le 19 MARS 1962. Plus d'un million de Français d'Algérie regagnèrent précipitamment la Métropole à la proclamation de l'indépendance de l'Algérie.

Photo Joseph Aletti
ALGER 12 juin 1954
Sortie de l'Eglise Sainte Marie de Mustapha
Photo Joseph Aletti
Peinture de Tlemcen


TLEMCEN

  J'ai, sans hésitation, donné mon accord de principe pour m'installer à Tlemcen, ville sainte et intellectuelle du Maghreb. C'est là que je m'engageai à poursuivre et à étendre les activités socio-éducatives d'une Association qui m'avait déjà apporté tant de satisfactions. Luce partageait sans détours l'intérêt croissant que je prenais pour l'exercice d'une profession qui pour moi était la plus belle du monde. Nous nous sommes engagés l'un et l'autre dans cette nouvelle voie sans inquiétude pour l'avenir.

  Nous avons quitté Alger pour rejoindre notre nouvelle affectation, au moment de la Toussaint rouge, sans nous douter des jours sombres qui allaient survenir. Je devais d'emblée préparer l'ouverture d'une structure destinée à accueillir des jeunes confiés par les magistrats au titre de l'ordonnance du 2 février 1945 applicable à l'Algérie à compter de 1951.

  La ville de Tlemcen est surmontée de hauts minarets. Elle émerge d'épaisses verdures comme si elle formait le centre d'un immense jardin sous un plateau dominé par des falaises rougeâtres. A ses pieds, la plaine d'Hennaya toute parsemée de douces oliveraies et de vignobles. La coupure de la Tafna permet de voir au loin vers le sud. Un sort favorable a maintenu debout quelques vestiges du passé, témoins qui évoquent l'histoire d'une ville intellectuelle et pieuse. Mansourah témoin d'un siège cruel qui dura 8 années, dont il ne reste que quelques pans de murs et un minaret que l'on croirait coupé au sabre. La grande mosquée du 12° siècle œuvre rare de l'Islam occidental et celle de Sidi Boumediene édifiée en 1339 par le sultan noir Abou el Hassan Ali évoquent la splendeur de l'art hispano-mauresque. Au-delà du prestige historique de ces monuments, la douceur du climat, des jardins, des vergers, les fruits, les fleurs complètent le charme de cette cité accueillante où il fait bon vivre.

  Le centre que j'allais diriger se situait à El Kalaa supérieur sur une route menant au plateau Léila Setti. Il était entouré d'espaces verts, de rocailles, et de petites habitations implantées çà et là. La population essentiellement musulmane était favorable à l'implantation de cette maison de jeunes.

  Après un bref séjour à l'hôtel du Maghreb, nous avons occupé un petit studio dans l'attente de la réception des travaux. Cette période nous permit de prendre contact avec les autorités de tutelle, notamment le président du tribunal pour enfants, ainsi que diverses personnalités apportant leur concours à la protection de l'enfance en danger. La vocation du centre était, à l'origine de recevoir d es jeunes délinquants mais, très rapidement, il fut amené à accueillir des mineurs relevant des services de la population et de la famille, essentiellement des jeunes dépourvus ou coupés de tous liens familiaux.

Photo Joseph Aletti

La naissance d'une famille :

  L'architecte et l'entrepreneur des travaux ont manifesté beaucoup d'attention à notre égard, probablement en raison de notre méconnaissance des lieux et de notre isolement, mais également aussi au vu de la grossesse de Luce : son ventre portait notre premier enfant. Sa qualité de future maman renforçait ma tendresse pour Elle et pour le futur bébé qui me fera père. La confirmation de cette future naissance fut un moment émotionnel fort et intense de joie contenue ou pas, de bonheur mêlé d'interrogations sur notre savoir-faire de futurs parents. Notre réflexion et la mince connaissance que nous avions du déroulement d'une grossesse risquaient d'être insuffisantes pour assumer pleinement cet état d'espérance.

  Durant toute cette période d'attente, nous avons été très attentifs aux circonstances de la vie quotidienne en adoptant des attitudes chaleureuses dans un climat d'enthousiasme, tourné tout entier vers l'avenir. Compte tenu de l'éloignement familial nous avons apprécié la présence d'amis attentionnés, chaleureux, disponibles et fidèles qui nous ont prodigué aide et conseils durant notre séjour à Tlemcen. Ces camarades, plus âgés pour la plupart, ont été des appuis sûrs et solides, sinon des substituts parentaux. Nous gardons un affectueux souvenir des nombreux moments de convivialité : accueils en famille ou sorties, qui furent des instants réconfortants et précieux… Malheureusement, les événements qui aboutiront à l'indépendance de l'Algérie entraînèrent la rupture de liens qui formaient un véritable réseau de solidarité et d'amitié dans un climat d'inquiétude et d'interrogations.

  Les sentiments que suscite une naissance sont les aspects positifs de l'attente d'un couple peu expérimenté. Une naissance qui va les faire père et mère représente un investissement affectif à la mesure de l'événement. Ainsi, Jacques est né à la clinique du docteur Roigt en 1955, peu de temps après le début de la guerre d'Algérie, notamment de l'intensification des combats dans les Aurès et en Kabylie. Le centre éducatif n'étant pas ouvert, seul, un gardien, Maamar veillait à la sécurité des biens et des matériels, c'était un ancien combattant qui effectuait son travail avec sérieux.
  " Ma maman " était là, venue de Bône distante de 1200 kilomètres à l'est du pays, je suis resté seul avec elle tout le temps que Luce passa à la clinique.

  Le jour de la naissance, c'est l'entrepreneur de maçonnerie qui m'a conduit. Impatient et fébrile, je suis entré dans la chambre, j'ai foncé vers le lit, embrassé Luce fatiguée mais radieuse et je me suis penché sur le berceau. J'ai découvert un bébé blond, au teint laiteux qui dormait paisiblement. J'ai tressailli de joie, ma tension intérieure était difficile à maîtriser. Rayonnant, épanoui, et heureux je me suis senti fier d'être papa à la vue de ce petit être fruit d'une rencontre qui a donné la vie. Mes premiers mots furent pour Luce : " Comment vas-tu ? " la réponse fut souriante " Mieux, maintenant, cela a été long, et difficile, j'ai participé de toutes mes forces pour éviter l'intervention du chirurgien. L'infirmière m'a dit qu'il est né coiffé, complètement enveloppé d'un voile ce qui signifie un signe de chance !" je poursuivis tout à ma joie " C'est probablement le placenta qui ne s'est qu'à moitié déchiré, ne te fais pas de souci, notre fils, Jacques, ce sera son nom, ne présente aucune marque sur son visage, il est superbe, c'est un bébé magnifique. "

  Nous étions désormais investis d'un rôle parental avec l'obligation de prendre des responsabilités à la mesure de nos capacités éducatives. Nous avons progressivement accompagné notre enfant avec amour et fierté en subvenant autant que possible à ses besoins, en accordant une attention soutenue aux premières relations affectives guettant un sourire, une grimace, un cri, un son, une posture, un mot… quel bonheur devant les premières manifestations motrices devant le premier mot , les premiers gestes ou bébé se tend, se penche, vocalise, regarde sa maman… Quelle émotion lorsqu'il sait demander, montrer, se tenir debout, faire ses premiers pas. Rien de sensationnel, tout simplement une période d'acquisitions, une période d'émerveillement marquée par des interventions oscillant entre permissivité et contrainte.





Photo Joseph Aletti




Photo Joseph Aletti


A SUIVRE


  Un peu de MEDEA à COTIGNAC !  
Texte envoyé par M. Jacques Costagliola

Avec l’aimable autorisation de Mme Marie-Eve Bourgois
Coordinatrice du projet Cotignac 500
http://www.cotignac500.fr

1660 

Les apparitions de saint Joseph à Cotignac


               Le 7 juin 1660, le jour même où Louis XIV accueille l’Infante d’Espagne pour leur prochain mariage à Saint-Jean-de-Luz, un homme d’imposante stature apparaît au Bessillon et vient au secours du berger Gaspard Ricard assoiffé, en lui désignant un lourd rocher : « Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras ».




Les Bénédictines du Monastère La Font Saint-Joseph du Bessillon

               Sur le Mont Bessillon, le 7 juin 1660, un jeune berger Gaspard Ricard faisait paître ses moutons par une intense chaleur. Épuisé de soif il s’allongea sur le sol brûlant et voici qu’un homme d’imposante stature se tint soudain là près de lui et lui indiqua un rocher en lui disant : « Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras ».

               La pierre était lourde. Plus tard, huit hommes pourront à peine la soulever.

               Gaspard crut à une plaisanterie, mais le ‘vénérable vieillard’ comme disent les récits de l’époque, réitéra son ordre. Gaspard obéit, déplaça sans peine le rocher et découvrit une eau fraîche qui commençait à ruisseler. Il but avec avidité, mais quand il se releva, il était seul. « C’est tout ; comme dans l’Évangile, saint Joseph n’est pas bavard. Rien de plus simple, de plus pauvre que cette intervention, qui est, à ma connaissance, la seule apparition de ce genre de saint Joseph dans l’histoire de l’Église, sur une terre que s’était réservée Notre-Dame ». (Mgr Barthe, évêque de Fréjus-Toulon. Lettre pastorale du 1er février 1971)

               Gaspard ne doute pas de la réalité du fait, les habitants de Cotignac non plus.

               Avec une extraordinaire rapidité la nouvelle se répand, les pèlerins se rendent à la fontaine de tous les endroits de la province et des pays environnants, des infirmes et des malades de toutes sortes dont la plupart s’en retournent guéris ou bien consolés dans leurs infirmités. Les rassemblements sont considérables et après la construction immédiate d’un oratoire sur le lieu même de l’apparition, une chapelle plus vaste est consacrée en 1663, celle que nous voyons aujourd’hui avec sa poutre de gloire portant le texte du Prophète Isaïe si évocateur en ce lieu : « Venez puiser avec joie aux sources du Sauveur »,
               «Haurietis aquas in gaudio de fontibus Salvatoris »


               Cette chapelle fut confiée aux Pères Oratoriens de Notre-Dame de Grâces. Dans la solitude du Bessillon, ils édifièrent un petit couvent, lieu de retraite, de silence et de prière.

               Vint la Révolution. Chapelle et couvent durent être abandonnés. Le couvent tomba en ruines, mais la chapelle resta debout et fut toujours entretenue par les soins de la Paroisse et des curés de Cotignac. Deux à trois fois l’an, elle était ouverte à la dévotion des fidèles et, toujours, le 19 mars, on y venait de Cotignac honorer le grand Saint. Comme disait Mgr Barthe dans cette même lettre citée plus haut : « nous avons sans doute trop oublié le privilège de cette visite du saint Patriarche à l’un des plus humbles enfants de chez nous. Il s’est retranché de nouveau dans son silence, mais la source continue de couler, témoin de son passage. Il fut un temps où les pèlerins venaient plus nombreux le prier. Dans les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de ce temps, que de leçons pouvons-nous apprendre auprès de saint Joseph le juste, attentif et silencieux bienfaiteur. Que de grâces nous avons à lui demander pour l’humanité, pour l’Église dont il est le Patron, pour notre pays, pour notre diocèse ».

               Le Seigneur entendit la prière de son évêque et fit sonner l’heure de la résurrection de ces lieux.


               En l’année sainte 1975, Il ramenait en France les Bénédictines du monastère Saint Benoît de Médéa (Algérie) et, unissant en notre temps les deux grands témoins de sa paternité, saint Joseph et saint Benoît, Il redonnait vie au sanctuaire du Bessillon.


               Attentives aux affinités spirituelles de saint Joseph, chef de la Sainte Famille, et de saint Benoît, patriarche des moines d’Occident, elles les voyaient tous les deux enveloppés d’humble silence en la présence de la Divinité. C’est pourquoi elles voulurent acquérir le sanctuaire de 1663, et relever les ruines du Couvent des Oratoriens du XVIIe attenant au sanctuaire qui servirent de point de départ à la construction de leur nouveau monastère. La consécration de l’autel eut lieu le 3 décembre 1978.

               La Providence avait mis sur leur route l’architecte Fernand Pouillon qui proposa de faire gracieusement les plans du monastère et choisit ses meilleurs collaborateurs pour diriger la construction elle-même. Ce très grand artiste réussit une œuvre d’une sobre beauté, à la fois originale et traditionnelle, harmonisant à merveille les nouveaux bâtiments à ceux du XVIIe encore debout.

               Les Bénédictines, placées désormais sous le double patronage de saint Joseph, Patron de l’Eglise, et de saint Benoît (480-547), Patron de l’Europe, y continuent maintenant leur vie monastique rythmée par la prière liturgique, sept fois par jour, rendant gloire à Dieu et intercédant pour le monde.

               Comme contemplatives, elles participent, selon leur vocation, à la nouvelle évangélisation voulue par le Bienheureux Jean-Paul II.

Vous pouvez lire la suite des Compléments et Sources documentaires

A cette adresse : http://www.cotignac500.fr/fr/esc/les-apparitions-de-saint-joseph-a-cotignac/?utm_source=Une+minute+avec+Marie+%28fr%29&utm_campaign=9c54cdd2d6-Cotignac500_2016_N03&utm_medium=email&utm_term=0_a9c0165f22-9c54cdd2d6-105642577






UNE FEMME EXCEPTIONNELLE
Par Michel DELENCLOS
Envoyé par M. J.P. Ferrer
http://www.francepresseinfos.com/2015/12/genevieve-salasc-une-femme-combattante.html
Geneviève SALASC :
une femme combattante
vient de nous quitter
          SALASC Geneviève, née GASSER, (13/11/1926 - 08/12/2015) décédé à Six-Fours-les-Plages, une cérémonie religieuse s'est déroulée à l'église Saint-Pierre du Brusc à Six-Fours.
        Fille d'un médecin d'Oran. Petite-fille du sénateur radical, Jules Gasser (11/04/1865 - 28/05/1958), né à Oran. Épouse du médecin gynécologue d'Alger, Jean Ernest Eugène Salasc. Mère de cinq enfants.


             Sœur de J-B. Gasser. Secrétaire au sein de l'OAS-Alger, avec Mlle Marguerite Lombard, auprès du colonel Yves Godard - qui avait participé à la révolte militaire du 22.04.1961 - et qu'elle hébergera. G. Salasc est arrêtée à Alger le 09.09.1961 à son domicile, en présence de son mari (selon G. Fleury le 05.09.1961, ce qui n'est pas la bonne date), à la suite de l'arrestation de Maurice Gingembre (1) le 07.09.1961, puis elle est torturée à la caserne des Tagarins à Alger (à coups de poing et de cravache, soumise à la torture de la baignoire et de l'électricité selon le commandant Le Mire) (2), occupée par les gardes mobiles sous le commandement du colonel de gendarmerie Georges Debrosse (3).

             Son mari, Jean Salasc qui mangeait alors avec le colonel de gendarmerie, G. Debrosse, ne savait pas du tout que son épouse était torturée par ce chef des barbouzes. J. Salasc, chirurgien des Hôpitaux d'Alger, s'occupait alors essentiellement d'obstétrique. Il connaissait le professeur Félix Lagrot, avec lequel il nageait sur les quais d'Alger. Puis, G. Salasc est hospitalisée à la clinique Lavernhe. Le 18.09.1961, dans une lettre adressée à Debrosse puis à la "LDH", et aux parlementaires, le général Raoul Salan dénonce les tortures qu'elle a subies: ".Que vous consentiez à souiller votre uniforme du sang de mères de famille, telles que Mme Salasc... ce n'est pas pensable.".

             Le 16.10.1961, dans une lettre à Maurice Patin (4), Jean Morin (5) précise: "il apparaît hors de doute qu'à un moment indéterminé de cet interrogatoire des violences certes infiniment moins graves que les tortures détaillées par la propagande rebelle aient été exercées sur Mme Salasc, mais elles n'ont jamais été la cause de l'hospitalisation de l'intéressée.". Le 17.10.1961, le professeur Goinard Pierre - doyen de la Faculté de médecine d'Alger- établit une attestation relative aux tortures subies par Mme Salasc. Dans une lettre à Louis Joxe (6) du 30.10.1961, J. Morin précise: "qu'il n'est pas indéniable qu'à un moment indéterminé de son interrogatoire, Mme Salasc ait été malmenée. Mais les violences qui ont pu être exercées à son encontre n'ont aucune commune mesure avec les tortures rapportées par l'OAS.". Pierre Voizard (7), membre de la Commission de sauvegarde et des libertés individuelles, présidée par M. Patin, enquête et rédige un rapport qui établit qu'elle a été victime de traitements odieux et humiliants. Ce rapport est publié intégralement dans la "Nation française" le 29.11.1961.

             Le 12.11.1961, à l'Assemblée nationale, les députés débattent notamment, à propos des prisonniers politiques "Algérie française" ou membres de l'OAS qui sont torturés dans les camps ou les prisons et, ici, en particulier, à la caserne des Tagarins à Alger, où sévit le colonel Debrosse. Le député et avocat, Pascal Arrighi, rapporte des faits : "Mme Salasc a été arrêtée le 9 septembre, à une heure du matin, par les gendarmes du colonel Debrosse. Aussitôt interrogée par le colonel Debrosse et refusant de répondre, elle a alors été livrée à 4 civils qui l'ont amenée, cachée sous une cagoule, dans une cave. Elle a été entièrement dévêtue, bâillonnée, ligotée puis battue à coups de poing, de pieds, de gifles, enfin passée au courant électrique…Refusant toujours de parler, elle a été, au matin, ramenée au colonel Debrosse et, un syndrome abominable faisant son apparition, le colonel Debrosse a fait alors appeler le professeur Giraud, qui a ordonné une hospitalisation et a pu faire le bilan des sévices et de leurs traces essentielles : traumatismes multiples ayant entraîné des hématomes visibles sur la face et les quatre membres ; traumatisme cervical ; traumatisme facial avec énorme hématome pré malaire ; traumatisme d'un œil ayant entraîné un glaucome post-traumatique. Elle a perdu connaissance à certains moments, étouffée par un bâillon et la tête maintenue en rotation forcée sur le côté pendant que d'autres inspecteurs lui tapaient dessus…". Pascal Arrighi, face aux mensonges, notamment du ministre des Armées, Pierre Messmer, poursuit : "Ici encore, j'ai le regret de lui administrer la preuve contraire au moyen d'un document officiel et irréfutable. J'ai sous les yeux, un rapport du 14.10.1961 de M. Pierre Voizard, membre de la commission de sauvegarde ("CSDLI"), et adressé à son président, M. Patin…".

