N° 156
Décembre

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Décembre 2015
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,

Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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Les derniers Numéros : 146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 153, 154, 155,

EDITO

LA FRANCE A T-ELLE COMPRIS ?

Chers Amis,

         Pour ce dernier N° de la Seybouse en 2015, j'aurai voulu célébrer de bonnes nouvelles mais hélas les évènements qui viennent de se passer à Paris nous ramènent à la réalité et en même temps à ce qui se produisait quotidiennement lorsque nous étions en Algérie. Mes pressentiments de ces derniers mois se sont transformés et là, la France ne peut plus nier que nous sommes bien entrés dans une guerre civile. Les prédilections du Maréchal JUIN se sont révélées justes. L'heure est à la consternation et à la compassion pour les malheureuses victimes et leurs familles. Je ne sais pas si la France comprend enfin, ce que nous avons subi avec le terrorisme aveugle et barbare ou s'il faillait encore de nombreuses victimes innocentes. C'est une immense peine que je ressens, paix aux âmes de tous ces morts et bonne guérison aux nombreux blessés dont certains seront traumatisés à vie..
         La France a-t-elle compris ce qu'est le terrorisme barbare qui frappe à nos portes ?
         La France a-t-elle compris ce qu'est la souffrance de ces familles touchées au plus profond de leur cœur et de leur âme ?
         La France a-t-elle compris qu'il faut malheureusement commencer à comptabiliser ces victimes afin d'en faire le décompte à afficher aux responsables politiques de cette grave situation ?
         La France a-t-elle compris que nous sommes véritablement en guerre, mais en guerre civile ?
         La France a-t-elle compris qu'il faut maintenant nommer cet adversaire qui se réclame de l'état islamique ?
         La France a-t-elle compris que nous sommes dans une guerre de religion car cet islam ne reconnaît pas la république et la démocratie ?
         La France a-t-elle compris que toutes les escarmouches, les agressions racistes, les émeutes n'étaient que les prémices de cette guerre qui sera longue et meurtrière car on ne voit pas poindre un Charles Martel ?
         La France a-t-elle compris qu'il nous faut des vrais militaires au pouvoir ?
         La France a-t-elle compris que son peuple doit entrer en résistance contre ce fléau ?
         La France a-t-elle compris qu'il faut dire non aux défenseurs de " pas damalgame " et de l'anti stigmatisation ?
         La France a-t-elle compris que l'apport de migrants supplémentaires n'est en fait qu'un apport d'armée d'invasion et qu'il est temps de faire le tri ?
         La France a-t-elle compris ses erreurs dans l'accueil dans une quasi-indifférence générale mêlée de haine et pour certains une presque joie où il aurait été charitable de montrer autant de compassion dans la souffrance que nous Pieds-Noirs avons subie pendant presque huit ans de la guerre civile d'Algérie et lors de l'exode 1962 ?
         La France a-t-elle compris qu'il est temps de s'intéresser à sa véritable histoire et non pas à celle que tous ces intello-bobo-gaucho transforment au gré de leur dégénérescence et de leur haine pour la France ?
         La France a-t-elle compris que tout le déferlement de nouvelles lois favorables aux délinquants, aux minorités du lobby sexuel, de la destruction de la famille, sur la restriction du droit à la liberté de penser, sont le fruit du décervelage issu le 1968 et dont nos enfants seront les prochaines victimes ?
         La France a-t-elle compris qu'il est dangereux d'encenser les véritables terroristes d'hier et qu'il serait temps de rendre hommage aux défenseurs et résistants français que l'ont a mis injustement en prison ou que l'on a fusillé ?
         La France a-t-elle compris qu'il est temps de fermer ces lieux dits de culte alors qu'ils sont des lieux de propagande et de haine anti française et aussi de racisme qui sont les graines qui alimentent cette guerre civile ?
         La France a-t-elle compris qu'il faut en finir avec la culpabilisation de l'homme blanc toujours de colonialisme et du culte de la repentance élevé au rang de l'obligation morale, causes du déclin de la civilisation française.
         La France a-t-elle compris qu'il faut arrêter de prôner la " France ouverte ", le multiculturalisme comme horizon indépassable de l'humanité, la " république de la diversité " et les " chances pour la France " ?
         La France a-t-elle compris que l'heure de la résistance a sonné pour protéger sa civilisation, son mode de vie, ses enfants et sans se tromper d'adversaire ?

         Après les attentats de janvier, un espoir avait surgi dans la tête de certains français, car ils n'avaient pas vu l'enfumage de " je suis Charlie ". Actuellement il est encore permis de douter de la sincérité du Gouvernement pour mettre fin à cette barbarie sur le territoire. Les " je suis Paris " ou " je suis Bataclan " sont de la même veine. Seuls les commerçants du malheur sont gagnant avec leurs bougies et leurs fleurs.

         Personnellement, je doute quand j'écoute cette dégoûtante récupération politique et voir que des français, en toute bonne foi, tomber dans ce piège bobo-socialo.
         Je doute quand je vois des gens pavoiser avec un drapeau alors qu'ils auraient dû le mettre en berne.
         Je doute encore quand je constate que l'on restreint la liberté de circuler à ceux qui vont travailler et que l'on laisse agir les casseurs (encore ce dernier dimanche).
         Je doute toujours lorsque je vois l'attitude béate et irresponsable d'une nouvelle espèce de communicants de la pensée unique politiquement correcte et du laxisme à tout-va ainsi que ces médias faire de la fausse information et ces soit disant intello-humanistes où les idéologies des sectes assassines, liberticides et archaïques ont remplacé le simple respect de l'humain.
         Je doute quant à l'occasion d'une COP 21 qui ne sert à rien sauf à déplorer et à constater que les esprits de nos compatriotes sont gangrenés par l'idéologie socialo-écolo-libérale qui annihile toute volonté de réfléchir et d'agir.
         Je doute quand je regarde à la TV ces cohortes d'inassimilables illégaux qui se sont incrustés dans le pays, alors même que leurs dossiers de séjour avaient été refusés par les autorités compétentes. Ces hors-la-loi et possibles terroristes en puissance obtiennent toutes sortes d'aides sociales avec le soutien de multiples organisations, mouvements politiques et certains avocats félons, ceci dans la plus absolue illégalité mais payées par nos impôts.
         Je doute car rien n'est fait pour en finir avec les abus du prétendu " droit d'asile " et avec cette dictature des minorités bien pensantes qui nous abreuvent de leurs dogmes nauséabonds.
         Je doute devant le constat irréfutable que le pillage est devenu le sport des nuisibles que tous les gouvernements protègent depuis plus de 40 ans. Le pays est vraiment la poubelle du XXIème siècle.

         Ces actes terroristes d'une particulière gravité qui viennent de frapper notre pays avec des centaines de personnes tuées, blessées ou traumatisées méritent sans aucun doute une prompte réponse politique, policière, et surtout militaire de la part des autorités publiques françaises.. NECESSITE FAIT LOI !

Vladimir Poutine aurait dit : "Pardonner aux terroristes, c'est le rôle de Dieu,
les envoyer auprès de Lui, c'est mon affaire"


         Les fêtes de fin d'année approchent et contrairement à M. Baroin, le falso qui au nom de sa laïcité a suggéré au congrès des Maires de ne pas ériger des crèches dans les municipalité, je dis que la laïcité ce n'est pas renoncer à notre histoire, notre socle commun de valeurs, à cet élan de généreuse solidarité. Même pour un non-croyant, j'affirme que nous ne devons pas avoir à rougir de notre culture, nous devons pouvoir revendiquer notre identité, nos traditions, notre mode de vie ancestral partout sur le territoire national. Cela n'est pas une injure faite aux autres cultures et si elles ne sont pas capables de les intégrer, tant pis pour elles, il y a peut-être mieux ailleurs.

D'ores et déjà je vous souhaite de bonnes fêtes
qu'elles nous apportent la Paix et la Santé
et si possible la Prospérité.

JPB           
        Diobône,
         A tchao.




Les Pieds-Noirs racontés à mes petits-enfants
ECHO D'ORANIE - N°281


          Ils sont nés du destin, de la faim, de la guerre,
          Venus d'un peu partout, en quête de bonheur;
          Ils fuyaient l'occupant, redoutant la misère,
          L'Algérie leur offrait la terre de l'honneur.
 
         Ils étaient Mahonnais ou bien natifs de Malte,
          Ardéchois, Alsaciens, chômeurs ou gargotiers,
          l'Afrique était pour eux la chance d'une halte et sur un sol
          Ingrats devenaient journaliers.
 
         Ils ont quitté parfois un habit militaire,
          Car on leur promettait un mariage au tambour,
          L'orpheline à Toulon ne pouvait que se taire
          Pour suivre son mari conduisant le labour.
 
         Ils étaient déportés par le Second Empire,
          Ou par la volonté d'un monarque en Juillet.
          Etre colon parfois ne pouvait être pire
          Que la servilité dans un carcan douillet.
 
         D'autres sont arrivés d'Alsace et de Lorraine
          Pour avoir purement voulu rester Français
          Maudissant les vaincus, Freyeinet ou Bazaine,
          Le Traité de Francfort effaçant leur procès.
 
         Ils étaient Portugais ou bien chassés d'Espagne,
          L'étoile de David, fièrement à leur col,
          A Sétif, à Tlemcen, elle les accompagne
          Alors qu'elle était hier un horrible licol.
          On les nomme Pieds-Noirs et l'on croit qu'on les blesse
          Alors qu'il porte haut ce titre de fierté,
          Ni ruban incarnat, ni marque de noblesse,
          Il est tout simplement signe de liberté.
          Peu enclins aux conflits arabes et berbères
          Ils avaient décidé d'être à jamais Français
          Et dans ce melting-pot d'Italiens et d'Ibères,
          On trouvait un manant venu de Valençay
 
         Refusant à nouveau d'être encore les complices
          D'un abandon signé par des usurpateurs;
          Ils sont là, près de vous, fuyant les artifices
          D'un pays sans espoir, laissé aux prédateurs.
 
         Mais ne vous plaignez pas, la vie est une offense,
          Nous ne portons en nous, ni haine ni rancœur,
          Nos rires et nos pleurs ont la même innocence
          Nous avons seulement une blessure au cœur.
 
         Voyez-vous, chers enfants, vous qui vivez en France,
          J'aurais beaucoup aimé vous emmener un jour
          Dans ce paradis bleu, soleil de mon enfance,
          Mais il est, je sais bien, celui du non-retour.
André MASSON                      
47OOO AGEN                        




LE MUTILE N° 32, 5 août1917 (Gallica)


LE CUMUL
Par M.

          Je ne me souviens plus exactement à quelle époque un de nos plus courageux députés osa interpeller un Ministre à la tribune française pour lui demander de faire cesser le favoritisme et surtout d'interdire le cumul honteux qui permettait à de modestes fonctionnaires de vivre une véritable existence de nabab. Certes, ces derniers s'adjoignaient un certain effort supplémentaire puisqu'en dehors de leurs heures de présence à leur administration respective, ils se donnaient bien volontiers un surcroît de travail rémunérateur, bien entendu. Un vote énergique fit cesser ces abus, car en somme il s'agissait d'abus puisqu'une partie de la classe productrice était lésée.

         Tout ceci était très bien, d'autant plus que les ordres sévères émanant du Gouvernement étaient respectés, mais malheureusement la guerre a tout bouleversé ! Certes il y a pénurie de personnel, puisque tous les hommes sont... à la guerre, que le lecteur m'excuse, j'ai dit, il me semble, tous les hommes ? Quelle erreur ! Puisque notre plus belle jeunesse attend... la fin de la guerre pour aller visiter le front où l'on se sera battu. Je dis la plus belle jeunesse par ostentation, car ces beaux et gras jeunes gens qui n'y sont pas allés après plus de deux ans de caserne ont sans doute des raisons pour ne pas y aller : hypertrophie du cœur, à moins que cela soit du foie. Mais à quoi bon récriminer, puisque selon notre expression de poilus : " il n'y a rien à faire " .

         Pour en revenir à nos cumulards, l'Etat prétend manquer d'hommes, bien qu'il ait décrété la mobilisation civile masculine depuis au moins quatre mois et qu'il fasse attendre les dégagés des obligations militaires sans travail qui l'ont sollicité depuis longtemps, a cru tolérer que certains fonctionnaires retraités et d'un âge très avancé, voire même des propriétaires, des rentiers occupent des emplois, quand des mutilés de la grande guerre attendent encore, au grand désir de leurs familles, la réalisation des promesses solennelles faites à ceux qui ont versé leur sang sur un peu tous les champs de bataille et voient la gêne grandir à leur foyer.

         Des preuves, nous dira-t-on ? en voilà :
         Le Secrétaire de la Mairie de B... (Département de Constantine) n'est-il pas retraité des postes, avec retraite proportionnelle de 2800 fr. ?
         L'Hôpital Civil de B..., même département, n'occupe t-il pas comme employé aux écritures à 4 fr. 50, par jour un fonctionnaire, âgé de 66 ans, retraité des Chemins de Fer à 900 fr., sans charge de famille, dont la demoiselle commise des Postes gagne 1800 fr. ?
         La poissonnerie de B... n'emploie-t-elle pas comme Inspecteur un gros propriétaire ayant 3000 fr. de rentes âgé de 65 ans, retraité proportionnel à 1000 fr. aux appointements de 1500 fr. ?
         Le Service de la Culture des tabacs à B.... n'a-t-il pas nommé commis aux appointements de 5 fr. par jour et 4 fr. d'indemnité de déplacement un épicier, A. M. âgé de 66 ans ?
         Le Service de la Culture des tabacs à M… n'a-t-il pas nommé commis aux appointements de 5 fr par jour et 4 fr. d'indemnité de déplacement un débitant, 4 fr. par jour et 900 fr. de retraite ?
         Enfin pour ne pas en citer d'autres car ils sont légion; quel est le contrôleur de la Caisse d'Epargne de la ville de B… si non un commis voyageur et courtier en quincaillerie propriétaire âgé de 62 ans, aux appointements de 900 fr. pour 3 heures de travail, le Dimanche et le Jeudi ?

         Voilà les raisons qui font que les emplois sont de plus en plus rares et au fait, pourquoi nous en plaignons-nous ? Ne sommes-nous pas des éternels mutilés ?
         Nous avons cependant des quantités de camarades qui, jeunes encore, bien qu'invalides ne demanderaient pas mieux que de s'occuper utilement dans ces emplois qui sont tout indiqués pour eux, car ils les méritent, non seulement pour leur vaillance, leurs meurtrissures, mais encore par leurs aptitudes.

         Si ces lignes ont chatouillé le derme de ceux qui nomment à ces emplois si ceux qui en disposent, animés d'un remords tardif ou d'un peu de dignité se retirent, nous avons sous la main de braves camarades qui végètent avec une maigre pension et que la perspective de l'avenir inquiète.
         Allons, Messieurs, un peu de cœur que diable, un peu de dignité, reposez-vous, puisqu'il y a quelque dix ans l'Administration vous a trouvés fatigués et, laissez-la place à ceux qui veulent travailler pour vivre puisqu'ils n'ont pas pu mourir
         
L. PETAIN          
Amputé des deux jambes          

          


   FLEURISSEMENT
DU CIMETIERE DE BÔNE   (suite)

Photos reçues le 25 novembre des Statues retrouvées et en partie rénovées grâce à l'argent recueilli par des donnateurs pour lesquels j'adresse mes sincères remerciements.

Photo Mouni Haneche









    


La corniche - les anciens cabanons
Envoyé par M. Charles Ciantar, Novembre2015



Photo Charles Ciantar
la Grenouillère en 1890


Photo Charles Ciantar
Cabanons en bas d’Alzon

Photo Charles Ciantar
Bône la grenouillère
Photo Charles Ciantar
La Grenouillère
Photo Charles Ciantar
La plage du lever de l’aurore


Photo Charles Ciantar
Cabanons sur la Corniche



Photo Charles Ciantar
Plage de Saint Cloud





Photo Charles Ciantar
Bône la Corniche





Photo Charles Ciantar



Photo Charles Ciantar
Bône la plage Saint Cloud





Photo Charles Ciantar





Photo Charles Ciantar


Photo Charles Ciantar
Ces cabanons on été démolis au début de la guerre de 39-45.


"Le retour de flamme
Envoyé Par Jean

                Une femme arrive chez elle et décide de faire une blague à son mari. Elle lui écrit une carte : j'en ai marre de toi et de tout, ça ne va pas, je ne te supporte plus, je m'en vais tchao
                Elle laisse la carte sur la table de nuit et se cache sous le lit.
                Quand son mari arrive, il voit la carte et la lit. Une fois qu'il a fini, il commence à se changer attrape son téléphone et commence à parler :
                Hello mon petit bout, ça y est j'ai laissé ma folle de femme, elle était insupportable, en vérité je regrette de l'avoir épousé, attends moi j'arrive.

                Avant de partir il écrit quelque chose sur la carte et s'en va.
                Elle sort de dessous le lit désespérée et en pleurant attrape la carte et lit :
                On voit tes pieds andouille, je suis parti chercher le pain.





ALBUM DE PHOTOGRAPHIES
           D'Auguste LÉLU            N° 2
Envoi de M. Hervé Cortés - DVD de M. Maurice Cazenave,
     PARMI CES PERSONNAGES, TROUVEZ-VOUS DE VOS ANCÊTRES ?  

Photo de M. Auguste Lelu Photo de M. Auguste Lelu
1- Femme, assise, face                 2- Bébé, assis, face

Photo de M. Auguste Lelu Photo de M. Auguste Lelu
3- Femme, debout, 3/4               4- Femme, debout, face




Photo de M. Auguste Lelu Photo de M. Auguste Lelu
5- Femme, debout, 3/4                6- Homme, buste, face


Photo de M. Auguste Lelu Photo de M. Auguste Lelu
7- Homme en uniforme, debout, face                8- Femme, buste, profil




Photo de M. Auguste Lelu Photo de M. Auguste Lelu
9- Homme, buste, face                10- Femme, buste, face


Photo de M. Auguste Lelu Photo de M. Auguste Lelu
11- Femme, buste, face                12- Homme, buste, face

A SUIVRE




 Bulletin - Oeuvre de saint Augustin et de sainte Monique, patronne des mères chrétiennes  
N° 1. - Novembre 1871 - Brochure trouvée à la BNF

Les orphelins de sainte Monique.

               
               Après avoir parlé de la mère, nous allons parler des enfants, car nos orphelins et nos orphelines sont spécialement placés sous le patronage de sainte Monique.

               Ce sont pour nous de nouveaux Augustins, et, qui plus qu'eux leur ressemble, puisqu'ils sont du même sang, du même peuple, pour la plupart, que le même ciel les a tous vus naître, et que comme lui ils ont besoin des secours d'une mère, non pas seulement pour le pain de l'âme, mais encore pour le pain du corps ? En sorte que les personnes charitables qui nous aident à élever ces pauvres enfants, font en réalité pour eux l'œuvre de Monique. Dès lors aussi, elles ont un droit spécial à la protection de cette Mainte. Plusieurs mères nous l'ont écrit déjà d'une manière vraiment chrétienne, et avec un esprit de foi qui nous a profondément touchés. Elles considèrent ce qu'elles font pour ces enfants comme une sorte de rédemption pour leurs propres fils. Elles adoptent ces pauvres petits sans pères ni mères, pour que Dieu, pour que sainte Monique veillent sur leurs propres enfants et leur accordent la grâce d'Augustin.

               Et nous savons, à n'en pouvoir douter, que cet échange maternel a été accepté par Dieu. Et nous en avons eu des preuves que nous considérons comme miraculeuses dans plus d'un cas, et hier encore..

               Nous voudrions pouvoir entrer ici dans les détails mais dans ce numéro du Bulletin, nous ne le pouvons pas encore. Nous devons commencer par quelque aperçu général qui suffira pour satisfaire la pieuse curiosité de nos lecteurs.

               Nous allons donc reproduire deux rapports, l'un sur l'ensemble de l'œuvre des garçons orphelins, par le R. P. Charmetant, missionnaire et supérieur du Petit-Séminaire indigène l'autre touchant, intéressant au plus haut degré, sur une petite maison de nos orphelines, par la supérieure de cette maison, la sœur Cécile Brunet, de la communauté des Vierges de Jésus et de Marie.

               LES ORPHELINS DE SAINTE MONIQUE.

               Puisque l'œuvre de sainte Monique a pris sous son patronage les orphelinats indigènes de la mission d'Afrique, nous avons un devoir à remplir. C'est de faire connaître à nos pieuses associées les divers établissements où monseigneur l'archevêque d'Alger, délégué apostolique pour les missions du Sahara et du Soudan, a recueilli les nombreux orphelins que la peste et la famine ont jetés dans ses bras, et que, depuis la fin de 1867, il s'est efforcé d'arracher à la mort et à l'infidélité.

               Quand on considère le passé récent encore de cette grande institution des orphelinats d'Alger, ce qu'ils sont aujourd'hui après un si petit nombre d'années, et l'avenir que Dieu a semblé leur réserver, on ne peut s'empêcher de reconnaître que c'est là un des plus grands actes de miséricorde que la Providence divine ait jamais fait en faveur de ces contrées.

               L'Afrique a déjà été chrétienne ses docteurs sont célèbres, ses martyrs sont nombreux et si chez elle la foi a disparu, c'est moins parce qu'elle en a abusé qu'à cause d'une invasion formidable d'infidèles fanatiques et armés. Aujourd'hui Dieu paraît enfin s'être; souvenu du malheur de ces peuples il semble en effet que, dans ses desseins, la christianisation de ce pays devait être le complément nécessaire des conquêtes de la France en Algérie. Mais là surtout notre malheureuse patrie a renié sa mission. Voilà pourquoi Dieu a rejeté les forts et s'est servi des faibles pour accomplir son œuvre dont il s'est alors chargé lui-même.

               Il y a cinq ans bientôt, des fléaux terribles vinrent successivement décimer la population indigène mais, chose étrange, il sembla qu'ils frappaient avec discernement et choisissaient leurs victimes surtout parmi les adultes les enfants restaient presque tous à la merci de la charité chrétienne. Plus de dix-sept cents furent recueillis en quelques mois par le zèle infatigable de Monseigneur Lavigerie. Et cependant il n'avait alors aucune avance, et ne reçut jamais d'autres secours que les aumônes des catholiques qui répondirent à son appel. Cette oeuvre est donc véritablement celle de la charité, c'est pourquoi elle subsistera, car les œuvres nées d'une telle mère ne peuvent périr. C'est la charité qui a fondé nos orphelinats c'est la charité qui les fait vivre aujourd'hui et qui ^veillera sur eux demain, car, il est écrit la Charité ne meurt pas. La Foi et l'Espérance finiront, mais la Charité restera.

               Parmi ce grand nombre de pauvres enfants qui nous arrivèrent tous à la fois, Dieu commença par prélever sa part. Plus de huit cents périrent la première année des suites de leurs privations ou-des atteintes du typhus mais on eût le temps de les préparer à recevoir avant de mourir le sacrement de la régénération et ce sont ces petits êtres, fauchés, les premiers, que le ciel a reçus comme prémices de cette race si intéressante qui semble sortir enfin de sa longue nuit.

               Tous les autres sont restés avec nous, à l'exception d'une centaine qui, après la famine, ont été réclamés par leurs parents ou qui d'eux-mêmes sont retournés dans leur pays, ou enfin que nous avons dû isoler et même renvoyer pour préserver les autres de leur contact. Il nous en reste donc, à cette heure environ huit cents, garçons ou filles, entièrement, à la charge de Monseigneur, et qui tous demeurent librement avec nous, malgré les instincts d'une indépendance qui est comme un besoin de leur nature, malgré la vie de régularité, de travail et de pauvreté à laquelle nous les habituons.

               Ceux qui connaissent l'inconstance des arabes se sont souvent demandés avec étonnement ce qui les a retenus si longtemps auprès de nous. Ce qui les retient et les affermira de plus en plu, c'est l'éducation chrétienne qu'ils reçoivent ; c'est, pour les plus grands, le baptême qui enfin leur a été accordé, et, chez les moins âgés, l'espoir qu'ils finiront par l'obtenir. C'est chez tous, garçons et filles, l'esprit dé foi qui les anima, c'est le sentiment du devoir qu'on a surtout développé dans leur âme parce qu'ils en avaient un plus grand besoin l'Islamisme, qui est la religion des appétits, n'en donne pas même-là notion.

               Je ne m'occuperai ici que des garçons et des divers établissements où ils sont réunis.

               Dans le principe, on conseillait beaucoup à Monseigneur déformer exclusivement des agriculteurs mais il était difficile de faire suivre à ces six cents enfants la même carrière. Un assez grand nombre ont montré par la suite des aptitudes plus spéciales, les uns pour l'étude, les autres pour les arts, d'autres pour divers métiers. Monseigneur l'archevêque, malgré les sacrifices que devait exiger cette détermination, résolut de laisser chacun libre d'embrasser la carrière vers laquelle le portaient son goût et ses aptitudes, persuadé que plus tard ces enfants exerceraient ainsi une plus grande influence quand, une fois au milieu des indigènes leurs frères, ils pourraient suffire à tous les besoins de la modeste vie des campagnes et qu'ils deviendraient par-là des instruments plus utiles à la grande œuvre de régénération et de salut qu'il a entreprise. Mais une difficulté qui parut d'abord insurmontable faillit annuler tous ces projets. Il ne pouvait trouver en Algérie un assez grand nombre d'ouvriers maîtres assez capables ou assez moraux pour leur confier cette œuvre et pour guider ses enfants.

               Dieu y pourvut en permettant que des circonstances fortuites missent à sa disposition au mois de septembre dernier, l'école professionnelle et religieuse de Saint-Pierre à Marseille. Le vénéré prélat n'hésita donc pas à faire tous les sacrifices nécessaires pour les faire passer en France et les faire élever à l'orphelinat St-Pierre réservé aujourd'hui exclusivement à ceux de nos jeunes indigènes qui apprennent d'autres métiers que là culture des champs. C'est, là que sous la surveillance de religieux dévoués et sous la direction de maîtres intelligents et honnêtes, ils se forment aux métiers qu'ils viendront exercer plus tard, ici, dans leur pays. Pour ne pas manquer le but que se propose Monseigneur, car Sa Grandeur veut autant que possible les tenir éloignés des grandes villes, on leur enseigne surtout dés professions qui sont en rapport avec la vie agricole que la plupart doivent mener. Quelques-uns cependant cultivent avec succès l'art du marbrier, voire même du sculpteur. Ils sont là cent dix-sept choisis principalement parmi nos plus grands orphelins. Depuis près d'un an qu'ils sont à Marseille, aux frais de Monseigneur qui paie leur pension, on n'à cessé de nous en faire l'éloge; et c'est avec bonheur que nous les voyons puiser en France même des principes et des connaissances qui dans quelques années viendront produire les plus heureux fruits de civilisation chrétienne et française sûr cette terre où ils sont nés.

               L'orphelinat de la Maison-Carrée d'où ils sont sortis reste encore l'établissement principal de l'Oeuvre des garçons. Ils sont là environ cent soixante-quinze et sont employés exclusivement aux travaux des champs. Ils peuvent s'initier ainsi à nos belles cultures d'Afrique.

               Les plus petits, qui n'ont pas encore la force de travailler, sont dans un autre établissement, à Saint-Charles de Kouba, et confiés aux sœurs du vénérable Géronymo. Elles remplacent auprès d'eux l'affection et les soins de leurs mères qu'ils ont perdues, et dont la tendresse de leur âge a encore un si grand besoin.

               Quant à nos plus grands qui sont déjà en âge d'être mariés, ils sont en ce moment occupés à s'installer définitivement dans le nouveau village que Monseigneur fait construire pour eux sur les bords du Chélif, dans la plaine des, Atafs. C'est là qu'ils préparent déjà la terre à recevoir les cultures qui dès cette année devront les faire vivre, eux et leurs nouvelles familles, car ils se marieront dès que l'église de ce premier village d'Arabes chrétiens sera achevée, ainsi que la, maison des religieux qui les ont accompagnés et qui sont destinés à vivre au milieu d'eux. ,

               Il me reste encore à mentionner un cinquième établissement de jeunes garçons, dont je suis depuis quelques mois plus spécialement chargé, et qui, dans quelques années" sera appelé à donner les plus précieux résultats dans l'Oeuvre, confiée par Pie IX à notre vénérable fondateur. Je veux, parler du petit séminaire indigène de la mission.

               Il se compose de cinquante enfants choisis parmi ceux qui offrent le plus de garanties sous le double rapport de la vertu et du talent. Sans abandonner entièrement le travail de la, terre qui développe leurs forces physiques, tous se livrent, à l'étude, car tous se destinent à embrasser eux aussi la vie des missions au milieu de leurs Frères, C'est là toute leur, ambition c'est là le mobile de leur travail, de leurs prières, de toute leur vie présente. Chaque fois qu'ils voient Monseigneur ils prennent plaisir à lui en parler chaque fois qu'ils écrivent aux personnes de France qui les ont adoptés, ils ne manquent jamais de les entretenir de leurs projets d'apostolat " J'ai été baptisé le Samedi-Saint à Notre-Dame d'Afrique, écrit l'un d'eux aux Dames Ursulines de Nantes, quelle grande grâce le bon Dieu m'a faite ! je le remercie et le remercierai toute ma vie. Me voilà enfant de Dieu au lieu d'enfant du diable, comme avant. Mais il ne faut pas que je sois tout seul il faut que les autres arabes qui sont encore enfants de Satan deviennent comme moi. Je travaille tant que je peux afin d'aller un jour leur prêcher l'Évangile. Priez pour eux, mes mères, afin que le bon Dieu leur fasse cette grâce de les appeler à le connaître. Mais priez aussi pour moi pour que je reste avec la grâce de mon baptême et que jamais je ne le salisse."

