N° 154
Octobre

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Octobre 2015
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,

Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

VERITE ET MEMOIRE D'EXPATRIE

Chers Amis,

         Comme aurait pu dire Nietzsche : " Les plus dangereux ennemis de la vérité ne sont pas les mensonges mais les certitudes. "
         On pourrait ajouter aussi : " très souvent les menteurs se transforment en grands et vils vainqueurs d'une guerre qu'ils ont faite dans un bureau ou dans une salle de propagande médiatique comme cela a été le cas pour la guerre civile d'Algérie. "
         L'actuelle crise des " Migrants " que ces menteurs assimilent à l'exode des Français expatriés d'Algérie en 1962, en est un exemple très fort.

         Alors qu'à longueur d'année, ils nous bassinent avec leur " ne pas faire d'amalgame ", eux se permettent de faire un mélange des genres de situations dramatiques qui n'ont de commun que le lien avec l'islam et la barbarie et dont là il n'y aurait pas " d'amalgame ". L'amalgame a-t-il deux visages ?

         Quelle est la véritable majorité de " Migrants " persécutés et contraints à l'exil avec l'envie sincère de s'intégrer dans un nouveau pays et ne pas vouloir exiger de ce pays qu'il devienne un nouveau pays religieux et barbare comme celui qu'il vient de quitter ? 5% ou peut-être moins !!!

         Quelle était la majorité d'Expatriés d'Algérie en 1962 qui ont rejoint par la force la France ? 100%, parce qu'il n'avaient pas d'autre choix entre " la valise et le cercueil ".

         53 ans après ce terrible exode, la toujours identique et nouvelle smala de donneurs de leçons que sont des " journaleux ", des gauchistes ignares, des progressistes aveugles, des faux historiens, et qui s'emploie encore à ressusciter des mensonges et légendes aussi fausses et malfaisantes que leurs paroles.

         Est-ce que les Expatriés d'Algérie de 1962 sont arrivés en France, leur " Mère Patrie " ne l'oublions pas, avec l'intention de conquête pour en faire une nouvelle Algérie ?
         La réponse est évidemment NON, surtout avec l'accueil qu'ils ont reçu et dont il est fait état succinctement dans ce Numéro de la Seybouse.

         Les Expatriés n'avaient qu'un seul souci, reconstruire une vie comme l'ont fait leurs ancêtres les pionniers et donner un avenir à leurs familles, une digne éducation à leurs enfants avec le respect des lois et traditions

         Ils ne se sont pas constitués en ghettos pour tramer contre la nouvelle terre de résidence. La plus grande partie de ces Expatriés n'ont pas été indemnisés de la perte de leur patrimoine matériel et culturel, causés par la France. Alors que les Migrants ont, dés leur arrivée un pécule journalier, l'AME, Le RSA, CMU, les aides au logement et comme par miracle le déblocage de 77000 résidences sociales équipées en matériel, vêtements et nourriture. Résidences sociales conservées alors qu'il en manque environ 300000 pour les résidents français dans la précarité.
         C'est à croire que tout avait été calculé et prévu pour les Migrants, pendant que pour les Expatriés de 1962, l'accueil (entre autres) du maire Marseille avait été " Allez vous réadapter ailleurs " et pour certains communistes " Retournez vous faire égorger chez vous ".
         Elle est belle la France, elle est généreuse…

         Certes, on ne peut pas mettre tous les français dans le même sac, mais il y en a eu une très très large majorité qui ont voté le " merdier. "
         Il faut dire merci à la petite minorité qui avec de petits moyens ont aidé des familles d'Expatriés de 1962 et parfois même sous les quolibets des " vainqueurs" de ce fameux référendum d'avril 1962.

         Les conséquences de cette discrimination sont les événements actuels découlant aussi de la politique menée depuis 40 ans par les différents gouvernements élus par des " français ".

         Les Expatriés de 1962 se sont adaptés même si la " Nostalgérie " du pays quitté leur bouffe une grande partie de leur vie mais aide à garder cette mémoire en vie en reconnaissance de leurs ancêtres pionniers et créateurs d'une Algérie Moderne et en pleine expansion en 1962.

         Les " Migrants ou Envahisseurs " de 2015 ont-ils le même esprit, les mêmes intentions ? Je ne le crois sûrement pas. Ils emmènent dans leurs bagages : la guerre, le chaos, une constitution religieuse contraire à notre état de droit, et le prochain exil si les français ne réagissent pas. Ce ne seront pas les hommes politiques actuels ou passés, responsables de cette situation, qui réagiront face au danger barbare qui s'annonce.
         Nous sommes dans une situation similaire à 1936 avec cette fois un nazisme plus vert que l'original et surtout plus sanguinaire.

         La guerre d'Algérie avait été le banc d'essai, la guerre de France et d'Europe actuelle sera le bouquet final. Qui en sera le véritable vainqueur ?
Est-ce que la France est encore capable de chanter «auxarmes citoyens… » comme le fier coq qui en ce moment se fait plumer ?

         Français, souvenez-vous de l'Algérie, et n'oublions pas cette mémoire, ses souvenirs et ses vérités. Comme me l'a écrit un lecteur de la Seybouse "Si l'on peut vivre sans souvenirs, nul ne peut vivre dans l'oubli."
La mémoire fait partie des vestiges infrangibles
de la cohorte bannie d'Algérie.

Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
         A tchao.





ACROSTICHES
ECHO D'ORANIE - N°251


          A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire,
          L a raison du plus faible a été la meilleure
          G race à la France, laissant lâchement la victoire,
          E t précipitant le pays dans le malheur.
          R appelons-nous, mes amis, mes frères, nous pieds-noirs.

          O rage, o désespoir, o tristesse infinie.
          R egarde ce qu'est devenu notre pays;
          A s-tu France le droit d'oublier Les Harkis ?
          N `ont-ils donc combattu que pour ton infamie ?

          D u fond de ma mémoire je revois mon village
          E nfoui dans la verdure et son ciel sans nuage,
          T endres souvenirs qui de mon heureuse enfance,
          R ejaillissent souvent; Et je pense à la France.
          I ndigne d'avoir bradé, l'oeuvre de nos pionniers.
          E h ! L'ami, lève-toi et crie la vérité.
         
François VALVERDE                      
Toulon le 17-09-90                      
  



LE MUTILE N° 81, 29 juillet 1917 (Gallica)
Il faut que nous opposions aux tentatives
impies des défaitistes
la réponse du bon sens et du patriotisme.
C'est le premier des devoirs civiques.


DEVOIRS CIVIQUES
Par M. Henry BÉRENGER, Sénateur
          Pour lutter contre l'odieuse campagne de lassitude et de renoncement, menée effrontément chez nous par les défaitistes internationaux, il ne suffit pas de leur opposer l'indifférence ou le mépris.
          L'action s'impose, l'action de tous, Gouvernement et particuliers.

          Les Braves gens, en général, redoutent les complications auxquelles pourraient les entraîner une intervention, personnelle dans, les choses de ce bas monde. De là celle espèce de passivité où ils se cantonnent au milieu des événements les plus tragiques, quoiqu'ils en pensent et quoi qu'ils soient la majorité du pays.
          Cette passivité, à l'heure présente, se montre, je le veux bien, hostile aux cyniques coquins qui répandent dans le sang français le poison germanique, mais elle n'est tout de même que de la passivité.
          Il faut plus. Il faut des actes.

          Nos Pères en butte aux mêmes procédés ne furent pas longs à employer les moyens définitifs pour se débarrasser des agents étrangers.
          Ils naissaient à la libellé et ils ne badinaient pas avec leurs devoirs civiques.
          Or c'est un de nos Devoirs Civiques les plus impérieux que de nous conserver sains pour la lutte du Droit contre le militarisme prussien, oppresseur de toutes libertés. Tous, à l'arrière comme au front, nous devons avoir le courage de braver ouvertement les effrontés discoureurs qu'inspirent les Boches. L'exemple ne tardera pas à être suivi, parce que c'est la réponse du bon sens et du patriotisme à la pire et à la plus sournoise des tentatives de nos adversaires.

          Peu à peu, en effet, nous est révélé, dans toute son ampleur, le complot à faces multiples tramé par leur diplomatie.
          Et, ce ne sera pas une des moindres surprises de cette guerre, si fertile en surprises, que cette entrée en lice des disciples de Ravachol et de Gaserio en faveur du roi de Prusse. Ces farouches adversaires des détenteurs de diadèmes, et dont le rêve le plus cher était l'assassinat d'un souverain, se sont mobilisés comme un seul homme à l'appel de Guillaume II, pour le salut de l'Empire allemand.

          Laisser faire ces gens-la sous prétexte de liberté, c'est se faire leur complice.
          Les Boches, se sentant à bout de souffle, ont voulu se garantir contre une trop fâcheuse issue de la guerre.
          De là, une double campagne, l'une aidant l'autre, la première menée par les diplomates officiels ou occultes, la seconde poursuivie par les libertaires, ceux-ci passant aux premiers leurs bombes pour les valises diplomatiques, ceux-là passant à leurs collaborateurs terroristes leurs allures de pacifistes dogmatiques et pondérés.

          Faire Accepter le principe de générosités qui ne laisserait aucune place pour le châtiment des crimes et précipiter la mise en pratique de ces principes par un mouvement parallèle des masses populaires, ce serait pour les Boches le salut assuré.
          Ces messieurs joueraient sur le velours.
          La Belgique violée, meurtrie, pillée, ensanglantée, nos départements du Nord réduits en cendre, les vieillards, les femmes, les enfants, les ouvriers déportés, fusillés, tout cela sans motif, par principe. La terreur étant un principe de guerre pour Hindenburg, tout cela ne compterait pas, ne compterait plus !

          Il serait vraiment trop commode, - au moment même où le châtiment s'apprête à mesure que s'organise l'armée américaine, - il serait trop commode de s'en tirer les grègues nettes après avoir perpétré les pires forfaits qu'ait connus l'humanité. Et cela simplement parce qu'on aurait eu l'adresse de ramasser un certain nombre de libertaires internationaux pour qui le mark, si fort déprécié sur les marchés financiers, semble avoir gardé toute sa valeur..

          Malheureusement pour les Boches, cette trituration des bas-fonds sociaux et des camaraderies louches dans les chancelleries sans conscience, a éclos dans le scandale. Elle a indigné les vrais citoyens.
          Une saine réaction commence.
          Mais il est indispensable que tout le monde en comprenne la nécessité et s'efforce d'y prendre part.
          A la mobilisation des sans-patrie, opposons la mobilisation des devoirs civiques au service dé la Démocratie, de la Liberté, de la Justice.
Henry BÉRENGER, Sénateur.          

          NDLR: Cet article de 1917 nous rappelle les menaces d'un nazisme vert pire que celui de cette époque. Quel est le sénateur qui aura le courage, sinon l'audace d'en dire autant sur les dangers que subit le pays?

   FLEURISSEMENT
DU CIMETIERE DE BÔNE   
Opération
" JARDIN des ETOILES 2015 "

    Chers Amis et Compatriotes,

    Depuis plusieurs années, avec " des amis des voyages " en Algérie et sur Bône plus particulièrement, nous effectuons annuellement pour la Toussaint une opération de fleurissement de tombes pour le Cimetière de Bône. Un bouquet de fleurs identique pour tout le monde. D'autres prestations sont possibles, voir tarification ci-jointe.
    Comme depuis plusieurs années, et à la demande de certains lecteurs ou familiers de la Seybouse nous étendons le fleurissement à tous ceux qui veulent bien y participer pour ce cimetière.
    Avec le ferme espoir que nous ferons encore mieux que les succès précédents.

    L'Opération "JARDIN des ETOILES 2015" est lancée plus tôt, pour laisser un peu plus de temps à ceux qui veulent y participer. Elle se clôturera le 26 octobre afin de laisser à l'entreprise le temps de réaliser les commandes pour le 1er novembre.
    Vous trouverez le bon de commande (Ci-dessous) que vous devrez renvoyer pour contrôle et validation :
    A M. Mounir Hanneche et à Mme Suzy Mons

    Après contrôle et validation, vous enverrez par la poste votre confirmation de commande signée avec votre règlement par chèque à l'ordre de Mme Suzy MONS.

    Donnez-nous le maximum d'indications de la tombe (le nom - la localisation du carré, de la rangée et du N°, le nom du voisinage), si possible avec un plan. Les plans des carrés sont sur le site de chez "Taddo" (ci-dessous)
    http://www.piednoir.net/taddo/

    Si vous avez des amis qui veulent en faire autant, vous pouvez leur transmettre le fichier et ces indications.
    Merci de faire partie de ceux qui pensent à nos anciens restés là-bas.
    Avec toutes nos amitiés
     Mounir HANECHE (Entrepreneur)
     Suzy MONS et Jean Pierre BARTOLINI (Bénévoles)

    TARIFICATION
Petit nettoyage et désherbage avant fleurissement par un bouquet de fleurs naturelles 28 €
Bouquet Supplémentaire sur la même tombe 10 €
Deux tombes pour une même commande individuelle 51 €
Trois tombes pour une même commande individuelle 68 €
Fleurissement sans nettoyage/désherbage 15 €

    BON DE COMMANDE ------->> CLIQUEZ ICI 

    COMME D'HABITUDE, la tarification est très raisonnable, s'il y a de l'argent supplémentaire qui est versé par des participants ou par des personnes qui n'ont pas de famille dans ce cimetière ou qu'ils ne la retrouvent pas, cet argent servira à fleurir des stèles ou tombes prises au hasard car malheureusement notre opération est une goutte d'eau dans ce vénérable océan de terre et de cendre qu'est le cimetière de Bône. Cette goutte d'eau pourrait en engendrer d'autres pour en faire une pluie si votre bon cœur en ressent le désir.
Photo Mounir Hanèche
    Cette statue retrouvée en mauvais état dans des décombres a été rénovée par M. Hanèche sur sollicitation de M. Maqueda J.P. ex Vice Consul de Bône. Elle a été placée dans un angle d'allées principales.
    D'autres statues ont été trouvées et attendent une rénovation dont les fonds manquent. Un appel à la générosité est lancé pour la sauvegarde de ces "petites oeuvres" qui veillent sur le cimetière.
Le fichier et le bon de Commande sont protégées par un copyrigth et ne doivent pas être utilisés à des fins commerciales personnelles ou par des associations pour des buts lucratifs.
 


Bône le stade vélodrome Municipal
Envoyé par M. Charles Ciantar

Photo Charles CIANTAR
Le Stade Municipal et alentours


Photo Charles CIANTAR





Photo Charles CIANTAR


Photo Charles CIANTAR
Le stade Municipal et le Lycée Saint Augustin (Bâtiments derrière les tribunes)





Photo Charles CIANTAR



Photo Charles CIANTAR
Le stade vue des Santons






Photo Charles CIANTAR
Entrée du Stade





Photo Charles CIANTAR
Entrée du Stade






Photo Charles CIANTAR






Photo Charles CIANTAR






Photo Charles CIANTAR






Photo Charles CIANTAR





Photo Charles CIANTAR




Photo Charles CIANTAR
J B A C 1937 1938 Championne d'Afrique du Nord




Photo Charles CIANTAR
A S B 1953 / 1954



Photo Charles CIANTAR
JS Hôpital
Debouts : ARRIBI Larbi, LAYACHI, MATERA, CASANO, ALBANES Jean Paul
BOJACIDA, COPPOLATA Joseph.
Accroupis : SALVIA, TOMEI, HACHENE CHAOUCH Abdelwahab, PALOMBA,
BARTOLINI Robert, HAMZAOUI Mostépha.
Charles Ciantar            


Enfer et damnation !
Envoyé Par Eliane

               
                Un gars meurt sur la frontière franco-allemande.

                Quand il arrive au ciel pour le jugement dernier, Saint- Pierre lui dit :
                - Bon, votre vie sur terre, pas terrible, quelques adultères, pas souvent à la messe, des blasphèmes, etc., etc...

                - Je ne peux pas vous faire entrer au paradis, mais comme vous n'avez rien commis de grave et que vous êtes mort sur la frontière, je vous laisse tout de même le choix entre l'enfer allemand et l'enfer français.

                - Mais Saint Pierre, je ne connais ni l'un ni l'autre, pourriez vous m'en dire un peu plus SVP ?

                - Et bien, dans l'enfer allemand, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil !
                - Et l'enfer français alors ?

                - Et bien, dans l'enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil ! Mais, si vous voulez un bon conseil, je serais vous, je choisirais l'enfer français.

                - Mais, Saint-Pierre c'est exactement la même chose !

                - Mais non, pas du tout ! Car dans l'enfer français :
                - un jour les gnomes sont en grève,
                - un jour on n'a pas livré les bûches,
                - un jour le dragon est en RTT,
                - un jour il est en congé maladie
                - un jour ils ne trouvent plus la marmite.
                - un jour on n'a pas commandé le purin...

                Et quand la CGT s’en mêle, je ne vous dis pas !





BILAN DE 132 ANS DE PRESENCE
FRANCAISE EN ALGERIE
1830 - 1962

De et Envoyé par M. Guy Armand
Extrait du site :http://www.mekerra.fr/images/bilan-132-af/bilan-132-af.pdf


GUY AMAND

Sommaire :

         1. Education…………………………............…..page 3
         2. Santé
         3. Agriculture………………………………...….page 4
         4. Aménagement du territoire et Industrie…page 5
           - Communications terrestres
           - Maritimes
           - Aériennes
           - Communications téléphoniques, télégraphiques et postales
           - Mines
           - Métallurgie
           - Bâtiment et Habitat
         5. Energie

            
            


            

Ecole Normale d'Alger à Bouzaréah (éditions Gandini)

      1/ EDUCATION
      - des centaines d'écoles primaires, dont 600 dans les SAS.
      - 25 lycées, 24 collèges, 1 université (5000 étudiants), 8 écoles normales. 1500 professeurs.
      - décollage de la scolarisation des arabo-berbères après la 2éme guerre mondiale.
      50 % au primaire (dont 37 % de filles, 1% en 1892)
      25 % au secondaire
      10 % au supérieur
      - Ecoles primaires en 1961 :
      109.300 enfants européens scolarisés
      735.000 enfants arabo-berbères scolarisés (50%) dont 70.000 dans les S.A.S.
      28.000 instituteurs et instructeurs.
      Si tous les enfants musulmans avaient été scolarisés, il aurait fallu 25.000 enseignants de plus.
      Ceci est un point faible de l'œuvre française en Algérie ; à la décharge de l'Administration, il faut noter que pendant longtemps, les autorités religieuses musulmanes ont dénigré l'école laïque, appelée " l'école du diable ". La majeure partie des enfants arabo-berbères habitant les villes et les villages, était scolarisée, le retard était dans le bled...

      2/ SANTE
      - capacité hôpitaux : 4000 lits en 1871
      5000 " " 1913
      24000 " " 1953
      En 1961 : 10.000 lits secteur privé et 38.000 secteur public, comprenant :
      - 1 hôpital de 2000 lits (Alger)
      - 2 " de 1000
      - 112 " polyvalents
      - 14 " spécialisés
      - 9 cliniques privées
      - 1 Institut Pasteur à Alger.
      - 1954 médecins + 700 médecins militaires, soit 1 médecin pour 3700 habitants,
      résultat honorable.
      - 17.000.000 actes médicaux délivrés en 1959 (source Guy Augusti, médecin en Algérie).


Hôpital civil de Sidi-Bel-Abbès, ouvert en 1939 ( cpa de guy )

      3/ AGRICULTURE (chiffres 1950)
      - 13.000.000 ha cultivés, dont 75% appartenant aux arabo-berbères. 200.000 ha irrigués par des barrages.
      - 5.000.000 d'ovins et 3.000.000 de caprins, dont 90% sont la propriété des Arabo-berbères.
      - 3.000.000 d'ânes, bovins et chevaux.
      - 11.000.000 de quintaux annuels de blé produits.
      - 8.000.000 d'orge.
      - 1.000.000 d'avoine.
      - 450.000 ha de vignes. (18.000.000 hectos de vin)
      - 40.000 ha de culture maraîchère et fruitière.
      - 20.000 ha de tabac.
      - 12.000 ha de betterave, coton etc. liège et alfa.
      - Industrie agro-alimentaire : conserveries de poissons, légumes et fruits, brasseries, jus de fruits et distilleries (apéritifs).
      - 1 Institut agricole avec école à Maison-Carrée. 5 autres écoles dans le pays. Alger, Philippeville, Guelma, Aïn-Témouchent et Bel-Abbés.


