N° 152
Juillet/Août

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Juillet/Août 2015
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,

Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

  L'histoire repasse les plats

Chers Amis,

         Nous sommes entrés dans la période des vacances estivales et comme toujours, devant l'inconscience et insouciance des Français face aux dangers qui nous menacent et qui ne pensent qu'aux congés tout au long de l'année, l'état en profite pour nous assener des coups supplémentaires.

         Nous les exilés, en avons pris l'habitude depuis 1962 où des français tentaient de nous rejeter à la mer tandis que d'autres se prélassaient au soleil en feignant d'ignorer notre existence ou arrivée avec une valise pour les " chanceux " qui en avaient une.

         Et oui, 53 ans déjà, 53 ans que les gouvernement font semblant d'ignorer les drames que nous avons vécus là-bas et ici lors de notre exode et " dépatriement " non désirés.

         Heureusement qu'une poignée de nos compatriotes ont fait perdurer ces souvenirs douloureux au travers de certaines associations de P.N. et Harkis et que depuis une quinzaine d'années des pionniers sur Internet ont pris le relais médiatique pour diffuser notre mémoire et contourner le monopole de la pensée unique qui étouffe nos vérités.

         Mais ce moyen précieux et efficace pour lutter contre cette pensée unique, contre la désinformation et le mensonge à outrance, ce moyen est en grand danger sous le poids de l'Etat actuel.

         Les ennemis de la France, des français, et par ricochet des Pieds-Noirs et des Harkis veulent censurer par tous les moyens " l'Internet libre ". Le dernier exemple est la loi sur l'avortement qui interdit et sanctionne toute information anti-pensée unique sur Internet pour l'avortement. Tout cela est contraire est non conforme à la déclaration des droits de l'homme.

         Les médias (environ 90%) à la solde de " l'Etat de gauche ", qui voient en Internet un danger pour leur " Business ", soutiennent cet " Etat dictateur " aux ordres de l'oligarchie gauchiste afin de faire taire tous les partisans de la liberté d'expression, de la vérité médiatique et historique.

         Bien entendu, tout n'est pas bon sur Internet dévoyé par ses ennemis, mais chacun a le libre arbitre de ce qu'il veut lire et voir ou pas.

         S'il n'y avait pas Internet, est-ce que tous les Français auraient la possibilité de savoir ce qui se passe sur notre territoire comme par exemple la guerre menée par les islamistes ou les actes anti-christianisme qui se produisent presque quotidiennement en France ou le remplacement de " population de souche " par celles venues d'ailleurs et qui en plus veulent nous imposer leurs modes de vie, leurs coutumes et, pire, leurs religions.

         Internet est le seul moyen actuel pour déchirer le voile de l'hypocrisie ; de dégager le brouillard qui étouffe la société française en mettant sa patrie en danger.

         " Voit-on beaucoup de Juifs et de Chrétiens, égorger leurs semblables et commettre des atrocités au nom de Dieu?

         La tension s'accroît de jour en jour et tout incident vient alimenter la mise en cause de la paix civile. Les signes extérieurs de cultures incompatibles provoquent la collision et le rejet dans la mesure où on craint de moins en moins la sanction de la loi. "

         La France est un pays aux racines judéo-chrétiennes, qui depuis 2000 ans à réussie à bâtir un Etat laÏc où le respect d'autrui est garanti avec une culture qui n'acceptera pas d'être remplacée par une culture barbare et qui devrait s'excuser d'être encore en vie. Non, la révolte gronde, la guerre civile est engagée par les anti français et les traîtres. La résistance c'est maintenant et c'est le moment aux français de " souche " de dire haut et fort ce qu'ils veulent pour leurs enfants.

         - Veulent-ils la réappropriation inconditionnelle d'un socle commun de valeurs autour de leurs racines, de notre corps social avec l'abandon d'un multiculturalisme suicidaire dans lequel nous sommes entrain de sombrer et qui signifie la fin de notre propre culture ?

         - Ou veulent-ils accepter la fatalité que lui imposent ces gouvernements, c'est à dire la Guerre ?

         Nous sommes dans la même situation d'avant guerres 14/18, 39/45 et 54/62 (en Algérie). A chaque fois il y a eu censure et désinformation.

         Grâce à Internet, ils ne pourront pas dire, on ne savait pas comme ils l'ont fait, il y a 53 ans.

         Ce numéro de la Seybouse est volontairement consacrée pour une grosse partie à l'actualité afin de faire réfléchir les sceptiques en vacances.

         Prenez des vacances avec un œil bien ouvert car rien n'est impossible avec l'insécurité du territoire. Le terrorisme frappe où il veut et quand il veut. Nous avons déjà donné…

         Bonnes vacances
Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
        A tchao.





ADIEU ECOLE PRIMAIRE
Par M. Hugues Jolivet


Photo de M. H. Jolivet
Falicon Ecole Primaire Jules Romains
         Ce soir, à seize heures trente, fin de l'année scolaire,
         Sous un soleil de plomb appelant au farniente
         Pour les deux mois futurs, aux joies des bains de mer,
         Ou bien à la fraîcheur des boissons à la menthe!

         Pour moi, à seize trente, c'est la dernière fois,
         Après quatorze années, à la sortie des classes,
         Quand mes petits enfants exprimaient tous leur joie
         De voir leur papy qui, pour chacun, se déplace

         Et porte leur cartable. Ils rentrent à la maison
         Déguster le goûter, le pain au chocolat.
         Grand père aide aux devoirs et aux conjugaisons.
         Pour tous les grands-parents, c'est un apostolat!

         A la rentrée prochaine, adieu l'école primaire,
         Bonjour le grand collège et la classe de sixième.
         Mais on change d'univers dans l'aire du secondaire,
         Un tournant de la vie qui vaut bien un poème.

         - Hugues JOLIVET
         3 juillet 2015




PHOTOS de BÔNE
Envoyé par M. Charles Ciantar



Photo envoyée par M. C. Ciantar
Eglise sainte-Anne





Photo envoyée par M. C. Ciantar


Photo envoyée par M. C. Ciantar



Photo envoyée par M. C. Ciantar



Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar



Photo envoyée par M. C. Ciantar




Photo envoyée par M. C. Ciantar



Photo envoyée par M. C. Ciantar




Photo envoyée par M. C. Ciantar




Toi l'inoubliable
ECHO D'ORANIE - N°247


          Tel un être cher que l'on n'oublie JAMAIS
          Tu resteras gravée dans leur âme pour l'éternité
          Je ne t'ai JAMAIS vu et, pourtant, j'ai la sensation de te connaître.
          Entendre parler de toi un sentiment de curiosité en moi a fait naître !
          Ce jour-là, ils serraient tous les poings en gémissant...
          ...Et mon Père serrait la main de celle qui allait devenir "ma" Maman.
          Autant d'eau n'avait jamais autant ruisselé...
          ...Le long de leurs joues blanches et nacrées.
          Au fur et à mesure tu te transformais en une épaisse tache noire,
          Et ils "gravaient" en eux l'espoir de te revoir.
          Après ce long voyage qui les menait vers l'inconnu.
          Combien d'entre eux ne se sont jamais revus ?
          Sur ce bateau de l'angoisse qui fendait l'eau comme un couteau,
          Un sentiment d'Injustice se mêlait aux flots des sanglots.
          A présent, trois décennies se sont écoulées,
          Et l'océan de vos pleurs s'est-il asséché ?
          Celle qui vous a vu naître avez-vous oublié ?
          Certain disent ne plus se souvenir et pourtant...
          ...D'autres vivent avec leurs regrets à chaque instant !
          Mais comme le dénonce l'écrivain LA BRUYERE
          Dans son oeuvre : "LES CARACTERES"
          "Vouloir oublier (...) c'est y penser !... "
Sylvie ARTES                       







LE MUTILE N° 25, 1917 (Gallica)

Haine aux Barbares


          O Barbares! Pour vous la haine est immortelle,
          Vous avez déchaîné sur notre humanité,
          Des fléaux, le plus grand, une peine éternelle
          Niant le droit, la loi, ignorant l'équité !

          Valeureuse Serbie, gloire à toi à jamais,
          Tu fus pour ces brigands, le plus odieux prétexte,
          Pour déchaîner, l'Europe et partout allumer,
          Une guerre sans nom, une guerre sans texte.

          Et toi noble Belgique, la première victime,
          Tu fus par ces bandits, qui ne respectent rien.
          Violée si lâchement, réduite à la famine,
          Car pour être vainqueurs c'était le seul moyen !

          II n'est point de serpent, ni de monstre odieux,
          Qui plus que ces démons sèmeront dans le monde,
          La misère, l'effroi, et jamais nos aïeux,
          N'eurent spectacle tel, inqualifiable, immonde.

          Volant dans vos campagnes, la richesse des nôtres,
          Bravant le droit partout, ces lâches assassins,
          Pour semer la terreur, décourager les autres,
          Ont violé, femmes, enfants, puis ont tranché leurs mains!

          Non contents de ces crimes, sur mer ils étendirent,
          Leurs indignes forfaits, sur le non-combattant
          Des nations alliées, que de civils périrent,
          Pour la joie du Kaiser, qui se croit triomphant !

          L'univers tout entier, se montre exaspéré,
          Des crimes des pirates, et notre nouveau monde,
          Prend les armes en main pour les exterminer,
          Les bannir de l'Europe, de notre mappemonde.

          Oui, la victoire approche, et bientôt les coupables,
          Entendront les échos de ces vives clameurs,
          Aucun n'échappera, O joie inexprimable,
          Honte à ces assassins, et gloire à nos vainqueurs !
         
MASDOUMIER.         
Sergent au 1er Zouaves         



PHOTOS de BÔNE
Envoyé par M. Marc Spina


Photo de Marc Spina
Prise de vue de derrière la Cathédrale





Photo de Marc Spina
Une carte ancienne, avec la colline derrière la cathédrale. La photo de la carte a été prise de cette colline avant qu’elle ne soit défoncée pour permettre l’accès vers le nord (Beauséjour, Saint Cloud, Chapuis,.........)




L'ENFER !
Envoyé Par Christian

               
                Un gars meurt sur la frontière franco-allemande.

                Quand il arrive au ciel pour le jugement dernier, Saint- Pierre lui dit :
                - Bon, votre vie sur terre, pas terrible, quelques adultères, pas souvent à la messe, des blasphèmes, etc., etc...
                - Je ne peux pas vous faire entrer au paradis, mais comme vous n'avez rien commis de grave et que vous êtes mort sur la frontière, je vous laisse tout de même le choix entre l'enfer allemand et l'enfer français.

                - Mais Saint Pierre, je ne connais ni l'un ni l'autre, pourriez vous m'en dire un peu plus SVP ?
                - Et bien, dans l'enfer allemand, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil !
               
                - Et l'enfer français alors ?
                - Et bien, dans l'enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil ! Mais, si vous voulez un bon conseil, je serais vous, je choisirais l'enfer français.

                - Mais, Saint-Pierre c'est exactement la même chose !
                - Mais non, pas du tout ! Car dans l'enfer français :
                - un jour les gnomes sont en grève,
                - un jour on n'a pas livré les bûches,
                - un jour le dragon est en RTT,
                - un jour il est en congé maladie
                - un jour ils ne trouvent plus la marmite.
                - un jour on n'a pas commandé le purin...


                Et quand la CGT s’en mêle, je ne vous dis pas !





Photos d'Oran
Envoyées par M. C. Ciantar,



Photo envoyée par M. C. Ciantar



Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





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Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar





Photo envoyée par M. C. Ciantar



ORAN, 5 JUILLET 1962
JOUR DE DEUIL
Par M. Hugues Jolivet


Image, M. H. Jolivet



         Commémorons, cinquante et trois années plus tard,
         L'odieux holocauste d'Oranais sans défense,
         D'hommes, femmes et enfants victimes de racontars,
         Offerts sur l'autel des dieux de l'Indépendance.
         Accuser les Pieds Noirs de troubler leur victoire
         Par des tirs sur leur peuple, en liesse, triomphant,
         Est un fait démenti, en témoigne l'Histoire,
         La barbarie régnait aux quatre coins d'Oran.

         Résultat d'une lutte FLN - ALN,
         Avec pour seul objet un accès au Pouvoir,
         Provoque le soulèvement et déchaîne la haine
         Contre tous les Français qu'ils ne veulent plus voir !
         S'ils n'ont pas fait le choix de prendre la valise,
         Leurs bourreaux, ce jour là, ont choisi le cercueil,
         Ils veulent vivre sans eux, donc ils les neutralisent,
         En les assassinant sans honte, nourris d'orgueil.

         Des parents pleurent encore leurs morts, leurs disparus,
         Sans nouvelles depuis lors, n'ayant pu faire leur deuil,
         Reprochent à notre Armée qui n'est pas accourue
         D'être la pourvoyeuse de centaines de linceuls.
         Remercions les Elus, Maires de communes de France,
         Le Mur des Disparus élevé à Perpignan,
         Qui honorent les victimes, leurs atroces souffrances,
         Par un sincère hommage attristé et poignant.
         - Hugues JOLIVET
         5 Juillet 2015


Image, M. H. Jolivet




Image, M. H. Jolivet
Mme le Maire lisant son discours


Image, M. H. Jolivet
M. H. Jolivet lisant son Poème




FRANÇAIS ! ALGERIENS ! 50 ANS DEJA !
De Monsieur Alain ALGUDO
Voici un rappel succinct des étapes d'une trahison sciemment organisée contre les Français d'Algérie, que les différents gouvernements et les médias, complices des deux côtés de la Méditerranée, cachent à nos deux peuples depuis un demi-siècle.


Michel DEBRE en Novembre 1956
" QUE LES ALGERIENS SE RAPPELLENT QUE L'ABANDON DE LA SOUVERAINETE FRANÇAISE EN ALGERIE EST UN ACTE ILLEGITIME QUI MET TOUS CEUX QUI S'EN RENDENT COMPLICES HORS LA LOI ET TOUS CEUX QUI S'Y OPPOSENT, QUEL QUE SOIT LE MOYEN EMPLOYE, EN ETAT DE LEGITIME DEFENSE ! "

CHARLES DE GAULLE
( APRES LE " JE VOUS AI COMPRIS )
LE 4 JUIN 1958

" Dans toute l'Algérie, il n'y a que des Français à part entière ! "

Le 5 juin 1958
" L'Algérie est une terre Française, organiquement et pour toujours !"

Le 6 juin 1958 à Mostaganem
" Vive l'Algérie Française ! "

Le 7 juin 1958 à Oran
" OUI,OUI,OUI, La France est ici pour toujours, Elle est ici avec sa vocation millénaire qui s'exprime aujourd'hui en trois mots : Liberté, Egalité, Fraternité….vive Oran, ville que j'aime et que je salue, bonne, chère grande ville d'Oran, grande ville Française !"

Le 30 octobre 1959
" A quelle hécatombe condamnerions-nous ce pays si nous étions assez stupides et assez lâches pour l'abandonner ! "

Août 1959
" Le drapeau du FLN ne flottera jamais sur Alger, moi vivant ! "

3 mars 1960
" L'indépendance réclamée par Ferhat Abbas et sa bande est une fumisterie ! "

22 octobre 1960
" Les insurgés voudraient que nous leur passions la main. Cela nous ne le ferons jamais ! "

Puis soudain revirement total, car nous le savons maintenant, son plan, mûri en secret depuis 1954, s'installe, une défaite politique est consommée, l'Armée qu'il n'a cessé d'encourager à détruire l'ennemi, attisant ainsi la haine, est mise sur la touche, il n'est plus question de l'Algérie Française, mais de l'Algérie Algérienne, provoquant un épiphénomène clandestin qui durera11 mois : l'OAS, réaction légitime contre l'insoutenable trahison et légitimée par la déclaration de Michel DEBRE de novembre 1956.

Puis, les prétendus" accords d'Evian " qui garantissent la protection des personnes et des biens sont signés ! Là, Charles DE GAULLE se déshonore encore davantage en déclarant :
" Il n'est pas question que l'Armée Française protège les Français d'Algérie qui n'auront qu'à se débrouiller avec le FLN "
( propos rapportés par l'académicien Eric ROUSSEL)

Puis il répond à Michel DEBRE lui annonçant que les Français se faisaient massacrer à ORAN le 5 juillet 1962 :
" Eh bien, ils n'avaient qu'à rentrer avant ! "

Français, Algériens, il faut que vous sachiez qu'il venait de donner, le jour même, des ordres formels à l'Armée de ne pas intervenir, même en cas de danger de mort pour les victimes d'exactions, en contradiction totale avec les accords qu'il venait de signer…..nous connaissons la suite !

Et après la tragédie, De Gaulle déclare : : " Si je n'étais pas l'Etat, j'aurais été dans l'OAS ! "(interview Michel DROIT)

Notre peuple a subi " le plus grand traître de la V°République" (interview Alain DUHAMEL)
TOUT EST DIT : C'ETAIT DE GAULLE :

Et, par sa faute, près d''un million d'êtres humain ont perdu la vie, dans les deux camps !
Alain ALGUDO 

DÉBAT SUR L’OCCULTATION
DU 5 JUILLET 62

Envoyé par M. Jean François
ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

            http://popodoran.canalblog.com/archives/2015/06/11/32198244.html DERNIER COMMENTAIRE Cliquer ci dessus

           
           G Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

           Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur /Plusieurs témoignages dont personnel.

           C’est pour cela que les différentes hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes;Situation antérieure qui aurait du rendre vigilantes les forces françaises; risque de provocation par des élémets Hostiles au GPRA (commanditaire de la manifestation)vengeance pour faire partir les PN d'Oranie ; Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc )Ce général qui plus tard arguat du fait que De Gaulle avait dit à Pierrefite"s'ils se massacrent entre eux ce sera plus notre affaire"(livre sorti aprés le DC de DG !) ce qui n'etait manifestement pas le cas(entre eux!) et en dépit des consignes de légitimes défense y compris de nos ressortissants du commandement FAF d' ALG qu'il avait lui méme diffusé ("la neutralité " chére à G Pervillé s'appliquant en cas de conflit entre Algériens)** à part une confidence au colonel Fourcade (que nous avons cité voir Pjointe)en Espagne;où il git; Katz emportera les secret de l'ordre supérieur de non intervention du 5 juillet à Oran mais aussi ne fut pas repris par ses supérieurs d'ALGER ce qui est un indice puissant ("couvert et couvrant" )
           JF PAYA

           NDLR: **Et encore certaine opposition Algérienne reprochant aux FAFrançaises d'avoir aidé en sous main l ALN extérieure en logistique dans la marche sur Alger ?