               Tout récemment, le dimanche du Bon Pasteur, un autre ayant réfléchi sur l'Évangile du jour, écrivait le soir même à, un prêtre qui l'a adopté "Mon cher Père, pensez à notre mission et à moi dans vos prières, car maintenant j'apprends le latin pour devenir comme vous, et pour mériter la grâce d'aller prêcher à mes frères la religion de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ils sont dans les ténèbres et dans les mains de Satan. Moi aussi j'ai été comme eux mais le Bon Pasteur m'a amené à la lumière et dans les mains de Monseigneur notre Père pour être une brebis fidèle, pour faire de moi un berger, et pour aller chercher d'autres brebis qui sont dans le désert, afin qu'il n'y ait plus qu'un troupeau et qu'un pasteur dans mon pays. "

               J'abrège aujourd'hui ces citations que je pourrais multiplier, et ne m'étendrai pas davantage sur les conséquences de cette idée féconde qu'a eue Monseigneur l'archevêque d'Alger de préparer dès maintenant la formation dans ce pays d'un clergé indigène. Probablement que les annales de la, Propagation de la Foi parleront bientôt des espérances fondées que nous donne pour l'évangélisation de l'Afrique cette institution nouvelle dans l'Eglise.

               J'éviterai donc de répéter ici ce que j'ai dit dans une lettre adressée dernièrement aux conseils centraux de Lyon. Je n'ajouterai qu'un mot c'est que depuis quatre ans que je me suis consacré à l'éducation des orphelins arabes et kabyles. Je ne saurais dire tout ce que j'ai trouvé de jouissances et de consolations au milieu d'eux, là au moins on voit le bien que l'on fait, on le touche du doigt. Parfois le travail a été rude et pénible, mais toujours il a été fructueux et intéressant.

               Aussi est-ce ma conviction; et chaque jour elle s'affirme de plus en plus, que Dieu veut se servir de ces enfants pour faire de grandes choses au milieu de leurs peuples. L'Afrique cessera donc enfin d'être en dehors du mouvement religieux dans le monde. Les races qui la peuplent ont de nombreux défauts, mais Dieu leur a donné des qualités précieuses que nous n'avons plus, et qui sont des conditions de vitalité pour un peuple c'est d'abord le respect de l'autorité sous toutes les formes, mais surtout quand elle revêt l'idée religieuse, c'est la tempérance et l'austérité habituelles de leur vie qui en feront facilement des hommes mortifiés comme aujourd'hui la société n'en trouve plus que dans certains cloîtres c'est surtout l'esprit de foi qui les animé et dirige tous les actes de leur vie dès que leurs yeux se sont ouverts à là lumière de l'Évangile.

               Tel est le simple exposé de la situation de nos divers orphelinats indigènes de garçons que nous osons présenter à la sollicitude des mères chrétiennes de France. Dans la patrie même de saint Augustin elles possèdent donc de nombreux enfants qui, sans pères ni mères, s'habituent à regarder et à aimer comme leurs parents ceux dont la Charité leur conserve la vie du corps, tout en les faisant naître à la vie plus précieuse de l'âme.

               Ce qui frappe et touche le plus dans l'enfant arabe, c'est une grande richesse de cœur. aussi nos orphelins aiment-ils à prier souvent pour ceux qui leur font du bien, car c'est le seul moyen qui soit en leur pouvoir de se montrer reconnaissants. Cet exercice de la prière pour les bienfaiteurs est désormais établi à perpétuité dans chacune des maisons de notre œuvre. L'aumône qu'on nous envoie sa convertit donc en supplications quotidiennes qui, chaque soir, s'élèvent de huit cents poitrines et montent vers Dieu aux intentions de celui qui donne.

               Quand on a vu la piété et la ferveur qu'apportent toujours dans leurs prières cette foule d'enfants à la foi si ardente, on est tout consolé, et l'on reste convaincu que ceux en faveur de qui ils parlent à Dieu selon leur expression, ne peuvent se perdre..

               Consolez-vous donc, et espérez quand même, femmes chrétiennes que tourmentent, en cette triste époque, les angoisses maternelles. Les orphelins de sainte Monique prient à vos intentions leur patronne et la vôtre et il est impossible que vos Augustins, eux aussi' fils de tant de larmes comme de tant de prières, périssent.

F. Charmetant,         
prêtre missionnaire,          
               supérieur du Séminaire Indigène de la Mission.         


               LES ORPHELINES DE SAINTE MONIQUE.

               Après avoir donné une idée dans le rapport qui précède de ce que sont devenus nos jeunes garçons orphelins, nous voudrions aussi donner une idée de nos petites filles1 adoptives, mais ne pouvant aujourd'hui parler de tous nos établissements où nous en avons encore près de quatre cents, nous, nous contenterons de citer le rapport adressé à Mgr l'archevêque sur l'un d'eux, le plus petit quant au nombre, mais non le moins intéressant, comme on va le voir :

               Monseigneur,

               Vous avez daigné nous permettre de venir vous parler quelques instants de la chère petite famille que vous avez bien voulu confier à nos soins. Plus que jamais en ce moment cette consolation nous est bien douce. Grâce à la bienveillance si paternelle avec laquelle vous avez accédé au désir de nos chères enfants, le petit troupeau vient enfin d'entrer dans le bercail du Bon Pasteur, dont elles avaient depuis longtemps sollicité l'entrée. Le rayon du ciel qui est descendu dans leurs âmes, se reflète encore sur leurs fronts. Les alléluias de Pâques n'ont jamais été chantés par des cœurs plus joyeux; et cette nouvelle vie que le baptême a apportée en elles se développe, s'épanouit doucement, mais fortement, à l'abri du Tabernacle qui a reçu leurs vœux et leurs promesses.

               Déjà aux pieds de la crèche du Sauveur, les prières avaient été si ferventes, les soupirs si ardents que l'on était sorti de la chapelle en s'écriant : "Oh le petit Jésus il A dit : Ce sera bien sûr cette année que vous serez chrétiennes"

               C'est qu'aussi trois de leurs petites compagnes les avaient précédées dans la carrière bénie. Les sollicitudes sans nombre dont elles avaient été entourées, avaient hâte pour elles le moment de la grâce, et deux d'entre elles avaient été jugées dignes de faire leur première communion. Toutes avaient senti leurs cœurs battre de joie en apprenant le bonheur de leurs petites sœurs de France, et il n'est pas d'efforts, pas de sacrifices qu'elles ne promirent de faire pour mériter bientôt les mêmes faveurs. Nous étions quelquefois étonnées, et confondues même, de la vigueur avec laquelle elles se relevaient de leurs petites chutes, et désignaient elles-mêmes la pénitence qu'elles avaient méritée. Souvent elles se privaient volontairement de leur goûter, ou bien elles demandaient à n'avoir que la moitié de leur dîner, ou encore à faire le sacrifice de leur récréation afin d'avoir quelque chose à offrir au bon Dieu. Dans le carême, elles ne voulurent pas accepter des bonbons qu'on leur avait apportés.

               Helyma ayant à avaler une médecine qui lui répugnait beaucoup Allons lui dit-on " Pour faire plaisir à ta bonne mère! " - Non! répondit-elle énergiquement, " Pour Jésus tout seul"

               Un autre jour, le diable avait encore frappé à la porte, comme disent nos petites. Notre Zineb avait boudé après une observation, et ne voulait pas prendre part à un cantique à saint Joseph qu'on venait de commencer; mais une grande lutte se livrait dans son âme. Tout d'un coup la victoire fut gagnée; elle se joignit à ses compagnes. Le cantique fini, elle se mit à rire "Ah celui-là, je l'ai chanté, dit-elle; et le démon, il est parti ! "

               Pendant la semaine Sainte, les actes de vertu se multipliaient à l'envi. " Moi je ferai trois obéissances Moi, quatre silences Et moi, six complaisances ! " Notre Adjouba avec ses six ans à peine, vint elle-même demander à être fouettée pour que le diable s'en aille. Louise, plus petite encore, ayant fait la grimace, baisa la terre pour sa pénitence. Elle disait ensuite dans son langage enfantin " Ne pas retourner sur mon banc. Le diable est dans ma place !"

               Et notre Alma poussa l'héroïsme jusqu'à demander à aller à la messe avec sa robe de pénitence, ajoutant avec une grande simplicité " Ce n'est pas moi, c'est mon bon ange qui a pensé cela."

               Kreira voyant une de ses compagnes toute chagrine parce qu'elle n'avait pas d'images, demanda aussitôt la permission de lui en faire choisir une des siennes. Mais elle en avait une qui était l'objet de toutes ses prédilections, précisément celle qui fut prise par l'enfant. La physionomie de notre chère petite s'obscurcit-elle ? Oh non… Elle se mit à sauter, toute joyeuse en s'écriant : " Merci Maman, d'avoir permis à moi de faire un sacrifice. "

               -II est touchant de voir combien la grâce a déjà éclairé leurs âmes sur ce point, et combien elles comprennent que le sacrifice résume toute la religion chrétienne. Aussi quand il s'agit d'un petit dépouillement à faire, d'un service répugnant à rendre, d'un acte de charité, il suffit de demander "Qu'est-ce qui veut faire un sacrifice pour le bon Dieu ?" On est sûr toutes se lèveront au plus vite pour répondre " C'est moi " La plus joyeuse sera celle qui aura mérité par son empressement, d'être choisie.

               Et uni jour, dans l'élan de leur naïve reconnaissance pour l'une des personnes qui leur avaient été le plus dévouées : "Oh ! C'est une grande sainte ! " disaient-elles. " Toujours elle fait des sacrifices ! "

               Il n'est pas de jours où, avec le secours du signe de la croix, nos chères enfants ne remportent d'énergiques victoires. Elles ont dans cette arme du chrétien une confiance invincible. Lorsqu'une petite n'a pas le courage de se relever de sa faute, il n'est pas d'efforts que ses compagnes ne tentent pour la décider, pour la forcer presque, à dire au nom du Père. Leur foi naïve obtient souvent des conversions. Aussi l'une d'elles, en entendant le récit de la désobéissance de nos premiers parents, s'était écriée : " Oh Maman, c'est qu'Adam, il n'avait pas le signe de la croix !"

               Monseigneur envoya un jour au milieu d'elles une pauvre enfant abandonnée sur la route, qu'il venait de recueillir. Leur joie fut bien grande en recevant leur nouvelle sœur, notre gentille petite Zineb. Mais avant même qu'elle fut entrée dans la maison, elles lui avaient déjà appris à faire le signe de la croix.

               Nos chères enfants cherchent à prouver leur amour au bon Dieu par tous les moyens possibles. Elles ne sont jamais si heureuses que lorsqu'elles voient la chapelle bien ornée, ou qu'elles peuvent entourer de fleurs la sainte Vierge et saint Joseph. Leur respect pour l'Eglise est si grand que dernièrement deux dames voyant leur tenue recueillie à Notre-Dame d'Afrique essayèrent de les faire parler. Mais les enfants ne voulurent pas bouger, pas même pour recevoir un sou qui fut tendu à l'une d'elles. Un geste très énergiquement négatif servit de réplique.

               A la procession de la Fête-Dieu, elles étaient très-scandalisées de ce que tout le monde ne suivait pas.

               Alma apprenant qu'on allait quitter pour une autre, la maison où elle avait été recueillie tout d'abord et où se trouvait une chapelle dit d'un ton où tout son cœur se révélait " S'en aller! laisser le bon Dieu tout seul! Oh ! non ! Moi je resterai avec Lui ! "

               Depuis que nos chères petites sont chrétiennes, leur bonheur et leur plus grande récompense est d'aller aux offices, ou de passer quelque temps devant le Saint-Sacrement.

               Et lorsqu'on leur demande ce qu'elles ont dit au bon Dieu "Oh! j'ai prié pour Monseigneur, pour le bon Père, pour mes Mamans. J'ai pensé à ma première communion. Et puis j'ai demandé qu'il y ait beaucoup de petites arabes qui deviennent chrétiennes!"

               Pouvoir faire à d'autres le bien qui leur a été fait, c'est la pensée dominante, c'est le rêve de leur cœur, c'est la grâce qu'elles ont demandée le jour de leur baptême. La misère morale des pauvres arabes est ce qui les touche le plus vivement. Petites élues du Cœur de notre-Seigneur, elles éprouvent une profonde compassion pour leurs compagnes restées encore, hélas ! au pouvoir du démon. Elles sentent d'instinct l'humiliation de la femme arabe, et elles voudraient que le baptême, en effaçant les souillures de leur âme, eût effacé en même temps les traces de leur origine : " Quand je serai grande, disait l'une d'elles, il y a quelques jours, d'un air profondément triste, est-ce qu'on verra que je suis une arabe ? Oh . je voudrais rester petite !"

               Leur propre passé leur a laissé un souvenir humiliant et douloureux : "Dans ce temps là, on volait la viande. On mangeait de l'herbe. On était comme les bêtes. Oh ne plus parler de ce temps-là !

               " Le bon Dieu, il a tout oublié" s'écriaient-elles avec des transports de joie après leur baptême. Et, lorsqu'elles ont fait quelque faute, on ne peut les chagriner davantage qu'en leur redonnant leurs noms arabes. Elles sentent bien, cependant, les pauvres enfants, qu'elles auront de grandes luttes à soutenir pour passer de leur existence d'autrefois à la vie sérieusement chrétienne. C'est pour cela sans doute qu'une de nos petites espiègles, un peu découragée de la peine qu'elle avait à être sage, demandait l'autre jour : " Maman, est-ce que le diable, il est arabe ?"

               Helyma, voyant une pauvre vieille femme qui demandait la charité, disait en sortant de l'église: "Si tu voulais, maman, je travaillerais le matin, et puis, l'après-midi, j'irais au gourbi de cette pauvre femme. Le bon Dieu doit bien l'aimer: elle souffre et elle a un bon figure. Je lui porterai mon pain, et je lui apprendrai à connaître le bon Dieu."

               Ayant appris qu'un pauvre petit kabyle venait de perdre son père et que sa mère ne voulait pas le laisser placer chez Monseigneur, elles en éprouvèrent un grand chagrin et, pendant longtemps, elles ne manquèrent pas de dire chaque jour un Ave Maria pour ce pauvre enfant.

               Et lorsqu'on leur dit qu'il y avait des méchants qui voulaient empêcher les frères et les sœurs d'apprendre aux petits enfants à aimer notre Jésus, elles s'écrièrent avec un élan parti du cœur : " Oh le bon Dieu, qu'il est bon de nous avoir laissé nos mamans !" Et puis elles auraient voulu, elles aussi, venir en aide à ceux qui étaient menacés de se trouver sans asile, donner leurs vêtements, leur, pain, leur argent. Mais toute leur fortune consistait en quelques sous, gagnés avec les bons points la semaine précédente ils furent tous spontanément et joyeusement offerts. Puis chacun reprit sa tâche avec ardeur afin de pouvoir donner davantage la semaine suivante.

               Nos chères enfants expriment sans cesse leur vive reconnaissance pour ceux qui les ont arrachées à leur ancienne misère. Elles ont pour Monseigneur une profonde vénération, un véritable culte : "C'est lui qui a été nous chercher dans nos gourbis répètent-elles souvent. C'est lui qui nous a donné nos mamans !. Sans lui nous serions morts !. Le bon Dieu a dit à lui: Allez ramasser les petits enfants… et il y a été. Sans cela jamais nous n'aurions été dans le Ciel ! "

               Le jour où Sa Grandeur voulut bien recevoir nos chères petites néophytes peu après leur baptême, l'une d'entre elles disait : "Monseigneur m'a dit que je devais avoir un caractère bien difficile. Les mamans ne lui avaient pas dit ça. Mais il est saint, il connaît sur les figures. "

               Plusieurs fois lorsque nos enfants ont vu s'éloigner le bâtiment qui emportait loin de nous le bien-aimé pasteur, elles lui envoyaient d'une manière touchante l'expression de leur amour filial: " Adieu, Monseigneur ! Merci, Monseigneur ! " disaient-elles d'une voix triste en le suivant des yeux. Puis elles allaient aux pieds de la Sainte Vierge chanter de toute leur âme l'Ave maris Stella pour qu'elle protège son voyage.

               Lorsque la maladie tint tout d'un coup mettre en danger la vie de notre cher et vénéré supérieur, ces pauvres enfants montrèrent encore tout ce qu'il y a dans leurs petits cœurs de sensibilité et de profonde gratitude. Elles n'avaient plus qu'une pensée prier, dire le chapelet, être tout à fait sages, faire des sacrifices, pour que Dieu conserve le bon père. Leurs voix avaient des accents si suppliants, si pleins de foi qu'ils ont dû monter jusqu'au ciel. Aussi ce fut des transports de joie lorsque peu de jours après, le père tant aimé reparut au milieu de la petite famille, et il était bon de sentir avec quelle ferveur elles s'unirent à nous pour chanter à la Sainte Vierge le cantique d'actions de grâces.

               Elles sont heureuses de suivre la conduite si miséricordieuse de Dieu à leur égard, et elles aiment à faire remonter leur reconnaissance jusqu'à Lui. " Qui est-ce qui a été te chercher dans le gourbi? " demandait-on une fois à notre petite Amélie : "C'est Notre-Seigneur," répondit-elle. Croyant se méprendre sur sa réponse : "Est-ce Monseigneur? Où est-ce Notre-Seigneur ?" lui dit-on. -"C'est Nôtre-Seigneur Jésus-Christ, pour me mettre dans son coeur, " répondit-elle avec assurance et d'un ton profondément pénétré.

               Leur bonheur est d'énumérer les bienfaits que le père céleste répand sur ses enfants : "Comment le bon Dieu nous montre-t-il qu'il nous aime ? " A cette question les réponses se succèdent avec une volubilité qui réjouit le cœur: " II nous donne le pain, le soleil, la maison. Il nous empêche d'être mort la nuit. Il empêche la mer quand elle, fait du bruit de venir nous noyer. Il nous a donné Monseigneur, nos mamans. Il est venu sur la terre pour nous apprendre à être obéissants. Il nous a apporté l'Evangile. Il nous a donné la Sainte Vierge pour être notre maman... et encore les anges, et puis notre Saint-Père le Pape. Il nous pardonne nos péchés. Il nous a donné tous les sacrements qu'il faut pour notre corps et pour notre âme. Il a voulu rester avec nous toujours dans notre chapelle. - Il restera sur la terre jusqu'à la fin du monde dans la sainte Eucharistie - II nous garde une place dans le Ciel. - Il nous regarde quand nous faisons des sottises, disait la plus petite... et alors nous sommes tristes ! Qu'est-ce qu'être parfait chrétien? C'est être martyr pour le bon Dieu."

               Deux d'entre elles causaient un jour et trouvaient qu'une de leurs compagnes avait manqué de simplicité en ne demandant pas à boire. La plus petite disait " Puisque le bon Dieu nous à donné les mamans, c'est pour leur demander ce dont nous avons besoin c'est manque de simplicité " - " Non, disait l'autre, moi, je crois que c'est manque d'humilité" - " Ah tu es toujours avec ton humilité, toi! " - "Que veux-tu ? Je l'aime, moi, cette vertu. "

               Un jour qu'elles voyaient leurs mamans malades, au lieu de prendre leur récréation, elles avaient été s'agenouiller toutes ensemble, leurs petits cœurs déjà tout inquiets. Notre Anna disait ensuite d'un air profondément triste : "Les enfants, ça ne sait pas soigner les mamans, ça ne sait rien que prier! "

               Un petit débat s'était élevé une fois entre elles à propos de la signification du mot: Orphelines. " C'est les enfants qui n'ont pas de maman, " dit l'une d'elles - " C'est nous, dit une autre. " - " Nous dit une troisième d'un air tout scandalisé " Nous, nous n'avons pas de mamans mais non, je te dis que ce n'est pas nous. " - " Mais non, bien sûr, " s'écria notre Zineb, tranchant enfin la question avec assurance " Le bon Dieu, il a seulement changé les mamans ! "

               L'explication du catéchisme trouve toujours nos enfants attentives et ardentes. L'histoire sainte et tous les récits évangéliques les intéressent au plus haut point. La Passion leur cause une émotion qu'elles expriment, dans leur langage incorrect, avec une énergie touchante : "Il n'avait pas de force, ce Pilate ! " disait Zineb avec mépris en frappant sur la table. " Si j'avais été là, je lui aurais dit: Prends-moi, et laisse bon Jésus." Judas est pour elle un objet d'exécration. Et bien souvent des larmes ont coulé, lorsqu'on leur faisait sentir que nos péchés avaient été la cause de tant de souffrances…

               Entendant un jour parler de la Sainte Vierge, la plus fervente de nos petites néophytes demanda ce que c'était qu'être vierge. On lui répondit le plus simplement possible que c'était donner son cœur entièrement au bon Dieu, renoncer à tout pour lui, chercher continuellement à éviter la moindre souillure qui pourrait contrister Notre-Seigneur : "Oh que c'est beau, dit-elle, de passer sa vie à n'aimer rien que le bon Dieu. Je voudrais faire comme cela ! " - Et entendant parler de la première communion : " Le bon Jésus qui parle dans l'âme quand il est en nous, il doit demander des sacrifices puisqu'il nous donne tout. Est-ce qu'il ne demande pas quelquefois celui de se consacrer à lui ? " - " Qu'entends-tu par se consacrer à lui ?" - " Eh bien ! c'est rien que lui sur la terre, rien faire que pour lui. "

               Notre petite Amélie que la maladie consume est ravissante de gentillesse elle est douce et gaie malgré son état de souffrance Aller voir le bon Dieu est l'unique pensée de sa petite âme. Que feras-tu auprès du bon Dieu? lui demandait-on l'autre jour : "Je me promènerai avec les anges, répondit-elle. Et puis, quand mes mamans viendront, j'irai au devant d'elles, " ajouta-t-elle toute joyeuse. Plus d'une fois pendant son sommeil, nous l'avons trouvée les mains jointes, répétant doucement sa prière. C'est avec le bon Dieu directement qu'elle aime à traiter ses petites affaires. Il y a quelques jours, elle avait accepté sans permission un morceau de fromage que lui avait apporté une compagne. II y avait eu là un peu de gourmandise, un peu de désobéissance tout cela pesait bien fort sur sa conscience. Elle demanda pardon aux mamans, puis elle alla à la Chapelle, et revint en demandant à faire la pénitence que le bon Dieu lui avait donnée : " C'est, dit-elle, de rester jusqu'à jeudi dans un coin de la chambre, séparée de mes compagnes. " Elle l'accomplit rigoureusement sans que personne lui en redit un mot ; mais le troisième jour sa générosité fut mise à une rude épreuve. On avait donné aux enfants un livre rempli d'images, d'animaux de toutes espèces qui excitaient de bruyantes exclamations. La pauvre petite était restée silencieuse dans son coin, sans même oser tourner la tête. Sa maman, voulant voir jusqu'où irait sa constance, lui dit: "Allons, demande au bon Dieu s'il te permet de venir regarder cinq minutes. " Elle hésita un instant, mit sa figure dans ses mains. Puis, se releva, les traits contractés par l'effort qu'elle venait de faire : " Non, dit-elle avec un accent de tristesse résignée. Le bon Dieu, il ne permet pas" Et elle resta immobile jusqu'à la fin de la récréation.

               Dernièrement Monseigneur ayant remarqué sa petite figure amaigrie, lui demanda avec bonté si elle voudrait aller au Ciel " Oh ! oui, répondit-elle, quand le bon Dieu voudra? je veux rien que sa volonté ! " Mais avec sa toute paternelle bénédiction, Monseigneur avait mis ce jour-là dans son petit cœur une bien douce espérance, celle de faire bientôt (malgré ses huit ans) sa première communion. Depuis, lorsqu'on lui demande si elle n'a plus envie d'aller voir le bon Dieu :- "Oh ! quand il appellera, répond-elle. Mais avant je voudrais faire ma première communion ! "

               Et maintenant, Monseigneur, daignez nous pardonner ces récits trop longs peut-être, et ces détails trop naïfs. Vous en accuserez, n'est-ce pas, notre amour maternel… et la confiance filiale avec laquelle il nous est si doux de déposer dans le cœur d'un père nos consolations et nos espérances.
Votre indigne fille en N. S         
MARIE CECILE BRUNET         

               A ce rapport, nous n'hésitons pas à joindre la touchante lettre qui suit. C'est la lettre que la pauvre petite Amélie mourante, dicta à une de ses compagnes pour Mgr l'archevêque, le jour où elle reçut la sainte communion, en viatique, pour la première et la dernière fois.

               ". Monseigneur,
               Je suis bien contente, j'ai fait ma première communion aujourd'hui, et j'ai le petit Jésus dans mon cœur. J'ai bien prié pour vous, merci de m'avoir bénie la dernière fois, je voudrais bien aller dans votre maison, mais je n'ai pas des pieds. Si je vais voir le bon Dieu, je lui dirai tout ce que vous voudrez que je lui dise, et si vous arrivez dans le ciel, je courrai au devant de vous.
               Monseigneur, bénissez votre petite fille et toutes les enfants et toutes les mamans.
Pour ma petite Amélie,
Marie-Antoinette Mohamed. "

A SUIVRE



11 NOVEMBRE : ARMISTICE
Par M. Hugues Jolivet


         Quatre années et trois mois d'une guerre meurtrière,
         Ont éprouvé la France, l'Europe toute entière,
         Vingt millions d'invalides, les bras en bandoulière,
         Et Dix millions de corps, inhumés au cimetière.

         C'est le triste bilan de la folie des hommes.
         Qui, s'ils ont le pouvoir, en monstres se transforment,
         Leur ego envahit leur tête et leurs neurones,
         Se croient maîtres du monde et ne craignent personne !

         "L'armistice est signé", dit la Presse unanime,
         Et "C'est la Der des Ders", quand le Poilu s'exprime.
         Ce n'est rien qu'un vœu pieux, avant que se ranime
         Un esprit de revanche, auteur d'autres victimes.

         Mais goûtons, un instant, la douceur que la paix
         Apportait au "poilu" qui a participé
         Aux assauts meurtriers dont il a réchappé,
         Où des amis sont morts, d'autres handicapés.

         Dans les familles Françaises et celles de nos Alliés,
         Ce jour est l'occasion de ne pas oublier
         Que la menace gronde, les risques multipliés,
         Qu'il faut unir nos forces pour ne pas être spoliés.
        
- Hugues JOLIVET        
3 novembre 2014        




Hommage au Poilu de Mondovi
Envoi de M. Bernard Gauci

         Comme chaque année je participe aux commémorations du 11 Novembre dans le petit village d’Eragny situé dans l’oise.
         Nous nous recueillons devant le poilu de Mondovi qui a été récupéré il y a quelques années par Mr Warion et installé à Eragny pour que les mondoviens puissent honorer leurs morts des grandes guerres.
         Je joins quelques photos de la manifestation de cette année.
         Amicalement à tous
















De l'Algérie à la Normandie...
Ecrit et envoyé par M. Aletti


         TEMOIGNAGE


         Joseph Aletti est né en Algérie, en 1930. Educateur, chef de service, puis Directeur d'Etablissement Social Public. Il décrit avec le souci de la variété de la vie, de façon naturelle, son parcours personnel et professionnel, en Algérie et en France.


  De l'Algérie à la Normandie... Joseph Aletti relate sa propre histoire à travers sa vie, son couple, ses -enfants ou encore son engagement professionnel dans le secteur de la protection de l'Enfance et de l'Adolescence, tant en Algérie qu'en France.



L’ENTREE DANS LA VIE ACTIVE

  En novembre 1945 notre famille s'agrandit, un sixième enfant venait de voir le jour. Ma scolarité fut alors interrompue pour des raisons économiques liées à cet accroissement de la famille. Mon beau-père, comme si cela était normal, ne me manifestait aucune estime et ne se privait jamais, en toute occasion, de me rappeler mon statut d'enfant naturel. A ses yeux je restais le bâtard. Sans ménagement, sans préparation, je fus contraint de quitter l'EPS (École Primaire Supérieure) pour entrer dans la vie active comme apprenti clerc de notaire.

  Je venais d'avoir quinze ans et je devais aller travailler car maman m'avait trouvé un emploi. Adieu les études, adieu le lycée St Augustin… Que de larmes ai-je versées en cachette, mes rêves s'envolaient. Bref, je venais de perdre mes illusions enfantines et peut-être ma fierté. J'étais meurtri, c'est tout. A l'E.P.S, tous les enseignants étaient d'origine européenne, à l'exception du professeur de langue Arabe, Monsieur Djendi, un homme d'expérience qui s'attachait à nous transmettre ses connaissances avec beaucoup d'application.
  En ce temps-là, un jeune homme ou une jeune fille ne choisissait pas tel ou tel métier en fonction d'un goût personnel ou d'une réflexion raisonnable. Seul, le marché du travail offrait des opportunités dans des secteurs souvent mal connus, sinon méconnus. C'est ainsi que j'ai été, tout à fait par hasard, placé dans une étude de notaire comme : " saute ruisseau. " Ce premier emploi supposait l'acquisition de connaissances indispensables à toute évolution professionnelle. Ce fut pour moi le début d'une trajectoire au cours de laquelle je pus mesurer la complexité des relations humaines, avec ses espérances, satisfaites parfois, déçues souvent.

  Comme convenu, à la mi-janvier, maman me conduit à l'étude de Me Paul M..., située rue Bouscarein tout près de la cathédrale. Résigné, je fais preuve de docilité mais, en moi-même appréhende cette nouvelle situation et j'ai du mal à cacher mon anxiété. L'étude est installée au premier étage d'un immeuble moderne ; quatre pièces la composent dont le vaste bureau du notaire qui étale son faste sous la forme d'un très beau mobilier de style. Nous sommes reçus par un homme certainement " bien né ", possédant éducation et savoir. Son accueil est direct, sa voix chaleureuse, ses paroles sont rassurantes " Bienvenue parmi nous, Joseph. J'espère que vous vous adapterez rapidement et que vous vous plairez dans votre travail. Pour vos débuts votre salaire sera de 2 400 francs. "

  J'étais engagé sans contrat écrit et sans versement d'aucune cotisation à une caisse de retraite ou de maladie. Seule comptait la parole donnée. Avec émotion, ma mère donne son accord. Le salaire était honnête, il ne s'agissait nullement de le remettre en cause. Convention collective, grilles de salaires n'existaient pas encore ; tout se passait de gré à gré. Après avoir pris congé, ma mère quitte rapidement les lieux, je reste seul un peu inquiet. Le notaire me confie alors à son associé Me L…... qui faisait fonction de premier clerc. Cet homme, de taille au-dessus de la moyenne, m'impressionne. Son allure mince, ses cheveux grisonnants, ses yeux brillant d'un vif éclat derrière des lunettes cerclées de métal m'inspirent confiance, son attitude bienveillante me rassure. Je fais le tour de l'étude : là un bureau d'accueil, ici un vaste espace dans lequel deux dactylos tapent frénétiquement sur leurs machines. Assis à son bureau un jeune clerc lit un dossier, il s'appelle Abdelkader et c'est lui qui est chargé de diriger mes premiers pas dans ce secteur inconnu ; tout comme Me L, son allure souriante constitue un facteur sécurisant. Un autre local, la pièce des archives et diverses petites dépendances me permettent de découvrir et connaître l'ensemble des lieux.