(Cpa delcampe)

      4/ AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET INDUSTRIE
      - Communications terrestres :
      54.000 kms de routes nationales et départementales.
      24.000 kms de pistes sahariennes.
      34 routes nationales. 156.000 véhicules en circulation en 1959.

Carte des routes nationales à grande circulation (Esso 1961)

      4420 kms de voies ferrées, dont environ 50 % à voie normale 1.44 m, 50% à voie étroite 1.055 m + 747 kms à voie de 1m ! (quel désordre).
      77 locos diéso-électriques.
      25 autorails.
      41 locos-tracteurs, pour les gares.
      91 locos à vapeur (pour voies étroites).
      31 locos électriques pour la région de Bône (électrifiée).
      500 wagons de voyageurs (dont 60 inox pour voie normale et 33 inox pour voie étroite). 10.000 pour le fret.


      - Communications maritimes : >      23 ports aménagés.
      Alger = 4.000.000 de tonnes de fret/an. 450.000 passagers/an.
      Oran = 2.000.000 de tonnes de fret/an. 250.000 passagers/an.
      Arzew : port gazier, Bougie : port pétrolier.
      Nombreux ports de pêche de Nemours à La Calle.


Aéroport de Maison-Blanche 1958-1959, 2ème aéroport de France
(cpa Delcampe)

      - Communications aériennes :
      3 grands aéroports, Alger, Oran et Constantine. 1.000.000 de voyageurs.
      De nombreux aérodromes de moyenne importance, sans compter les bases militaires créées à partir de 1955 (exemple : Boufarik, la plus grosse base d'hélicos du pays, Aïn-Arnat grosse base de l'ALAT etc.)
      1 compagnie aérienne, Air Algérie, créée en 1945. (Avec 10 DC3 pour commencer, 10 DC4 en 1954, 2 Constellations en 1955, 3 Noratlas (= Nord 2501) en 1959 et 6 Caravelles en 1960).
      53 aéro-clubs et 460 avions privés.


      - Communications télégraphiques, téléphoniques, radio/T.V, bureaux de Poste :
      6 câbles sous-marins. 2 câbles souterrains au Sahara.
      4 voies radioélectriques, 1 faisceau Hertzien et 4 au Sahara.
      Outre les stations radio existant depuis les années 20, création d'une station T.V à Cap-Matifou le 24.12.1954 avec ensuite des relais dans toute l'Algérie (Les Trembles pour SBA).
      15 centraux téléphoniques, 120.000 postes téléphoniques.
      818 bureaux de Poste (recette principale, annexe ou agence).
      600 agences ou annexes postales dans les S.A.S.


       - Mines :
      De plomb et de zinc dans l'Ouarsenis, à Sidi-Kamber au nord de Constantine.
      De marbre à Filfila dans le constantinois et Le Chenoua dans l'Algérois.
      De fer à El-Hallia (constantinois), Zaccar (algérois), Ouenza au sud de Bône.
      De houille à Kenadza prés de Colomb-Béchar.
      De phosphate de chaux à Tébessa et Sétif (constantinois).
      3 usines de production chimique (SAPCE) à Bône, Maison-Carrée et La Sénia.

       - Métallurgie : (autre point faible de l'Algérie)
      Environ 3000 établissements, dont beaucoup de petits ateliers, 25.000 salariés.
      Des usines spécialisées, telles que :
      Acier laminé à La Sénia.
      Tréfilerie cuivre-alu à Alger.
      Construction de bâtiments et ouvrages d'art, à ossature métallique à Constantine (Ets Duplan).
      Articles ménagers alu à Bône.
      Emballages de fer blanc et fûts au Gué de Constantine à Alger.
      Wagons de chemin de fer à Bône.
      Electrodes de soudure, Air Liquide à Alger.
      Fabrication de pylônes H.T pour l'EGA à Maison-Carrée et Rouïba.
      Assemblage de camions Berliet à Rouïba.
      1ère aciérie à Bône, achevée en 1961.

      - Bâtiment :
      3 cimenteries à Pointe Pescade et Rivet (algérois) et St Lucien-La CADO (Oranie).
      Fours à chaux et 43 briqueteries-tuileries.

      - Habitat urbain et rural :
      Dans les années 50, l'office HBM (Habitations à Bon Marché) construit des logements à Bab-El-Oued, Le Ruisseau, Le Clos Salembier, Diar-es-Saâda et Mahcoul (Alger). Des cités nouvelles à Oran, Constantine, Philippeville, Bône, Sétif, Bougie, Blida, Tlemcen, Mostaganem et Bel-Abbés.
      A la veille de l'indépendance, le pays possède 274 stades, dont 5 à Oran. Entre 1959 et 1962, il s'est construit 50 à 60.000 logements urbains et 80 à 90.000 logements ruraux pour les fellahs, par an.


      5/ Energie :
      Il y a 11 compagnies d'électricité en Algérie au début du 20éme siècle, la plus importante est la Cie Lebon, le tout est nationalisé et l'E.G.A est créée en 1947.
      En 1950, on compte 25 centrales thermiques, dont 6 grosses installées sur les quais d'Oran, Alger et Bône. 27 barrages hydro-électriques, petits, moyens et gros, certains sont polyvalents (irrigations des terres et alimentation d'eau de villes et villages).
      21.800 kms de lignes à haute tension (150 et 60 kva).
      250.000.000 de kWh produits en 1940.
      1.00.00.0 " " en 1961.


      Pour terminer, le plus beau fleuron de l'ALGERIE FRANCAISE reste la découverte et la mise en valeur, des hydrocarbures au Sahara par les ingénieurs de la SN REPAL (Société Nationale de Recherche Pétrolière en Algérie) en partenariat avec la Cie TOTAL, dans les années 50.
      En 1959, la production de pétrole est de 1.200.000 tonnes et 9.000.000 en 1962.
      En 1972, lorsque les compagnies françaises quittent le Sahara, il y a 250 puits de pétrole forés. (12 rentables, réserve de 50 millions de barils, minimum).
      Ils ont construit le 1er pipe-line Hassi-Messaoud - Bougie.
      Trouvé du gaz naturel à Hassi R'mel.
      Construit un gazoduc Hassi R'mel - Arzew. Une raffinerie à Hassi-Messaoud puis à Alger. Enfin, une usine de liquéfaction de gaz à Arzew.








Commandos de l'air devant un " arbre de Noël "
à Hassi -Messaoud août 1958 (photo Guy)
      CONCLUSION :
      Un silence assourdissant entoure la question de la présence française en Algérie. La France a donné à ce pays un essor considérable, rendant fertile une terre inculte.
      Certains " bons esprits " et les " officiels " algériens, continuent à nous raconter, que le peuple algérien a subi pendant 132 ans, un colonialisme brutal et tortionnaire.
      Les propagateurs de ces balivernes, salissent la mémoire de l'armée française et des Pieds-Noirs qui ont mis ce pays en valeur et dont 80% d'entre eux, tout comme les arabo-berbères, avaient un niveau de vie inférieur à celui de la métropole.

      Guy Amand : bilan de 132 ans de présence française en Algérie

Mémoire et Poésie
Envoyé par Mmes S. Marchetti
De M. André Agostini
Un Français déraciné
              Jadis j’ai dû m’enfuir de mon pays
              Quand la France décida de lâcher l’Algérie
              Et si avec le temps les plaies se sont fermées
              Leurs cicatrices, elles, ne peuvent s’effacer.
              Aussi pour mes enfants, je demande au Messie
              Que jamais ils ne vivent une pareille tragédie.

              Pourtant, lorsque je vois ces hordes de Magrébins
              Envahir notre sol par n’importe quel moyen
              Pour venir y chercher toute cette assistance
              Qui n’existe plus chez eux depuis l’indépendance,
              Quand je vois qu’ils acquièrent cette nationalité
              Qu’ils ont pourtant reniée il y a quelques années

              Je me pose une question qui me met mal à l’aise,
              Combien de temps encore la France sera Française ?
              Ils occupent tour à tour l’ensemble des quartiers
              Où la police alors n’a plus le droit d’entrer,
              Bien vite ils les transforment en ces fameux ghettos
              Où ils pillent les commerces et brûlent les autos.
              Marseille est devenu une base d’Al-Quaïda
              Et notre canebière le souk d’une casbah.
              La banlieue parisienne n’est pas plus épargnée
              Partout règnent le racket et l’insécurité.
              Les seuls européens qui s’obstinent à rester
              Doivent se barricader sitôt la nuit tombée.
              Des cités tout entières leur sont abandonnées
              Dans l’attente qu’ils obtiennent les clefs de l’Élysée.
              Lorsque notre président, en quête de bulletins
              Va leur rendre visite, la veille des scrutins
              Ils bousculent sa voiture et crachent sur son costume
              Et l’obligent à partir plus vite que de coutume.
              Ils sifflent la Marseillaise au match de l’amitié
              Et brandissent les drapeaux du pays invité.

              Puisqu’ils peuvent posséder deux nationalités
              Ils en changent à leur guise, suivant leurs intérêts
              Pour les allocations, ce sont de vrais français,
              Pour les obligations ils restent des étrangers.
              Ils respectent qu’une seule loi celle des islamistes
              Et suivent assidûment la mode des intégristes,
              Elles se coiffent du foulard, ils portent la barbouze
              Et pavoisent leur logis aux couleurs des fellouzes
              Depuis quelques années ils sembleraient vouloir
              Que la France se décide à réécrire l’histoire.
              On enseigne pour se faire à notre descendance
              Que les pieds noirs étaient des colons de la France

              Qu’ils n’avaient pas de cœur et usaient d’un gourdin
              Pour payer les salaires de chaque Magrébin.
              Aujourd’hui les médias demandent à nos élus
              Qu’une enquête soit faite sur ces moments vécus
              Pour voir si notre armée a commis des bavures
              Et condamner ceux qui pratiquaient la torture
              Pour que ces terroristes veuillent leur divulguer
              La liste des attentats qu’ils devaient perpétrer.
              Vouloir faire des victimes de nos ex-assassins
              C’est en sorte approuver les crimes et les larcins
              Qu’ils ont commis jadis sur ces gens innocents
              Qui voulaient conserver la terre de leurs parents.

              Sommes-nous tous amnésiques pour avoir oublié
              Combien les F.L.N. ont fait d’atrocités ?
              Serions-nous insensibles à tous ces attentats ?
              Qui ont été commis par ces vils fellaghas
              Et devons-nous ce jour, pour des raisons d’état
              Pardonner les tueries de leur chef Ben Bella !

              La bombe de la Corniche, ou celle du Milk Bar
              Et ces assassinats empreints d’actes barbares
              Ces femmes étripées aux ventres empierrés
              Tout près de leur fœtus qui était empalé.
              Ces milliers de Harkis qui furent assassinés
              Sur la place publique sans le moindre procès

              Trahis et délaissés par le chef de la France.
              Ils ont subi la mort dans d’atroces souffrances.
              Ils furent même désarmés avant l’indépendance
              Afin qu’ils n’opposent pas la moindre résistance
              Aux couteaux des tueurs qui étaient impatients
              De pouvoir leur donner le suprême châtiment.

              Aurions-nous oublié la date du 5 Juillet 1962
              Et les massacres commis après le cessez le feu ?
              Ces centaines d’Oranais qui furent exécutés
              Devant l’armée française restée les bras croisés !
              En France, dans nos écoles, aucun livre d’histoire
              Relate ces évènements vécus par les pieds noirs

              On transforme le passé à la gloire des vainqueurs
              Qui deviennent des martyrs à la place des tueurs
              Oublier notre passé ou même le transformer
              Serait une grave erreur qu’on pourrait regretter
              Ne baissons pas la garde, redoublons de méfiance
              Si nous ne voulons pas connaître un jour en France

              Une prochaine débâcle vers d’autres horizons
              Ou vouloir accepter de changer de religion.
              Ben Bella l’avait dit, après la prise d’Alger
              « Nous devons remonter en France jusqu’à Poitiers ».
              Hélas cette latitude est maintenant dépassée
              Puisqu’aucun coin d’Europe ne se trouve épargné !

              A moins d’un revirement rapide et énergique
              La France deviendra vite république islamique
              Par le nombre des naissances ils auront l’avantage
              Qui leur fera gagner l’ensemble des suffrages
              Ainsi sera mis fin à notre démocraties
              Et la France à son tour deviendra colonie.
              Alors sera troqué l’angélus des clochers
              Par l’appel des imams en haut des minarets
              Dès lors, pour survivre, de même que nos aïeuls,
              Nous aurons à choisir = la valise ou le cercueil
              Les exemples sont nombreux et faciles à citer
              Sur toute la planète, nombreux sont les foyers

              Où des familles entières furent exterminées
              Pour le simple prétexte qu’elles avaient refusé
              D’accepter les contraintes de ces jeunes républiques
              Qui instaurent par la force la charia islamique.
              Aussi la prochaine fois, lorsque vous serez appelés
              Pour vous rendre aux urnes afin d’aller voter
              Devenez l’électeur d’un second Charles Martel
              Qui renverra chez eux, au fond de leur djebel

              Ceux qui viennent chez nous pour y défier la France
              En réclamant sans cesse encore plus d’assistance
              Afin que vos enfants ne subissent jamais
              La débâcle vécue par les pieds noirs Français
              Le livre a peut-être été refermé, mais son histoire
              Est restée gravée dans ma mémoire.
André Agostini             

PHOTO de BÔNE
Envoyé par M. Hervé Gauci

              Bonjour Amis lecteurs, je viens vers vous afin d'identifier une photo de classe.
              Ma grand mère est Bônoise, (HUBERT Lucie) et je détiens cette photo de son père. Mais le problème je ne sais pas quelle école.
              Pourriez vous m'aider à l'identifier? Un grand merci d'avance. Hervé
Photo Hervé Gauci



20 août 1955
Envoyé par M. Paul Bonnici
Les massacres dans le Nord-Constantinois

Dans les guerres révolutionnaires, le camp qui veut s'emparer du pouvoir cherche toujours à créer l'événement qui détachera irrémédiablement la population des autorités légales.
La guerre d'Algérie n'échappe pas à cette règle.

           Les massacres du 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois vont dresser la population de souche nord-africaine contre la population de souche européenne et entraîner une grande partie de la première dans le sillage du Front de libération nationale (FLN) algérienne.

           La proclamation du 1er novembre 1954
           Les tergiversations des leaders nationalistes algériens incitent neuf membres de l'Organisation spéciale (OS) à passer à l'action. Ils organisent plusieurs actions terroristes le 1er novembre 1954 et diffusent une proclamation expliquant leurs revendications. Ce texte définit très clairement le but de l'insurrection : l'indépendance de l'Algérie. En revanche, il rie dit rien des moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir. Ce silence pourrait favoriser le foisonnement d'initiatives plus ou moins heureuses, plus ou moins efficaces. En fait, il n'y en aura qu'une : elle sera conçue, organisée et accomplie par Zighout Youssef, un commandant de wilaya (mot arabe signifiant province), qui n'est pas un des neufs chefs historiques.

           Zighout Youssef
           Forgeron de village, Zighout Youssef a milité dans le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) de Messali Hadj et a été conseiller municipal de sa commune. Trouvant Messali Hadj trop timoré, il a quitté le MTLD pour rejoindre l'OS. Condamné en 1950 pour cette appartenance, il s'est évadé de la prison de Bône et vit depuis dans la clandestinité. Au début de 1952, il reçoit le commandement de la wilaya 2 (le Nord Constantinois). Zighout Youssef et son adjoint Lakdar Bentobal, un ancien membre du parti communiste algérien, sont redoutables : ils estiment tous deux que le sang de ceux qu'on appellera "martyrs de la Révolution" est une semence de fellaghas. C'est pourquoi, sans se concerter avec les autres commandants de wilaya, ils vont concevoir une journée révolutionnaire d'une violence extrême qui engendrera inexorablement une répression sanglante.

           La réunion du Djebel Gerdjina
           Du 25 juin au 1er juillet 1955, Zighout Youssef réunit dans une forêt à 50 kilomètres au nord-ouest de Constantine ses subordonnés les plus importants dont Lakdar Bentobal. Tous commandent des bandes importantes. L'un des participants informera un commissaire de police des intentions du commandant de la wilaya 2. Le général Jacquin qui fut le chef du 2ème bureau à Alger les résume ainsi : "Notre action sera en même temps qu'une action militaire une action populaire à laquelle doit participer le plus grand nombre possible d'Algériens, même sommairement armés de bâtons, de fourches, de haches, de couteaux. Nos combattants en uniforme attaqueront leurs cibles, et en même temps, ils encadreront partout où ils pourront, des cortèges où seront brandis des drapeaux verts et blancs. Les pertes seront lourdes mais notre cause sera gagnante. "
           La menace est donc connue. La date de l'action ne l'est pas. Les autorités françaises pensent au 14 juillet, jour de la fête nationale puis au 15 août, jour de la fête chrétienne de l'Assomption. Rien ne se produit.
           Le 17 août, "La Voix des Arabes" au Caire appelle à accroître la lutte contre l'impérialisme français pour commémorer la déposition du sultan du Maroc par les autorités françaises le 20 août 1953. Les responsables du maintien de l'ordre s'en inquiètent : ils mettent les troupes en alerte surtout le territoire algérien. Seule la wilaya 2 réagit de façon significative à cette invitation à l'insurrection généralisée car elle s'y est préparée.

           L'organisation de l'insurrection
           Zighout Youssef et ses subordonnés ont disposé de 50 jours pour préparer l'insurrection. Ils n'ont rien laissé au hasard. Ne pouvant attaquer partout, ils choisissent quarante agglomérations. Ici, c'est un village isolé, mal défendu dont on pourra massacrer la population européenne. Là, c'est une ville dont les tirs de la garnison alertée, arrêteront l'insurrection en faisant de nombreuses victimes parmi les insurgés. Dans les deux cas, l'impact sur l'opinion publique en Algérie, en France et dans le monde sera très fort.
           La population est "chauffée" par l'organisation politique et administrative (OPA) du FLN. Elle confectionne des drapeaux; elle apprend des slogans. Elle sera accompagnée, voire poussée en avant par des hommes armés dont les tirs provoqueront une riposte nécessairement sanglante.

           L'insurrection
           initialement, le déroulement est partout le même. Des centaines de fellahs se réunissent. Ils brandissent des drapeaux verts et blancs, sont armés de faucilles, de pelles, de couteaux ou de haches et scandent des slogans tels que : " L'armée égyptienne débarque". On observe une variante à Héliopolis : un drapeau américain se mêle aux drapeaux algériens et la foule croit (qui lui a seriné cette idée?) que des troupes américaines vont venir libérer l'Algérie.
           À El Halia, une cité minière à 20 km de Philippeville (aujourd'hui Skikda), les ouvriers européens sont assassinés avec une incroyable sauvagerie. Jacques Soustelle, gouverneur général de l'Algérie qui s'est rendu sur place déclare que " rien ne peut donner une idée de cette tuerie". La garnison de Philippeville intervient dans la ville avant que les insurgés aient fait de nombreuses victimes. Pour ce faire, elle ouvre le feu et tue plusieurs centaines d'assaillants. Toutefois, la découverte sur les lieux des affrontements de douilles de cartouches de fusil Mauser indique que les hors-la-loi ont tiré sur la foule lorsqu'elle hésitait à avancer.
           Le bilan est lourd au soir du 20 août. On dénombre 123 tués (52 musulmans et 71 Européens, adultes, vieillards, enfants et nourrissons), une centaine de blessés et des disparus parmi les assaillis. Les forces de l'ordre ont tué 1275 émeutiers. Le nombre de blessés dans leurs rangs est inconnu.