         


Massacre du 5 Juillet 1962 à Oran (Algérie). Point de vue de Jean-Pierre Lledo
Envoyé Par Mme Annie Bouhier

                  Je précise d’abord que je ne suis pas historien, mais cinéaste. Et que cet épisode de l’histoire d’Algérie m’a intéressé pour plusieurs raisons. Mon enfance s’est faite à Oran et par la suite j’ai toujours gardé le lien avec cette ville, mes amis d’enfance et ceux de mes parents. J’ai été marié avec une Oranaise d’origine arabe. Enfin, j’ai fait un film (Algérie, histoires à ne pas dire) dont la quatrième partie est consacrée à cette tragédie.
        J’ai su très tôt qu’il s’était passé quelque chose de terrible le 5 Juillet 1962 à Oran, où je n’habitais plus de puis 1957. Seules les opinions pro-indépendantistes et communistes de mon père qui furent aussi les miennes par la suite, m’ont empêché de vouloir en savoir plus, et ont provoqué chez moi leur occultation de fait, avec la circonstance atténuante que vivant en Algérie, je n’avais aucune liberté d’expression surtout sur ce sujet d’histoire si sensible et dont seul un historien algérien, Fouad Soufi, osa s’approcher, sur la pointe des pieds, et ce seulement après la fin du parti unique, au début des années 90.
        Et quand bien longtemps après, habitant déjà en France, chassé par les islamistes, je pus faire un film évoquant entre autres cet épisode, ce film fut interdit.
        Ici, dans ce premier point de vue, je voudrais émettre quelques avis, qui sont le résultat de mes propres réflexions, fondées sur des témoignages et études que j’ai pu entendre ou lire, d’Algériens arabes et de pieds-noirs, simples citoyens, militaires, ou universitaires.

        1 – Bilan.
        Il y a eu beaucoup de morts ce jour-là. Combien ? Environ 700 d’après les archives françaises auxquelles a pu avoir accès l’historien Jean-Jacques Jordi (Un Silence d’Etat, Ed. Sotéca. 2011). Mais sans aucun doute beaucoup plus, au moins deux fois plus, à mon avis. L’ouverture des Archives algériennes, celle de l’ALN, du FLN, les registres de l’hôpital d’Oran et des cimetières, l’ouverture des charniers dont certains sont parfaitement localisés, le démontreraient aisément. Mais ne nous faisons aucune illusion, plusieurs générations passeront avant de pouvoir y accéder.
        Mais plus que l’aspect quantitatif, ce qui caractérise ce massacre, qui comme tous les massacres conglomère toutes les atrocités imaginables et inimaginables, c’est sa qualité. C’est un massacre raciste. Durant toute la journée du 5 Juillet on fait la chasse au faciès, non-musulman.
        Un des premiers récits que l’on me fit provient d’un militant oranais éminent du Parti communiste algérien, Jules Molina. Il avait été libéré de prison en Mars 62, de par les ‘’Accords d’Evian’’. Il s’était mis aussitôt au service du FLN qui lui avait demandé de mettre ses compétences techniques au profit de la remise en marche de la CLO (société qui livrait le lait en bouteille et qui était à l’arrêt, suite à l’exode des techniciens pied-noir). Ce qu’il fit. Le 5 Juillet, il sort en milieu de journée. Aussitôt arrêté, il est mis dans une voiture et emmené sans ménagement au commissariat du quartier déjà bondé d’Européens.
        Quelques moments plus tard, un militant FLN le reconnait et le libère. Il sait alors qu’il vient d’échapper miraculeusement à la mort.
        La femme du troisième président de la république algérienne, Chadli Bendjedid, jeune fille alors, faillit faire les frais aussi de cette terreur ethnique : habillée en robe, elle fut prise pour une européenne, et à ce titre allait être étripée. Et elle ne dut son salut qu’en criant qu’elle était musulmane, ce qu’elle dut prouver illico en disant un verset du Coran, puis en marchant sur le corps de la victime européenne qui était là, comme le tueur le lui intima. Cet incident qui ne fut pas sans incidence traumatisante sur son psychisme, durant de longues années, est un fait connu et transmis par sa famille.
        Un peuple, drapé des idéaux de la liberté et de la justice, qui le jour même de son indépendance, censée mettre un terme à un système colonial dit ‘’raciste’’, et qui commet un tel massacre, c’était certes suffisant pour que l’événement soit biffé de la mémoire nationale, le plus vite possible.
        Le massacre du 5 Juillet 1962 est donc devenu LE crime fondateur de la nouvelle identité algérienne.
        Et comme il s’est commis avec l’accord de l’armée française, présente mais, à quelques exceptions près, complice par sa non-intervention, on peut comprendre pourquoi les silences des Etats algérien et français jusqu’à ce jour sont allés se nourrissant l’un l’autre, nullement dérangés par les historiens officiels, français et algériens, plus intéressés à légitimer la guerre d’indépendance du FLN, comme si cela était encore un enjeu historique, qu’à faire leur métier d’historien : dire la vérité de l’histoire.
        Ces silences d’Etat ne sont pas près de disparaitre, même après le nouveau livre de Jean-Jacques Jordi. Deux ans après la sortie de ce livre, l’Etat français n’a entrepris aucune démarche vis-à-vis de l’Algérie, n’a émis aucune demande.
        En Algérie, l’unanimisme nationaliste fait de la quasi-totalité des intellectuels, des ‘’intellectuels organiques’’ comme les appelait Gramsci. Karim Rouina qui le premier eut le courage dans sa thèse universitaire (faite en France) de communiquer des témoignages très précis d’arrestations, de détention et d’extermination des civils non-musulmans, ne participa jamais à des débats publics à ce sujet... Quant à Fouad Soufi qui fut le directeur des Archives d’Oran, et qui fut le premier historien à communiquer sur cette tragédie, certes en prenant la précaution de l’expliquer par la violence de l’OAS, quand je lui demandai pourquoi il n’avait pas mené une enquête auprès des chefs FLN d’Oran de cette époque, il me répondit qu’il avait ‘’une famille’’.

        2 – Le massacre.
        Tous les Oranais qui ont vécu ces 3 journées (le 5, 6, 7 Juillet 1962) savent ce qui s’y est passé : une tuerie à grande échelle. Je n’ai pas rencontré un seul Oranais qui soit en âge de se rappeler qui m’ait dit ne pas savoir. Un vieux militant communiste Tayeb Malki me raconta qu’à la gare d’Oran il vit un homme de 40 ans crier, alors qu’on l’arrosait d’essence, et avant d’être immolé : ‘’Je suis un ouvrier ! Je suis un ouvrier !’’. Et dans le quartier où il avait dû s’exiler par peur de l’OAS, à Victor Hugo, tout près du petit Lac où l’on jetait les cadavres, il vit un homme tuer un Européen, lui ouvrir le ventre, et manger son foie... Tout comme récemment le commandant de l’opposition syrienne de la brigade Omar Al-Farouq, mutilant puis mangeant le foie du cadavre d’un soldat syrien. (voir la vidéo sur le net). Le militant communiste qui me raconta cela, savait comme tout musulman un peu lettré qu’en procédant vis-à-vis de ‘’l’ennemi’’ de cette manière, le meurtrier croyait venger le chef militaire Hamza b. Abdalmouttalib, oncle du Prophète Mohamed, qui une fois tué, se fit dévorer précisément le foie... il y a de cela plus de 14 siècles...
        Un ex-diplomate algérien de l’ONU, Hadj-Chikh Bouchan me fit lire, puis publia en Algérie, il y a quelques années, un récit personnel sur son adolescence à Oran et son engagement au sein du FLN oranais, ‘’Les barbelés du village nègre’’. Les récits de vie, même reconstruits par la mémoire, me semblent la seule manière de lutter contre le totalitarisme en histoire, et je l’en félicitai. Je lui dis quand même mon étonnement : le récit s’achevait le 5 juillet et il n’avait rien dit de ce qui s’était passé ce jour-là. Sa réponse, devant son épouse, fut celle-ci : ‘’Je n’ai pas pu. Ce que j’ai vu est trop horrible’’.
        Comme j’insistai, il me raconta le fait suivant. Le 5 juillet, il se trouvait dans le quartier ‘’Ville Nouvelle’’. Plus précisément sur la terrasse d’une maison. Plus précisément, avec d’autres jeunes, en train de démonter des révolvers, de les huiler et de les remonter (le jour de la ‘’fête’’ du 5 Juillet...). Un autre jeune arriva et s’empara d’un pistolet abandonné. ‘’Il est enrayé, laisse tomber’’, le prévinrent ses amis. Le nouvel arrivé ne se découragea pas, le démonta, le huila, le remonta, et sortit avec.
        L’auteur poursuit : ‘’Je le vis sortir de la maison, aller vers un Européen qui passait et lui tirer dessus. (La Ville Nouvelle était un quartier exclusivement musulman durant la guerre, mais l’Européen, peut-être même un sympathisant de l’indépendance, avait cru pouvoir s’y aventurer.). L’homme tomba, mort. Le jeune homme remonta à la terrasse, et dit à ses compères : ‘’Vous avez vu le pistolet n’était pas enrayé’’. Ce fut le plus light des horreurs dont l’auteur put témoigner sans doute pour la première fois depuis 1962.
        Des récits de ce type, j’en ai entendu de très nombreux. Ils n’infirment nullement ce que disent les dizaines de survivants européens qui témoignent de leur vécu durant ces journées sanglantes et que l’on peut lire notamment dans les 3 livres de Geneviève de Ternant ‘’L’Agonie d’Oran’’.
        Pour ce massacre comme pour celui du 20 Aout 1955 dans la région de Philippeville, avec lequel commença vraiment la ‘’guerre de libération’’, il n’y a absolument aucune ‘’guerre de mémoires’’ (dada de l’historien officiel Benjamin Stora). Algériens arabes et pieds-noirs disent exactement la même chose, la même violence, la même tuerie.

        3 – Qui est l’auteur de ce massacre ?
        Compte tenu du fait que, jusqu’à présent, il n’y a pas encore d’ouvrage satisfaisant sur cet événement, comme ceux par exemple de Roger Vétillard sur les massacres du 20 Aout 55 ou du 8 Mai 1945, il y a naturellement beaucoup de réponses.

        L’OAS.
        C’est l’OAS ! C’est ce qu’on entend souvent à Oran de la part des militants FLN.
        Le peuple était descendu tranquille pour fêter l’indépendance, et l’OAS a tiré sur lui, suscitant sa furie. Cet argument ne tient évidemment pas. Car cela aurait eu pour conséquence de faire démarrer la tuerie à partir d’un seul endroit qui aurait fait tache d’huile ensuite. Or la tuerie a commencé dans la matinée (sans parler des enlèvements des jours et des semaines précédentes) dans tous les quartiers d’Oran, simultanément.
        Certains historiens algériens, tel Soufi, évoquent aussi l’OAS, non pas tant pour situer le démarrage de la tuerie que pour expliquer le degré de fureur populaire où l’on verra des hommes et des femmes, lyncher, crever les yeux, arracher les membres, étriper, etc... La violence OAS d’après les ‘’Accords d’Evian’’ l’expliquerait. Raison tout aussi faible que la première. Cette violence a été pareille à Alger : voiture piégée du port, mortiers sur Belcourt, etc... Mais là, il n’y eut pas de massacre final...
        
        Le peuple.
        Le peuple a effectivement pris sa part au massacre, même s’il y a eu des Justes qui ont prévenu, protégé, caché, sauvé, mais qui, comme dans tous les génocides du monde, n’ont pas représenté plus de 10 à 15% de la population.
        Mais tenter de lui en faire aussi endosser la responsabilité relève de la lâcheté des véritables concepteurs et encadreurs.

        Ce qui s’est passé le 5 Juillet 1962, puis le 6, et le 7, l’a été sur une trop grande échelle (Oran était la 2ème ville d’Algérie), et mobilisé une logistique de trop grande ampleur, pour que l’on puisse croire un seule seconde que cela ait pu relever de la spontanéité. Ni simultanéité, ni spontanéité. Cela supposait au contraire une anticipation, une organisation, une mobilisation de moyens humains et matériels, un encadrement que seules des organisations puissantes et rôdées pouvait mettre en œuvre.

        En effet, des milliers de civils non-musulmans sont arrêtés, emmenés, à pied, ou dans des camions, dans des lieux de détention (commissariats de la ville, le central et ceux des quartiers, les Abattoirs, et d’autres grandes surfaces, dans différents quartiers), puis emmenés au Petit lac pour être livrés à la foule ivre de sang. Les meneurs sont des gens du FLN et des militaires de la Force locale (ATO) constituée après le 19 Mars (essentiellement de musulmans FLN). En fin d’après-midi de la première journée, on verra pourtant des officiers (dont j’ai eu personnellement le témoignage dans les années 80 et au moment du tournage de mon film en 2006) de la future Sécurité militaire de Boumediene (MALG à l’époque) intervenant démonstrativement, trop démonstrativement, pour arrêter certains de ces meneurs, et empêcher d’agir quelques massacreurs. Et ce, puisque les soldats de l’armée française furent sommés d’observer le massacre sans réagir (à quelques exceptions près).

        Ces officiers sont aussi en relation avec le Capitaine Bakhti qui dirige les troupes de l’ALN envoyées depuis quelques jours à Oran par le chef d’Etat major Houari Boumedienne, qui avec Ben Bella se trouve à Tlemcen.

        On peut donc dire que la gestion de la tuerie du 5 Juillet 62 a été l’œuvre de deux forces, celle du FLN d’Oran, et celle de l’ALN de Boummedienne.

        4 – Division du travail ou manipulation ?
        S’il y a eu objectivement une division du travail entre ces deux forces, cela ne s’est pas fait consciemment et volontairement, pour la simple raison que ces deux forces sont en opposition. Il faut savoir en effet qu’à cette époque, le pouvoir de la ‘’Révolution’’ est bicéphale. Il se partage entre un GPRA (Gouvernement provisoire) qui a une certaine légitimité internationale puisqu’il l’a représentée depuis sa création en 1958, et l’Etat-Major de l’ALN (armée) qui représente la force réelle. C’est Boumediene qui choisira le 1er président de la République, Ben Bella. C’est lui qui le destituera trois années après. C’est la Sécurité Militaire qui dirige en fait l’Algérie jusqu’à aujourd’hui.

        Or en Juillet 62, le FLN d’Oran ayant prêté allégeance au GPRA, il représente un obstacle dans la marche vers le pouvoir central et vers Alger où se trouve le GPRA. Cette marche sera finalisée en Septembre après des affrontements qui font des dizaines de milliers de morts dans la région d’Alger, entre l’ALN de Boumediene et les willayate fidèles au GPRA.

        A Oran, l’ALN de Boumedienne est représentée par le Capitaine Bakhti et le FLN par le commandant ‘’Abdelhamid’’ ou ‘’Hamid’’, de son vrai nom Chadly Benguesmia (En 2006, j’avais essayé de le rencontrer. Son neveu, avocat, me dit que c’était possible, puis se rétracta, prétextant l’état de santé de l’oncle.)

        Dans la 4ème partie de mon film, un activiste FLN en parle élogieusement, et nous apprend qu’il a dirigé le FLN, durant toute la guerre, en habitant clandestinement à la Marine, le quartier le plus espagnol d’Oran. Puis qu’après les ‘’Accords d’Evian’’ il installe son QG au Petit Lac (périphérie d’Oran). Enfin qu’à l’approche du 5 Juillet, il s’installe plus centralement dans le quartier de la Ville Nouvelle. Or nous savons que la Ville Nouvelle comme le Petit Lac ont été des hauts lieux du massacre d’Européens. Au Petit Lac, où ont été jetés d’innombrables corps généralement mutilés, officiaient les lieutenants d’Abdelhamid, les deux frères Attou. (Mouédène Attou, le cadet vivait tranquillement à Marseille ces dernières années).
        S'il est évident que ces deux forces, bien qu’opposées, ont objectivement collaboré, qu’est ce qui les réunissait ?

        S’il y a bien quelque chose qui unit le GPRA de Ben Khedda à l’ALN de Boumediene, la seule chose avec l’indépendance, c’est bien le refus de cohabiter avec une forte population de non-musulmans (un million à l’époque, pour 9 millions d’Arabes). Aucune des forces qui a dirigé la ‘’révolution’’ puis après l’Algérie, n’avait imaginé une Algérie multiethnique. L’idéologie ‘’nationale’’, en fait nationaliste, excluait une telle éventualité.

        Et la guerre a été menée dans ce but, du premier jour au dernier. Les victimes civiles non-musulmanes représentent la moitié des victimes militaires. Il y eut donc bien une stratégie de la terreur dont le but était d’inciter les non-musulmans à quitter l’Algérie, si possible avant même l’indépendance. Or, encore en 1961 et 62, trop de Juifs et de Chrétiens pensent que peut-être il sera possible de rester, et qu’il faut ne pas céder à la panique. Le message le plus éloquent envoyé à la communauté juive sera l’assassinat de Raymond Leyris le musicien juif de Constantine, le 22 Juin 1961 . Le massacre d’Oran visera lui la communauté pied-noire chrétienne, même si beaucoup de Juifs figurent parmi les victimes.

        Il y a là un double message. A ceux qui avaient projeté de rester : partez ! A ceux qui partis en grande panique, espéraient revenir après l’indépendance, si tout allait bien : Surtout ne revenez pas, restez où vous êtes !

        Malgré ce but commun, nous l’avons dit, les deux forces n’en étaient pas moins opposées, FLN d’Oran contre ALN de Boumediene. Comment donc s'est faite la gestion concrète du massacre, avant, pendant, et après ? A cette question, comme à d’autres, on ne pourra vraiment répondre que lorsque les archives algériennes seront ouvertes aux historiens (dans un siècle ?). En attendant, seul un historien algérien assez courageux pourrait, en interrogeant les survivants qui furent des décisionnaires, nous apporter quelques lumières... Mais je doute qu’il y en ait. La peur est une donnée constitutive de l’intelligentsia des pays totalitaires.
        En l’absence de témoignages de dirigeants et tant que les archives resteront inaccessibles, seules sont permises des hypothèses.

        Celle d’un chercheur sur cette tuerie, Jean-François PAYA, est celle qui me séduit le plus, car elle permet d’expliquer deux démarches apparemment contradictoires : mettre le feu puis l’arrêter. Selon lui, l’ALN de Boumediene aurait été pyromane puis pompier.

        La Sécurité Militaire (alors MALG, Ministère de l’Armement et des Liaisons Générales) a, depuis, fait montre de tout son savoir en matière de manipulation. Le 5 octobre 1988, notamment, en apparence une révolte de la jeunesse sur l’ensemble du territoire algérien (alors qu’aucune organisation d’opposition n’était en mesure de coordonner une telle action), s’avéra par la suite le résultat d’une manipulation de la SM, visant à modifier l’équilibre du pouvoir, en intégrant les islamistes dans le champ politique légal.

        Connaissant les coups tordus de toutes les polices secrètes, on peut très bien imaginer qu’à Oran, fin Juin 62, la Sécurité militaire lance l'opération, laissant croire au Commandant Abdelhamid, le chef du FLN d’Oran, qu'il est le décideur, le laissant opérer suffisamment de temps, pour que la terreur s’empare des non-musulmans, pour, en fin de parcours, commencer de façon très démonstrative à s'y opposer...