Photo M. Aletti

  Le jour même, Abdelkader me guide et me présente les différents services et organismes publics ou privés qui s'inscrivent dans le domaine de mes nouvelles activités. La Conservation des hypothèques est installée quartier Beau séjour, le bureau de l'enregistrement et du timbre occupent l'étage d'un bel immeuble édifié à proximité du port dont l'activité est grandissante, compte tenu du développement économique et industriel de la région.

  Différentes études notariales sont ouvertes dans le centre ville, autour ou à proximité du cours Bertagna, artère importante et magnifique, promenade agréable bordée de ficus ombreux. Pour terminer, Abdelkader m'indique les emplacements de la Banque de France, de l'imprimerie de la Dépêche, de l'hôtel de ville et des différents fournisseurs de l'étude. En peu de temps, mais avec sympathie et beaucoup de disponibilité, mon mentor me communique les informations essentielles sur le fonctionnement des bureaux et me définit le rôle d'un " saute ruisseau ". Lui-même est passé par cette étape, nécessaire semble-t-il, pour faire carrière dans le notariat.

  Au fil des semaines, je constate combien Abdelkader est sérieux. Appliqué dans son travail, volontaire et réaliste, sa promotion au sein de l'étude est en rapport avec l'ensemble de ces qualités. Pour moi ce sera le début d'une longue relation amicale dont je garde le meilleur souvenir. Il demeure dans la vieille ville, chez ses parents, au lieu dit la Place d'Armes. Dans ce haut lieu des brochettes et de la merguez, l'animation grandit avec les heures de la journée pour atteindre son point culminant le soir. En période de Ramadan, une foule bigarrée et bruyante attend patiemment le coup de canon qui marquera la fin du jeune, alors les cigarettes s'allumeront et les premières gorgées d'eau assouviront la soif. Au jardin de mes souvenirs sont toujours présents les senteurs et le tumulte de ce quartier haut en couleurs où les marchands ambulants proposent beignets, cacahuètes et tramousses. Ces commerces sommaires faits de planches posées sur deux tréteaux évoluent selon la période de l'année : le temps des figues de barbarie succédant à celui des olives cassées ou des pastèques fraîchement cueillies. Chaque époque propose à la gourmandise de chacun une bonne raison d'être satisfait.

  Un jour, Abdelkader étant malade, je me suis rendu à son domicile. Les deux jeunes filles qui m'ouvrent la porte me demandent d'attendre le père, qui gentiment, me conduit au chevet de mon ami et collègue ; " Je peux t'offrir une boisson, propose-t-il : du thé, du jus de fruit ou de la limonade. "
  Ma timidité l'emporte, je n'ose accepter. Quelques instants plus tard Mr Ben hamadi revient avec un plateau chargé de verres, de jus d'orange en me disant : " Tiens mon jeune ami, chez nous l'hospitalité est sacrée, refuser c'est offenser son hôte. "
  Je ne pus m'empêcher de répondre : " Je retiendrai cet enseignement et je vous remercie de votre accueil ". Comme si cela avait une véritable importance, j'ajoute, avec une pointe de regret dans la voix : " Nous vivons côte à côte sans prendre le temps de nous connaître, cette situation persistera-t-elle éternellement ? "
  Il hocha la tête d'un air fataliste. Je venais d'apprendre qu'un musulman, si misérable soit-il, ne manque jamais d'offrir le thé ou une autre boisson à ses invités. Le devoir d'hospitalité est une obligation sacrée.

  Ma relation avec Abdelkader est empreinte de confiance réciproque, j'étais bien jeune pour être mêlé aux questions politiques ou sociales. Abdelkader n'était pas éloigné dans le rang social ou la formation. Il était musulman et moi chrétien, les modalités de la vie ne contredisent pas le fait d'être en excellents termes. Un collègue qu'on aide et qui vous aide, c'est précieux dans la vie. Ai-je été un ami pour Abdelkader ? Je l'ai toujours considéré avec estime car je croyais en l'égalité de tous les êtres humains. Les sujets que nous abordons se rapportent à la vie quotidienne, mais nous évitons de parler de nos conditions sociales. Le discours de chacun reste maîtrisé, ce qui nous amène à éluder les problèmes qui nous séparent. Je perçois parfois chez mon ami un sentiment de dépit, voire de révolte, en face de situations choquantes. L'attitude de certains clients est souvent révélatrice d'un sentiment de supériorité liée à l'origine, ou souvent aussi, à la puissance de l'argent. Je ressens ces manifestations comme des injustices. Je les condamne. Mais bien des choses, plus regrettables encore, font partie du quotidien de ces deux peuples qui vivent ensemble sur un même sol.

  Chaque semaine nous allons au " Bristol " café des sports ouvert près du monument aux morts. Là, nous suivons les performances des clubs locaux. Bône est une terre de football, pas moins de trois équipes évoluent en division d'honneur. Les discussions prennent vite un tour passionné ; face au résultat, chacun exprime sa satisfaction, son étonnement, sa joie ou sa déception.

  " Même s'ils ont mal joué, ils ont quand même gagné ! " Affirme Marcel. Pour Benameur, le match nul à Guelma est un exploit. " L'ASB est la meilleure équipe du moment ! " commente François, la mine satisfaite.
  Ces moments de partage et d'exaltation réunissaient une foule d'habitués qui se retrouvaient, sans distinction de race ou de religion, en toute amitié devant un verre, alcoolisé ou pas. Le dénominateur commun de ces moments de détente était le football. Dans l'air, flottait l'odeur de l'anisette, apéritif national absorbé au comptoir devant des soucoupes de kémia et où il y avait, offertes par le patron, olives, variantes, cacahuètes salées et parfois même petites sardines grillées.
  J'ai toujours aimé le football. Chaque dimanche je sortais avec un camarade, Marcel, habitant à proximité. Nous nous entendions bien. Pas davantage que moi, il ne connaissait fortune, mais même sans argent, nous nous arrangions pour assister aux matchs locaux.
  Lorsque j'avais douze ans, j'allais déjà au stade. Les derbys drainaient une foule enthousiaste vers le stade Maréchal Pétain. Ces confrontations d'équipes locales attiraient un large public, la gratuité était accordée aux enfants accompagnés.

  Dans les années 1941/42, chaque compétition était précédée de l'hymne national. La Marseillaise retentissait devant les spectateurs figés au garde-à-vous sur les gradins inondés de soleil. Je me souviens, un certain jour, j'avais gardé mon béret sur la tête, c'est alors que j'ai senti que l'on me touchait l'épaule : " Petit, il faut te découvrir, c'est la Marseillaise. "
  Le spectateur qui s'adressait à moi était un adulte français musulman, il venait de me donner une leçon de patriotisme.
  Vivement, je me découvris, " honteux ".
  A cette époque, les communautés européenne juive et musulmane vivaient dans une ambiance de tolérance et de familiarité.

  A la maison, l'ambiance est toujours conflictuelle, tendue, pénible. N'éprouvant aucun plaisir à rester à mon domicile, désirant échapper aux reproches, je me réfugie dans la fréquentation régulière du local de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. Là, les jeunes apprentis du quartier se retrouvent pour organiser des activités diverses avec le concours de permanents. Ce mouvement est une institution favorable à la construction de tout individu, qui comme moi, rencontre des difficultés d'épanouissement. Des militants authentiques comme l'abbé Pistre, le chanoine Cardjin fondateur de la JOC ainsi que d'autres responsables m'ont aidé à mieux comprendre, cerner, gérer les difficultés que je rencontrais journellement. Pour beaucoup de jeunes de mon âge, la JOC fut une excellente école de vie qui stimula notre désir de prendre des responsabilités et de mener des actions pour la promotion du plus grand nombre. Notre souhait était d'être à l'écoute des plus humbles, au service de la justice sociale, pour un monde meilleur. L'idéal qui nous animait puisait ses racines dans nos milieux familiaux de condition ouvrière où, solidarité et sens de l'honneur étaient fortement ancrés.

  Cette rencontre avec la J.O.C m'a permis de découvrir une école de formation compatible avec le respect de la personne humaine, l'enseignement portait sur la capacité des jeunes travailleurs à devenir acteurs d'un enrichissement humain. C'était un lieu où l'on pouvait débattre des difficultés, des expériences de chacun, s'informer sur les conditions de travail, sur la législation et réfléchir aux moyens d'agir ensemble pour améliorer la vie de chaque jour. Il y avait chez chacun de nous des idées, une soif d'activité et un besoin de se réaliser.
  Les sessions d'études et de formation auxquelles je participais, à Constantine, Chréa, Alger restent des moments forts de partage et d'échanges ; Les Jocistes du département de Constantine que j'y rencontrais constituaient des équipes de copains. Durant trois années, avec l'aide d'aumôniers et de bénévoles, la section Bônoise mit sur pieds différentes activités : des cours du soir pour adultes, des sorties dominicales à la mer ou à la montagne, le panier de Noël pour quelques familles, voire l'aide matérielle apportée à des personnes âgées ou démunies. Par ailleurs l'organisation de petites manifestations telles que kermesse, séances de cinéma muet, vente de calendrier étaient l'occasion de recettes utiles pour le fonctionnement de la section.

  L'évocation de cette période me remet en mémoire un épisode lié à l'implantation d'un petit camp de toile durant les congés de Pâques en 1947. Ce n'est un secret pour personne, la marche est un excellent exercice physique. Mettant ce principe en action nous décidâmes de découvrir les environs de Bugeaud, petit village situé à 14 km de Bône, à près de 1000 mètres d'altitude. C'est un endroit rêvé pour la détente en plein air dans un cadre verdoyant et d'une touchante beauté, particulièrement au printemps et en été.
  Il s'agissait d'une destination peu ou mal connue par la bande de jeunes au cœur épanoui et plein d'entrain que nous constituions. Nous vivions tous dans des conditions différentes mais nous connaissions déjà pleinement le sens de la vie et la valeur du pain gagné à la sueur de son front. Notre section Jociste était identifiée sous le terme de : " La Colonne ", dénomination de notre quartier populaire, c'est à dire le nom du monument commémorant l'ouverture de la route de l'Edough par le général Randon.
  Une vingtaine de jeunes apprentis la composaient. Une préparation sérieuse avait précédé notre départ. La route que nous allions emprunter était sinueuse, nous emportions vivres et petit matériel tandis que le plus gros du matériel était cheminé sur le dos d'un âne prêté par un fermier.

  Nous allions camper dans un bois de chênes lièges au lieu dit : " La fontaine du curé ", avec l'autorisation du maire du village .Une fois sur place, les tâches diverses liées à notre installation furent distribuées et les soucis quotidiens furent oubliés aussi bien lors du ramassage du bois que de la confection des lits de fougères, l'implantation des tentes, le creusement des feuillets tout en respectant l'environnement et la sécurité. Après la fin de la première veillée particulièrement animée, nous décidâmes d'un commun accord de lutter contre la morsure du froid par l'absorption d'un verre de vin chaud sans se laisser aller à la griserie de l'alcool. Responsable du groupe, au coucher, j'ai fait le tour du campement pour m'assurer que tous mes camarades étaient endormis. Tel un gardien protecteur, l'âne veillait à proximité du feu de bois. Le réveil fut laborieux, tous dormaient profondément y compris maître Aliboron qui consciencieusement avait absorbé le restant du breuvage laissé dans la bassine près du foyer. Des qualificatifs fusèrent de toute part pour saluer cette ivresse : inouï, fantastique, formidable.....
  Comme nos sorties à la mer ou à la campagne, cette aventure comique contribua à tisser des liens entre tous, chrétiens ou pas. Elle nous fit constater qu'une bête de somme pouvait aimer et apprécier le vin chaud ! Cette vie intense, dans un cadre naturel exceptionnel où se mêlaient l'air de la mer et celui de la montagne, fut pour tous un moment unique dont je conserve un souvenir exaltant. Ma jeunesse est si lointaine, et toujours si présente à la fois.

  J'étais à l'étude depuis six mois. Ma disponibilité était toute relative compte tenu de ma situation familiale toujours tendue, exacerbée probablement par nos conditions d'hébergement, (huit personnes vivant dans un appartement exigu et peu confortable). Mon beau-père conservait son caractère versatile et odieux, avec un comportement peu tolérant à mon égard. Ses propos étaient souvent agressifs du genre : " Il faut être à l'heure, et rentrer plus tôt, sinon tu dîneras ailleurs ! " Ma mère se taisait, me faisant signe de ne pas répondre pour éviter tout conflit. Lorsque la situation devenait intolérable, en attendant que le climat familial s'apaise et retrouve calme et sérénité, j'avais la possibilité de demander asile à mes grands-parents. Lors de moments de découragement consécutifs à des paroles blessantes ou à des regards méprisants, je trouvais auprès de ma mère une présence sécurisante, son amour maternel restait pour moi un véritable creuset de réconfort et d'espoir. Loin de sombrer dans une rébellion stérile, je me tournais résolument vers l'avenir, avec la volonté de m'intégrer à un milieu humain correspondant à mes aspirations : une vie fondée sur le respect, l'harmonie et la stabilité. Cette ligne de conduite, conforme à mes idéaux et que je m'efforçais de suivre n'occultait pas la certitude qui était la mienne que le monde pouvait être misérable et lourd de menaces et que rien n'est tout beau, tout bon, ou nécessairement mauvais.

  Sur le plan professionnel, grâce à un environnement chaleureux, bienveillant et protecteur, je sens que je prends plus d'assurance au fur à mesure que le temps s'écoule. Me L... adopte à mon égard une attitude paternelle de bon aloi, pour quelles raisons ? La sympathie, le respect, l'amour de l'autre ? Je n'ai toujours pas trouvé de réponse à cette interrogation. Il y avait chez lui, à l'évidence, ce sens du partage qui n'est donné qu'à certains.

  Me voyant sortir afin de faire des courses pour l'étude, Me L, me demande de lui rapporter un billet de loterie. Au hasard je prends un billet dans la liasse que me présente le vendeur, il se termine par les chiffres 006, insolite ou rare, ce billet attire l'attention amusée de Me L... qui me demande quelles sont ses chances d'être gagnant. Un peu gêné je réponds :
  " Je ne sais pas, je l'ai pris sans choisir. "
  Quelques jours plus tard j'apprends que les billets se terminant par 6, 06, 006, sont gagnants. Me L… ne peut que me dire : " C'est inattendu, la chance était au rendez-vous, c'est formidable. Voyez-vous, rien n'est jamais joué d'avance. "

  C'est ainsi que j'ai eu mon premier livret de caisse d'épargne ouvert avec une partie des gains. Fin juillet Me L… me demande les raisons de ma présence à l'étude. Je lui explique que j'ai été amené à quitter brutalement le lycée à la demande de ma mère pour aider financièrement ma famille. J'ajoute que mon beau-père est ouvrier dans une entreprise de machines agricoles, que je suis l'aîné de six enfants et que ma mère travaille à domicile pour nous permettre d'avoir une existence la moins mauvaise possible. La proposition que me fait Me L…. me remplit de joie. Il me propose de m'inscrire à l'école polytechnique de notariat et de droit de Paris pour suivre des cours de formation par correspondance. C'est inespéré, je bafouille des remerciements. Il poursuit : " Cette formation exige un travail régulier et soutenu. Nous avons décelé en vous des possibilités d'évolution, mais il faut faire vite, l'inscription pour l'année 46/47 est encore possible ".
  L'émotion me submerge, je ne peux retenir les larmes. Je baisse la tête, j'ai envie de crier de bonheur mais je n'ose pas. C'est donc avec une immense joie, difficilement contenue, que j'enregistre cette promotion au grade d'apprenti clerc. Désormais je resterai à l'étude.

  A partir du mois d'octobre, un jeune est recruté pour me remplacer. Après l'avoir guidé, accompagné et conseillé, je m'installe dans mes nouvelles fonctions. Outre les cours de droit, je suis une formation de dactylographie dans un cours privé. Assez rapidement je maîtrise le clavier de ma Remington et j'effectue les exercices quotidiens. Les mois passent avec un emploi du temps chargé. J'effectue consciencieusement mon travail : différents écrits, tenue de dossiers, rédaction de courrier, travaux de classement, gestion de fournitures diverses. On me confie la clef de l'étude, ce qui me permet de demeurer sur place pour travailler mes cours, rédiger mes devoirs, prendre connaissance des textes juridiques, tout cela en dehors des heures de travail. Me L… m'apporte son aide et ses conseils, les résultats sont encourageants : la première année je suis reçu 207° sur 914 inscrits. Grâce à l'appui d'une secrétaire, je trouve un travail d'appoint chez un marchand de bois et matériaux, pour lequel j'effectue des décomptes de facturation. Ce travail à temps partiel (de 7h à 8h) me permet de disposer d'argent de poche.
  Malgré toutes ces multiples occupations je poursuis mon activité au sein de la JOC. Mon objectif est de former un successeur à la Présidence de la section Bônoise.

Photo M. Aletti
La section Jociste de Bône


La disparition de ma grand-mère maternelle, MADELEINE

Photo M. Aletti   Aussi souvent que mes activités me le permettent, je vais chez grand-mère Madeleine qui me témoigne toujours autant d'affection. J'apprécie et je recherche sa compagnie, je l'aide aussi en faisant quelques courses. Sa santé déclinait et elle ne parvenait pas à se libérer d'une fatigue qui allait croissant. Lors de ma dernière visite je la trouvai alitée dans sa chambre. Une faible lueur éclairait le lit sur lequel elle reposait, anéantie par des douleurs insidieuses. Henri, son mari était complètement dépassé.

  Penché sur elle, je pose mes lèvres sur son front brûlant. " Qu'est ce que j'ai, me demande-t-elle, j'ai mal partout ". Quand je lui propose de faire venir le médecin elle murmure : " ce n'est rien, " ses yeux brillent révélant une forte fièvre. Je me suis précipité pour avertir mes parents, l'hospitalisation fut décidée aussitôt. Trois jours plus tard grand-mère décédait. C'est Henri qui annonça cette triste nouvelle à maman que je trouvai le visage douloureux inondé de larmes. " Elle s'est éteinte à l'aube après s'être entretenue avec un prêtre de la paroisse Sainte- Anne. " Je m'inquiétai de l'enterrement. " Les pauvres, me dit maman, bénéficient d'une aide communale, nous n'avons pas les moyens de prendre en charge les frais d'obsèques ".

  Cette disparition est une épreuve. Au fond de mon cœur, je conserve des images vivaces et intenses qui me rappellent l'humiliante association de la mort et de la pauvreté.
  Qui sait ? Avec des soins, grand-mère n'aurait pas connu cette souffrance indicible et ne serait peut-être pas partie si vite ! Je l'ai revue dans une salle mortuaire nue et glacée, corps sans vie, enveloppé d'un drap, reposant sur un lit de copeaux, dans un cercueil de bois blanc. Mon regard se pose sur ce visage émacié, enfin détendu, calme et serein. Je perçois cette bouche d'où étaient sortis tant de mots de réconfort, ces lèvres qui dispensèrent tant de baisers affectueux. Elle fut enterrée par une journée d'hiver triste et pluvieuse, après une brève bénédiction sur le parvis de l'église. Cet ensevelissement si dépouillé est ancré au plus profond de moi. À son évocation, je ne peux m'empêcher de me remémorer les paroles d'une chanson de Mouloudji : " Tu n'es qu'un maillon de la chaîne, un moment de joie et de misère, on t'enterre puis c'est fini. " Elle repose en paix auprès de son premier époux, dans ce cimetière de Bône, où elle venait régulièrement se recueillir, nous associant à ses souvenirs.
  J'avais dix-sept ans et je venais de perdre ma seule ascendante connue. Elle nous avait enseigné le respect de tous les gens, qui, au-delà de la race, de la nationalité, de la religion, rencontraient des problèmes identiques pour tout simplement se loger, manger, se vêtir...
  Etait-ce pour elle un problème de tolérance ? Je ne le sais pas. Elle ne voulait dominer personne. Elle savait à peine lire et écrire, mais elle détenait un savoir, lié à l'expérience d'une fille de pionnier ayant vécu une adaptation difficile sur cette terre d'Algérie belle et rude, hostile également. Elle s'était identifiée à ces populations rurales dont la paupérisation était criante. Tout au long de sa vie, elle avait connu les misères de l'existence......

Après cette disparition

  La vie continuait, mêlant les joies et les peines. Tout n'était pas triste pour moi, Avec mon frère et des camarades nous allions fréquemment au Stade. Le football représentait cette recherche d'oubli momentané qui nous aidait à surmonter les difficultés. Le cinéma était également un dérivatif apprécié. Dès que nos moyens nous le permettaient, nous faisions la queue sur le trottoir, jouant des coudes, pour obtenir un ticket. Installés en haut des balcons, au poulailler, nous regardions avec émerveillement évoluer les acteurs célèbres de l'époque : Gary Cooper, Errol Flynn et combien d'autres. Westerns ou films d'action comblaient de joie une assistance en grande partie juvénile.
  La JOC me permettait de rester en contact avec des permanents nationaux, avec lesquels je conservais des relations très amicales. La vie et la réflexion chrétienne étaient étroitement mêlées, on parlait de tout : de la famille, du travail, de souhaits, de projets, de responsabilités à assumer, de satisfactions mais aussi de déceptions, en faisant confiance aux jeunes, en les responsabilisant, en inculquant le respect de la personne et en favorisant l'engagement personnel avec intelligence et cœur.
  Courant 48, à l'issue d'un entretien professionnel Me L... proposa de me donner un costume pratiquement neuf qui avait appartenu à son gendre, officier d'infanterie tombé dans les Vosges en 1945. Ma fille, me dit-il, serait heureuse que ce vêtement puisse servir à quelqu'un. Cette attention me toucha profondément et j'acceptai, en le priant de remercier sa fille pour ce geste bienveillant. L'habillement était une dépense coûteuse que je ne renouvelais que rarement, aussi j'ai utilisé ce costume pendant plusieurs années avec bonheur. Une fois encore j'ai pu mesurer les qualités humaines d'un homme qui savait apporter aux autres aide et soutien avec toujours tact et respect.
  Mes résultats de seconde année de formation sont satisfaisants :
  148ème sur 625 candidats. D'un commun accord, nous convenons d'interrompre pendant un an cette formation afin de tester et d'améliorer mes connaissances pratiques. A presque dix-huit ans, alors que ma vie professionnelle semblait toute tracée, je pensais à mes camarades de lycée qui venaient d'obtenir le baccalauréat et qui se préparaient à entrer dans la vie active ; mon ami Rosario songeait à devenir instituteur, tandis que d'autres poursuivraient des études universitaires.
  Je passe de moins en moins de temps à la maison et cela m'est bénéfique. Je ne peux plus supporter le comportement autoritaire, parfois sadique d'un beau-père méprisant. Il me faut faire preuve de beaucoup de ruse et de rigueur pour respecter les horaires imposés et pour éviter toutes altercations ou autres menaces de renvoi. L'ambiance familiale est loin d'être harmonieuse, même si les incidents sont moins fréquents. Mon frère cadet, une fois le certificat d'études obtenu, a été placé en apprentissage chez un artisan menuisier-ébéniste, une orientation qui semble lui convenir.

  Au début de l'année 1949, Me L... quitte l'étude pour une nouvelle charge de notaire dans une autre ville d'Algérie. Ce départ m'affecte profondément. J'admirais à la fois l'homme si proche des autres et le professionnel qui m'avait si bien guidé.
  Quelques mois plus tard, (destin ou chance, qui sait ?), par l'intermédiaire du secrétariat général de la J.O.C. d' Alger, on me propose une offre d'emploi dans cette ville, au sein d'un secteur professionnel totalement différent de celui que j'avais connu jusqu'à présent. Je saisis cette opportunité qui avait, de plus, l'avantage de m'éloigner d'un environnement familial de plus en plus pesant.

  Avec tristesse je laisse ma mère, toujours vaillante et douce qui se démène, se débrouille et réussit à s'en sortir malgré d'énormes difficultés économiques. Elle a toujours accompli des prouesses dans un logement exigu, tenu propre et bien rangé. Soucieuse du bien-être des siens, son existence est faite de privations et de travail. Elle a vécu un sacrifice permanent, quasi inconscient, auprès d'un mari volage, versatile, déroutant. Peu d'êtres seraient capables de vivre ainsi ! Il est vrai qu'à cette époque, la condition féminine n'était pas comme de nos jours, faite de partage des loisirs mais aussi des tâches journalières. Le mépris de la femme, je l'ai réalisé plus tard et de nombreuses fois, en assistant à des scènes de ménage où, pour le père, la mère de ses enfants n'est plus, tant s'en faut, l'épouse bien aimée.

  Le 30 avril 1949, muni de quelques effets et de maigres économies, je prends congé de ma famille. L'abbé Santina, aumônier de la J.O.C., m'a offert le billet de chemin de fer pour Alger via Constantine. Malgré mon attachement aux miens, je suis heureux d'échapper à une souffrance larvée, quasi permanente. Tout au long d'un voyage inconfortable, je n'ai cessé de penser aux miens, à ma mère, à mes frères et sœurs, à mes camarades que je quittais à tout jamais.
  Une nouvelle vie s'offrait à moi ; la rencontre avec la J.O.C allait donner une nouvelle orientation à mon existence. Ce mouvement m'avait communiqué son dynamisme et son sens inné de l'amitié.



Photo M. Aletti



Photo M. Aletti
Le stade Municipal (Ex stade Maréchal Pétain, rebaptisé stade Pantaloni)

A SUIVRE



ANECDOTE
M. Jolivet

Cherchez l'erreur.........

Il y a ceux qui bossent pour des clopinettes et ceux qui gagnent de l'argent en dormant !



En 1962, pieds-noirs et harkis étaient moins bien accueillis que les migrants aujourd'hui
De Monsieur Jacques Martinez

Où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd'hui,
si absents, si hostiles en 1962 ?

           Qu'il y ait en ces jours rassemblements et pétitions pour ceux qui fuient les décapitations par les islamistes, c'est louable. Mais combien de Français se sont rassemblés ou ont pétitionné pour nous défendre en 1962 - j'avais 16 ans - à notre arrivée d'Algérie (française), notre terre natale ?

           Le réalisateur Bernard Murat, suivi par 66 " pros " du spectacle, appelle à soutenir les réfugiés : " Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l'indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent, faute d'être accueillis, victimes de la barbarie… " Que n'a-t-il écrit les mêmes phrases en 1962 à l'adresse des pieds-noirs et harkis, " victimes de la barbarie " d'autres égorgeurs ?

           Né en… Algérie, à Oran, mais étant depuis longtemps à Paris, il avait alors 21 ans : a-t-il été parmi la minorité de Français nous ayant secourus ou parmi la majorité de " métropolitains " qui, à l'image d'un Jean-Paul Sartre ou du socialiste Gaston Defferre, futur ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, ont été hostiles à notre venue ? A-t-il protesté contre ce Defferre haineux ordonnant " que les "pieds-noirs" aillent se réadapter ailleurs " ? A-t-il dénoncé Jean-Paul Sartre pour ses propos sur les Français d'Algérie : " … il faut tuer : abattre un Européen, c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre : le survivant. " (préface des Damnés de la terre , du tiers-mondiste Frantz Fanon, 1962)

           Ces mêmes questions sont à poser aux pétitionnaires qui, en 1962, étaient eux aussi en âge de réagir à notre exode : Line Renaud (34 ans) ou Pierre Arditi (18 ans)… Ainsi qu'aux Français ouvrant grand leurs bras à ceux qui, c'est vrai, méritent un havre de paix. Mais où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd'hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

           C'est un fait : les photos d'enfants (cathos, juifs, musulmans) émasculés puis égorgés par leurs amis du FLN n'étaient pas publiées mais censurées ! Et mes parents, " les oppresseurs " selon Sartre, passaient pour des gens bardés d'or après avoir fait " suer le burnous " : mon père, fort de son " certif' de maréchal-ferrant " (et j'en suis fier) a évolué jusqu'à mécanicien sur avion et ma mère se vantait (et je l'admirais) de son " certif' de sténodactylo ". Avec cinq fils, ils ne roulaient pas sur l'or ! Qui était là pour nous accueillir ? Toutefois, notre malheur était encore enviable face au drame des harkis qui, au lieu d'honneur, étaient honnis par ceux qui, en cette fin d'été, ouvrent leur porte aux victimes d'une même barbarie…

           Mais notre plus grand tort, alors, n'était-il pas, pour l'intelligentsia, que nous tous, pieds-noirs et harkis, n'étions que de modestes… Français ?

Jacques Martinez          
http://www.bvoltaire.fr/jacquesmartinez/1962-pieds-noirs-harkis-etaient-bien-accueillis-migrants-aujourdhui,204593


Ce qui arrive en France est "pire" que l'Algérie Française des années 1954-62   
De Mme Danielle Lopez
Envoyé Par M. Albertelli
                  
                  Il faut sécuriser les sites sensibles disent, en chœur, ces mauvais génies qui nous gouvernent.
                  Ha ! Bon. Ça veut dire qu'il faut mettre des policiers et des CRS devant chaque usine, chaque administration, chaque église, chaque synagogue… Et le reste de la France, on en fait quoi ? On le laisse crever ?
                  La situation de la France, aujourd'hui, est bien pis qu'elle ne l'était dans l'Algérie Française des années 54/62.
Parce que nos gouvernants refusent de tirer les leçons de ce que nous avons, déjà vécu en France, de l'autre côté de la Méditerranée.

                   Ce que ne veulent pas entendre ces guignols qui nous dirigent depuis Paris et les bien pensants gauchistes ou catholiques de tous poils qui nous pourrissent la vie, c'est que derrière chaque musulman peut se cacher un " terroriste ". Cela, nous l'avions compris à nos dépens et les 900 000 exilés doivent d'avoir sauvé leur vie pour avoir appliqué ce principe de précaution majeur. Mais, ça… c'était avant !