             Pour consulter les archives de l'Assemblée nationale, relatives aux tortures infligées, notamment les pages 4080 et 4081 : (http://archives.assemblee-nationale.fr/1/cri/1961-1962-ordinaire1/055.pdf ). A la lecture des archives de l'Assemblée nationale, on constate que d'autres femmes ont été torturées : Mlle Lombard Marguerite née en 1921, professeur de grec à Alger. Mlle Lucchetti Noëlle née en 1913, campagnes d'Italie, de France d'Indochine. Capitaine de l'armée française.

             Le Conseil de l'Ordre des médecins d'Alger et le Conseil national de l'Ordre des médecins se portent partie civile contre Jean Sicurani (8). Le 18.12.1961 à Paris, lors de sa conférence de presse, Jacques Soustelle (9) évoque les tortures qu'elle a subies. Quant à l'historien, très engagé, Benjamin Stora (10), interrogé le 01.11.2012 par Amélie Blaustein Niddam pour "Toute la culture" qui lui pose cette question : "Est-ce qu'il reste des tabous, est-ce que vous vous posez des interdits ?", Stora répond : "…Je ne pense pas qu'il y ait des interdictions, mais il y a des zones d'ombre. Il reste à montrer l'utilisation du Napalm et les viols des femmes commis par l'armée française…". Cet historien est bien monaut et borgne.

             En 1962, le mari de Geneviève, Jean Salasc est nommé à Dijon, tout en demeurant à Marseille. Le 11.12.2000, sur "Radio-Courtoisie", avec Jacques Zajec - ancien membre de l'OAS, G. Salasc participe à une émission sur la torture. En 2011, elle adhère à l'Adimad.
Michel DELENCLOS        

     (1) Maurice Gingembre. Docteur ès-Sciences. Engagé volontaire en 1939.
     (2) Commandant Henri Le Mire, à la tête du 2ème RPIma en Algérie. Auteur de "Histoire militaire de la guerre d'Algérie", Ed. A. Michel, 10.02.1982.
     (3) Georges Debrosse. Lieutenant-colonel, lors de la révolte militaire du 24.04.1961. Il est l'adjoint du commandant de la 10ème légion ter des Gardes mobiles. Il est en relation avec la Sécurité militaire " SM", alors sous les ordres du général Charles Feuvrier dépendant du cabinet du ministre des Armées, Pierre Messmer. Debrosse sera promu par De Gaulle au grade de général de brigade.
     (4) Maurice Patin. Président de la Commission de sauvegarde des droits et des libertés "CSDLI", nommé par De Gaulle, le 13.08.1958.
     (5) Jean Morin. Délégué général en Algérie nommé par De Gaulle le 23.11.1960.
     (6) Louis Joxe. Ministre d'Etat chargé des Affaires algériennes, nommé par De Gaulle, le 23.11.1960.
     (7) Pierre Voizard. Membre du "CSDLI". Il est l'auteur d'un rapport dénonçant les tortures subies par les membres de l'OAS et les européens en général.
     (8) Jean Sicurani. Secrétaire général des Affaires politiques chargé de l'Information à la délégation générale du gouvernement en Algérie, nommé par J. Morin, en juillet 1961.
     (9) Jacques Soustelle. Nommé Gouverneur général de l'Algérie du 26.01.1955 au 01.02.1956.
     (10) B. Stora, lors d'une conférence à Strasbourg, en présence de la Consule d'Algérie, Yousfi Houria, le 07.07.2015.


LAÏCITE OUTRANCIERE
Par M. Hugues Jolivet

Image Hugues Jolivet

         O France, lorsqu'on supprime, pour des raisons obscures,
         Les signes extérieurs de ta Culture Chrétienne,
         Eroder ton Histoire n'est pas de bon augure,
         Lorsqu'on sape la base des valeurs qui sont tiennes.

         Tu es multicolore, c'est à dire, black, blanc, beur !
         Mais pourquoi devrais tu sacrifier ton passé
         Pour complaire à certains ? De quoi aurais tu peur ?
         Qui donc parmi les tiens est déjà terrassé ?

         C'est ton Gouvernement, frileux et timoré,
         Qui se sent impuissant face aux réclamations
         D'une autre religion, par le nombre majorée,
         Et dont les exigences deviennent sommations.

         Deux exemples suffisent à impliquer l'Etat :
         Voici quelques semaines qu'une Chaîne Publique
         Supprime le mot "saint", geste d'un apostat,
         Au fallacieux prétexte que l'Etat est laïque.

         L'Elysée interdit, il ne faut pas choquer,
         Une bénédiction qui est de tradition
         Aux portes des Invalides. Qui peut-elle provoquer ?
         France réveille toi, évite la perdition.
        
- Hugues JOLIVET        
19 juillet 2015        




" LE CYCLE DE L’ADIEU
Envoyé par Le Docteur J.C. Perez               N°1
CHAPITRE 1
L’INEVITABLE ENGAGEMENT

              Dès le mois d’octobre 1955, date de mon retour à la vie civile en tant que praticien de médecine générale, je pris la résolution de mettre sur pied à Alger, une structure clandestine de combat anti-FLN.
              C’était donc après avoir effectué mon service militaire au 1er RTA.
              Période au cours de laquelle j’avais enregistré une certitude : le refus du pouvoir de la IVème République française, de faire participer les Français d’Algérie à la lutte qui était imposée à la France sur ce territoire. De toute évidence on refusait de les intégrer en totalité à la mission de régler au plus vite ce conflit.
              Conflit dont personne ne semblait soupçonner la gravité pour l’avenir de la France et des Français d’Algérie, pour l’Europe, pour l’Occident.
              Conflit dont l’importance majeure se déduisait à partir de deux notions géopolitiques fondamentales sur lesquelles nous reviendrons.
              Première notion : l’immensité de l’Algérie, un pays situé entre la Méditerranée au nord et l’Afrique subsaharienne au sud.
              Deuxième notion : la proximité de cet immense territoire situé à 800 kilomètres environ du port de Marseille.

              Permettez-moi de souligner que cette résolution fut une décision rigoureusement personnelle.
              Je précise mon objectif d’alors : mettre sur pied une structure de combat offensive et agressive. Dans le but opérationnel de gêner une organisation ennemie de la France, le FLN. Celui-ci exprimait en effet une volonté tactique prioritaire : celle d’exercer un contrôle total sur la population française de confession musulmane.
              Ce contrôle de la population musulmane de la part du FLN illustrait, selon ce dernier, un moyen de guerre jugé prioritaire et indispensable pour abattre la France en Algérie dans un premier temps. Et pourquoi pas pour prendre en mains ultérieurement le destin de la France métropolitaine. Ce qui était envisageable en cas de victoire FLN. Tout avait été d’ailleurs annoncé : « vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque » annonça en 1957 le chef FLN Ben M’Hidi.

              Au cours de ce cycle d’études, le cycle de l’adieu, j’ai cru nécessaire de revenir sur des évènements qui ont été rapportés par d’autres auteurs et par moi-même précédemment.
              J’ai cru opportun de les rappeler car l’actualité dramatique que nous avons vécue le 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, illustre avant tout l’importance majeure qu’a tenu le fanatisme dans la guerre que nous avons connue en Algérie. Guerre que nous redoutons d’affronter encore sur le territoire de la mère-patrie.

              Cette initiative que je crois devoir prendre, permettez-moi de la saisir aussi comme une occasion : celle d’apporter un démenti argumenté, sérieux et serein à la thèse d’un auteur franco-algérien de confession juive. Celui-ci prétend démontrer que la conquête de l’Algérie fut effectuée dans le but de provoquer « Trois Exils ».
              Des exils dont aurait été victime la collectivité de confession juive d’Algérie, primitivement apatride, secondairement de nationalité française à partir de 1830.

              « Sidi-Ferruch en juin 1830 : ce fut une agression anti-juive qui aboutit à un premier exil des juifs d’Algérie ».
              Ainsi s’exprime en substance cet auteur pour le moins très mal informé. Il s’agit d’une accusation étonnante si l’on prend la précaution de constater à quel point la conquête de l’Algérie doit s’identifier, tout au contraire, à une opération de délivrance : la délivrance de la dhimma juive d’Algérie.
              J’ai écrit dans un de mes livres (1) : « une véritable opération Entebbé ».
              Permettez-moi de rappeler ce que j’avais déjà rapporté sur la signification de l’opération Entebbé.
              Je cite :
              « Idi Amin Dada, ancien berger nubien du temps de son enfance, prend le pouvoir en Ouganda, le 25 janvier 1971. Il rencontre alors le colonel libyen Khadafi. Il tombe sous son influence et se convertit à l’islam. Avant sa conversion, il était l’interlocuteur direct d’une mission israélienne à Kampala, capitale de l’Ouganda. Cette fonction l’avait conduit à effectuer quelques séjours en Israël.
              Après sa conversion il déclenche des persécutions contre les non-musulmans et organise des crimes et des exactions qui annoncent des génocides de masse que va connaître l’Afrique. En 1976, sous l’influence de Khadafi, il prend en otage les passagers juifs d’un avion qui faisait escale à Kampala.
              Son objectif, ou plutôt celui de Khadafi : faire pression sur le gouvernement de Tel-Aviv et obtenir la libération de chefs palestiniens emprisonnés. Ces otages seront libérés grâce à un audacieux raid de parachutistes israéliens sur Entébbé, ville située sur le lac Victoria qui dispose d’un aéroport, en l’occurrence l’aéroport international de Kampala. Ces otages seront ramenés en Israël le 3 juillet 1976. Le colonel commandant l’opération fut tué à l’occasion de ce raid. Il était un parent très proche du chef du gouvernement actuel d’Israël ».


              1 « L’islamisme dans la guerre d’Algérie »

              Nous ne manquerons pas de revenir sur cette fausse accusation qui prétend conférer une identité ou plutôt une motivation anti-juive majeure à la présence française en Algérie.
              La conquête de l’Algérie, tout au contraire, connut au premier plan une identité bien précise qu’il faut rappeler : un sauvetage de la collectivité d’Algérie de confession juive. La présence française apporta la liberté et le suprême privilège à cette collectivité minoritaire du peuple d’Algérie, de pratiquer ce culte monothéiste tel qu’il était pratiqué ……depuis « plus de 4.000 ans ». « Ainsi nous l’avaient annoncé les Prophètes… »

              Nous sommes en 1956

              Une année qui mérite d’être évoquée.
              Cette année-là, s’illustre comme une année terrible, à l’instar de beaucoup d’autres, durant l’intervalle historique maudit situé entre le 1er novembre 1954 et le 5 juillet 1962.
              Le 5 juillet 1962.
              Cette dernière date évoque un massacre : celui de nos concitoyens d’Oran. Elle est l’illustration sanguinaire majeure de la défaite gaulliste. Une défaite subie ou plutôt consentie, devant un ennemi de l’Occident. Ennemi dont la pugnacité s’exerce à travers la volonté de donner la mort, aujourd’hui encore. Comme nous l’avons enregistré lors de l’attentat contre « Charlie Hebdo » le mercredi 7 janvier 2015, en plein Paris. Aggravé par celui de la Porte de Vincennes. Volonté de donner la mort, affirmée à grande échelle le vendredi 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
              Sauvagerie exprimée en d’autres occasions par l’intermédiaire de médias complaisants : décapitations, pendaisons, égorgements spectaculaires d’otages occidentaux ou musulmans, assassinats exhibés, j’insiste avec force, « par des médias complaisants ».

              Il n’entre pas dans l’esprit de ce travail de couvrir d’un silence inacceptable le destin tragique que connurent nos frères d’armes du combat ultime de l’OAS, assassinés par le pouvoir gaulliste.
              Piegts, Dovecar, De Gueldre, Bastien-Thirry, nos fusillés.
              D’autres aussi qui furent assassinés par les complices gaullistes de l’anti-Occident :
              - nos harkis, lynchés en masse par des tueurs qui ont bénéficié d’une totale liberté d’action de la part du pouvoir français de l’époque ;
              - notre peuple français, fusillé le 26 mars à Alger et lynché le 5 juillet 1962 à Oran.

              Revenons à l’année 1956.

              Ce fut l’année d’une embuscade tragique dans la région de Palestro. En Grande Kabylie. 17 soldats français et un sous-lieutenant récemment arrivés de Métropole furent massacrés.
              Je n’évoque pas seulement la mort qui, fréquemment s’inscrit dans le destin prévisible des soldats en opération.
              Ce que je veux évoquer ici c’est ceci : 18 soldats grièvement blessés, furent achevés.

              Non pas par leurs agresseurs.
              Ils furent livrés par ces derniers à la population locale. Sur ordre des hommes de Khodja, des femmes et des hommes de cette population locale furent dans l’obligation, sous peine de mort, d’achever nos blessés victimes de l’embuscade de Khodja, en les égorgeant, en les émasculant, en leur ouvrant le ventre, en leur crevant les yeux.
              Voilà le destin qui fut réservé à nos compatriotes de la Mère-Patrie, qu’un pouvoir mal instruit de la signification de la guerre d’Algérie, avait engagés dans une opération périlleuse. Pouvoir qui n’était pas informé du renfort d’armes modernes dont avait bénéficié Khodja.

              Cette embuscade fut possible en effet et couronnée de succès parce que Khodja avait pris livraison préalablement, d’un armement de choix. Cet armement avait été tout d’abord entreposé dans la villa Pouillon, située au Clos Salembier à Alger, par l’aspirant Maillot qui avait volé ces armes pour le compte du FLN.
              Une citoyenne française, Madame Chaulet, chrétienne-militante du FLN, engagée à outrance contre la France en Algérie, séjournait souvent dans cette villa dont le maire FLN d’Alger, Jacques Chevallier, avait une jouissance privilégiée.
              Cette prestigieuse villa, un peu plus tard, hébergea d’autres locataires occasionnels. J’évoque parmi ceux-ci un cadre supérieur de l’OAS qui, au printemps 1962, imposa par surprise, à mon insu total, sur ordre de Jacques Chevallier et de Farès, le cessez-le-feu des deltas à Alger.
              Cessez-le-feu dont il faut retenir avant toute autre considération, qu’il officialise historiquement, pour l’éternité, la date réelle de la mort effective de l’Algérie française.
              Je précise : l’Algérie française est morte officiellement à l’instant précis du cessez-le-feu des deltas d’Alger.
              Madame Chaulet, en 1956, fut chargée de livrer à nos ennemis dans le secteur de Palestro, une partie des armes volées par l’aspirant Maillot. Grâce à cet armement, le massacre que nous avons évoqué, fut possible.
              Massacre réitéré en d’autres lieux pendant plus de sept ans, au nom d’une justice sociale revendiquée par ceux qui, en réalité, s’étaient soumis par leur rébellion et leurs crimes, aux exigences opérationnelles du capitalisme financier.

              Celui-ci ne poursuivait qu’un but que nous rappelons : se délester économiquement et socialement du peuple algérien.
              Se libérer de la charge financière qu’exigeait tout particulièrement la couverture sociale et sanitaire du peuple algérien.

              Ce style d’opérations consistant en lynchages de Français, qu’ils fussent militaires ou civils, avait déjà été expérimenté en 1955.
              Le 20 août de cette année fut déclenché ce que les auteurs algériens se sont attachés à décrire sous le titre de « l’opération du 20 août 1955 ».

              Tout près de Philippeville, dans l’extrême-est algérien, ce jour-là, fut organisée « une boucherie » selon la terminologie utilisée par les exécuteurs eux-mêmes. Une boucherie qu’ils espéraient spectaculaire et massive, selon les exigences formulées par les ordonnateurs de cette opération du 20 août 1955.
              Ceux-ci agissaient comme les décideurs, insistons encore, en faisant intervenir la population musulmane locale, fanatisée en cette circonstance par les responsables eux-mêmes commandés par Zighout.
              Des Français désarmés, des vieillards, des femmes, un nourrisson même, furent massacrés au milieu d’un exhibitionnisme recherché de cruauté. Dans une double finalité clairement, ou mieux officiellement, formulée :

              - d’une part, soumettre les populations européennes locales à la terreur et à la panique ;

              - d’autre part, espérer des représailles punitives aveugles, exercées contre les musulmans par la population française, animée d’une volonté de vengeance.

              En cette circonstance, le fanatisme avait accédé à l’identité d’une arme de guerre, tenue en réserve et fréquemment mise en action par le FLN. Elle lui permit de déclencher des opérations de terrorisme à échelle variable, chaque fois qu’il lui est apparu nécessaire de le faire.
              En 1956, des enfants de confession juive d’Aïn-Beïda furent enlevés. On retrouva leurs corps dans un puits quelques jours plus tard.
              Cette même année, un couple d’Espagnols, des communistes identifiés comme tels, connut un destin tragique. Il s’agissait de « rouges » de la guerre civile espagnole qui vivaient à Alger depuis 1939. J’étais leur médecin de famille et celui de leurs grands enfants. Ils n’exerçaient aucune activité politique.
              Ils furent massacrés, par des tueurs FLN, dans le haut de Bab-El-Oued, parce qu’ils étaient Européens.
              Le drame était présent, quotidien. Il fallait être aveugle pour ne pas l’évaluer à sa véritable dimension. On voulait soumettre notre peuple par une terreur constante.
              L’avilir par la peur.
              Et finalement, le soumettre.

              C’était cette identité dont nous revêtait l’ennemi, l’identité de « victime potentielle » qui, pour moi, était devenue impossible à accepter.