           Les conséquences
           N'ayant rien préparé ailleurs, le FLN a peu réagi à l'appel de l'insurrection lancé par "la Voix des Arabes" en dehors du Nord Constantinois. Mais saisissant sans délai l'occasion, il exploite la violence de la répression. En 1945, la répression des émeutes de Sétif avait assommé les mouvements nationalistes algériens. En 1955, celle des événements du Nord-Constantinois exalte le FLN. Sa propagande va dresser la population musulmane contre la France : dans les six mois qui suivent le FLN étend son emprise sur la totalité du territoire algérien.
           Inquiète pour son avenir, la population de souche européenne se replie dans les villes. Quand elle ne le peut pas, elle commence à pratiquer l'auto-défense en attendant l'implantation d'une unité de l'armée française. Simultanément, le FLN prépare le congrès qui se tiendra en août 1956 dans la vallée de la Soummam. Il y créera des instances dirigeantes et adoptera le texte connu sous le nom de "plateforme du congrès de la Soummam" daté symboliquement du 20 août 1956: il constitue la charte qui guidera l'action du FLN jusqu'à l'indépendance.
           Zighout Youssef ne la connaîtra pas : il sera tué lors d'une opération de routine en septembre 1956, laissant à tous le souvenir d'un chef cruel et sans pitié.

Henry Dutailly
La Voix du Combattant août-septembre 2015


ANECDOTE
M. P. Barisain

"Après moi, le cactus"

              Jean Méo, polytechnicien de la promotion de Bastien-Thiry, et Conseiller technique de De Gaulle en 1958 ( qu'il admire !) a raconté complaisamment et en riant qu'en 1958, son patron à l'Élysée lui a demandé de rédiger un contrat pour un pétrole algérien séparé de la France. Et comme Jean Méo s'étonnait, De Gaulle lui dit: " Mais dans 4 ans, Ben Bella sera à la tête de l'Algérie !". De Gaulle savait donc déjà où il menait 3 départements français ( qui deviendront 15 avec le Sahara).

              Au même moment, durant un mois à partir du 25 août 1958 jusqu'au 30 septembre, le FLN va multiplier les attentats en métropole, mettant le feu aux dépôts pétroliers de Marseille, Narbonne, le Havre, Mourepiane, Grand Quevilly, sabotant les trains, assassinant des militaires dans le métro, tentant de tuer un ministre, soit 110 morts en quelques jours. C'est donc à ce FLN que le Général va livrer l'Algérie, en faisant tuer inutilement durant 4 ans plus de 20 Français " à part entière" par jour.

        Fr. Hollande , héritier du Général, sait certainement, lui aussi, où il nous mène. Il croit en la victoire de l'Islam, de la société arabo- islamique et à la Finance musulmane, et , comme De Gaulle, il nous y prépare en douceur, par petites touches, pour aboutir au même résultat, cette fois en métropole. Il se sert de Macron pour les entrepreneurs et de Valls pour le Bobo cocardier, pour mettre du baume là où ça fait mal, comme De Gaulle s'est servi de Debré, Messmer, Palewsky, Frey, Tricot, Foccart, Chaban, Neuwirth, Couve de Murville, Fouchet et, pour finir, Pompidou qui ne lui a pas pardonné l'affaire Markovitch et l'a mis sur la touche.

        Ce n'était pas: "après moi, le chaos !" mais "après moi, le cactus" !



DERACINES
Par M. Hugues Jolivet



         O France, mon Pays, ma Terre, ma Patrie,
         En quelles mains trompeuses, hostiles, es tu échouée !
         Elles renient ton Histoire, détruisent tes armoiries,
         Profèrent des inepties, ta mémoire est bafouée.

         Toujours grandiloquent et, la main sur le coeur,
         Notre Premier Ministre vante la République,
         L'État et la Patrie, ses valeurs, sa grandeur,
         Mais préfère l'Islam à l'Église catholique.
         "Religion de lumière, religion d'avenir", (1)
         Une vision étroite des dogmes du Prophète !
         Il ajoute :"Il faut aider l'Islam à grandir,
         A se solidifier".(2) France es-tu satisfaite ?

         Ses Ministres désirent une nation éclatée,
         Sans culture chrétienne, parce que trop sérieuse.
         "Évoquer ces racines, relecture frelatée
         Qui a rendu la France peu à peu nauséeuse".(3)
         Et, à l'Éducation, c'est un ancien Ministre
         Qui, du haut de sa chaire, déclare "Incompatibles
         Catholicisme et liberté", puis, sinistre,
         "Contrairement à l'Islam."(4) Propos indescriptibles !
         La Mairie de Paris, et pour la France entière :
         "Ramadan est une fête du patrimoine français".(5)
         Que d'erreurs, en une phrase, de cette femme altière,
         Ramadan, n'est pas fête et le jeûne est forcé !

         Un grand intellectuel, philosophe, écrivain,
         Assène ses vérités qui me glacent le sang,
         Alors qu'il devrait être, pour tous, le vrai levain
         Redonnant au pays la force d'être puissant.
         Se définit "Cosmopolite résolu,
         Ne vibrant pas au chant de notre Marseillaise.
         Que le cadre national soit un jour révolu."
         Les us et les coutumes régionaux lui déplaisent,
         "Bérets, binious, bourrées, tout ce qui est terroir,
         Franchouillard, cocardier, est odieux, étranger"! (6)

         De telles affirmations résonnent à nos oreilles
         Chaque semaine, chaque mois, et notre bateau France,
         Comme dans la chanson, attend qu'on appareille
         Vers l'Océan d'espoir. Qu'il conserve l'assurance
         D'arriver à bon port avec un équipage
         Garant des passagers, de leur intégrité
         Physique et morale, avec leur bagage,
         Respectant les personnes et leur disparité.
        
- Hugues JOLIVET        
21 septembre 2015        

(1) 26 juin 2014
(2) OSNY 22 juin 2015
(3) Ministre de l'Intérieur 2014
(4) Vincent Peillon Université de Neufchatel
(5) Maire de Paris 8 juillet 2015
(6) BHL Le Globe et l'idéologie française 1981
OOOOOOOOOOOOO

         A tous les lecteurs.
         Je les informe que l'édition du recueil de poésie " Ce qui m'agrée, ce qui m'agresse"... est sortie.
         Ci-jointe l'enveloppe (recto et verso). La photo d'un tribunal en première page est le choix de l'éditeur pour illustrer le titre : "Ce qui m'agrée, ce qui m'agresse", du fait que par certains poèmes, c'est l'avocat de la défense qui s'exprime, pour d'autres, l'avocat de l'accusation ! Les principaux thèmes sont mentionnés dans la présentation du livre.
         Faire vos commandes par mail : mille.plumes@orange.fr
         Ou http://www.milleplumes.info/




L’Organisation Armée Secrète
Le sursaut d’un peuple qui ne voulait pas mourir ».
Par M.José CASTANO, Août 2015


« L’OAS a été écrasée par une répression telle qu’aucun état civilisé n’en avait jamais déclenché une semblable contre ses propres nationaux »
(Jacques Soustelle)

       Depuis plusieurs mois l’Europe subit une vague migratoire sans précédent, en passe de déstabiliser ses institutions. De pauvres hères accostent par milliers nos rivages dans l’espoir d’y trouver le paradis et bientôt ils seront des millions… C’est « Le Camp des Saints », roman d’anticipation écrit en 1973 par Jean Raspail qui se réalise sous nos yeux...

       Cependant dans cet imbroglio où la misère côtoie l’intérêt et l’intrigue, il est une catégorie de migrants envers laquelle j’éprouve une aversion particulière : Les lâches et les poltrons.

       En effet, alors qu’en Afghanistan des soldats occidentaux continuent de mourir, que les pertes françaises se sont élevées à 89 tués et qu’au Mali 11 de nos garçons sont déjà tombés pour défendre la liberté de ces nationaux, je n’accepte pas de voir ces derniers, dans la force de l’âge, déserter leur pays. « Ils fuient la guerre », clament-ils à l’envi relayés en cela par la bien-pensance française... Mais un pays, ça se défend ! On ne fuit pas quand le danger sévit sinon cela s’appelle désertion… démission… lâcheté… traîtrise…

       Si ces jeunes gens dans la force de l’âge refusent de se battre, qui va le faire à leur place ? Cent de nos meilleurs soldats sont déjà tombés dans ces régions étrangères et hostiles pour un rêve de liberté qu’ils voulaient offrir à d’autres. N’est-ce-pas suffisant ?

       Si ces hommes ont tourné le dos à leur pays, c’est qu’ils ne l’aiment pas. Comment dans ce cas pourraient-ils aimer la France ? Parallèle saisissant et contrastant entre ces derniers refusant le combat et cherchant leur salut dans la fuite et ces « soldats perdus » de l’Algérie française excluant toute idée de capitulation, de démission et d’abandon.

       Contrairement aux migrants, face à l’adversité, ces Français d’Algérie surent redresser la tête, s’unir et se défendre dans un combat inégal, cruel, inexorable, d’autant plus cruel et inexorable que chacun savait qu’il s’agissait du dernier… du combat du désespoir. Alors, un sigle… trois lettres allaient leur ramener l’espoir :

       Organisation Armée Secrète.

       Ce sigle représentait un idéal de combat contre le déracinement et contre la honte. Il n’avait aucun caractère politique, puisque spécifiquement affectif.

       C’est après l’effondrement du putsch, d’avril 1961, que l’OAS devait atteindre la notoriété en Algérie et elle ne devint vraiment active qu’au lendemain de cette initiative élyséenne qui ne fut qu’une vaste fumisterie : la trêve « unilatérale »… ce qui permit aux rescapés de l’Armée de Libération Nationale (A.L.N) de reprendre la population en main aussi bien dans les campagnes que dans les centres urbains. Attentats, égorgements, mutilations se multipliaient. Devant les cadavres des égorgés et les visages grimaçants des mutilés, toute velléité de résistance s’effondrait. Le ressort se brisait. Les Musulmans fidèles à la France étaient les premières victimes ; la peur, peu à peu, les menait dans les rangs du FLN.

       « De Gaulle veut notre mort ! » Ce fut le cri de guerre et de désespoir d’un million d’Européens qui, las d’apprendre le massacre de familles françaises, s’organisèrent en commandos. Les magasins arabes flambèrent à leur tour, le plastic détruisit des bains maures. Les affrontements, les combats de rues se multiplièrent sans que les forces de l’ordre n’arrivent à juguler cette flambée de violence. L’Algérie entière était déchaînée. Les « stroungas » explosaient partout et aux grenades lancées dans les tramways et les autobus par le FLN, répondaient les mitraillages des cafés maures. Partout du sang, des morts qu’on enjambait dans les rues. La folie s’était emparée de ce pays autrefois si paisible et si heureux.

       De nouveau la presse se déchaîna qualifiant de « monstrueux » les attentats commis contre les Musulmans. Elle baptisa du nom de « ratonnades » ces actions désespérées et affirma sans vergogne que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes » gaullistes ! »

       Faute de protection de l’armée ou de la police, la population européenne se faisait justice elle-même appliquant la loi du talion, condamnable par son aveuglement, mais explicable par les souffrances endurées depuis sept années.

       On oubliait la terreur qui avait régné depuis si longtemps, on ne se souvenait plus des charniers de Mélouza et d’El-Halia, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche, on ne prêtait aucune attention aux grenades du FLN qui explosaient chaque jour dans les quartiers européens, les cafés, les écoles, aux arrêts d’autobus. On feignait d’ignorer les enlèvements qui se multipliaient dans tous les coins du territoire, les égorgements et les viols. Seuls importaient les « ratonnades » que le journaliste, Yves Lavoquer, comparait aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis » !…

       L’OAS était une révolte : révolte des habitants de toute une province qui se sentaient abandonnés par la mère Patrie et qui se voyaient placés dans l’alternative suivante : quitter leur sol natal et devenir des déracinés ou rester sur place pour subir les spoliations et les vengeances, le couteau, la balle et la hache. Et qui formait ses rangs, sinon des hommes courageux, le plus souvent des humbles qui n’avaient ni privilèges à défendre, ni fortune à sauver ?

       L’OAS, c’était à la fois, le combattant de l’ombre, l’enfant qui collait une affiche et mourait le pinceau à la main, le vieillard qui guettait et sifflait à l’entrée d’un quartier pour avertir de l’arrivée des « forces de l’ordre », la ménagère qui transportait des tracts dans son panier en allant au marché et ces familles qui hébergeaient les légionnaires du 1er REP après la dissolution de cette prestigieuse unité. Elle était une armée d’ombres, l’armée miraculeuse de l’amour et du malheur. Elle représentait, pour la population d’Algérie, le dernier espoir et l’ultime recours contre un désespoir passionnel. C’était la bouée de sauvetage à laquelle le naufragé tente de s’accrocher.

       Ses éléments se battaient non par ambition, non par intérêt, mais parce qu’un sentiment sur lequel aucun raisonnement n’avait de prise -l’attachement profond à la terre natale- les avait conduits à la révolte. L’OAS c’était, comme l’a écrit Alain Peyrefitte, « le sursaut d’un peuple qui ne veut pas mourir » (1).

       Une évidence s’imposait cependant : S’il n’y avait pas eu le FLN, il n’y aurait pas eu d’OAS. Si de Gaulle avait laissé l’armée abattre le FLN –comme elle aurait pu le faire- il n’y aurait pas eu non plus d’OAS… c’est une vérité première.

       Durant un an elle fit la guerre, comme le FLN la fit durant sept ans et, pour son malheur, les Français de Métropole ne retinrent d’elle que ses aspects les plus noirs. Ils ignoraient –ou feignaient d’ignorer- les exactions du FLN, des barbouzes et des gendarmes mobiles. Ils ne considéraient déjà plus l’Algérie comme un département français… et ils s’en fichaient. Ils souhaitaient se débarrasser au plus vite du « boulet algérien » -terme propre au général président- Les communistes jubilaient et poursuivaient leur propagande de destruction basée sur la sempiternelle rengaine : « Les pauvres Musulmans exploités par les salauds de colons », terme englobant tous les Européens d’Algérie, qu’ils fussent employés, ouvriers, commerçants ou fonctionnaires, tous issus d’une immigration désirée… quand elle ne fut pas imposée par la Métropole avec les déportations de 1848 et 1870.

       Pour autant, l’OAS ne désarmait pas. Dans certains points du bled dont l’armée se retirait progressivement depuis l’été 1961, elle avait tenté l’implantation de maquis pour lutter directement contre l’ALN sans populations interposées et dans le secret espoir de dégager une portion de territoire où son autorité serait reconnue. Guelma, Bouira, Tipasa, Coléa… autant de vains essais. Les commandos furent encerclés par l’armée et, incapables de tirer sur des soldats français, se rendirent. L’ultime et spectaculaire tentative eut lieu dans l’Ouarsenis, le 29 mars 1962 et se solda par un sanglant échec et la mort de l’un de ses chefs, le commandant Bazin. Trahie, l’OAS, au lieu des alliés qu’elle attendait (les harkis du Bachaga Boualam et deux unités régulières de l’armée) tomba sur des concentrations de forces FLN dix fois supérieures en nombre dont il a été affirmé –et jamais démenti- qu’elles avaient été amenées à pied d’œuvre par les véhicules des gendarmes mobiles français. Un combat désespéré qui alla jusqu’au corps à corps s’engagea. Les hommes de l’OAS qui échappèrent à la tuerie furent pourchassés et quand ils furent rejoints, sauvagement abattus. Ce fut là la dernière bataille de l’OAS… son Camerone !

José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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(1) Dans son livre « C’était De Gaulle », Alain Peyrefitte rapporte ce propos de l’homme de Colombey : « Les gens de l’OAS me haïssent parce qu’ils sont aveuglés par leur amour de la France. Mais si ceux qui soutiennent le FLN me haïssent tout autant, c’est parce qu’ils sont aveuglés par leur haine de la France ».
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À l'occasion du cinquantenaire de l'EXODE
De et Envoyé par M. Guy Armand
le 2 janvier 2012
http://www.mekerra.fr/


Hommage d'un métropolitain à

L’ALGERIE FRANCAISE en 1960


Il est au-delà de la Méditerranée, sur la côte Nord de l'Afrique, une terre française. Cette terre c'est l'Algérie. Comme au Canada trois siècles plus tôt, derrière les marins et les soldats qui prirent, au nom du Roi de France, possession de cet immense territoire en 1830, des colons se sont installés. Et les paysans français d'Algérie ont rendu à cette terre, ravagée par les grandes migrations barbares du moyen âge, son visage de province occidentale.

           Il aura fallu 100 ans pour réparer les ravages de 10 siècles. 100 ans pour que l'Algérie retrouve ce visage de province occidentale que Rome lui avait donné au début de notre ère. Il avait suffi de quelques années pour détruire ce qui avait demandé l'effort continu, de plusieurs générations et ces aqueducs de pierre qui amenaient l'eau des montagnes, vers les plaines où les berbères romanisés produisaient le blé et l'huile.

           En même temps que ce renouveau de la prospérité, apportée par les Français, une lente osmose a rapproché les descendants des colons venus de France, d'Espagne, de Sicile, d'Allemagne et les petits-fils des cavaliers d'Abd-el-Kader, soudés ensemble par les mêmes préoccupations, employant le même langage, réagissant ensemble aux mêmes événements.


           C'est une longue histoire quotidienne, qui a véritablement forgé une race : celle des Français d'Algérie qu'ils soient chrétiens, israélites ou musulmans.

Jean-François Chauvel - 1960

COMMENTAIRES RECUS

Merci et bravo à toi, Guy, pour cet émouvant Hommage rendu à notre peuple Pied Noir. C'est un très beau cadeau que tu nous fais en ce début d'année. Espérons qu'il puisse être lu par beaucoup de Métropolitains. Fuerte Abrazo, Jean Claude

           Merci GUY pour ce texte que tu as déniché et que tu nous offres; c'est bien ta "personnalité", tu es très charitable. Je savais en quittant ce quai d'ORAN que ce pays serait délabré en peu de temps. Nous avons vécu 130 ans avec ces indigènes peu courageux au labeur et je ne me suis pas trompée. Nous pensions qu'ils profiteraient des biens que nous avons abandonnés que pendant une dizaine d'années. Très amicalement. Bises à vous deux. Francine

           Merci pour cette analyse de circonstance, à l'époque ce type avait dû se faire taper sur les doigts. Henri

           MERCI MON CHER GUY, pour toi c'est peut-être peu, mais toute notre histoire est relatée dans ces quelques merveilleuse lignes un pays magnifique qui est retourné à ses origines barbares en même pas un demi-siècle. Bisous, Annie

           Bonjour Guy Je ne sais pas si ce Métro est toujours en vie, mais tu le remercieras de tout cœur de notre part. Et encore merci pour tout ce que tu fais, c'est le plus beau des Cadeaux. Bonne journée JP

           Merci Guy. Très bel hommage d'un métropolitain à notre Algérie. Ce texte résume avec précision, en quelques lignes, l'histoire de notre pays natal. Il mériterait d'être largement diffusé. Antoine

           Juste deux mots : BRAVO pour ce témoignage. MERCI pour ce merveilleux cadeau qui me touche énormément. Adrienne

           Je dirais moi aussi, merci Guy pour me l'avoir envoyé et Merci à Jean François Chauvel pour son témoignage que je fais suivre avec grand plaisir. bz.... Jocelyne


AVEUGLEMENT !
De Monsieur Alain ALGUDO

       On croit rêver ! Cette classe politique, ces médias, devant le fait accompli d'élections qui dépeignent bien le ras le bol majoritaire d'une population qui n'en peut plus, font semblant de trouver des raisons à ce tsunami prévisible. Ils évitent ainsi de pointer du doigt la cause principale du danger réel, cette emprise visible au quotidien de cette mise en pièces progressive de notre civilisation, au dessus de tous les problèmes liés à la vie d'une Nation dans une situation normale. Mais là pour nous, en l'occurrence, un drame se prépare !

       Et le drame est amplifié par ces donneurs de leçons parce qu'ils y participent eux-mêmes, en complicité comme certains " Melenchonistes " forcenés appuyés par une Eva JOLY de service à " l'anti-France " et aux droits de l'homme à sens unique. Nous assistons à une transformation insidieuse voire à un sabotage délibéré de notre culture Européenne. Evidemment, ces toxiques, toujours à l'écart des nuisances causées par une partie de ces populations allogènes, ne se retrouveront jamais, je le répète, aux côtés de ceux qui subissent le pourrissement de leur vie de tous les jours, car ils ont beaucoup de principes mais sont surtout très lâches.