                   Point n'était besoin, pour nous, de sécuriser les sites sensibles. A chaque détour de chemin l'attentat nous guettait. Et la France est, à l'heure actuelle, dans la même situation. Sauf que… Nous vivons en France métropolitaine, et l'Etat est en train de vous lâcher de la même manière qu'il l'a fait, pour nous, là-bas. La politique arabe qu'ils pratiquent est criminelle. Elle leur donne le droit d'attenter à nos vies, en métropole.

                   Au prétexte qu'ils refusent de " stigmatiser " une " présumée femme emburqanée " que l'on sait extrémiste - et pour cause !- ils mettent en danger tous ceux qui vont " la " côtoyer, même sans le vouloir.

                   A cette époque, avant 1962, ceints de leurs draps blancs (là-bas, il n'y avait pas de burqa mais un drap blanc qui couvrait le visage et le corps), les terroristes pouvaient être masculins ou féminins. Il était, donc, impératif de connaître l'identité de celui ou celle qui se cachait dessous. Et la loi était appliquée à la lettre. Parce que nombre d'attentats avaient, déjà, été perpétrés de cette manière.
                   Aujourd'hui, si la loi française impose l'interdiction de porter un masque dans les rues, elle laisse au bon vouloir de chacun d'interdire ou pas une personne masquée par un voile. Quel danger !

                   Une autre règle majeure devrait être appliquée dans notre pays en guerre. Mais ont-ils compris, ces politiques, que nous étions en guerre ?
                   Point de sécurisation du pays sans militaires, dûment armés. Parce que, lorsqu'on est en guerre, on se doit d'avoir l'armée pour nous protéger et pas seulement des CRS ou des fonctionnaires de police qui ne sont pas formés pour la guerre en milieu urbain. A ce stade, on ne peut déjà plus l'appeler guérilla, les attentats se multiplient et ont déjà fait trop de morts dans la population française.
                   Point de sécurisation du pays sans militaires, dûment armés.

                   Ce cher Hollande et toute sa clique, ont préféré envoyer nos militaires dans des pays arabes, impossibles à " déminer ", plutôt que de les conserver sur notre territoire pour assurer la protection de la population française en danger.
                   Car nous sommes en danger, partout. Les terroristes affectionnent les endroits où il y a foule. Souvenez-vous de l'attentat du métro Saint Michel. Les restaurants, les salles de cinéma, les heures d'affluence dans les grands magasins… sont leurs lieux de prédilection pour attenter à la vie des Français. Pas seulement les sites dits sensibles.

                   Et, surtout, qu'ils arrêtent de nous seriner avec leur " padamalgame ", la stigmatisation, les chances pour la France et autre immigration nécessaire à la France.
                   Nous sommes envahis et, comme tous les envahisseurs, ils veulent régner en maîtres dans le pays qu'ils occupent.

                   Il est vrai que ceux que l'on dit " modérés " ne brillent pas par leurs manifestations condamnant les actes terroristes. Les avez-vous entendus ou vus dans les rues de France s'indigner de ces attentats ? Non, au contraire. Même dans les écoles, nombre de professeurs ont témoigné qu' " ils " étaient fiers de ce qui était arrivé en janvier dernier. On dit " ils " parce que leurs enfants ne font que répéter ce qu'ils entendent chez eux.

                   Qu'ils soient d'Al Qaïda, de Boko Haram ou déguisés en simple ouvrier de chez Renault, force est de constater qu'ils n'ont qu'un but. S'imposer chez nous. Tous les musulmans vivant à l'occidentale et refusant, encore, la charia, se taisent parce qu'ils ont peur des autres. Ils craignent pour leur vie. En ne les protégeant pas, l'Etat conforte ces extrémistes qui retournent les musulmans " modérés " comme des crêpes. Combien de musulmans, dix millions ? Un peu plus, certainement, dans l'hexagone… Et bien, ce seront un peu plus de dix millions qui, demain, se rangeront aux côtés des extrémistes.

                   Tous les politiques français sont complices de ces attentats qui nous frappent, aujourd'hui, parce qu'ils refusent - au nom de quoi ? - de reconnaître l'évidence.
                   Ils ont tout fait pour que nous en arrivions là, alors qu'un simple regard en arrière, avec un peu d'honnêteté et de patriotisme, leur aurait permis d'anticiper les crimes commis aujourd'hui, qui ressemblent en tous points à ceux commis, il y a 60 ans, en Algérie française.

                   Non ! Non ! Ne dites surtout pas : " ce n'est pas pareil, ils étaient chez eux. "
                   Aujourd'hui, ils sont chez Vous et ils font exactement pareil.
Danièle Lopez                  

    


Exode
Envoyé par Annie

                 Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
                  Disait une chanson, il y a quelques années.
                  Cela parlait d'un autre drame de l'histoire
      Car pour ce qui est du nôtre, on n'en parle nulle part.
                  Et pourtant sous un triste soleil de juillet,
                  Il y a cinquante-deux ans, eux aussi… Ecoutez :

      Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
                  Qui arrivaient d'Oran, qui arrivaient d'Alger,
                  Qui avaient tout perdu, qui avaient tout quitté.
      Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
                  Ils s'appelaient Vincent, Rachel ou bien Kader,
                  Certains priaient Jésus, Yahvé et même Allah.

      Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
                  Avec pour tout bagage une valise à la main,
                  Des larmes plein les yeux perdus dans le lointain,
                  Des enfants épuisés, le désespoir des vieux….
      Et ceux qui arrivaient, étaient les plus chanceux
                  Car derrière eux, là-bas, d'autres avaient péri
                  Dans d'horribles tueries ou avaient disparu.
                  Et l'on ne savait pas, et l'on ne saurait plus !
      Mais cette cruauté et toutes ces souffrances,
      Ne surent émouvoir les gens d'ici, en France...

      Oui, c'étaient des Français, on l'avait oublié,
                  Pour la patrie, jadis, ils avaient combattu :
                  " C'est nous les Africains, Qui revenons de loin... "
                  Mais cela, désormais on n'en parlera plus.
      Un seul espoir restait, l'accueil qu'on leur ferait ;
      Celui-ci fut glacial pour les déracinés.

      Je veux parler aussi des Harkis, nos frères,
                  Qui luttèrent vaillamment contre les fellaghas.
                  Beaucoup d'entre eux, hélas, furent assassinés
                  Car l'Etat refusa de les rapatrier.
      Aujourd'hui on leur parle de réparation,
                  Et l'on dit que la France va demander pardon
                  Pour ces crimes impunis qu'ils n'ont jamais commis.
                  Ils hurleraient les mots s'il fallait les hurler
      Pour qu'un jour leurs enfants sachent qui Vous étiez !

      Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers,
                  Qui arrivaient d'Oran, qui arrivaient, d'Alger,
                  De Sétif, de Blida, de Bône ou de Constantine,
                  De Tlemcen, Mascara, Mosta et Misserghin.
      Cinquante-deux ans plus tard, vous êtes toujours là
                  Et vous savez qu'un jour la Justice viendra...
                  Et même si certains ne veulent pas écouter,
                  C'est pour vos descendants que vous témoignerez :
      D'avoir été, toujours un peuple de pionniers.

      Vous êtes vingt et cent, vous êtes des milliers,
                  Solidaires et confiants face à l'adversité.
                  N'oubliez pas Oran, n'oubliez pas Alger
      Dans cent ans encore vous serez des milliers.
Perpignan .28-29 janvier 2012.
Maurice Calmein.


LA GRILLE / MAI 1958.
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       L'Algérie est en effervescence. L'armée française qui combat les rebelles du FLN algérien est en mesure d'éradiquer le mal et la terreur d'une rébellion qui n'a pas gagné le cœur de tous les musulmans. Pourtant sans le savoir, en ce mois de mai 1958 le pays va passer avec ses habitants de l'euphorie de l'espoir à l'Exode de 1962. De la quatrième République percluse de contradictions à une cinquième République menteuse.
       Mais pour le moment restons sur cette journée du 13 mai 1958... À la suite de l'exécution par l'ALN cantonnée en Tunisie de trois prisonniers français, appelés du contingent : le sergent Robert Richomme et les soldats René Decourteix et Jacques Feuillebois, l'Algérie dans un élan de patriotisme spontané réagit contre ces meurtres et l'attitude étriquée, négative du gouvernement parisien, sans réaction. La " vacance " du pouvoir devant ces crimes inquiète et enflamme de colère les habitants d'Alger.
       Sans mot d'ordre préalable, la foule se réunit au pied du Monument aux Morts. Il y a un dépôt de fleurs et le chant de la Marseillaise s'élève, grandit, survole le flot des manifestants. Lagaillarde, un des défenseurs de cette Algérie française, monte sur le socle du monument. Il harangue une foule de plus en plus dense, révoltée, et invite les algérois à manifester dans le calme contre cette tuerie immonde des trois militaires français...

       Ce jour-là, le ciel est bleu, chaud, illuminé par un soleil de printemps.
       Tout à coup, un cri s'élève : " Le Forum ! Tous au Forum ! " Alors, c'est la " montée " depuis le plateau des Glières et le Monument aux Morts des guerres de 1870 ; 1914 / 18 et 1939 / 45, vers la rue Berthezène et les marches s'élançant à côté de la salle Pierre Bordes jusqu'au Gouvernement Général, siège du pouvoir français en Algérie.
       Les Pieds-noirs en ont assez de ce gouvernement qui vacille et change si souvent. Ils veulent une solution, l'espèrent ... La foule qui envahit l'esplanade du Forum devant le " G.G. " grandit, devient un raz-de-marée, un tsunami, un ouragan. Elle crie ce qu'elle connaît par cœur : Algérie française. Elle chante les Africains et la Marseillaise et monte, monte jusqu'à toucher la grande grille qui protège l'entrée du bâtiment si grand, si haut, si moderne, dans le paysage d'Alger.
       Les habitants d'Alger veulent par cette manifestation changer la face de cette guerre sanglante où des terroristes ont pris le droit de tuer trois militaires sans procès, sans respect des conventions internationales dues aux prisonniers.
       Le peuple d'Alger, avec son cœur, sa fougue méditerranéenne et sa fierté, son droit de vivre dans ce pays où des ancêtres sont arrivés depuis 1830, ne peut pas croire à ce drame ni à l'inertie de Paris à répondre à l'affront. De ce territoire sans nom qu'il a transformé en un pays moderne, qu'il a façonné en terre du XXe siècle avec l'éradication des maladies endémiques qui polluaient le territoire, avec ses écoles et ses facultés, avec sa modernité, ses infrastructures et ses équipements divers : barrages hydrauliques, lignes de chemin de fer, routes, usines et l'espoir du pétrole et du gaz au Sahara, il ne veut pas imaginer qu'un jour il quittera ce monde qu'il a bâti !

       Sur ce sol ingrat qu'il a rendu fertile et prospère, le peuple Pied-noir veut croire en l'espérance d'un temps nouveau, alors il monte, monte vers le Gouvernement Général, fief du gouverneur général de l'Algérie, et sa cohue s'enfle, s'étend. Les marches qui grimpent vers le " G.G. " et l'esplanade qui lui fait face sont noires de monde. Un monde qui veut la paix et qui chante. Il n'y a pas d'agressivité dans cette foule. Simplement l'espérance d'un temps heureux.
       Face à cette armada de civils où se mélange des hommes et des femmes, il y a la police et des militaires de l'armée de terre et des régiments parachutistes. Ils sont arrivés on ne sait d'où, et protègent la grille du " G.G. " ! Ils s'opposent à cet envahissement, sans violence. Simplement, ils sont aux ordres ! Cela n'empêche pas la foule de s'agglutiner aux grilles qui entourent l'entrée du bâtiment. Elle veut forcer ce barrage qui l'empêche de clamer son inquiétude et son désir de changement.
       La grille est solide, haute, infranchissable !
       Tout à coup, extrait de la cohue et comme animé d'une force nouvelle, un homme plus téméraire que les autres, plus enthousiasme, aperçoit un GMC à l'arrêt prés de la grille, au bord de l'entrée du " G.G. ".
       Les grilles sont toujours fermées, incontournables malgré la foule pressée contre ce rempart de fer...
       À ce moment là, n'écoutant que son désir de vaincre ce mur d'acier et montrer qu'une autre façon d'agir est possible l'homme, inspiré, monte dans le GMC ! Folie ou témérité... courage ou inconscience... espoir d'un temps nouveau et fin du règne de la terreur dans les villes et les campagnes pour une Algérie française débarrassée de ses démons et du sang que la terre n'absorbe plus ? Il met le moteur en marche, passe la première et s'élance. Il fonce sur une des grilles d'entrée sous les hourras et les applaudissements d'une foule surprise et qui l'encourage !
       Les militaires, les parachutistes, n'interviennent pas, tandis que le moteur du GMC gronde, s'emballe et défonce l'ultime rempart qui sépare le peuple d'Alger de l'antre du pouvoir parisien.
       Les " insurgés " s'élancent derrière le camion qui stoppe subitement. Derrière le chauffeur improvisé qui court vers les grandes portes vitrées du bâtiment, c'est l'envahissement des lieux. Le hall puis les étages sont pris d'assaut... Des gens se précipitent dans les bureaux et apparaissent aux fenêtres... des documents sont dispersés dans l'air et tombent en tourbillonnant dans la grande cour. La foule se congratule, trépigne, se sent maître d'une situation nouvelle. Elle clame " Algérie française ! ", s'époumone en chantant la Marseillaise et des femmes pleurent, car elles croient au renouveau d'un pays assassiné.
       Il y a tout à coup comme une attente mêlée de joie et de la volonté de redonner à cette terre française sa tranquillité et la paix ! Que Massu, Soustelle, Salan ou Challe fassent le ménage de cette quatrième République aux abois, pour une nouvelle ère de prospérité et de réconciliation des communautés européennes et musulmanes
       Un nouveau monde semble naître, ce 13 mai 1958...
       Puis De Gaulle arrive. Des hommes à lui ont préparé le terrain ...
       Alors, c'est le droit des algériens à l'autodétermination, le16/ 09/ 1959...

       Les barricades à Alger, rue Michelet et rue Charles Péguy qui dureront une semaine, du 24 janvier au 1er février 1960, par les partisans de l'Algérie française : le peuple ! Il y a Pierre Lagaillarde, Jacques Ortiz et Robert Martel venu du bled. C'est un mouvement qui proteste contre la mutation du général Massu, sur ordre de De Gaulle... et pressent l'abandon.
       Ces hommes des barricades seront emprisonnés, parce que le pouvoir gaulliste veut la fin d'un rêve, de cette terre maghrébine tellement française !
       Le 08/ 01/ 1961, il y aura un référendum qui ouvrira, malgré l'opposition des Pieds-noirs, la voie à l'indépendance de l'Algérie.
       Puis c'est le Putsch des Généraux Challe, Salan, Jouhaud, Zeller ! Il durera du vendredi 21 avril 1961 au mercredi 25. Un acte d'orgueil et de désespoir de ces soldats qui ont connu la défaite de l'Indochine et qui ne veulent pas subir le même affront en conservant cette province française à la France... Un acte de courage et de désespoir. Ils seront vaincus par le mensonge gaulliste et par la haine socialo-communiste anti colonialiste.

       La suite, l'agonie qui suivra, ne sera qu'une tragédie voulue par le gaullisme et son gouvernement. La France a voté l'abandon de sa province... Ce sera l'infamie d'Evian et le 26 mars 1962... Des civils meurent sous les balles des militaires français. Un crime d'Etat !
       Ce sera le début de l'Exode des français d'Algérie et le drame d'Oran...
       Ce sera le début du déshonneur du pouvoir politique parisien qui abandonnera les musulmans, attachés au drapeau de la République française, au douk-douk du terrorisme FLN sur cette terre qu'ils croyaient française... Le sang de ces hommes, n'est pas encore sec sur cette terre, cinquante trois ans après le drame vécu. Des martyrs attendent réparation, comme les Pieds-noirs attendent enfin la Vérité sur ce temps de l'Exode et du mensonge.

**********
       J'ai le plaisir de connaître l'homme qui a ouvert l'Algérie française à l'espoir d'un temps nouveau par son geste téméraire. Il est un des adhérents, comme beaucoup d'entre-nous, de ces associations d'anciens de l'Algérie (Le Cercle algérianiste ; Aux échos d'Alger ; Veritas et bien d'autres...) qui défendent encore et toujours l'honneur et la mémoire de cette époque qui vibre dans nos cœurs, sans nostalgie, mais avec l'exigence qu'un jour l'authenticité des événements vécus pendant cent trente deux ans éclairent l'Histoire de France.
       Ce jour là, ce 13 mai 1958, il a défoncé, seul sur un GMC, la grille principale du Gouvernement Général. C'était comme la lueur d'espoir d'un renouveau ; la conviction d'un miracle qui allait changer le cours des événements !
       Beaucoup de temps s'est écoulé depuis cette époque, mais par ces quelques lignes, je veux lui dire combien j'ai de l'estime pour lui, pour ce geste qui devait changer la face d'une guerre sanglante et qu'un homme, un général sans âme ni cœur a transformé en désolation et en un champ de ruine et de mort.
       Son nom : Jacky Pelissié.

Robert Charles Puig / Alger 1958 / Nice 2015.       
      

ORAN… 5 JUILLET 1962 : LE GENOCIDE
Par M.José CASTANO, Août 2015


« J’écris dans ce pays que le sang défigure qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies, une halle à tous vents que la grêle inaugure, une ruine où la mort s’exerce aux osselets. »
(Louis Aragon - « François la Terreur »)

       Ce jeudi 5 juillet ne paraissait pas devoir être, à Oran, une journée plus angoissante que les autres. Comme depuis cinq jours, les Oranais s'éveillaient dans les rumeurs d'une foule qui avait déjà envahi la rue, ivre de promesses et de rêves. On allait enfin connaître le bien être, le monde allait changer de face, le pactole allait couler. Et la fête continuait... tandis que les Français qui étaient encore là bouclaient leurs valises ou attendaient, écrasés de soleil et de misère, un bateau sur les quais ou un avion aux abords de l'aérogare.

       Un soulagement pourtant se faisait jour parmi ces Français-là. Tous avaient redouté la date fatidique du 1er juillet (référendum) et plus encore celle du 3 juillet qui avait vu défiler sept katibas de l'ALN dans Oran. Or, rien de ce qu'on avait craint ne s'était passé. Les enlèvements se succédaient, certes, les attentats sournois au coin des rues, aussi, mais il n'y avait pas eu de déferlement de la masse musulmane et le chef de détachement des unités de l'ALN, le Capitaine Bakhti avait déclaré aux Européens : « Vous pourrez vivre avec nous autant que vous voudrez et avec toutes les garanties accordées par le GPRA. L'ALN est présente à Oran. Pas question d'égorgements. Bien au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure que celle que vous connaissiez auparavant ! »

       De plus, le général Katz, en personne, avait estimé qu’il avait pris toutes les dispositions nécessaires pour que les manifestations du 5 juillet à Oran se passent dans le calme le plus absolu. Avec le Capitaine Bakhti, il s’était engagé à ce que les réjouissances algériennes ne débordent pas en ville européenne. Pourquoi dans ce cas là s'inquiéter plus que de coutume ? La fête marquant la célébration de l'indépendance algérienne pouvait commencer...

       Cependant, dès l'aube, le village nègre (quartiers arabes) se mit en mouvement et contrairement à ce qui avait été promis, ce furent des milliers de Musulmans qui déferlèrent vers la ville européenne, s'étourdissant dans les cris, les chants, les you-you des femmes. Rien ne laissait encore prévoir le drame qui allait se passer. Pourtant de nombreux Européens constatèrent que certains avaient une arme à la main et que beaucoup d'autres tentaient de dissimuler soit un revolver, un couteau, un fusil, une hache ou un gourdin. Le doute n'était plus permis. Alors les plus avertis se barricadèrent et on essaya de prévenir par téléphone les amis et la famille de ses craintes.

       Place Jeanne d'Arc située devant la cathédrale, une Musulmane, après avoir poussé une série de you-you stridents, grimpa sur le socle de la statue équestre de la pucelle d'Orléans. On lui tendit un drapeau vert et blanc qu'elle accrocha à l'épée que Jeanne d'Arc pointait vers le sol. Une immense clameur accueillit cette action. Survoltée par sa prouesse, la mégère entreprit, toujours juchée sur le socle, une danse du ventre endiablée, supportée en cela par des milliers de mains qui claquaient au rythme de la danse. Il n'y avait plus de France en Algérie, il n'y avait plus de pucelle Française. L’Algérie appartenait aux Algériens !

       A midi moins dix, devant le théâtre municipal où s'était rassemblée la foule, un silence incompréhensible s'établit soudain. Des responsables du FLN, étaient là, encadrant la meute et semblant attendre un signe. Puis quatre coups de feu isolés se firent entendre. C'était le signal ! Ce fut alors que plusieurs hommes, semblant mettre à exécution un plan mûrement réfléchi, partirent en courant dans toutes les directions, criant : « C'est l'OAS, c'est l'OAS qui nous tire dessus !» entraînant par là même la foule qui se mit également à courir en criant « OAS, OAS, OAS ! »

       De ce rassemblement qui se devait - aux dires de Katz - être pacifique, émergèrent soudain des hommes en armes qui, pour affoler les gens, tirèrent dans toutes les directions - y compris sur la foule - aux cris de « OAS assassins ! Sus à l'OAS ! »

       Bientôt le feu fut dirigé sur les sentinelles françaises en faction devant la mairie, le Château-Neuf (là précisément où se tenait l'état-major de Katz) et l'hôtel Martinez qui hébergeait les officiers français. Après un moment d'hésitation, les soldats français ripostèrent à leur tour avant de se barricader. Ce fut là le point de départ du plus grand pogrom anti-européen que l’Algérie n’eût jamais connu.

       Ce qui va se passer ce 5 juillet à Oran, sera insoutenable à voir. Toutes les limites de l'horreur seront franchies. Des centaines d'Européens seront enlevés ; on égorgera, on émasculera, on mutilera pour le plaisir, on arrachera les tripes des suppliciés, on remplira les ventres de terre et de pierraille, des têtes d'enfants éclateront contre les murs comme des noix, des hommes seront crucifiés, brûlés vifs ; des femmes seront violées puis livrées à la prostitution ; le sang se répandra en nappes tandis qu'au village nègre, les Européens encore vivants seront suspendus par le palais aux crochets d’abattoir.

       Comment pardonner l’horreur de ce sang pleurant des viandes… ces bouts de cadavres que l’étal tenait suspendu à ses crochets ? Le crime est bien trop grand pour que nous n’en perdions jamais le souvenir !

       Très vite, les Européens qui ne s’attendaient pas à ce déferlement de violence furent pris en chasse et bientôt ce ne fut qu’horreurs et abominations. Les cris de terreur trouvaient leur écho dans toutes les gorges des victimes pourchassées. Il ne subsistait plus le moindre sang froid, plus le moindre germe d'humanité... Ce n'était plus qu'une avalanche de démence et de terreur. Le carnage était sans précédent. La puanteur uniforme de la mort avait remplacé les odeurs multiples de la vie.

       Pendant ce temps, l'armée française se barricadait dans les postes de garde en position de surveillance. Un hélicoptère survola la ville. A son bord, le Général Katz essayait d’apprécier la situation. D'après le rapport des sentinelles, sur la seule place d'Armes, il y avait au moins vingt cadavres d'Européens affreusement mutilés. Mais du haut de son appareil, le « boucher d'Oran » - ainsi l'avaient surnommé les Oranais- crut pouvoir conclure que la ville semblait calme (!). Tout était, apparemment, rentré dans l'ordre ! Il valait mieux éviter un affrontement avec le FLN, pensa-t-il !... et le drapeau français fut amené pour ne pas exciter davantage la multitude.

       Chaque Européen était devenu proie, gibier face à la foule terrible, acharnée à sa joie, déchaînée, et quand ils apercevaient des véhicules de l'armée française, en proie à la terreur, tentaient d'y grimper… ils y étaient la plupart du temps repoussés à coups de crosse. C'était l'épouvante parmi eux. « Mais que fait l'armée, que fait l'armée ? » disaient-ils. Ils entendaient encore les hauts parleurs des camions militaires promener dans toute la ville, le lancinant et rassurant appel : « Oranais, Oranaises, n'écoutez pas ceux qui vous mentent (sous-entendu, l'OAS). L'armée est ici et restera pendant trois ans pour vous protéger. ». C'était, les 26, 27 et 28 juin 1962 !

       A dix sept heures, enfin, le bruit caractéristique d'un convoi de camions se fit entendre. C'était la gendarmerie mobile, l'âme damnée du Général Katz qui prenait position. Dès cet instant, comme par miracle, la manifestation prit fin et la populace disparut... mais il était trop tard.

       Des centaines de cadavres jonchaient les rues, le sang avait maculé trottoirs et rigoles, les appartements étaient dévastés, les magasins pillés, les disparitions ne se comptaient plus, la ville avait pris le visage de l'apocalypse.

       Pourquoi cette intervention s'était-elle produite si tardivement ? Avait-on décidé de faire payer aux Oranais leur folie, leur passion pour l'Algérie française, leur trop grande fidélité à l'OAS ?

       Où était passé le Capitaine Bakhti, l'homme fort, l'homme de confiance de Katz, qui avait déclaré le 3 juillet qu'il n'était pas question d'égorgement ?

       La réponse est simple : Paris, qui, grâce à ses renseignements, s'attendait à cette explosion de folie furieuse, avait ordonné à Katz « de ne pas bouger, de laisser faire ». Et Katz, grosse brute bornée qui tirait vanité de sa servilité - même quand il s'agissait d'assassiner ou de laisser assassiner des Français ! - à la recherche constante d'une nouvelle étoile, obtempéra aveuglément. Ceci est une certitude. Les preuves matérielles foisonnent en ce sens. Ce qui est incontestable, c'est que l'ordre de Paris, capté à la poste centrale vers 16 h 30, de faire cesser la tuerie eut instantanément son effet. A 17 heures, tout était fini et la ville abasourdie était plongée dans un silence de mort, de cette mort qui pendant six heures s'était abattue sur elle. Katz quant à lui, pouvait être fier : Il avait obéi aux ordres et une quatrième étoile allait récompenser sa fidélité.

       Cependant dans la cité meurtrie, l'angoisse étreignait les survivants. Chacun tremblait pour les siens, les gens se cherchaient, beaucoup demeuraient encore cachés de peur de voir la tornade s'abattre de nouveau. Le nombre des disparitions augmentait d'heure en heure, aggravant le tourment des familles. La morgue était pleine à craquer et une odeur fétide s'en dégageait. On en refusa bientôt l'entrée et les corps entassés, mutilés, étaient méconnaissables.

       Dans la ville arabe et au Petit Lac, le tas des tués était plus incohérent et plus dense. Il s'échappait une odeur fétide, insupportable, une épouvantable pestilence. L'on pouvait voir, trempant dans des bains répugnants, les viscères des malheureuses victimes et sur un mur, tracé d'une main maladroite, l'on pouvait lire : « Les boyaux des Français »... Et toujours cette liesse, et toujours ces cris « Mort aux Chrétiens ! »... Et toujours cette foule frénétique, fanatique, cette même foule qui, quelques mois plus tard, n'obtenant rien des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite soudain à la famine, émigrera en France avec une mine attristée et des yeux de douleur, dans cette Patrie qu'ils auront eu plaisir à humilier et dont ils auront persécuté avec délice ses enfants.
José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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COMMUNIQUE
De Monsieur Alain ALGUDO

        Parce que nous avons "payé" pour savoir, nous Français d'Algérie offrons, en ce terrible mois de Novembre, cet hommage, à travers notre stèle fleurie de BEZIERS (PJ).
        Il est dédié aux victimes du terrorisme depuis 1954, en ce jour de communion dans le deuil.!!
        Puisse notre compassion apaiser un peu ce chagrin qui est aussi le nôtre.

        Aujourd'hui la France est unie dans une douleur commune, mais que les Français métropolitains dans la peine sachent que leurs compatriotes des ex-départements Français d'Algérie sont, on ne peut plus, proches d'eux dans cette terrible épreuve.
Alain ALGUDO, Français d'Algérie et fier de l'être       
Vice Président de VERITAS, Président CDFA/UCDARA        
Photo Alain Algudo

Blagounettes
Envoyé par Eliane

        Un homme, tout souriant, entre dans le commissariat de son quartier :
        - Je viens déclarer que ma femme a disparu depuis un an.
        - Un an ? Et vous ne pouviez pas venir plus tôt !
        - Non ! C’était trop beau… Je n’osais pas y croire !
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        -Une jeune mariée sanglote dans les bras de sa mère :
        - Tu sais maman, il n’est pas si méchant … Quand je lui ai dit que je retournais chez ma mère, il m’a appelé un taxi et il a même réglé la course d’avance…
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        De passage à Paris, un anglais achète un perroquet. Une semaine plus tard, le vendeur reçoit de Londres une lettre du client qui se plaint d’avoir été abusé : son perroquet ne parle pas !
        Consciencieux, le vendeur part à Londres pour vérifier.
        Il s’approche de la cage :
        - Alors Coco ? Tu as perdu ta langue ?
        Et le perroquet répond : Dis moi, tu te vois toi, appendre l’anglais en une semaine !



LE PHARE FOUILLEUR   
Par Michel SALANON
Envoyé Par Jean Claude Rosso
Après les massacres du 13 novembre 2015 à Paris…
PAS D'UNION NATIONALE POLITIQUE
AVEC LES COLLABOS DE L'ISLAM !
                  
                  Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

                Avant tout et de tout cœur je me sens solidaire de la souffrance des familles des victimes des récents attentats meurtriers, du 13 novembre à Paris, provoqués par des jihadistes agissant au nom du groupe terroriste Daech.

                C'est une lapalissade de dire ou d'écrire que les gouvernements bienpensants de Nicolas SARKOZY et de François HOLLANDE ont laissé entrer les loups islamistes dans la bergerie " France ", avec une lâcheté déguisée en humanisme…qui laisse pantois !