              Nous soumettre, en effet, à un statut d’agressé possible était une attitude génératrice d’une dégradation de notre personnalité. Je sentais, dans mon intimité, que si je me résignais à cette attitude passive, d’agressé potentiel, pardonnez-moi pour cette insistance, je risquais de perdre mon statut d’homme libre... C’est une réflexion un peu inattendue peut-être. Elle confère néanmoins leur véritable identité à ceux qui sont restés passifs pendant un combat de plus de sept ans en Algérie.
              Alors ?
              Quelle attitude choisir ?
              Une seule était possible et c’était tout simple :
              Agressé ? Non !
              Agresseur ? Oui !

              Cette décision d’évoluer vers l’identité d’agresseur imposait évidemment de me soumettre aux exigences constantes de l’action.
              Une action qui devait, avant tout, être riche d’une première propriété : être ressentie, être perçue, être identifiée comme une opération de représailles par nos ennemis.
              Elle nous imposait de nous soumettre à une nouvelle interprétation, je veux dire un nouveau vécu de la réalité quotidienne.
              Voilà pourquoi des sites de fréquentation habituels se transformaient fréquemment dans mon esprit, en sites opérationnels possibles. A chaque instant, j’appréciais le terrain de mes activités journalières en fonction d’une agression que nous pourrions subir ou d’une agression dont je serais l’auteur.

              Comment conduire une carrière, vivre en totale décontraction, comment être heureux, au Club des Pins ou à la Madrague, partir en vacances en Métropole, ou ailleurs, alors que des concitoyens se faisaient tuer tous les jours ! Alors que des soldats de Métropole, venaient jouer leurs vies dans nos djebels ! Alors que nos compatriotes agriculteurs jouaient leurs vies eux aussi, sur leurs terres !
              Là où elle était possible, l’action devait être envisagée. Une action adaptée aux conditions de vie de chacun d’entre nous. Car il n’était pas question d’attendre de Français isolés dans l’intérieur des terres, une attitude identique à celle de Français qui vivaient dans des quartiers peuplés d’une forte concentration d’Européens.
              Aujourd’hui j’accepte difficilement d’être jugé pour mon action, par ceux de notre terre qui se sont complus dans un rôle de spectateurs pendant plus de 79 ans. Des spectateurs distants, parfois hautains aujourd’hui, presque dédaigneux de notre passé de combattants volontaires et clandestins de l’Algérie française, dès les premiers jours de la guerre d’Algérie.

              Suis-je devenu, pour autant, si difficile à vivre ? Je ne le crois pas si je tiens compte du nombre de ceux qui m’encouragent dans cet effort d’information auquel je consacre le temps réduit qui me reste encore à vivre.

              Mes antécédents m’imposent de participer à votre information.
              Avoir été l’un parmi les premiers à gérer une action conduite en dehors de toute structure officielle, en dehors de toute subordination aux dispositifs qui dépendaient des services spéciaux, avoir dirigé une action dans laquelle j’ai engagé la totalité de mes moyens personnels, du début à la fin, une action qui me conduisit en dernière étape à assumer la responsabilité nationale et internationale de l’Action et du Renseignement de l’OAS, avoir assumé tout cela fut une tâche riche d’une tragédie que vous ne pouvez pas imaginer. Une tragédie, en tout cas, qui a modifié profondément ma personnalité.
              Je tiens à rappeler que le général Salan, de sa main, m’a désigné comme « pilier du combat pour l’Algérie française ». Il a souligné, toujours de sa main, que j’avais toujours été « très près de lui ».

              Une condamnation à mort par contumace me conduisit à connaître une vie de « proscrit universel » de 1962 jusqu’au mois de janvier 1966.
              Pas un seul pays au monde n’avait accepté de me conférer un statut de réfugié politique
              1966 fut l’année d’acceptation par le gouvernement espagnol de mon statut de « réfugié politique ». Statut que je connus jusqu’à l’amnistie de l’été 1968 consécutive aux journées de mai 1968… qui ébranlèrent le gouvernement de la Vème République.
              Amnistie imposée à De Gaulle par Massu, lors de la fuite en Allemagne du président de la république en 1968. Massu, qui avait abandonné l’Algérie française à partir de janvier 1960 sur ordre de De Gaulle, nous devait bien ça !

              Avoir survécu à une foule d’embûches parce que le plus souvent j’ai joui d’une chance inouïe, voilà ce qui constitue l’arrière-fond constant de ma vie et m’autorise à participer à votre information.
              Une information que je tiens à vous livrer dans le style de ce que je n’ai jamais cessé d’être : celui d’un praticien.

              C’est le but de ce cycle d’études, le cycle de l’adieu que je vous transmettrai… jusqu’à la fin.
              Bonnes fêtes de fin d’année à tous.
Le docteur Jean-Claude PEREZ        
Nice, Décembre 2015                

" LE CYCLE DE L’ADIEU
Envoyé par Le Docteur J.C. Perez               N°2
CHAPITRE 2
DU CIMETIERE D’EL KETTAR
AU CENTRE DE BAB-EL-OUED

               Alger…. Un soir de printemps en 1956 La nuit est en train de tomber. Nous sommes en embuscade avenue du général Verneau (1), à Bab-El-Oued.
              Nous attendons de voir apparaître notre objectif que des exigences vitales de notre combat nous imposent de détruire.
              Nous évoluons en voiture, au pied du cimetière musulman d’El Kettar. Tout près de l’usine Ronda.
              Nous longeons un mur de séparation au-delà duquel est installé le Service de Nettoiement de la ville d’Alger.
              Nous ne sommes pas éloignés de la rue Mizon, qui se termine à l’instant même où elle rejoint l’avenue du général Verneau. Celle-ci constitue le site géographique de notre opération. Cette avenue est née vers le nord, à partir de l’avenue de la Bouzaréah, en plein cœur de Bab-El-Oued. Elle se prolonge vers ce que l’on appelait « le Moulin Saint-Louis ». Il y a peu de temps encore, c’était un site de promenade dominicale. On disait alors « faire le tour du moulin ».
              La nuit va tomber. Notre effectif de 4 hommes, est réparti en 2 voitures. Nous sommes en embuscade, dans la perspective banale, à cette époque, d’exécuter un homme.
              Peu importe le verbe employé : exécuter, tuer, assassiner, flinguer, dégrouper, autant de termes utilisés pour exprimer la volonté d’ôter la vie à quelqu’un dont nous avons la certitude qu’il représente un danger de mort pour notre communauté.
              La communauté des Pieds-Noirs dont le génocide, nous le pressentions, était sereinement accepté par ceux, hostiles ou indifférents, qui ne voulaient pas défendre l’Algérie française. Qui étaient déjà résignés au drame de voir l’Afrique plonger en grande partie sous la domination islamiste fondamentaliste.
              La domination de l’islamisme conquérant que nous ne confondons pas et n’avons jamais confondu avec la religion musulmane.

             
              Que l’on ne vienne pas nous juger en fonction de critères juridiques ou moraux. Nous ne connaissions pas en 1956, le luxe de dénoncer cet homme à notre justice. De le faire arrêter. Cet homme était chargé de transmettre à des tueurs regroupés et cachés à Fontaine Fraîche, des ordres de tuer des Français.
              Nous n’avions pas le temps de lui démontrer qu’il se trompait en exécutant les ordres auxquels il s’était soumis.

              Cette portion de l’avenue du général Verneau, site de notre embuscade, donnait naissance effectivement à un chemin non carrossable situé sur notre gauche quand nous nous dirigions vers le Moulin Saint-Louis. Ce chemin permettait d’accéder à Fontaine Fraîche.
              C’était donc tout près de cet embranchement que nous attendions notre objectif.

              La première de nos deux voitures est à l’arrêt. Tout près de l’endroit où doit s’exécuter notre opération. Son rôle : démarrer à toute allure, dès les coups de feu, en direction du Moulin Saint-Louis, et rejoindre Bab-El-Oued par le boulevard de Champagne et la place du Tertre.
              Je conduis la deuxième voiture, orientée en sens contraire. C’est-à-dire que je tourne le dos au chemin qui conduit vers Fontaine Fraîche. Je circule très lentement en direction du croisement de la rue Mizon avec l’avenue du général Verneau. J’ai libéré entre temps mes deux camarades-tireurs qui s’approchent de l’objectif.
              Quelques coups de feu.
              Mes deux flingueurs, après une course d’une vingtaine de mètres, reprennent leur place dans la voiture. « C’est fait », me disent-ils.
              Je m’en doutais un peu.
              Jusque-là, rien de sensationnel n’est à signaler dans cette opération du printemps 1956. Elle était banale, presque routinière, dépourvue de panache.

              Comme prévu j’emprunte le trajet de notre repli : la rue Mizon en direction de la Rampe Vallée, c’est-à-dire vers l’est.
              Mais à l’instant même où je m’engage dans la rue Mizon, nous tombons en plein milieu d’une fusillade intense. La surprise est totale ! Les tirs partent de ma droite, c’est-à-dire d’un chemin qui relie la rue Mizon à la rue Soleillet, au pied d’une colline qui a vu s’implanter la Cité des Eucalyptus.
              J’entends crier, depuis l’immeuble qui se situe à l’intersection de ce chemin avec la rue Mizon :
              « Tirez sur la traction ! »
              Dire que nous sommes surpris n’est pas suffisant pour exprimer ce que nous ressentons. Le tir est nourri et les gens hurlent. Par-dessus le marché, la traction que les tireurs désignent comme objectif c’est tout banalement ma voiture !
              J’accélère prudemment en direction de la Rampe Vallée. La rue Mizon est libre, je laisse sur ma droite la naissance de la rue Soleillet.

              J’avais dépassé auparavant, sur ma gauche, une arrivée d’escaliers par laquelle la rue Suffren débouchait dans la rue Mizon. Je réintègre le cœur de Bab-el-Oued par la rue Livingstone. Je libère mes deux camarades au croisement de la rue Barras et de la rue Montaigne.
              Je ne prends pas le temps de m’informer sur l’origine de cette fusillade qui est venue enrichir notre opération d’un imprévu auquel je n’ai rien compris à ce moment-là.
              Je rejoins mon domicile familial situé sur la commune de la Bouzareah, tout près de la lisière-sud de la forêt de Baïnem.

              Une heure plus tard environ, je reçois un coup de téléphone de mon jeune frère Jacques, plus connu sous le prénom de Jacky. Je l’avais mis dans la confidence de cette opération en raison de la proximité de notre domicile familial avec le site prévu de notre intervention. Y vivaient mes parents, mes deux sœurs et Jacky lui-même, avenue du général Verneau donc, à quelques dizaines de mètres du lieu de notre « flingage ».

              « Ta journée s’est bien passée ? » interroge-t-il.
              « Oui, tout va bien » fut ma réponse.
              « Imagine-toi » me précise-t-il, « qu’ici nous nous sommes trouvés en plein milieu d’une fusillade particulièrement nourrie ! »
              « Une fusillade ? Où ça ? » fut bien évidemment mon innocente réplique.
              « Rue Mizon, tout près d’un chemin qui rejoint la rue Soleillet … une fusillade précédée de coups de feu entendus quelques secondes auparavant près de l’usine Ronda ».
              Il complète son récit sans me laisser le temps de commenter son information.

              Il observe un silence lourd d’une interrogation qu’il n’ose pas formuler. Je lève son angoisse immédiatement :
              « cet attentat que tu décris s’est déroulé assez loin du secteur dans lequel j’avais des patients à visiter. Je ne sais absolument rien ».

              C’est le lendemain matin, une fois rendu à mon cabinet, que j’ai pu obtenir des informations policières sur cette soirée qui ne s’était pas déroulée comme prévu.
              J’ai pris l’initiative de contacter un de mes vieux amis Janvier. Il était l’officier de police judiciaire, l’OPJ, du commissariat du 5 ème arrondissement d’Alger, situé tout près de mon cabinet. Il n’était pas informé de mes activités mais il connaissait ma volonté d’engagement.
              « Je passe vous voir immédiatement » me dit-il.

              « Quelle soirée !» me déclare-t-il dès son arrivée.
              « Bab-El-Oued a été l’objet d’une tentative d’attaque généralisée du FLN, hier dans la soirée. Une attaque qui manifestement ne s’est pas déroulée comme l’avaient prévu les exécutants ».

              Après un silence d’une minute environ, il reprend.
              Une attaque s’est déroulée en plein centre. Un jeune homme, Lévy, s’est fait tuer. Lorsque les policiers sont allés prévenir ses parents, sa mère, dans sa douleur indescriptible a déclaré en hurlant : « dites-moi qu’il est blessé, ne me dites surtout pas qu’il est mort ! ».
              Janvier s’arrête un instant.

              « A l’instant même de cet attentat », poursuit-il, « un de nos collègues du commissariat s’est fait attaquer en remontant chez lui. Il s’appelle Alvès (2) me précise-t-il. C’est un nom d’origine portugaise. Il rentrait chez lui en empruntant la rue Suffren, à pied. Tout au bout de cette rue qui se termine par un escalier dans la rue Mizon il est allé vers la droite pour rejoindre la ruelle qu’il empruntait chaque soir, à la même heure, pour atteindre son domicile de la rue Soleillet. A cet instant-là, il s’est passé quelque chose d’inattendu ».
              Il me fit alors un compte-rendu de ce qu’il croyait avoir compris du drame qui s’était déroulé la veille au soir.
              Des tueurs du FLN étaient en embuscade dans la ruelle que devait emprunter le policier pour rejoindre son domicile. Ils avaient l’intention de l’assassiner. Au moment où les tueurs s’apprêtaient à exécuter Alvès, ils furent surpris par un tir qui s’est déclenché un peu plus loin, à quelques dizaines de mètres dans l’avenue du général Verneau, au pied du cimetière d’El-Kettar.
              Il s’agissait, on l’aura compris, de notre tir.

              « Et » précisa Janvier, « on voit à travers le déroulement de cet évènement ce que peut provoquer l’imprévision opérationnelle de ces tueurs.
              Car le premier tir les a surpris comme il a surpris et a fait sursauter notre collègue. Le tir des agresseurs d’Alvès a manqué de précision et devant la réaction des habitants d’un immeuble voisin, mis en alerte par le premier tir, ils ont abandonné le terrain et n’ont pas eu la possibilité d’achever notre camarade grièvement blessé à la tête ».


              Il se tait pendant quelques secondes et précise aussitôt :
              « Voyez-vous, le premier attentat de l’avenue du général Verneau, au pied du cimetière d’El-Kettar, a désorganisé le plan opérationnel du FLN en annihilant la synchronisation prévue. Car c’est ce premier tir qui mit en alerte la totalité du service d’ordre à l’échelon de tout le secteur de Bab-El-Oued. De ce fait, les agresseurs d’Alvès et les assassins du jeune Levy ainsi que leurs complices répartis dans tout le quartier, ont jugé prudent d’abandonner le terrain ».

              J’écoute avec attention évidemment, la relation de mon ami Janvier. Tout particulièrement son dernier commentaire, que je rappelle :
              « En réalité, c’est le premier attentat qui a sauvé la vie d’Alvès et qui a sûrement évité que d’autres attentats se déroulent comme prévu, à une plus grande échelle, dans tout le secteur de Bab-El-Oued. Car l’alerte, je viens de vous le dire, s’est déclenchée quelques minutes plus tôt que ne l’avaient prévu les agresseurs et un massacre espéré à grande échelle par nos ennemis, fut évité ».

              Je ne peux m’empêcher de souligner qu’à ce moment-là, j’ai éprouvé un grand soulagement devant la relation que me fait Janvier au lendemain de cette soirée.
              Nous avions évité, par hasard, une tuerie dans Bab-El-Oued. Voilà ce que je ne pouvais m’empêcher de retenir de cet épisode.
              Néanmoins deux victimes étaient à déplorer.
              Un policier grièvement blessé certes par un tueur FLN, mais il ne fut pas achevé, grâce à nous. J’ose le dire, près de 60 ans plus tard.
              Le jeune Levy assassiné, en plein centre de Bab-El-Oued.

              Ce que je viens de rappeler s’est déroulé en 1956.
              Cinq ans plus tard, le 20 novembre 1961, ce drame va connaître un rebondissement inattendu. A travers la mort de William Levy, tué par l’OAS, le 20 novembre 1961, en violation des ordres que j’avais donnés personnellement à Achard, responsable du secteur OAS de Bab-El-Oued, le secteur Orléans-Marine.
Le docteur Jean-Claude PEREZ        
Nice, Décembre 2015                

1) Général Verneau : ancien chef d’Etat-major de l’armée de l’armistice après 1940, mis dans la confidence du complot d’Alger du 8 novembre 1942 par le général Mast, commandant en second du XIXème Corps d’armée d’Alger. Ce général demanda au colonel Raymond, commandant le 45 ème Régiment de Transmissions de Maison Carré, de transmettre personnellement un message confidentiel au général Verneau à Etroussat, tout près de Vichy. Le général Verneau est mort à Buchenwald en 1944.
2) Par discrétion, je préfère utiliser un pseudonyme
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" LE CYCLE DE L’ADIEU
Envoyé par Le Docteur J.C. Perez               N°3
CHAPITRE 3
DE LA VISITE DE GEORGES BIDAULT A ALGER
(19 décembre 1959)
A « LA PRIERE D’ADIEU DU PROPHETE »

              Avant d’évoquer un drame, celui du 20 novembre 1961, illustré par la mort de William Lévy, drame qui ne manqua pas d’être saisi par nos ennemis comme une occasion de stigmatiser l’OAS, permettez-moi de rappeler un autre évènement.
              Un évènement de décembre 1959 qui s’est déroulé à Alger. Un évènement qui s’inscrit parmi les moyens de ridiculiser, une fois pour toutes, une accusation que nous ne supportons pas, portée contre la « future OAS ».
              L’accusation d’avoir constitué une organisation raciste et tout particulièrement anti-juive.