       Alors nos compatriotes ont atteint un tel point de saturation qu'ils n'ont plus peur, ils disent haut et fort ce qu'ils pensent, ils réagissent, ils dénoncent ces nuages d'orages qui se profilent à l'horizon et cette capitulation : Ils utilisent leur bulletin de vote qui est pour le moment leur meilleure arme !
       Mais l'évolution rapide de la situation ne va pas permettre longtemps de s'en tenir à ce moyen que je considère comme un emplâtre sur une jambe de bois, la situation est telle que je ne vois pas comment un parti, aussi lucide soit-il, pourra inverser l'avènement de ce changement terrible qui menace notre civilisation.
       On constate en effet que le mal est continental et que l'irresponsabilité est aussi continentale.
       Devant l'inertie, le laxisme et l'incompétence de ceux qui doivent certainement se " regarder le nombril " à longueur de journée, on reste médusé ! Ces incapables se succèdent depuis des décennies quand un certain DE GAULLE, en 1962, leur montra le chemin de la soumission face à des barbares vaincus.
       Ainsi nos dirigeants baissent une autre fois la garde devant l'invasion au moment où il faut affronter le danger avec une énergie farouche, et le temps presse !

       Quand on constate à travers les divers drames qui ont endeuillé le monde ces dernières décennies la responsabilité énorme qu'endossent les hommes politiques occidentaux, nous sommes en droit de nous demander quel niveau de compétence il faut atteindre pour être un chef d'Etat ou un ministre ? En effet vu les résultats de politiques qui se révèlent être catastrophiques ALGERIE d'abord, puis en IRAK, en AFGANISTHAN, EN LYBIE, en TUNISIE, en EGYPTE et bientôt en SYRIE, nous sommes en droit de nous demander si n'importe lequel d'entre-nous aurait fait aussi mal : installation de la terreur islamiste et les milliers de morts générés par ces margoulins de la politique à la science infuse qui précipitent toujours des populations dans des fuites éperdues et…. mortelles, bien souvent.
       Leur aveuglement les rend responsables et coupables ; ils cherchent toutes les excuses pour se dédouaner et demeurent dans le déni de leurs fautes criminelles. Cependant ils persistent et signent en transportant en Europe, par des mesures véritables pompes aspirantes, toutes " les misères du monde " et les ferments des problèmes des pays d'où vient le mal. Ce cancer islamiste qu'il faudrait éradiquer à la base, sur le sol même de ces pays devenus des enfers, pour permettre d'aider ces populations misérables en évitant ainsi leur fuite éperdue. Non ! Ces imbéciles détruisent des régimes, certes autoritaires mais laïques, pour installer l'intolérance et l'obscurantisme qui a l'occasion lynchent, comme en Lybie, un ambassadeur d'une grande puissance qui les a mis en place. On attend toujours la réplique d'un certain Barak Hussein OBAMA !

       Mais hélas, qui avons-nous aux commandes de cette Europe de dupes en la matière ? Une oligarchie où dominent les " progressistes " qui en l'occurrence sont des véritables démolisseurs de l'édifice des valeurs occidentales forgées à travers les siècles. Ils sont à la base des politiques de décolonisations ratées parce que bâclées de la manière la plus sordide qu'il soit, employant maintenant tous les moyens pour se dépêtrer des conséquences de situations générées par leur incompétence insondable.

       Alors hier, que ce soit par la décolonisation, et aujourd'hui par l'aide aux révolutions dites du " Printemps arabe ", le résultat des politiques menées par ces responsables ubuesques est une catastrophe à l'échelle planétaire qui a commencé par l'abandon de l'Indochine et les horreurs qui ont suivi contre ceux qui avaient fait (déjà) confiance à la parole de la France, le tortionnaire Général GIAP, dont DE GAULLE fut le maître en matière d'épuration, se distingua dans l'exercice du maniement des baïonnettes pour économiser les balles exterminant, déjà, les fidèles à la France. Devant les exactions des sbires du héros de l'arrogant FABIUS et l'hommage officiel rendu au nom de la France à cet assassin parti en enfer, alors, le dégoût s'installe. On se rappelle en effet le drame des " boat People " et de celui égal au notre, de nos compatriotes de cette colonie, assassinés pour beaucoup, dépossédés pour tous, un autre " Exodus " aujourd'hui tombé dans l'oubli par cette volonté toujours renouvelée et acharnée des gouvernants coupables et des médias à leur botte, déjà, pour écraser déjà ces vérités à l'époque, avec DE GAULLE, toujours lui, à proximité des coups tordus contre la France d'outre-mer qu'il a définitivement démantelée aujourd'hui. Un des résultats dramatiques de ces politiques aberrantes, est le drame des ces malheureux en fuite, la Méditerranée devenant leur cimetière.
       Ces pauvres gens victimes de politiques " pompes aspirantes " finalement criminelles, réagissent au péril de leur vie pour fuir, sachant qu'en face il y a l'Eldorado et la fin de leur misère, et si j'étais à la place des citoyens de Lampedusa ou de Malte et autres, je n'agirais pas autrement, humainement, pour leur venir en aide. Cependant force est de constater que la manipulation est visible comme le nez au milieu de la figure : autant de fuyards autant de troupes de choc en place. Les voyez-vous fuir en direction des Etats Arabes multi milliardaires ? Ces Etats se manifestent-ils la moindre solidarité en venant au secours de leurs coreligionnaires ?

       Non, c'est vous et moi qui sortons le portefeuille, cette fuite facilitée par les régimes islamistes en place, se fait en direction de l'Europe Occidentale, et en vagues serrées ces populations en mouvement, majoritairement musulmanes, débarquent tous les jours. Ils font ainsi " d'une pierre deux coups, " ils éliminent leurs éventuels opposants et leurs miséreux et ils mettent en place en Europe les bases de leur dessein hégémonique religieux. Leur soldatesque est ainsi en place. La logistique également certainement :
       " L'Europe court à sa perte, le suicide politique, social, culturel et civilisation est programmé et si l'on n'arrête pas rapidement la machine infernale de destruction de l'occident, d'ici quelques années, il sera trop tard " (Ali Abd al-Aal chercheur Egyptien)
       En effet, en face deux, un boulevard ! Des irresponsables qui acceptent et favorisent, à travers certains financements de potentats arabes extrémistes qui achètent l'Europe, l'installation d'un trésor de guerre près à servir à tout sauf à des fins humanitaires. C'est indéniablement une 3ème guerre mondiale qui se déroule sous nos yeux à travers le monde et ses horribles exactions meurtrières journalières. Devant ce danger nos édiles jouent les autruches. Mais depuis la sodomisation publique du Consul de France à Alger en 1962, nos gouvernants ont-ils changé dans leurs prédispositions à baisser le pantalon ? Leurs repentances successives de ces dernières années " pour des fautes que nous n'avons pas commises (Sarkozy) " prouvent bien que non.
       Ils restent englués dans leur dramatique AVEUGLEMENT
Alain ALGUDO 

L'héritage spirituel,
Envoyé par Mme Annie Bouhier

        « Nous entrerons demain dans la nuit.
        Que mon pays soit encore quand reviendra le jour !
        Que faut-il faire pour le sauver ?
        Comment énoncer une solution simple ?
        Les nécessités sont contradictoires.
        Il importe de sauver l'héritage spirituel,
        sans quoi la race sera privée de son génie.
        Il importe de sauver la race, sans quoi l'héritage sera perdu.
        Les logiciens, faute d'un langage qui conciliera les deux sauvetages,
        seront tentés de sacrifier ou l'âme, ou le corps.
        Mais je me moque bien des logiciens.
        Je veux que mon pays soit dans son esprit
        et dans sa chair quand reviendra le jour.
        Pour agir selon le bien de mon pays
        il me faudra peser à chaque instant
        dans cette direction, de tout mon amour.
        Il n'est point de passage que la mer ne trouve, si elle pèse. »
Antoine de Saint-Exupéry -1942.        
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Congrés VERITAS 2015
Discours de Monsieur Alain ALGUDO

            Mesdames et messieurs,
           Mes chers amis,

           Tout d'abord, bienvenue à vous ! Ou, plutôt, bienvenue chez vous !
           Eh oui, chez vous ! Parce que Béziers est une ville où la communauté pied-noir est importante, est partie intégrante de l’histoire, de la vie, de l’âme de notre ville.

           Chez vous, parce que vous êtes des gens de longue mémoire et de grande fidélité et qu'ici, comme vous, nous n'honorons ni les défaites, ni les trahisons, ni les salissures.
           Chez vous, parce que le combat pour la vérité est partout chez lui.
           Or il est des vérités que l'on préfère laisser dans l'ombre, que l’on préfère passer sous silence.

           C'est d'ailleurs le thème de votre congrès : les massacres du 5 juillet 1962. Des massacres que nul n’ose plus nier mais dont il est convenable de ne pas parler.
           C'est un thème qui me touche personnellement puisque, durant cette journée de sang, mon père échappa de peu à la mort. Il faillit partager le sort de centaines d'Oranais, abandonnés par l'armée française sur ordre de Paris, sur ordre d'un gouvernement dont les membres sont aujourd'hui tous décédés mais qui auront emporté dans leurs tombes le poids des crimes qu'ils ont laissé commettre alors même qu'ils pouvaient, qu'ils devaient les empêcher. Dans le grand livre de l'histoire de France, honte à eux, honte à eux à jamais !
           Des décennies après ces crimes, après l'exil, on vient encore nous promettre des réparations et même des excuses de la part de l'État. C'est très aimable de la part de ceux qui nous font ces promesses, dont les partis, les chefs ont été au pouvoir de nombreuses années depuis 1962, depuis 1974, depuis 1995, depuis 2007, mais dont les promesses n’ont jamais été tenues.

           Tout cela vient tard, si tard, trop tard. Tant de générations ont passé, tant de nos pères et de nos mères sont morts. On nous dira, c'est mieux que rien, mieux vaut tard que jamais... et tant d’autres paroles insignifiantes. Ça suffit ! Basta ! Y en a marre !
           Il est, pour ma part, un point sur lequel je ne transigerai pas, je ne transigerai jamais. Je ne veux pas d'excuses de État français. État français, c'est la France ! Et la France est toujours innocente des mauvaises actions que de mauvais chefs ont commis et continuent de commettre en son nom.

           Le coupable, ce n’est pas la France, c'est le gouvernement d'alors, le gouvernement du mensonge et de l'abandon, dont les descendants politiques ont le culot éléphantesque de vouloir obtenir nos voix.
           Mais, là aussi, dans le contexte actuel, tout cela n'a plus, peut-être, d'importance.

           Je dis « peut-être » mais, au fond, j’en suis sûr : notre action principale n'est plus de vouloir juger, de voir condamner devant l'histoire les coupables de nos malheurs d'hier. Non, notre devoir est de nous battre de toutes nos forces contre les coupables d'aujourd'hui. Ils se ressemblent d'ailleurs tellement, ils nous servent les mêmes promesses pour les mêmes abandons.
           Nous, Pieds noirs, nous sommes des témoins. Nous avons des choses à dire. Pas seulement sur le passé, mais sur le présent.

           En notre nom, au nom de nos pères, nous pouvons dire ceci aux Français « de métropole » comme on disait alors : les attentats, nous les avons connus, les massacres atroces, nous les avons vus, les bonnes paroles, nous les avons entendues.

           Il nous paraissait irréel en 1960 qu'un jour nos familles quittent à jamais l'Algérie. Il semble irréel aux Français de 2015 que, dans un avenir proche, ils se retrouvent minoritaires, non plus seulement dans leur quartier - c'est souvent le cas - non plus dans leur ville, mais même à l'échelle de tout un département.

           Ma comparaison a cependant des limites. Il existe des différences. En 1962, le maire socialiste de Marseille refusait d'accueillir les Pieds noirs dans sa ville. Il disait, je le cite : « qu'ils aillent se réadapter ailleurs ».
           En 2015, les descendants de Gaston Deferre se battent pour obtenir des immigrés musulmans. C'est à qui aura son réfugié, comme un supplément d'âme… républicaine, bien sûr.

           Tout ceci est profondément triste, est profondément inquiétant. Et ce n'est pas monsieur le député du Biterrois, Monsieur Aboud, qui me contredira, lui qui a dû quitter son Liban natal pour fuir un conflit religieux, un conflit à dimension culturelle, un conflit de civilisation. Ce conflit n'est pas né entre Libanais mais découle de l'arrivée massive de réfugiés, palestiniens en l’occurrence. Aujourd'hui, le Liban vit une paix précaire, sous le regard vigilant et armé de factions parfois contrôlées par des pays étrangers. C’est ce que nous voulons pour la France ?

           Chaque jour, de jeunes Français partent pour l'Angleterre, les États-Unis ou ailleurs. Notre pays se vide d'une partie de sa jeunesse. D'une certaine manière, et même si les raisons de ces départs sont variées, un exil a déjà commencé. Et il n'est pas dû seulement aux conditions économiques. Trop des nôtres, effrayés par la montée des périls, quittent un pays où ils ne se voient aucun avenir.

           Cet exil, nous sommes nombreux à le refuser.
           Contrairement aux apparences, qui sont les apparences médiatiques, le système en place est aussi fragile que celui de l’Allemagne de l’Est en 1988. Un long cycle historique s'achève. Nos adversaires politiques sont idéologiquement épuisés, à bout de souffle. Tout est possible, tout sera possible, à chaque instant, dans les proches années qui viennent. Cela dépend de nous, que de nous. De notre lucidité, de notre détermination, de notre courage
           Or je sais, qu'ici, au milieu de vous, je suis parmi ceux qui ne doutent pas, qui croient aux vertus salvatrices du combat. Je suis persuadé que Veritas a un rôle à jouer dans le combat en cours. Vous êtes des témoins, disais-je tout à l'heure. Mais, mieux, soyez des sentinelles !
           Donnez l'alarme ! À soixante ans de distance, le sacrifice de nos morts ne peut pas être vain.

           Voilà, le message que je voulais vous délivrer, ma conviction intime, ma conviction absolue.
           À l’heure où l’on nous rabat les oreilles avec le « devoir de mémoire » quand il s’agit de salir, d’abaisser, de disqualifier la France, à vous, à nous, de ne jamais oublier les tués, les assassinés, les torturés, les disparus du 5 juillet. Ils n’ont plus que nous. Ils ne peuvent plus compter que sur nous. Pour mon père, pour vos pères, je sais que Veritas sera toujours là.

           Merci. Et merci d'avoir choisi Béziers. Merci du fond du cœur.
           Chers amis, mes amis, vive la mémoire de l'Algérie française ! Vive la France !
           

           
signé Alain ALGUDO  

LE PHARE FOUILLEUR   
Par Michel SALANON
Envoyé Par Jean Claude Rosso
Capitaine Marcel RONDA,
décès d'un Homme d'Honneur !
                  
                  Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

                C'est avec une vive émotion que nous avons appris, le décès à Nice, mardi 13 septembre à 20h00, du Capitaine Marcel RONDA, 83 ans, à la Serena maison de repos de la Clinique Saint George.

                Le parcours de vie de cet Homme de grande conviction, s'inscrit dans un contexte politico-historique portant sur plusieurs années. Afin de bien le situer dans ce cycle, il m'a semblé nécessaire d'évoquer les évènements variés qui ont jalonné et marqué sa vie de combattant et de militant infatigable en faveur de l'Algérie française.

                Voilà qui a allongé mon évocation, mais j'y tenais pour une meilleure compréhension du parcours et de l'engagement de cet Homme qui laisse un grand vide parmi ses amis et compatriotes d'Algérie, mais aussi ses amis niçois de souche.

                Né à Alger, en mars 1922, dans une famille d'origine espagnole il fit ses études au Lycée Bugeaud d'Alger, et devait succéder à son père pour gérer les biens familiaux.

                La deuxième guerre mondiale l'en empêcha. Il fut affecté au 1er R.T.A. (Régiment de Tirailleurs Algériens) qui débarqua en Europe pour attaquer les Allemands et les refouler, en Italie, en France, en Allemagne et en Autriche. Il fut décoré de la croix de guerre.

                Il fit partie de ces soldats Pieds-Noirs venus délivrer la France au sein de l'armée d'Afrique. Les livres d'histoire les ont tragiquement oubliés !

                Il revint à Alger en septembre 1945. Lieutenant de réserve il devint Capitaine en décembre 1955. En juillet 1956 il commanda une compagnie d'U.T. (Unités Territoriales), chargées de patrouiller dans Alger en proie au terrorisme du FLN algérien. Il se rapprocha alors de Joseph (dit Jo) ORTIZ, responsable poujadiste bien connu à Alger.

                Pour mémoire, le poujadisme est un mouvement politique et syndical créé par Pierre POUJADE, en 1953, qui défendait les petits artisans et commerçants, tout en dénonçant l'inefficacité des parlementaires de la Quatrième République.

                On aurait bien besoin d'un tel mouvement en ce moment !

                Le 13 mai 1958, le Capitaine RONDA participe avec ses hommes à la prise du bâtiment du Gouvernement Général à Alger et y assure l'ordre au profit du Comité de Salut Public, présidé par le Général Jacques MASSU. Le 4 juin 1958, avec son unité, il est présent lors du discours de Charles le félon.

                Il doutera très vite, de l'efficacité de la politique menée par les gaullistes en Algérie. Comme lui, sur ce point précis, ils furent très peu nombreux. Tout le monde, ou presque, fut roulé dans la farine par des promesses non tenues d'un Charles le félon au sommet de sa forfaiture, ce 13 mai 1958 !

                A la tête de sa compagnie des U.T. (Unités Territoriales), il prit une part très active le 24 janvier 1960 lors de la " journée des barricades " à Alger, pour protester contre la trop rapide mutation en France du Général MASSU, ordonnée par Charles le félon.

                Deux emplacements furent barricadés :
                - l'un par les hommes de Pierre LAGAILLARDE (Député d'Alger et ancien parachutiste), à l'Université, quartier des facultés, où il établit son poste de commandement dénommé " Alcazar ",
                - l'autre par les hommes de Jo ORTIZ qui voulut occuper le bâtiment du Gouvernement général, mais qui se replia sur celui de la Compagnie algérienne, bâtiment protégé par les partisans armés du F.N.F. (Front National Français), son mouvement.

                C'est alors qu'un certain Philippe DEBROSSE, Colonel de Gendarmerie, reçu l'ordre directement de Charles le félon, de faire intervenir des Gendarmes Mobiles pour casser la manifestation algéroise.

                Le tir sur les patriotes barricadés et la foule fut autorisé….méthode gaulliste oblige !

                Le bilan à mettre au débit du gaullisme fait état de :
                - 22 morts : 14 parmi les gendarmes, 8 parmi les civils,
                - 147 blessés : 123 parmi les gendarmes, 24 parmi les civils.

                Ultérieurement et probablement en remerciement des services rendus (…), DEBROSSE, toujours sous les ordres directs du Président-dictateur, commandera l'École de Police d'Hussein-Dey et la caserne des Tagarins (où étaient stationnés les Gardes Mobiles), centres de détention des partisans de l'Algérie Française -hommes et femmes- enlevés par les services de la Police officielle mais surtout par les barbouzes.

                Dans ces deux centres, de sinistre mémoire, DEBROSSE "… torturait lui-même ses victimes, qu'elles soient femmes ou hommes " (Extrait du livre de Jean-Jacques SUSINI, " Histoire de l'OAS ", aux Éditions La Table Ronde, 1963).

                J'attire l'attention des partisans contre la torture qui auraient bien fait de se manifester à cette période-là, qui vit…des Français torturer des Français, dans des conditions qui rappellent les procédés de la Gestapo !

                A ceux et celles qui marquent une incrédulité totale sur ce sujet précis, je recommande la lecture du recueil de feu Sauveur COSTAGLIOLA, patriote et membre de la Résistance Française en Algérie (O.A.S.), intitulé " Nous qui avons été de ceux-là ", rédigé en mai 1997. Il fut torturé, avec d'autres compagnons de combat, par les sbires de DEBROSSE.