        Boumediene gagne ainsi sur tous les tableaux :
        - Les Européens et Juifs se précipitent vers les bateaux et les avions...
        - L'opinion internationale, et surtout la France, sont rassurées : l’ALN de Boumediene représente une garantie de stabilité interne, à un moment où l’Afrique post-indépendance est en plein chaos et guerre civile...
        Légitimée par sa force militaire, l’ALN va gagner aussi une légitimité politique internationale.

        Les ordres de De Gaulle au Général Katz de ne pas intervenir pour sauver du massacre les Oranais (citoyens français !) peuvent aussi s’expliquer par le fait que la France tient à être bien représentée auprès des nouvelles autorités... Et quelques mois plus tard, Hervé Bourges (sans doute un grand flic) deviendra le conseiller spécial de Ben Bella (!!!).

        5 – Conclusion.

        En 2006, pour filmer le quatrième épisode de mon dernier film, ‘’Algérie, histoires à ne pas dire’’, j’avais choisi le quartier de la Marine, avec sa fameuse Calère, car elle était peuplée à peu près également d’Arabes et de Pieds-noir d’origine espagnole, tous aussi pauvres les uns que les autres et parlant tous l’espagnol (les vieux oranais arabes le parlent encore entre eux !).

        Les résultats de mon enquête préliminaire me laissèrent penser que ce quartier avait été l’exception du 5 juillet à Oran. Partout on avait tué, sauf là. J’avais voulu y voir la conséquence d’une sorte de fraternité quasi-prolétarienne.

        Jusqu’au moment où vers la fin, le personnage le plus assimilé à la culture pied-noir lâcha le morceau : dans la maison appartenant à son beau-père, chef du FLN du quartier, où lui-même habitait, avait été détenus, le 5 Juillet 62, une trentaine de Pieds-noir, dont même un couple communiste.

        ‘’Que leur était-il arrivé’’, lui avais-je demandé ? Avant tournage, il passa en silence la main sur sa gorge. Devant la caméra, il bafouilla et se contredit plusieurs fois en quelques minutes. Il était là, questionné par mon personnage principal, un jeune metteur en scène de théâtre avide de vérité depuis qu’enfant il avait entendu les récits de tuerie de sa tante qui à l’âge de 12 ans se trouvait au Petit Lac, le 5 juillet...).

        Ainsi, il n’y avait pas eu d’exception à la Marine. Ici comme ailleurs, la rage nationaliste et la haine ethnique avait pareillement fonctionné, chez ceux-là mêmes qui avaient tété des femmes espagnoles, puisque que dans ce quartier presque tous étaient frères de lait...

        Durant ce tournage, un ami d’ami me proposa d’aller filmer sa mère, une responsable FLN de la Ville Nouvelle à cette époque, et qui, selon lui, avait elle-même tué. Prenant garde de ne pas tomber dans une provocation, qui aurait pu mettre en péril le tournage de l’ensemble de mon film qui comportait trois autres parties, je m’en tins à mon plan initial et au quartier choisi.

        Ce qui est sûr, c’est que le 5 Juillet 62 pèse lourd, très lourd sur la conscience des Oranais, qu’ils aient été des témoins actifs ou passifs de ces événements.

        Quand je demandai s’il avait vu quelque chose à mon copain d’enfance Smaïn qui lui se trouvait à Oran le 5 juillet (à Oran, inutile de dire le mot ‘’massacre’’.

        Evoquer le ‘’5 Juillet 62’’ suffit...), voici quelle fut réponse : ‘’Tu sais Jean-Pierre, quand on se rassemble entre copains de l’époque, on se dit que ce qui nous arrive à présent (la terreur islamiste), c’est pour payer ce qu’on a fait le 5 Juillet...’’.
        
Par Jean-Pierre Lledo, cinéaste et écrivain
13 Octobre 2013
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Discours du 5 juillet 2015                
                - Cimetière de Béziers

par M. Robert Ménard
Evoyé par M. Castano
Chers amis,
        Je vous prie de prendre connaissance, en PJ, du discours prononcé par Robert MENARD, Maire de BEZIERS, à l’occasion de la commémoration du génocide du 5 Juillet 1962 d’ORAN. Puisse, cet engagement mémoriel, servir de catalyseur auprès d’élus « sympathisants » mais toujours frileux dès qu’il s’agit de joindre le geste à la parole…
        Bien cordialement, José CASTANO


        Mesdames, Messieurs, chers amis,
        Nous voici, une nouvelle fois, en ce 5 juillet, dans ce cimetière, devant cette stèle, une nouvelle fois au rendez-vous de la fidélité.
        Le 5 juillet n'est pas une date comme une autre de la guerre d'Algérie. C'est le jour du plus grand massacre de cette guerre. Un massacre qui ne doit rien aux combats mais tout à la cruauté d'une populace haineuse et à l'impuissance voulue, volontaire, décidée d'une armée aux ordres d'un gouvernement félon.
        Eh oui, lorsque l'on prend le pouvoir grâce à l'Algérie française, lorsque l'on fait le serment de la conserver, lorsque des milliers d'hommes croient ce serment fait au nom de la France et en perdent la vie, oui, on est un gouvernement félon.
        Cette stèle n'est pas une stèle comme les autres.
        C'est celle des victimes de ce massacre. Mais également la stèle de ceux qui ont combattu jusqu'à la mort pour l'Algérie française.
        Ce rendez-vous n'est pas, cette année, un rendez-vous comme les autres. La décapitation sur notre sol d'un civil Français par un islamiste nous rappelle, nous renvoie à celles des harkis en 1962. Comme si les mensonges, les abandons de jadis ne servaient jamais, jamais de leçon !
        Voilà pourquoi, nous savons ce qui nous réunit ici, ce matin. Nul besoin de grands discours pour ceux qui ont leur mémoire dans leur peau, pour ceux à qui l’on a arraché la part essentielle d'une vie : l'enfance, la jeunesse, ses paysages, ses odeurs, ses cimetières.
        Nul besoin d'explications pour tous ceux qui, ayant vécu le cauchemar de 1962, ont toujours redouté qu'il nous rattrape un jour, ici, sur cette rive de la méditerranée.
        Ils peuvent nous couvrir de leurs injures, les sots, les traîtres qui prétendent que nous sommes ici pour une revanche, pour réécrire l'histoire. Il fallait les voir le 17 mars dernier hurler à l'ombre d'un drapeau du FLN parce que nous inaugurions une rue du commandant Hélie de Saint Marc.
        Ils n'ont même plus l'excuse de combattre les injustices de l'Algérie de 1954. Ils n'ont même plus l'excuse de l'ignorance. Ce qu'est devenu ce pays après notre départ ne leur a décidément rien appris.
        Ils ont la traîtrise dans le sang. Après avoir vendu l'Algérie française, ce sont les mêmes qui s'apprêtent maintenant à livrer la France.
        Albert Camus disait qu’entre la justice et sa mère, il choisissait sa mère. Eux sont de ceux qui abandonnent leur mère ! Mais Dieu merci, ils ne sont désormais qu'une poignée que les temps qui viennent finiront par balayer.
        Face à eux, en tous lieux et en toutes époques, il faut s'extraire de cette boue pour aller à l’essentiel. Et l'essentiel, c'est que tous ici, plus de soixante ans après, nous réclamons toujours justice.
        Oh non, nous ne voulons pas d'argent. Nous ne voulons pas davantage d'une nouvelle journée de commémoration, une de ces journées au cours desquels des représentants de l’État ânonnent des textes d'une platitude atterrante.
        Nous ne voulons pas, non plus, que le président de l'Algérie nous présente des excuses. Il n'en fait même pas à son propre peuple, alors ne rêvons pas…
        Ce que nous voulons, c'est la vérité, la simple reconnaissance des faits. Nous la voulons au nom de notre nation et par notre nation. Nous la voulons dans les livres. Nous la voulons dans les programmes de télévision. Nous la voulons à l’école. Nous la voulons au grand jour.
        Nous ne voulons pas l'asséner. Nous ne voulons pas l’imposer. Nous, nous acceptons la confrontation, la discussion, le débat, parce que nous savons que les faits, nous savons que les chiffres, nous savons que nos vies et que nos morts parlent pour nous.
        Nous voulons cette place qu'on nous refuse, que les historiens officiels, à la manière d'un Benjamin Stora, nous refusent. Eux dont on peut se demander s'ils sont des historiens français ou des thuriféraires attitrés du FLN…
        Alors pourquoi nous refuse-t-on cette vérité ? Ce que nous avons à dire est-il donc si étranger à notre pays ? Ou, plutôt, étranger à ce nouveau pays que l'on invente chaque jour à Paris, à Bruxelles, et qui n'est pas la France, et qui, au contraire, travaille à la détruire, s'acharne à nier son histoire et même son existence.
        Notre rassemblement veut la justice. Et pour la justice, nous sommes prêts à nous battre. Nous ne sommes pas ici pour nous complaire dans la douleur, nous sommes ici des combattants au service de notre peuple et de notre nation.
        Nous ravivons aussi – j’allais dire surtout - la mémoire de disparus, d’hommes et de femmes dont les gouvernements français ont nié jusqu’à l'existence en ne cherchant jamais, jamais la vérité à leur sujet, à leur égard. Nous honorons des Français que l'Etat français, que l'armée française a abandonné à leurs bourreaux alors même qu'ils pouvaient, qu’ils devaient les protéger. Nous rappelons le souvenir d'une lâcheté organisée, d'un abandon absolu, d'une fuite abjecte.
        Pour finir d'enterrer les morts, il faut les faire entrer dans l'histoire. Nous sommes ici les fils et les filles d'une histoire qui n'est pas terminée. Nous sommes les héritiers d'une tâche à accomplir. La France a abandonné les disparus d'Oran. Nous ne les oublierons jamais. Comme nous n'abandonnerons jamais la France parce que nous savons que notre pays n'appartient qu'à ceux qui l'aiment assez profondément pour tout lui donner.
        Et nous sommes de ceux-là. Nous sommes de ceux qui donneront tout. Et, donnant tout, alors, peut être recevrons-nous notre nourriture d'homme, la seule nourriture qui vaille : la fierté, l'honneur, la joie du devoir accompli.
        Vive l'Algérie française qui garantissait la France française !
        Vive la France !



L'assassinat de Roger Degueldre
Envoyé par M. Régis Guillem

   Les conditions dans lesquelles a été assassiné le Lieutenant Roger Degueldre sont les plus infâmes que l'on ait pu faire endurer à cet Officier de prestige.

http://www.dailymotion.com/video/x63qkv_mort-un-6-juillet_people
 


PENDANT LE TERRIBLE EXODE....
Envoyé par Mme Nicole Marquet

           Voir ci-joint la plaque sur le parvis de la cathédrale de Reims.
           De Gaulle a bradé l'Algérie pour créer l'Europe, dont Adenauer lui avait fait miroiter la Présidence..

Photo Mme Nicole Marquet Photo Mme Nicole Marquet



Homélie 1er Mai 2015 – Notre Dame d’Afrique à Théoules
Envoyé Par Mme Eliane Saurel

Homélie de Monseigneur MOLINAS lors de la messe célébrée ce 1° mai au pied de l’immense statue de Notre Dame de THEOULE

        Cette année encore, Notre Dame d’Afrique nous accueille sur cette colline qu’Elle a sans doute choisie et depuis laquelle Elle nous permet de nous tourner vers l’autre rive, celle de notre Algérie perdue. Notre exil commençait il y a cinquante trois ans. J’utilise l’imparfait, car nous pouvons considérer que l’action n’est pas achevée et que d’une certaine manière nous sommes toujours en exil. Le mensonge, le parjure nous ont arraché à notre terre, et justice ne nous a pas encore été rendue. La sera-t-elle un jour ? Rien n’est moins sûr tant il est évident que de tous bords on continue à pratiquer la désinformation et le travestissement de l’histoire. Peut-être la vérité sera-t-elle rétablie un jour lorsque plus aucun d’entre nous ne résidera sur cette terre, grâce à l’honnêteté de chercheurs objectifs ou de patriotes – mais en existera-t-il encore ? - qui finiront par refuser de voir la France trainée dans la boue et le déshonneur. Peut-être, parmi ceux qui viendront après nous, se lèveront des fils et des filles de France qui ne supporteront plus de laisser insulter leurs ancêtres ; eux qui consentirent aux plus grands sacrifices pour le rayonnement de la civilisation et l’avancée du progrès sur des terres lointaines et inhospitalières.

        La colonisation ! Le grand mot qu’il ne faut plus prononcer sinon pour condamner. Certes, la perfection n’étant pas de ce monde, l’action humaine, la meilleure soit-elle, se doit d’être initiée et guidée par les sentiments les plus hauts ; ceux là-même par lesquels l’homme se réalise pleinement en répondant à l’appel de Dieu ; appel qui se résume en un verbe : AIMER. Et justement, qui pourrait le nier, l’amour n’était-il pas présent chez ces prêtres, religieux, religieuses qui donnèrent leur vie pour annoncer le Christ à ces populations autochtones, qui vivaient dans des conditions où la superstition et la coutume enserraient l’homme, et surtout la femme, dans un mode de vie venu du fond des âges ? L’amour n’était-il pas présent chez ces hommes et ces femmes, scientifiques, médecins, infirmières (ces dernières presque toujours des religieuses) qui n’hésitèrent pas à vivre au cœur même des épidémies ou auprès des lépreux pour leur apporter réconfort et remèdes puis guérison, alors que la maladie les avait exclus de toute vie sociale ? L’amour n’était-il pas aussi présent chez tous ces techniciens, ingénieurs, ouvriers qui participèrent à l’émergence de nouvelles contrées par l’ouverture de routes, de voies ferrées puis de lignes aériennes qui permirent des communications jusqu’alors impossibles ?

        Fallait-il abandonner ces peuples à leur sort ? Si tel avait été le cas, nous n’aurions sans doute pas aujourd’hui à déplorer Lampéduza et le tragique phénomène migratoire que connaissent des milliers d’hommes et de femmes originaires de ces pays, abandonnés dans le cadre d’une indépendance hâtive et criminelle.
        Des aspects négatifs de la colonisation ? Certes, il y en eut ; mais pourquoi nier tout ce qui fut positif, bénéfique ?

        Pourquoi, sinon pour continuer l’œuvre de démolition de l’occident chrétien entreprise depuis plusieurs décades dans le but de laisser la place à un gouvernement mondial, dont on ne sait pas trop ce qu’il est mais qui existe bel et bien, et dont la motivation essentielle est la haine de Jésus-Christ et l’asservissement de la population du monde entier, sous le couvert de faux progrès sociaux qui donneraient enfin à l’homme une liberté jamais atteinte : celle de s’assumer lui-même, sans Dieu. Cet accomplissement se réalisant ainsi grâce à des lois iniques comme celles établissant l’avortement banalisé, la théorie du genre, le mariage pour tous, et bientôt l’euthanasie. Et c’est bien de cela qu’il s’agit aussi pour les pays sous développés ou émergents dont les dirigeants sont sollicités afin que, moyennant subventions diverses, ils incluent ces textes infâmes dans les lois et les constitutions de leurs pays. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Cardinal Robert Sarah, dans son livre « Dieu ou rien ». Le cardinal Sarah, guinéen, nommé par le Pape François préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, s’insurge avec force contre cette pratique ignoble qui touche un grand nombre de pays d’Afrique.

        Peut-être êtes-vous surpris par mon propos ? Quel rapport avec le drame qui est le nôtre ? Pourquoi ? Et bien tout simplement, parce que, avant d’autres, nous avons eu le tort de nous trouver sur le chemin de cette entreprise surgie des ténèbres, et qui aujourd’hui semble sur le point de l’emporter.

        Certes, nous connaissons les acteurs directs de notre malheur. Dans l’ordre d’entrée en scène citons l’islamisme alors rampant qui fut utilisé pour fanatiser les foules, l’idéologie marxiste, les communistes et les porteurs de valises de tout crin qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé et qui se présentent comme d’authentiques humanistes, alors qu’ils ont encore les mains dégoulinantes du sang des victimes du terrorisme, et enfin, bien sûr, celui qui sut si bien nous trahir en se présentant comme le sauveur de l’Algérie française, mais qui se hâta de la perdre dès qu’il obtint le pouvoir. Détestables acteurs d’une trahison sans nom, coupables sans doute des pires crimes que l’on puisse commettre, mais aussi et d’abord suppôts du maître des ténèbres qui ne cesse de revendiquer son royaume. Oui, en constatant aujourd’hui le résultat atteint par ces forces du mal et la situation dans laquelle le monde se trouve, on ne peut douter que tout se tient et que l’Algérie a été une étape dans une stratégie dont le but est la conquête du monde.

        Ainsi donc, Frères et Sœurs, et vous le savez bien, le combat n’est pas terminé. Nous devons continuer à lutter pour la vérité sur la guerre d’Algérie et sur le sort qui fut réservé aux Pieds Noirs et à leurs frères les Harkis, mais aussi nous devons engager sans tarder le combat pour la défense de notre foi, de notre culture et de notre patrie. Dès son élection sur le trône de Pierre, Saint Jean Paul II avait dit à la foule massée sur la place Saint Pierre, et au monde entier : « N’ayez pas peur ! ». Sans doute, le prophète qu’il était entrevoyait-il la lutte que l’Eglise allait devoir mener face aux attaques des forces maléfiques. L’attentat dont il fut victime est bien la preuve que sa clairvoyance et son tempérament de lutteur déjà exercé contre le pouvoir communiste en Pologne, constituaient un sérieux obstacle aux visées de l’ennemi. Mais la foi de ce grand saint qui fut notre contemporain, le maintint dans une détermination sans faille. Demandons-lui donc de nous soutenir dans le combat que nous avons à mener. N’ayons pas peur ! Nous savons que le Christ a déjà remporté la victoire. Mais nous ne pourrons nous y associer que si nous prenons notre part dans la bataille décisive qui se prépare. Le temps des tièdes est définitivement révolu. Il est grand temps de nous affirmer comme chrétien si nous le sommes ou de le devenir en vérité si nous ne le sommes pas encore. Inutile de pleurnicher sur la négation des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, si nous ne vivons pas nous-mêmes de la foi chrétienne. En fait, et c’est très simple, mais oserais-je vous le dire ? Et bien oui, il nous faut changer de vie, il faut nous convertir, il faut devenir des saints. C’est bien à cela que Dieu nous appelle. Nous ne pourrons nous libérer des ténèbres qu’à cette condition. Lors de son premier voyage à Paris, St. Jean-Paul II posait cette question : « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait de ton baptême ? » Jésus-Christ et la France c’est tout un comme aurait pu le dire Sainte Jehanne d’Arc. Et je terminerai par ces paroles très graves du Christ : « Qui n’est pas avec Moi, est contre Moi. » (Mat. 12,30)

        Voilà, il n’y a plus de temps à perdre. Chacun est placé face à ses responsabilités. Que la Vierge Marie, Notre Dame d’Afrique, nous garde et nous protège, Elle qui est chargée d’écraser la tête du démon.