              En décembre 1959, nous ne le savions pas, nous étions à la veille des « Barricades d’Alger ».
              Et tout particulièrement de la journée sanglante du 24 janvier 1960. Nous ignorions que nous étions déjà tout près d’une naissance : celle de la future OAS dont la mission fut avant tout de protéger notre peuple français multiconfessionnel d’Algérie contre un génocide qui paraissait sereinement accepté, déjà, par une majorité électorale de métropole.

              Il s’est passé beaucoup de choses en 1959.
              Ce que je tiens tout particulièrement à évoquer, c’est la visite de Georges Bidault, à Alger. Elle se déroula après le discours du 16 septembre 1959.
              Discours prononcé par le général De Gaulle, président de la Vème République.
              Un discours qui s’illustre avant tout par son contenu d’une nullité historique et politique invraisemblable en ce qui concerne les perspectives algériennes et plus généralement européennes, formulées par l’homme de Colombey.
              Nullité qui, tout logiquement, fut à l’origine d’une prise de position de Georges Bidault, ancien Président du Conseil National de la Résistance Française, pendant la guerre de 1939-1945, ancien ministre des Affaires Etrangères de la IVème République, ancien président du Conseil de la IVème République.
              Celui-ci accepta de se rendre à Alger au mois de décembre 1959, invité par le Comité d’Entente des Anciens Combattants Français d’Algérie. Dans le but de présenter l’argumentaire de son opposition au discours présidentiel du 16 septembre 1959.

              Evidemment, nous les cadres du FNF (1) avons saisi l’occasion de nous solidariser de cette visite. Il fallait réunir autour de Georges Bidault, une manifestation populaire qui lui permît de prononcer un discours riche d’une efficacité immédiate, dans la perspective de contrer les prises de position du Président de la Vème République, exprimées lors de ce fameux discours du 16 septembre 1959.
(1) FNF : Front National Français créé par Joseph ORTIZ au début de l’année 1959.
Après bien des objections présentées par des dirigeants d’autres mouvements, défenseurs de l’Algérie française, qui refusaient de soutenir Ortiz dans l’accueil du président Bidault, un semblant de consensus finit par s’établir.
Unir les Pieds-Noirs !
Je ne savais pas encore que c’était une tâche impossible !
Bidault eut néanmoins la possibilité, grâce à nous, de prononcer un discours devant un public finalement rassemblé, malgré l’hostilité affirmée du pouvoir gaulliste, le 19 décembre 1959.
Malgré l’apathie du peuple d’Alger qui n’enregistrait pas encore qu’il s’agissait de lutter pour sa vie et pour sa liberté.

              L’organisation de cette manifestation fut de la responsabilité de Joseph Ortiz. Il disposait en effet d’un mouvement populaire dont tous savaient qu’il était particulièrement bien structuré dans Alger et dans la proximité d’Alger.
              A cette époque, j’assumais la responsabilité de l’organisation intérieure du FNF.
              C’est-à-dire que je commandais nos Unités d’Action.
              Avec Auguste Arnould, président du Comité d’entente des Anciens Combattants, avec l’appui du bachaga Boualem qui avait pris officiellement position contre le Président de la République, nous avons arraché du pouvoir l’autorisation d’organiser l’accueil de Georges Bidault au stade de Saint-Eugène, le 19 décembre 1959.
              Car le stade municipal d’Alger nous avait été sèchement refusé.

              Ma mission était d’assurer la protection de cette réunion contre toute agression et provocation, en mettant en place au stade de Saint-Eugène, un service d’ordre efficace.
              Une surprise nous fut sournoisement réservée le matin du 19 décembre 1959.
              Nous avons vu un effectif important de la gendarmerie mobile prendre position en barrages dans les principaux carrefours de la ville d’Alger : le but évident étant d’interdire au peuple d’Alger de parvenir en masse à la réunion du stade de Saint-Eugène.
              Cette décision traduisait une volonté bien affirmée du pouvoir gaulliste : interdire à Georges Bidault de développer devant les Pieds-noirs, dont nous espérions, raisonnablement, qu’ils se rassembleraient en grand nombre, l’argumentaire qu’ils avaient besoin de connaître pour croire encore à l’Algérie française.
Et … se battre pour elle…. s’ils y étaient contraints.

              Un effet immédiat de ces barrages fut que nos appels aux Algérois pour les faire participer à cette réunion, n’eurent pas l’effet espéré.
              « On ne dérange pas les Algérois comme ça ! ».
              Je me souviens encore de la rage qui m’animait ce jour-là devant l’indifférence idiote manifestée par mes compatriotes français d’Algérie. Le 19 décembre 1959 aurait dû voir se rassembler une énorme manifestation populaire.
              Mais nous le savons d’abondance aujourd’hui, les Pieds-noirs sont difficiles à convaincre parfois. On réussit néanmoins à en regrouper un nombre imposant mais nettement inférieur à celui que nous étions en droit d’espérer.
              C’était un public écrasant qui aurait dû se porter au secours de l’Algérie française, ce 19 décembre 1959.

              Le service d’ordre du FNF fut néanmoins impeccable. Jugé même impressionnant par la presse présente et quelques observateurs attentifs.
              Dans le but de conférer à l’arrivée de Bidault un panache offensif exceptionnel, nous avons disposé un effectif imposant de militants du FNF munis de leur brassard, dans un alignement sur deux rangs, qui traversait toute la largeur du stade de Saint-Eugène.
              C’était une haie d’honneur, certes, mais une haie dépourvue de bonhommie, une haie d’allure martiale j’insiste, que je voulais présenter dans l’appui que nous tenions à apporter à Georges Bidault.
              Le pouvoir avait refusé que le stade municipal d’Alger fût mis à la disposition des organisateurs de cette réunion, nous l’avons souligné.
              Ils ont non seulement imposé le stade de Saint-Eugène, ils ont exigé aussi que Bidault fît son entrée, non pas par la porte principale du stade mais par une porte secondaire qui s’ouvrait sur le front de mer.

              Je l’ai accueilli, à la tête de mon service d’ordre, au niveau supérieur des escaliers d’accès. Il manifesta avec vigueur toute sa gratitude pour l’accueil dont il avait perçu la charge émotionnelle. Je l’ai précédé, lui et sa suite, dans toute la largeur du stade de Saint-Eugène, entre deux haies de militants du FNF, figés dans un garde-à-vous impressionnant. Il fut accompagné dans ce trajet par les cris « Algérie française », entonnés par tous ces militants, au commandement de mon frère d’armes, Jean Ghnassia.
              Dans ce même cortège, derrière Bidault, se déplaçait le Bachaga Boualem, qui ignorait comme moi d’ailleurs qu’il serait un jour l’autre grand-père de mon propre petit-fils. Suivaient Auguste Arnoult, président du Comité d’entente des Anciens Combattants, Ortiz évidemment et d’autres notables de l’Algérie française, en particulier le directeur de «l’Echo d’Alger », Alain de Sérigny, accompagné du capitaine Marion et de Nicole Zévaco, hauts responsables de l’Echo d’Alger.

              Encore une fois, permettez-moi de préciser que cette double haie d’honneur occupait toute la largeur du stade de Saint-Eugène et avait belle allure. C’était déjà l’élite du militantisme français d’Algérie qui exhibait sa force et sa détermination.

              La réunion se déroula dans de bonnes conditions techniques. Le thème des discours prononcés démontra évidemment la logique et la nécessité de l’intégration de l’Algérie à la France.
              La France dont on oubliait que le destin était à la fois méditerranéen, continental-européen et atlantique. 6

              Une intégration dont on se garde de dire aujourd’hui qu’elle avait révélé non seulement sa possibilité, mais surtout sa réalité populaire et enthousiaste lors des célèbres journées de mai-juin 1958.
              Il est établi, nous le savons, que ces journées furent en réalité organisées en sous-main par un état-major d’escrocs et de traîtres, assassins, les uns et les autres, de l’Algérie française. Il n’en reste pas moins vrai que les démonstrations d’adhésion des musulmans d’Algérie, l’amour de la France qu’ils ont manifesté à cette occasion, leur volonté d’être Français, étaient exprimés avec enthousiasme. Je l’ai vécu, j’étais au milieu d’eux et je l’ai ressenti comme une vérité dont ils espéraient tous qu’elle s’accomplît. Ils n’étaient pas informés de la trahison du pouvoir dont ils furent les principales victimes par dizaines de milliers.
              A la date de cette réunion de Saint-Eugène, ce qui apparaissait évident déjà et que l’on n’osait pas exprimer encore, était une vérité qu’il convient de formuler aujourd’hui.
              En langage dépourvu d’ambiguïté.

              Si l’on refusait l’intégration nord-sud, c’est-à-dire l’intégration de Dunkerque à Tamanrasset, nous nous exposerions tout logiquement à connaître une intégration développée en sens inverse.
              De Tamanrasset à Dunkerque.
              Il s’agit là d’une perspective opérationnelle clairement envisagée et formulée en 1957 par un chef FLN, avant sa mort, Ben M’Hidi. Perspective opérationnelle que j’ai évoquée à maintes reprises.
              La santé, la paix et la justice en Algérie, avaient été instaurées dans ce pays, grâce à la France. C’était grâce à la France que ces acquis devaient être consolidés dans un premier temps et, évidemment, portés ultérieurement à une efficacité supérieure et perpétuelle.
              Pour cela, il aurait fallu, hier en Algérie, comme il le faut aujourd’hui en Métropole, avoir eu et avoir le courage de mettre en pratique dans tous les domaines, la laïcité. De la respecter et de la défendre si nécessaire.
              C’est-à-dire d’appliquer rigoureusement la loi du 9 décembre 1905.
              Loi « de séparation des Eglises et de l’Etat ».
              « Toi ! Défendre la loi de 1905 ? »
              Voilà une interrogation qu’il m’est arrivé d’affronter fréquemment.
              Je réponds évidemment ceci : « nous avons vécu en Algérie à partir de 1954, une agression dont la finalité majeure, la finalité réelle, même si elle n’était pas officiellement affirmée, était de tuer le christianisme au sud de la Méditerranée ».
              C’est une vérité confirmée d’une manière telle que personne ne peut la nier. Une vérité qui confère à la guerre d’Algérie sa véritable identité de guerre de religion, plus véritablement une guerre dirigée fondamentalement et universellement contre la Croix.
              La loi de 1905 confère à l’Etat le pouvoir de fonctionner en indépendance totale à l’égard des convictions religieuses des citoyens de cet état.
              Elle garantit à ces dernières la liberté de s’exprimer dans le respect rigoureux de nos institutions.
              Nos institutions, permettez-moi de le rappeler, sont imposées au peuple souverain par l’intermédiaire législatif de ses représentants élus.
              Cette loi rend possible le développement et la survie d’une harmonie entre les devoirs des hommes en tant que citoyens d’une part, et leurs convictions en tant qu’hommes de foi ou d’absence de foi, d’autre part.
              Cette armature législative, faite de droits et de devoirs qui est encore théoriquement valable en France, a été voulue et imposée par le peuple souverain, répétons-le.
              Jusqu’à preuve du contraire, elle illustre le seul moyen de faire naître une harmonie citoyenne entre les devoirs des hommes en tant que citoyens d’une part, et le vécu de leurs cultes respectifs, d’autre part.

              Les religions doivent se séculariser. C’est-à-dire qu’elles doivent évoluer vers une sécularité. Terme dont le sens est opposé à celui de sécularisme. Le sécularisme aboutit à la négation de Dieu.
              La sécularité tout au contraire permet aux croyants d’harmoniser leur vie citoyenne avec le vécu de leur culte.

              La vie citoyenne est compatible avec la manifestation des enthousiasmes religieux. Cette loi de 1905, à l’encontre même de ce qu’avaient prévu et espéré ses promoteurs, offre aux hommes de bonne volonté les moyens d’un « vivre ensemble indispensable à l’essor de nos sociétés modernes ».
              L’intégrisme religieux aboutit à une soumission des hommes, à une dictature, sous le prétexte d’aspirations spirituelles. Dictature spirituelle radicalement opposée au culte divin.
              Contrairement à ce que l’on prétend, le fanatisme religieux et l’intégrisme dans la manifestation de la foi, aboutissent tout logiquement à la négation de Dieu.

              L’intégrisme que nous connaissons et que nous subissons parfois, dont Paris et Saint Denis ont souffert en janvier 2015 et durant l’épisode tragique du 13 novembre 2015, qui de nos jours ensanglante l’Afrique, le Proche-Orient et le Moyen-Orient, je l’évoque comme un aboutissement historique majeur et surtout logique du gaullisme, tel que nous l’avons connu à partir de 1958.
              De Gaulle porte la responsabilité d’un risque de soumission de la France, et à travers elle de tout l’Occident, aux manifestations sanguinaires des djihadistes, que bien évidemment nous ne confondons pas avec les musulmans. Il est nécessaire de l’affirmer à maintes reprises.

              Les djihadistes agissent, en réalité, en opposition totale avec le Prêche d’adieu du Prophète, parfois désigné par « la Prière d’adieu du Prophète », prononcé peu de temps avant sa mort par celui-ci à Médine. Voire même la veille de sa mort.
              Je rappelle que j’ai évoqué ce prêche ou cette prière d’adieu, à maintes reprises.

              La veille de sa mort le Prophète a déclaré en substance :

              « je redoute TROIS ACTIONS au sein de ma communauté, après ma mort ».

              Première action.
              « Le faux-pas de celui qui se considère comme un expert en religion ».
              «Que signifie cette formulation dont a fait usage le Prophète ?
              Ceci : elle nous invite à nous méfier de ceux qui se permettent d’interpréter son message d’une manière qui ne correspond pas à l’esprit, ou plutôt à la réalité de son enseignement.
              C’est une traduction de la pensée du Prophète que je me permets de formuler en me référant à la première action qu’il redoute et que je tiens à rappeler : «le faux-pas de celui qui se considère comme un expert en religion ».
              Deuxième action redoutée par le Prophète.
              « Le pouvoir d’un gouvernement injuste ».
              Quand il évoque « un pouvoir injuste » il évoque le pouvoir qui s’exerce sur les territoires où sa religion s’est implantée avec une étonnante rapidité et avec un succès inespéré.
              «Implantation massive réussie grâce, avant tout, à l’adhésion des ariens ou arianistes à son propre message à partir du VIIème siècle, dès la naissance de l’Hégire.
              «L’arianisme, motivé fondamentalement par son opposition résolue et définitive au christianisme trinitaire, a trouvé dans la chaada, la prière canonique des musulmans, une confirmation providentielle de ses propres convictions.
              «Confirmation transmise, de la part de Dieu, par l’intermédiaire de l’archange Gabriel au Prophète lui-même ! Par Jibril !
              Sur les territoires où des messagers du Prophète se présentèrent et formulèrent la chaada, les arianistes sassanides, balkaniques, caucasiens, languedociens, ibériques et numidiens adhérèrent en masse à l’islam.
              C’est l’origine du «phénomène de massification de l’islam », qui s’explique non pas par des conquêtes ni des soumissions, mais par l’adhésion massive des ariens ou arianistes au message divin transmis au Prophète.
              C’est sans doute pour cette raison que de nombreux auteurs ont interprété l’arianisme comme :
              « un substrat musulman », ont écrit les uns,
              « un syncrétisme musulman » ont écrit les autres.
              C’est cette « deuxième action » que le Prophète redoute, la veille de sa mort : « l’exercice d’un pouvoir injuste ».

              Troisième action redoutée par le Prophète.
              Elle est plus accessible à notre entendement. Elle connut en effet le 7 janvier 2015 et surtout le 13 novembre 2015, une illustration sanguinaire à Paris et Saint Denis. Il s’agit, d’après les propos rapportés du Prophète, de : « la passion de celui qui suit ma religion ».
              La passion, qui conduit au fanatisme et aux massacres.

              Je ne suis pas informé de l’existence d’autres textes qui évoquent « la prière d’adieu du Prophète » prononcée par celui-ci la veille de sa mort.
              Je rappelle que j’ai découvert cette prière en 1969, au cours d’une lecture rapide d’une collection : « Histoire de la Civilisation » de Will et Ariel Durant, publiée aux éditions « Rencontres » de Lausanne.
              Editions qui n’existent plus aujourd’hui.
              Je l’avais eue en mains, au cours d’une lecture de détente et cette prière d’adieu m’avait interpelé violemment. J’avais noté alors le texte de cette prière sur un bout de papier dans les termes que je viens de rapporter. Mais, j’ai oublié de noter le tome et la page où est écrite cette prière !
              C’est une faute. C’est une bêtise, c’est une trahison, c’est tout ce que vous voulez mais c’est comme ça !
              J’ai devant moi les 32 tomes de cet ouvrage et je ne sais comment opérer pour retrouver cette citation. Mais je suis certain qu’elle est inscrite dans cette collection d’ouvrages que j’ai lue tome par tome, à la manière d’une lecture de chevet au moment où je mettais en œuvre, dans des conditions morales et matérielles désastreuses, une nouvelle carrière de médecin généraliste à Paris, au début de l’année 1969. Six mois après avoir été amnistié de ma condamnation à mort par De Gaulle.
              S’il existe d’autres documents accessibles exprimant ces propos tenus par le Prophète, que l’on se jette dessus ! Mais pas imprudemment ou innocemment comme je l’ai fait moi-même en 1969 !
              Qu’on les fasse connaître !
              Qu’on les brandisse !
              Que l’on permette aux sécularisationnistes musulmans du monde entier, de s’exprimer en se libérant par ce moyen, des menaces proférées contre eux dans les épitres djihadiens.

              Cette prière d’adieu du Prophète nous offre un enrichissement possible d’un dialogue qu’il ne faut pas interrompre. J’ai l’intime conviction qu’elle est occultée avec obstination, par l’immense majorité de ceux qu’anime avant tout la volonté de détruire la Croix en tous lieux où il est possible de la détruire.

              Elle m’est revenue en mémoire à l’évocation de la réunion de Bidault du 19 décembre 1959, au stade de Saint-Eugène. A l’évocation du discours de De Gaulle prononcé le 16 septembre 1959. A l’évocation des manifestations populaires d’Alger au cours desquelles des masses de musulmans chantaient leur adhésion à la France en 1958.