                A la suite de ce soulèvement, les U.T. (Unités territoriales) créées en 1955, furent dissoutes. Les volontaires purent s'engager dans le " commando Alcazar ", spécialement créé pour se battre au sein des 1er et 2e R.E.P. (Régiments Étrangers de Parachutistes) de la Légion, dans la région de Collo (ville portuaire à 70 kms de Philippeville et à 100 kms de Constantine) où sévissaient les fellaghas de la Wilaya 2.

                Le Capitaine RONDA est alors inculpé et incarcéré à la prison de la Santé. Le " procès des Barricades " s'ouvre le 3 novembre 1960, à Paris.

                Mis en liberté provisoire pendant le procès, début décembre 1960 il part pour l'Espagne, en compagnie de Pierre LAGAILLARDE, Jean-Maurice DEMARQUET et Jean-Jacques SUSINI, sans attendre le verdict du 3 mars 1961 qui le condamne à trois ans de prison et le prive de son grade.

                A Madrid, tous retrouvent le Général Raoul SALAN, exilé volontairement en Espagne depuis octobre 1960.

                Le 30 décembre 1960, avec le Général SALAN, LAGAILLARDE et SUSINI, le Capitaine RONDA signe une déclaration destinée aux Français d'Algérie, qui est l'acte de naissance de l'ultime Résistance Française en Algérie.

                Le 8 janvier 1961, à l'occasion du référendum sur l'autodétermination en Algérie :
                - l'UNR (Union pour la Nouvelle République, parti fondé le 1er octobre 1958 et destiné à soutenir l'action de Charles le félon),
                - le MRP (Mouvement Républicain Populaire, constitué à l'automne 1944, il est présenté comme un parti démocrate-chrétien non Confessionnel), et,
                - la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière, parti socialiste français de l'époque, qui deviendra le PS -Parti socialiste- en 1969), appellent à voter favorablement, à l'inverse des partis :
                - PCF (Parti Communiste Français, fondé en 1920) et,
                - PSU (Parti Socialiste Unifié, fondé le 3 avril 1960 et auto-dissous en novembre 1989) qui préconisent le non ou le vote nul,
                - le FLN (Front de Libération Nationale) algérien invite à s'abstenir.

                Le 14 janvier 1961, le Conseil Constitutionnel proclama les résultats définitifs (source : Wikipédia) :
                - le taux de participation fut de 76 % en métropole et de 59 % en Algérie,
                - en métropole 75 % des votants votèrent oui (!),
                - pour l'Algérie 70 % des votants votèrent oui (pour 39 % d'inscrits), et 31 % votèrent non (pour 17 % des inscrits).

                Précisions complémentaires :
                - l'abstention fut élevée : 42 %,
                - en Algérie elle a surtout touché les villes dans lesquelles les musulmans ont appliqué les consignes d'abstention du FLN algérien,
                - Alger, où résident de nombreux Européens, a voté " non " à 72 %.

                Ce référendum donne toute la légitimité au Chef de État, obtenue par le meilleur moyen : le suffrage universel. Il s'est qu'il pourra pousser plus loin son projet de " République algérienne " (allocution radiotélévisée du 4 novembre 1960). D'autant plus qu'il a reçu le soutien de l'UNR, du MRP et des socialistes.

                Les réactions des partisans de l'Algérie française sont immédiates : en février 1961, l'O.A.S. publie ses premiers tracts et commence une campagne d'attentats et de plastiquage (les stroungas, comme on disait !).

                Avant le 21 avril 1961, le Général SALAN, le Capitaine Jean FERRANDI (brillant officier qui s'est illustré dans différentes campagnes en Indochine, et a vécu la bataille de Bien-Bien-Phu), et SUSINI, se rendirent à Alger, sans le Capitaine RONDA qui ne put se joindre à eux, contre son gré.

                Une partie des cadres de l'armée française en Algérie, qui avait mené sept années de durs combats, se sentit trahie par Charles le félon, et voulut s'opposer à lui par la force.

                Le 21 avril 1961, eut lieu un coup de force militaire mené par les quatre Généraux Raoul SALAN, Edmond JOUHAUD, Maurice CHALLE et André ZELLER. Cette journée de révolte est connue sous les appellations de " Putsch des Généraux " ou " Putsch d'Alger ", menée en réaction à la politique d'abandon de l'Algérie Française par Charles le félon

                Jusqu'en novembre 1961, resté en liaison avec le Général Raoul SALAN, qui est entré dans la clandestinité et a pris la direction de l'O.A.S., le Capitaine RONDA, resta en contact avec la branche madrilène de l'O.A.S..

                Le 30 novembre 1961, il rejoignit Alger sur un petit voilier et vécut dans la clandestinité, dans l'entourage proche du Général SALAN. Ce dernier se fera arrêté à Alger le 20 avril 1962.

                Le Capitaine RONDA, échappant de justesse à l'arrestation restera en poste à Alger. Ce n'est qu'après l'indépendance, le 8 juillet 1962, qu'il quittera l'Algérie pour se rendre en Espagne, où des amis sûrs le feront travailler pour se refaire une vie.

                En juin 1969, amnistié de plein droit, il revint en France, à Nice, où il participa à la phase finale de construction et d'installation de la Clinique Saint George, créée à Nice par des médecins Pieds-Noirs. Il en sera l'Économe, sous la direction de Monsieur André BRINCA, jusqu'en 1985, année de sa retraite…bien méritée !

                Depuis il n'a jamais cessé de témoigner de ce que fut son engagement en faveur de la France et de l'Algérie française au cours de différents colloques, débats et réunions.

                J'eus maintes fois l'immense plaisir de le rencontrer, à l'époque où nous habitions Nice, tous les deux. Il me fit l'honneur d'être toujours disponible pour bavarder, parfois longuement. J'en garde le souvenir d'un Homme droit, d'une humanité exemplaire, éminemment discret, courtois et jovial. En bref, un Homme remarquable !

                Il était Président d'honneur du Cercle Algérianiste de Nice, (présidé depuis 1995 par l'infatigable Michèle SOLER, dont l'amitié et la complicité me sont chères), mais aussi des associations " Mémorial de Notre Dame d'Afrique " et " Souvenir du 26 mars 1962 ".

                Capitaine Marcel RONDA, depuis le 13 septembre à 20h00…vous nous manquez terriblement ! Reposez en paix.

                A sa famille je présente mes très sincères condoléances.
Les obsèques ont été célébrées, vendredi 18 septembre,
à 15h00, à la chapelle du Monastère de Cimiez, à Nice.
Michel SALANON                
largosalan@hotmail.fr                
 
Bulletin d'humeur n° 165 - Jeudi 17 septembre 2015
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" La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ".
Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

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Pas d’étrangers au Larzac !
Envoyé Par M. Pierre Barisain
Encore une illustration de notre dégénérescence morale et mentale: les Espagnols diraient ce “Païs de Mierda” ( qui est pourtant le nôtre ! ) pleurniche “je suis Charlie” , nous bassine avec le “vivre ensemble”, la laïcité, le communautarisme, est prêt à recevoir des milliers de “migrants” islamistes mais refuse l’installation – dans des coins pourtant fort reculés – des légionnaires de la glorieuse 13° DBLE qui, depuis Narvik et Bir-Hakeim ont payé “par le sang versé” le droit d’être Français. Ces soldats “sentiraient le souffre” . Non, bande de c......s gauchistes, ils sentent la sueur et le sang; ça mérite le respect. Leur devise est “Honneur, Fidélité” alors forcément, vous, enfants trop gâtés "d’une démo-crassie" molle, vous ne pouvez pas comprendre !
Nous ne voulons pas d’étrangers au Larzac !

       Pas d’étrangers au Larzac !
       Il ne s’agit pas des réfugiés. Non, ces « étrangers », ce sont les militaires de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère !

       Du côté de Millau dans l’Aveyron et, pour être plus précis, dans les environs du camp du Larzac, il y a des étrangers que certains habitants du cru ne veulent surtout pas voir débarquer chez eux.

       Il ne s’agit pas des réfugiés avec la toute nouvelle prime à 1000 euros du doux M. Cazeneuve.
       Non, ces « étrangers », ce sont les militaires de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère qui va se replier d’Abou Dhabi, où elle est stationnée depuis 2011, dans le cadre des dernières mesures de restructuration des armées.

       Un collectif d’opposants s’est constitué et revendique déjà 2500 signatures.
       Un graffiti à l’entrée du camp proclame « Pas de Légion dans la région », version light dirons-nous, d’un « Interdit aux chiens et aux militaires ».

       Une manifestation avait même lieu samedi à Millau. Va-t-on vers une seconde guerre du Larzac, la première ayant été éteinte en 1981 par la grâce de François Mitterrand ?

       Le porte-parole de ce collectif a carrément déclaré qu’ « une nouvelle génération d’habitants de Millau n’a pas envie de voir débarquer un corps d’armée à la réputation sulfureuse, au lourd passé colonial ».

       A l’heure où l’on parle, ici et là, de quotas, ce porte-parole a même ajouté « Un habitant sur deux sera un militaire, ce n’est pas ce que nous imaginions quand nous défendions ce territoire exceptionnel ».

       Qu’on aimerait qu’un tel discours soit tenu pour ce territoire, je dirais même plus, pour ce pays exceptionnel que l’on appelle encore la France !

       J’entendais l’autre jour à la télévision un sociologue patenté qui nous expliquait qu’il n’existe pas de seuil à partir duquel une population allogène rejette l’étranger. Cela devrait rassurer notre collectif.

       Mais au fait, à quoi fait allusion ce porte-parole en parlant de « réputation sulfureuse » et de « lourd passé colonial », un peu comme si l’on parlait d’une association d’anciens pédophiles de l’Education nationale ou d’alcooliques au repentir douteux ?
       On aimerait bien qu’il précise sa pensée.

       Passons justement sur le passé colonial qu’un grand nombre de légionnaires actuels a certainement connu !

       Le patron de la 13 a dû naître sous Pompidou – sous le règne duquel cette fameuse guerre du Larzac fut déclenchée – et peut-être même sous Giscard.

       Quant aux plus jeunes légionnaires, ils n’ont même pas le bonheur d’être nés au temps béni de Mitterrand, le pacificateur du Larzac.

       « Réputation sulfureuse », « lourd passé colonial » :
       Une association d’expressions toutes faites qui révèle, me semble-t-il, des connaissances historiques stéréotypées, voire ronéotypées avec la machine à alcool des années 70, celle sans doute dénichée derrière les fagots d’une grange du causse, témoins d’un passé antimilitariste glorieux.

       « Réputation sulfureuse » ? Je cherche.
       Il me semble que des noms comme Narvik, Bir-Hakeim, où la 13 justement s’illustra, ont belle réputation dans notre histoire de France. Certes, cela sent un peu la poudre. Mais pas le soufre.

       Et oui, parce que pour défendre la France, il vaut mieux un fusil qu’une ronéo. Du reste, pour ces faits d’arme, le drapeau de la 13ème est décoré de la Croix de la Libération, excusez du peu.

       Des Français par le sang versé, plutôt que par les prestations versées, méritent sans doute mieux qu’un accueil
       – pour reprendre l’expression désormais consacrée- quelque peu nauséeux, convenons-en.

Georges Michel       
Vive la FRANCE !       
      



L'invasion programmée
Texte du Général Antoine Martinez

Éditorial septembre 2015 -

         L'été se termine et la vie politique reprend ses droits comme si de rien n'était avec les universités d'été organisées par les uns et par les autres. Finalement, d'une année à l'autre, rien ne change. La rentrée se prépare avec insouciance et chacun semble aiguiser son ego dans la perspective des élections régionales et certains commencent même à se placer pour 2017. Pour confirmer cette insouciance politico-médiatique, nous avons même été tenus en haleine il y a peu par les chaînes d'information en continu tentant de savoir où le Président de la République passait ses vacances. Feuilleton au scénario haletant et insoutenable nerveusement mais tellement pathétique, en réalité, face aux événements dramatiques qui se déroulent depuis des mois.

        Car pendant ce temps là, l'économie du pays reste en berne, plombée par un taux de chômage à un niveau jamais connu et une croissance à l'arrêt. Pendant ce temps là, on n'en finit pas de parler de la Grèce en sursis (pour combien de temps encore ?) après l'acceptation du dernier plan d'aide. Pendant ce temps là, un carnage a été évité de justesse dans un TGV Thalys grâce au courage de quelques passagers qui ont risqué leur vie pour neutraliser un islamiste qui voulait – comme d'autres – simplement appliquer le Coran à la lettre. Pendant ce temps là, on assiste à un afflux incessant et effroyable de clandestins qui mettent le pied en Europe sans qu'aucune décision à la hauteur de la situation ne soit prise que ce soit par la Commission européenne ou que ce soit par les chefs d’État ou de gouvernements européens tétanisés par l'ampleur du phénomène, divisés et incapables de réagir avec lucidité, ne sachant pas prendre leur distance avec le choc émotionnel que provoque le drame qui se déroule, seulement doués pour commenter des événements qui les dépassent et dont ils n'imaginent pas les conséquences à venir. Une catastrophe se prépare avec son cortège de désolation, de sang et de larmes parce que nos dirigeants européens se seront comportés en "agents humanitaires" en négligeant leur véritable responsabilité qui doit être prioritairement géopolitique. Car la crise actuelle est géopolitique avant d'être humanitaire.

         Au cours des sept premiers mois de l'année, 350 000 clandestins ont mis le pied sur le territoire européen. C'est trois fois plus que l'année dernière, déjà considérée comme une année hors normes. Et l'année 2015 n'est pas terminée. Pour le seul mois de juillet, c'est 110 000 clandestins qui sont arrivés sur le territoire de l'Union européenne. Le constat est sidérant et la situation devient explosive. L'immigration clandestine sévit en Europe depuis des décennies en raison du laxisme des responsables politiques européens, mais cette immigration illégale, qui a franchi une nouvelle étape dès la fin de l'année 2010 avec le " printemps arabe " , ne cesse d'augmenter au fil des mois et des années. Depuis le début de l'année 2011, le flux n'a cessé d'enfler pour atteindre des sommets inacceptables qui se traduit aujourd'hui par une invasion méticuleusement organisée malgré des drames humains insupportables avec la perte de vies humaines. Ces drames constituent cependant une arme de poids dans la bataille médiatique que livrent ceux qui organisent cette invasion qui constitue, en réalité, une attaque sans précédent usant d'une stratégie bien rodée qui vise à culpabiliser l'Europe et dont le but évident est d'affaiblir les capacités de réaction des dirigeants européens. L'objectif est, à l'évidence, sauf pour nos responsables politiques aveugles, la déstructuration en profondeur de notre société. Alors, il faut évoquer les questions pourtant légitimes que ces derniers, paralysés, incapables d'affronter la réalité avec lucidité, n'osent pas ou ne veulent pas aborder.

         Tout d'abord, s'agissant des clandestins eux-mêmes, il y a beaucoup à dire. Chacun sait bien sûr que des situations de guerre ou de misère frappent de nombreux pays ou régions. La guerre est aujourd'hui le lot quotidien de certains pays, aggravé depuis l'instauration de l’État islamique, que ce soit en Syrie, en Irak, mais également en Afrique et notamment en Libye, mais pas seulement. Les premières victimes de l’État islamique sont les chrétiens, les yézidis, les kurdes, et finalement toutes les minorités opprimées en raison de leur non-appartenance à son monde islamique. Il serait donc logique de trouver parmi ces clandestins un grand nombre de familles entières (hommes, femmes, enfants, vieillards) issus de ces minorités qui fuient leur pays pour sauver leur vie et qui seules peuvent prétendre au titre de réfugiés politiques. Or, que constatons-nous ? L'immense majorité sont des hommes plutôt jeunes (l'exemple de Calais est révélateur) qui sont originaires de pays qui ne sont pas tous en guerre. Une immense partie de cette immigration illégale est économique et ne doit pas être acceptée.

         Quant aux clandestins qui prétendent qu'ils sont en danger parce la guerre sévit dans leur pays, ils avouent finalement refuser de vouloir se battre pour lui et pour son peuple. Mais alors, qui peut le faire à leur place ? Non seulement nous ne sommes plus en mesure d'accueillir toute la misère du monde (nous avons déjà beaucoup donné), mais nous ne pouvons pas recueillir tous ceux qui refusent de se battre pour recouvrer la liberté dans leur pays.

         Ensuite, autre constat qui doit interpeller nos gouvernants et les responsables européens, tous ces clandestins arrivent de pays musulmans où les non-musulmans sont, au mieux discriminés, au pire massacrés ou chassés.

         Mais qu'ils soient en guerre ou pas, une chose est certaine : ces pays musulmans vivent dans la misère, certains disposant pourtant de richesses naturelles dont les revenus ne sont pas utilisées par leurs dirigeants pour améliorer les conditions de vie du peuple. Il faut se rendre à l'évidence et cesser d'encenser, comme le font certains, l'islam, "religion de paix et d'amour", qui véhicule en fait une culture de mort maintenant ces peuples dans la misère et l'obscurantisme depuis un millénaire et ayant accumulé des siècles de frustration et de ressentiment à l'égard de l'Occident qui a su, lui, progresser et qu'ils veulent donc détruire. C'est bien leur culture qui est la source de leur misère et de leurs frustrations qui les plongent dans la violence, et cette culture est incompatible avec la nôtre. Alors arrêtons de favoriser l'islamisation de nos sociétés avant qu'il ne soit trop tard.

         Par ailleurs, dans la lutte engagée contre les passeurs, le problème est traité a posteriori donc trop tardivement.

         C'est en effet en amont qu'il faut le traiter. Ce n'est pas un nouvel accord avec les Britanniques ou la construction d'un camp d'accueil qui résoudront le problème de Calais, même à coup de millions d'euros. On ne provoque, au contraire, qu'un nouvel appel d'air et on encourage les passeurs. Si on ne veut pas de clandestins à Calais, par exemple, c'est à la frontière franco-italienne qu'ils ne doivent pas passer. Et pour qu'ils ne puissent pas passer cette frontière c'est sur le sol italien qu'ils ne doivent pas pouvoir poser le pied. Et pour cela, ils ne doivent pas pouvoir quitter les eaux territoriales libyennes. Aujourd'hui, les Européens aggravent la situation en envoyant des bâtiments de la marine au plus près des eaux territoriales libyennes pour recueillir les clandestins qui sont ramenés ensuite en Italie. Ces derniers n'ont même plus besoin de traverser la Méditerranée sur leurs bateaux de fortune puisqu'on vient les chercher. Et les bateaux laissés alors à la dérive sont ainsi récupérés par les passeurs pour les ramener en Libye et les réemployer. Il faut au contraire avoir le courage de mettre sur pied une force navale européenne aidée par des moyens de surveillance aérienne et l'engager à la limite des eaux territoriales libyennes pour empêcher le passage de tout bateau de clandestins, voire le remorquer jusqu'à son point de départ.

         Et cette action doit être envisagée sur toute la partie orientale de la Méditerranée, y compris et surtout en Mer Égée, face à la Turquie. Car les vrais passeurs sont aujourd'hui des États : Libye, Turquie, financés par l’État islamique qui organisent cette invasion. Car comment expliquer, par exemple, l'arrivée sur les côtes italiennes de ce cargo "fantôme ", il y a quelques mois, parti de Turquie ? Comment expliquer l'afflux de canots pneumatiques sur l'île de Kos, en Grèce, les clandestins étant équipés de gilets avant de quitter la côte turque sous les caméras des journalistes occidentaux ? Quant aux clandestins de plus en plus nombreux qui choisissent la voie terrestre des Balkans (Grèce-Macédoine-Serbie), ils bénéficient au mieux du laxisme, au pire d'une action plus qu'ambiguë de la Turquie qui, selon FRONTEX (organisme de l'UE responsable de la coordination des activités des gardes-frontières) met notamment à disposition des vols soldés à destination d'Istanbul, incitant ainsi des milliers de clandestins (depuis le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye ...) à faire le détour par l'Est pour rallier l'Ouest européen. Il faut donc également instaurer un blocus terrestre à la frontière Grèce/Bulgarie face à la Turquie.