       A l'adresse ci-dessous, vous pourrez voir et écouter une chanson de Gilles Pelligrini interprétée par lui-même.
       https://plus.google.com/103409471317609542912/posts/d1HVQWGQcXN
       Gilles PELLEGRINI
       "J'ai composé cet AVE MARIA DE SANTA CRUZ à la demande de la Nation Pied Noir et de mon ami Antoine CANDELA lequel est à l'origine du rapatriement de la Vierge !... Nous l'avons interprétée pour la première fois en 2002 en la Cathédrale de NÎMES, et lors d'un Concert Sacré en la Cathédrale de GNIEZNO en POLOGNE pour le décès de Sa Sainteté le PAPE JEAN PAUL II ... Le grand organiste/arrangeur Jean-Michel CAZENAVE m'accompagne; le chanteur soliste de l'enregistrement est Gilbert AMICO..."

ANECDOTE
Mme Marquet
Insidieusement la conquête se met en place !
Photo Mme Marquet
              Un petit détail m’intriguait depuis quelque temps dans la séquence météo de France 2 qui suit les JT de 20H : il me semblait qu'un mot manquait, le mot "Saint".
              Il a disparu en effet.
              Désormais on ne vous informe plus sur le saint du lendemain dans le calendrier, on ne vous donne qu'un prénom, à vous de deviner qu'il est précédé de "Saint".

              Aujourd'hui 17 juin est la fête des prénommés Hervé.

              Le temps sera beau sur les îles de Pierre et Miquelon. Le premier ministre était la semaine dernière à Denis-de-la Réunion. Il y a du boucan dans la tribunes à Geoffroy-Guichard quand l'équipe de la ville d'Etienne rencontre les voisins de L'Olympique lyonnais. Vous reprendrez bien un morceau de ce délicieux Nectaire avec un verre d'Emilion 2007 ?
              Comme nous le voyons à de nombreux indices, une opération de déchristianisation de la France est en marche.

              Les gens de France 2 ont décidé de faire sauter le mot "saint" afin de ne pas choquer nos compatriotes musulmans, lesquels n'ont à l'évidence rien demandé de tel, mais l'esprit de soumission anime désormais un nombre "croissant" (!) de nos compatriotes, qui veulent aller au-devant d'éventuelles réclamations possibles et hypothétiques des musulmans, afin de bien leur montrer à quel point notre acceptation de leur faire place est réelle et sincère, et notre tolérance profonde.
              Venez et prenez, ceci est à vous... Nos ancêtres ont financé et construit cette église il y a trois siècles, vous la voulez comme mosquée ? Je vous en prie...

              Quand vous serez plus nombreux que nous, souvenez-vous que nous avons été bons avec vous, décapitez convenablement nos descendants chrétiens, merci d'avance.
@@@@@@@@@@@@@@

              Soyons (saint) de corps et d'esprit !!!
              Allez, bonne journée...coucouche panier, faut surtout pas les offenser !!!
              Ce n'est que de l'humour !!!!!!!



La destruction des églises de France
Envoyé par le site Reinformation
Reportage d'Armel Joubert des Ouches
http://reinformation.tv/destruction-eglises-france/

              10.000 édifices catholiques seraient menacés de destruction en France. Depuis 2000, une trentaine d'églises auraient déjà été détruites. Récemment, les églises de Gesté dans le Maine et Loire, celle, monumentale d'Abbeville en Picardie ont été démolies à la pelleteuse.

             La destruction des églises de France justifiée par certains maires
             Les maires concernés ont justifié ces destructions par le soi-disant mauvais état de ces édifices. Sur place, des habitants révoltés contestent cet argument. Destructions, abandons volontaires, beaucoup de politiques affichent clairement, désormais, un mépris pour le patrimoine religieux, pour l'histoire de leur pays. Résultat, il est à peu près certains que d'autres églises seront détruites en France. Dans ce reportage, un des représentants de l'Observatoire du Patrimoine religieux explique de quelle manière, certains maires s'y prennent pour justifier une démolition auprès de leurs administrés.

             Vous pouvez voir la vidéo à cette adresse :
             https://player.vimeo.com/video/125340469?title=0&byline=0&portrait=0&color=ff9933



Les visées expansionnistes de l’Etat Islamique

Par M.José CASTANO, Juin 2015


« Tous ceux qui luttent aujourd’hui contre l’intégrisme seront demain les artisans de la démocratie, parce que celle-ci est la seule véritable alternative au programme islamiste » Adler)
(Alexandre

       Dans son allocution du 18 septembre 2014, François Hollande a refusé toute coopération avec le régime de Bachar el-Assad pour lutter contre le terrorisme en Syrie -c’est-à-dire, l’Etat Islamique- au prétexte « qu’il ne voulait pas soutenir un dictateur » (sic) et le 15 janvier 2015, il déclarait, sans gêne aucune, à l’Institut du Monde Arabe : « L’Islam est compatible avec la démocratie ».

       Quelle méconnaissance du sujet pour un Chef d’Etat ! Quelle lacune en géopolitique !

       Ainsi, Monsieur Hollande ignore qu’il n’existe actuellement dans le monde arabe aucun régime démocratique. Tous les pays islamiques ont des régimes autoritaires, dictatoriaux, à parti unique, oppressif et tyrannique. Les factions rivales s’entretuent ; les violences entre sunnites et chiites (entretenues par les pays « frères ») sèment les morts par milliers dans d’atroces conditions et le terrorisme tue cent fois plus de musulmans que de non-musulmans. Seul le Liban constituait une démocratie, grâce à une faible majorité de chrétiens. On sait ce qu’il est advenu…

       Dans la conjoncture présente, il est clair que le wahhabisme, mouvement extrémiste politico-religieux dont la branche armée est l’Etat Islamique, tire toutes les ficelles. Son objectif est de répandre l’islam fondamentaliste par le fer et le feu en profitant de la désorganisation que les Occidentaux ont introduite dans la plupart des pays musulmans par la suppression des chefs d’États laïques qui tenaient les populations et les religieux musulmans d’une main de fer : Kadhafi, Saddam Hussein et, bientôt, Bachar el-Assad. N’oublions pas que c’est la névrose obsessionnelle de George W.Bush (qui en avait fait une « affaire personnelle ») à l’égard de Saddam Hussein, qui a conduit les Etats-Unis à porter l’Etat Islamique sur les fonts baptismaux de la terreur.

       Quelle responsabilité Bush porte-t-il dans la création de ce monstre, de ces milliers de morts, de cette misère humaine et de ces destructions ?

       Kadhafi et Hussein éliminés, il reste encore Bachar el-Assad qui ne saurait « narguer » indéfiniment les occidentaux… Sur ce point, un rapport de la Defense Intelligence Agency daté d’août 2012, déclassifié en mai 2015 sur les instances d’un groupe conservateur américain à la suite d’un procès intenté à l’administration fédérale, précise que les Etats-Unis et leurs alliés opposés au régime syrien auraient intérêt à voir apparaître un Etat islamiste de tendance salafiste dans une partie de la Syrie afin d’accentuer la déstabilisation de Bachar El Assad. Cette révélation concorde parfaitement avec le témoignage du général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de Guerre, qui avait déclaré, lors d’une audition devant une commission parlementaire française, « que les Etats-Unis ont joué un rôle actif dans la montée en puissance de Daech »

       Quelle responsabilité sera celle de la France et de l’Occident après que l’EI se sera rendu maître de l’Irak et de la Syrie en totalité ? L’armée irakienne n’existe plus et celle de Bachar el-Assad, à bout de souffle, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Après la chute de Palmyre et de Deir Ez Zor, celle d’Idleb et de la base militaire de Mastouma, la route de Damas est grande ouverte aux hordes islamiques.

       Depuis le 30 mai 2015, l’Etat Islamique s’efforce d’investir la ville d’Hassaké, capitale de la province éponyme située au nord-est de la Syrie, qui compte plus de Kurdes, d’Assyriens et d’Arméniens que d’Arabes. Sa chute donnerait à l'EI le contrôle d'un troisième chef-lieu de province après Idleb et Raqqa.

       Dès lors, doit-on persister dans notre refus d’aider Bachar el-Assad (protecteur des chrétiens) au prétexte qu’il est un dictateur ? Et l’Etat Islamique ne représente-t-il pas un régime de terreur avec son cortège de massacres, de viols, de destruction et de recours à l’esclavage ?

       Les frappes aériennes de la coalition n’ayant entamé en rien les velléités hégémoniques de l’EI, ni sa fulgurante progression, seule une intervention au sol pourrait empêcher le fatal processus d’aboutir. Cette hypothèse étant rejetée par l’OTAN et l’ONU, la solution passerait alors par la création d’une brigade internationale… Oui, mais pour quand ? Et quand on sait que bon nombre de pays musulmans qui composent l’actuelle coalition financent et aident ce même EI, on se dit que l’imbroglio qui régit cette partie du monde n’est pas prêt de se clarifier…

       Dans cette attente, compte tenu de l’urgence de la situation, l’Iran qui s’est imposé comme un interlocuteur indispensable pour l’Occident et entend jouer un rôle toujours plus grand dans le monde arabe, a pris -selon le journal libanais « The Daily Star » du 4 juin 2015- l’initiative d’intervenir « en envoyant 15 000 combattants en Syrie pour contrer les récentes défaites des troupes gouvernementales, et espérer obtenir des résultats d’ici la fin du mois ».

       Cependant, si les tergiversations et les atermoiements de l’Occident devaient permettre à l’EI de l’emporter, Mrs Hollande, Fabius, Bernard-Henry Lévy et autres « moralistes » de la bienpensance, reconnaîtront-ils leur erreur criminelle de diagnostic une fois Damas tombée ? Mais il sera malheureusement trop tard ; le Califat irako-syrien aura absorbé la Mésopotamie et, partant, envahira le Liban puis étendra ses tentacules hégémoniques sur tout le continent africain. A quelques encablures, la vieille Europe ne représentera dès lors à ses yeux qu’une grappe de raisins mûrs et juteux qu’il lui sera aisé de cueillir et il ne restera plus à nos gouvernants qu’à méditer sur cette citation de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ».

      
José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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       L'église arménienne de Hassaké tombera-t-elle aux mains des djihadistes ? Dans cette perspective, les chrétiens seraient alors irrémédiablement condamnés à mort.
PARIS, 20 Juin 2015, 15h, Place Saint Augustin
Grande manifestation de soutien aux Chrétiens d’Orient persécutés Départ Bus de provinces – Tel. 01.34.11.16.

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LE PETIT PRINCE AU TREILLIS KAKI
Colonel Argoud
Poème Envoyé par Vitus




Repu des tâches officielles,
Fatigué des cours et des auges
Où les arrivistes pataugent,
Lassé de leur douceâtre fiel
Et loin de tes altières Vosges
Où tout a le parfum du ciel,
Tu ressentis, de l'aventure,
Le frisson rude et la caresse
Et tu n'eus plus alors de cesse
Que d'aller vivre cette cure
Où, le soir, les armes se graissent,
Avant la guerre, après la messe.
Tu rêvais depuis bien longtemps
De retrouver tes beaux djebels,
De retourner aux dissidents
Pour renouer le vieux duel,
Tu retrouvas ta citadelle
Où te guettaient d'ardents rebelles.
Dans les montagnes alentour,
Dans les villages et dans les plaines
Résonna le lointain tambour
Qui annonçait ta fin prochaine
Voulue par les vautours
Indisposés par ta bravoure.
Tu partis avec deux Harkis
A la rencontre en vie offerte
Des guerriers braves du maquis
Et parcourus d'un pas alerte
La porte étroite à toi ouverte,
Petit Prince au treillis kaki.

Mais de son siège le Régent
Décida que de son royaume
Il exclurait nombre de gens
Tracerait la nouvelle zone
Pourtour étroit de l'hexagone
et materait les insurgents.

Assumant toutes les promesses
Et affrontant la trahison
L'âme fière dans la détresse,
Tu sentis toutes les déesses
Chanter en choeur, à l'unisson,
De ta vie la péroraison.

De maigres et pâles gredins
Partirent alors à tes trousses
Appâtés par l'odeur du gain,
D'autres encore à la rescousse
Baissèrent ensemble leur pouce,
Tu répondis par le dédain.
Un torrent d'ombre sur la France
Venait déjà des horizons
Qu'avec les tiens tu annonçais
A l'Occident fétide et rance.
Les Français ne croient plus en rien
Ils ne croient pas même en leur mort
Ils ne croient pas même en leurs biens
Et ne voient de leur mort l'aurore.
Leurs mains vivantes et fermées
Remue la cendre du passé
En conférences et colloques
Un peuple meurt, paix à ses cendres
Mars oublié, le sombre oubli,
Et les morts de la Rue d'Isly.
Marie et Marianne en loques.

Mais le jour vint, mon Colonel,
Le jour fatal de l'hallali
Où les filets des criminels
Pour finir leur odieux délit
Te livrèrent au Pont de Kehl,
Les mains liées, à l'ennemi,
Petit Prince au treillis kaki.

Vitus







95 % des Français qui ont tout oublié
Par M. A. Martinez
Envoyé par M. P. Barisain
Pour 95 % des Français qui ont tout oublié, voici la liste des attentats du FLN pour la seule métropole durant un mois et demi en 1958, De Gaulle régnant ( 110 morts !)
http://exode1962.fr/exode1962/en-savoir-plus/metropole/attentats-fln.html

              Fin août 1958 le FLN porte la guerre en métropole
              Dans l’intention de s’opposer au référendum sur l’établissement de la cinquième république ; pour mobiliser la communauté algérienne en métropole et afin d’inciter la France à garder ses soldats sur le sol métropolitain pour alléger la charge des combattants sur le sol algérien ; le FLN a réalisé de nombreux attentats en métropole.

               Chronologie des différentes actions du 25 Août au 30 Septembre 1958 en Métropole

               25 Août 1958 à 0 heure :
              * Marseille et Narbonne : incendie des dépôts pétroliers à Lavéra, La Mède, Saint-Louis, les Aygalades, Cap Pinède, Port de Marseille, Mourepiane.
              * Paris : attaque du garage de la Préfecture de police : 3 gardiens de la paix tués.
              – Attaque d’une fabrique de munitions dans les faubourgs de la ville : 4 policiers tués.
              * Vincennes : 1 brigadier de police tué
              * Toulouse : 2 cuves de supercarburant incendiées soit 1.200.000 litres.
              * Port La Nouvelle: 10 cuves contenants 8 millions millions de litres de fuel sont la proie des flammes.
              * Frontignan : tentative d’incendie de la raffinerie Mobil Oil. 5 bombes découvertes.
              * Le Havre : sabotage et incendie à la raffinerie ESSO de Notre Dame de Gravenchon.
              * Alès (Gard) : incendie de dépôt de carburant.
              * Cagnes sur Mer: sabotage de la voie ferrée, un train déraille.
              * Var : incendie de la forêt pour disperser les moyens de secours.
              * Paris : voiture de police attaquée. – 03 policiers blessés.

               27 Août 1958 :
              * Martigues-Lavéra : 1 jeep est attaquée – 1 brûlé.
              * Mourepiane : nouvelle explosion – un quatorzième réservoir menace d’exploser. A Mourepiane, plusieurs jours après, des bacs brûlent encore, et l’un d’eux explose. On compte dix-sept blessés ou disparus parmi les sauveteurs.
              http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00224/spectaculaire-attentat-fln-a-marseille.html
              * Narbonne : une douzaine de réservoirs de carburant en flammes.
              * Paris :
              – Ivry incendie du dépôt de véhicules militaires. 3 policiers tués, un blessé.
              – Gennevilliers : incendie du dépôt de carburant.
              – Porte des Lilas : un commando tente de forcer un barrage de police.
              – Villacoublay : tentative de sabotage du terrain d’aviation.
              – Un sous officier en permission est assassiné dans le métro.
              * Salbris : sabotage de la voie ferrée Paris – Vierzon.
              * Vincennes : échec du sabotage de la cartoucherie, un policier tué.

               – 28 Août 1958 :
              * Rouen : 4 bases d’essence sous la proie des flammes au Petit Quevilly.
              – La raffinerie du Grand Quevilly est incendiée.
              * Mourepiane : nouvelle menace, le dépôt toujours en flammes.
              * Paris : 1 sous-officier tué, trois autres blessés.
              – Une bombe, posée par le F.L.N. algérien, est découverte sur la Tour Eiffel.

               29 Août 1958 :
              * Conflans (seine et Oise) : une usine de papiers abrasifs incendiés.
              * Saint Pierre du Perai : Etablissement de forage entièrement détruit.
              * Tentative de sabotage du Port du HAVRE.

               30 Août 1958 :
              * Incendie aux usines SIMCA à Poissy
              * 1 militaire tué au métro Montparnasse
              * Paris : 2 soldats français assassinés dont un égorgé. Une passante est blessée.
              – Tentative de sabotage de l’office d’action économique et touristique.
              * Port-Saint-Louis du Rhône- tentative du sabotage contre un dépôt de carburant
              * Saint-Maur – une voiture de secours routier attaqué.
              * Ales (Gard) : nouvelle tentative de sabotage contre les cuves de stockage de fuel. le dépôt de fuel d’Alés est saboté, mais la tentative de destruction du gazomètre échoue.
              * Le Havre : tentative de sabotage de l’usine Des Marais.
              * Saint Pierre du Perray : un chantier de forage est détruit.

               1er Septembre 1958 :
              * Tentative de faire sauter le Rapide. Paris – Toulouse.
              * Aérodromes d’ORLY et du BOURGET placés sous haute surveillance.
              * Paris : un militaire est assassiné métro Montparnasse.
              – Un autre poignardé rue d’Alésia.
              – Un dépôt de matériel militaire est incendié rue des Poissonniers.

               2 Septembre 1958 :
              * Mesures exceptionnelles à Paris ; le Ministre de l’intérieur interdit de circuler aux Nord Africains de 21 h30 à 5h30.
              * Incendie criminelle aux usines Simca de Poissy.
              * Assassinat à Paris d’un para.
              * Un avion est saboté à Orly.

               3 Septembre 1958 :
              * Melun – Villaradu – Tentative de sabotage de la base aéronautique d’essais.
              * Paris : un soldat français est assassiné rue de Metz.
              – Une voiture de police est mitraillée.
              * Des explosifs découverts à Marseille.
              * Nouveau sabotage d’un entrepôt d’essence à ALES (Gard).

               4 Septembre 1958 :
              * Lyon : deux postes de polices attaquées – un gardien de la paix blessé.
              * Marseille : violente explosion à bord du paquebot » Président CAZALET « , sept blessés. 1 un mort des suites de ses blesures

               6 Septembre 1958 :
              * Lyon : le gardien de la paix blessé est décédé à l’hôpital.
              – Troisième tentative d’attentat sur un autre commissariat de police à Lyon.
              * Bordeaux (gironde) : attentat à la bombe à Bègles à la société Puzfina.
              * Paris – Rue de Charenton ( XIIe arrêt) : deux soldats français appelés tués.
              * La Boisse (Ain) : attentat manqué contre un centre de E.D.F.
              * Echange de coups de feu à la base aérienne de VILLACOUBLAY.
              * Lyon : un gardien de la paix tué.
              * Drôme : sabotage sur la voie ferrée.
              * Grenoble : le sabotage de la poudrière et de l’usine Pechiney est empêché.