              Voilà l’essentiel du message formulé en synthèse, que je fais naître aujourd’hui à partir de la réunion de Saint-Eugène du 19 décembre 1959.
              Message d’adhésion à la France. Adhésion libérée de tout racisme. Adhésion que De Gaulle s’est empressé d’asphyxier.
              Message que le peuple d’Alger n’a pas voulu connaître ce 19 décembre 1959, en refusant de se rendre en masse au stade de Saint-Eugène.

              J’ai évoqué dans l’étude précédente l’attentat que j’avais organisé à Bab-El-Oued au printemps 1956. J’ai démontré que cette opération s’est trouvée intégrée par hasard, à une agression du FLN prévue pour instaurer la terreur à Bab-El-Oued.
              Opération du FLN qui échoua parce que les effectifs du service d’ordre officiel avaient été préalablement alertés, ou plutôt mis en action plus tôt que prévu, par les tirs de notre propre opération clandestine.
              J’ai évoqué avec douleur les souffrances du policier Alvès qui ce soir-là n’a pas été achevé par ses agresseurs car ceux-ci furent dérangés par notre tir.
              J’ai évoqué avec beaucoup d’émotion la mort du jeune Lévy et la souffrance de sa mère.
              Le 20 novembre 1961, nous connaîtrons une autre affaire Lévy, sur laquelle je ne manquerai pas de revenir au cours de ce cycle d’études que je vous offre : « le cycle de l’adieu ».

              Permettez-moi de vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année 2016.
Le docteur Jean-Claude PEREZ        
Nice, le 4 janvier 2016                

1) Général Verneau : ancien chef d’Etat-major de l’armée de l’armistice après 1940, mis dans la confidence du complot d’Alger du 8 novembre 1942 par le général Mast, commandant en second du XIXème Corps d’armée d’Alger. Ce général demanda au colonel Raymond, commandant le 45 ème Régiment de Transmissions de Maison Carré, de transmettre personnellement un message confidentiel au général Verneau à Etroussat, tout près de Vichy. Le général Verneau est mort à Buchenwald en 1944.
2) Par discrétion, je préfère utiliser un pseudonyme
-o-o-o-o-o-o-o-
BIBLIOGRAPHIE

L'assassinat de l'Algérie française, terreau de la conquête islamiste actuelle. 2012
              Un des livres du cinquantenaire, à lire et à faire lire.
Vérités tentaculaires sur l'OAS et la guerre d'Algérie
              Stratégies et tactiques, 2006 ; 2e Edition
              Cet ouvrage a été d'un grand recours dans la rédaction de cette étude
L'islamisme dans la guerre d'Algérie
              Logique de la Nouvelle Révolution Mondiale, 2004
Le sang d'Algérie
              Histoire d'une trahison permanente, 2006 ; 2e édition
Debout dans ma mémoire
              Tourments et tribulations d'un réprouvé de l'Algérie française, 2006 ; 2e édition
Attaques et Contre-attaques
              Vérités tentaculaires sur l'OAS et la guerre d'Algérie II, 2008
Editions Dualpha
Boite 37
16 bis rue d'Odessa
75014 PARIS
Tel. : 09 52 95 13 34 - Fax : 09 57 95 13 34
Mail : infos@dualpha.com
Site internet : www.dualpha.com

Vous pouvez prendre connaissance des deux interview accordées par Jean-Claude PEREZ :
- la première à Monsieur Olivier CAZEAUX : sur Internet tapez « OAS, le docteur PEREZ parle » ;
- la seconde, à Monsieur BESSOU dans le cadre de la préparation d’un film. Monsieur BESSOU a livré à Jean-Claude PEREZ tout le matériau de son exposé visible sur le site
www.jean-claude-argenti-sauvain.com.

VALEURS ETERNELLES DE REPUBLIQUE
Envoyé par M. Guy Rolland

Les épigones rentés de Montesquieu
Veulent du rite mais le veulent sans Dieu;
Avec une urne et un petit bulletin
Ils ont amassé de sacrés gros butins.

C'est du sacré, oui ! sacré ! qui leur suffit,
Ils claquent des doigts et leur dieu obéit,
Il se passe, Dieu merci, d'Agnus Dei.
Ils veulent aussi des femmes libérées,
Payées cent pour cent de leurs enfants manqués.

Pour bosser, mains étrangères sous payées,
On abdique jusqu'à la maternité.
Nous sommes tous frères et même compagnons,
Même si dieu est le seul vrai dieu Pognon.
Gens d'église, ô vous chrétiens de toutes sortes,
Vos idées réacs on les met à la porte !

Blanche ou bien black elle a bien le même ovaire
C'est là le catéchisme de Big Brother.
Jeune, riche et liberté ! démocratie !
Marc Lévy, Musso, un peu d'astromancie,
Mahomet, Jésus, qui dira le contraire,
Auraient pu être par l'humanisme frères,
Le principal, n'est-il pas, c'est l'humanisme,
C'est de dire qu'on est contre le racisme.

Fabius, Lauvergeon, Leclerc, Valls et Hollande
Réclament contre le Mal la réprimande,
Le Blanc c'est la honte et même existe-t-il ?
La race blanche est-ce vraiment très utile ?
Et c'est bon de voir un Français à la rue
Français blanc de souche avec bébé qui pue
Au moins la preuve est là, vive Bartolone !
Beau comme Marat, belle comme Madone !
La France rose c'est bien l'égalité
Chrétiens et musulmans égaux dans la rue
Non ! non ! Ce n'est pas au Bataclan qu'on tue !
L'égalité seule nous sauvera tous
Tuons tous ceux qui toussent, ce FN qui pousse !
Tuons les ennemis de la Liberté
Tous ceux qui menacent la Fraternité !
Prince-Sans-Rire-Vitus



ACTES ANTI CHRETIENS
De diverses sources

             Suite aux incendies et actes de profanations anti-chrétiennes dans la région de Fontainebleau, l’AGRIF a décidé de se porter partie civile.
             Ces actes s’inscrivent dans un climat de haine anti-chrétienne de différentes origines. Il y a d’une part la haine islamiste mais il y a aussi la haine développée dans Charlie-Hebdo qui, sous le couvert d’une liberté de dérision anti-religieuse, s’en prend principalement à la religion chrétienne avec les mêmes ingrédients de pornographie blasphématoire et de venimeux sarcasmes qui préparaient les persécutions des différents régimes totalitaires, depuis celle de 1793 jusqu’au nazisme et au communisme. 

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Cet acte n’est pas un acte isolé. Depuis plusieurs mois, cela s’intensifie et voici un aperçu sur plusieurs semaines. Pour avoir plus de détail cliquez sur cette adresse : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/cathophobie/
              25 janvier 2016
Eglise Sainte Marie Magdeleine de Plan-de-Cuques vandalisée : messe de réparation par monseigneur Pontier
Sur le site du diocèse


              24 janvier 2016
Et encore un cimetière profané
Trois mots dans la presse locale... la routine, le j'menfoutisme de "responsables" politiques et religieux...


              23 janvier 2016
L'enseignante qui menaçait les catholiques est "dépressive"
Une enseignante stagiaire de 24 ans, étudiante à l'Ecole supérieure du professorat et de l'éducation (Espé) de Lyon


              23 janvier 2016
Encore une église vandalisée
Ca s'est passé à Plan de Cuques (Bouches de Rhône).

PDC

              22 janvier 2016
Persécution anti-chrétienne et assassinat dans le camp de Grande-Synthe

              21 janvier 2016
L'église Saint-Jacques de Montauban vandalisée

              21 janvier 2016
Une crèche vandalisée à Chamaret (Drôme)

              21 janvier 2016
Les étudiants volaient dans l'église par jeu...
Et s'ils tentaient de voler dans une synagogue ou une mosquée?


              19 janvier 2016
Les actes antichrétiens ont augmenté de 20% en 2015
"Les atteintes aux lieux de culte et cimetières chrétiens, au nombre de 810, ont eux progressé de 20%."


              14 janvier 2016
Incendie d'églises : le sénateur Fournier dénonce l'approche sélective du gouvernement

              14 janvier 2016
Encore une église vandalisée
Dans un petit village de Normandie, dans le silence des médias, l'indifférence des excités de la république, l'ignorance des défenseurs de leurs pseudo valeurs républicaines.


              12 janvier 2016
Incendie certainement criminel dans l'église Saint-Nicolas à Nantes

              10 janvier 2016
Entre les deux églises incendiées, la croix de Guise (1563) détruite

              08 janvier 2016
95% des lieux de culte dégradés sont chrétiens ? Ça n'a guère de sens pour Libé

              06 janvier 2016
Il existe en Europe et dans les pays occidentaux une réelle persécution à l'égard des chrétiens

              03 janvier 2016
" Nique l'Eglise ", " Antifa " inscrits sur l'église et une crèche incendiée : le silence du gouvernement

              28 décembre 2015
La crèche municipale de Giraumont (54) brûlée
              28 décembre 2015 à 17h27
Pas-de-Calais : crèche et église vandalisées à Aix-en-Issart

              27 décembre 2015
Vandalisation de la grotte des Libaux à Lessard-en-Bresse
0

ET ON NOUS DIT "PAS D'AMALGAME" !!!


Chrétiens, priez en paix:
 les musulmans vous protègent

par M. Robert Ménard
Evoyé par M. Villard

        Alors que le Ministre de l'Intérieur se félicitait et remerciait chaleureusement les Musulmans de l'initiative qu'ils avaient prise de "protéger les églises le soir de Noël", le Maire de Béziers affichait une opinion totalement opposée à cette "protection", ce qui lui vaut d'être traduit en justice par "SOS-Racisme".
        Il précise son point de vue dans le texte ci-dessous.


        Mise au point de Robert Ménard à propos de la "protection musulmane" des églises à Béziers
        Dans la nuit de Noël, un groupe d'individus se présentant comme de "simples musulmans" s'est rendu à l'église du quartier de La Devèze puis à la cathédrale dans le centre-ville. Dès le lendemain, ce groupe a communiqué sur les réseaux sociaux pour promouvoir son action. Sa communication a été aussitôt relayée par les médias et notamment Midi Libre. Une communication en forme de conte de Noël : leur action visait, selon eux, à protéger les fidèles catholiques...

        J'ai alors réagi en publiant à mon tour un communiqué. Celui-ci a été immédiatement condamné par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à qui la lutte contre le terrorisme semble laisser quelques loisirs, puis par SOS Racisme qui annonce vouloir déposer plainte contre moi.

        Je le dis ici très clairement : je maintiens mes propos. Des propos que je souhaite maintenant développer et expliquer plus longuement qu'il me paraissait nécessaire dans un simple communiqué de réaction.

        Lorsque j'ai écrit la phrase suivante, "depuis quand les pyromanes protègent les incendies", je visais expressément les deux chefs du groupe prétendument "protecteurs" de catholiques. Il est possible que Bernard Cazeneuve ignore leurs noms, mais son représentant dans l'Ouest de l'Hérault, le sous-préfet de Béziers, les connaît très bien puisque j'ai déjà eu l'occasion d'attirer publiquement son attention à leur sujet.

        Le premier de ces individus est un converti, Mehdi Roland. Le second est un certain Omar Kathiri. A eux deux, ils dirigent sur Béziers plusieurs associations au développement groupusculaire et auxquelles n'adhère pas la grande majorité des musulmans de la ville. Il serait trop long de donner ici tous les détails sur les fréquentations douteuses, les déclarations anti-républicaines et les actions illégales de ces deux individus. Les services de l'Etat sont parfaitement au courant. Je me bornerai à en donner quelques exemples.

        Lorsque voici quelques mois, un individu, converti lui aussi, connu sous le pseudonyme de "Toubib Burger", a été arrêté à Béziers pour apologie de terrorisme, il a été découvert par la suite que le dénommé Mehdi Roland entretenait avec lui des relations sur les réseaux sociaux mais également dans la vie courante puisque "Toubib Burger" filmait les actions de rue de Mehdi Roland.

        Ce même Mehdi Roland ornait volontiers jusqu'à peu sa page facebook de photos montrant une Marianne décapitée et la tête remplacée par le Coran. Photo que, depuis notre publication dans le journal de la ville, il a fait disparaître.

        Il s'est également signalé par ses liens avec l'imam dit "de Brest" devenu tristement célèbre pour avoir expliqué à des enfants qu'écouter de la musique les transformerait en porcs et dont la mosquée a été perquisitionnée au lendemain des massacres du 13 novembre.

        Omar Kathiri s'est distingué, lui, en tentant à deux reprises de perturber le conseil municipal. Son comportement lui valant d'être expulsé par la police. Une plainte est en cours suite à cette affaire.

        Son activité principale est l'organisation et la participation, un peu partout en France, à des actions, souvent illégales, contre l'Etat d'Israël.
        C'est donc ces individus que je visais par mes propos.
        Maintenant, parlons un peu du fond.


Les églises catholiques dans la France de 2015
doivent-elles être protégées ?

        Il est exact que l'immense majorité des attaques contre des lieux de cultes visent les lieux chrétiens, arrivent ensuite les synagogues puis, bien plus loin, les mosquées. Mais les agressions de fidèles sont rares pour ne pas dire rarissimes.

        Le bon sens comme le sens républicain de la chose publique sait que si protection il doit y avoir celle-ci devrait être assurée par l'Etat. Comme il sait que ce même Etat, par lâcheté, par laxisme, par idéologie, a abandonné des pans entiers du territoire.

        Mais cet ordre que, trop souvent l'Etat ne maintient plus, ne saurait être légitimement mis en place par des groupes communautaristes. Sauf à renoncer à la république, sauf à avouer que ces zones ne sont plus tout à fait en France. Sauf à dire que notre pays se libanise.

        Maintenant, posons la question : que diraient la presse, Bernard Cazeneuve et la conscience universelle si, en lieu et place d'un groupe de musulmans, un groupe de jeunes identitaires français patrouillaient autour des églises - ou même des mosquées ! - au prétexte de les "protéger" ? Tout le monde connaît la réponse : ces jeunes identitaires auraient été arrêtés par la police et jugés en référé. Midi Libre et ses confrères auraient crié à la provocation et le ministre de l'Intérieur serait venu sur les lieux apporter le réconfort de sa minuscule présence.

        Il existe dans notre pays un deux poids deux mesures. En d'autres termes, une profonde injustice. Beaucoup de Français la ressentent. Ils n'ont plus confiance en la parole des représentants de l'Etat. Ils savent qu'ils sont mal protégés et que, si d'aventure, ils voulaient se protéger seuls, à eux l'Etat sauraient envoyer sa police.

        La "patrouille" musulmane de Béziers pour anecdotique qu'elle peut sembler marque une étape. Celle d'un pays où une religion inscrite au coeur de son identité semble si faible qu'il apparaisse possible aux tenants radicaux d'une autre religion, nouvellement arrivée, de s'arroger le droit de la "protéger".

        Au demeurant, la protéger contre qui ? Contre les musulmans modérés ? Evidemment pas. Contre les bouddhistes fous ? Allons donc !

        C'est donc un jeu très dangereux que joue le gouvernement en tolérant ces groupuscules et leurs actes qui ne sont, en fait, rien d'autre qu'une tentative de prise de possession, lente mais déterminée, de notre pays.

http://www.ville-beziers.fr/actualite-du-moment/actualites/mise-au-point-de-robert-menard-propos-de-la-milice-musulmane-beziers


Quand l'Algérie s'éveillera, elle aura besoin de tous ses enfants !    
Par Maâmar Farah
Envoyé Par Christian Migliaccio
                  
                  Un ami me disait récemment qu'il ne comprenait pas la haine des gardiens du Temple envers certains pieds-noirs qui n'ont fait aucun mal aux Algériens et dont beaucoup ont été poussés à partir précipitamment suite aux menaces des hordes fascistes de l'OAS. Certes, dans le cafouillage des lendemains de guerre, des groupes incontrôlés de l'autre camp ont commis également des crimes qui, pareils à tous ceux qui se déroulent dans une telle atmosphère aux quatre coins du monde, ne justifiaient pas, toutefois, cet exode massif. Mais on ne refait pas l'Histoire. Mon ami me parlait de quelques retraités qu'il avait rencontrés et dont le vœu le plus cher est de passer les dernières années de leur vie dans le pays de leur naissance ; là où reposent pour l'éternité leurs parents et leurs grands-parents.

                  Je pose la question : y a-t-il du mal à cela ? Sommes-nous devenus des monstres pour refuser d'accueillir les enfants de cette terre, oui, les enfants de cette terre et certainement plus méritants d'y vivre que des excités nés dans des pays limitrophes et qui sont devenus algériens par la "force" de leur arabité et de leur islamité ? Et les enfants des harkis, doivent-ils payer pour les crimes de leurs parents, encore que certains n'ont fait aucun mal sauf celui d'avoir voulu nourrir leurs familles affamées, en passant du mauvais côté de l'Histoire...

                  D'ailleurs, dans chaque ville, chaque village, chaque douar, les populations se souviennent et peuvent vous dire qui a fait du mal et qui a eu un comportement non nuisible...
                  Nous étions plongés dans cette discussion quand la nouvelle Constitution est tombée avec son article discriminatoire à l'égard des Algériens ayant fui les atrocités des hordes intégristes ou la répression du pouvoir et qui sont "éliminés" des hautes fonctions de l'Etat!

                  Quel crime ont-ils commis ? La force d'un pays n'est-elle pas aussi et surtout dans cette masse de cadres éclairés et compétents qui portent l'Algérie au cœur et qui ont souvent choisi la double nationalité pour ne pas continuer à subir la ségrégation dans leur pays d'accueil, encore que leur teint basané ou leurs signes religieux les vouent souvent aux gémonies ?