         Enfin, avec la poursuite des guerres qui frappent le Moyen-Orient et l'Afrique, et surtout la radicalisation qui touche l'ensemble du monde musulman, le déferlement n'est pas près de s'arrêter en raison de la paralysie incompréhensible des dirigeants européens face à ce phénomène. L’État islamique l'a bien compris puisqu'il est l'un des instigateurs de cette invasion organisée à laquelle il participe activement pour infiltrer des milliers de djihadistes. Il fait ce qu'il a annoncé et il use pour cela de deux procédés bien connus des experts: la taqiya (loi de la dissimulation qui est préconisée par le Coran et à laquelle les musulmans font appel à chaque fois qu’ils le jugent nécessaire pour la propagation ou la préservation de l’Islam. Le mensonge et l’hypocrisie sont alors des vertus pour tout musulman face à des non-musulmans. "Le prophète dit: 'La guerre est basée sur la tromperie") et la hijra (l'islam interdit la vie en pays " mécréant " et préconise la " hijra ", c'est à dire l'émigration vers des terres musulmanes. Mais l'implantation de populations musulmanes dans certaines de nos cités est aujourd'hui telle après la disparition progressive des autochtones qui les ont fuies que ces "terres " sont devenues de fait musulmanes. Et ce phénomène inquiétant est dorénavant de plus en plus observé dans certaines zones rurales.

         Cela constitue autant de lieux d'accueil pour ces djihadistes infiltrés qui n'auront plus qu'à attendre le moment propice pour engager, avec nos propres djihadistes, des actions meurtrières, isolées ou coordonnées, qui ne manqueront pas de se produire. Car une 5ème colonne existe bien avec notamment la découverte, entre autres, de l'activité d'une association musulmane représentant l'un des maillons de la chaîne des passeurs et qui alerte, depuis notre sol (précisément de Strasbourg), et sans que cela n'émeuve personne, les gardes-côtes de FRONTEX présents au large de la Libye dès la réception d'un message téléphonique demandant du secours. Nos concitoyens doivent prendre conscience de la catastrophe qui s'annonce et être dorénavant très vigilants, où qu'ils se trouvent.

         l en va de leur propre vie mise en danger par le laxisme et l'absence d'analyse géopolitique de nos dirigeants.

         La situation est extrêmement grave et nécessite la prise de décisions urgente de la part de nos gouvernants. Il faut cesser de tergiverser et de commenter l'actualité alors que l'essence du politique c'est d'agir dans l'intérêt de l’État et de la Nation. L'Union européenne a prouvé son incapacité à gérer cette crise, à anticiper et à prendre rapidement des décisions propres à empêcher des drames humains et à protéger ses citoyens comme le fait l'Australie dont nous devons suivre l'exemple. Schengen a été créé pour permettre la libre circulation des capitaux et des personnes dans son espace. Une libre circulation des européens membres de cet espace, mais pas une libre circulation des clandestins. Cela implique que les frontières extérieures de cet espace doivent être contrôlées et défendues. C'est le fondement même de l'état de droit. Il est donc temps que nos gouvernants décident de reprendre le contrôle de nos frontières, au moins temporairement, et renvoie tous les clandestins qui n'ont pas demandé l'asile ainsi que ceux qui sont déboutés de ce droit ou qui le seront. Car des citoyens européens ne cachent plus leur exaspération et leur colère qui les conduit à incendier des centres d'accueil et à réclamer vivement l'expulsion des clandestins qui de plus en plus commettent des vols, des agressions, des destructions de biens publics et privés. La solidarité et la fraternité ne doivent pas nous mener au suicide collectif.
Général (2s) Antoine MARTINEZ        



Les trois cigognes
Envoyé par M. Gérard


              - Trois cigognes se rencontrent, et se demandent les unes aux autres :
              – Tu vas où ?
              – Hooo, je vais chez un couple qui essaye d'avoir un enfant depuis 10 ans… Je leur apporte une petite fille.
              – C'est cool !
              – Et toi ?
              – Je vais chez une dame qui n'a jamais eu d'enfants. Je lui apporte un petit garçon !
              – C'est bien, je suis sûre qu'elle va être vraiment heureuse.
              – Et toi ? demandent les deux premières à la troisième cigogne.

              – Moi ? Je vais juste là à côté, au couvent. Je ne leur apporte jamais rien ,mais j'adore leur foutre la trouille.
De         





PHOTOS DE BÔNE
Envoi de M. Michel Zammit
Photo M. Michel Zammit 2014
Kiosque, boutique souvenir sur le Cours Bertagna
Photo M. Michel Zammit 2014
Porte arrière des anciennes Galeries de France
Photo M. Michel Zammit 2014
Escalier central des anciennes Galeries de France
Photo M. Michel Zammit 2014
Place des Gargoulettes
Photo M. Michel Zammit 2014
Une rue de Bône
Photo M. Michel Zammit 2014
Des rues de la Colonne

Migrants et expatriés
Documents envoyés par diffèrents lecteurs
L'histoire des migrants ne peut pas être identique à celle des Expatriés d'Algérie qui eux étaient des " Français ", comme tentent de le faire croire les faux-culs d'artistes et de journaleux.

En 1962, pieds-noirs et harkis étaient moins bien
accueillis que les migrants aujourd’hui

Où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui,
si absents, si hostiles en 1962 ?

Qu’il y ait en ces jours rassemblements et pétitions pour ceux qui fuient les décapitations par les islamistes, c’est louable. Mais combien de Français se sont rassemblés ou ont pétitionné pour nous défendre en 1962 – j’avais 16 ans – à notre arrivée d’Algérie (française), notre terre natale ?

             Le réalisateur Bernard Murat, suivi par 66 « pros » du spectacle, appelle à soutenir les réfugiés : «Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l’indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent, faute d’être accueillis, victimes de la barbarie… » Que n’a-t-il écrit les mêmes phrases en 1962 à l’adresse des pieds-noirs et harkis, « victimes de la barbarie » d’autres égorgeurs ?

             Né en… Algérie, à Oran, mais étant depuis longtemps à Paris, il avait alors 21 ans : a-t-il été parmi la minorité de Français nous ayant secourus ou parmi la majorité de «métropolitains » qui, à l’image d’un Jean-Paul Sartre ou du socialiste Gaston Defferre, futur ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, ont été hostiles à notre venue ? A-t-il protesté contre ce Defferre haineux ordonnant «que les “pieds-noirs” aillent se réadapter ailleurs » ? A-t-il dénoncé Jean-Paul Sartre pour ses propos sur les Français d’Algérie : « … il faut tuer : abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre : le survivant. » (préface des Damnés de la terre, du tiers-mondiste Frantz Fanon, 1962). Ces mêmes questions sont à poser aux pétitionnaires qui, en 1962, étaient eux aussi en âge de réagir à notre exode : Line Renaud (34 ans) ou Pierre Arditi (18 ans)… Ainsi qu’aux Français ouvrant grand leurs bras à ceux qui, c’est vrai, méritent un havre de paix. Mais où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

             C’est un fait : les photos d’enfants (cathos, juifs, musulmans) émasculés puis égorgés par leurs amis du FLN n’étaient pas publiées mais censurées ! Et mes parents, « les oppresseurs » selon Sartre, passaient pour des gens bardés d’or après avoir fait « suer le burnous » : mon père, fort de son « certif’ de maréchal-ferrant » (et j’en suis fier) a évolué jusqu’à mécanicien sur avion et ma mère se vantait (et je l’admirais) de son « certif’ de sténodactylo ».
             Avec cinq fils, ils ne roulaient pas sur l’or ! Qui était là pour nous accueillir ? Toutefois, notre malheur était encore enviable face au drame des harkis qui, au lieu d’honneur, étaient honnis par ceux qui, en cette fin d’été, ouvrent leur porte aux victimes d’une même barbarie…

             Mais notre plus grand tort, alors, n’était-il pas, pour l’intelligentsia, que nous tous, pieds-noirs et harkis, n’étions que de modestes… Français ?

Jacques Martinez               
Envoyé par Mme E.S.             

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Horrible cliché...

Et suprême HUMILIATION l'enfant avait été en partie dévêtu….
             Je vous transmets le commentaire d'un PN avec cet horrible cliché ...qui n'avait pas ému la « France gôcho-2golienne » de l'époque...

             Pour tous ceux que ce témoignage-là pourrait intéresser...des centaines de clichés sont à disposition ...

             ..Emotion unanime face à la photo de l'enfant syrien (?) noyé qui vient d'entrer à la postérité!

             On aurait aimé la même indignation quand il s'agissait de cet autre enfant, encore plus jeune:

             Mais ce n'était "que" un petit Français d'Algérie égorgé par le FLN  dont certains de nos politiques sont les amis et dont le drapeau est si souvent mis à l'honneur aujourd'hui en France ! 

             Cet  enfant-là n'aura eu droit à aucune place dans la mémoire dite collective dans ce pays donneur de leçons et à la charité exclusivement exotique...

C.C.               

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C'est de plus en plus GRAVE,
mais combien de Pieds-noirs ont vécu cette situation ?



Manuel Valls offre 1000 maisons de Roubaix aux migrants, rien pour les SDF Français

La préférence de nos dirigeants, préfèrent s'occuper des migrants plutôt que de nos citoyens qui sont en détresse ! ! ! !


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Mike Borowski

On va dire que je m’acharne sur les migrants, que dans le fond ce sont de pauvres bougres fuyant dictature, misère et ayant d’après les «Pravdas » des diplômes longs comme des bras. Ils seraient d’après eux docteurs renommés, physiciens, avocats, PDG d’entreprises côtés au NASDAQ, chercheurs dans les maladies génétiques ou ingénieurs. En fait, nous Français sommes des cons, nous refusons la crème de la crème, des chances pour la France, des gens sur-éduqués, sur-socialisés. Tout ce qui visiblement nous manque.

             Plus c’est gros, plus ça passe. Je connais le mépris des élites mondialisées vis-à-vis du peuple de France mais il y a plus que ça dans leurs écrits, il y a comme une totale impunité faisant de nous des moutons croyant la moindre divagation d’un militant du « vivre-ensemble », du remplacement des « gaulois » par des populations totalement étrangères à nos us et coutumes. Crachant sur notre histoire et arrachant notre générosité. Notre système social auquel je souscris de moins en moins étant donné qu’il appelle à la paresse et non à une aide ponctuelle dans la difficulté, a pour origine d’apporter une main tendue à nos nationaux et non aux premiers venus d’un pays autre.

             Nous n’avons aucune obligation envers ces gens, aucune. Les Anglais eux qui ont toujours privilégié les leurs, n’ont pas ces états d’âmes. Ils ne veulent pas de tous ces génies et nous demandent de faire la Police, de les arrêter à nos frontières. Personne à Londres ne manifeste pour ces intrus au contraire de nos bourgeois de la Gauche caviar exigeant des papiers et des logements mais loin de leurs beaux appartements. Ce qu’ils obtiennent avec une facilité déconcertante, comprenez, on ne peut rien refuser à ces clandestins venus en toute illégalité.

             Par conséquent on aide l’autre au détriment des siens, ainsi M. Valls a trouvé l’idée permettant d’accueillir 1000 nouveaux gêneurs de plus sur notre sol, à Roubaix plus exactement.

             Les nôtres qu’on abandonne, qu’on jette dehors, qu’on refuse de loger ou alors dans des taudis, pour venir en aide aux nouveaux colons. A Paris, à Bordeaux, ou en Bourgogne nos collectivités locales sur ordre de l’Etat construisent de beaux logements pour ce qu’on appelle les migrants. Pour ces derniers, ils éjectent parfois les occupants de certains hébergements d’urgences comme à Nanterre. Rien n’est jamais trop. Le gîte, le couvert, et la petite allocation doivent le premier message de bienvenue face à l’envahisseur.

             A côté de ça, ceux qui parmi nos compatriotes souffrent et parfois meurent dans l’indifférence appellent le 115, le Samu social, ils s’entendent dire comme l’explique M. Florent Gueguen, le directeur de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars) que leurs demandent sont refusés. Ainsi, seuls 17% d’entre eux sont hébergés.

             Et après on me dit que la préférence étrangère n’existe ! Qu’est-ce que c’est alors ? Que le lecteur n’étant pas de mon avis m’explique, je ne dois pas bien comprendre.


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L'EDITO D'YVES DE KERDREL

             Le choc d'une photo (suite) L’Europe n’en finit pas de pleurer devant le corps sans vie du peut Aylan retrouvé sur une plage turque. L’émotion soulevée par cette photo semble empêcher tous les dirigeants européens de réfléchir et de raisonner. Qu’en sera t-il lorsqu’ils liront les informations dévoilées cette après midi par le Wall Street Journal selon lesquelles la famille de cet enfant ne fuyait pas la Syrie mais vivait depuis trois ans en Turquie ? Qu’en sera t-il lorsqu’ils apprendront que la tante vivant au Canada avait financé ce voyage en Europe pour que son frère se fasse refaire les dents ? Et c est uniquement pour cela qu’Aylan est mort lors dune traversée entre Bodrum et Kos. Cela ne diminue pas l’ampleur de ce drame. Mais cela devrait nous amener à réfléchir sur les vrais migrants qui fuient la guerre et ceux qui pour des raisons beaucoup moins avouables…

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             Pardon d’être si cruel, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer la réaction de la plupart des rédactions françaises ! Elles ont dû se congratuler d’avoir la photo idéale, celle qui doit faire pleurer dans les chaumières de France. La vaseline médiatique idéale pour une exploitation permanente, une moralisation lourde, des comparaisons historiques faciles associées à des attitudes volontaires qui ne sont en fait que l’expression du paraître avant d’être.

             Une photo d’enfant mort de la barbarie, il y en a eu d’autres, mais celles-ci sont interdites de diffusion, pas « rentables », « contre productives » pour la cause « humaniste »!
             Le prix d’un enfant mort en Europe dépend surtout de son origine.

             L’enfant de clandestins vaut de l’or, celui de Chrétiens d’Orient ne vaut même pas son poids de cacahuètes.  Quel est le poids de la morale des médias et politiques européens ? 
             Gérard Brazon


             http://ripostelaique.com/ce-que-subit-notre-france-sappelle-un-viol.html


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CETTE PHOTO LA, N'A CHOQUE PERSONNE

Envoyée par Mme B.L.

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La Hijra

             Apparemment nos Politiques sont dépassés par leur idéologie !

             C'est justement la question que je me posais... moi qui n'arrive pas à mettre un kopeck de côté ne serait-ce que pour zoner sur le territoire
             Je me demande comment fait un réfugié pour avoir 3000 € pour payer un passeur tout en sachant que chez lui il lui faut plusieurs années pour obtenir juste 1000€.

             De plus quand ils se font refouler et sont renvoyés chez eux, certains remettent ça peu de temps après, alors je me suis dis que c'était sûrement des terroristes qui se faisaient passer pour de " pauvres" réfugiés...

             Et je ne suis peut être pas à côté de la plaque.

             CA FAIT REFLECHIR !

             En théorie, pas si improbable que ça!!!
             La Hijra: un "cheval de Troie" moderne... la doctrine islamique de l’immigration.
             Une stratégie de conquête vieille de 14 siècles Qui sont les 450 migrants du cargo arraisonné en Italie ? 

             Les « réfugiés » ont tout perdu les reportages se succèdent pour décrire leurs terribles conditions de vie -. "Ils ont à peine de quoi se nourrir. La moitié des 22 millions de Syriens vit avec moins de 2 dollars par jour  depuis 2 ans".
             Alors comment auraient-ils entre 3 000 et 5 000 dollars pour payer les passeurs ? (Déclaré par certains d’entre-eux aux journalistes).
             Et si quelqu’un finançait plutôt le voyage de djihadistes déguisés en réfugiés ?
             Qui sont les plus persécutés, en Syrie et en Irak ? Ce sont les Chrétiens, les Yezidis, les femmes, les vieillards, les enfants. Y a-t-il des Chrétiens, dans les cargos qui « s’échouent » sur les côtes italiennes ?
             Non, il y a essentiellement des musulmans.   Des enfants, des vieillards, des femmes ? Pas beaucoup, ou presque pas.  La grande majorité, ce sont des hommes seuls. Calais en est le témoin.   
             L'ONU parle d’un million d'enfants n’ayant pas même une couverture à se mettre sur le dos pour affronter l’hiver, alors que des « passeurs » auraient 2 ou 3 millions de dollars pour acheter des cargos et les abandonner ensuite, comme dernièrement ? Et ces passeurs seraient maintenant  devenus marins, capitaines, mécaniciens, ils auraient appris à faire naviguer les cargos qu’ils abandonnent ensuite. ?
             L’état islamique a d'énormes ressources financières, spandes banques, des puits de pétrole. Pour quelles raisons se priveraient-ils d’affréter des "chevaux de Troie", et de faire embarquer quelques milliers d'islamistes qui attendront patiemment les ordres ici ?

             Tout le monde connaît cette histoire qui fut l'épisode final de la guerre de Troie, et que l’on pourrait parodier ainsi :
             « Ne pouvant rentrer anonymement en Europe après avoir combattu auprès de l'État Islamique, des guerriers musulmans furent déguisés en réfugiés et cachés dans des grands bateaux voguant sur la Méditerranée.
             Arrivés sur les côtes italiennes, ils furent accueillis comme un cadeau des dieux :
             Ils offraient une nouvelle occasion aux Européens de réparer leurs « abjects crimes coloniaux » en ouvrant les bras aux défavorisés. Cette ruse entraîna la chute de l'empire.»
             Quel homme politique, quel journaliste aura le courage de poser cette question ?
             Nos services secrets sont-ils au travail ? Pas sûr ! Mais pour la CIA le doute est levé ! "Des miliciens de l’Etat Islamique viennent en Europe déguisés en réfugiés", selon des sources de services secrets américains.
             Si l'invasion de l’Europe se poursuit au rythme actuel, d’ici quelques décennies, les cimetières seront les seuls endroits où les Chrétiens, les Juifs et autres... seront majoritaires.
             Envoyé par C.M.

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Préparons nos bagages…..

Quand les « migrants » auront rendu notre France invivable nous serons obligés d’aller dans les pays d’où ils viennent.
             Petit à petit on nous dévorent de l'intérieur, grâce à l'aide de nos gouvernants successifs ...

             C'est comme si nous fournissions les armes à un assassin afin qu'il nous trucide.  C'est aussi intelligent.
             Qui va quitter la France ? Certainement pas les migrants.
             Pour les Français, le train de l'Histoire arrive PEU à PEU à son terminus, comme l’avait prévu le Maréchal Juin.
             C'est fini. Il faut ramasser ses bagages et se préparer à descendre.
             Quand la Seine Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de souche ont quitté la Seine Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge.
             De la même manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris.
             Progressivement, viendra le jour où changer de ville ne résoudra  pas le problème.
            Il faudra alors s'écraser ou bien quitter notre pays.
             Peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux ! ! ! 
             Il regarde béatement sa Nation (et sa télévision) partir dans le tout à l'égout mais il est content.........
             Dans la nature, quand un animal est blessé, les rapaces viennent de partout.
             Par leurs impôts, les Français financent les logements, la nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer.
             Quand il n'y aura plus assez de travailleurs pour payer les parasites, ça sera le chaos et la violence.

             Pour son immigration, la France a « choisi » des populations incapables de gagner ou de produire ne serait-ce que “leur pain quotidien”.
             Et comme disait V. Poutine : La France va devenir la colonie..... de ses anciennes colonies !
             Envoyé par M.R.

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Excellente étude sur le réflexe asinien

             Un corps noyé ne peut se retrouver sur le rivage que 03 à 07 jours après avoir coulé... ( eau salée et voire 30 jours dans l'eau douce).Je le sais, j'en ai ramassé une bonne dizaine de disparus dans ma carrière. Et les corps de la mère et de l'autre enfant noyé, aussi retrouvés sur la plage ? ? ? Et le clou du clou, voyage retour pour l'enterrement en Syrie...avec quels sous ??????