               8 Septembre 1958 :
              * Marseille – Mitraillage contre un dépôt d’essence à la rue de Rove.
              * Saint-Etienne : agression contre un policier.
              * Paris : deux sous officiers assassinés
              * Bégles : des bombes non explosées découvertes au dépôt de carburant.

               9 Septembre 1958 :
              * Lyon : trois incendies.
              * Sabotage d’une voie ferrée dans la Drôme, mitraillages de cafés en région parisienne. * Marseille : explosif aux Ayglades, grenade et dynamite (qui fort heureusement n’explose pas) à l’usine à gaz.
              – Charge d’explosifs découverte aux Aygalades.
              – Engin explosif découvert dans une autre usine à Gaz.
              * Knutange : deux européens égorgés.
              * Lyon : la tentative de sabotage de la centrale électrique échoue.
              * Villacoublay : la tentative de sabotage de l’aéroport échoue.
              * Roanne : deux policiers blessés.
              * Elbeuf : 1 policier blessé.

               10 Septembre 1958 :
              * Découverte de plastic sur les rails de train Roussillon.

               11 Septembre 1958 :
              * Paris : Fusillade boulevard de Belleville – 2 gardiens de la paix blessés.
              – Faubourg Montparnasse : 1 brigadier poignardé blessé gravement.
              * Metz : Un capitaine blessé.
              * Paris – Joinville le Pont : 3 militaires blessés.
              * Tentative de sabotage sur l’express Lyon – Bordeaux en gare De BROTTEAUX.
              * Sabotage en gare de Nimes – Courbessac.
              * Lyon : deux agents de police attaqués.
              * Sabotage sur la voie ferrée Lyon- Paris.
              * Nimes : trois attentats manqués.
              * Martigues : deux gendarmes mitraillés.
              * Marseille : nombe à la préfecture des bouches du Rhône, trois blessés.
              * Paris : 4 Cars de police mitraillés, nombreux blessés.
              * Pont sur Sambre et Bussière sur Sambre (Nord) : deux fermes incendiées.
              * Entre Milhaud et BERNIS (gard) sabotage signalisation de la ligne de chemin de fer.

               12 Septembre 1958 :
              * La voie Lyon Genève sabotée.

               15 Septembre 1958 :
              * Paris : attentat contre le Ministre de l’Information Jacques Soustelle. Un passant tué et trois autres blessés.

               16 Septembre 1958 :
              * Marseille : 3 attentats – 1 char d’assaut sauté au camp militaire Furon – 1 mort – 5 blessés.
              – Le commissariat de police commissariat de la Capelete mitraillé.
              – Tentative de sabotage d’un dépôt de pétrole.
              – Une bombe dans un colis postal.
              * Compiègne : incendies.
              * Lyon : attentat à la mitraillette.
              * Havre : sabotage des usines Saint-Gobain.
              * Paris : fusillade à la rue de Rivoli
              – 1 militaire blessé à Ville Parisis.
              * Sèvres : attentat contre le commissariat de police – Incendie.
              * Auteuil : un car de police attaqué.
              * Offlarde (Nord) :incendie de forêt.
              * Mourges (Pas de Calais) : mitraillage d’un camion.
              * Cour neuve : sabotage contre un camion de gaz butane contenant 35 00 000 litres.
              * Pont sur Sambre : incendie de la scierie Hulin.

               18 Septembre 1958 :
              * Marseille : une bombe découverte.
              * Martigues : découverte d’une caisse de munitions dans le port.
              * Saint Etienne : un ouvrier est assassiné à coup de pioche.
              * Paris : un gardien de la paix tué rue Didot dans le 14 ème arrondissement à coup de revolver.

               19 Septembre 1958 :
              * Courrières (Pas de CALAIS) : incendie devant le pont de la batterie.
              * Toulon : tentative de sabotage 9 navires de l’escadre de la méditerranée. Les sous-marins (DAUPHIN) et le cuirassé (JEAN BART) objectifs des sabotages.
              * Paris : une voiture de police mitraillée rue de gravillers.
              – Deux blessés par balle avenue de la grande armée.

               20 Septembre 1958 :
              * Paris : Explosion aux usines Kléber – Colombes à Colombes – 2 ouvriers tués et 28 blessés, dont 7 graves.
              * Havre : tentative de sabotage du relais de télévision et des PTT.
              – Un car de police attaqué – 1 policier blessé.
              * L’Hay les Roses : un car de police attaqué à deux reprises.
              * Aulnay sous bois : un inspecteur de police assassiné.
              * Lyon : un poste de police mitraillé, 5 policiers et 2 civils blessés.
              * Paris : un commissaire de police tué. Le commissaire de police Chenine est découvert dans sa voiture, dans le 7ème arrondissement. Il est ligoté, il a été torturé puis étranglé.

               22 Septembre 1958 :
              * Paris : une bombe à retardement à la Tour Eiffel et de la RTF.
              * Nanterre : attaque de l’usine SIMCA.
              * Vitry : alerte à la centrale électrique.
              * Aubervilliers : 1 car de police attaqué – 1 policier blessé.
              * Metz : 1 sous officier tué.

               23 Septembre 1958 :
              * Boulogne sur mer : Un car de police attaqué – 1 policier blessé * Marseille : tentative de sabotage contre un dépôt de matériel militaire.

               24 Septembre 1958 :
              * Alsace : sabotage voie ferrée (rails déboulonnés). * Turin : bombe dans un chargement de voitures en provenance de France. * Boulogne : mitraillage d’un car – 1 policier tué * Bordeaux : 1 brigadier de police blessé

               25 Septembre 1958 :
              * Chaville : bombe dans le central téléphonique.
              * Rouen : attentat manqué contre l’usine à gaz du Grand Quevilly.

               26 Septembre 1958 :
              * Bourg-Saint-André Andeol Saint-Remetz ( Ardèche) : tentative de sabotage contre la station radar.
              * Rouen : commissariat central mitraillé – 2 policiers tués – 3 blessés.
              * Paris-Montargis : sabotage de la voie ferrée.

               27 Septembre 1958 :
              * La Courneuve : attentat à l’usine d’éthylène.
              * Bombe dans le train paris Turin.
              * Marseille : Une patrouille de gendarmes attaquée.

              Ce premier mois de l’attaque du F.L.N. en métropole se solde par 110 morts guère plus que les mois précédents, mais les morts ont changé de nature, il ne s’agit plus des règlements de compte entre FLN et MNA ou de liquidation de récalcitrants, il s’agit de soldats, gendarmes, policiers. Et passants. Sans compter les sabotages
              Le 27 aout, le ministre de l’intérieur crée un « service de coordination des affaires musulmanes » ; Il aura fallu deux ans et demi de guerre civile, de meurtres pour qu’enfin le gouvernement mette en place une structure adaptée en métropole.

              Sans vouloir jouer les Cassandre, il faut relire les pages journalières de cette époque pour comprendre ce qui nous attend et voir les erreurs ( identiques) de nos gouvernants en attendant la trahison ultime.
              De Gaulle ose déclarer le 19 septembre 1958 ( un an avant son revirement honteux):
              « Je ne comprends pas que certains puissent encore croire en la vertu de chimériques négociations, comme si le meurtre et la terreur étaient des titres suffisants pour devenir un interlocuteur valable, comme si l’indépendance une fois reconnue, il resterait quelque chose sur quoi négocier ».

Ce que va vivre bientôt la Métropole !
Par M. Gilbert Ibanez
Envoyé par M. P. Barisain
                    Ce témoignage de Gilbert Ibanes de Beni saf, enterré en Australie, aux antipodes de la France où il n'a plus voulu revenir, est là pour rafraichir la mémoire des lobotomisés actuels de l'hexagone, qui découvrent qu'un chauffeur livreur, propre sur lui, caressé dans le sens du poil, peut vous décapiter gentiment et en toute bonne conscience, puisqu'on l'attend au paradis d'Allah où des Houris à profusion, vierges de surcroît, lui feront des guiliguilis sans qu'il s'en lasse...

              Je peux vous citer l’enlèvement du docteur Benolielle (orthographe pas sur) qui ayant été appelé pour une urgence ne reparut plus jamais. Il était marié, si mes souvenirs sont exacts, avec une fille Bensoussan qui était mon institutrice et lui notre docteur de famille. Etant jeune je fus souvent soigné par lui.

              Ce fut une perte terrible pour sa famille, et un choc pour la population et la profession.

              La population à partir de ce moment dût se décider à choisir. Les musulmans se sentant abandonnés par la France après tant de promesses non tenues choisirent leur camp. Mais se sachant menacés certains crurent bon pour démontrer leur choix, de commettre des atrocités sur tout ce qui était européen.

              C'est ainsi que comme tous les matins, vers les 3 heures, avec d’autres chalutiers, le Marc-Eric quittait le port pour son lieu de pêche. Depuis des années les équipages, qu'ils soient arabes, catholiques, voir juifs, se connaissaient et se fréquentaient sans arrière pensée.

              Aux environs de 16 heures les chalutiers comme d'habitude sont de retour au port pour permettre le déchargement des cageots et la vente du poisson. La nuit tombée point de Marc Eric à l'horizon. Le propriétaire et les familles des marins sont inquiètes.
              Le matin la nouvelle tombe comme un couperet. La Police espagnole prévient les autorités françaises de la présence du Marc Eric dans le port de Melilla. Seuls trois musulmans membres de l'équipage sont à bord.

              Elle précise que vu les traces de sang sur le bateau une enquête est en cours.
              L'on apprendra ensuite que les trois musulmans avaient égorgé les Européens et les avaient jetés à la mer. L'un d'eux, le mousse, (cousin germain de ma femme) âgé de 15 ans : Aldeguer Joseph (jojo) après avoir été égorgé avait été attaché à l'ancre de marine et jeté par 600 mètres de fond.

              L'ensemble des chalutiers partait le lendemain traîner leurs filets de pêche autour de la position donnée par la marine espagnole sans résultat.
              Les assassins n'ont jamais été jugés, politique gaullienne oblige. Libérés après l'indépendance ils regagnaient tranquillement la ville où ils étaient accueillis en héros.

              Les catholiques jugeront de la morale à tirer de cette affaire et des autres.
              Quelques noms en passant qui me viennent en mémoire des personnes enlevées jamais retrouvées ni vivantes ni mortes, juste pour un village comme le mien :

              Monsieur et Madame COHEN, sa fille et son époux Monsieur Benguigui,, Monsieur et Madame Bensoussan dont le mari tenait une boutique rue de la République. Je ne les ai jamais vu sur aucune des listes des personnes enlevées…Ce qui laisse à penser que le total des morts et disparus est bien au-dessus des chiffres officiels.
              Je ne parle pas du massacre que fit la grenade lancée dans un café fréquentés par des Européens de tous ages rue de la République, l’égorgement d’un des plus vieux boulanger du village Monsieur Riquéna H. et bien d’autres. ( fin de citation)

              Dans quelques mois, les enlévements avec ou sans demande de rançons débuteront, et le Gouvernement nous serinera: " pas d'amalgame !". 61 ans après, bis repetita, et cela est normal puisque les mêmes ont gagné en 1962, du fait du Prince devenu fou...

Lyon 2015 = El Hallia 1955
Par Oran1962.free
Envoyé par M. P. Barisain
Photo ???

              Relisez le récit de Marie Pusceddu qui vécut le massacre d'El Hallia, préfiguration du 5 juillet 1962 à Oran. ( 7 ans !)
              Que sera la France en 2022 ?

              http://oran1962.free.fr/El-Halia.htm


Presque 100 ans et aucun ennemi !!!
Par M. Albert


         Vers la fin de la messe du dimanche, le prêtre demande :

         -Combien d'entre vous ont pardonné à leurs ennemis?
         80 % des gens lèvent la main.
         Le curé répète sa question...
         Tous lèvent la main cette fois-ci, sauf un vieillard, un golfeur passionné qui sappelle Jean.
         Il assiste à la messe seulement quand la météo est mauvaise.
         Jean, puisqu'il ne fait pas assez beau pour jouer au golf, je vous souhaite la bienvenue dans notre église. Vous ne voulez donc pas pardonner à vos ennemis ?
         -Je n'ai aucun ennemi, répond-il tranquillement.
         - Jean, ceci est très inhabituel.
         -Quel âge avez-vous
         - 99 ans et 11 mois .
         Toute la foule se lève et l'applaudit.
         - Monsieur Jean, c'est merveilleux, pourriez-vous, sil vous plaît, venir devant l'autel, et nous dire comment une personne peut vivre 99 ans et 11 mois et n'avoir aucun ennemi ?
         Le vieux Jean marche le long de l'allée et vient dire au micro avec un petit sourire sur les lèvres.

         *Ils sont tous morts, ces empaillés ! *



Guerre civile ethnique en France !!!
Envoyé par Mme Saurel Eliane

Guillaume Faye. " nous allons malheureusement vers la guerre civile ethnique en France " [ interview ]
        
        26/06/2015 - 07H00 France (Breizh-info.com) - Guillaume Faye est un personnage majeur de la Nouvelle Droite et du GRECE (Groupement de recherches et d'études sur la civilisation européenne). Depuis les années 70, cet esprit libre enquête, écrit, et analyse la société française et européenne. Il avait également travaillé pour Le Figaro, Paris Match, ou VSD, à l'époque où les grands médias avaient encore une certaine liberté de ton.
        En 2000, il publia un de ses ouvrages fondamentaux, et profondément visionnaire, intitulé " la Colonisation de l'Europe, discours vrai sur l'immigration et l'islam ", livre presque introuvable aujourd'hui, qui l'amena directement devant les tribunaux, pour avoir simplement décrit la France telle qu'elle deviendrait demain. Dans ce livre, il expliquait que les Européens, déjà à l'époque, étaient en train de se faire coloniser.
        Il expliquait que cette colonisation était due à une volonté de conquête des " Allogènes ", et en raison de " l'ethno-masochisme " des Européens qui pratiqueraient une sorte de " suicide " civilisationnel. Selon lui les Européens sont affaiblis par une sorte de " dévirilisation ", par le traumatisme des guerres du 20ème siècle et de la décolonisation, et par une pression morale " antiraciste " qui agirait comme la " destruction des défenses immunitaires " face à une invasion.
        Auteur d'ouvrages de référence, comme L'Archéofuturisme, Avant-Guerre, Pourquoi nous combattons ?, Guillaume Faye a publié récemment Mon Programme, dans lequel, se basant sur des programmes politiques de nombreux pays du Monde, il établit un programme " choc " pour sauver l'Europe.
        Alors que les vagues d'immigration quotidiennes qui se jettent sur l'Europe semblent s'accélérer, il nous a paru intéressant d'interroger celui qui - à l'instar d'un Jean Raspail dans Le Camp Des Saints - a eu une vision prémonitoire de notre époque.

        Breizh-info.com : Lorsque vous aviez sorti La Colonisation de l'Europe, au début des années 2000, quelles ont été les réactions à l'époque ? Aujourd'hui, n'avez vous pas eu raison avant tout le monde ?

        Guillaume Faye : Peut-être. Disons que j'ai osé faire un diagnostic, formuler ce que certains pensaient sans se risquer à le dire. À l'époque, j'ai donc subi un procès pour ce livre (et pour un autre) et écopé d'une lourde amende.
        Ce qui prouve effectivement que j'étais lucide. Seuls ceux qui disent la vérité ont des ennuis. Les Cassandre ne sont pas aimés. Mon prochain essai " Comprendre l'islam " s'inscrira dans le même registre. J'ai prédit ce qui allait arriver et ça c'est produit. Et je vais aller encore plus loin : nous allons malheureusement vers la guerre civile ethnique en France avec un risque de partition territoriale.

        Breizh-info.com : Comment expliquez-vous la passivité à la fois des pouvoirs publics, mais aussi du peuple, face à la vague migratoire actuelle, sans précédent ?

        Guillaume Faye : Je l'explique par la lâcheté générale, la puissance de l'idéologie dominante (et non pas majoritaire) et par le fait que la marée migratoire n'a pas encore atteint un seuil suffisant pour provoquer une révolte des autochtones, si jamais elle se produit.
        En réalité l'explication globale pourrait bien être une sorte de fatigue générale, d'épuisement physique et moral des peuples européens vieillissants, alourdis par leur histoire, paralysés par leur mémoire au point de l'oublier. Quand on ne fait plus d'enfants et qu'on accueille des masses de migrants prolifiques, on est condamné à disparaître. Nous avons peu de temps pour réagir.

        Breizh-info.com : Les mouvements dits nationalistes ou patriotes semblent muets, également. Avez-vous une explication ? Le Front National est il encore dans l'histoire ?

        Guillaume Faye : Ces mouvements sont paralysés par le système lui-même, ils ne sont pas réellement révolutionnaires. Soit ils composent avec le système, l'esprit du temps, par esprit politicien, soit ils se réfugient dans un folklore extrémiste et impolitique, un entre-soi nostalgique. Le FN aurait pu être dans l'histoire, l'ultime recours du peuple autochtone.
        Mais, s'alignant sur le vieux jacobinisme et les mots d'ordre du républicanisme français, il s'affadit. Je partage avec le FN la critique des institutions européennes actuelles, catastrophiquement nulles, (et anti-Europe) mais mon combat a toujours été non pas celui du nationalisme français mais de l'identité européenne, la vraie.
        Le FN actuel, en succombant à la doctrine de l'intégration et de l'assimilation (impraticables) a les mêmes positions que le RPR des années 90. En se focalisant sur la lutte contre l'euro, il va décevoir son électorat. Le sursaut viendra, comme toujours dans l'histoire, d'un nouveau mouvement, totalement imprévisible.

        Breizh-info.com : Si vous étiez conseiller politique de Manuel Valls et de François Hollande, quelles mesures d'urgence préconiseriez vous pour la France ? Pour l'Europe ?

        Guillaume Faye : II suffit de lire un de mes livres,"Mon Programme" (Éd du Lore.) : arrêt de la pompe aspirante de l'immigration par abolition de toutes les mesures d'aides sociales même minimales aux étrangers et suppression du statut de réfugié ou de demandeur d'asile comme du regroupement familial, abolition de la progressivité de l'impôt et flat tax (capitation décimale) de 10% pour tous le monde, abolition de l'ISF et des 35h, suppression de tout impôt sur l'épargne et le capital, abolition des seuils sociaux, déréglementation sociale, doublement du budget militaire, division par 3 en dix ans du nombre de fonctionnaires, interdiction de toute subvention aux syndicats ou associations, arrêt du développement des énergies éoliennes ou solaires et retour massif au nucléaire, restauration de l'école républicaine disciplinaire et élitiste, enseignement systématique des deux seules langues " régionales " qui subsistent, le celto-breton et l'italo-corse, refus de l'islamisation, démigration, alliance globale avec la Russie. etc.
        Mais de telles mesures sont impensables pour l'oligarchie actuelle, de droite ou de gauche.
        Je suis partisan de la forteresse Europe alliée à la Russie, avec un système économique schumpétérien, c'est-à-dire hyperlibéral à l'intérieur et musclé à l'extérieur, antimondialiste, et ce, à l'échelle continentale. Mes positions sont purement personnelles et n'appartiennent à aucun groupe.