                  Non et non ! Les grandes nations se sont construites dans la fraternité entre tous leurs enfants, quelles que soient leur origine, leur race ou leur religion. Le père d'Obama n'était pas américain de naissance. Celui de Sarkozy n'a obtenu la nationalité française qu'en 1976.
                  Il y a un moment où la haine de l'autre, l'exclusion, le racisme ordinaire, les petits calculs nationalistes doivent reculer pour le grand rassemblement des enfants de l'Algérie qui nous montrent, où qu'ils se trouvent, et même quand ils ne sont pas nés ici et qu'ils n'ont jamais vu ce pays, qu'ils restent profondément attachés au drapeau national !

                  Schwarzenegger a été gouverneur de Californie et peut très bien devenir Président des Etats-Unis. Il y a quelques années, c'était un obscur travailleur d'une entreprise autrichienne qui collaborait avec le complexe sidérurgique d'El Hadjar. En prenant son cabas pour se rendre à la salle de musculation des Mokhtari, située à l'avant-port annabi, se doutait-il du fabuleux destin qui l'attendait outre-Atlantique ? Nous nous posons souvent la question de savoir d'où vient la force des Etats-Unis. Voilà l'une des réponses : on y accepte toutes les compétences, tous les métiers, toutes les races, toutes les religions et on ne leur ferme pas les portes du pouvoir, même dans ses plus hautes marches ! Ces gardiens du Temple qui se comportent comme une secte fermée ont souvent leurs familles, leurs biens et leur avenir dans d'autres pays. Il y en a même, parmi eux, des voix jusqu'au-boutistes, exploitant la haine de la France et le fonds de commerce nationaliste aux limites de l'indécence ! Une fois qu'ils déposent leurs porte-voix, le visage encore trempé de sueur tellement ils ont gueulé leur opposition aux harkis, enfants de harkis, pieds-noirs et double nationalité, ils prennent aussitôt l'avion et finissent leurs jours là-bas, dans ce territoire qu'ils ont vomi quotidiennement dans leurs discours venimeux !

                  La solution, au-delà des articles et des textes rédigés par des gens à l'esprit obtus ; la solution serait que ceux qui aiment l'Algérie viennent ici, dans un pays qui sera moderne et démocratique, quant à ceux qui aiment la France, qu'ils partent au plus vite ! Voilà la décantation ! Notre amour pour cette terre sera le moteur de notre renaissance car, partant de tous les acquis - non négligeables - enregistrés depuis 1962, nous aurons la certitude que nous sommes entourés d'Algériens honnêtes, sérieux, dignes, ayant enfin la possibilité de participer au réveil de ce véritable continent...
farahmadaure@gmail.com                  

                  Source de cet article du 9 janvier 2016:
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2016/01/09/article.php?sid=189852&cid=2
    


PHOTOS DE BÔNE
Envoi de M. Pierre Buttacavoli


Photo envoyée par M. P. Buttacavoli
M. Vermeuil dit "Bengueche" une des figures pittoresques de Bône


Photo envoyée par M. P. Buttacavoli
ASB (Association Sportive Bônoise)

Photo envoyée par M. P. Buttacavoli
Entrée du Cours Bertagna



Photo envoyée par M. P. Buttacavoli
Cinéma Olympia


Photo envoyée par M. P. Buttacavoli
Marchand de figues de Barbarie


ANECDOTE
M. Pierre Barisain

10 Juillet 1962: Quelle honte !

              
              Le 10 Juillet 1962, dans sa lettre au Ministre Mesmer, De Gaulle reconnait l'inanité de l'ALN, et donc des Accords d'Evian puisque l'ALN était la condition du respect et de la sécurité des populations.
              Ce que le Prix Nobel Maurice Allais avait annoncé et condamné est avéré, moins d' une semaine après l'Indépendance.
              Les Accords d'Evian étaient donc la condition nécessaire et suffisante pour que le Général entérine et masque sa capitulation devant les terroristes du FLN annihilés par l'Opération Jumelles, "capitulation" qu'il a tant reprochée au Maréchal Pétain, alors que celui-ci devait gérer une défaite militaire et des millions d'Européens errant sur les routes.
              Fuyant ses responsabilités de sauvegarde des populations fidèles, il abandonnait sciemment les 212 soldats français enlevés entre le cessez le feu et la fuite du pouvoir élyséen.
              Comment un pays au passé militaire comme la France peut-il encore honorer un tel imposteur alors qu'il continue à ostraciser et maudire un Soldat qui a remporté, à la tête de ses "Poilus", une des plus grandes batailles de l'Histoire universelle ?
M. Pierre Barisain               

Les Oubliés de la République

              Entre mars et juillet 1962 (105 jours), 1 000 à 2 000 soldats français et cadres de l'Armée ont été sortis des effectifs de leurs bataillons et affectés (sans explication) comme instructeurs dans des Unités de Forces Locales algériennes, sous commandement civil de l'exécutif algérien de Fares. Cette Force locale, créée par les accords d'Evian, constituée pour 90% d'Algériens appelés et cadres de l'Armée française (15 à 20 000 hommes) devait assurer le maintien de l'ordre avant et après l'indépendance (en principe avec l'accord de I'ALN revenue sur le sol algérien).
              Stupidité, grave erreur, de faire cohabiter deux armées qui, quelques jours avant, s'affrontaient. J'ai fait partie d'une de ces unités mixtes (la 413° UFL), une vingtaine de Français avec 260 Algériens. Ses missions : l'instruction militaire et se démerder seuls, sous les ordres de la sous-préfecture d'Ain-M'Lila, noyautée par l'ALN.
              Une vingtaine de soldats abandonnés par l'Armée, laissés en pâture à l'invective d'une population subitement résistante, obligés de vivre, la peur au ventre, parmi les soldats algériens qui ne pensaient qu'à déserter par tous les moyens et, si possible, avec armes et bagages, pour rejoindre l'ALN. Ce que 212 d'entre eux ont réussi à faire le 5 juillet 1962, aidés par l'ALN et une population hystérique.
              Nous fûmes faits prisonniers, molestés, dépouillés, mais par miracle épargnés. Plus grave, dans d'autres unités, suite à des désertions, certains Français furent tués, d'autres portés disparus. Combien furent-ils ces soldats sacrifiés qui n'eurent pas droit aux honneurs militaires aux Invalides ?
              Pire, les familles ignorent les circonstances de la mort de leurs enfants. Un voile fût jeté sur ces événements, l'appartenance à cette force locale n'apparaît pas sur nos livrets militaires. " Secret défense ", jusqu'à quand ?
              Le 10 juillet 1962, de Gaulle écrivait au ministre Messmer : " Etant donné l'anéantissement de la Force locale par désertion, il paraît nécessaire de reprendre les cadres français que nous y avons encore ".
M. Jean-Claude Enard 17530 Arvert               
AA535- Mars 2015               



VERITAS
De Monsieur Alain ALGUDO
Discours au Congrès VERITAS
Du 12 septembre 2015 à BEZIERS
De M. Alain ALGUDO, Vice Président

       Il y a des moments particuliers dans une vie de militant où le découragement est accablant et.. subitement.. devant une assemblée comme celle-ci, un souffle nouveau nous anime, nous réconforte, nous transporte.

       Merci Chers Amis, et même si, hélas, la relève est plus que timide, ceux de nos jeunes qui sont prêts à prendre le relais ont de telles qualités que l'espoir demeure.

       Mais je voudrais avant tout, pour ceux qui ne nous connaissent pas, ou veulent nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas, rappeler qu'à VERITAS nous ne sommes que des bénévoles apolitiques en totale conformité d'action avec notre Charte, et que nous refusons toutes subventions proposées et toutes publicités sur notre bi-mensuel.
       Seule la fidélité de nos adhérents avec leurs cotisations et des dons d'associations et de particuliers nous permet de survivre.

       Il y a aujourd’hui 53 ans, sans généraliser, une certaine population de la nouvelle 5ème République formatée et assaisonnée à la sauce gaulliste voulait nous rejeter à la mer...

       Ce que nous ressentons tous présents ici aujourd'hui, c'est une profonde perplexité devant le spectacle des bonnes âmes qui se déploient à travers l'Europe au secours des migrants qui affluent sur les côtes et frontières Européennes passoires !

       Certes, comment pourrions nous être insensibles à cette détresse, sincère pour certains d'entre eux, mais nous nous remémorons cependant que nous avons connu moins de sollicitude dans les années de larmes qui furent les nôtres.
       Cela nous permet de mettre nos compatriotes en garde face au danger mortel qui se profile aujourd'hui !
       Nous constatons en effet que nos gouvernants actuels ont les mêmes comportements mortifères qui ont abouti au drame sanglant de l'abandon des départements Français d'Algérie.

       Nous n'allons pas nous étendre et déborder sur ces sujets qui fâchent et nous font passer, en disant des vérités, pour des « xénophobes » refusant le « vivre ensemble », la « mixité » le « multiculturalisme.... » autant de mots boomerangs à la mode qui reviennent déjà en pleine figure de nos responsables politiques.

       Mais il y a des irresponsables qui osent encore, à ce jour, comparer l'immigration européenne et chrétienne de l'après guerre et notre exode en 1962, avec l'immigration déferlante actuelle en grande majorité islamique.

       Souhaitons que cela ne s'avère pas être une faute d'appréciation mortelle pour notre civilisation !!

       PASSONS, car mon propos aujourd'hui n'est pas de convaincre les convaincus que vous êtes ici en majorité, mais de rappeler que nous essayons encore de faire éclater, avec VERITAS et ses nombreux Amis, cette vérité sur ce drame du déracinement de toute une population Française.

       Notre drame … dont le paroxysme était atteint le 5 juillet 1962 à ORAN.... faisant en une journée autant de morts et disparus que les avions djihadistes sur les 2 tours New New-yorkaises, et ce en espérant que ceux à qui je m'adresse au delà de cette salle, enlèvent enfin les boules quiès qu'apparemment ils portent depuis un demi- siècle !

       Ne vous en déplaise Messieurs les donneurs de leçons, en Algérie c'était aussi la « djihad ,» depuis Sétif en 1945, et sur ce sujet le remarquable ouvrage de notre Ami, Maurice VILLARD, est édifiant.
       Commençait déjà pour nous le processus de spoliation de notre terre natale.

       Il devait se dérouler dans un climat de fuite éperdue sous les coups de boutoir sanglants de barbares alliés désormais aux tenants d'un arsenal répressif  digne de la Gestapo, mis en place contre les patriotes par les gouvernants de cette République de la trahison de l'époque.

       Cependant, inexorable, le temps qui passe devrait normalement arranger les choses, or c'est le contraire que nous constatons ; un état de délabrement mental sur ces réalités qui nous ont crucifiés :

       Exit pour eux le massacre de de nos compatriotes musulmans fidèles à la France subissant l'horreur, entre autres traitements terrifiants, d'être jetés dans des concasseurs de carrière en marche.

       Aux oubliettes de l'Histoire nos disparus, oubliée la fusillade de la rue d'Isly, oublié le nettoyage ethnique du 5 juillet 1962 à Oran, malgré deux propositions de loi de reconnaissance, déposées à l'initiative du Député Élie ABOUD Président du GER à l'Assemblée Nationale, et restées lettres mortes à ce jour !!

       Pour votre information sur les 577 Députés à l'Assemblée Nationale, seuls 14 d'entre eux ont signé les 2 propositions de loi!

       Ainsi pour nos réparations matérielles et morales comment peuvent-ils, eux qui votent ces lois, nous exclure des simples droits fondamentaux gravés dans le marbre du code civil de la République Française ?

       Pire encore, en violant délibérément la Constitution et plusieurs articles de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ?

       Nous le dirons, nous le répéterons, nous le hurlerons s'il le faut, les différents gouvernements de ce pays, que nous aimons, se comportent envers nous, depuis un demi-siècle, avec une indignité la plus totale.

       Avec en prime maintenant la mise sous anesthésie lourde, disons en coma profond, de nos deux organismes de tutelle l'ANIFOM et la MIR (Mission interministérielle aux rapatriés.)

       Et le summum de ces comportements odieux est atteint avec les mensonges éhontés, venant de la bouche même de nos Chefs d’État en visites officielles là bas, qui dénigrent l'éclatante œuvre civilisatrice de nos pionniers, de nos bâtisseurs et de notre laborieux petit peuple, autant de maçons ayant œuvré à l'érection d'un « paradis lumineux »(Boualem SANSAL) : Notre belle Algérie Française !

       La dernière visite en date, celle du Président actuel, où un discours de servilité démentielle a été prononcé, à un tel point qu'il a provoqué un malaise dans l'assistance, et que même la presse Algérienne s'est gaussée de ce pitoyable exercice de soumission.

       Mais qui leur donne ce droit? Au nom de qui ? de quoi ? peut-on en arriver à un tel ahurissant dénigrement de son propre pays ?

       Croyez moi chers amis, à travers ces comportements insultants prémédités à notre égard se cachent ceux qui nous affubleraient bien d'une « étoile jaune » sans sourciller le moins du monde.

       Nous considérons aujourd'hui ici que cette attitude de « nous écouter sans nous entendre » dénote un mépris maladif, mais sachez que vous avez en face de vous avec VERITAS et avec d'autres amis combattants pour la mémoire dans d'autres Associations, des hommes, des femmes, militants PACIFIQUES... MAIS DETERMINES à continuer à dénoncer votre ostracisme!

       Prouvez-nous que nous nous trompons et penchez-vous sur ce terrible 5 juillet 1962 à ORAN et sur toutes nos tragédies depuis le massacre innommable d'El Halia, avec le même zèle, que vous déployez, à juste titre, tous les ans pour la tragédie d'ORADOUR SUR GLANE, les pendus de TULLE... la SHOAH.... et la rafle du VEL D'HIV , entre autres!

       Historiens.... Journalistes.... hommes politiques de tous bords.... la chance qui les a épargnés ce jour là, vous offre aujourd'hui.... dans cette salle.... des témoins directs de la chasse au faciès devenue la marque sanglante de l'atroce journée du 5 juillet 1962 à ORAN.

       Ils sont prêts à éclairer vos lanternes volontairement mises en veilleuse depuis un demi-siècle tant les faits avérés de nos tragédies couvrent de honte le pouvoir en place à cette funeste époque !!

       Oui, à cette époque de larmes et de sang, où nous entendions les paroles démentielles d'un homme et de ses sbires, sans cœur, méprisants, menaçants et méchants dans leurs propos et leurs actes, insensibles à l'écoute des témoignages et du dramatique spectacle de notre exode.
       Ce sujet, notre Ami et compatriote écrivain Manuel GOMEZ l'a suffisamment décortiqué dans un recueil édifiant que je vous recommande.

       J'ose espérer que vous aurez le courage de prendre connaissance de ce document et de son dernier ouvrage, Messieurs les censeurs, et peut-être alors aurez vous ce sursaut d'humanité qui vous fait défaut.
       On peut toujours rêver, n'est-ce pas ?

       Puisque qu'avec VERITAS nous sommes à BEZIERS pour la première fois, Je me fais un honneur de dédier mon exposé au fils de nos compatriotes Mr et Mme François CANTO, René CANTO, brillant Capitaine au RAID, sportif de haut niveau, tombé en service commandé le 16 avril 1996 en Corse face au FLNC, encore un FLN, et que sa ville se doit d'honorer sans plus attendre, sans oublier encore la petite Oranaise « Myrtille », encore de ce monde,qui a perdu le 5 juillet 1962 à ORAN, 14 membres de sa famille massacrés ou disparus.

       Donneurs de leçons êtes vous là ?
       Merci de m'avoir écouté !
Alain ALGUDO 


LETTRE A MA FRANCE
Envoyé Par M. José CASTANO, Janvier 2016


       Ce « Cri » lancé par cette jeune fille, interne en médecine, est aussi le ressenti d’une jeunesse déboussolée qui, inquiète, s’interroge sur son avenir...

       Il a fallu le vandalisme de son véhicule et le vol de ses biens les plus précieux pour que Kathlyn exprime, avec émoi, son désarroi, sa tristesse, sa colère et son inquiétude.
José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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LETTRE A MA FRANCE
( )

       Ce soir, je t’écris à toi ma petite France,
       la douce, la tendre, celle de mon enfance,
       où régnaient la candeur et un soupçon d’insouciance :
       Où es-tu donc passée ?

       Je pleure, j’ai mal, mon pays
       s’en est donc allé...
       pour laisser place à une nouvelle contrée qui
       m’est totalement inconnue.

       Je suis chez moi mais je me sens
       comme une étrangère !
       Qui es-tu devenue, ma France ?

       C’est donc ça que tu m’offres aujourd’hui :
       La peur et la méfiance dans laquelle
       nos vies n’ont pas de valeur ?

       C’est donc ça ma nouvelle vie à tes côtés,
       se balader par une douce après-midi ensoleillée
       et revenir volée, pillée de tous ses biens?

       Se réveiller un matin
       en découvrant l’immondice de la terreur
       qui a envahi toutes nos rues,
       nos salles de concert, nos bars...

       Je pleure, non pas tant pour les vols, les meurtres
       et la terreur venue d’ailleurs ;
       je pleure car je ne te reconnais plus.

       Comment peut-on à ce point
       bafouer nos vies, nos biens, nos valeurs?
       Quel est donc ce monde
       où l’argent devient Roi,
       la terreur devient Reine
       et la peur notre utopique alliée ?

       e dis simplement NON,
       NON et NON !

       « Va te faire voir nouvelle France ! »
       Je te refuse !

       Chez moi, dans ma France,
       il y a de l’humanité
       et la vie
       n’est pas rythmée
       par des diktats venus d’ailleurs.

       La vie a un sens,
       la vie le vaut bien
       car nous l’avons choisie ensemble.

       JE T’EMBRASSE MA FRANCE !
Kathlyn SCHREITER       


Savoir lire les textes de nos anciens.
Envoyé par Christian
         
Un jeune novice arrive au monastère.


     La tâche qui lui est assignée est d'aider les autres moines copistes à recopier les anciens canons et règles de l'église. Il remarque que ces moines effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux… Il va voir le Père abbé, lui faisant remarquer que si quelqu'un fait une petite erreur dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures !

     Le Père abbé lui répond : Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions à partir de la copie précédente, mais ta remarque est très pertinente, mon fils! Aussi j'irai vérifier moi-même les originaux dès demain... Le lendemain matin, le Père abbé descend dans les profondeurs du sous-sol du monastère, dans une cave voûtée où sont précieusement conservés les manuscrits et parchemins originaux. Cela fait des siècles que personne n'y a mis les pieds et que les scellés des coffres sont intacts. Il y reste la journée toute entière, puis la soirée, puis la nuit, sans donner signe de vie.

     Les heures passent et l'inquiétude grandit. À tel point qu'au matin suivant, le jeune novice se décide à aller voir ce qui se passe. Il descend et…il constate que le Père abbé complètement hagard, les vêtements déchirés, le front ensanglanté, se cognant sans relâche la tête contre le mur aux pierres vénérables.

     Le jeune moine se précipite: Père abbé ! Père abbé , mais que se passe-t-il donc ?

AAAAAAAAAAHHHHH!!!!
Quels C..S !!!!
Mais quels C..S !!!!...
C'était vœux de 'charité' et non pas de ‘chasteté’!!!
ØØØØØØØØØØØØØØ


LES BRIGANDS DE LA POLITIQUE
Par M.José CASTANO, Août 2015


« La scène politique attirera toujours des aventuriers irresponsables, des ambitieux et des escrocs. On ne cessera pas si facilement que cela de détruire notre planète»
(Vaclav Havel)

       Transparency International calcule et publie chaque année un indice de corruption par pays. En 2014, la France y occupe une place intéressante : la 26ème, à égalité avec le Qatar et juste derrière les Emirats Arabes Unis !
       Rien de surprenant à cela !
       En effet, bien que leurs compromissions soient avérées, bien qu’ils soient poursuivis et « mis en examen » pour la plupart, il est quasi impossible de condamner sérieusement, aujourd’hui, des personnages politiques de quelque bord qu’ils soient sans soulever la riposte adverse qui se traduit par un nouveau scandale. Et des scandales, ce n’est pas ce qui a manqué dans notre « douce France »… mais ils trainent en longueur (affaires Tapie, Betancourt, Bygmalion…) ou on les étouffe…

       A titre d’exemple (non exhaustif), Jean-Noël Guérini, sénateur PS du 13, a fait l’objet d’une double mise en examen dans une affaire qui dure depuis plusieurs années et mêle responsables politiques et grand banditisme. Son défaut de moralité ne l’empêchera pas d’être, en septembre 2014, réélu sénateur par un collège de « grands électeurs » et en mars 2015, conseiller général… ce qui laisse perplexe quant à la moralité de ses électeurs. (1)

       « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime. Il est complice » vitupérait Georges Orwell…

       « Je m’inquiète du fait que le parti socialiste soit solidaire d’élus dont les liens avec le grand banditisme apparaissent… Il y a au sein du PS un système affairiste… » déclarait, déjà, Montebourg le 7 juillet 2011 dans l’Echo Républicain. Le 21 novembre 2011, il confirmait « la corruption d’élus socialistes » dans une lettre à Martine Aubry, en l’accusant : « nul ne croira que tu pouvais ignorer la gravité des faits ».

       Platon soutenait que « Le plus grand mal, à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas la peine de sa faute »… vœu pieux que celui-ci dans notre chère Ripoublique…

       Nous le constatons régulièrement, la vie politique en France n’est pas triste et elle serait même amusante si les hommes politiques de ce pays n’avaient pas en commun la fâcheuse habitude de se moquer du monde. Comme ils ont entendu dire, pendant leurs études, que les hommes d’Etat n’ont pas de scrupules, ils ont cru qu’il leur suffirait de ne pas avoir de scrupules pour être des hommes d’Etat.
       Le « Vallsgate » de Berlin en est un exemple flagrant quand Manuel Valls, sans la moindre déontologie pour sa fonction, ignora lors de ce déplacement les principes les plus élémentaires de la séparation entre les comptes privés et publics…

       Sur le voyage privé du Premier Ministre à Berlin, le philosophe et historien Marcel Gauchet, écrira dans « le journal du dimanche » : « Tous ces abus dans la société où nous sommes, arrivent inexorablement sur la place publique et ne sont plus supportés, étant donné la médiocrité globale des résultats de ces supposés brillants cerveaux. […] Les gouvernants ont perdu l’aura qui empêchait d’aller voir de près leurs faits et gestes. »

       Ces « affaires » à répétition confirment l’effondrement de la moralité politique et l’indécence sans limites d’une caste de sur-privilégiés, dont le comportement insulte chaque jour un peuple français pressuré de toutes parts.

       « La démocratie est fondée sur la vertu », déclarait Montesquieu. La démocratie exige nécessairement la vertu politique, c’est-à-dire, selon ce même Montesquieu, « l’amour des lois et de la patrie ».

       Mais est-ce bien le cas de notre démocratie ? On peut en douter sérieusement, car, depuis longtemps, la classe politique a probablement oublié ce qu’était la patrie, mais a bien compris comment utiliser les failles de ce système.

       Dès lors, la « justice », vantée par ailleurs par la caste politique, apparaît au citoyen lambda le plus souvent sous forme négative : L’injustice est criante ; elle est scandale ! Elle est pierre d’achoppement. Avec la même rugosité que l’obstacle qui fait chuter, l’injustice se dresse sur le chemin sans qu’il soit possible de la neutraliser.

       Dans son discours du 22 septembre 2011 à Berlin devant le Reichstag, Benoit XVI a cité saint Augustin en ces termes : « C’est pourquoi, sans la justice, que sont les royaumes sinon de grandes bandes de brigands » (Cité de Dieu, IV, 4).

       Sans la justice, en effet, les royaumes sont-ils autre chose que de grandes troupes de brigands ? Et qu’est-ce qu’une troupe de brigands, sinon un petit royaume ? Car c’est une réunion d’hommes où un chef commande, où un pacte social est reconnu, où certaines conventions règlent le partage du butin.

       Si cette troupe funeste, en se recrutant de comparses dénués de vertus politiques, grossit au point d’occuper un pays, d’établir des postes importants, d’emporter des villes, des mandats parlementaires, de subjuguer des peuples, alors elle s’arroge ouvertement le titre de royaume… ou chasse gardée, titre qui lui assure non pas le renoncement à la cupidité, mais la conquête de l’impunité et la généralisation du renoncement et du cynisme.

       Il n’y a même pas de différence substantielle entre un vulgaire brigand des mers et un empereur tel Alexandre le Grand, comme l’exprime saint Augustin dans un passage d’une insolence étonnante : « La Cité des Dieux », Livre IV, chapitre IX.

       « A quoi penses-tu ? D’infester la mer ? » lui demanda le roi.

       « A quoi penses-tu ? D’infester la terre ? » répondit le pirate avec une audacieuse liberté. « Mais parce que je n’ai qu’un frêle navire, on m’appelle pirate et parce que tu as une grande flotte on te nomme conquérant ».

       C’est une spirituelle et juste réponse que fit à Alexandre le Grand ce pirate tombé en son pouvoir.

       La société humaine dans laquelle nous vivons, poursuit des bonheurs faux, trompeurs et méprisables. Dans bien des cas, l’exercice du pouvoir politique et juridique se trouve dépourvu de toute légitimité morale. Dès lors, cette immoralité perverse afflige les Français raisonnables qui demeurent nombreux. Où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des slogans ineptes, des palinodies honteuses, des sondages orientés, des promesses non tenues et autant de mensonges qui faisaient, déjà, dire à Platon : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ».

       Un disciple demanda un jour à Confucius quelle lui semblait être la première tâche à faire pour le souverain d’un pays. Il répondit : « Restaurer le sens des mots ! »

       En effet, rien dans la valse des mots qui nous abreuvent au quotidien ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme… par conséquent de l’avenir. Alors, le constat tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : Plus de confiance !... et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales.

       Pourtant, j’en suis sûr, il suffirait de quelques mots brûlants pour enflammer encore ce peuple. Mais, pour lui donner à croire, il faudrait avoir la foi et ces bonimenteurs ne croient même pas en eux-mêmes, car je suis sûr qu’au fin fond de leur conscience, si par hasard ils y regardent, doit gésir la stupeur de se trouver à la place invraisemblablement indue où ils sont.
       Et c’est ainsi que nous végétons, enquiquinés, dans la platitude marécageuse d’hommes politiques qui ne peuvent plus prétendre à la confiance du peuple.

José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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(1) - Six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité ont été requis, le 25 novembre 2015, par l’avocat général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence à l’encontre du sénateur Jean-Noël Guérini et du député PS Jean-David Ciot, jugés pour détournement de fonds publics et recel de détournement.

M. Guérini est par ailleurs mis en examen notamment pour trafic d’influence et association de malfaiteurs, dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux, tout comme son frère Alexandre, soupçonné d’accointances avec le milieu.

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Manuel Valls doit s’expliquer

       Valls doit s’expliquer. Dans une interview à Valeurs actuelles, parue jeudi 19 novembre 2015, Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement français, dévoile un véritable scandale d’État.
       Il y a deux ans un responsable des services syriens lui avait proposé une liste de djihadistes français combattant en Syrie. Il en avait aussitôt parlé à son ancien service qui avait rendu compte à Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. Comme la condition était que la France accepte, elle aussi, de coopérer avec les Syriens, on lui a opposé un refus.
       Et donc pour de strictes raisons idéologiques, la France s’est privée d’une liste de terroristes dont certains ont sans doute ensanglanté Paris le 13 novembre. C’est dire s’il s’agit là d’une affaire d’État qui doit amener l’actuel premier ministre à s’expliquer sur cette terrible faute.
       YVES DE KERDREL – « Valeurs Actuelles »

       En octobre 2014, Marianne faisait état de l’inquiétude des services français qui estimaient que la lutte contre le terrorisme nécessitait une collaboration avec la Syrie. Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI, cité par l’hebdomadaire, déclarait : « Depuis l’arrivée de Laurent Fabius au Quai d’Orsay, tous les ponts ont été coupés avec Damas parce que Paris mise sur la chute du régime (…). Tous les djihadistes français partent là-bas. Comment les arrêter s’il n’y a plus de contacts, plus de négociations ? ».

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VIEILLIR.....
.Envoyé par Eliane


        Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son coeur;
        Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure;
        Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
        Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

        Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;
        Le garder sain en dedans, beau en dehors.
        Ne jamais abdiquer devant un effort.
        L'âge n'a rien à voir avec la mort.

        Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
        À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
        Qui ne croient plus que la vie peut être douce
        Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.

        Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
        Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
        Être fier d'avoir les cheveux blancs,
        Car, pour être heureux, on a encore le temps.

        Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
        Savoir donner sans rien attendre en retour;
        Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
        Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

        Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
        Être content de soi en se couchant le soir.
        Et lorsque viendra le point de non-retour;
        Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.

- Ghyslaine Delisle         








Renvoyer les musulmans à leur propre réalité est un acte de salubrité humaine
Envoyé par Christian

        Je ne cesse de le rappeler ni moi-même ni les sites qui relaient mes articles ne sont animés d’une quelconque arrière-pensée raciste. C’est tellement plus aisé de projeter sur autrui ce qu’on est soi-même comme c’est le propre des musulmans qui baignent dans une culture raciste et antisémite dès qu’ils sont au stade embryonnaire.
        Il n’y a pas pire amalgame que d’assimiler le combat intellectuel contre les dangers de l’islam impérialiste, dictatorial et conquérant à un combat d’arrière-garde, de repli identitaire, de rejet de celui qui est différent de soi, du refus du changement et d’un néo-conservatisme socio-biologique; L’extrême droite, à mon humble avis, n’a pas l’apanage de ce combat pour les libertés humaines et politiques et la sauvegarde du droit de tout un chacun au respect de ses spécificités culturelles, biologiques, historiques, ethniques, religieuses, sexuelles intellectuelles, qui sont menacées de mort par l’islam négateur de pluralisme des sociétés humaines et qui se veut une matrice commune pour tous les homme. Une Oumma pour tous et un Califat pour la gouverner et faire régner la charia.

        Il est à douter que l’extrême droite soit consciente des desseins hégémoniques de l’islam et des enjeux idéologiques et politiques auxquels la France est confrontée et qui minent son unité nationale et sa pérennité humaine.

        A ce jour elle se fait aphone sur le sujet de la politique laxiste, complaisante, et anti-souverainiste et trop favorable à l’islam à laquelle on assiste en France depuis que Charles Pasqua a voulu sortir l’islam des caves et la création d’une salle de prière dans les usines Renault de Flins où son patron de l’époque disait qu’il préférait les voir dans une mosquée que dans les réunions syndicales. Plutôt dans les bras d’Allah que dans les bras des syndicats.

        S’inquiéter et se soulever contre le curseur pro islamique des différents gouvernements français ne fait pas de moi un militant d’extrême droite. Mon camp est celui de ceux qui ne veulent pas finir de servir de festin à la bête infâme islamique. Il n’y a pas plus de collusion entre le FN et ma personne ni avec un quelconque mouvement politique de quelque bord que ce soit.

        Je rêve d’une France humaine et juste, je me bats pour ses symboles et ses valeurs que je ne veux qu’ils deviennent un souvenir pour les générations futures. Je ne veux pas non plus qu’elle finisse par ressembler à un nouvel Afghanistan et qu’elle connaisse le sort de ces peuples anéantis par l’islam.

        Quand les musulmans veulent imposer leurs us et coutumes à la France au nom du droit à la différence jamais ils ne sont taxés de racistes ou d’envahisseurs mais quand des français inquiets par leurs soubassements idéologiques et leur irrespect des lois du pays d’accueil s’érigent en défenseurs de leur idéaux politiques et humains hérités de la Révolution de 1789 et du Siècle des Lumières ils sont jugés de racistes et d’extrême droite.
        C’est reconnaître à cette dernière des valeurs patriotiques insoupçonnées. Le patriotisme n’est aucun cas le propre des partis extrêmes.Etre patriote c’est exiger de l’autre de respecter ce qui constitue mon essence identitaire et ma personnalité.Le patriotisme que j’appelle patriotisme éclairé qui ne me semble pas être pour l’instant celui du FN par exemple n’est pas incompatible avec les valeurs universalistes et les exigences du bien-vivre ensemble.
        Faire du FN le porte-drapeau du patriotisme en France serait un aveu explicite que les autres partis sont les premiers artisans de l’islamisation à marche forcée de l’islam.

        Mon combat n’est pas dirigé contre une communauté nationale ou un groupe ethnique, ni l’islam ni les musulmans n’en portent les caractéristiques, mais contre les tenants d’une idéologie hautement raciste, antisémite, ségrégationniste, inégalitaire castratrice, réactionnaire, archaïque, despotique, totalitaire, esclavagiste, liberticide, néfaste pour les femmes, les enfants, les homosexuels, les minorités religieuses,la paix et la sécurité dans le monde.
        Mes écrits ne sont que le reflet qui se veut fidèle , une restitution des images insoutenables et des idées nauséabondes répandues et propagées par les activistes musulmans jamais condamnés par les leurs à ce jour.

        Quand la majorité musulmane s’en démarquera explicitement et massivement je serai le premier à éviter tout amalgame entre l’islam et l’islamisme.
Salem Ben Ammar          
14/01/2016          

https://salembenammar.wordpress.com/2015/04/18/ce-nest-pas-du-racisme-que-de-renvoyer-les-musulmans-a-la-realite-des-images-cruelles-et-barbares-vehiculees-par-leurs-activistes/



Ne sont pas légion ceux qui peuvent dire : " J'ai l'honneur…"
Envoyé Par Mme Elianne Saurel

           http://www.officierunjour.net/actualités/tout-sur-la-lh/

           Dans cette Europe en paix depuis 1945 (si on veut bien excepter le conflit yougoslave des années 1990), l'impact émotionnel et psychologique des attentats de 2015 à Paris sonne comme un réveil brutal et soudain, nous sortant de notre torpeur ouatée. Oui, le monde extérieur existe et il n'est pas gentil ! Autant de personnes de la société civile abattues d'un coup à la Kalachnikov ont sidéré l'ensemble des Français jusqu'au plus haut de l'Etat.

           L'élan de solidarité spontané qui s'en est suivi est bien compréhensible, même si personne ne mettait vraiment les mêmes valeurs que son voisin sous le sigle brandi haut et fort : " Je suis Charlie ". Dès lors, il apparaît normal, qu'un an après le premier attentat, on se souvienne et on veuille honorer la mémoire des disparus.

           Mais le choix de cet hommage national par le chef de l'Etat, sous la forme d'une remise de la décoration suprême, je nomme bien sûr la Légion d'Honneur, est plus que contestable.

           Répondant à la " vocation d'universalité de la Légion d'honneur ", on a si souvent pris l'habitude de récompenser ainsi tout type de réussite, scientifique, industrielle, universitaire, médicale, sportive mais aussi culturelle au sens large, c'est-à-dire pour clore une carrière de chanteur, de danseur, d'animateur en association ou de saltimbanque, qu'on ne s'étonne plus de la voir offrir à n'importe qui, même si j'admire le talent d'Emmanuelle Béart ou de Vanessa Paradis (chevaliers ce 1er janvier).

           Sûr d'avoir le soutien massif de la nation rassemblée, le président de la République a ainsi accepté que soient inscrites sur la liste des bénéficiaires pour ce 1er janvier (au titre d'une " promotion spéciale " cependant) les victimes des attentats cités plus haut.
           Outre que ces personnes ne répondent pas au code de l'Ordre qui veut que " La Légion d'honneur est la récompense des mérites éminents acquis au service de la nation, soit à titre civil, soit sous les armes ", on voit mal pourquoi il faudrait privilégier les morts dus au terrorisme plutôt que les victimes dues au crash du Concorde ou celles qui brûlèrent dans un accident d'autocar.
           Mais soit ! Va pour la Légion d'Honneur pour les victimes parisiennes.