                Bien avant eux déjà, des hordes barbares arabes aux intentions toujours belliqueuses ont combattu l'Occident et ses valeurs, depuis des siècles, en brandissant les bannières de l'Islam :
           - ceux qui ont violé les lieux sacrés de la chrétienté au Moyen-Orient,
           - ceux qui ont occupé l'Andalousie (Al-Andalus) pendant des siècles, et en ont été chassés par les troupes d'Isabelle 1ère de Castille, dite Isabelle la Catholique, Reine de Castille et Léon, et de son époux Ferdinand II Roi d'Aragon,
           - ceux qui voulaient envahir la France et ont été arrêtés à Poitiers par Charles MARTEL et ses troupes,
           - ceux qui ont attaqué les côtes espagnoles sous Charles QUINT qui voulut punir les pirates dits " barbaresques " basés à Alger, où ses navires de guerre furent coulés par la tempête avant même le débarquement,
           - ceux qui ont attaqué les côtes méditerranéennes à bord de felouques pirates pour piller, tuer, enlever des femmes et des enfants pour les revendre sur les marchés aux esclaves du Maghreb, pendant les trois siècles qui ont précédé le débarquement des troupes françaises en 1830, sur les plages de Sidi-Ferruch (30 kms à l'ouest d'Alger), menées par Louis de CHAISNE de BOURMONT, Ministre de la guerre et chef d'expédition,
           - ceux qui, après la perte de l'Indochine et sous l'impulsion des dictateurs communistes essentiellement soviétiques et chinois, comprirent qu'il fallait tuer les représentants de la France au sein de ses colonies pourtant devenues moins sous-développées grâce à l'œuvre civilisatrice française,
           - ceux qui se soulevèrent, le 1er novembre 1954 (Toussaint rouge), au nom du jihad contre la France en massacrant des civils français,
           - ceux qui égorgèrent des milliers de civils français et musulmans loyaux envers la France, pendant toute la guerre d'Algérie et après qu'elle se soit terminée par le génocide de 100.000 (150.000 ?) Harkis (non mentionné dans les livres d'histoire…),
           - ceux qui, non contents d'avoir reçu une Algérie Française en parfait état de fonctionnement, la laissèrent devenir un bidonville envahie par une population grouillante privée de la manne du pétrole et du gaz, restée dans les poches des nouveaux oligarques algériens, éternels haineux envers la France qui leur a tout appris et qui viennent se faire soigner sans payer dans les hôpitaux français, avec la complicité de nos " dirigeants " qui ne dirigent plus rien,
           - enfin, certains enfants de musulmans devenus français, enfants dits de la 3e génération, qui osent avec outrance :
                . rejeter la France et ses lois républicaines,
                . siffler la Marseillaise dans les stades,
                . brûler notre drapeau pour lequel tant de nos grands-pères et pères ont perdu la vie sur les champs de bataille,
                . transformer les cités qu'ils habitent en zones de coupe-gorge, où les véhicules des médecins, des pompiers et des policiers venus en intervention sont caillassés dans un contexte d'intifada à la française,
                . organiser dans ces cités, véritables " zones de non-droit ", un trafic de drogue et de vente d'armes à feu, phénomènes " connus des services de police " (selon la formule consacrée…),
                . mettre le feu à des voitures ou à des poubelles, au bas des immeubles qu'ils habitent, pour fêter une bonne vente de cannabis,
                . tuer un jeune qui n'a pas payer sa prime aux dealers locaux,
                . narguer la Police et la Justice françaises, grâce à la guyanaise indépendantiste déguisée en Ministre de la Justice, qui a tout fait, avec la complicité du Président de la République et du Premier Ministre, pour qu'ils ne restent pas " enfermés en prison trop longtemps ",
                . recommencer leurs méfaits, allant même jusqu'au meurtre, alors qu'ils sont " récidivistes connus des services de police " (selon la formule consacrée…),
                . partir faire le jihad en Syrie, aux yeux et à la barbe des services de renseignement qui gèrent si efficacement leurs fichiers informatiques envahis de fiches " S ",
                . revenir de Syrie en passant, pour beaucoup, à travers les mailles de la Police aux frontières (PAF),
                . devenir des agents dormants de l'Islam prôné par Daech, que cette organisation diabolique réveille pour leur donner l'ordre de se faire exploser ou de tuer des civils…au nom d'Allah !

                Oui, ces huit jihadistes sont bel et bien les descendants des barbares précités, ils l'ont démontré une fois de plus ce vendredi noir du 13 novembre 2015, à Paris et à Saint Denis.

                Ces huit salopards ont planifié plusieurs attaques simultanées, en six lieux distincts de la région parisienne :
           d'abord à Paris :
           - angle des rues Bichat et Alibert : 14 morts,
           - rue de la fontaine au Roi : 5 morts,
           - boulevard Voltaire : 1 terroriste mort,
           - rue de charonne : 18 morts,
           - salle de spectacle du Bataclan : 89 morts,
           4 terroristes tués dont 3 en activant leurs explosifs,
           ensuite à Saint Denis :
           - autour du stade de France : 1 mort et 3 terroristes tués.

                Le samedi à 19h00, le bilan était (source judiciaire) de :
                129 morts, 7 assaillants tués, 352 blessés dont 99 en urgence absolue.
                On sait depuis que ce bilan s'est alourdi, malheureusement. Je n'y reviendrai pas volontairement, les détails sont dans tous les journaux.

                Notons que 7 des 8 terroristes sont morts dans ces attentats.
                Le 8e terroriste, Salah ABDESLAM, français (!) de 26 ans, est vivant et en fuite, il a quitté la France pour se réfugier en Belgique (quartier de Molenbeek, à l'ouest de Bruxelles).

                Je me suis retenu pour ne pas écrire plus tôt et trop vite les mots dictés par ma colère, en tant que Français d'Algérie très au fait de la problématique arabe.

                En effet, j'ai toujours à l'esprit les actes de violence raciste et meurtrière contre les Pieds-Noirs, ils ont bouleversé mon coeur d'adolescent et sont restés comme imprimés dans mon esprit.

                Ces massacres provoqués par des jihadistes algériens dont j'entendais parler avec effroi, je les vois recommencer sur le sol de France, provoqués par jihadistes français, depuis des mois.

                Le cauchemar reprend, cinquante trois ans après la fin (façon de parler) de la guerre d'Algérie, dans toute son horreur et cela s'amplifie …MAIS PAS D'AMALGAME comme disent les bobos !

                Aujourd'hui, les descendants de ces jihadistes algériens ont le cul bien au cœur de la France (qu'ils dénigrent), grâce à la complicité toujours aussi lâche des socialistes au pouvoir.

                Si ces derniers sont légitimes par les urnes ils demeurent totalement incompétents dans la gouvernance de notre Nation gangrénée par l'Islam radical qu'ils ont laissé s'installer sur notre sol avec la plus grande impuissance !

                Sur le point de terminer cet article, je me sentirais coupable de ne pas citer les propos infamants de deux abrutis (parmi une longue liste), dont l'esprit malsain le dispute à l'arrogance la plus ignoble.

                Le premier n'est autre que Bernard CAZENEUVE, Ministre de l'Intérieur, qui déclara, le 5 août 2014 sur radio RTL : " ce n'est pas un délit de prôner le jihad…" (aujourd'hui il devrait se sentir plutôt merdeux…non ?).

                Le second est Daniel COHN-BENDIT, idole des lanceurs de pavés qui déclara, le 12 janvier 2015, dans l'émission Mots Croisés : " il ne faut pas retirer leur nationalité aux jihadistes car symboliquement ce serait comme lorsque les nazis ont retiré leur nationalité à mes parents… " (plus con que ça, tu meurs !).

                Si, après les massacres précités, vous pensez qu'ils peuvent encore se regarder dans la glace le matin, confirmez-le moi.

                Mon commentaire final sera à l'échelle de ma légitime révolte. J'estime que cette tragique guerre civile, déclarée au nom de l'Islam, est le résultat du laxisme des gouvernements SARKOZY et HOLLANDE. Je fais donc un constat clair et simple :
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PAS D'UNION NATIONALE POLITIQUE
AVEC LES COLLABOS DE L'ISLAM, DE DROITE ET DE GAUCHE,
EJECTONS-LES DU POUVOIR
AUX PROCHAINES ELECTIONS REGIONALES
ET A LA PROCHAINE ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2017 !

                Il est possible que ce présent " Phare fouilleur " me fasse perdre deux ou trois lecteurs, gaullistes de gauche inconditionnels, pieds-rouges nostalgiques du bien vivre avec son ennemi, et/ou éternels pacifistes (pendant qu'en face ils s'entraînent tous les jours pour anéantir le monde non musulman)…pas grave, bon vent !
                Par contre quelque chose me dit que je vais en gagner plusieurs nouveaux autres, avec qui, je le sais : nous en avons marre de voir la France dangereusement gouvernée par des mondialistes invertébrés, de droite comme de gauche,
                INCAPABLES DE PROTEGER LES FRANCAIS !
Ah…j'ai failli oublier : 2017…VITE…TRES VITE !
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                Je renouvelle toute ma compassion aux familles des victimes.
                Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.
Michel SALANON...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck                 
largosalan@hotmail.fr                
 
Bulletin d'humeur n° 178 - Lundi 16 novembre 2015
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" La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ".
Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

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PARIS, CE 13 NOVEMBRE 2015
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       Paris se réveille au crime, à la haine que l'Occident inspire au jihad.
       Pourtant souvenons-nous du mois de mai 2012. Hollande est président. La foule applaudit le nouveau premier homme de France. Elle défile et dans ces défilés il y a des drapeaux... de nombreux drapeaux. Ils sont étrangers, algériens, marocains, tunisiens. Ce peuple d'étrangers attend beaucoup de François Hollande et principalement le droit de vote, le droit d'intervenir dans les lois françaises. Il sait qu'avec les socialistes au pouvoir les écoles changeront, les prières dans les rues ne seront plus interdites, la viande hallal sera servie dans les cantines scolaires. Le président, révisionniste et relativiste, socialiste, intégrera le Coran et l'islam à la vie des français et, face à l'Algérie, il prêchera la repentance en accusant l'armée française et les Pieds-noirs des pires exactions, dont il exemptera le FLN.
       Il n'en faut pas plus pour que le peuple de France doute de son histoire, de son rang dans le monde et de son honneur. Le matraquage médiatique est énorme ! Il faut se défier du passé et faire table rase de la Nation et ses victoires, pour le néant socialiste. Nous devenons les héritiers des expressions de la gauche et de sa vision du monde : Par exemple, les mots forts " Liberté, égalité, fraternité " auxquels il faut ajouter " laïcité ". Une anomalie socialiste ! Le mot liberté désigne " l'indépendance " le droit pour chacun d'être " ce qu'il veut ", par contre la laïcité est un terme contraignant qui oblige à une situation, une obligation. Une autre expression nous détourne de nos valeurs fondamentales et occidentales : " Politiquement correct " nous impose les lois sociétales de la gauche avec son idée de défense des différences sous peine de jugement. Un arbitraire qui nous prive du droit de s'exprimer, contrairement à la manifestation de janvier 2015 qui en était le but. Puis nous en arrivons à un nouveau " tabou " où nous ne pouvons plus exprimer notre droit de méfiance et d'inquiétude contre cet envahissement de l'Europe, ce flux massif d'étrangers, sans contrôle et sans sécurité des frontières avec le danger qui l'accompagne : des attaques terroristes.

       Il y a eu le mois de janvier 2015 et tout à coup, en pire, il y a le 13 novembre 2015. Depuis que François Hollande est président, les attentats se suivent, sanglants. Le dernier fait 129 morts et plus de 350 blessés. C'est le prix payé pour avoir accepté l'argent du Qatar et de l'Arabie saoudite dans des transactions douteuses où le pays se vend. Il n'y a pas que le PSG pour bâtir une vitrine à l'Orient, il y a la propagande gouvernementale et celle des médias qui rend ces pays fréquentables ! Des morts et des blessés. Le peuple pleure, Paris pleure et il faut bien l'avouer, l'émotion de tous est immense devant un tel carnage. Des innocents assassinés ! Pourtant, depuis des mois la " COM. Gouvernement " dit veiller sur le pays. Elle affirme faire bien, faire mieux ! Comme un témoignage de son activité anti terroriste, elle monte en épingle l'arrestation d'un homme à Toulon. Il allait s'en prendre à la Marine française armé d'un couteau et d'une cagoule ! Les médias aux ordres n'en finissent pas de nous présenter ce fait divers comme un exploit. L'événement " fait " la " Une " de la presse, un jour... deux jours... puis c'est le retour au grand projet du gouvernement : la COP 21 où des centaines de représentants de divers pays seront là.

       Il faut parler de la COP 12, il faut à force d'images, annoncer que la terre va mal, que la famine attend des millions de personnes et que les inondations vont noyer des zones habitables importantes. La COP 21 prime sur la sécurité quotidienne, mais de grands projets de protection de la population et des invités sont prévus et les frontières vont être fermées... Des militaires, des policiers sont convoqués, attachés à cette réunion mondialisée...
       Pendant ce temps, le jihadiste prépare ses meurtres et agit.
       Etait-on prêts à un tel carnage ? Avait-on envisagé un tel massacre en ce jour où la France du football rencontrait l'Allemagne ? Une France du football regardée avec curiosité. En effet deux des piliers de l'équipe nationale vivent une sorte de comédie du chantage et du sexe... Ils sont comme beaucoup d'autres les enfants de la FFF, avec ceux qui ont fait honte au pays en 2010, lors du mondial en Afrique du Sud, parce qu'ils n'ont jamais été éduqués au respect de la France, aux trois couleurs et à la Marseillaise... Ribéry... Benzema... Les a-t-on entendus, ne serait-ce qu'une fois, murmurer l'hymne national ? Pardonnez-moi cet aparté dans ce que vit Paris en cette journée néfaste, mais c'est un peu comme cela que la Nation s'étiole et se perd. En s'interdisant tout orgueil national.
       Les nouvelles générations n'apprennent pas la France ni son histoire. N'est-ce pas la raison des révoltes dans les banlieues en 2005 et des actes de désobéissance civique qui sont légions ces temps derniers ? Ne faut-il pas constater combien ce phénomène est lié à l'éducation nationale qui se veut sans référence au passé et ne montre de l'Histoire que les fautes commises ? C'est aussi comme cela que le président de la République présente l'armée française en 2015 lorsqu'il va en Algérie. Sa critique n'accuse pas le FLN tueurs de civiles, mais les Pieds-noirs " colons ", et l'armée fautive de son combat contre le " peuple " algérien... qui n'existait pas avant la braderie gaulliste et l'indépendance.
       Aujourd'hui, car il me faut revenir au présent, c'est un jour de deuil !
       Tous les élus de la République présentent leurs condoléances, tous promettent... Ils promettent comme ils ont promis depuis des années que demain le mal sera éradiqué et que la sécurité sera rétablie, mais ce n'est qu'un vœu humano-servile de laquais au service d'un idéal de parti dénaturé de bon sens et d'honneur.
       Aujourd'hui, la minute de silence qui suit le bruit des armes nous dit cependant que depuis longtemps nous nous sommes trompés d'objectif. La kalachnikov n'appartient pas qu'à Marseille et le gouvernement promet ce qu'il a déjà promis, l'ordre, mais ne veut pas agir. Il craint les reproches de ses amis d'Orient.
       Bien entendu je suis triste avec les parisiens de ces actes diaboliques, mais ne faut-il pas s'étonner de l'amateurisme du pouvoir qui n'a pas bien " choisi " ses fameuses fiches " S " ou qui a une justice trop laxiste pour être " la Justice " en France ?
       Souvenons-nous de ce militaire blessé au Grand Arc à Paris par un jihadiste qui criait " Allah Akbar ! ". Eh bien ce terroriste ne fera pas de prison. Des experts le considèrent comme " anormal " au moment de son geste - pourtant il a crié " Allah Akbar ! " " - mais il ne fera qu'un séjour dans un hôpital psychiatrique... pour recommencer une nouvelle fois ?
       La France est en état de guerre, mais a-t-elle tout fait pour éviter cette situation ? A-t-elle à une autre époque pris la défense de son territoire et de sa province d'Algérie ?
       Je me souviens d'autres blessés, d'autres morts en Algérie que la métropole et les médias se refusaient à défendre.

       Au contraire, ils approuvaient la terreur FLN et la fin de l'Algérie française, tandis que Jean-Paul Sartre voulait que l'on nous tue ! Il y a eu le 26 mars 1962 sans drapeau en berne, sans trois jours de deuil, et la Métropole était loin... Elle espérait la " quille " pour ses enfants et la Fnaca préparait ses mensonges sur la guerre en Algérie.
       Ce soir là, De Gaulle parla à la télévision, mais il n'évoquera pas les morts et les blessés de cette tragédie. Il ne dira pas que cette armée gaulliste qui " liquidait " les purs défenseurs de l'Algérie, avait imposé des soldats arabes face à la foule. Il ne dira pas que ses ordres étaient de provoquer la mort et l'Exode.
       Ce jour-là je suis arrivé vers trois heures sur les lieux du massacre... Il n'y avait que le bruit des sirènes des ambulances dans le lointain et dans l'air l'atmosphère amer, tragique du drame qui venait de se passer. J'ai voulu mieux voir ceux qui avaient tué, assassiné. Je suis passé devant ces soldats qui venaient, sous l'uniforme militaire français, de commettre le pire des crimes et comme aujourd'hui, tuer des civils. C'était des arabes et sur le casque militaire il y avait le sigle quatre - IV - celui de la willaya du secteur de l'algérois. C'était des repentis du FLN, explique l'histoire, mais pas tant que cela, car ils avaient assassiné des hommes et des femmes qui défilaient en silence.
       Comme aujourd'hui à Paris, hier le peuple d'Alger pleurait ses parents, ses amis. Une rafale d'arme militaire venait de tuer, mais contrairement à ce mois de novembre 2015, c'est le gouvernement de la France qui a tiré sur la foule et c'est le peuple d'Algérie qui fut accusé d'avoir ouvert le feu le premier. Un seul coup de feu et un carnage en réponse ! La mascarade voulue par le gaullisme et mise en place par des officiers, présagea dans une odeur de soufre de la fin de l'Algérie française. Le mensonge d'Etat allait primer sur la vérité, en accusant l'OAS d'avoir provoqué ce tir, alors que l'on sait que les militaires étaient sur les toits des immeubles en terrasses, les seuls à avoir pu tirer, comme l'indique des témoignages, que le Rocher-noir et le gaullisme ont voulu étouffer. Que le pouvoir étouffe encore.
       C'est horrible, effroyable, tous ces morts à Paris, mais c'est la conséquence d'un drame qui vient de loin, après que nous ayons eu le nôtre en Algérie et que nous ayons averti la France de ses erreurs. Est-il trop tard ? Que devient ce pays avec son complexe des colonies ; son innocence socialisante et aveugle lui cachant la montée du salafisme ; les contestations et les exigences de groupuscules qui veulent imposer la charia au détriment de nos lois ? Et maintenant ces vagues de migrants dont on ignore les objectifs.
       Le gouvernement est-il tellement engagé dans sa repentance qu'il ne voit pas l'Islam envahir nos banlieues et soumettre le monde a un Coran déformé ? Ne voit-il pas dans son armée ceux qui refusent de se battre contre Dae'ch parce qu'ils sont musulmans et partent aux côtés des terroristes de Syrie ou d'Irak ?
       Le pays est-il ignorant des chrétiens d'Orient qui meurent, des femmes qui deviennent des esclaves et des enfants assassinés ? La France est-elle inconsciente de cette armée de l'ombre jihadiste qui veut faire du pays le premier califat d'Europe et d'une certaine jeunesse qui ne se sent pas française, parce qu'elle a choisi l'Islam dans sa plus violente représentation. Elle refuse son identité française, comme ces footballeurs qui ne se sentent pas concernés par la Marseillaise parce que la FFF les a mal éduqués et parce que l'éducation nationale socialiste ne veut plus instruire une jeunesse qui doute et cherche sa voie dans le crime !

       Ces morts de Paris seront-ils les derniers ? Le gouvernement actuel, malgré ses promesses, n'est pas à la hauteur du défi qui l'attend et d'une victoire sur l'intégrisme musulman et le jihad qui imprègnent les banlieues.
       Alors, vivement le changement. Le vrai. Celui d'un Etat de droit ; d'une justice débarrassée de ses idéologues de gauche ; d'une police mieux préparée à ses actions et d'une armée qui mérite notre respect malgré qu'un président de la République française l'eût critiquée, dans son rôle de faux dévot de la France, lors d'un de ses nombreux voyages en Algérie, en passant sous silence les crimes d'un FLN terroriste.
       Manuel Valls a dit " Nous sommes en guerre ! ". Il ne semble pas être conscient que nous le sommes depuis le 1er novembre 1954 - un mois de novembre, comme un rappel de fin d'un monde et un signe néfaste - lorsque la France, gaulliste malgré elle, s'est inclinée devant la barbarie algérienne.

Robert Charles Puig / Nice.       
      

VAINCRE LE TERRORISME
Par M.José CASTANO, Août 2015


« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. »
(Alexandre Soljenitsyne)

       Qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car « vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit ». Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.

       Le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires… d’autant plus que ces actions terroristes impliquent nécessairement une chaine de connivence et d’appui logistique sur notre sol et une préparation minutieuse…

       Cependant, notre juridiction actuelle est mal adaptée à l’action répressive que la société doit exercer contre les criminels qui mettent en cause sa légitimité. Devant pareil danger, la réaction doit non seulement s’adapter à l’adversaire en retournant contre les terroristes le conseil de Lénine : « Ne laissez jamais se constituer de Vendées », mais conduire aussi à une prise de conscience populaire. A la stratégie de déstabilisation des terroristes, la Nation doit répondre par une « stratégie de répulsion ». Cette stratégie implique en premier lieu le contrôle étroit des communautés étrangères dans le pays, afin de prévenir le prolongement sur notre territoire de luttes extérieures, partant : se protéger d’un terrorisme par « vases communicants » ou par osmose.

       La mise en œuvre du plan « Sentinelle » qui mobilise actuellement 10 000 hommes sur le territoire national (et cela pour « aussi longtemps que la situation l’exigera (sic) » a précisé le ministre de la Défense -ce qui peut se traduire, comme ce fut déjà le cas pour le plan Vigipirate, par le maintien définitif du dispositif- ne saurait être la solution idéale car envisager la mobilisation de nos soldats (hébergés de surcroît dans des conditions précaires alors que les « sans papiers » bénéficient de chambres d’hôtels) dans la durée n’est pas la mission des armées. Un soldat est préparé à faire la guerre ; il n’a aucune formation de police et ce n’est pas sa vocation. On ne pourra donc, indéfiniment, le maintenir dans des missions statiques en limitant sa tâche à un rôle de vigile ou de « supplétif des forces de police » sous peine de l’« user », de le démotiver et d’éroder son potentiel de combat.

       A la guerre révolutionnaire ou « guerre sainte » prônée par les islamistes, nous devons opposer la guerre populaire totale ou guerre de libération nationale. Face à une menace terroriste, il faut faire le choix majeur qui s’impose et en tirer toutes les conséquences ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ». La France est aux yeux de l’islam une aire de guerre, « dâr al-harb », et elle se doit de traiter ce dernier de la même manière qu’il la traite.

       Nous n’arriverons probablement jamais -en dépit de toute fermeté- à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter le nombre par l’instauration d’une juridiction et de tribunaux d’exception identiques à ceux créés par le régime gaulliste durant la guerre d’Algérie afin d’éradiquer l’OAS… et qui menèrent sans le moindre état d’âme au poteau d’exécution quatre soldats français dont deux officiers.

       Puisque cela fut accompli contre des patriotes dont le seul crime fut de vouloir conserver l’Algérie française, pourquoi cette juridiction ne serait-elle pas reconduite contre les ennemis de la France reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes ? Dès lors, le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort seraient prononcés à leur endroit. Qui a tué doit être tué ! L’horreur du mal est le principe même de la justice. Elle doit s’imposer comme une règle impérative, car elle est notre propre raison. « La loi, en général, est la raison humaine –disait Montesquieu- en tant qu’elle gouverne tous les peuples de la terre »…

       Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, les condamner à mort ou leur infliger une sanction à la hauteur de leurs crimes, ne ferait -dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice- que révolter les consciences de la « bien-pensance », des associations « humanistes » et provoquer la colère des islamo-compatibles issus de la gauche bobo-caviar et de la droite capitularde et louvoyante toujours prompts à brandir le carton rouge au nom de leur angélisme républicain.

       Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.

       Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de simples lois. On doit adopter une riposte appropriée afin de les arrêter dans leur élan velléitaire et agressif. « Plus l’Etat est corrompu, plus les lois se multiplient » clamait Tacite, cet historien et sénateur de l’antique Rome.

       La France vit sous des menaces de plus en plus récurrentes que l’on ne peut contenir par la seule force de la loi. « Les français vont devoir s’habituer non à la menace des attentats, mais à la réalité des attentats qui vont, à mes yeux, immanquablement survenir. Nous sommes désormais dans l’œil du cyclone, le pire et devant nous » a déclaré dans « Ouest France », le 14 novembre 2015, le juge Marc Trévidic.

       En effet, la France est confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire et ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

       Quand la liberté est frêle, en péril, alors on ne transige pas et Saint-Just d’annoncer en ces termes la répression sanglante des mouvements contre-révolutionnaires et royalistes pendant la Révolution : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! ». C’était, certes, La Terreur mais cette célèbre citation revient en pleine actualité.

       Aujourd’hui, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà la civilisation paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent, qui ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares –forts de cette assurance- qui répandent leur terreur en voulant tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues… Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».

       Et nous, pauvres occidentaux, sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler… au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

       Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

       Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.
José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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« Ce qui se passe est terrible. La France ne pourra pas lutter contre le terrorisme tant qu'elle sera alliée au Qatar ou à l'Arabie saoudite » (Bachar el-Assad - Interview à « Valeurs actuelles » du samedi 14 novembre 2015)



LETTRE A MONSIEUR VALLS
Envoyé par le CNC
Monsieur le Premier Ministre
              
              J'ai attendu avec patience la fin des trois jours de deuil national pour vous envoyer cette lettre, car je ne voulais pas vous donner l'occasion de m'insulter, comme vous avez l'habitude de le faire depuis des mois, en accusant les français de droite de ne pas aimer leur pays.
              Si comme la totalité de mes amis, je suis pour l'UNION SACREE face aux tueurs islamistes, je crois n'avoir aucune obligation d'obtempérer à vos ordres, car vous faites partie des hommes du gouvernement qui sont responsables de la situation désastreuse dans laquelle se trouve notre pays.
              En effet, c'est votre politique laxiste, sectaire, et antichrétienne qui a fait des enfants de France des APATRIDES, non seulement ceux venus de l'immigration, mais aussi ceux nés ici, de parents et de grands-parents "Français de souche"… terme qui ne vous plait pas.

              Faisant suite aux décisions suicidaires de M. Sarkozy, vous avez, avec entrain, continué à démolir l'armée française, et à vendre ses biens… tout en lui demandant de plus en plus d'efforts… pour en arriver à déclarer la guerre à un ennemi… que vous n'avez même pas le courage de nommer sciemment. Pas d'amalgame ! dites-vous en ne prenant d'ailleurs que des demi-mesures, car les annonces ronflantes du Président de la République quant au renforcement de nos armées, de la police, de la douane, etc… ne sera en fait réalisable que dans les mois, voir les années qui viennent.

              D'après vous, notre pays, endetté à hauteur de 2 000 milliards d'euros, peut encore accueillir tous les "faux réfugiés politiques" qui passent nos frontières sans problème… puisqu'il parait (sic) que l'on ne peut les arrêter, avec, bien sûr, en plus, un contingent de futurs terroristes que drive l'État Islamique, super organisé… financièrement… politiquement… et, surtout, en matière de propagande, c'est-à-dire la guerre psychologique à laquelle la gauche ne croit pas, sauf quand il s'agit d'abrutir les Français.
              Jamais, en effet, les médias n'ont été autant à la botte d'un pouvoir qui n'hésite pas à déclarer fausses, des déclarations officielles… à tronquer des phrases. L'affaire Morano étant un récent exemple frappant. De même était-il nécessaire, sinon pour des raisons purement électorales, d'annoncer urbi et orbi… de possibles attaques chimiques et bactériologiques… Si nos ennemis n'y avaient pas songé… les voilà avertis ! N'importe quel récipient abandonné dans un recoin de rue, ou dans un transport en commun… sèmera aussitôt la panique. Il suffira qu'un abruti crie… Attaque chimique !… Attaque chimique !… pour… cent fois plus qu'à la République, la foule se carapate et déclenche un sauve-qui-peut général… en abandonnant ses pancartes… "Même pas peur !"
              Est-il aussi nécessaire… qu'au moment où l'on parle d'armer les polices municipales et de permettre aux policiers nationaux de porter leurs armes hors service… qu'un préfet en exercice vienne à la télé, à plusieurs reprises, déclarer que lors de l'intervention en Seine-Saint-Denis, les forces de l'ordre ont utilisé contre 8 terroristes… 5000 cartouches… ont croit rêver !
              Ancien instructeur guérilla-anti-guérilla… je peux affirmer que cela est aberrant, et que si demain, comme cela est possible, nous sommes confrontés à une vraie guerre, il faudra faire suivre nos troupes à pieds par des camions de munitions.

              Je suis étonné aussi de ne jamais entendre notre Président "Normal" remercier nos généraux… qui malgré tous les problèmes… logistiques… financiers… matériels… humains… qui leur tombent sur la tête, réussissent le tour de force de maintenir une armée, digne, fière, motivée, Il est vrai (mieux vaut en rire) que le Chef des armées c'est le Président de la République, qui compte bien sûr, sur ce genre de bobard pour gagner les élections à venir.
              Il est étonnant de ne jamais entendre dire… que les principaux responsables de l'état d'esprit dans lequel était en train de sombrer la France, est en tout premier lieu, le million de fonctionnaires de l'Éducation nationale, chiffre que les socialistes veulent encore augmenter… alors qu'en plus… les effectifs de cette entreprise de démolition de la patrie, constamment en crise… en restructuration… fournissent chaque année un nombre incroyable d'analphabètes… de gosses ne sachant ni lire, ni écrire, et même dans les banlieues des gosses inassimilés… haïssant la France.
              Je pense que pour trouver un peu d'argent pour renforcer notre armée, il faudrait, simplement, déjà, supprimer 50 % des détachés syndicaux à plein temps de cette Éducation… dite "nationale"… ce qui représenterait… dix régiments d'infanterie, au minimum.