        Breizh-info.com: Ne peut-on pas admettre - comme semblent le faire des millions de compatriotes - que la civilisation européenne telle qu'elle existait jusqu'à présent est vouée à disparaitre ? Est-ce un problème ? L'histoire n'est-elle pas un perpétuel recommencement ?

        Guillaume Faye : L'histoire n'est pas un recommencement (ce qui est advenu n'adviendra plus jamais et ce qui adviendra n'est jamais advenu) mais une modification, une métamorphose incessante, plus exactement un combat où le plus fort gagne.
        Le tribunal de l'histoire n'est pas moral mais pragmatique, c'est la loi de la concurrence, de la compétition, de l'intelligence, de la ruse et surtout, surtout de la démographie. Ceux qui ne se reproduisent plus disparaissent, même si leur civilisation est pensée comme "supérieure".
        Le problème majeur des peuples d'origine européenne est leur déclin numérique, leur vieillissement, leur colonisation migratoire et la baisse de tonus ethnique de leurs élites.
        Cela dit, je ne suis pas pessimiste, car l'histoire est ouverte et n'est pas un long fleuve tranquille. L'histoire est comme une colonie de fournis : elle change sans cesse de route. Tout peut arriver, les surprises existent.

        Breizh-info.com : Comment voyez-vous la France dans 10 ans, dans 50 ans ?

        Guillaume Faye : Si rien ne change, la France n'existera plus dès le milieu du XXIe siècle. Pour une simple raison ethno-démographique. Immigration de peuplement et de colonisation massive incontrôlée, conjuguée à une natalité en berne, à une émigration des forces vives et à une islamisation accélérée, le scénario est arithmétiquement plié.
        Sans renouvellement des générations, un peuple meurt, comme un rosier qui n'est pas arrosé. Sans parler d'un effondrement culturel global. Mais je peux évidemment me tromper. Il peut y avoir une révolte de la dernière chance. Ou bien nous vivons actuellement la fin de l'automne, les derniers beaux jours, l'été indien (la "mort tiède" dont parlait Konrad Lorenz) ou bien nous sommes dans l'avant-guerre.

        [cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine.
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Nous sommes en guerre !    
Par Milliere Guy 1 juillet 2015
Envoyé Par Christian Migliaccio

                   L’attentat survenu à Saint-Quentin Fallavier, voici quelques jours, ouvrira-t-il les yeux de ceux qui continuent à pratiquer l’aveuglement de manière forcenée ? On peut en douter.
                   C’est la première fois qu’une décapitation au couteau est pratiquée sur le sol français : passé le choc, cela, je le crains, sera vite oublié.
                  Une entreprise chimique a été visée et l’attentat aurait pu être beaucoup plus grave. Dès lors que l’attentat n’a pas été beaucoup plus grave, cela sera vite oublié aussi.
                  On oubliera, je pense, que Yassin Salhi, le terroriste djihadiste arrêté, était connu des services de police depuis longtemps, et pouvait néanmoins mener une vie tout à fait normale, et même se faire employer dans une entreprise donnant accès à un site sensible, classé « Seveso ».

                   On a déjà presque oublié que trois attaques djihadistes ont eu lieu en France depuis le début de l’année.
                  Et puis, il y a tant de djihadistes susceptibles de passer à l’action en France et si peu de moyens pour les surveiller tous et les mettre tous hors d’état de nuire, que regarder la réalité en face pourrait susciter des inquiétudes que ceux qui dirigent le pays préféreront ne pas susciter.
                  Agir efficacement conduirait la gauche et, plus encore, la gauche de la gauche, à pousser des cris d’orfraie, et ceux qui dirigent le pays ne veulent pas risquer d’entendre ces cris d’orfraie.
                  Insister sur le danger qu’incarne l’islam radical conduirait ceux qui oseraient insister à se trouver accusés d’être excessifs, de diviser le pays ou, pire, de commettre le plus grave crime qui puisse se commettre en France aujourd’hui, paraître « islamophobe ».

                   On peut donc s’attendre à ce qu’il y ait d’autres attentats, d’autres décapitations peut-être. On peut s’attendre à ce que d’autres sites sensibles soient attaqués.
                  D’autant plus que l’attentat survenu à Saint-Quentin Fallavier n’est qu’un attentat parmi d’autres.
                  Le même jour, un autre attentat djihadiste a été commis en Tunisie et a fait près de quarante morts et autant de blessés. Ce fut le deuxième attentat touchant la Tunisie en quelques semaines, et c’est un attentat qui signe peu ou prou l’arrêt de mort du secteur touristique tunisien, qui ne pourra pas renaître de ses cendres avant longtemps.
                  Le même jour encore, un troisième attentat a eu lieu dans une mosquée au Koweit.

                   Ce qui sous-tend ces trois attentats, c’est l’activité de l’État Islamique.
                  Ce qui les sous-tend, surtout, c’est que personne n’agit vraiment contre l’État Islamique.
                  La coalition censée affronter celui-ci est un simulacre de coalition, aussi utile qu’un dé à coudre empli d’eau pour étein­dre un incendie de grande ampleur.
                  Ce qui sous-tend ces attentats, c’est aussi le chaos qui touche une bonne part du monde musulman, chaos qui se propage et va continuer sans doute pendant des années, vraisemblablement des décennies.

                   Des analystes aux États-Unis parlent ainsi d’une nouvelle « guerre de trente ans ».
                  Ce qui sous-tend ces attentats est encore une consternante absence de lucidité face au fait que nous sommes confrontés à un problème global, qui ne pourrait trouver de solution éventuelle qu’à une échelle globale.
                  Une offensive djihadiste est à l’œuvre. L’État Islamique est sa pointe avancée aujourd’hui. Hier, sa pointe avancée était al Qaïda.

                   Même si l’État Islamique était détruit, l’offensive djihadiste se poursuivrait.
                  Très simplement parce qu’elle est l’incarnation d’une rage musulmane qui ne touche pas tous les musulmans, mais qui n’en est pas moins présente partout où l’islam est présent.
                  Très simplement aussi parce que cette rage musulmane naît de la convergence de deux phénomènes : le retour à un islam pris à la lettre, et la frustration ressentimentale chez nombre de musulmans face au déclin de l’islam, qu’ils attribuent à ce qu’ils considèrent être la fourberie de la civilisation occidentale.
                  Ce qui sous-tend enfin ces attentats, c’est qu’à la consternante absence de lucidité s’ajoute une absence de détermination au sein du monde occidental, où plus aucun dirigeant politique n’ose définir une stratégie à même de permettre de vaincre l’offensive djihadiste.

                   Qui osera dire que nous sommes en guerre, et que, faute de mener la guerre avec détermination, nous nous préparons des jours très difficiles ?
  http://www.les4verites.com/islam/nous-sommes-en-guerre-2

    

Faut-il vraiment craindre "la guerre civile"?  
Par M. Thibault de Montbrial
Envoyé Par Mme Leonelli
Thibault de Montbrial est avocat au barreau de Paris et spécialiste des questions de terrorisme et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure. Son premier livre, Le sursaut ou le chaos vient de paraître aux édition Plon.
Propos recueillis par Alexandre Devecchio
                                      Un récent rapport de la commission sur la surveillance des filières et des individus djihadistes révèle que l'hypothèse d'une attaque de type kamikaze commise sur le territoire français n'est plus exclue par les experts terroristes. Que cela vous inspire-t-il? Le risque d'attentats suicides vous paraît-il sérieux?

                  Thibault de Montbrial: Le risque d'attentats suicides (tels que ceux qui ont frappé Londres en 2005 par exemple) est évidemment élevé sur notre territoire, dans la mesure où la France fait partie des pays directement visés par la guerre menée par l'État Islamique. Or l'attentat suicide figure parmi les techniques de guerre ouvertement revendiquées par celui-ci dans ses messages vidéos, techniques qui sont fréquemment mises en œuvre sur le terrain syro iraquien.
                  Ces derniers mois, plusieurs jeunes français y ont d'ailleurs commis de tels actes.
                  Il est donc hélas probable que notre territoire finisse tôt ou tard par devenir la cible de tels attentats, dont il faut souligner qu'ils peuvent aussi bien être commis par des hommes que par des femmes.

                   Ces derniers peuvent-ils déstabiliser la société française? Comment?
                  Je décris dans mon livre l'état de communautarisation avancé de notre société. La cohésion nationale s'en trouve profondément fragilisée et il n'est effectivement pas exclu qu'une série d'attentats spectaculaires déstabilise en profondeur une société déjà très ébranlée en janvier dernier. A cet égard, voir le quotidien Le Monde titrer après les 17 morts de janvier: "Le 11 septembre français" démontre à quel point nos élites sont friables dans leur appréhension du phénomène. Quel titre aurait-il fallu trouver si l'attentat planifié en avril dernier contre les deux églises de Villejuif avait été couronné de succès et causé une centaine de morts?
                  Une autre dimension échappe par ailleurs souvent à l'analyse: l'une des principales conséquences d'une série d'actes terroristes spectaculaires serait de conduire à une quasi-paralysie de l'activité dans notre pays, dont les effets désastreux sur notre économie seraient tangibles en quelques semaines.
                  À la guerre, les adversaires s'appellent des ennemis et lorsque ceux-ci ont la même nationalité que le pays qu'ils attaquent et dans lequel ils vivent on ne peut que constater qu'il s'agit d'ennemis de l'intérieur.

                   Dans votre livre, Le sursaut ou le chaos, vous défendez la notion d' "ennemi intérieur" et vous expliquez que "le pays est en guerre contre une partie de sa jeunesse". N'exagérez-vous pas?
                  Le constat est extrêmement simple: d'une part, l'État Islamique nous livre une guerre, qu'il revendique ouvertement à longueur de vidéos, sans dissimuler le moins du monde la réalité de son projet. D'autre part, des milliers de jeunes français sont concernés par le djihad ou se radicalisent sans partir, mais avec la même détermination. Les intéressés sont donc des français engagés dans une guerre dont il est ouvertement assumé par ses instigateurs qu'elle est menée notamment contre la France. À la guerre, les adversaires s'appellent des ennemis et lorsque ceux-ci ont la même nationalité que le pays qu'ils attaquent et dans lequel ils vivent on ne peut que constater qu'il s'agit d'ennemis de l'intérieur.

                   Faut-il vraiment craindre "la guerre civile"?
                  La guerre civile est un risque réel auquel notre société est exposée si la situation actuelle continue à être observée avec les préjugés, la naïveté et aussi parfois la lâcheté qui ont conduit aux différentes politiques menées en France sur ces questions depuis quarante ans.
                  Mais il n'y a pas de fatalité, et il est permis d'espérer que notre pays pourrait échapper aux violences les plus graves, à la condition préalable cependant que chacun accepte enfin de raisonner avec lucidité à partir de la situation telle qu'elle est, et non telle qu'on aimerait qu'elle soit pour des raisons plus ou moins honnêtes intellectuellement.
                  La seule chance d'éviter un affrontement entre les communautés résidera dans la réappropriation ferme d'un socle commun de valeurs autour desquelles rassembler notre corps social et dans l'abandon d'un multiculturalisme suicidaire qui nous y précipite.
                  Je cite dans mon livre des propos de l'Amiral Stavridis, ancien chef d'État-Major de l'OTAN, qui évoquait il y a quelques mois le risque d'assister dès cet été à des attaques terroristes contre des navires en méditerranée, mais aussi contre des plages ou des ports d'Europe du sud. Les récents gains territoriaux de l'EI confortent de tels scénarios, comme la chute de l'aéroport de Syrte au début du mois de juin.


                   Dans un entretien au Figaro, le journaliste Jean-Michel Quatrepoint redoute la constitution d'un super état islamique à la porte de l'Europe après la chute de Bachar el-Assad. Partagez-vous son analyse?
                  Bien sûr. En quelques mois, l'État Islamique a opéré une percée considérable en Libye et fragilisé en profondeur le régime tunisien. Par ailleurs, les plus hautes autorités algériennes constatent une résurgence de l'Islamisme radical, et redoutent une multiplication des passages à l'acte terroristes.

                  Si l'on ajoute à cette expansion spectaculaire l'allégeance de Boko Haram à l'État Islamique en mars dernier, il existe effectivement des raisons objectives de partager la vision de Jean-Michel Quatrepoint.
                  Je cite d'ailleurs dans mon livre des propos de l'Amiral Stavridis, ancien chef d'État-Major de l'OTAN, qui évoquait il y a quelques mois le risque d'assister dès cet été à des attaques terroristes contre des navires en méditerranée, mais aussi contre des plages ou des ports d'Europe du sud. Les récents gains territoriaux de l'EI confortent de tels scénarios, comme la chute de l'aéroport de Syrte au début du mois de juin.

                   Comment stopper l'expansion de l'islamisme radical?
                  Il est impossible de répondre simplement à une question aussi complexe.
                  Mais le préalable indispensable à toute réponse consiste d'abord à raisonner juste. Il est crucial d'admettre enfin que l'Islamisme radical sunnite est une idéologie guerrière engagée dans une logique de conquête territoriale, et que ses objectifs affichés ne se limitent pas au territoire irako-syrien, mais menacent bel et bien l'Europe.

                   Dans votre livre, vous comparez la situation à celle de 1914 "lorsque les dirigeants et les peuples marchaient vers la guerre sans prendre la pleine mesure de ce qui se préparait". Faisons-nous preuve de naïveté?
                  Notre continent a bénéficié d'une situation tout à fait exceptionnelle sur le plan historique: 70 ans de paix.

                  Nos élites (politiques, administratives, économiques, médiatiques…) sont aujourd'hui constituées par la troisième génération de citoyens qui n'ont pas connu de guerre.

                  Petit à petit, la nécessité de se défendre, le rapport à la violence et à la mort, l'idée même que l'on puisse s'en prendre à un système politique dont nous nous sommes persuadés que sa suprématie morale nous protégerait, nous ont conduit à perdre de vue l'idée que nous pouvions être attaqués. En ce sens, oui, notre société a fait preuve d'une naïveté considérable.

                   Les attentats de janvier nous renvoient une réalité qu'il n'est plus possible de nier : une partie de la jeunesse française, musulmane, contribue à la guerre menée notamment contre notre pays par l'État Islamique, au nom d'une idéologie qui est celle de l'Islam radical sunnite.
                  Les attentats de janvier ne nous ont-ils pas ouvert les yeux?
                  J'ai sincèrement cru que ce serait le cas. La convergence entre la communautarisation de notre pays et la guerre menée par l'Islam Sunnite radicale a abouti à ce que de jeunes français attaquent sur notre territoire des personnes du fait de leur profession ou opinion (les journalistes de Charlie Hebdo), de leur religion (les victimes juives de l'Hyper Casher) ou encore de leur appartenance à la Police Nationale ou Municipale. Ce constat objectif aurait dû enfin permettre un débat public sur l'ensemble des considérations qui ont pu amener notre pays dans cette situation. Mais en dépit de quelques prises de paroles fortes, dont celle de Manuel Valls à l'Assemblée le 13 janvier 2015, les discours de convenance ont très vite repris le dessus, bien aidés il est vrai par la très habile utilisation du concept intimidant d'islamophobie par tous ceux qui souhaitent interdire un débat réel sur les conditions d'intégration de l'Islam en France.

                  Dans votre livre, vous évoquez une réforme de l'Islam de France vitale. A cet égard, que pensez-vous des derniers propos polémiques de Dalil Boubakeur?
                  Je considère comme urgentissime de voir les intellectuels de la communauté musulmane française dire haut et fort que le moment est venu pour cette religion de rompre le lien entre ce qui relève d'une part du spirituel, c'est-à-dire de la croyance de chacun et de la sphère privée, et d'autre part du temporel, c'est-à -dire de la politique et de l'organisation sociale.

                  Bernard Godard, ancien haut fonctionnaire et grand connaisseur de l'islam, souligne dans son ouvrage "la question musulmane en France" que l'islam est devenu un régulateur social sur notre territoire. Ce n'est pas acceptable: dans la République française, c'est le rôle de la loi que de réguler les rapports entre les individus.

                  Dans cet esprit, il va de soi que les propos de Dalil Boubakeur sont une fois de plus empreints d'une grande ambiguïté. Mais l'ambiguïté est le lot de la prise de paroles de toutes les personnalités musulmanes depuis plusieurs années, et je cite dans mon livre un certain nombre d'exemples à cet égard.

                  Les attentats de janvier nous renvoient une réalité qu'il n'est plus possible de nier: une partie de la jeunesse française, musulmane, contribue à la guerre menée notamment contre notre pays par l'État Islamique, au nom d'une idéologie qui est celle de l'Islam radical sunnite. Et si les individus immédiatement dangereux ne sont "que" quelques milliers -ce qui est en soit déjà considérable-, les réseaux sociaux et les retours de terrain des différents services de renseignement montrent que les sympathisant sont significativement plus nombreux.

                  Constater que notre Président de la République est incapable de nommer les choses et de parler de terrorisme islamiste est navrant, alors qu'il paraît au contraire essentiel de souligner que l'islam est à la base de ces évènements, et que seuls des penseurs d'un islam éclairé sont légitimes pour expliquer la distinction qui existe à leurs yeux entre la religion musulmane, qui est une affaire individuelle de conscience, et une vision idéologique et régulatrice de la vie sociale qu'il est désormais temps de condamner ouvertement. Or seuls les musulmans sont légitimes à opérer cette explication vitale.

                  À défaut d'une sortie rapide de cette ambiguïté récurrente, il n'est pas certain que notre corps social morcelé par le communautarisme ait la résilience suffisante pour résister à des attaques terroristes dont beaucoup hélas ne s'imaginent pas encore l'ampleur qu'elles pourraient prendre.
                  

                  
   


Attentat islamiste en Isère: la réalité sanglante d'une 5ème colonne dormante!
Envoyé par M. Jean-François BERENGUER

           L'attentat perpétré aujourd'hui en Isère près de Lyon n'est pas un acte fortuit commis par un fou, un détracté, il s'inscrit dans la stratégie mortifère d'al Quaida et des franchisés de l'Etat islamique illuminés par leur fanatisme religieux .

           Ils ont recrutés partout en France, en Europe où des Imams prosélytes développent librement leur influence de haine contre les mécréants, les juifs ou les chrétiens en enseignant que les tuer et être tué en martyr au nom d'Allah permet de gagner le paradis.

           Pour faire face et contrer ces barbares il faut d'abord prendre conscience d'une réalité redoutable: ils sont en notre sein , au sein de la France qui les a accueillis, nourris avec une totale naïveté .