           Là où le bat blesse et où je m'étrangle (sans être le seul), c'est quand on lit que les journalistes de Charlie Hebdo font partie de cette promotion !
           A-t-on oublié que ces anarchistes scatologiques, fiers de " bouffer du curé et du facho ", que la bonne presse dépeint avec bienveillance comme " irrévérencieux et grivois " ont passé leur vie à insulter tout ce qui faisait la force de la France, ses grands hommes politiques, la religion, les forces de l'ordre civiles ou militaires notamment ?

           Avez-vous oublié ces Unes immondes qui, au nom de la liberté d'expression, montraient le Pape en train de sodomiser un enfant, le défilé du 14 juillet en " assassins pride " ou proposaient de fêter Noël ainsi : " Chiez dans les crèches, achevez les handicapés, fusillez les militaires, étranglez les curés, écrabouillez les flics, incendiez les banques " ? C'est de l'humour, ah bon ?
           N'avez-vous pas été saisis de honte et d'horreur lorsque, à l'occasion des obsèques publiques de Stéphane Charbonnier, dit Charb, le 16 janvier 2015, son ami Renald Luzier, dit Luz, a osé publiquement cette confession : " Charb, mon ami, mon amant. Ah, qu'est-ce qu'on s'est enculés toutes ces années ! "…. au micro, lors des obsèques !
           Le pire est que cela ne choque plus notre société dépravée. Cela réjouit même nos dirigeants dont on se demande s'ils ne veulent pas sciemment détruire nos racines, nos valeurs et notre patrimoine culturel.

           Sinon comment comprendre cette inflation de repentance qui assaille nos hommes (et femmes) politiques ? Pourquoi leur faut-il aller s'excuser d'un passé qui nous appartient, auprès de pays qui n'ont rien demandé et sont, de ce fait, enclins à revendiquer leur part de réparation ?
           Sinon comment expliquer que notre histoire soit bafouée, et pas seulement à l'école où des pans entiers sont balayés du programme, mais aussi par peur d'affirmer que nous avons été grands.
           Regardez, par exemple, cette honteuse reculade qui nous a privés, en 2005, de la commémoration de la plus grande victoire de Napoléon, Austerlitz, (200 ans après la bataille) pour aller parader avec notre plus beau navire de guerre à Trafalgar lors du triomphe des Anglais !
           Honte encore de voir ces rues de Paris ou de sa région baptisées du nom de combattants FLN, d'entendre qu'il faut supprimer des fêtes chrétiennes pour les remplacer par des fêtes juives ou musulmanes, colère de voir les Femen profaner nos églises sans être inquiétées, etc.

           Certes, le ruban de la Légion d'honneur est un " hochet ", comme l'avait d'ailleurs dit l'Empereur lui-même : " C'est avec des hochets que ", mais c'est aussi un symbole et un honneur !
           Symbole d'actes ou de toute une vie au service des autres, au service du bien commun, bref un symbole altruiste ! Honneur aussi d'être reconnu pour son action généreuse. Nos grands-pères se décoiffaient en croisant un veston orné du ruban rouge, saluant ainsi un être d'exception.
           L'exception n'est plus la règle puisque l'obligation de la parité est venue s'ajouter aux critères d'attribution. Mérite et parité ne font pas bon ménage car le mérite se moque du " genre ".

           Ainsi donc, attribuer la Légion d'Honneur à des personnes qui " conchient " nos valeurs n'offusque plus personne. On avait déjà été conditionnés par le laxisme qui permet à des groupes de rappeurs d'insulter et même de menacer les Français, sans aucun risque (liberté d'expression oblige). Les juges savent-ils ce que veut dire " Nique la France " ?
           On avait été vaccinés lorsque la FNAC avait primé, comme premier prix d'un concours, oui Madame, la photo d'un quidam se torchant le cul dans les plis du drapeau national, ce même drapeau que nos anciens ont porté de trou d'obus en trou d'obus, malgré leurs blessures.

           On avait enfin été abasourdis quand le président de la République, n'écoutant pas la quarantaine d'associations patriotiques rangées derrière le président de la Saint-Cyrienne, avait décidé l'inhumation de Jean Zay au Panthéon. Vous savez, ce monsieur qui a écrit un beau poème sur le drapeau tricolore qu'il nomme " torche-cul ", " immonde petite guenille ", " loque " ou " saloperie tricolore " !
           Du reste, ce drapeau, symbole lui aussi, n'est guère plus agité que pour les rencontres sportives. On en a quand même vu un, parait-il, autour de la Bastille, au milieu des emblèmes étrangers, pour fêter la victoire électorale du présent chef de l'Etat.

           Pour revenir au hochet, il est quand même curieux d'observer qu'il vaut mieux être l'ami, même étranger, d'un décideur bien placé pour se le voir octroyer plutôt que de répondre strictement aux termes de la charte de l'Ordre.
           Quant aux victimes, que nous devons respecter, elles ne se valent pas toutes dans l'hommage que la nation doit leur rendre. Les victimes de Charlie Hebdo méritent-elles plus cet honneur que Hervé Cornara, le gérant très apprécié d'Air Producs, décapité en Isère ?
           Le caporal-chef qui est retourné sous le feu d'une mitrailleuse, lors de l'embuscade d'Uzbeen, pour ramener son camarade grièvement blessé et qui a été, lui aussi, touché plusieurs fois par des balles, a-t-il eu " la rouge " ?

           Je suis désolé de le dire mais je fais une distinction dans le " mérite " des différentes attributions de la plus haute de nos distinctions nationales et, en tous cas, il m'apparaît que coucher les anarchistes de Charlie Hebdo sur la liste des ayants-droit est une insulte à tous les légionnaires, présents ou passés, militaires ou civils, qui ont utilement œuvré pour le bien et le renom de notre pays. Je connais plusieurs officiers, choqués par cette mesure, qui ont écrit au grand Chancelier pour rendre leur décoration.
           J'ai honte pour l'image que la France offre à l'extérieur de nos frontières. Austerlitz, FNAC, Jean Zay, Charlie Hebdo, décidément, je ne suis pas Charlie !
Colonel Yves Logette             
le 06 Janvier 2016             



« Choc des civilisations… ou choc des cultures ? »
(propos recueillis par Aliéonor Marquet)
Envoyé par : Francephi diffusion

Entretien avec Philippe Randa qui présente le livre collectif L’islamisation de la France. Fantasme ou réalité… aux éditions de L’Æncre.

« »


           Qui sont les contributeurs de ces trois volumes ?

           J’ai tenu à réunir écrivains, journalistes, philosophes, chercheurs, acteurs du débat politique et religieux pour qu’ils confrontent ensemble leurs points de vue. Ces points de vues, tous différents, peuvent être contradictoires, ils n’en sont pas moins complémentaires. Certains de ces contributeurs sont très connus de la plupart des lecteurs, d’autres moins : Robert Albarèdes, Philippe Delbauvre, Alexis Arette, Nicolas Bonnal, Marc Brzustowski, Pierre Cassen, Alain Dubos, Gilles Falavigna, Camille Galic, Nicolas Gauthier, Me Nicolas Gardères, Gérard Gelé, Patrick Gofman, Arnaud Guyot-Jeannin, Roland Hélie, Philippe Joutier, Pieter Kerstens, Joseph Lavanant, Yves-Marie Laulan, Jean-Yves le Gallou, Pierre Lance, Paul Le Poulpe, Aristide Leucate, Pierre le Vigan, Michel Lhomme, Magnus Martel, Anne Merlin-Chazelas, Guy Millière, Patrick Parment, Dr Bernard Plouvier, Philippe Randa, Jean Robin, Jean-Claude Rolinat, Scipion de Salm, Nicolas Tandler, Christine Tasin, Marc Rousset, Guillaume de Thieulloy, Pierre Vial, Luc Voy… et les dessinateurs Ignace et Pinatel…

           Et vous publiez également quatre entretiens avec des acteurs majeurs de ce débat…

           Tareq Oubrou, imam et recteur de la mosquée de Bordeaux ; Alain de Benoist, philosophe ; le père Michel Lelong, prêtre de sensibilité traditionaliste et Camel Bechikh, président de l’association « Fils de France »…

           Pourquoi trois volumes ?

           Les contributions réunies permettent une compréhension sérieuse des enjeux majeurs du sujet, mais j’ai tenu offrir cette possibilité au lecteur curieux d’acquérir un ou deux volumes seulement selon ses intérêts pour les thèmes abordés, mais bien évidemment, la lecture des trois volumes apporte une meilleur connaissance. Ainsi le 1er volume aborde les thèmes : États musulmans… Laïcité… Athéïsme… Liberté d’expression… Coutumes… Mœurs… ; le 2e volume : Théologie… Politique… et le 3e volume : Djihad… Histoire… Entretiens…

           Pourquoi des avis contradictoires ? N’aurait-il pas mieux valu unifier les contributions pour faciliter la diffusion d’un message unique ?

           Peut-il y avoir de débat si on agit ainsi ? Je ne voulais pas de livres militants, partiaux, forcément « langue de bois »… Leur intérêt en aurait été limité. C’est d’ailleurs en réaction au manque de débats dans notre pays, et précisément sur ce sujet difficile, que l’idée m’est venue de tels ouvrages qui manquaient au débat… et c’est d’ailleurs dans cette optique que tous les contributeurs ont accepté d’y participer. Chaque contribution apporte ainsi un angle de vue qui permettra, je l’espère, de répondre sans à priori et sans œillères aux interrogations des uns, aux inquiétudes des autres, à une meilleure compréhension de tous à ce débat qui déchire notre société…

           L’islamisation de la France. Fantasme ou réalité…, Philippe Randa (présente), 3 volumes, Éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux »

           Chaque volume : 146 pages, 18 euros.           
+++

          
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           Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com

Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».




LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini

             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.

             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages nécessaires pour les villes ci-dessous et je viens d'ajouter Petit, Clauzel, Guelât Bou Sba, Héliopolis, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.

             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.

             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, Kellermann et Millesimo, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.
POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :                          J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 


NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Établissements de santé à Annaba
Envoyé par Jean-Paul
http://elwatan.com/regions/est/annaba/les-malades-victimes-des-luttes-d-interets-entre-chefs-de-services-16-01-2016-312135_133.php


Par El Watan |16/01/2016 l Par : Gaidi Mohamed Faouzi
Les malades victimes des luttes d’intérêts entre chefs de services .

           Les efforts consentis par le ministère de la Santé qui a placé sa confiance dans ses cadres locaux à travers les CHU semblent s’estomper face à une volonté de sape qui anime plusieurs chefs de services.

           Ayant échoué là où leurs récents successeurs ont pu relever le défi, ils tentent par tous les moyens de semer le chaos à l’effet de décourager les plus téméraires.

           La semaine dernière, le professeur Zitouni, qui était à Annaba dans le cadre des premières journées du centre anti cancer (CAC) l’a explicitement relevé. En réponse à la question du président de l’Ordre des médecins de la région de Annaba, qui s’est interrogé si en 2020, l’Algérie aura sa Haute Autorité Sanitaire (HAS) pour adopter la Réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui prévoit un protocole de soins personnels pour chaque cancéreux, le Pr Zitouni n’a pas caché sa déception quant à la mentalité des médecins algériens censés concrétiser cette avancée.

           Le problème de la greffe rénale en est un autre volet qui a longtemps pénalisé les malheureux insuffisants rénaux chroniques de la région de Annaba, victimes de luttes d’intérêts purement egocentriques.
           Après le déclenchement de cette intervention, devenue régulière depuis quelques mois, les réfractaires n’hésitent pas à s’adonner à de véritables «coups de rein». Au lendemain de l’incident de l’unité d’enfûtage de gaz de Skikda, l’un des malades, brûlé au 3ème degré a été transféré à l’hôpital des grands brûlés de Annaba. Bien que cette unité soit financée par Sonatrach, le médecin chef n’a pas hésité à refuser son hospitalisation.

           N’ayant pas été pris en charge à temps, l’ouvrier brûlé a tout simplement rendu l’âme, après avoir été transféré le lendemain à l’hôpital de Ain Naâdja. N’y a-t-il pas là un cas de non-assistance à une personne en danger ?

           Il y a quelques jours, c’est un autre chef de service qui s’est opposé fermement à l’ouverture d’une unité de rhumatologie à l’hôpital Ibn Sina, dont le CHU ne dispose pas d’un service spécialisé. Peut-on priver des malheureux malades d’une prise en charge spécialisée pour assouvir des desseins inavoués ?

           Ainsi, les multiples chantiers lancés pour humaniser les services des hôpitaux et améliorer la prise en charge médicale à Annaba, dont celle des cancers, avec ce que cela implique comme effort financier, seront vains si les mentalités ne changent pas. Au lieu de se consacrer dans la formation des générations futures et leurs apprendre à appliquer consciencieusement le serment d’Hippocrate, on fait appel au menu de Machiavel pour s’imprégner des manières de saper toute bonne volonté dans ce secteur. Le seul perdant dans cette sale guéguerre est le pauvre malade algérien.
          


Les chauffeurs de taxi en grève
Envoyé par Geneviève
http://elwatan.com/regions/est/annaba/les-chauffeurs-de-taxi-en-greve-06-01-2016-311453_133.php


Par El Watan |06/01/2016   l Par : Leïla Azzouz
Conséquence de la hausse des prix du carburant à Annaba

           Dans ce genre de situation, il y a plusieurs victimes collatérales

           Les nouvelles mesures risquent d’engendrer d’autres actions dans différents secteurs


           A l’appel de la corporation du secteur du transport, plus de 3000 taxis ont entamé, hier matin, une grève illimitée dans la ville de Annaba. Cette action est motivée par la récente hausse des tarifs du carburant, aggravée par la concurrence «déloyale» des taxis clandestins. Bien que le problème soit d’ordre national, cette situation a été qualifiée d’injuste par la corporation des chauffeurs de taxi à Annaba.

           Citant en plus la hausse des prix de la pièce de rechange d’origine, celle des vignettes et surtout du carburant, conséquence de la crise économique que vit le pays, ils ont estimé que cette profession ne «nourrit plus». «Depuis la mise en service de la nouvelle gare routière à la sortie sud de la ville, des taxis interwilayas fréquentent de plus en plus les différentes cités de la ville d’Annaba sous prétexte de conduire les voyageurs au centre-ville.

           Parallèlement, les transporteurs clandestins s’adonnent à leur activité de chauffeurs de taxi au vu et au su des agents de police chargés de la voie publique. Pour remédier à cette situation, nous exigeons la création de stations de taxis dans les gares routières spécifiques à chaque destination pour garantir une meilleure fluidité du trafic routier», ont-ils précisé. Interrogés sur les augmentations décidées de façon unilatérale sur les tarifs, soit 20 DA par place et 50 DA par course, les concernés ont justifié cette mesure en disant : «Cela est la conséquence directe de l’augmentation des prix du carburant.

           Pis, par suite des intempéries et l’absence de maintenance et d’entretien, les routes sont devenues impraticables et génératrices d’importants dégâts en termes de pièces sur les véhicules dont les prix sont passés du simple au triple». Force est de relever que cette grève inattendue à généré de gros problèmes pour les usagers, notamment en début de journée d’hier, où plusieurs travailleurs n’ont pas pu rejoindre leur poste tout autant que les étudiants.
Leïla Azzouz           


La nouvelle aérogare Rabah-Bitat ouverte dès le 4 février
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/est/la-nouvelle-aerogare-rabah-bitat-ouverte-des-le-4-fevrier-241153

Liberté-Algérie l Par : A. ALLIA 30/01/2016
Annaba

          Selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya d’Annaba, qui a été rendu public, hier, la nouvelle aérogare Rabah-Bitat devrait ouvrir ses portes au trafic aérien national, dès jeudi 4 février.
           Cette décision, qui ne manquera pas de faire plaisir aux usagers de l’aéroport d’Annaba, intervient un peu plus d’un mois après l’inauguration de ladite aérogare et sa mise en exploitation à l’international, rappelons-le. “À cet effet, et à travers le service des différentes ailes de l'aérogare (lignes domestiques et internationales), le secteur des transports dans la wilaya de Annaba, notamment en matière de transport aérien se voit renforcé pour une meilleure prise en charge des voyageurs”, est-il indiqué dans le communiqué adressé aux passagers des lignes intérieures des différentes compagnies aériennes.
           Ces derniers n’auront donc plus à utiliser l’ancienne infrastructure devenue obsolète et indigne de l’image de ville touristique et de capitale économique régionale qu’ambitionne de donner Annaba. A. ALLIA



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Pierre Jarrige
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DIVERS LIENS VERS LES SITES

M. Gilles Martinez et son site de GUELMA vous annoncent la mise à jour du site au 1er Janvier 2016.
Son adresse: http://www.piednoir.net/guelma
Nous vous invitons à visiter la mise à jour.
Le Guelmois, guelma-collectif@orange.fr




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A mes Amis sexagénaires, septuagénaires et à ceux qui vont le devenir
Envoyé par Chantal

      A tous les jeunes qu’on a connu... avant
      Et qui sont des vieillards... maintenant !
      A toutes ses filles jadis coquettes
      Maintenant en maison d’retraite,
      Pour nous souvenir, prenons un instant
      Tant qu’il est vraiment encore temps !

      A tous ces garçons, hier, charmants
      Et qui, aujourd’hui, sont grisonnants,
      A toutes ces filles en mini-jupettes
      Ridées désormais comme des fruits blets,
      J’envoie ce message important
      Pour nous moquer un peu de nos tourments.

      On vieillit, on vieillit,
      On est de plus en plus raplati, raplati.
      On a la mémoire comme une passette
      On a du mal pour mettre nos chaussettes.
      On est tout rabougri, déjà amorti,
      On oublie même parfois ses anciens amis.

      A tous mes virtuels correspondants
      Qui sont chaque jour devant leur écran
      A tous mes amis qui, par internet,
      M’envoient souvent des “blagounettes”,
      Je souhaite qu’encore longtemps
      Nos échanges soient récurrents.     Amitiés à tous
ØØØØØØØØØØØØØØ


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