              Je ne sais pas si vous avez remarqué, Monsieur le Premier Ministre, que la réaction populaire à ces incroyables tueries, identiques à celles que pratiquait le FLN en Algérie, a été digne, patriotique, et a révélé que le peuple de France ne veut pas aller où vous essayez de l'entraîner.
              Vous, en janvier, prenant les choses en main avec vos stipendiés des médias, vous en êtes arrivé avec vos "charloteries" a expliquer que les foules qui étaient descendues dans les rues de nos villes… étaient là pour dire "non" à l'islamophobie… Il faut quand même le faire !

              Aujourd'hui, le peuple de France s'est nettement prononcé pour un véritable sursaut national, et je suis certain qu'il a étonné le monde, par sa tenue digne et fière, prouvant ainsi qu'il n'est en rien Charlie !
              Le Président de la République et vous-même… pensez surtout à une seule chose… Comment vous servir de l'état d'urgence pour combattre la vraie droite de notre pays, que, bien sûr, vous classez avec l'aide des médias à votre botte… à l'extrême droite. Celle-ci, d'ailleurs, profiterait des problèmes de notre pays… oubliant que lesdits problèmes n'existent que de votre fait, ayant par des racontars éhontés, réussit à faire croire… que la France était un pays raciste… ce qui est totalement faux, quoi qu'en dise Mme Taubira, indépendantiste Guyanaise, dont le programme électoral, que j'ai lu, ne comporte pas une seule fois le mot "France".
              Déjà, au nom de la soi-disant laïcité, les catholiques de France sont jetés aux chiens.
              Pour complaire à un islam qui n'est en rien pacifiste et tolérant, vous exigez… que nos racines chrétiennes se fassent de plus en plus discrètes.
              J'ai de nombreux, de très nombreux amis de couleur. Bizarrement, ces amis aiment la France et la respectent. J'ai longuement servi dans l'armée coloniale… Je n'y ai jamais vu le racisme que vous prétendez combattre, allant jusqu'à jeter dans le tonneau des Danaïdes de nos finances, 80 millions d'euros pour un musée de l'esclavage en Guadeloupe, alors que cet argent aurait été mieux employé pour construire dans les Dom-Tom, des écoles hôtelières, des écoles agricoles, et en métropole, dans les quartiers que vous avez abandonnés hier aux "grands frères" (sic), des troupes scouts prônant, non pas les valeurs faisandées de votre République, mais celles de la France deux fois millénaire.

              Voilà, Monsieur le Premier Ministre, ce que je voulais vous dire au nom de tous ces gosses de vingt ans que j'ai vu tomber pour la France… avec honneur… courage… loyauté, et même, très souvent… une certaine gouaille… à la française !
              Veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, à mon incroyable consternation.
Roger HOLEINDRE               
Président du Cercle National des Combattants.               
Ancien Député               
Chef Scout de France               
Directeur de Maison de jeunes.               


EDITO du CNC Novembre 2015
Envoyé par le CNC
MES AMIS DE LA FRANCE PROFONDE…
COMPAGNONS D'ARMES
              
              Notre patrie est en danger de mort… parce que des salauds ne cessent depuis des décennies d'empêcher les plaies de notre histoire nationale de se refermer.
              Mettant le racisme à toutes les sauces, des bonimenteurs de foire stipendiés, l'accusent à longueur de mois… et d'années… de tout… et de rien… mais surtout du PIRE.
              Non contents d'avoir supprimé le service militaire, outil indispensable à l'assimilation et à la cohésion nationale, ils ont… obéissant à l'on ne sait quels lobbies… ouvert les frontières… permis l'immigration-invasion… pour aujourd'hui décréter que nous serions obligés d'accueillir toute la misère de la terre.
              Le fait, pour un grand nombre de citoyens, de prôner la préférence nationale a permis à des individus… qui ont confisqué les médias au seul profit de leurs idéologies fumeuses et destructrices… d'abrutir notre peuple par une propagande anti-française… anti-blancs et antichrétienne… et ce, 24 heures sur 24, tout au long de l'année.
              Du jour au lendemain, cette revendication légitime est devenue "raciste"… puis un "véritable crime", punie d'une peine de prison grâce à une loi, "dite Gayssot", mise en place par un… communiste stalinien. On croit rêver !

              Au nom des soi-disant "droits de l'homme"… ils truquent… ils façonnent… ils charcutent à leur manière nos lois… nos coutumes… nos traditions… nos croyances religieuses… oubliant tout simplement que "ces droits"… sont… "non pas de l'Homme… mais de l'Homme et du Citoyen", c'est-à-dire que les individus ont droit, d'après l'ONU, à un certain nombre de garanties… travail… logement… soins… sécurité… mais, pour un Français en France… pour un Anglais en Angleterre… pour un Papou en Papouasie… pour un Syrien en Syrie. C'est-à-dire, pour un "non citoyen" RIEN, à part chez lui, dans son pays.
              Sinon… peut-être… la charité chrétienne, qui est estimable, mais qui ne donne pas de droits civiques.
              Ce qui m'intéresse, moi… ce sont les étrangers entrés en France légalement… qui aiment la France, et qui, devenus Français, ont également droit à la préférence nationale.
              Quand j'ai été élu député dans la 11ème circonscription de Seine-Saint-Denis (Sevran, Villepinte, Tremblay), ces villes comptaient déjà un très important nombre d'immigrés… Et que disait mon programme électoral ? Ceci…
               - Je ne suis ni raciste ni xénophobe,
               - Je suis pour la France et les Français d'abord !
               - Je suis le candidat de la France française pour tous les Français !
               - Pour moi peu importe la race ou la religion.
              Ma France à moi, c'est un pays où l'on est :
               - Français avant d'être catholique !
               - Français avant d'être juif !
               - Français avant d'être musulman ! etc. etc.
              Ma France à moi, c'est un pays où la priorité pour l'emploi, le logement, les soins, les aides sociales, les crèches doivent être réservés en priorité absolue aux Français !
              Ma France à moi, c'est un pays où la jeunesse doit apprendre dès l'école ce qu'est notre pays, d'où il vient, pourquoi il faut le défendre, le préserver, car la France est, et doit rester NOTRE PATRIE, dans laquelle nous avons, en priorité, des DEVOIRS pour en mériter les DROITS.
              Ma France à moi, c'est un pays où les jeunes, garçons ou filles, qui désirent acquérir un bon métier entreront en apprentissage à 14 ans.
              Ma France à moi, c'est un pays où la police pourra faire son travail en paix dans le respect et l'application stricte de la loi qui doit être la même pour tous !
              Ma France à moi, c'est un pays où n'existeront plus des enclaves étrangères interdites à la police… aux impôts… à la loi républicaine… peuplées bien souvent de gens ayant la double nationalité, et qui ne font rien pour s'assimiler.
              Ma France à moi, c'est un pays où les anciens seront respectés, protégés, soignés et assurés d'une vieillesse heureuse et digne.
              Ma France à moi, c'est un pays où la télévision et tous les médias exalteront l'amour du travail bien fait… le respect de la patrie… et non pas le vice… la violence… le dénigrement continu et systématique… et la falsification de notre Histoire !

              Tout cela était clair ! net ! précis ! Et m'avait amené à l'Assemblée nationale, où je me suis battu, bec et ongles, avec tout notre groupe, pour le respect des valeurs de la France… et non pas de… leurs valeurs républicaines qui ne signifient absolument RIEN… car il n'y a qu'une France… alors qu'il y a déjà eu … cinq Républiques.
              J'ACCUSE tous les gouvernements, de droite comme de gauche, d'avoir amené au pouvoir… des voyous… dont les socialistes actuels sont l'apothéose dans le reniement, la déloyauté et le non respect de NOTRE NATION DEUX FOIS MILLENAIRE.
              J'ACCUSE… l'Armée Rouge de l'Éducation nationale (même si elle se pose des questions aujourd'hui)… d'avoir fait des gosses de France des apatrides, dont certains en arrivent même à se convertir à l'Islam… pour partir faire le Djihad, et combattre la France… à qui ils doivent tout.
              J'ACCUSE les syndicats ouvriers de ne jamais avoir compris que, dans la "guerre économique mondiale" à laquelle nous sommes confrontés… il y a le mot "guerre", et que cette dernière, comme la classique, on ne risque pas de la gagner si l'on ne la fait pas avec un grand patriotisme et un sens aigu de la NATION, donc obligatoirement… un nationalisme… non belliqueux… mais ardent.
              J'ACCUSE ces mêmes meneurs syndicaux, dont les "boutiques" tournent davantage avec l'argent des contribuables, qu'avec celui des cotisations des adhérents, de moins en moins nombreux.
              Je les invite aussi à réfléchir à l'excellent proverbe chinois disant… " Quand les gros sont maigres, les maigres sont morts ! " Nous en sommes arrivés aujourd'hui à l'heure du bourrage de crâne institutionnalisé… à la falsification totale de notre Histoire… où le mouchardage… la dénonciation de ses voisins… ou de ses adversaires politiques… sont prônés… et présentés comme nécessaires pour sauvegarder les valeurs républicaines. QUELLE HONTE !
              M. Goebbels et la Propagandastaffel ont fait des émules chez nous et ces fourriers de guerre civile se servent des médias en deux temps…

              Le premier, consiste à charger la barque en annonçant "tels des moulins à prières lancinants"…
               - Que tout va mal en France.
               - Que nous ne sommes que des racistes, des exploiteurs ne rêvant toujours que de rapines et d'exploitation des gens de couleur.
               - Que chez nous la vie est impossible à vivre… pour les noirs… les jaunes… les musulmans… les juifs… les homos… les handicapés, etc.
              Mais surtout, que nous comptons…
               - Plus de cinq millions de chômeurs.
               - Des milliers d'étudiants à la recherche d'un studio simplement décent.
               - Des centaines de milliers d'affamés (sic)… faisant la queue devant les Restaurants du cœur.
               - Des milliers de SDF qui dorment dans la rue ou dans leur voiture.
               - Des milliers de paysans, à deux doigts de la faillite, ne disposant pour les plus vieux, et surtout leur épouse, que d'une retraite dérisoire et même insultante.

              Cette litanie, je le répète… quotidienne… n'est en fait… que l'abrutissement voulu d'un peuple que l'on veut déposséder… de ses droits… de son sol… de sa culture… de sa religion… de son passé… pour en arriver à la deuxième partie du programme… celle du "grand changement de peuple"…. Dont ces messieurs… qui l'organisent… osent se gausser des patriotes qui, avec juste raison, le dénoncent et appellent à le combattre.
              Les Français, dont le maréchal Pétain disait…"qu'ils avaient la mémoire courte"… oublient que ce sont les hommes appartenant à la même chienlit antinationale… qui prônaient… qui exigeaient… la décolonisation ultra rapide des pays de l'Empire, faisant toujours exprès, pour les besoins de leur cause, (à l'exemple des Bolchéviques de Russie ou d'ailleurs) de toujours confondre colonisation et colonialisme, alors que c'est la COLONISATION qui a stoppé net… l'ESCLAVAGE.
              On sait ce que sont devenus ces nouveaux États que nous étions en train de bâtir, mais qui, pour la grande majorité, n'étaient pas prêts pour l'indépendance totale.
              M. Césaire, le chantre de la négritude, si souvent cité par les ennemis de la France (quand cela les arrange), expliqua lui-même… De Gaulle a donné l'indépendance à des pays qui, pour la plupart, ne l'attendaient pas si rapidement, et étaient prêts à rester encore quelques années aux côtés de la France pour terminer de construire des pays viables, capables de savoir et de comprendre la bonne marche des États modernes, sortant difficilement… très difficilement… du carcan tribal qui les engluait et les englue toujours.
              Rapidement, bien sûr, les élites, les bourgeois, les instruits, devant la gabegie, la terreur, la corruption, les dictatures, n'eurent qu'une idée en tête, rejoindre le sol de l'infâme France "raciste"… "exploiteuse"… "marâtre", etc.
              Pour la même clique anti-française de métropole… c'était normal qu'ils viennent alors chez nous… puisque, si rien n'allait plus normalement dans ces pays enfin libres… tout ne pouvait être que de notre faute, car comme le disait encore récemment un cinéaste franco-Algérien… " En Algérie et dans les colonies… les Français se sont goinfrés " (sic).
              Personne n'a demandé à ce monsieur… pourquoi, si au temps de la présence française… des gens pouvaient se "goinfrer"… il n'en était plus de même, après qu'ils aient été "libérés"… "débarrassés des crapules colonialistes" qui les exploitaient ?
              Tout ceci est un grand mystère qu'il faudra bien tenter d'expliquer un jour.
              Résultat, c'est que notre prétendue conduite… infâme, exploiteuse et esclavagiste… ne nous donnait qu'un seul droit notoire… Expier nos fautes… et nous repentir… avec, bien sûr,… une obligation à titre de réparation… Accueillir chez nous (les infâmes exploiteurs)… toute la misère qui s'installa après notre départ… tout cela, grâce à l'arrivée au pouvoir d'individus aux idéaux folkloriques, dont le socialisme scientifique (sic) glanés à Moscou ou dans les républiques populaires… instaurant de simili États qui… presque tous… sombrèrent dans des dictatures sanglantes… une gabegie délirante… un pillage des ressources… minières… agricoles… forestières… toujours dans un bain de sang. Cette époque vit aussi la destruction de la faune que les Européens avaient protégée du temps de la colonisation.
              Faut-il donc répéter… une fois encore… une fois de plus… qu'au départ de tous les colonisateurs blancs… il restait en Afrique… un million cinq cent mille éléphants… Bagatelle… n'est-ce-pas ?

              Puis, arriva le deuxième temps. Celui de la destruction des Nations d'Occident et de la chrétienté…et, sous la houlette dictatoriale des USA, le grand charcutage du monde arabo-musulman.
              Mais pourtant, derrière de belles promesses suscitées par l'arrivée au pouvoir de M. Obama… les choses empirèrent… car ce premier président noir des USA, n'avait en fait que les mêmes possibilités d'actions que ses prédécesseurs. Ces lobbies, dirigeant en fait le pays de l'Oncle Sam (le juif… et le militaro-industriel)… étant toujours en place, alignaient presque en totalité la politique étrangère US sur celle de Tel Aviv… (même si les choses semblent bouger un peu actuellement).
              Deux guerres, basées uniquement sur des mensonges, furent faites à Saddam Hussein qui pourtant, avec Afez el-Assad en Syrie, était affilié au parti Baass, qui prônait une certaine laïcité… et le respect des autres minorités religieuses.
              C'est à travers les "printemps arabes" que les meneurs du jeu, à la puissance financière colossale … et aux moyens de propagande d'une exceptionnelle ampleur… réussirent à imposer au monde l'idée que… la paix… la joie… le bien-être… le mieux vivre… et la liberté… à travers la démocratie… allaient enfin régner sur le monde arabe.
              Il suffisait d'oublier, pour commencer, que les USA avaient tout fait pour faciliter la tache des musulmans dans les pays de l'Europe centrale.
              Il fallait aussi ne pas tenir compte du fait, aberrant, que les deux pays arabes les plus proches des occidentaux, et disposant d'un incommensurable stock de pétrodollars… l'Arabie saoudite et le Qatar n'avaient pas les mêmes alliés dans toute la région, et que la haine ancestrale entre Sunnites et Chiites… était… depuis toujours… et resterait à jamais… la ligne politique dont devait tenir compte les "charcuteurs" du Proche et Moyen Orient.
              Ce fut en fait le non respect de ces réalités et la politique des "gros sabots US" toujours trop alignée sur celle de Tel Aviv… qui amenèrent pour le monde arabe et l'Occident dans sa totalité, la situation actuelle qui n'est en rien une guerre civile… mais déjà les prémices d'une… troisième guerre mondiale !
              Et cette guerre, il faudrait quand même que ceux qui prétendent diriger la France, sachent qu'elle sera… pour la première fois au monde, totale !
              En effet, la dernière décennie a vu se mettre en place…
               - des états terroristes très puissants, disposant d'un pactole financier incalculable , de tous les attributs diplomatiques et les facilités afférentes ;
               - des armements sophistiqués que plus personne ne contrôle. ;
               - dans tous les pays du monde, des masses humaines inassimilées… endoctrinées… et prêtes à passer à l'action contre leur pays d'accueil ;
               - des armées dites "nationales" ou les "islamistes" sont un danger permanent de désobéissance et d'attentats.
              Il ne s'agit donc pas que M. Hollande, après avoir revêtu sa tenue de Commandant en chef des armées… dans laquelle… (sic les médiats), envoie en mission le Charles de Gaulle.*
              Il ne s'agit pas que M. Valls se déguise lui… en Républicain espagnol bon teint, alors que son père était, à l'époque, le directeur du plus grand journal catholique espagnol… qu'il "gueule" des accusations soi-disant républicaines, en, prenant des allures de Benito.
              Un seul fait existe, ces messieurs ont déclaré la guerre à l'État Islamique !
              Alors, cette guerre… il faut la faire !
              Pour cela, il faut tout d'abord fermer les frontières et les contrôler avec la plus grande rigueur.
              Stopper immédiatement l'invasion actuelle qui dissimule l'arrivée d'islamistes
              Il faut définir, une fois pour toute, ce qu'est et ce que doit faire un citoyen français. Et, je le répète, la race et la couleur n'ont rien à voir dans cette affaire.
              Il faut immédiatement mettre en place un service civique militarisé, de six mois minimum, pour apprendre aux jeunes de notre pays ce que l'Éducation nationale ne leur a pas enseigné.
              Il faut en fait, faire l'exact contraire de ce que prônent cette gauche vérolée, et son avant-garde écologique… C'est-à-dire, le contraire de ce que prône Charlie et les dégénérés survivants de Mai 68, qui, n'écoutant que leur courage (qui ne leur disait pas grand-chose)… se sont empressés de fuir et de se prosterner devant les tueurs depuis les attentats sanglants… se contentant aujourd'hui, en guise de "culture", de ne plus attaquer que la religion catholique, Jésus, la Sainte Vierge… et notre pape… infâme scatologie.
              Oui… mes frères d'armes… il est temps que tout cela cesse…
              Il est temps que la France se mobilise et chasse cette chienlit maléfique.
              Que Dieu nous aide !
Roger HOLEINDRE               
Président du Cercle National des Combattants.               
Ancien Député               
Chef Scout de France - Directeur de Maison de jeunes.               


PHOTO CHOC OU PHOTO VERITE…
Envoyé par Mr. Hugues Jolivet et le Webmaster

        
        Il y a peu de temps, les médias ont fait la une de la photo truquée du petit Aylan, sur la plage de Bodrum, en Turquie. Tout le monde était, se devait d'être ému, par cette photo recadrée et devant susciter empathie et acceptation de la politique d'immigration européenne. La très grande majorité des lecteurs se sont laissés avoir car tout se joue sur l'émotionnel pour certaines victimes

        Aujourd'hui, combien ont publié, demain combien publieront, des photos (sans identification des victimes) du carnage du Bataclan et autres lieux?

        On nous dit et redit : Pas d'amalgame ! Pas de stigmatisation ! Voilà le résultat !
        Pourtant, nous P.N., cela nous interpelle gravement et nous ramène plus de 50 ans en arrière avec des massacres quotidiens que la France ignorait et qui à l'heure actuelle continue encore d'ignorer volontairement.

        Je publie cette photo " par devoir de mémoire " comme disent nos bien-pensants.
        Pour que vive l'âme de ces innocentes victimes qui rappellent celles tombées en Algérie et qui ont aussi été occultées par les médias aux ordres des pouvoirs.



Photo du Net
Le soir du 13 novembre 2015 Massacre
islamiste au BATACLAN à PARIS





Extrait de "Adieu ma France"
du Général Bigeard

Envoyé par M. Hugues Jolivet

                "Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l'islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée... Adieu ma France réduite à l'état d'urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ?
                
Un homme qui saurait se mettre tout entier à son service, sans magouille, sans en retirer pour lui-même le moindre profit, mais qui se donnerait entièrement, et de façon désintéressée, au sauvetage du pays, à la relance de la France."

Constitution européenne


                Ce texte, j'ai voté contre, parce qu'à mes yeux il ne répond pas à l'attente des citoyens de l'Union européenne. Je revois Chirac et Schröder, se tenant la main, se congratulant d'être les leaders de l'Europe. Or la France et l'Allemagne étaient malades. L'association de deux malades n'a jamais donné la santé !


Turquie

                Pour moi, la Turquie est le prochain enjeu majeur de l'islamisme. La Turquie est une puissance en partie européenne, qui souhaite s'intégrer très rapidement à la construction politique qui lie vingt cinq États du Vieux Continent.
                La Turquie, le rêve inespéré de tout islamiste. À contaminer de toute urgence ! Les grandes manœuvres ont d'ailleurs déjà commencé. On le sait, le parti au pouvoir à Ankara se définit comme " islamiste modéré ". Je ne vois pas très bien en quoi consiste un islamisme qui serait " modéré ", mais enfin passons.
                La Turquie, c'est le cheval de Troie du fondamentalisme pour tenir l'Europe sous sa coupe, pour faire peser sur notre continent une épée de Damoclès tellement efficace que les Européens préféreront une assimilation, lente et sournoise, à un combat qui ne semble plus à leur hauteur. Voilà pourquoi je m'oppose résolument, totalement, absolument à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne et même à l'ouverture de négociations allant dans ce sens.

Parlons en, des "négociations" !

                J'aimerais que l'on m'explique comment "négocier" avec un pays qui se refuse à reconnaître officiellement l'un des États membres de l'organisation dans laquelle il aspire à entrer. Je veux parler de Chypre, bien évidemment. Comment négocier avec un État qui se refuse tout aussi obstinément à reconnaître ses responsabilités dans le génocide qui décima les Arméniens en 1915 ? Et comment négocier avec un pays qui, le plus officiellement du monde, déclare qu'il entend rejeter l'héritage laïc d'Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, pour lui substituer une constitution fondamentaliste ? Quand on me dit que la Turquie est " mûre " pour rejoindre l'Europe, cela me fait bondir.
                L'Europe, je le crains, paiera très cher son aveuglement. Il est temps, grand temps d'arrêter de jouer avec le feu. Et plus largement, prenons toutes les mesures d'urgence pour arrêter ce cancer de l'islamisme qui gangrène le monde.

Islamisme

                Oui c'est sérieux ! Très sérieux même, car le voile n'est qu'une étape, la première, pour imposer à la France, comme à tous les pays occidentaux, des conceptions qui sont radicalement étrangères à notre identité, à notre histoire et à notre culture.
                On commence par le voile puis on risque de finir par accepter que certaines femmes adultères soient lapidées. À ce rythme on tolérera un jour la polygamie et, pourquoi pas, l'excision ! Eh bien, je prends le pari qu'en France, d'ici quelques années, les idolâtres du politiquement correct feront passer pour un acte de racisme insupportable le fait de refuser à des musulmans français ou vivant en France de s'adresser à des tribunaux religieux, appliquant un droit à la fois moyenâgeux et inhumain.

Immigration

                Si un immigré a, bien entendu, des droits, il a aussi des devoirs et l'immigré qui ne veut pas s'intégrer à la culture de son pays d'accueil ne fait que scier la branche sur laquelle, pourtant, il veut s'asseoir. Je reviens sur ma consternation le soir du deuxième tour de l'élection présidentielle de 2002, lorsque j'ai vu une cohorte de jeunes des banlieues, issus de l'immigration maghrébine, brandir et agiter fièrement, place de la République, devant le couple Chirac, des drapeaux algérien et marocain.

                Je reviens sur cet événement car cette image, en quelque sorte, résume tout. L'oubli du patriotisme et la disparition de l'identité française. Le danger que fait peser sur l'avenir de notre pays le refus de s'intégrer de millions d'immigrés, ou de leur progéniture. La perte de prestige moral d'une fonction dont le titulaire devrait pourtant être au dessus de tout soupçon. Et aussi, bien sûr, la confusion des valeurs dans un pays qui va à vau l'eau, que plus rien ne structure de manière cohérente, qui semble ne plus avoir d'avenir en tant que nation

                Je reviens également sur l'ascendant que prend, chaque jour un peu plus, l'islam dans notre pays, mais surtout l'islamisme. Qui aurait pu prévoir cela dans ma jeunesse ? Qui aurait imaginé le bouleversement de notre nation ? La nation est, pour moi, une idée essentielle, fondatrice dans la vie en commun d'un pays. On bâtit un État à partir d'un sentiment national, partagé par les habitants du pays considéré.

Terrorisme islamiste


                Arrêtons-nous encore sur le problème du terrorisme islamiste : L'Europe, l'Europe des 25, croit être une forteresse imprenable, tellement bien défendue qu'aucun danger ne peut la menacer. Elle est fière de sa puissance économique, de sa richesse, du niveau de vie de ses habitants, de ses institutions politiques, des démocraties qui fonctionnent plutôt bien, même si évidemment beaucoup de choses sont perfectibles.

                Eh bien l'Europe, ce colosse aux pieds d'argile, ce "tigre de papier " comme diraient les Chinois, se trompe. Elle est en guerre, déjà, mais elle ne veut pas le voir, elle ne veut pas le savoir. Elle se croit protégée, prémunie contre toute attaque et refuse de se confronter à la réalité des faits.

                Or cette réalité, c'est qu'elle est encerclée, infiltrée. Une guerre sournoise de subversion souterraine s'insinue un peu plus chaque jour. Pour ne pas en être conscient, il faudrait être aveugle ou stupide. Faut-il rappeler le nombre de réseaux islamistes qui trouvent en Europe des bases arrière accueillantes et complaisantes ? J'en ai déjà parlé dans certains chapitres précédents. Et si j'aborde à nouveau ce thème en fin de livre, c'est pour bien insister sur l'ampleur de ce danger car j'ai souvent l'impression que les Français ne veulent pas y prêter attention. Un peu la politique de l'autruche : on ne veut pas regarder en face, la menace qui plane.

Repentance


                La France est la risée du monde entier. Et parmi nos attitudes, pour le moins discutables, parmi les nombreuses " repentances ", comme on jargonne aujourd'hui, la plus récente vaut le détour.

                C'était à Madagascar, un pays que je connais bien pour y avoir vécu lorsque je commandais les forces françaises de l'océan Indien. En visite officielle dans ce pays, en juillet 2005, Chirac a présenté les excuses de la France pour la répression musclée de l'insurrection de 1947, répression que je me refuse à qualifier de "massacres". Cela donnait, dans le texte : "Il faut évoquer les pages sombres de notre histoire commune et avoir conscience du caractère inacceptable des répressions engendrées par les dérives du système colonial. "

                Mais pourquoi aller se coucher comme ça, alors que tout le monde sait qu'il s'agissait d'une autre époque ? Pourquoi éprouver le besoin de se repentir, quand les autres ne le font pas, quand les autres, de plus, ne l'exigent pas et comprennent mieux la situation que nous ne la comprenons nous mêmes ?

                La réponse du président malgache Ravalomanana en est la meilleure preuve : " C'est du passé. Je suis né en 1949, et non en 1947. Je pense à l'avenir. Ce n'est pas une source de blocage pour travailler ensemble. " (...)

Réagir
Alors, la France est elle prête à l'affrontement ?

                J'ai bien peur que non. Et cela pour plusieurs raisons. La toute première, c'est que la France n'est plus une société homogène et structurée. Le corps social du pays n'est plus sain. Qu'est ce qu'un corps social sain ? Une population qui sait conserver la mémoire du passé et des combats collectifs qui ont été menés. Ce n'est plus le cas de notre pays. La transmission ne se fait plus et les commémorations les plus solennelles font plutôt rire qu'autre chose.

                Qu'il s'agisse de la fête nationale, le 14 Juillet, ou du souvenir des deux guerres mondiales, le 11 novembre et le 8 mai, de la guerre d'Indochine, ou de celle d'Algérie, de moins en moins de Français se sentent concernés.

                Je souhaite vivre encore dans une société française fière de ses racines et de sa spécificité. Et ce n'est pas une question de couleur de peau. C'est une question d'état d'esprit, d'attitude. Aujourd'hui, défendre l'identité française vous fait souvent suspecter d'être un suppôt du Front national, ce qui n'est absolument pas le cas en ce qui me concerne. J'ai du respect pour un Le Pen, tout comme pour Arlette Laguillier parce que tous deux sont adeptes de ma devise " Être et durer " !

                La seule protection réellement efficace qui vaille, c'est de sortir la France de son inertie, de sa surdité et de son aveuglement.

                Je ne cesse de l'écrire tout au long de ces pages, la France est entrée dans un processus de déliquescence. J'ai l'impression tenace que, si le cours des choses ne change pas radicalement, le pays va à sa perte. Qu'il est en voie de désagrégation et que ce n'est pas son identité seule qui est menacée, mais bel et bien jusqu'à son existence. Et je le répète, sans craindre de lasser le lecteur, la France va traverser une crise très profonde, à la fois politique, économique et surtout, morale.

                C'est donc à un réarmement moral du pays que je veux appeler en rédigeant ces pages, afin de conjurer la menace qui risque de nous engloutir corps et biens. Je pourrais, sur les affaires, rédiger des livres entiers. Mais en résumé, que faut-il retenir de ce constat ? Tout simplement que, pour sortir la France de sa torpeur, l'une des toutes premières conditions est de restaurer la morale publique dans le pays.

                Morale publique sans laquelle rien ne peut être fait de durable, car les Français n'ont plus confiance dans les hommes qui les gouvernent actuellement. Ils les prennent pour des margoulins et croient que ces responsables politiques pensent d'abord à eux, avant de se soucier du bien commun et du sort de leurs concitoyens.

                Nos dirigeants doivent être des gens propres, irréprochables, ce ne sera qu'à cette seule condition qu'on pourra au moins les écouter et les prendre au sérieux.

                La démission est allée trop loin, dans tous les domaines, pour que la France n'ait pas besoin d'un choc salvateur, susceptible de lui permettre de retrouver sa vraie vocation.