           Ils constituent une 5ème colonne prête à passer à l'action. La France entre pas à pas dans une guerre urbaine, prétendre le contraire au nom du politiquement correct pour ne stigmatiser personne, c'est se bercer d'illusions coupables !

           En conséquence au delà de l'action de nos services de renseignements qui remplissent avec courage leurs missions mais ne peuvent pas tout contrer, nous devons d'abord mener des actions contre les prosélytes Frères musulmans et Salafistes dont l'idéologie est à la source même de cet Islam sectaire et criminel .

           Dans ces conditions comment comprendre que l'on puisse tolérer l'ouverture d'écoles coraniques dont on sait qu'elles sont tenues par des Frères musulmans qui donnent le change avec un discours lénifiant mais totalement hypocrite . Ils pratiquent la dissimulation !

           A l'évidence l'Education nationale joue avec une totale lacheté la politique de l'autruche et ferme les yeux. J'attends toujours une réponse à ma question écrite à la Ministre de l'Education sur ce point!

           Notre défense passe d'abord par la fin de l'angélisme et la prise de conscience que le combat va être long, implacable et il y aura de la casse, nous devons nous réveiller, le temps des illusions et du politiquement correct sont révolus, les Français doivent le savoir !

           Il est enfin urgent de cesser de jouer les apprentis sorciers au Proche orient où le gouvernement français se tait et se fait complice du Wahhabisme de l'Arabie Saoudite et du Qatar mais aussi des Frères musulmans de la Turquie qui apportent leurs soutiens à al Nosra affilié à al Qaida et à l'Etat islamique en Syrie et Irak.

           Notre politique étrangère y est illisible et directement contraire à nos intérêts!


COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député de la Nation, Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 26 Juin 2015 2015


           
Mamadonc
Envoyé par Eliane

                            Un médecin dit à son collaborateur Mamadonc :
              Écoute, Mamadonc, demain, je vais à la chasse, mais je ne veux pas fermer la clinique, alors tu t'occuperas des patients qui viendront.
              D'accord, docteur, répond Mamadonc;
              Le docteur va à la chasse et le lendemain, il demande à son assistant :
              Alors, comment s'est passée ta journée?
              Mamadonc explique qu'il a eu 3 patients.
              - Le premier avait une migraine et je lui ai donné de l'aspirine.
              - Très bien, Mamadonc, et le 2ème?
              - Le 2ème avait des brûlures d'estomac,je lui ai donné du Mallox, Monsieur.
              - Bravo! Bravo, tu es un vrai pro, Mamadonc.
              Et, le 3ème ?
              - Bien, j'étais assis et d'un coup sec la porte s'est ouverte.
              Une femme est entrée comme une furie.
              Elle s'est déshabillée complètement, elle s'est couchée sur la table d'examen et elle m'a crié :
              - « Aidez - moi ! Cela fait 5 ans que je n'ai pas vu un homme !»

              ‘ Plutôt inquiet, le médecin demande:
              - Et, qu'est-ce que tu as fait, Mamadonc ?
              - Je lui ai mis des gouttes dans les yeux . .





Merci pour ce moment M. Hollande !
Envoyé par Mme Leonelli

Vous êtes venu avec une délégation d’"amis de l’Algérie" dit-on sur invitation d’Abdelaziz Bouteflika.

        Vous êtes arrivé à Alger et vous êtes accueilli par le deuxième personnage de l’Etat, Abdelkader Bensalah. Cela ne vous a pas froissé que votre hôte ne puisse se déplacer jusqu’au bas de l’avion présidentiel pour vous accueillir, car vous saviez pertinemment qu’il ne le pouvait pas. L'enjeu est ailleurs.

        Vous avez seul, face aux caméras, goûté à la fameuse datte et au petit-lait de bienvene sous le regard gêné d’un Bensalah qui ne sait à comment se conduire avec vous. Quid du président sur le tarmac ? Introuvable !

        Mais très vite, vous avez pris le pas sur cet homme chargé seulement d’être là, de représenter cet absent qui vous a invité à venir lui rendre visite dans sa résidence de Zéralda. Ce puissant manœuvrier (susurre-t-on) ne sort plus, ne voit plus ses ministres, ses vizirs, encore moins son peuple, celui-là même, dit-on toujours, qui l’aurait "élu" pour un quatrième mandat.

        Arrive la conférence de presse censée ponctuer cette visite. Les bons usages auraient voulu que vous soyez deux à répondre aux questions des journalistes. Deux présidents. Mais devant les drapeaux algérien et français, vous étiez seul, même Abdelkader Bensalah s’est effacé, il vous a faussé compagnie ! N’empêche, vous vous êtes bien débrouillé. Sans ciller vous avez assuré que le président Bouteflika a tenu une discussion de deux heures avec vous. Oui sans ciller, vous avez déclaré votre immense étonnement devant "l’alacrité du président Bouteflika". Pourtant l’homme est malheureusement aphasique ! Il vous a bien laissé vous dépatouiller tout seul face à la presse ! Vous avez même répondu à sa place. Quelle classe ! Quelle générosité ! Vous vous êtes même extasié après cette fameuse rencontre dont nous n’avons que quelques secondes d’images très léchées : "C'est rare de rencontrer un chef d'Etat qui a cette alacrité, cette capacité de jugement".

        Vous avez donc répondu à sa place, en son absence, avec aplomb et sûreté. Trop sûr de vous, vous ne vous êtes pas posé de question sur la pertinence de vos réponses. Cette possible contradiction à vouloir présenter un homme dans la possession de toutes ses capacités mais qui en même temps brille par son absence ! Mais qui pouvait vous prendre au dépourvu ? Qui pouvait vous portez la contradiction dans le propos ? Ne le répétez pas : la ficelle est trop grosse.

        Cette rencontre vous rappelle sans doute cette autre entrevue avec un autre malade du pouvoir, Fidel Castro. Il y a quelques semaines vous vous êtes empressé d’aller le voir pour être le premier président Occidental à serrer la main de ce potentat d’un autre âge. Nous ignorons d’où vous vient cette formidable fascination pour les vieux autocrates ? Mais le sujet n’est pas là.

        "Je ne suis pas médecin (...) mais ce que je peux vous dire c'est que la qualité de la discussion que nous avons eue pendant près de deux heures était particulièrement intense et particulièrement élevée", avez-vous répondu à une question d’un journaliste inquiet de l’absence de Bouteflika.

        Dans le lot de vos réponses, toujours pour deux présidents, vous aviez avancé que Peugeot Citroën était en discussion avancée avec les autorités algériennes pour y lancer une usine. Pas de bol Monsieur le président! Ce même groupe français prévoit de présenter dans quelques jours son grand projet d’usine qu’il compte lancer chez nos voisins marocains en 2019 pour un milliard de dollars. Doit-on s’attendre encore à un minable lot de consolation comme cette modeste usine Renault ouverte dans la hâte à Oran ? On est presque prié de le croire, si la situation politique ne change pas.

        Merci pour ce moment Monsieur le président ! Les Algériens se souviendront certainement de vos assurances sans retenue. L’histoire retiendra sans aucun doute cette séquence d’anthologie politique à Alger. Les Algériens se rappelleront de vous comme d’un autre président français, socialiste aussi, François Mitterrand.

        Hamid Arab

        (*) Le titre est inspiré par le livre de l'ancienne compagne de François Hollande.

        Par Le Matin | 17/06/2015
http://www.lematindz.net/news/17737-merci-pour-ce-moment-m-hollande.html



C'était du grand " foutage de gueule "
Envoyé Par Mme Leonelli
        Monsieur HOLLANDE a qualifié la "colonisation" de système injuste....
Monsieur Slimane Bentoucha Journaliste algérien lui répond....    

           La presse algérienne et les partis politiques, à l'exception du FLN de M. Bouteflika, de sa famille et de ses " copains ", ne sont pas tendres sur la visite éclair de François Hollande qui, en fait, s'est fait le porte parole de l'aphasique Président algérien, qui n'a même pas pu se montrer à ses côtés lors de la conférence.
           Le quotidien " Le Matin " titre même à la Une " Merci pour ce moment ", se référant au livre de Valérie Trierweiler.
           Il va même jusqu'à accuser Hollande de tromperie, lorsqu'il annonce que les pourparlers sont avancés pour l'implantation d'une usine Peugeot/Citroën, alors qu'en réalité ce grand projet se dirige plutôt vers les voisins marocains en 2019, pour un million de dollars. Et l'Algérie devra se satisfaire d'un lot de consolation, comme la modeste usine Renault construite dans la hâte près d'Oran. (Et il ne se trompe pas : l'usine Peugeot/Citroen sera bien construite au Maroc, avec une prévision de 90.000 véhicules/an).
           " Merci pour ce moment ", Monsieur le Président, les Algériens se souviendront de vous, de vos assurances sans retenues et de votre séquence d'anthologie politique comme ils se souviennent d'un autre président socialiste, François Mitterrand.
           "François Hollande ne nous aime pas. C'était du grand "foutage de gueule"

           Dans ce même quotidien, sous la signature d'Ahcène Béttahar on peut lire : " François Hollande ne nous aime pas. C'était du grand " foutage de gueule " et une offense singulière à l'endroit des chefs d'état lucides qu'il cotoie ".
           Kacem Madani : "Nous savions le jeu politique pervers mais là il est quasi burlesque. Dieu que tout cela est pathétique".
           Yacine K. : "Le président a été très occupé à nous vendre un président algérien brillant à le rendre jaloux. De mémoire d'algérien, jamais un président français n'a osé une telle extravagance et en public qui plus est."
           La colonisation nous a laissé un patrimoine inestimable que nous n'avons malheureusement pas su conserver, soit par ignorance, soit par bêtise

           Toujours dans Le Matin, Slimane Bentoucha remet les pendules à l'heure sur la repentance réclamée à corps et à cris par certains algériens et quelques pieds-rouges et métropolitains qui haïssent la France au point de la mépriser :
           " Il est certain que celui qui a vu deux choses peut choisir plus facilement que celui qui n'a pas de choix."
           C'est pourquoi une bonne partie des algériens qui ont connu les années fastes de l'Algérie est unanime à dire qu'avant les jours étaient meilleurs que ceux qu'ils vivent actuellement et ceux à venir.
           En partant, la colonisation nous a laissé un patrimoine inestimable que nous n'avons malheureusement pas su conserver, soit par ignorance, soit par bêtise.
           Il n'y a qu'à jeter un coup d'œil sur les villas et les immeubles encore visibles pour constater les dégats. Ces belles constructions, entourées de grillages et de roses, bien peintes, avec des entrées magnifiques. Les rues paisibles et ombragées, bordées de grands arbres, avec de l'eau fraîche, les salles de cinéma, les stades de foot, de volley, les courts de tennis, les piscines, etc.
           Après le départ des colons nous n'avons pas su garder ce patrimoine dans l'état où ils nous l'ont laissé.
           Finalement c'est nous les perdants en voyant nos villes et villages en 2015, avec la saleté partout.

           Tout le monde se dit musulman, tout le monde s'accorde à dire que la propreté fait partie de la foi et nos mosquées sont pleines, mais une fois dehors on devient des êtres inqualifiables.
           Est-ce que nos villes et nos villages ressemblent à ceux des années 1960 ? Est-ce que les gens sont heureux d'y vivre ?
           La plupart de nos enfants n'ont pour seule distraction que les rues.

           Les " maisons de jeunes " ne reçoivent que les garçons. Comme si le mot " jeune " leur était uniquement réservé et qu'il est préférable de ne pas parler des femmes, elles n'ont pas le droit aux loisirs.
          Avant on ne s'ennuyait jamais dans nos villes et nos villages. Aujourd'hui il ne reste rien de tout cela, sauf des souvenirs qui nous font tant souffrir et cette nostalgie qui nous détruit…Dommage ! "

           La Source est : http://www.dreuz.info/2015/06/22/voyage-en-algerie-francois-hollande-ne-nous-aime-pas-ecrivent-les-medias/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29#sthash.owVwhfIB.dpuf
           


ZEMMOUR AU TRIBUNAL
Envoyé Par M. Costagliola
TEXTE INTEGRAL DE L'INTERVENTION DE M. ZEMMOUR AU TRIBUNAL MERCREDI 24 JUIN 2015

       Je vous avoue que j’ai longuement hésité à venir à l’audience. Mon avocat me déconseillait plutôt de me déplacer, pour conserver, disait il, aux débats leur caractère technique. J’ai décidé pourtant d’assister à cette audience. D’abord par respect des magistrats, de la cour, et au delà des institutions de la République. Mais aussi par curiosité. Je voulais comprendre ce qu’on me reprochait. Comprendre quelle loi ou quelle partie de la loi j’avais enfreint. Après tout, nul n’est censé ignorer la loi. Je voulais comprendre pourquoi le procureur, le représentant de l’Etat, m’attaquait pour des propos qui ne faisaient pourtant que décrire des faits, une réalité, amplement retranscrite: «des bandes étrangères venues d’Europe de l’Est écument notre pays», ça passe; mais quand on dit: «des bandes de tchétchènes, Kosovars, Roms dépècent, dévalisent, violentent, ou dépouillent», ça ne passe pas. Lui n’est pas déféré, moi, je le suis.
       Je comprends bien le point de vue du procureur : il favorise la concision. L’ellipse est préférée à la description clinique. Madame le procureur préfère la pudeur des impressions à l’impudeur du réalisme. Mais cette querelle littéraire est-elle de la compétence de ce tribunal ? Il faut alors qu’elle aille au bout de cette logique littéraire. Qu’elle m’indique les bons mots et les mauvais mots, les mots autorisés et les mots interdits. Qu’elle redéfinisse les canons de la profession de journaliste. Que celui-ci ne soit plus tenu d’informer de ce qu’il voit, mais d’abord d’informer ce qu’il ne voit pas, mais qu’il est bon de voir.

       J’avoue ma perplexité. Je n’ose penser que ce ne sont pas les mots qui comptent, mais ma personne. Il y a quatre ans, le procureur m’avait expliqué que ma notoriété fort grande avait pour corollaire une responsabilité aussi grande. Je constate qu’en quatre ans, j’ai encore pris du galon, puisque je suis davantage responsable, et donc davantage condamnable, qu’un ministre de l’intérieur lui-même.

       Mais j’ai compris en écoutant avec soin ces débats, que ce ne sont ni mes mots ni ma personne qui importaient, mais mes pensées. Même pas mes pensées, mais mes arrière-pensées. Dans le passé, nous avions ainsi le tribunal de l’Inquisition qui dénichait la persistance des pensées hérétiques chez des marranes convertis au catholicisme. Nous avons eu plus récemment les grands procès staliniens qui traquaient les intentions contre-révolutionnaires.

       A la suite de la parution de mon livre, le Suicide français, le premier secrétaire du parti au pouvoir avait dénoncé la zemmourisation de la société. Le premier ministre avait expliqué que mon livre n’était pas digne d’être lu, le ministre de l’Intérieur avait appelé à manifester contre moi, et le président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale avait sollicité de mes employeurs qu’ils mettent fin à mes collaborations à leurs medias. Marie-Anne Chapdelaine, Une députée d’Ille-et-Vilaine, me chassait carrément de France : «Monsieur Zemmour, la République, on l’aime ou on la quitte ». Aujourd’hui, je vis la version judiciaire de cette offensive médiatico-politique. On prétend faire du droit, mais derrière les arguties, ce n’est qu’une bataille politique pour me faire taire.

       Il y a six mois, des millions de Français défilaient dans la rue pour défendre la liberté d’expression. Les malheureuses victimes de Charlie Hebdo avaient subi aussi une condamnation judiciaire venue d’un tribunal islamique qui les avait condamnés à mort pour blasphème. Si je comprends bien ce qui m’est reproché, la liberté d’expression, c’est bon pour les dessinateurs de Charlie, mais ce n’est pas bon pour moi. Parce qu’eux sont gentils, et moi, je suis méchant. Eux ont des bonnes arrière-pensées, et moi j’en ai de mauvaises. Si je comprends bien, nous vivons toujours sous le règne de la phrase de Saint-Just : «pas de liberté pour les ennemis de la liberté». Cela s’appelait la Terreur.

Eric ZEMMOUR, mercredi 24 juin 2015       
      


Guerre d’Algérie : un guide contre la repentance imposée à la France !
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Envoyé par : Francephi diffusion
Entretien avec Jean-Pierre Brun, auteur du livre Les voies incertaines de la Repentance. Algérie 1830-1962 (éditions Dualpha).
« Mon seul souci en écrivant ce livre
a été de mettre à disposition
de personnes de bonne volonté
un manuel, un guide
leur permettant de ne pas se fourvoyer
sur les voies incertaines d’une repentance
extrêmement contestable
dans ses fondements prétendus »

Pourquoi ce travail sur les voies de la repentance que vous qualifiez sans complexe d’incertaines ?          
           Curieusement, ce n’est pas l’autoflagellation que nos élites intellectuelles autoproclamées nous infligent depuis quelques décennies qui m’a fait réagir, encore que… Non ! Ma source d’inspiration se situe au cœur du « Centre de Documentation des Français d’Algérie » de Perpignan. Cette institution, née d’une collaboration entre le Cercle algérianiste et la municipalité, a ouvert ses portes au printemps 2012 et a déjà accueilli plus de 20 000 personnes dont des « métropolitains », de plus en plus nombreux, et même des étrangers. Il m’arrive d’accompagner des groupes à l’occasion de « visites conférences » au cours desquelles sont présentées, statistiques et documents officiels à l’appui, la vie des Français d’Algérie et leur contribution aux épreuves traversées par cette « Mère patrie », dont le concept est devenue aujourd’hui presque incompréhensible sinon dérisoire. À l’issue de cette présentation, les trop fameux « nous ne savions pas… » et « on nous a raconté que… » me sont servis à toutes les sauces. Je me suis donc senti obligé de rétablir des faits avérés, ensevelis sous les strates savamment empilées d’un négationnisme ne visant rien d’autre que l’institutionnalisation d’une repentance unilatérale relevant d’ailleurs le plus souvent d’une falsification pure et simple.