             OUI, on peut se poser des questions mais ce n'est que le début !
             Comment des centaines de millions d'européens peuvent-ils avoir systématiquement le réflexe asinien consistant à tout "gober" et ce, sans jamais émettre le moindre doute ni se poser la moindre question ?..
             C'EST EFFRAYANT !..
             Une bonne grosse BLAGUE !


             Une chose que personne ne relève nulle part... et qui m'ébaubit ...
             Y a t-il eu "réellement" un corps d'enfant de 3 ans échoué sur la plage, ou est-ce une photo-montage ?..
             Car à y réfléchir un peu, sachant que plus de 50 % d'européens sont contre la prise en charge de migrants ... il est tentant de "monter un coup" de ce type ... l'enfant mort "photographié" ayant un impact fort sur une population européenne apathique et psychologiquement fragile.
             Et finalement ça marche, puisque dès aujourd'hui chacun se met à accueillir des migrants sous des tonnerres d'applaudissements... L'opération est donc un franc succès !..

             On nous expose une photo montrant un enfant qui semble plus habillé pour aller jouer au parc, alors qu'il s'est soi-disant noyé dans une mer avec des vagues de 5 m qui ne lui ont pas même ôté la casquette qu'il porte encore vissée sur la tête.

             Puis on nous explique que le corps de cet enfant qui "vient de se noyer" est retrouvé sur une plage alors que chacun devrait savoir que la mort par noyade signifie des poumons emplis d'eau et que par conséquent le noyé ne flotte pas et coule OBLIGATOIREMENT pour ne remonter que 3 à 7 jours après (en eau salée) et 21 à 30 jours en eau douce.

             Ensuite, on nous dit aujourd'hui que la mère de cet enfant est morte noyée, elle aussi avec son autre enfant et que le père venait "juste" en Europe pour se faire soigner les dents. Hors si l'on a les moyens de se faire soigner les dents en Europe, pourquoi s'embarquer avec toute sa famille sur un rafiot en versant des sommes exorbitantes aux passeurs ?

             N'était-il pas plus simple de demander un visa et de prendre l'avion ?
             Tout cela montre que nous sommes pris pour des ânes avec cette photo ... et que voyant que ça fonctionne, on en rajoute une deuxième couche avec cette histoire de travaux dentaires.
             Pour clore le tout on nous montre des photos du père - déjà rentré en Syrie - et prêt à inhumer toute sa famille déjà mise en bière dans une région que la famille a fuit en raison de bombardements qui - entre parenthèses - n'ont plus lieu pour le moment à cet endroit ?..
             Nos politiques et médias sont pourris jusqu'à la moelle et je subodore une affaire "montée de fond en comble" pour faire "pleurer dans les chaumières" et faire accepter à la masse le fait qu'elle va devoir s'adapter au flux incessant de migrants s'apprêtant à arriver par millions dans ce qu'ils croient être un Eldorado ...
             J'oubliais que, de surcroît, sitôt le corps de l'enfant "retrouvé" on nous livrait son prénom, on connaissait tout sur sa famille, nom, destination et histoire etc…
             Comment des centaines de millions d'européens peuvent-ils avoir systématiquement le réflexe asinien consistant à tout "gober" dès lors "qu'ils l'ont dit à la TV " et ce, sans jamais émettre le moindre doute ni se poser la moindre question ?..
             C'EST EFFRAYANT !..
             Envoyé par Mme B.L.
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Métropolitains, quel est votre avis, ça nous intéresse!!!

             Nous avons quitté l’Algérie pour ne pas nous faire égorger, nous avons été accueillis près du port de Marseille dans un enclos séparé du reste par des barbelés et nous avons attendu sans savoir où aller. Aucune association quelconque n’est venue nous soutenir ou nous apporter de l’eau. ... nous étions tous des Français déracinés.
             Ce n’est pas de la démagogie, c’est de l’histoire!

C'est de cette façon qu’en juillet 1962, on traita les rapatriés d’Algérie pourtant français à part entière.

Maintenant on construit aux migrants des centres où ils auront logement, nourriture, aide médicale, etc., bien sur aux frais des contribuables français.

31 juillet 2015, Manuel Gomez, Ecrivain

Le 26 juillet 1962, le maire de Marseille, le socialiste Gaston Defferre accorde une interview au quotidien Paris-Presse l’Intransigeant. Sujet : l’arrivée massive des rapatriés d’Algérie.
             53 ans plus tard, il m’apparaît comme instructif, pour les générations qui n’ont pas connu, ou mal connu, ces évènements tragiques, de faire souvenir de quelle manière ont été accueillis ces Français lors de leur arrivée, contre leur gré et emportés par le vent de l’Histoire, dans leur pays, leur patrie, la France.
             Le « bafouilleur marseillais », Gaston Defferre, ne se prive guère de donner son avis :
             « Ils fuient. Tant pis ! En tout cas, je ne les recevrai pas ici. D’ailleurs, nous n’avons pas de place. Rien n’est prêt. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront ! En aucun cas et aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille. »
             À la question « Voyez-vous une solution aux problèmes des rapatriés à Marseille ? » ,
             Il répond : « Oui, qu’ils quittent Marseille en vitesse, qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux. »
             Mais Gaston Defferre n’est pas un cas isolé.
             Un sondage IFOP début juillet indique : 62 % des métropolitains refusent toute idée de sacrifice à l’égard des Français d’Algérie.
             Voici d’ailleurs un rapport découvert lors de l’ouverture des archives :
             « Les Français d’Algérie qui débarquent en métropole font l’objet d’une froide indifférence, ou même d’appréhensions. On ne les connaît pas. On ne sait d’où ils viennent ni s’ils sont “vraiment” français. Jugés premiers responsables du conflit qui vient de se terminer et qui a coûté la vie de trop nombreux soldats métropolitains, ils ne semblent pas “mériter” que l’on porte sur eux le regard compatissant que beaucoup espèrent ».

              Conseil des ministres du 18 juillet 62, Louis Joxe s’exclame :
             « Les pieds-noirs vont inoculer le fascisme en France. Dans beaucoup de cas, il n’est pas souhaitable qu’ils retournent en Algérie ni qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie. »
             Pompidou, Premier ministre, appuie cette idée :
             « Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du Sud ou à l’Australie ? Ils représenteraient la France et la culture française. »

             De Gaulle : « Mais non ! Plutôt en Nouvelle-Calédonie ! Ou bien en Guyane, qui est sous-peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers ! »
             Le 22 juillet 1962, Gaston Defferre poursuit ses anathèmes sur Paris-Presse :

             « Français d’Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma cité. »

             Dans le centre de Marseille, une inscription sur un grand panneau :
             « Les pieds-noirs à la mer. »

             À l’aéroport d’Orly, la direction interdit aux pieds-noirs d’emprunter l’escalier mécanique parce qu’elle estime que leurs valises et leurs ballots volumineux sont une gêne pour les autres voyageurs.
             Pas l’once d’une compassion parmi les responsables politiques français
             « L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des pieds-noirs », dit froidement de Gaulle, le 4 mai 1962, en Conseil des ministres.

             Un autre jour, à Peyrefitte qui lui expose « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », le Général répond sèchement :
             « N’essayez pas de m’apitoyer ! »
             Parlant d’Edmond Jouhaud, l’un des généraux putschistes du 13 mai 1958
             « Ce n’est pas un Français, comme vous et moi, c’est un pied-noir. »              Voilà, tout est dit. Ceux qui ne savaient pas le savent à présent. Quant à ceux qui n’ont jamais voulu savoir, qu’ils croupissent dans leur ignorance.              Manuel Gomez

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Quels migrants pour la France ?
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       Ceux qui jettent par-dessus bord des rafiots obsolètes les " migrants " qui ne sont pas musulmans ? Ceux qui menacent et rançonnent les exilés ? Ceux qui une fois sur le sol européen exigent des droits ?

       L'humanisme angélique dont l'Occident fait preuve dans cet envahissement ne peut qu'inquiéter ceux qui comprennent une situation qui bouleverse, mais qui demandent qu'elle soit gérée efficacement, sans cette innocence qui manque de sérieux et de compétence.

       Ces derniers jours, la horde des migrants s'est accélérée. Elle est devenue tornade et tsunami. Rien ne l'arrête ! Elle ne passe plus que par la Grèce ou l'Italie, elle déborde des Balkans, exige des passages pour l'Allemagne, complexée de son passé nazi et la France paralysée par son passé colonial, puis grimpe vers le Nord de l'Europe. Rien ne semble stopper cette invasion, jusqu'à ce que Schengen éclate en morceaux ! L'Allemagne de Merkel réagit enfin, suit la Hongrie et d'autres pays qui prennent conscience de l'erreur de leur compassion.

       Bien entendu, l'Europe est une terre d'accueil, mais plus celle des incursions d'Attila et des Huns ou des arabes au VIII e siècle. N'oublions pas que si Charles Martel les bat en 732 à Poitiers, ils ont sévi sur les terres et les mers jusqu'à ce que la France en 1830 stoppe leurs razzias depuis Al Djazà'ir et fasse d'une terre sans nom, au fil de la conquête, une terre où les mesures prophylactiques, l'éducation et l'évolution économique ont créé un pays. Le folklore gauchiste où se complet Stora, si peu éminent spécialiste de 'Algérie, prêche le contraire, mais il y avait des écoliers arabes dans les écoles ; des lycéens arabes dans les lycées et des étudiants arabes dans les facultés d'Algérie. Ils sont devenus professeures, médecins ou... pharmaciens !

       Puis cette terre maghrébine et moderne a croisé De Gaulle. Elle est devenue terre de sang et de meurtres et les migrants européens de ce temps ancien sont devenus les exilés non désirés d'une Métropole socialo-gaulliste menteuse et indigne.

       Heureusement, les Pieds-noirs qui choisirent la France réussirent non pas à " se reconstruire " car " là-bas " ils avaient laissé peur, cendres et drames, mais à bâtir autre chose avec ce sentiment d'un danger latent, diffus, imperceptible... Une présence étrangère sournoise, " envahissante " acceptée par l'attitude innocente de gouvernements qui ne voient toujours pas le danger d'autres valeurs que les nôtres s'incruster dans nos vies traditionnelles, sociales ou religieuses.

       Cet humanisme angélique, ce manque de vigilance à défendre le socle de nos codes civilisés dont les Pieds-noirs se réclament, ce mépris grandissant de la chrétienté en Europe a encouragé le désordre des mœurs et le salafisme d'Orient.

       Aujourd'hui, ce débordement du Sud surprend l'Europe et la France qui n'ont pas de parade à ce flux migratoire et notre Nation subit les diktats compatissants des socialistes et consorts, des médias tendancieux et des théâtreuses du show-business !

       Mais qui sont-ils ces migrants ? De pauvres exilés chassés de leurs pays par la guerre ? Des suppôts de Dae'ch et Al Qaïda chargés de programmer l'hijra envahissante et conquérante pour construire une Europe salafiste ? Avec quel Coran ? Celui qui prône l'assassinat des chrétiens ? Viole et torture ?
       Nous voilà donc engagés dans la nasse d'un monde nouveau où nous nous inclinons devant " L'INCONNU ".
       C'est la vision de l'excellent livre de Boualem Sansal : " 2084, la fin du monde ", chez Gallimard. Un auteur pessimiste, nous pouvons l'être avec lui.

       Voilà François Hollande qui va signer un accord de formation de prédicateurs musulmans au Maroc alors que notre enseignement catholique est critiqué et ses subventions réduites, tandis que la Ministre, en titre, de l'éducation nationale, mais pas en fonction, crée le shiisme en revisitant l'Histoire de France à son désavantage et en imposant l'étude de l'Islam dans les écoles après le genre, tellement dangereux pour les jeunes cerveaux malléables et accessibles à cette idéologie humano-franc-maçonne de gauche.

       Quel gouvernement avons-nous ? Il ouvre les frontières aux " entrants " du Sud ; bâtit des centres d'accueil ; invite les communes à prendre en charges des migrants ; débloque des moyens financiers pour les nouveaux venus alors que des français ont du mal à vivre et que certains sont dans la misère la plus absolue ! Peu importe ! Nos gouvernants font bénéficier les " réfugiées " et les clandestins, du CUM de Martine Aubry, sans s'apercevoir que notre sécurité sociale est déficitaire !

       N'est-il pas effroyable, anormal que chaque hiver des sans logis, des français sans protection médical ou social crèvent sur le bitume parisien ou sous les ponts, par manque de place dans les établissements sociaux et associatifs et que pour " faire face " aux migrants, " ON " trouve des logements disponibles, que des maires socialistes annoncent disposer d'appartements vides ?

       N'est-il pas étonnant que l'Etat, désargenté, trouve de quoi financer des quotas de migrants dont on ne sait pas s'ils accepteront nos lois ou nous imposeront les leurs, et qu'avec l'Europe, il reste aveugle à contrôler si Dae'ch et Al Qaïda ne nous envoient pas une armée du jihad chargée d'imposer la charia ?

       Une Europe aujourd'hui déboussolée, désorganisée, inapte à réagir à l'invasion. N'est-elle pas dans ce cas, au crépuscule d'une ère obscure ?

Robert Charles PUIG / 19 septembre 2015       
      

Le roman noir des Demandeurs d’asile
(Propos recueillis par Catherine Robinson, parus dans le quotidien Présent)
Envoyé par : Francephi diffusion
Entretien avec Philippe Randa, auteur de Le Roman noir des Demandeurs d’asile, préface de Jean-Yves Le Gallou, éditions de L’Æncre.

« Toutes les demandes (d’asile) ne se valent pas et il faut pouvoir les hiérarchiser. Il faut être lucide et avoir bien conscience des pays d’où viennent les abus, sans stigmatiser les populations. Une part non négligeable de la demande d’asile correspond en réalité à de la migration économique » (Manuel Valls, mai 2013)

           Pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce sujet ?
           Sur la question des demandes d’asile, je me suis aperçu que l’opinion publique a été fortement marquée par les réfugiés chiliens dans les années 70 du siècle dernier après le putsch du général Pinochet au Chili : la propagande de gauche et d’extrême-gauche ont convaincu nombre de nos compatriotes que tout opposant chilien était alors systématiquement torturé et exécuté, sans jugement aucun et cela même plusieurs années après la chute de Salvadore Allende… Fortement marqué par cette manipulation, les Français sont pour beaucoup ignorants des réalités de la question des Demandeurs d’asile en cette deuxième décennie du XXIe siècle… Dans leur esprit et quelles que soient leurs propres opinions politiques, de telles demandes sont peu ou prou légitimes sur le fond… Mais cette vision, c’était avant ! Depuis longtemps, la majorité des demandes d’asile s’avère être uniquement de la migration économique. Avec deux mamelles – les trafics humains d’une part et les subventions aux associations d’autre part – où s’abreuvent quantité d’acteurs peu scrupuleux.

           Ce n’est d’ailleurs pas seulement vous qui l’affirmez…
           Non, comme je l’ai indiqué en introduction de mon livre, Manuel Valls l’a lui-même reconnu dans les colonnes du Monde, en mai 2013…

           Votre livre est-il exhaustif ?
           Comment pourrait-il l’être, alors que chaque jour, nous assistons à de nouveaux coups de boutoirs d’une immigration-colonisation pas même ralentie, contrairement aux affirmations de nos gouvernants… On ne peut d’ailleurs plus le dissimuler : les tentatives de pénétration du continent européen via par exemple l’île de Lampedusa font désormais régulièrement la une de l’actualité… mais généralement lorsqu’un drame humain se produit, soit lorsqu’un bateau où se sont entassés des centaines de femmes et d’hommes fait naufrage avant d’avoir pu atteindre les côtes… Les associations pro-immigration jouent alors sur la pitié, non seulement pour culpabiliser « l’homme blanc », mais aussi pour récolter des fonds : l’un n’empêche pas l’autre, mais surtout, l’un est très profitable à l’autre : Y’a bon la culpabilisation !

           Vous dénoncez ainsi les maffias qui tirent profit de ces demandes d’asile…
           Elles sont régulièrement dénoncées, mais très difficilement mises en périls. Et pour cause ! Les multiples associations politisées à outrance – dont beaucoup sont financées sur fonds publics – n’hésitent jamais à monter aux créneaux, sous tous les prétextes possibles, pour entraver l’action des forces de l’ordre ; quant à la Justice où les membres du Syndicat de la Magistrature sont si nombreux, tout lui est bon pour laisser le temps aux pseudo-réfugiés de s’échapper dans la nature, de récupérer par des filières parfaitement au point de « faux-papiers » – rappelons que les « sans papiers » sont une imposture volontaire de langage pour apitoyer « l’homme blanc » et masquer l’image de ce qu’est réellement un clandestin : avant tout un délinquant ! – puis de lancer la procédure de naturalisation, aidés par les mercenaires de la cause imigrationniste : militants associatifs, avocats…

           Vous consacrez d’ailleurs un chapitre à ces cabinets d’avocat spécialisés : vous parlez de juteux business…
           Entre 2008 et 2012, les frais de dépenses liées aux contentieux des étrangers pour les préfectures ont doublé : de 8,5 millions d’euros, ils sont passés de 16,6 millions d’euros. Les « cochons de contribuables » apprécieront ! Chaque dossier rapporte entre 600 et 3 000 euros et certains avocats traitent jusqu’à 1000 dossiers par an. Des chiffres explicites, non ?

           Vous révélez, documents à l’appui, que des sites africains font la promotion des « bons plans » du demandeur d’asile…
           Un exemple parmi d’autres : un site sénégalais compare pour le demandeur d’asile les avantages respectifs des « bons plans », des « réfugiés clitoridiens » (le pack Clit’Cut®) et ceux des voyages sportifs ou artistiques (les packs immigr’Art® ou immiSport®)… Le chantage humanitaire à l’excision des petites filles ou à la persécution des homosexuels est effectivement très efficace ; il s’agit alors, simplement, de suivre avec une certaine rigueur, la procédure administrative… « La demande d’asile expliquée aux nuls », en quelque sorte !           
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           Le roman noir des Demandeurs d’asile, Philippe Randa, préface de Jean-Yves Le Gallou, Éditions L’Æncre, collection « L’Essentiel », 150 pages, 21 euros.
           Commande par internet (paiement 100 % sécurisé par paypal ou carte bancaire) sur notre site www.francephi.com.           
           Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com
Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».


Des socialistes ... sans " tenues " réalistes !
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       Que retiendrons-nous de ce gouvernement ? Il a baissé les bras devant les bretons et les portiques de contrôles des véhicules ; il a baissé son pantalon face aux " hurluberlus " anti barrages ; il s'est mis cul nu face à Merkel et ouvre les portes de la République aux migrants, sans étude préalable de la nécessité de jouer les bons samaritains et sans étude des risques d'attentats que cette population peut provoquer. Oui, nous avons un gouvernement carrément à poil, inconscient des risques qu'il donne au pays.
       La France mérite-t-elle cette mascarade d'une solidarité aussi expansive envers des étrangers ? Ils sont demandeurs d'asile, clandestins, refugiés politiques, migrants, mais aussi instruments du jihad. L'Europe et les socialistes ne voient pas la différence au milieu de cet envahissement. Ils se trompent de miséricorde !
       Notre jeu est biseauté et nos cartes perdantes. Nous nous sommes trompés depuis la Serbie et la Lybie en croyant imposer nos lois alors que nous avons créé le chaos ! Nous avons avec les américains et les anglais créé Al QaÏda et Dae'ch par nos hésitations à être des nations responsables et souveraines face à l'expansion de l'Islam parrainé les royaumes du Golfe.
       En Algérie, souvenons-nous ! De Gaulle a bradé une terre occidentale pour en faire un fief où le salafisme prospère ! Il a fait tuer des patriotes, des français fiers du grand rôle de la Nation et il a la responsabilité du 26 mars et du 5 juillet 1962, mais qui veut s'en souvenir ?
       Je n'ai pas de nostalgie à évoquer ce temps d'une plus grande France, car c'est du gaullisme qu'est né un pays en déshérence qui n'a pas trouvé la paix avec lui-même. Un pays en guerre depuis 1990 face à un FIS islamiste puissant et toujours en rébellion. Un pays sans démocratie que nous soutenons par nos salamalecs et les paroles de " repenti " de François Hollande. Il ne se rend pas compte qu'Alger est face à Marseille et qu'un jour le jihad sera notre " voisin " de l'autre côté de la Méditerranée car nous avons toujours été sans volonté à faire admettre les crimes des algériens, les viols, les tortures et les disparus de ce temps d'abandon, d'où n'en doutons pas, est né Al Qaïda et Dae'ch qui déversent par milliers des migrants sur nos côtes.