" Nous sommes dans la merde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer. " [ Marcel Bigeard ]

                Le 18 juin 1940 le Général De Gaule " appelle " à la résistance, le 18 juin 2010 le dernier résistant nous quitte
                Le Général Bigeard fait sa révérence, il nous quitte, il était le dernier à défendre la France qu'il aimait mieux que tous nos élus et politiques qui à force d'intérêts l'ont abandonnés.
                Maintenant que le dernier résistant nous a quittés il faudra se soumettre et collaborer avec les nouveaux occupants
                Adieu, Mon Général, mes respects, reposez en paix,


        



Le sursaut ou le suicide, la révolte ou la soumission
Texte du Général Antoine Martinez

23 novembre 2015 -

         Voilà le pays plongé dans l'effroi, la stupeur et la douleur, une douleur qui pourrait cependant, passé le temps de l'émotion et du deuil, se transformer en colère si des réponses rapides ne sont pas à présent apportées à ce défi immense qu'il est impératif, car vital, de relever sans tarder. Il n'est plus temps, en effet, de tergiverser devant l'évidence :l'islamisme est bien l'ennemi à abattre, le cancer à éradiquer. Mais il faut bien admettre que l'islam(isme) découle d'une lecture littérale du Coran car il est l'intégralité de l'islam. De surcroît, cet horrible massacre nous apporte la preuve, s'il en était besoin, que cet ennemi est à l'extérieur mais également à l'intérieur, sur notre propre territoire. Nombreux sont ceux qui n'en étaient encore pas convaincus après les attentats de janvier dernier et les attaques déjouées depuis par miracle qui sont pourtant autant de signaux clairs. Mais manifestement, d'autres ne le sont toujours pas puisqu'ils faudrait, selon certains d'entre eux, rechercher la responsabilité de ce massacre chez les Français eux-mêmes qui seraient racistes au prétexte qu'ils veulent simplement défendre leur identité, leur culture, leur civilisation.
         Ce sont ces mêmes – nombreux dans la société, qui, par soumission à la bien-pensance, par déni de la réalité, par idéologie, considèrent l'immigration extra-européenne comme une chance, cherchant toujours des excuses aux dérives communautaristes contraires aux valeurs de la nation, aux principes de la République, à nos traditions et à nos modes de vie – qui n'ont cessé de vilipender et de condamner les sonneurs de tocsin. Pour m'être exprimé sur ces sujets auprès du Président de la République, je l'ai moi-même été, entre autres, par un élu du peuple pour qui ma " prose téléguidée par des inspirateurs que l'on reconnaît sans peine " mérite son parfait mépris. Et d'enfoncer le clou, dans l'éventualité où je n'aurais pas compris : " Quoi qu'il en soit, on ne s'étonne plus à vous lire que notre pays ait été trahi en 1940 par ceux-là mêmes qui avaient pour mission de le défendre. En même temps vous déshonorez ceux des militaires qui se sont battus pour la France". Et de conclure : "Avec les regrets que notre pays ait pu vous compter parmi ses officiers généraux ". Fermez le ban ! Il va bien falloir maintenant que ces procureurs de la bien-pensance, arrogants, qui sont persuadés de détenir la vérité, fassent preuve d'un peu plus de réalisme et qu'ils cessent de jeter l'anathème sur toute pensée ou analyse qui ne leur conviennent pas pour empêcher le débat.
         Car l'analyse de ce carnage mené dans une opération planifiée et coordonnée fournit trois certitudes et contredit ce que beaucoup, y compris parmi les journalistes, considèrent comme des fantasmes.

         Première certitude, la cinquième colonne existe bien puisqu'une partie du commando était composée de jeunes " Français " issus de l'immigration de confession musulmane et morts en martyrs au nom d'Allah. Les Français découvrent, par ailleurs, que Saint-Denis, cité royale et chrétienne, et nécropole des rois de France, fille aînée de l’Église, est devenue l'équivalent de Molenbeek, en Belgique, c'est à dire cité de l'islam, conséquence de 40 ans de laxisme et de lâcheté. La progression de l'enquête, avec les arrestations qui sont opérées dans plusieurs pays européens (Belgique, Allemagne...), permet d'ailleurs de mettre en évidence l'implication et donc l'existence d'une cinquième colonne qui a tissé sa toile sur le sol européen.
         Cela signifie que d'autres pays européens seront bientôt frappés à leur tour. Quant à la France, elle n'est qu'au début d'un long chemin de croix car les fous d'Allah y ont dorénavant importé leurs pratiques les plus démoniaques : égorgements, décapitations, bombes humaines avec des kamikazes, tueries de masse.

         Deuxième certitude, les flux migratoires massifs et incontrôlés qui déferlent sur l'Europe sont infiltrés par de nombreux djihadistes. Deux des terroristes tués à Paris, en provenance de Turquie avaient posé le pied sur le sol grec au début du mois d'octobre dernier et ont participé au carnage de Paris à peine quelques semaines après. Cela ne devrait cependant pas surprendre puisque l’État islamique l'avait promis il y a un an. Mais chacun sait que ce dernier fait ce qu'il dit sauf nos gouvernants ainsi que ceux qui " dirigent " l'Union européenne et qui restent impassibles devant ce flux continu de migrants, incapables de prendre la moindre décision face au chaos qui attend l'Europe. Circonstance aggravante pour nos gouvernants, ils n'ont pas pris la mesure du danger depuis les attentats du début de l'année, sourds à la multitude de signaux d'alarme car obsédés par le prétendu combat qu'ils mènent contre un parti politique qu'ils contribuent à faire progresser. Ils en ont oublié le rôle premier du politique : la défense et la protection de la nation.
         Troisième certitude, il existe sur notre sol, entre ces islamistes radicaux "français " volontaires pour le djihad (plusieurs dizaines de milliers d'individus dangereux aujourd'hui) et une population d'origine immigrée de confession musulmane respectueuse des lois, un cercle intermédiaire composé de centaines de milliers, voire de millions de personnes plus ou moins acquises aux premiers et prêtes à les aider, qui occupent les territoires perdus de la République qui n'ont plus rien de commun avec la France. C'est probablement le problème majeur auquel notre pays est confronté à présent car cette situation compromet sérieusement l'unité du peuple français et son avenir. Il est la conséquence de la lâcheté de la classe politique qui n'a pas cessé de mentir. Quant aux médias, dans leur majorité, ils ne sont pas moins coupables car ils mentent par omission en cachant la réalité sur le terrain. En effet, des unités militaires ont été déployées pour le bouclage de la zone d’intervention du RAID et de la BRI dans l'opération menée à Saint-Denis. Pourquoi aucun journaliste n'a mentionné le fait que nos soldats ont été violemment insultés et menacés de mort par des habitants du quartier et estiment avoir été confrontés à un climat et une situation de tension proches de ceux qu’ils ont eu à gérer à Bangui avec le sentiment d’être face à une population hostile qui défend son territoire contre une troupe " d'occupation" ?

         Alors, face à cet horrible massacre, face à de tels actes incompréhensibles, la question que chacun peut se poser est celle-ci : " Comment des jeunes formés dans nos écoles et nos cités peuvent-ils connaître une détresse telle que le fantasme du califat et de sa violence morale et sociale puisse représenter un idéal mobilisateur ? Comment ce chemin de la barbarie peut-il devenir un idéal ? " (Mgr André Vingt-Trois)
         Cette question traduit la stupéfaction de tout esprit chrétien ouvert aux autres et prêts à les accueillir mais révèle également une méconnaissance de cette idéologie totalitaire et mortifère que véhicule l'islam. Car l'islam, quoi qu'en dise tous ceux qui n'ont toujours pas compris, n'est pas compatible avec nos démocraties.

         En démocratie ce sont les hommes qui font les lois. Ces dernières peuvent être modifiées au fil des années, en fonction de l'évolution de la société. En islam, c'est Dieu qui a fait les lois et ces dernières sont inscrites définitivement, depuis plus d'un millénaire, dans le Coran. Il n'est donc pas permis aux hommes de les changer. Et ces lois qui ne séparent pas le pouvoir spirituel du pouvoir temporel régissent tous les domaines de la vie quotidienne. Par ailleurs, pour les croyants les frontières n'existent pas. Ils ne reconnaissent que la communauté qui doit être réunie autour d'un califat. Et l'instauration de ce dernier est une obligation ce qui justifie la violence pour l'imposer partout. Il faut que le Dar el Islam (la maison de la paix) remplace le Dar el Harb (la maison de la guerre) là où il ne règne pas encore. Alors à ceux qui parlent d'islam modéré on répondra qu'il n'existe pas d'islam modéré. L'islam est par essence violent. En revanche, il existe une pratique modérée de l'islam qui est celle de musulmans intégrés, voire assimilés, dans nos sociétés occidentales.
         Il y a donc au moins deux pratiques de l'islam, ontologiquement violent : une pratique modérée qui a permis l'intégration, et une pratique littéraliste, c'est à dire rigoriste, fondamentaliste, radicale qui est celle dictée et suivie par une partie de plus en plus importante des musulmans vivant dans nos sociétés occidentales et particulièrement en France. Et cette pratique conduit vers la haine viscérale à l'égard de tous les non-musulmans, voire des mauvais musulmans qui ne suivent pas le Coran à la lettre. C'est cette pratique d'un autre monde et d'un autre temps qui est appliquée par les musulmans sunnites avec ses variantes (salafisme, wahhabisme saoudien, frères musulmans) de plus en plus nombreux sur notre sol, qu'ils soient " français " ou étrangers. Il est, dans ces conditions, difficile d'admettre, comme certains voudraient nous le faire croire, que l'islam est une chance pour la France car il est impossible d'envisager le vivre-ensemble avec le diable. Et s'il est vrai que la destruction de l’État irakien, consécutive à l'action irresponsable des États-Unis, a aggravé le ressentiment du monde islamique à l'égard du monde chrétien, il faut être particulièrement ignorant pour penser qu'elle en est la seule cause car l'objectif de l'islam – le califat mondial – date de bien avant car la violence lui est consubstantielle : " Le Croissant a jeté la Croix dans la boue. Seule une conquête musulmane nous rétablira la gloire de jadis. Nous réussirons seulement en reconquérant cette gloire quand les cavaliers d'Allah piétineront sous leurs pieds Saint-Pierre à Rome et Notre-Dame à Paris ". De plus, nos gouvernants savent que la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a jugé, en 2003, que la Charia est incompatible avec la démocratie. Et la Charia est le bras armé de l'islam. Alors que les pays européens, et particulièrement la France, respectent le jugement de cette Cour, et en tirent les conséquences !

         Le sursaut est donc à présent non seulement nécessaire mais obligatoire. Devant la menace, nos responsables politiques n'ont plus le choix : c'est le sursaut ou le suicide. C'est vrai pour la France mais également pour l'Europe. Et pour le peuple, si ce sursaut du politique ne se produit pas – mais dans les actes, pas dans les paroles – ce sera la révolte ou la soumission. Il appartient donc à nos gouvernants de tirer les conséquences de l'aveuglement et de la lâcheté qui ont marqué la gouvernance de notre pays depuis une quarantaine d'années. L'état d'urgence étant en vigueur, des mesures répressives fortes et immédiates doivent être adoptées : arrestations et internement ou expulsion de tous les individus fichés pour radicalisme islamique, fermeture définitive des mosquées et écoles coraniques salafistes (et non pas perquisitions) et expulsion de leurs imams, application stricte de la loi sur l'interdiction du port de la burqa et des prières de rue, actions de neutralisation des djihadistes partis en Syrie ou en Irak pour les empêcher de rentrer, déchéance de la nationalité des binationaux visés, rétablissement des frontières, déclenchement d'opérations combinées police/gendarmerie épaulées par l'armée dans les cités répertoriées pour extirper les milliers d'armes de guerre cachées avant qu'il ne soit trop tard...

         Des changements fondamentaux doivent, en outre, être décidés et étudiés rapidement avec la prise de mesures incontournables pour retrouver un minimum de cohérence interne de la société sachant que les résultats ne pourront être atteints qu'à moyen terme ; il n'y a donc pas de temps à perdre : réaffirmation solennelle de notre attachement à notre civilisation fondée historiquement, spirituellement et culturellement sur le christianisme, ce qui doit conduire à la refondationde l'école de la République – devenue le creuset de la libanisation de notre pays – en rétablissant notamment des programmes appropriés pour transmettre aux jeunes l'amour de la France car, pour gagner cette guerre, il faut d'abord engager la bataille culturelle ; criminalisation des propos et des comportements professés par les salafistes et les frères musulmans, fermeture des abattoirs halal imposés par la loi islamique, c'est à dire la Charia, jugée incompatible avec les principes démocratiques par la CEDH, organisation du renvoi des dizaines de milliers de familles polygames (véritables bombes à retardement) dans leurs pays d'origine,..
         Il faut, enfin, adopter rapidement des mesures répondant à un principe de précaution à appliquer immédiatement pour anticiper et empêcher qu'à terme ne se propage ce fléau qui conduit à coup sûr vers la guerre civile.
         Il faut, en effet, non seulement stopper l'islamisation de notre pays mais décider d'en inverser le cours, avec pour objectif une « désislamisation », en décrétant un moratoire sur l'immigration extra-européenne de confession musulmane (à l'exception des étudiants et des vrais réfugiés politiques). Il faut supprimer le regroupement familial, refondre complètement notre politique d'immigration et d'attribution de la nationalité, supprimer la bi-nationalité (à l'exception des ressortissants européens), supprimer certaines prestations sociales qui constituent un véritable appel d'air massif à l'immigration, refuser toute nouvelle construction de mosquée, expulser les clandestins et les déboutés d'asile. Il s'agit donc de mesures qui s'attaquent aux causes qui ont conduit à la situation catastrophique de notre pays et qui doivent faciliter, voire inciter ceux qui ont des difficultés à s'intégrer ou qui refusent nos principes, nos valeurs et nos traditions à quitter la France. Il faut même les y pousser résolument. C'est d'ailleurs l'intérêt de nos compatriotes de confession musulmane intégrés et qui respectent les lois de la République. N'oublions pas que la France – que ce soit celle de nos rois, de l'empire ou de la république – a les mêmes racines : elles sont catholiques au sens large depuis le baptême de Clovis, il y a plus de mille cinq cents ans. Et il faudra nous battre, au besoin, pour défendre notre héritage.

         Il faut donc le retour d'un État fort car si nous sommes en guerre, nous le sommes à l'extérieur et à l'intérieur. En politique, contrairement à ce que nos dirigeants ont fait, il convient de toujours envisager le pire pour que précisément ce pire ne se produise pas et se donner ainsi les moyens de le combattre. Alors, si on veut éviter à terme une guerre civile, il faut savoir couper les branches pourries. Le cardinal de Richelieu affirmait que " la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ". Sachons donc nous atteler à cette tâche. Et si nos gouvernants sont incapables de le faire, peut-être faudrait-il confier les rênes du pouvoir, le temps d'un mandat, à quelqu'un qui ne soit pas issu de ces partis politiques qui ont failli à leur mission, peut-être à un Philippe de Villiers ou à un Nicolas Dupont-Aignan, ou peut-être, pourquoi pas, à un militaire, plus soucieux des intérêts de la France et de son peuple, guidés par le sens du devoir et le service de la nation et non pas obsédés par une ambition politique personnelle.
Le 23 novembre 2015, Général (2s) Antoine MARTINEZ        


Retour de Syrie
Envoyé Par M. J. Hogard

Ci-joint l’article rédigé en rentrant de quelques jours à Damas. Il était initialement destiné au « Figarovox » qui a « renoncé » en définitive à le faire paraître…Certains passages, si j’ai bien compris, ont été jugés trop « directs ».

              J'étais à Damas vendredi soir avec une importante délégation française composée notamment de cinq députés courageux et de quelques représentants non moins courageux de la " société civile ", tous concernés par la situation de la Syrie aux avant-postes de la guerre contre " l'état islamique ", quand est tombée la cascade de nouvelles tragiques nous parvenant de Paris où " Daech " venait de déclencher une suite d'attentats terroristes sans précédent contre la France et le peuple français.
              Cette attaque terroriste, nous savions tous qu'elle aurait lieu mais nous n'en connaissions bien sûr ni l'heure ni le lieu, ni la forme ni l'ampleur qu'elle prendrait.

              Le lendemain matin, la délégation française qui était arrivée en Syrie le mercredi précédent afin de s'informer sur le terrain de la situation, notamment celle des minorités chrétiennes, a été reçue dans un climat de grande franchise par le Président Bachar El Assad en personne.
              Avec gravité et simplicité, celui-ci nous a présenté ses condoléances à l'intention des familles éprouvées et du peuple français ; il nous a dit aussi que nul n'était mieux placé que lui pour comprendre le drame que constituaient ces attaques faisant tant de victimes innocentes, tant la Syrie est en effet elle-même confrontée depuis cinq ans à des tragédies quotidiennes de cette nature.

              Ce voyage en Syrie nous aura permis de rencontrer la quasi-totalité des autorités religieuses, du grand Mufti de Syrie au représentant du Patriarche syriaque-orthodoxe en passant par le Cheikh Hekmat Al Hajri, chef spirituel des Druzes de Syrie, mais aussi des autorités politiques du pays, du président du Conseil du Peuple syrien (l'équivalent de notre Assemblée nationale) au Président de la République arabe syrienne, en passant par un ou deux ministres ainsi que de nombreux députés, appartenant à toutes les confessions.
              Il nous aura aussi permis de rencontrer de nombreux représentants de la société civile (dont de nombreux chrétiens), le président et les membres de la Chambre de commerce syrienne, des dirigeants de sociétés, des médecins et chirurgiens, le directeur des musées de Syrie…etc.

              Enfin, nous aurons effectué trois visites très particulières :

              - Celle du village martyr de Maaloula, à 60 kilomètres au nord-est de Damas, où les habitants chrétiens ont été attaqués, violentés, chassés par les hordes sauvages du groupe islamiste Al Nosra qui en ont pris le contrôle de longs mois durant, de septembre 2013 à avril 2014, tuant, assassinant, pillant, brûlant, enlevant même des religieuses mais aussi des jeunes chrétiens (Trois d'entre eux, s'ils sont toujours en vie, sont toujours aujourd'hui entre leurs mains).
              Ce que j'ai vu à Maaloula, les graves dommages causés aux très anciens monastères de Saint Serge - Saint Bacchus et de Sainte Thècle, les icônes volées ou bien dégradées par haine du christianisme, les souffrances infligées aux habitants par ces nouveaux barbares …m'a rappelé étrangement ce que j'ai moi-même vu au Kosovo et Métochie en 1999 où l'UCK persécutait les moines et moniales orthodoxes et brûlaient leurs monastères et leurs églises, tuait, enlevait, torturait les civils serbes, cherchant obstinément à faire du passé table rase.

              Réaliser, comme nous l'ont rappelé les chrétiens rencontrés sur place, que ce fameux groupe islamiste Al-Nosra n'est autre que celui que le gouvernement français a choisi de soutenir en lui fournissant armes et munitions a de quoi susciter quelques interrogations très fortes !

              Comment avons-nous pu, nous la France, nous fourvoyer de cette sorte ?
              Au nom de quelle cause, au nom de quel principe avons-nous pu ainsi aider ces barbares, ces terroristes qui s'en prennent aux populations innocentes, de préférence d'ailleurs quand elles sont chrétiennes ?
              Il faudra bien que des réponses claires soient données un jour.
              Pour la vérité de l'Histoire et l'Honneur de la France.

              - Et puis, nous avons visité l'hôpital militaire de Tichrine à Damas. Le plus grand hôpital militaire du pays. Nous y avons vu de nombreux blessés, rescapés des rudes combats que mène l'armée syrienne contre les bandes islamistes, qu'elles se revendiquent d'Al-Nosra ou de Daech, peu importe d'ailleurs, car comment en effet faire la différence " entre bonnet vert et vert bonnet " ?
              Nous y avons vu ces jeunes conscrits syriens dont certains sont dans leur cinquième année de service, marqués dans leur chair, devenus infirmes pour certains, mais tous frappés dans leurs âmes et dans leurs esprits par les horreurs auxquelles ils ont été confrontés.
              Nous y avons vu aussi les bien tristes résultats de l'embargo pratiqué sur les médicaments et autres matériels médicaux indispensables au diagnostic et traitement des blessés de guerre…

              - Enfin nous nous sommes rendus à l'hôpital français de Damas, l'hôpital Saint Louis, dirigé par une jeune religieuse libanaise à la Foi rayonnante, sœur Lamia, et servi par une équipe exceptionnelle de médecins, de religieuses, d'infirmières et de personnel de soutien.
              Cet hôpital est situé à quelques centaines de mètres du réduit islamiste du quartier de Jobar. Il en reçoit régulièrement son quota d'obus.
              Mais surtout, dans une ambiance de tension extrême, d'où la conscience du danger n'est jamais absente, il fait un travail extraordinaire, avec de quasi bénévoles, dans un état de grand dénuement en médicaments et produits de première nécessité… Il sauve, traite, soigne, en particulier des enfants, de toutes confessions.

              Mais il faut reconnaître que les enfants chrétiens sont particulièrement nombreux parmi eux. Il faut dire qu'Al-Nosra les vise tout particulièrement, comme ce jeudi dernier 12 novembre où une attaque à la bombe est déclenchée contre un bus scolaire transportant des écoliers quittant leur école. Bilan : 27 enfants morts ou blessés, estropiés à vie, ayant qui perdu deux jambes, qui perdu un oeil, du fait des attaques terroristes de ces barbares… mais qui donc cela intéresse-t-il ailleurs qu'en Syrie ?
              En remettant en perspective cette visite de quelques jours en Syrie, confrontés à la réalité de sa situation mais aussi de la nôtre aujourd'hui en France, il ressort clairement quelques enseignements élémentaires :

              D'abord que notre politique étrangère, anti-syrienne et anti-russe, totalement inféodée aux Etats-Unis et à l'Union Européenne son fidèle vassal, est totalement à revoir.
              C'est dans le nord de la Syrie et de l'Irak que se situe aujourd'hui " l'empire du Mal ". C'est donc là que nous devons frapper : à la source.

              Mais jusqu'à présent notre obstination à vouloir frapper Daech (d'ailleurs assez timidement lorsqu'on compte le nombre d'interventions sur un an de notre aviation de chasse : moins de 260, pas même une par jour !) tout en soutenant activement Al-Nosra afin de faire chuter à tout prix le régime syrien, a surtout souligné notre grande incohérence !

              Les Russes depuis le début de leur intervention récente, parce qu'ils sont déterminés et qu'ils y mettent les moyens (40 sorties/ jour en moyenne), mais aussi parce que leur aviation agit en coordination avec les troupes au sol, celles de l'armée syrienne et celles de ses alliés iraniens et du Hezbollah, ont une efficacité de très loin supérieure.

              Les faits sont là :
              En un an d'intervention alliée en Syrie et en Irak, Daech a continué à progresser et à s'étendre inexorablement.
              Seule l'intervention russe, en trente jours, a enfin fait reculer pour la première fois les barbares.

              Il serait donc temps d'en tirer les leçons et de se décider à rejoindre les Russes et d'apporter sans états d'âme un soutien franc et entier à l'Etat syrien dans sa lutte contre le cancer islamiste.

              Certes cela nécessitera un certain courage : celui de modifier sensiblement nos alliances en commençant par mettre de la distance entre les monarchies pétrolières du Golfe, Qatar et Arabie Saoudite, fermes soutiens des terroristes et nous.
              Et en osant dénoncer le double jeu de la Turquie d'Erdogan auquel Daech doit tant.
              Il serait temps de constituer une seule et même coalition sincère et unie contre l'islamisme, cette forme moderne des grandes invasions barbares.

              Ensuite, et tous nos interlocuteurs nous l'ont demandé instamment, il s'agit de mettre un terme, par tous les moyens, aux flux migratoires, qui en submergeant l'Europe, vident la Syrie et l'Irak. Pour cela, il faut bien évidemment éradiquer Daech, afin de ramener la paix et la concorde dans les régions que le califat a dévastées ces dernières années. Mais il faut aussi simultanément fermer nos frontières, refuser le principe même des immigrés clandestins et cesser de vouloir à tout prix en faire des " réfugiés politiques ". Cela nous a été demandé avec insistance par ces responsables conscients des grands troubles que ne manqueront pas de créer le laxisme et les atermoiements actuels.

              Enfin, il faut parallèlement mettre un terme à l'islamisation de la France. Et ce n'est pas la soi-disant " laïcité républicaine " qui sera à même de le faire.
              Celle-ci a en effet d'ores et déjà échoué. Elle a en effet montré combien elle n'est pas neutre mais systématiquement déséquilibrée, en faveur bien entendu de l'islam, sans doute au nom d'une certaine volonté d'accueil, généreuse mais follement utopique et dangereuse.
              Il n'y a pas de laïcité qui fonctionne sans référence claire à une identité. Or celle de la France est chrétienne, n'en déplaise à certains hiérarques au pouvoir.

              La France doit donc retrouver et assumer sans complexe son identité et sa culture chrétienne, son héritage judéo-chrétien, ses racines gréco-romaines. La défense de notre civilisation est à ce prix. Elle doit être réaffirmée pour être mieux défendue. La nature a horreur du vide ; du vide spirituel et culturel comme du reste.
              Ce sont nos interlocuteurs syriens, les chefs religieux en particulier, qui nous ont recommandé le retour à notre identité comme meilleure garantie face à la décomposition de l'Etat, de la Nation et de la Patrie.

              Alors halte au prosélytisme islamiste financé par nos pseudo " alliés " saoudiens, qataris ou turcs, halte aux minarets et aux écoles coraniques. Halte à la colonisation de notre pays. Accueillons en nombre raisonnable avec humanité ceux qui souhaitent s'intégrer sans faux-semblant et arrière-pensées. Mais raccompagnons sans faiblesse dans leurs pays d'origine ceux qui ne veulent ni ne peuvent s'intégrer. C'est parmi eux que se trouve l'avant-garde du terrorisme islamiste dans notre pays, qui sera bientôt rejointe si nous n'y mettons bon ordre, par les djihadistes infiltrés parmi les flots d'immigrés.
              En Syrie comme en France, le combat est même : il s'agit du combat sans merci que livrent les nouveaux barbares au monde civilisé pour le détruire et imposer leur loi infâme.

              La Syrie de Bachar El Assad n'est certainement pas parfaite. Mais la France de François Hollande l'est-elle seulement ?
              L'ennemi est commun, il est un et un seul. Son nom peut changer mais il s'agit du fondamentalisme wahhabite, que j'ai déjà personnellement vu à l'œuvre sur le sol européen au Kosovo il y a quinze ans et qui continue d'y prospérer sous l'œil bienveillant des Etats-Unis et de l'Union Européenne.

              Il est temps d'ouvrir les yeux, de prendre conscience des graves dangers qui menacent les générations à venir. Celles de nos enfants et de nos petits-enfants.
              Un sursaut est encore possible.
              Comme l'a écrit récemment Philippe de Villiers, " il n'y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent ".

              Je souhaite que le sacrifice de tous ces morts et blessés innocents, de Beyrouth, de Damas ou de Paris, ne soit pas vain. Je souhaite qu'il permette une prise de conscience amenant nos dirigeants à un sursaut salutaire, pour la défense de notre civilisation, de nos libertés, sans laquelle la vie ne vaut rien.
Colonel Jacques Hogard          
Paris le 16 novembre 2015          

              


Eléments de réflexion
Texte du Général Antoine Roch Albaladéjo
Envoyé par M. Bernard Viot

Quelques éléments de réflexion sur l'affrontement avec les islamistes.

          1° Ouvrir les yeux et admettre une bonne fois pour toutes que les islamistes ont déclaré la guerre à l'occident, avec la France en première ligne. Se persuader que cette guerre ne se fera pas sans mort, sans prise d'otages, d’autres attentats, qu'elle se fera aussi chez nous et donc qu'il faudra nous montrer plus vigilant et moins vulnérable y compris émotionnellement. Savoir que notre ennemi trouvera parmi nous des sympathisants et des complices dans tous les milieux et en plus grand nombre que ce ne fut le cas pour le FLN.

        2° Cesser de reculer devant les exigences toujours plus grandes de ces extrémistes et de leurs complices, qui, en affaiblissant notre culture et en imposant la leur, cherchent surtout à tester et à saper notre esprit de résistance.

        3° Agir en portant le fer là où apparaît un furoncle:
        - une immigration débridée qui rend insolubles les problèmes du logement, du chômage, de la dépense publique, ça se contrôle.
        - des barbus, des imams ou des rappeurs qui appellent à la guerre sainte, à la haine et au crime, ça se sanctionne.
          - des quartiers qui caillassent les représentants de l'État, qui rackettent les artisans, ça se neutralise.
          - de discrètes écoles coraniques qui forment les djihadistes de demain, ça se ferme.
          - des clandestins, ça s'expulse, surtout les délinquants.
          - des subventions à toutes ces associations qui font leur beurre dans l'anti-France, ça se supprime, et .....on revoit nos programmes d'histoire, on jette la repentance aux orties, on laisse la transparence aux vitriers ........etc. etc.

        Et ne me dites pas qu'il s'agit là de racisme, de fascisme ou d'extrême droite!

        Il s'agit de légitime défense et de résistance dans le respect de la loi, ni plus, ni moins !

        Vous pensez sans doute que ce n'est pas demain la veille ?......

          Je crois néanmoins que, sans un sursaut, le pays de la douceur de vivre, le plus beau pays du monde, risque fort de disparaître dans d'atroces soubresauts ou dans une coupable et morne résignation, pour être remplacé par une autre que certains, et pas des moindres, semblent appeler de leurs vœux, on se demande pourquoi, et qui commence à faire peur..

        Mais je me trompe peut-être... J'aimerais tellement avoir tort...

        Enfin, réfléchissez, ne soyez ni sourds, ni aveugles, ni muets.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


        Les évènements lui donnent raison....
          C'est exactement ce qu'il faut faire et rapidement
          L'armée est souvent mieux informée que le peuple

          Il faut parfois écouter les militaires...
          Surtout quand ils parlent en connaissance de cause :

          Ils savent mieux que les journalistes ce qu'est la guerre et QUI est l'ennemi... et ils n'ont pas d'électorat à séduire, eux...

          Alors écoutons ce qu'ils ont à dire.... dans leur domaine de compétence, et tâchons d'en tenir compte.
          Beaucoup de patriotes pensent comme lui.
Général Antoine Roch Albaladéjo Ancien De La Légion Étrangère        



Le Rose et le Brun
(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Envoyé par : Francephi diffusion

Entretien avec Philippe Simonnot, auteur de Le Rose et le Brun, Éditions Dualpha, collection « vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa

« La révolution nazie n’a pas échappé
à la règle saturnienne de toute révolution :
elle a dévoré ses propres “enfants” »

           Philippe Simonnot, économiste et écrivain a été un collaborateur régulier du Figaro et du Monde. Depuis 2007, il dirige sur internet un observatoire des religions dont l’objectif de faire entrer la religion dans une réflexion scientifique, notamment économique.