           De ce constat « de terrain » quelles sont les idées reçues qui illustrent le mieux cette désinformation ?>
           S’il fallait résumer les points clés de cette falsification quelques lignes suffiraient : « En 1830 l’armée française débarque à Sidi Ferruch pour conquérir l’Algérie qui constitue un État au plein sens constitutionnel et international du terme. La soldatesque française après avoir joui d’un effet de surprise se trouve vite confrontée à une résistance nationale incarnée par Abd el Kader. La smala de ce dernier étant prise (merci Horace Vernet et Pierre Dac), plus rien ne s’oppose à un envahissement par les colons qui chassent de leurs terres les Arabes et exploitent ces pauvres gens sans la moindre vergogne. Lorsqu’une centaine d’années plus tard les poussées de fièvres indépendantistes secouent le pays, “les colons à cravache montés sur cadillac” sont prêts à tout pour défendre leurs privilèges et laisser la population indigène dans la misère, l’insalubrité et l’ignorance dans lesquelles elle a été maintenue sinon poussée, car, bien sûr, des réalisations spectaculaires, si elles sont incontestables, ne bénéficient qu’aux Européens. »

           Quels sont les points sur lesquels l’étonnement des visiteurs non avertis est le plus évident ?
           La répartition socio-professionnelle de la population européenne d’Algérie, la faible proportion des agriculteurs, la répartition des terres cultivées entre musulmans et européens (respectivement trois quarts contre seulement un quart) ne manquent pas de faire voler en éclat l’idée d’une population européenne de nantis exploitant un indigénat asservi. Autre surprise : les options électorales des Pieds-noirs qui votent majoritairement à gauche, élisent les premiers conseils municipaux communistes à la fin de la IIe Guerre mondiale et militent activement à la CGT. Pour une population qualifiée de « fasciste » en 1962, c’est pour le moins surprenant.
           Lorsqu’est évoqué le poids des institutions islamiques dont les responsables refusent toute intégration de leurs ouailles dans le corpus juridique français au nom de leur appartenance indéfectible à l’Oumma et de la primauté de la Charia sur tout autre droit, leur surprise est totale. Surtout lorsqu’est rappelé le décret Crémieux qui cinq ans plus tard accordent aux Israélites ce qu’ont refusé des autorités musulmanes qui évoquent purement et simplement l’apostasie en cas d’acceptation de la pleine citoyenneté française. (La revendication actuelle de l’application de la Charia dans une France strictement hexagonale « les interpelle quelque part » et peut même les inviter à réfléchir.)
           Par ailleurs, la présentation des effectifs musulmans respectivement engagés dans les deux camps de 1954 à 1962, fissure quelque peu le concept de guerre d’indépendance rassemblant sous l’étendard nationaliste une population autochtone unanime. Un relent de guerre civile auquel se mêle un arrière-goût de conflit ethnique devient perceptible (les positions antagonistes du panarabisme, du panislamisme, du berbérisme, laissent déjà deviner la guerre civile des années 1990).

           Auriez-vous la prétention d’avoir commis le livre définitif de l’histoire de l’Algérie française…
           Loin de moi cette idée pour le moins saugrenue. Je vise simplement à redresser des torts faits à la France en rappelant que cette œuvre humaine réalisée pour une grande part par la IIIe République au nom des Lumières, de la laïcité et de la Démocratie, si elle a connu des échecs , si elle a commis des erreurs, si elle n’a pas été au bout de ses intentions, n’en a pas moins été à l’origine de ce qu’est aujourd’hui l’État algérien, lui permettant d’ailleurs à sa naissance en 1962 de bénéficier de structures administratives, sociales, logistiques et économiques qui faisaient alors envie à des États bien plus anciens.
           Mon seul souci en écrivant ce livre a été de mettre à disposition de personnes de bonne volonté un manuel, un guide leur permettant de ne pas se fourvoyer sur les voies incertaines d’une repentance extrêmement contestable dans ses fondements prétendus.

           Né à Souk Ahras, Jean-Pierre Brun a sillonné l’Algérie. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la Guerre d’Algérie, notamment ses souvenirs de combattant politique.

           Les voies incertaines de la Repentance Algérie 1830-1962 de Jean-Pierre Brun, Préface de Thierry Rolando, Président du cercle algérianiste, 236 pages, 25 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.
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Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».


LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini

             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.
             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages nécessaires pour les villes ci-dessous et je viens d'ajouter Petit, Clauzel, Guelât Bou Sba, Héliopolis, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.
             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.
             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, Kellermann et Millesimo, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.
POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :                          J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 


NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Massif de l’Edough à Annaba :
Une zone à haut risque
Envoyé par Roland
http://www.elwatan.com/regions/est/annaba/massif-de-l-edough-a-annaba-une-zone-a-haut-risque-11-06-2015-296996_133.php


El Watan le 11-06-2015 l Par : Gaidi Mohamed Faouzi
Affaissement de la CW15

           Surplombant la ville de Annaba, la partie montagneuse du massif de l’Edough est en danger.

           Ce constat émane de la direction des ressources en eau de la wilaya. «Cette zone représente un réel danger de par sa lithologie constituée de formations métamorphiques (les micaschistes). Ces formations subissent une altération météorique et hydrothermale très importante qui peuvent influencer la stabilité et la capacité de cette région à recevoir des projets dans le cadre de la promotion et du tourisme», alerte ZouhirBoulehbel, directeur de cette institution, dans une lettre adressée à la commune de Annaba.

           En effet, cette zone qui abrite plusieurs projets de promotion immobilière est devenue instable, à telle enseigne qu’un important glissement de terre a concerné, en septembre dernier, le chemin de wilaya CW N°15, reliant la commune de Annaba à celle de Seraïdi via Sidi Aïssa. L’incident a scindé la route bitumée en deux. Cette route est depuis, fermée à la circulation.

           Comme mesure conservatoire, le défunt wali de Annaba, avait décidé l’arrêt immédiat de tous les travaux de chantiers dans cette zone, devenue un risque latent. Contactée, NeïlaBouhafs, alors directrice des travaux publics de la wilaya à ce moment, a confirmé que : «Ce dégât est causé par l’excès de construction de plusieurs projets de promotions immobilières. Il faut savoir que cette zone est entrain de connaitre un effondrement excessif dont j’avais soulevé le risque par écrits officiels aux autorités locales depuis déjà deux ans.
           J’ai justifié mes correspondances par l’article 10, du décret présidentiel N°91/175 du 28 mai 1991 définissant les règles générales de l’urbanisme et de la construction. Il stipule que la construction doit être érigée à 35 mètres et les équipements à 25 mètre de la route.» Abondant dans le même contexte de réglementation, la même source a ajouté que : «Mon avis pour le plan d’occupation de sol (POS) concernant ce lieu, je l’ai adressé à la commune de Annaba en date du 18 mai 2014.»

           Promotion sans gêne !
           Cette même route, faut-il le rappeler, a été déjà l’objet d’un affaissement moins grave en 2013, ce qui a poussé l’ex wali à décider de sa fermeture. En effet, selon la décision n° 1603 du 5 septembre 2013, signée par l’ex wali, la DTP a été instruite à l’effet de fermer ce tronçon après qu’un effondrement eut été causé par les travaux d’un promoteur privé. Une décision dont a pris acte tout l’exécutif concerné. De son côté, Farid Merabet, le président de la commune de Annaba avait expliqué que «cet incident a été enclenché suite aux travaux de nombreux chantiers sur place. L’APC ne peut délivrer un permis de construire sans conformité avec la règlementation, c’est-à-dire selon les avis favorables de différentes directions».

           Concernant, le chantier en cause, le même président de l’APC affirme que «le service de Contrôle Technique et de Construction (CTC) n’a pas donné son avis au promoteur pour attirer son attention sur la fragilité du site». Pour pallier à ce risque, la direction des ressources en eau suggère «le lancement d’une grande étude géologique, lithologique et structurale pour étudier le phénomène, faire intervenir des experts locaux et internationaux dans le cadre d’un colloque, consacré exclusivement à cette zone d’étude».
           De l’autre côté, les propriétaires de chantiers de la promotion immobilière, implantés à Sidi Aïssa et à côté de l’hôpital Ibn Rochd, ne craignent plus l’administration notamment après la disparition de l’ex wali. En effet, les pelles des engins lourds exécutent quotidiennement des travaux de creusement sinon de terrassement affectant sérieusement la stabilité du piedmont de l’Edough.

           Absence de l’Etat
           Mais pourquoi les promoteurs de la wilaya de Annaba ne respectent-ils pas les décisions de l’administration, encore moins celles de la justice ? s’interroge-t-on.
           Pour eux : «les nouveaux riches locaux qui sont issus de la progéniture des hauts officiers militaires et civile ne reculent devant rien pour séduire sinon menacer ceux qui sont à la charge d’appliquer la réglementation régissant l’urbanisme, autrement les décisions de la justice». En effet, en l’absence de l’Etat à Annaba tout est permis.

           Ni wali, ni chef de daïra et des directions de l’exécutif qui assurent juste le service minimum car fonctionnant par intérim.Les dépassements sont devenus une monnaie courante. «Censés secouer la machine économique, les projets CALPIREF sont limités à des showrooms, des salles des fêtes et des stations de services dont les terrains sont souvent des terres agricoles.

           Il y a quelques jours, un jeune de 25 ans (bijoutier) a fêté en grande pompe à la l’hôtel Sabri l’acquisition de son permis de construire d’une promotion immobilière, initialement une salle des fêtes dont le terrain est situé dans une zone humide sur la RN44. Il a été acquis dans le cadre du Calpiref. N’est-il pas là un exemple de l’absence de l’Etat où la loi de l’argent règne en maitre des lieux ?», estiment les observateurs locaux.
           A suivre…
           Gaidi Mohamed Faouzi

          NDLR:



Entreprise de gestion touristique de Annaba
Envoyé par Cyrille
http://www.elwatan.com/regions/est/annaba/entreprise-de-gestion-


El Watan le 17-06-2015 l Par : Gaidi Mohamed Faouzi
les 184 travailleurs de l’hôtel seybouse international ont entamé, depuis trois jours, une grève générale illimitée, avons-nous constaté sur place.

           Ils observent un mouvement de protestation devant le siège de l’hôtel pour revendiquer des « augmentations salariales » et surtout les « primes de béné?ces annuels » dont le versement a été suspendu depuis 2010. plus grave encore, ils font état d’un trou dans les ?nances de l’entreprise, estimé, selon eux, à plus de 50 millions de dinar (5milliards de centimes).
           «Nous exigeons l’intervention de la justice pour déterminer les auteurs de ce détournement dont les conséquences sont supportées par les travailleurs. notre directeur ne veut pas satisfaire nos revendications prétextant que les caisses de l’entreprise ne sont pas en mesure de supporter ces augmentations» insistent-ils.
           D’autres dont la colère est plus attisée n’ont pas manqué de tirer à boulets rouge sur l’ancien directeur de leur hôtel l’accusant d’avoir organisé le mariage de son ?ls sans débourser un sou. «je pense avoir l’explication de cette situation. il y a eu une complicité au sein de notre entreprise pour que l’ex directeur organise le mariage de son ?ls où tout l’hôtel et ses moyens ont été mobilisés sans qu’un sou ne soit versé dans les caisses. actuellement nous pauvres travailleurs subissons les conséquences de ce qui semble être un détournement. seule une enquête peut déterminer les véritables cause ayant entrainé notre entreprise dans ce gouffre ?nancier» estime-t-il.
           Toutes nos tentatives de prendre attache avec la direction de cet hôtel classé n’ont pas abouti. force est de relever que ce mouvement de protestation intervient au lendemain de l’ouverture de la saison estivale où les infrastructures touristiques dont les hôtels sont très convoitées. d’une capacité d’accueille de 288 chambres, l’hôtel seybouse international était classé de 5 étoiles avant d’être déclassé, il y a quelques années, en 4 étoiles. il est l’un des 5 unités hôtelières de l’entreprise de gestion touristique de annaba dont l’image semble se ternir jour après jour.
           Gaidi Mohamed Faouzi

          NDLR:
          




180 douaniers révoqués pour corruption
Envoyé par Jean Pierre
http://www.liberte-algerie.com/actualite/180-douaniers-revoques-pour-corruption-227579


Par Liberté Algérie | 16/05/2015   l Par : Rédaction
Le nouveau DG des douanes, Kaddour Bentahar, l’a révélé

          Cent quatre-vingts membres des douanes, “tous grades confondus”, ont été révoqués et une vingtaine de dossiers sont en cours de traitement par l’administration pour leur implication dans des affaires de corruption. Tel est le chiffre révélé hier par le nouveau directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, qui qualifie néanmoins de “cas” isolés ce phénomène qui gangrène son administration.
          Le DG des Douanes, invité hier de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, a, en outre, mis l’accent sur le rôle des douanes dans la lutte contre les transferts illicites de capitaux, en affirmant que des efforts conséquents sont en train d’être entrepris contre ce fléau qui devient multidimensionnel et en signalant au passage qu’en quelques années, ces transferts sont passés de 30 à 150 milliards équivalent en dinars, soit un ratio de 400%.
          En évoquant principalement les nouvelles missions imparties à son institution, le DG des Douanes a fait état d’un nouveau plan de modernisation et de réorganisation en cours d’étude au sein des Douanes algériennes, lequel plan est destiné à simplifier et à accélérer le traitement des marchandises, à réduire les délais de dédouanement des produits importés, à revoir les procédures de contrôle et à améliorer l’écoute des services douaniers avec leur environnement économique.
          
          Les douanes sont appelées à s’intégrer au programme du gouvernement adaptant leur organisation aux nouvelles exigences économiques, notamment par l’appui à l’investissement productif, la promotion des exportations et la rationalisation des dépenses publiques, a-t-il déclaré. M. Bentahar a fait état d’un réaménagement de l’organisation pour l’adapter aux nouvelles exigences économiques aussi bien nationales qu’internationales, notamment dans la perspective d’adhésion du pays à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et la mise en œuvre des pratiques recommandées par l’Organisation mondiale des douanes.
          Le DG des Douanes a, en outre, insisté sur l’impératif de revoir les procédures douanières et la mise en œuvre d’un système tarifaire intégré qui permet la spécialisation de la production nationale. Il a, en outre, annoncé que le nouveau code des douanes sera soumis prochainement au ministère des Finances avant sa présentation au gouvernement.

           R. N.
          


MILA
La DAS débusque plus de 600 faux handicapés
Envoyé par Jean Pierre
http://www.liberte-algerie.com/est/la-das-debusque-plus-de-600-faux-handicapes-227395

Liberté Algérie l Par : BOUARISSA Chabane 13/06/2015

          Plus de 600 pseudo-handicapés ont été découverts récemment sur les listes des bénéficiaires des pensions forfaitaires de la DAS (direction de l’action sociale). En effet, à la faveur de la dernière opération d’assainissement de ses listes, la DAS de Mila a débusqué plus de 600 intrus dans les listes nominatives des personnes handicapées qui bénéficient de ses aides pécuniaires.

           Une source au fait du dossier affirme que la dernière opération d’assainissement des listes s’est soldée par la découverte de 606 pseudo-handicapés. Ceux-ci ont berné les services de la DAS en fournissant une fausse documentation médicale et réussi, par conséquent, à profiter des pensions forfaitaires d’une valeur de 4000 DA accordées mensuellement par la DAS aux personnes handicapées de la région, dont le nombre atteint 11 950 individus. Les centaines de pensions ainsi récupérées seront ventilées, précise-t-on, sur les handicapés inscrits sur les listes d’attente. Rappelons que les services de la DAS procèdent annuellement à une opération d’assainissement des listes des bénéficiaires, ce qui permet, à chaque fois, d’en découvrir des centaines de faux. Il est à signaler qu’en plus des aides mensuelles en numéraires, la DAS fournit toute une gamme de produits en nature aux handicapés de la wilaya.
          K.B

Annaba : des citoyens en colère dénoncent le massacre
Envoyé par Roland
http://www.liberte-algerie.com/est/des-constructions-illicites-sont-erigees-sur-la-plage-de-la-caroube-226052
Par A. A. 16-06-15        Par : Liberté-Algérie
Des constructions illicites sont érigées sur la plage de la Caroube En dépit de la loi littoral de 2002, interdisant toute installation à 300 m du rivage, l’anarchie règne. ©A. Allia/Liberté

           Une plainte serait sur le point d’être déposée auprès du Commissariat national du littoral (CNL) pour l’informer de la situation qui prévaut au niveau de la plage citée.

           Le problème des constructions illicites, que l’on disait sérieusement pris en charge par les autorités locales et tout particulièrement par l’APC, continue de se poser et même de s’aggraver à Annaba et touche jusqu’au littoral. Des riverains de la plage de la Caroube, l’une des plus belles baies de la corniche annabie, dénoncent l’érection par un particulier de deux immeubles en R+2 en bordure du plan d’eau. Ceci en dépit de la loi littoral de 2002, qui restreint le développement d’installation et d’aménagement dans une bande de 300 m en bordure de rivage.
           Ces citoyens, qui affirment que les responsables du secteur concerné et les élus communaux, y compris le président d’APC Farid Merabet en personne, seraient sur le point de déposer une plainte auprès du commissariat national du littoral (CNL) pour l’informer de la situation qui prévaut au niveau de la plage citée. Tout en signalant que la commune de Annaba a procédé, il y a une année, à la démolition de 80 d’entre les quelque 200 constructions illicites qui enlaidissent la zone côtière de la Caroube, les riverains s’étonnent que les dispositions légales en vigueur en matière de servitude de non aedificandi n’aient pas été appliquées dans toute leur rigueur, dans le cas de ces deux constructions, dont le propriétaire est présenté comme un personnage influent de la région.
           Un dépassement d’autant plus préjudiciable que les habitations en question empiètent carrément sur l’espace traditionnellement réservé à la baignade et qu’elles portent atteinte à l’environnement de cette plage, objet de fierté locale, comme il est loisible de le constater. Il est utile de rappeler qu’un projet d’aménagement d’un important port de plaisance à ladite plage est à l’étude et que cette idée a autant séduit la population locale que les promoteurs versés dans le secteur du tourisme de la région pour les débouchés énormes qu’une telle infrastructure pourrait offrir. Il faut aussi signaler que les autres plages dépendant de la commune de Annaba, notamment celles situées sur la corniche, méritent une attention particulière de la part des responsables dans le chargé programme d’aménagement de la zone d’extension touristique. Nul n’ignore, en effet, dans la ville côtière de Annaba que le moindre espace foncier se négocie au prix fort, souvent dans l’illégalité, et que le béton s’est incrusté dans toute sa laideur dans le haut des plages et des cordons sableux au détriment de la nature magnifique de la région. L’alerte est donnée…
          A. A.            


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 Qui Conduit ?
Envoyé par Eliane
     C'est l'histoire de deux petites vieilles sur une route, à l'avant d'une grosse voiture. Elles sont l'une et l'autre très petites de taille, et elles peuvent à peine voir au dessus du tableau de bord.
     À un certain moment, elles arrivent à une intersection et elles grillent un feu rouge.
     La vieille qui est assise sur le siège passager se dit : > « Je dois perdre la tête: je jurerais qu'on vient de passer au Rouge ! »
     Elle attend quelques minutes de plus et la voiture arrive à un autre croisement. Là encore, le feu est rouge, et malgré tout, la voiture passe sans même ralentir !
     Cette fois, la mamie de droite est carrément angoissée et elle se promet de bien observer la route.
     Au croisement suivant, là encore, le feu est rouge cramoisi mais la voiture passe comme si il était vert. Alors la vieille se tourne vers sa copine à gauche et lui hurle :
     « Mais enfin Berthe ! Ça fait trois feux rouges que tu grilles à la file... Tu aurais pu nous tuer trois fois ! »

     Et Berthe répond : > « Ah bon, c'est moi qui conduit ?! »
          
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