           Appréhender la montée du nazisme à travers la sexualité allemande de l’époque, n’est-ce pas une démarche freudienne un peu provocatrice ?

           Il ne s’agit pas du tout d’une démarche freudienne, mais d’une analyse strictement historique. La dimension de libération sexuelle du nazisme est restée jusqu’à maintenant cachée par la plupart des historiens, notamment sous son aspect homosexuel, parce que cette dimension met en cause nos propres sociétés au moins depuis 1968. De plus, elle se heurte aujourd’hui aux tabous mis en place par le « lobby gay ». Wilhelm Reich, le prophète de la « révolution sexuelle », qui a conduit en France à Mai 68, s’est complètement trompé en faisant du nazisme un produit de la répression sexuelle. Au contraire, comme l’avait très bien vu Herbert Marcuse déjà à la fin des années 1930, la libéralisation sexuelle fut un des moteurs du nazisme. Quant à Freud, il n’est cité dans mon livre que comme témoin des années 1900-1930. Son vocabulaire, faisant de l’homosexualité une perversion, a été beaucoup utilisé, y compris par les nazis, pour réprimer l’homosexualité. Mais je ne me sers pas de sa théorie de l’inconscient, qui est, à mon avis, inutile pour un historien. Freud lui-même s’y est cassé les dents, on le sait.

           Quels sont les éléments nouveaux développés dans votre livre ?

           Le plus nouveau est le compte rendu précis, détaillé et documenté du mouvement homosexuel allemand de la fin du XIXe siècle jusqu’à l’arrivée d’Hitler au pouvoir, à la fois sur le plan des pratiques et sur celui de la pensée. Sur ces deux plans, l’Allemagne impériale, puis la République de Weimar avaient plusieurs longueurs d’avance sur les autres États comparables. Berlin était considérée depuis 1900 comme la nouvelle Sodome, attirant des « touristes sexuels » du monde entier, dont André Gide. Hans Blüher, totalement inconnu aujourd’hui, a droit dans mon livre à une place centrale en tant que théoricien de l’homo-érotisme comme fondement de l’État. L’importance de Blüher vient de ce qu’il tend à combler une faille de la pensée libérale, incapable de fonder l’État, mais aussi une faiblesse du marxisme vis-à-vis de l’État. Hitler s’est servi de cette théorie pour instituer le IIIe Reich. De même, je fais connaître Karl Heinrich Ulrichs, l’inventeur du « troisième sexe », un théoricien du « genre » avant la lettre. Pour ne citer ici que ces deux auteurs. Ce qui est nouveau, aussi, c’est la révélation de l’antisémitisme de toute une branche du mouvement homosexuel allemand, antisémitisme causé par l’interdit biblique portant sur l’ « abomination des abominations », c’est-à-dire la sodomie.

           Il est tout de même étonnant qu’une idéologie propulsée au Pouvoir grâce aux homosexuels se retourne contre ces derniers jusqu’à les persécuter ; comment l’expliquez-vous ?

           Il faut évidemment distinguer deux périodes : la montée au Pouvoir, l’exercice du Pouvoir. Pour la montée au Pouvoir, Hitler a utilisé le mouvement homosexuel notamment à partir des mouvements de jeunesse, en particulier le Wandervogel, dont la Jeunesse hitlérienne a été la continuation. Ernst Röhm, homosexuel affiché, entouré de toute une cour de gitons à la tête de centaines de milliers de SA, a joué un rôle essentiel, reconnu par Hitler lui-même, dans la conquête du Pouvoir. Attaqué par la gauche et les communistes pour son homosexualité, qualifiée par eux à l’époque de « vice fasciste », Röhm a reçu un soutien sans faille de son Führer, qui une fois au Pouvoir, en a fait le deuxième personnage du nouveau régime. Mais Röhm voulait continuer la révolution, y compris sur le plan sexuel, alors que Hitler cherchait tout logiquement à consolider son Pouvoir, et, pour ce faire, il avait besoin du soutien de l’armée et de la droite, l’une et l’autre farouchement opposées au mouvement homosexuel allemand. Au même moment, la persécution des homosexuels a commencé en URSS, et Hitler ne pouvait faire moins que d’emboîter le pas. D’où la Nuit des Longs Couteaux de juin 1934. La révolution nazie n’a pas échappé à la règle saturnienne de toute révolution : elle a dévoré ses propres « enfants ».

           Publier ce livre alors que la loi sur l’autorisation du mariage homosexuel vient d’être votée en France ne risque-t-il pas d’apparaître, là aussi, comme une provocation ?

           C’est la manière dont cette autorisation a été instituée qui est une provocation. Je trouve inquiétant qu’au moment du débat sur le mariage homosexuel ait été occulté ce passé de l’homosexualité en Allemagne et dans beaucoup de pays occupés par l’Allemagne, en France notamment. Il me semble qu’il aurait dû être au moins discuté. Une telle occultation n’est pas un bon signe pour notre démocratie. La revendication des homosexuels en tant qu’homosexuels n’est pas non plus de bon augure. Il ne devrait pas exister d’identité homosexuelle, au sens juridique du terme. Le droit est en train de dériver vers n’importe quoi. Le danger que nous fait courir ce type de revendication identitaire, c’est qu’on accorde le droit à celui qui remporte la majorité du moment. Or, on ne peut pas se régler sur celui qui est le plus fort, car la force est toujours relative et temporaire et il faut trouver des principes intangibles du droit, les « lois non écrites » comme disait Antigone. Enfin, l’homosexualité est le culte du même, la négation de la femme, de l’altérité, de la procréation, bref de la vie. Le communautarisme du même avec le même est mortifère. Et suicidaire.           
+++

           Le Rose et le Brun de Philippe Simonnot, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 336 pages, 29 euros.
           Commande par internet (paiement 100 % sécurisé par paypal ou carte bancaire) sur notre site www.francephi.com.           
           Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com

Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».



Extrait de
" Chez nous en Algérie,
la méditerranée était au nord "
Envoyé par Mme Jocelyne MAS

Prix Méditerranée Médaille de Vermeil du Mérite Culturel.

L'olivier : symbole des français d'Algérie.
  


Photo Mme Jocelyne Mas
              J'aime les arbres comme j'aime tous les êtres vivants. Il y a près de la maison de mon fils un énorme olivier, il faut six personnes étendant leurs bras pour faire le tour de son tronc et capter son énergie. Il a un tronc noueux, torturé, signe de sa résistance et sa longévité face aux agressions qu'il a subies par le passé. Son écorce est rugueuse mais on ne peut s'empêcher de la caresser et ses branches s'élancent vers le ciel. Il ressemble à un géant à qui on peut confier tous ses secrets.

              Il porte ses rameaux et ses fruits à bras tendus, et offre ce mélange de grâce et de majesté propre aux arbres qui ont le tronc large et la feuille petite.

              L'olivier plonge ses énormes racines noueuses dans cette terre vierge et aride, elles sont la preuve de sa volonté farouche de s'accrocher à la terre et à la vie malgré tout.

              Comme tous les arbres, il reste debout et digne créant un lien constant entre la terre par ses racines et le ciel par son feuillage. Enfin il est le symbole de la vie par ses fruits. L'olivier est un arbre sacré, pourvoyeur de l'or liquide. J'aime la beauté tourmentée de leurs troncs, il est le bonheur des traditions d'antan où on vivait au rythme des saisons : ramassage, pressurage, floraison, taille.

              Le français d'Algérie ressemble à l'olivier.

              Malgré son départ de sa terre natale, il ne peut oublier son passé et ses racines qui lui apparaissent d'autant plus fortes et noueuses.
              Toutes les souffrances et violences dont il a été l'objet l'ont fait ployer mais il est resté debout malgré tout, en l'honneur du travail et du courage des aïeux qui reposent là-bas sur cette terre qui l'a vu naître. Ils avaient l'âme fière et savaient se battre contre les cieux lorsqu'ils se déchaînaient, pour faire vivre leur famille.

              Le français d'Algérie a aimé sa terre avec passion, il a lutté, allant au bout de ses forces pour faire sortir de ce désert cette terre rouge et fertile. Sur plusieurs générations, ces pionniers ont travaillé, souvent à mains nues, épierrant leur lopin de terre, creusant profond pour trouver cette eau si précieuse. Beaucoup ont abandonné et laissé leur terre.
              Les autres, obstinés, sont restés, ils ont planté des oliviers, des arbres fruitiers, de la vigne, du blé. Ils se sentaient arbres et leurs pieds s'enracinaient.
              Lorsqu'il a fallu partir, tout abandonner, ils étaient comme ces arbres que l'on déracine. Les déraciner : c'était les tuer. Beaucoup n'ont pas eu le courage de survivre, d'autres sont partis vers d'autres rivages, sur des terres plus accueillantes.
              D'autres encore se sont ré-enracinés sur le sol de la mère patrie qu'ils vénéraient mais celle-ci ne les a pas accueilli comme ses enfants. Alors, ils ont travaillé encore et encore, n'hésitant pas à changer de métier, parcourant la France à la recherche d'un travail et ils ont rebondi. Ils ont réussi pour leurs enfants, pour montrer à la France qu'ils pouvaient s'en sortir seuls, sans assistance, ni aide psychologique, par la force de leur Foi en l'homme et par leur travail.
              Ils savaient qu'on n'a rien sans efforts. Ils ont élevé leurs enfants dans l'amour de leur terre natale, l'amour des enfants, le respect des femmes et des vieux parents.
              Travailler pour réussir voilà leur devise. Ils sont à la fois nostalgiques de leur passé mais ils ont les bras ouverts à l'avenir, et le regard tourné vers l'horizon.
              

Jocelyne MAS
Poète-Ecrivain - Conférencière

Site Internet : http://www.jocelynemas.com





Vous avez entendu !!!
Envoyé par Eliane

     Dans un café parisien...
     Un homme est en train de s'enivrer en buvant cognac sur cognac.
     Une dame qui se trouve à la table voisine lui dit :
     - Monsieur, vous devriez arrêter. Songez que chaque année, l'alcool tue plus de trente mille Français...
     Et l'autre répond :
     - Je m'en fous, je suis belge !
ØØØØØØØØØØØØØØ

     Deux grand-mères Alsaciennes discutent...
     - Ma petite fille se marie la semaine prochaine !
     - Ah, vraiment ? Félicitations ! Et le mari vient d'où ?
     - De Faïsbouck, mais ne me demande pas où c' est !
ØØØØØØØØØØØØØØ


COMMUNIQUÉ
Envoyé par M. Louis Aymes

Réunion de Ceux de Bougie et de sa Région
          La traditionnelle réunion des Bougiotes s'est déroulée les 6, 7, 8 novembre 2015 au Lazaret à Sète, elle a permis à environ 30O personnes de se rassembler et d'évoquer des souvenirs et de prendre des nouvelles de personnes perdues de vue…
          Une exposition était proposée par Yves Bodeur, le C.D.H.A d'Aix en Provence était également présent et sensibilisait l'assistance sur la conservation des archives personnelles sur l'Algérie. Bal et concours de boules étaient aussi organisés.
          Après une messe solennelle dite par le curé Caruana, Yves Dubar s'adressait aux participants :

Bonjour mes amis et bienvenue à tous

          Comme chaque année nous nous retrouvons tous réunis devant cet Olivier qui symbolise l'espoir en l'avenir, nos racines et celles de nos enfants sur cette terre.
          Bougie, notre chère ville, nous ne l'oublions pas, elle est juste en face. Quand on pense aux difficultés que nous avons tous traversées, aux agressions de l'âge, à celles de la maladie, de la précarité pour certains de nos jeunes, il faut reconnaitre que notre présence ici aujourd'hui relève d' une chance exceptionnelle que nous devons apprécier à sa juste valeur.
          Partageons ce moment de souvenir sans oublier les absents, ceux qui n'ont pas pu se déplacer, ceux qui nous ont quittés et aux familles laissées dans la peine.
          Pour eux je vous demander d'observer une minute de silence ………….

          Aux remerciements qu'il convient d'adresser chaque année à la direction et au personnel du Lazaret, j'ajouterai au nom de notre groupe (les présents et les absents) nos meilleurs vœux à l'occasion du 150è anniversaire de cette institution.
          C'est l'occasion d'évoquer les 48 rencontres de notre association qui ont jalonné ces 50 dernières années et d'avoir une pensée particulière pour tous les bougiotes, toutes générations confondues, qui se sont retrouvées ici si nombreux. (Plus de 800…)

          Je salue l'heureuse initiative de nos anciens, qui dans les années 60, grâce à l'intervention du Pasteur Muller, on décidé de regrouper une fois l'an dans ces lieux déjà si accueillants nos familles si éprouvées par leur exode.
          Je peux témoigner, que nos relations avec le Lazaret ont toujours été à l'image du bonheur que nous avions à nous y retrouver pour partager nos souvenirs.
          Je peux dire combien ont été appréciés les différents aménagements réalisés pour notre confort au cours de ces dernières années

          De plus et surtout je ne manque pas de confirmer et de souligner les liens fraternels qui se sont noués avec toutes les équipes qui se sont succédé
          Merci au Lazaret d'hier, aux dirigeants et personnels qui se sont succédé et particulièrement à Monsieur David Costes ici présent.
          En cette année du 150è anniversaire, c'est à vous que je m'adresse M. Souvignet ainsi qu'à l'ensemble de votre personnel
          Au nom de Tout Bougie ici présent je peux témoigner que vous honorez, vous tous, l'héritage de vos prédécesseurs en nous considérant comme eux l'ont fait comme des visiteurs privilégiés… je dirai même comme des amis

          Pour concrétiser ce témoignage et au nom de notre association, j'ai l'honneur de vous remettre un diplôme de bienvenue dans le cercle très fermé des " Bougiotes d'Honneur "
          Il est évident que la reconnaissance qui vous est témoignée rejaillit sur tous vos collaborateurs

          Autre anniversaire à marquer ce WE…Voici en effet 7 ans que notre ami Henri Ben anime nos rencontres.7 ans ce sont 14 soirées, 14 thés-dansants, 7 messes, 7 cérémonies de recueillement… 7 années de dévouement, de disponibilité et compréhension7 ans c'est aussi l'âge de raison…et il est raisonnable de considérer notre chef d'orchestre comme bougiote d'Honneur.
          Merci à tous et après avoir entonné notre Chant des Africains, je vous invite à participer à notre merguez-party habituelle et à poursuivre dans la joie votre séjour.
          A l'année prochaine… les 11, 12 et 13 novembre.
photo M. Louis Aymes
Merguez-Party

LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini

             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.

             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages nécessaires pour les villes ci-dessous et je viens d'ajouter Petit, Clauzel, Guelât Bou Sba, Héliopolis, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.

             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.

             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, Kellermann et Millesimo, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.
POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :                          J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 


SOUVENIRS
Pour nos chers Amis Disparus
Nos Sincères condoléances à leur Familles et Amis

Envoyé par M. Nicolas Duchène

Décès de M. René Mayer

                                                                 CHERS AMIS,  
 
       C’est avec une très grande tristesse que nous vous faisons part du décès de René Mayer, un ami qui nous était cher, membre de plusieurs associations de la communauté P.N, ce vendredi 20 octobre 2015, à l'âge de 90 ans.
       Les obsèques ont eu lieu ce Lundi 26 octobre en l’église principale au centre de St Cloud à 10 h30.
       Auteur d'un très beau livre sur sa vie, brassant l'histoire de l'Algèrie.
       M. René MAYER était ingénieur général des Ponts et Chaussées, commandeur de la Légion d'honneur,

M. Duchène

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NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Arrestation d'un "mendiant" fortuné à El-Menea
Envoyé par Robert
http://lecourrier-dalgerie.com/wp-content/uploads/2015/10/Le-Courrier-dAlgérie-du-mardi-20-octobre-2015.pdf


Le Courrier d'Algérie le 20/10/2015 l Par :
           Une personne faisant la manche devant une mosquée à El-Menea, près de Ghardaïa, a été arrêtée les poches pleines de billets de banque, a-t-on appris lundi du Groupement de la gendarmerie de la wilaya. Le "mendiant", un quinquagénaire originaire d'une wilaya du Nord du pays et qui se faisait passer pour un ressortissant syrien victime de la guerre civile, a été interpellé en flagrant délit par les éléments de la Gendarmerie nationale au moment où il s'adonnait à la mendicité devant le perron de la mosquée en s'appliquant à parler en dialecte syrien, a expliqué la même source.
           Les éléments de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale ont découvert plus de 3.000 DA en liquide dans ses poches, avant que l'enquête ne révèle que ce "mendiant" ayant un niveau universitaire, possédait trois comptes bancaires "garnis", estimés à 7 millions de dinars et près de 15.000 euros, a-t-on ajouté.

           L'imposteur a reconnu avoir amassé cette fortune en faisant la manche sur les trottoirs, un business jugé lucratif et une véritable source d'enrichissement en abusant de la sensibilité des âmes charitables, selon la même source.
           Présenté dimanche soir devant le juge instructeur près le tribunal d'El-Menea notamment pour escroquerie, ce quinquagénaire a été placé sous mandat de dépôt.
          
          


" Nous avons honte d'inviter nos proches "
Envoyé par Cyrille
http://www.elwatan.com/regions/est/annaba/nous-avons-honte-d-inviter-nos-proches-03-11-2015-306734_133.php


El Watan : le 03.11.15 | 10h00 par Leïla Azzouz

           Les habitants au wali de Annaba
           La ville de Annaba n'offre plus cette image de "Coquette", qui lui a été attribuée précédemment.

           Elle sombre actuellement dans une clochardisation et insécurité programmée.
           Annaba la 4ème ville d'Algérie paraît, depuis quelques années, l'une des plus sales grandes agglomérations du pays.

           La majorité des rues du chef-lieu et celles de ses banlieues sont dans un état déplorable.

           Au niveau de la cité Plaine Ouest, certaines cités-dortoirs sont réduites à l'état d'espaces pour animaux, à l'instar des quartiers "Bangladesh" et "Rym", où les chiens côtoient les poules, si ce n'est des moutons et des vaches.

           A ce décor peu réjouissant s'ajoutent les dépôts d'ordures ménagères qui restent en l'état, parfois, durant plusieurs jours sans que personne ne s'en soucie. Les sièges des administrations publiques sont sales et dégagent des odeurs désagréables. Non ravalées où ayant subi un maquillage grotesque, les façades sont un réel reflet de ce qu'est la gestion de cette ville, hier, qualifiée de ville touristique.

           Gadoue et eau stagnante conséquence d'égouts mal entretenus ou résultats d'importantes fuites d'eau potable, font le reste. "Nous avons honte d'inviter des amis ou des proches chez nous. Le paysage lugubre qu'offre Annaba à ses visiteurs nous dissuade d'inviter des proches à nous rendre visite" se lamentent les annabis.

           A l'éclairage public défectueux dans plusieurs cités telle que 5 juillet, s'ajoute la présence de plusieurs milliers de rongeurs ayant élu domicile dans des caves, cages d'escaliers mal entretenus ou dans de prétendus laboratoires de boulangerie pâtisserie.

           Les vols, les agressions à l'arme blanche et la prostitution prolifèrent particulièrement en centre urbain et dans les gares routières intra et extra muros. Bien que plusieurs marchés de proximité aient été installés, les vendeurs à charrettes préfèrent la rue. Et ils ont pu imposer leur choix.

           C'est le cas de Souk-Ellil où l'infrastructure a été boudée quelques jours après son inauguration. Et si par malheur un automobiliste réclame le passage, il aura droit à une agression à coups de gourdin voire de couteau. A leur départ, ils laissent leurs déchets sur les lieux.

           LES MARCHÉS INFORMELS …L'AUTRE TARE

           Les vendeurs d'effets vestimentaires et d'ustensiles de cuisine occupent la portion de trottoir dans la rue Ibn Khaldoun (ex Gambetta). A la rue Larbi Tébessi (ex Bouscarein) et celle d'El Kods, les charrettes sont omniprésentes.

           Les nombreuses opérations lancées, rappelons-le, par les pouvoirs publics ayant trait à l'éradication de l'informel ont échouées. Les rues sont encombrées à toute heure de la journée à cause de leurs étals qui bordent la chaussée.

           Réfugiés subsahariens, syriens et nationaux mendiants, aliénés mentaux, SDF et alcooliques pacifiques ou agressifs se sont multipliés. Les enfants en bas âge vendeurs à la sauvette et d'autres jeunes sont auto proclamés "parkingueurs" squattent des bordures de trottoirs à stationnement interdits.

           Ces derniers agissent en toute quiétude et imposent leur loi : 100 DA/véhicule. S'ils ne se transforment pas en voleurs à la tire, ces "gardiens", gourdins ou armes blanches à la main, agressent les conducteurs. Paradoxalement, la sûreté de wilaya au lieu de s'attaquer à ce phénomène qui dérange sérieusement les automobilistes, elle a préféré les taxis clandestins qui, tant bien que mal, soulagent un tant soit peu les habitants de plusieurs destinations que les taxis officiels évitent.

           Sur le plan sécuritaire, dans toutes les cités populaires allant de la Plaine Ouest jusqu'à la place d'Armes (Vieille ville), un risque permanent d'agression physique. Les agresseurs agissent sous l'effet des psychotropes dont le commerce est fleurissant à Annaba.

           Les actes des malfrats se sont étalés sur toute la commune chef-lieu de wilaya et ses onze communes. Jamais Annaba n'a atteint un degré d'insécurité comme celui enregistré ces dernières années.
           Leïla Azzouz
          


Annaba: DGSN
Envoyé par Daniel
http://www.annabacity.net/news/breve_11453_annaba+dgsn+-+wilaya+est+couvert+70%25+par+des+cameras+surveillance.html


El Watan 25/11/2015 l Par : Leïla Azzouz
­ La wilaya est couvert à 70% par des caméras de surveillance .

           Le territoire de la wilaya de Annaba est couvert à 70% par des caméras de surveillance. La gestion des vidéos quant à elle dépend de la compétence territoriale dans chaque secteur» a annoncé, hier, l’inspecteur régional Est qui a accompagné le général major Abdelghani Hamel, directeur général de la sureté national (DGSN) lors d’une visite dans la wilaya de Annaba.

           C’était l’occasion pour le patron de la police de clore définitivement le dossier des logements de fonction qui a fait l’objet de plusieurs manifestations des policiers retraités, appelés à les libérer. «Je vous annonce que les trente neuf logements de fonction ont été désistés au profit des veuves et policiers retraités dans la wilaya de Annaba» a­t­il confirmé devant les concernés à qui il a remis les documents de désistement.

           A la nouvelle cité policière de Boukhadra III, le DGSN a procédé à l’attribution symbolique de 50 logements LSP d’un programme total de 400 logements dont 270 sont en finition. «Les 160 autres seront achevés et attribués en juin 2016.
           D’autres cités dédiées à notre corps sont également en cours de réalisation dans la wilaya de Annaba. Il s’agit d’un programme de 1136 logements LSP, 11250 type AADL et 226 autres logements de fonction» a affirmé de son côté le même inspecteur régional.

           A l’école de police où il a tenu une conférence de presse, ce dernier a été interrogé sur les préparatifs concernant la prochaine mise en exploitation de la nouvelle aérogare internationale Rabah Bitat : « tout est fin prêt sur le plan humain et matériel pour que la police des frontières (PAF) entame sa mission de contrôle des passagers de cette nouvelle infrastructure aéroportuaire» a­t­il rassuré. Sur le plan sécuritaire, le patron de la police algérienne a affirmé que : «Nous sommes en parfaite coordination avec les tous les services de sécurité locale et nationale.

           Pour la lutte contre le terrorisme, les forces de police sont intégrées dans des dispositifs qui sont sous le contrôle opérationnel des commandants de secteurs. Pour être au diapason des autres corps, nous consentons d’énormes efforts pour la formation de nos éléments avec les autres polices du monde dans le cadre d’Interpol.».
           Dans ce contexte, le général Hamel Abdelghani a annoncé l’organisation de l’assemblée générale de Afpol (Police africaine) qui se tiendra le 13 et 14 décembre à Alger. «Sous l’égide de l’union africaine (UA), cette manifestation aura une double vocation dont la remise à niveau policière, les échanges entre les polices africaines et valorisation de tous les statuts sur plan financier et fonctionnel» a­t­il expliqué.
          
          NDLR:
          



Annaba
Envoyé par Ahmed
http://www.annabacity.net/news/breve_11448_annaba+commandant+navire+lorigine+section+cable+internet+devant+justice+.html


Par Annabacity |18/11/2015   l Par : Arris Touffan
Le commandant du navire à l’origine de la section du câble internet devant la justice

           Le commandant du navire panaméen, le Paovasa­Ace, dont l’ancre avait provoqué, fin octobre, le sectionnement d’un câble optique au large d’Annaba, le dénommé D. Cheng Leng, de nationalité chinoise, a été déféré mardi devant le tribunal d’Annaba, selon une source judiciaire.

           Le commandant du navire à été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de cette ville dans le cadre de l’enquête déclenchée à la suite de la plainte déposée par l’opérateur Algérie Télécom, la coupure du câble en question ayant provoqué de très fortes perturbations au réseau de l’internet et occasionné un lourd préjudice à l’entreprise de téléphonie, a ajouté cette source.

           Après audition du commandant du navire, le procureur de la République a transféré, conformément aux procédures, le dossier du mis en cause à un juge d’instruction qui poursuivait encore, mardi après­midi, l’examen de cette affaire.

           Pour rappel, l’ancre du Paovasa­Ace, qui avait stoppé dans une zone non réservée au stationnement en rade, avait provoqué le sectionnement du câble sous­marin SMWE4 (Marseille­Annaba) à quelque 13 km de la plage de Sidi­Salem.

           Cela avait provoqué une coupure quasi­totale de l’internet dans le pays, durant 6 jours, occasionnant une perte estimée à 100 millions de dinars/jour au préjudice d’Algérie Télécom.
A.T.           


Le ministre des transports à Annaba
Envoyé par Georges
http://www.elwatan.com/regions/est/annaba/le-ministre-des-transports-a-annaba-mise-en-service-de-la-nouvelle-gare-dans-la-precipitation-23-11-2015-308240_133.php

El Watan l Par : Leïla Azzouz 23/11/15
Mise en service de la nouvelle gare dans la précipitation

          C’est un ministre des transports très préssé qui a été en visite, hier à Annaba.

           D’emblée, il a fait faux bond à l’ouverture du 2ème forum économique algéro–allemand qui s’est tenu, hier, à l’hôtel sabri où il a passé la nuit. avec la même hâte, boudjemaâ talai a lancé la mise en service de la nouvelle gare routière, implantée aux abords de la rn 44, dont les travaux ont connu un énorme retard ayant trait à la faiblesse de l’outil de réalisation de l’entreprise gesibat en charge de sa réalisation. Construite sur un terrain marécageux, elle est exposée à des inondations dont la ville de annaba a la vocation. erigée sur une assiette foncière de plus 6 ha, cette infrastructure occupe une surface bâtie de 2976 m².
           D’une capacité d’accueil de plus d’un million de voyageurs, cette nouvelle gare routière dispose d’un parc de véhicules de transport inter-wilayas réparti sur 22 quais d’embarquement et 10 autres de débarquement. en haute saison, 22 quais ont été placés en réserve. concernant le transport urbain, 10 quais ont été construits aux côtés desquels, il a été aménagé 46 places pour les taxis urbains et 46 autres pour les véhicules particuliers des accompagnateurs et le personnel.
           Toujours impatient de «liquider» cette mission, le ministre des transports s’est déplacé sur le chantier de la nouvelle aérogare où il a annoncé sa mise en exploitation avant l’année 2016.
           Cependant, avec le retard constaté dans la mise en place des équipements, le doute demeure permis quant à l’achèvement de ce projet dont les travaux trainaient depuis 2007. dans une étape précédente, le wali de annaba avait demandé à l’exécutif concerné d’arrêter la liste définitive de tous les équipements fixes, d’information et de gestion pour procéder à leur commande et les installer.
           Jusqu’à hier, ces recommandations n’ont pas été satisfaites. s’étendant sur une superficie de 12 000 m², cette nouvelle aérogare est censée comporter de nouvelles commodités qui faciliteront l’accueil de 700 000 passagers par an, pour atteindre les 1 500 000 après les aménagements prévus.
           Leïla Azzouz


MESSAGES
S.V.P., Lorsqu'une réponse aux messages ci-dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté, n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini

Notre Ami Jean Louis Ventura créateur d'un autre site de Bône a créé une rubrique d'ANNONCES et d'AVIS de RECHERCHE qui est liée avec les numéros de la Seybouse.
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sur le site de notre Ami Jean Louis Ventura

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De M. Jean Louis Ventura

Bonjour à tous
         Et ce quelqu un a dans ses archives un livre d'histoire de sa communale en Algérie : le livre d'histoire colorié avait une page sur l'histoire de France et l'autre l'histoire de l’Algérie. Je voudrais le faire voir à mes enfants car à l’époque on apprenait les deux histoires.
         Merci d'avance
Mon adresse est : Jean Louis Ventura



De M. Taormina

Bonjour,
         Voilà, je voudrais entrer contact par l'intermédiaire du site pour essayer de connaître des gens qui vivaient à Bône avec mes parents.
         Je suis fils de pieds-noirs et surtout fier de l être.
         Merci de me répondre SVP
Mon adresse est : Taormina Yvon



De M. Pierre Jarrige

Chers Amis
Voici les derniers Diaporamas sur les Aéronefs d'Algérie. A vous de les faire connaître.
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Quelle question et quelle réponse !
Envoyé par Eliane

     La bonne question....
     Au cours d'un jugement pour divorce, le couple se dispute la garde du fils unique.
     La mère, très émue, se défend :
     Votre Honneur .... Cet enfant a été conçu en moi ...
     Cet enfant est sorti de mon ventre. Donc je mérite de le garder !

      Le juge, tout aussi ému et presque convaincu, laisse la parole au futur ex-mari.. Celui-ci utilise son côté pragmatique :
     Votre Honneur, je n'aurai qu'une question : Quand j'introduis ma pièce dans la fente d'un distributeur, la canette qui en sort, elle est à moi ou à la machine ?    
ØØØØØØØØØØØØØØ


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