       L'E.I. a créé son Etat entre l'Irak et la Syrie. Un Etat sanguinaire, despotique dont la seule raison d'être est le meurtre des chrétiens d'Orient. Il y réussit bien car l'Occident est divisé sur les actions à entreprendre pour le supprimer et presque complice des exactions des assassins. Ils " esclavagisent " des femmes et des enfants ; ils torturent, violent, assassinent et le monde des " bien-pensants " laisse faire parce que les cartes géopolitiques occidentales sont faussées : l'Amérique et l'Europe sont contre Poutine... L'Amérique et la France jouent des cartes différentes face à l'Iran et la Syrie. Nous avons un gouvernement qui va chercher ses ordres au sein de " tenues " en tablier gris, se méfiant de l'Iran et la Syrie. En attendant les chrétiens meurent en Orient et Dae'ch progresse.
       Pour justifier une sorte d'indépendance " française ", nous " copinons " avec le Qatar et à l'Arabie saoudite contre Bachar al-Assad en sachant bien que ces pays arment Dae'ch et Al Qaïda contre la coalition occidentale ! Pourquoi ? Ils visent ces royaumes la destruction d'Israël et nous ne disons rien. Ils sont pour l'élimination d'un Iran Chiite, et souhaitent la mainmise de la religion sunnite sur toutes les autres, jusqu'à l'envahissement de l'Europe.
       Pour le moment, Dae'ch réussit son pari. Les migrants qui submergent l'Europe en en sont la preuve. Nous sommes envahis et nous ne savons pas nous défendre contre ce raz-de-marée plein d'inconnu !
       La France n'est pas l'Allemagne mais nous sommes comme l'animal au pied de sa maitresse, Merkel ! Ce qu'elle fait, nous le faisons, sans doute pour conserver son soutien financier à cause d'un endettement faramineux qu'elle nous permet de conserver comme l'os que l'on donne à son chien pour le remercier de son obéissance ! Les migrants sont là, chez nous. L'Europe est submergée par ce flot continu qui arrive du Sud et de l'Orient et Schengen n'y résistera pas ! Sont-ils aussi miséreux pour payer un " voyage " 2 000 ou 3 000 dollars ? Sont-ils tous des réfugiés fuyant la guerre ? Il y a tellement d'hommes qui débarquent ! Seuls, sans leur famille laissée à la merci du viol ou de la mort dans les zones de guerres ! Il y a une chose encore plus grave que l'Allemagne magnanime, compassionnelle et la France ne veulent pas analyser : ces gens à qui nous ouvrons nos villes, nos villages ; qui iront dormir chez l'habitant ; qui recevront mille avantages financiers et médicaux, sont-ils véritablement les " saints " que nos attendons ?

       Faut-il faire l'impasse sur les personnes jetées par-dessus bord des rafiots parce qu'elles n'étaient pas musulmanes ? Faut-il oublier les femmes esclaves, violées puis abandonnées ? Faut-il escamoter le rôle des " passeurs de misère " qui rentrent avec les migrants avec des objectifs précis : diffuser le jihad ? N'y a-t-il pas des associations occultes qui organisent depuis l'Europe le débarquement des migrants ? Il est incroyable, impensable qu'il n'y ait pas une véritable organisation de ces flux de migrants pour un but déterminé : la Charia ? Notre gouvernement et son Ministre de l'intérieur ne voient rien... au contraire... ils subventionnent le délit d'envahissement !
       L'Allemagne s'alarme pourtant ! Aux portes des camps de réfugiés les salafistes sont déjà là avec des offres de " services " et des envies d'enrôler ces nouveaux venus dans l'armée de jihad en Europe.
       En vérité, nos pays sont aveugles et inconscients. Trop d'hommes politiques, à travers les réunions de loges, nous imposent un humanisme " people " débridé et à l'aspect inquiétant parce que, sous la forme d'un apitoiement falsifié par une photo d'un enfant mort, dont la réalité du drame n'est plus aussi évidente, nous ouvrons nos frontières sans précaution. L'image a fait son chemin de sape dans l'esprit occidental empreint d'un mea culpa universel. Sa diffusion en " prime " par la presse écrite, la radio ou la télévision de médias gauchisants pousse l'Europe à des décisions irréfléchies et dangereuses.
       Ne faut-il pas en parler ?

Robert Charles PUIG / 13 septembre 2015       
      


Humour, désespoir
Envoyé par M. Barisain
Par Anis Benallegue

En Algérie, comme ailleurs, l'humour est la politesse du désespoir.
https://el-manchar.com/2015/09/09/realisant-quil-vient-de-naitre-en-algerie-un-nouveau-ne-retourne-dans-luterus-de-sa-mere/
         
         Réalisant qu’il vient de naître en Algérie, un nouveau-né retourne dans l’utérus de sa mère

         L’incident est unique en son genre, une première dans le monde, et ça se passe au bloc d’accouchement du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital de Bainem a Alger, un bébé qui avait compris qu’il venait de voir le jour en Algérie regagne le ventre de sa maman.

         Dr Belacel, la gynécologue en charge de ce cas nous dit : «C’est la première fois que je vois ça, la grossesse s’était déroulée normalement, et l’accouchement devait en principe être simple et rapide, mais malgré tous nos efforts pour nous saisir du bébé, il se débat et arrive à nous échapper des mains à chaque tentative, on a donc opté pour une césarienne afin de l’extraire, et même la ce fut laborieux tant il s’accrochait par ses petits bras à l’utérus de sa maman, on pensait en avoir fini, mais il a profité du fait que sa mère s’assoupisse pour réintégrer son ventre, c’est vraiment incroyable ».

         Des négociateurs à la rescousse

         Devant le refus catégorique du bébé de ressortir, une équipe de négociateurs a été dépêchée sur les lieux accompagnée d’un traducteur spécialisé en langage de bébé, il leur aurait remis une liste d’exigences dont un hélicoptère, des papiers en règle pour lui et sa petite famille leur permettant de s’installer dans un autre pays, un approvisionnement régulier en lait maternel, et une connexion internet pour tuer le temps, au dos de la feuille figurait la liste des pays souhaités.

         « On voit et on entend tout dans le ventre de sa mère, et j’avais déjà compris dans quel sorte de pays j’étais, c’est pour cela que je ne voulais pas sortir, pourquoi croyez vous que tous les bébés autour de vous sont en train de pleurer ? Ils savent aussi ce qui les attend, si vous acceptez de vivre de cette manière, moi je le refuse » Confie le petit dont le seul rêve est celui d’avoir une vie décente.

         « Je suis âgé de 3 heures, mais je sais ce qui se passe dans ce pays, on dit qu’on a un flash au moment de sa mort, et que l’on revoit toute sa vie défiler devant ses yeux, c’est plutôt le contraire, c’est quand on vient au monde que l’on entrevoit tout ce qui nous attend, et ce que j’ai vu ne me donne pas franchement envie de sortir d’ici : Hogra, fanatisme religieux, embouteillages, Bouteflika, echourouk, crise du logement, chômage, Algérie Telecom, corruption, Kader Japoni, je préfère encore m’étouffer avec mon cordon ombilical »
révèle le petit bonhomme.

         Enfin il est à noter que la vague de contestation a gagné les autres bébés présents qu’on pouvait entendre chantonner « Roma wella ntouma » en signe de solidarité, il a également fallu en maîtriser quelques uns qui voulaient imiter la « star » du jour.



LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini

             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.

             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages nécessaires pour les villes ci-dessous et je viens d'ajouter Petit, Clauzel, Guelât Bou Sba, Héliopolis, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.

             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.

             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.

             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, Kellermann et Millesimo, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.
POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :                          J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 


NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Randonnée à Hippone : Un cadeau béni de la nature
Envoyé par Roland
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/82274


El Moudjahid 27/08/2015 l Par : M. A. Z.
           Lundi, 11h00. C'est l'heure du départ. Il n'y a pas une minute à perdre. Nous prenons place dans un autobus bien équipé pour le voyage. L'ambiance est agréable, conviviale et imprégnée par le sentiment que nous sommes conviés à un voyage dans une localité réputée pour la beauté de ses paysages et l'hospitalité de ses habitants.
           Autant d'arguments qui rajoutent à notre enthousiasme et à notre impatience. Nous prenons l'autoroute Est-Ouest sous un soleil ardent et une chaleur suffocante en direction d'Annaba. " L'Hippone de l'époque latine ", distante de 540 km d'Alger. Une région célèbre pour la beauté de ses forêts, de ses plages. Elle est connue aussi pour sa musique traditionnelle, le malouf.

           Autoroute Est-Ouest : une voie aux divers horizons
           Tout au long du trajet, nous découvrons l'autoroute Est-Ouest. Ce que l'on a coutume d'appeler la réalisation du siècle. Un vrai chef-d'œuvre qui fait la fierté de l'Algérie. Franchement sans cette infrastructure impressionnante, les déplacements et les voyages aux quatre coins du pays seraient difficiles. Avec la curiosité d'un néophyte, je me suis installé devant le conducteur pour ne rien perdre du paysage. Cette autoroute s'ouvre à tous les horizons. A droite ou à gauche de l'autoroute, on peut distinguer de jolies plaines, des villages et des bourgades qui apparaissaient et qui disparaissaient presque aussitôt. Notre première halte : El Yachir, une localité de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Réputée pour la qualité de sa viande et ses succulentes grillades. Après un repos bien mérité nous continuons le chemin. Ce qui a attiré notre attention, c'est le fait qu'il y a seulement quelques années ce chemin serpenté ne possédait ni relais, ni stations-service, encore moins d'aires de repos. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, fort heureusement. Ce qui confirme qu'il y a une amélioration constante. Quoiqu'on dise sur ses insuffisances, l'autoroute Est-Ouest fait rejaillir des signes évidents de développement et de croissance.

           Annaba by night

           Vers 17h00. Un panneau de signalisation indique ''Annaba vous souhaite la bienvenue''. La ville nous tend ses bras comme pour nous inviter à aller à la recherche de tous ses secrets. Eternel réflexe de touriste curieux et avide de tout connaître. Déjà à l'entrée de la cité apparaissent les premiers signes de développement. Des infrastructures modernes ne cessent de s'exhiber à tous les visiteurs. La ville s'est tellement étendue qu'il aura fallu au moins deux heures pour traverser une seule partie. Annaba, n'est pas avare de quartiers coloniaux, de ses boulevards et ses rues spacieuses, sans compter l'extrême affabilité et générosité de ses habitants. Pour autant, il paraît évident que l'essor de cette ville ne relève pas du hasard. Il confirme que les pouvoirs publics et les autorités locales de la région ont déployé des efforts méritoires en vue de développer et de dynamiser l'activité touristique, industrielle de cette ville balnéaire. L'autobus s'arrête devant l'hôtel international Seybouse. Une infrastructure publique construite durant les années 1970. Nous sommes ravis de l'accueil qui nous a été réservés. Après le dîner et une pose bien méritée nous entamons la visite de la ville. Notre premier contact : la corniche, un endroit très animé. Les magasins, les cafés, les restaurants sont ouverts. De nombreuses familles, accompagnées de leurs enfants, venant de différentes régions d'Algérie sont en quête de repos et de fraîcheur. Preuve que cette région côtière a retrouvé sa vitalité en ces soirées estivales. L'ambiance a atteint sa vitesse de croisière. Sur le bord de la route, les vendeurs sont nombreux. Ils proposent différents articles aux passagers. Na Djamila, sexagénaire, nous a indiqué que " pour fuir les températures suffocantes, on finit par succomber à l'appel de la mer ". Depuis le début de la saison estivale les familles se rendent à la corniche à la recherche d'un peu d'air frais et de repos ". Lors de cette balade nocturne, nous avons rencontré une famille venue de Djanet, l'extrême Sud, pour passer le congé à Annaba. La famille a exprimé sa pleine satisfaction quant à la convivialité et l'hospitalité des Annabis. " Dès le premier jour, nous nous sommes bien sentis, en tout cas nous sommes en sécurité
           "
, souligne un des membres de cette famille. Ahmed, un artisan, a rassuré que dans les endroits où il y a une affluence, il y a une présence importante de policiers pour assurer la sécurité des estivants. " Certes, il y a certains endroits où les gens ne doivent pas s'aventurer, " a-t-il précisé. " Grâce aux programmes d'investissements publics mis en œuvre depuis 1999 à ce jour les conditions sociales et économiques des habitants se sont améliorées, " a-t-il ensuite ajouté.

           La basilique saint-Augustin : un haut lieu de spiritualité
           Mercredi. Il est 6h00 du matin. Le bruit des camions, des voitures et des usines est intense. Signe d'une grande activité. Nous nous rendîmes à la basilique saint-Augustin, natif de Thagaste (Souk-Ahras). Cette basilique est dédiée à cet enfant de Numidie. Elle se situe dans une colline dominant la ville d'Annaba. Sa position stratégique et son histoire millénaire, lui ont permis certainement d'être l'une des destinations les plus fréquentées par les visiteurs. De loin, l'édifice religieux nous invite à presser le pas, histoire de nous engouffrer dans un passé glorieux mais assez méconnu. Après une quinzaine de minutes nous arrivons au sommet de la colline. Une vue splendide de la ville nous est offerte. Nous dominons l'antique Hippone avec un réel ravissement. Le silence règne. Celui que l'on a coutume de rencontrer dans les lieux de culte. Tout est calme. On est saisi par un sentiment de sérénité. La basilique est restaurée. Sans tarder, notre guide nous invite à pénétrer à l'intérieur. Les portes de ce lieu saint s'ouvrent. On a l'impression de passer dans un autre monde. Nous avons été scotchés par la beauté de l'architecture, rehaussée par une parure exceptionnelle de vitraux. " Visiter Annaba sans voir la basilique saint-Augustin, c'est comme si on n'a rien vu ", a souligné Randa. Le lieu représente une création artistique particulière. Sa réhabilitation officielle a été lancée par le Président Abdelaziz Bouteflika, en 2011.?Il lui a consacré alors, un colloque international. Le père Ambroise Tshibangu, recteur de la basilique, n'a pas cessé de nous raconter et donner des explications sur les différents symboles de ce lieu. Il a fait savoir que la majorité des visiteurs, sont des Algériens soit 90%. Pour appuyer ses dires il cite à titre d'exemple que depuis ce matin il a enregistré presque 200 visiteurs, dont deux étrangers. " Après la restauration de la basilique, il y a eu une affluence importante de citoyens ", a-t-il indiqué. Le nombre des visiteurs enregistrés par an oscille entre 8.000 et 12.000 personnes. S'agissant des visiteurs étrangers, il a relevé qu'" il a constaté que leur nombre a fortement diminué à cause de l'instabilité des pays voisins. " Rencontré sur les lieux, un touriste français, Eric, nous a indiqué que c'est pour la première fois qu'il se rend Annaba. Le peuple algérien est chaleureux et accueillant, notamment les Annabis, cela s'explique probablement par la beauté des paysages et la nature. " Regarde un lieu pareil n'existe nulle part qu'ici en Algérie ", a-t-il dit.
           Il n'y a pas une minute à perdre. Destination le port pour une balade sur mer. Lors de cette randonnée, nous avons eu la chance de visiter la zone d'expansion touristique de Chetaïbi, le cap de garde et la zone touristique de Seraïdi.

           " Annaba mérite d'être un pôle d'excellence "

           Le directeur du tourisme au niveau de cette région balnéaire, M. Bounafaâ Noureddine, nous a accueillis chaleureusement. Toute en exprimant son mécontentement quant à l'exploitation des richesses touristiques d'Annaba. Les potentialités touristiques ne sont pas " exploitées comme il le faut, notamment en ce qui concerne le tourisme cultuel, culturel et de montagne, surtout que cette région est riche en forêts. Notre région avec ses potentialités devrait être un pôle d'excellence... " a-t-il ajouté.
           Mettant l'accent sur le schéma directeur de l'aménagement du territoire au niveau d'Annaba, il a indiqué que ce dernier est en phase de concrétisation sur le terrain. S'agissant de l'investissement, il a fait savoir qu'actuellement il y a une forte demande pour l'investissement touristique - mais dans le cadre du programme de Comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier (CALPIREF) - qui n'ont pas vu le jour et cela à cause de certains problèmes notamment ceux liés au foncier touristique. Sur les 205 zones d'expansion touristique (ZET) que recèle Annaba, il y a seulement quelques-unes qui ont le plan d'aménagement, car ce dernier, a-t-il précisé, " est un permis de notaire, un mécanisme et un instrument d'urbanisme qui nous permet de poursuivre les procédures afin de le mettre à disposition des investisseurs. " Concernant le nombre d'hôtels, il a indiqué qu'actuellement il ne dépasse pas les 42, avec une capacité d'accueil de 4.127 lits et 828 postes d'emplois. Un nombre selon lui, insuffisant par rapport au nombre des visiteurs nationaux et étrangers.

           Notre interlocuteur trouve regrettable qu'au niveau de ces hôtels la qualité et la prestation de service ne répondent pas aux normes internationales et aux exigences des clients.
           Le nombre des demandes d'investissements des projets touristique est estimé à 52 avec une capacité d'accueil de 6.063 lits et plus de 4.071 postes d'emplois à créer.
           A une question relative au nombre des plages autorisées pour la baignade, il a fait savoir que Annaba recèle 27 plages, dont 21 autorisées durant cette saison estivale. La particularité de notre région, c'est que la plupart de ses plages sont urbaines. Ces dernières reçoivent un nombre important des visiteurs venant de différentes régions d'Algérie. Mettant à profit cette occasion, il a mis l'accent sur la formule chez l'habitant, indiquant que celle-ci a connu cette année une amélioration remarquable. Pour le moment on n'arrive pas à recenser le nombre de maisons, car la plupart des citoyens craignent de se rapprocher au niveau de notre direction pour faire la déclaration, à cause des impôts. Pourtant on lance des campagnes de sensibilisation qu'on organise à chaque fois pour leur faire comprendre qu'il n'y a pas de paiement d'impôts mais en vain.
           M. A. Z.
          


L'aménagement des hautes plaines Sétifiennes : 80.000 hectares de terres agricoles seront irrigués
Envoyé par Régis
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/83113


El Moudjahid 13/09/2015 l Par : F. Zoghbi

           Les grands transferts d'eau, appelés à métamorphoser le paysage agricole, avec l'irrigation de 40.000 hectares, en plus de l'alimentation en eau potable pour 1.800.000 habitants.

           "Les domaines prioritaires sont identifiés et connus de tous, il s'agit de l'agriculture et des industries de transformation, du tourisme, de la pétrochimie, des nouvelles technologies de l'information et de la communication ainsi que des énergies renouvelables", a souligné récemment Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, à l'issue de la rencontre gouvernement-walis qui s'est tenue le 29 août dernier à Alger.
           Une rencontre qui a été marquée par des messages forts touchant, notamment, à la promotion de l'investissement national productif et, dans ce contexte, visant à impulser à la force de nos bras et de notre génie créateur toutes ces potentialités que compte notre pays.
           Compte tenu des grandes priorités qui ont été énoncées à cette occasion, la wilaya de Sétif, en dépit du tissu industriel qui y est venu s'y greffer au lendemain de l'Indépendance, continue de constituer un pôle d'excellence de l'agriculture, pour le développement de laquelle l'État a mis en œuvre des mécanismes importants de développement, au fil des ans, notamment avec la réalisation avancée de ce grand projet de l'Algérie qui est celui des grands transferts hydrauliques, ces dernières années.
           Dans une wilaya qui compte aujourd'hui une superficie agricole utile de plus de 363.000 hectares et au niveau de laquelle les nombreux agriculteurs fondent de grands espoirs sur ce projet des grands transferts d'eau, appelés à métamorphoser le paysage agricole, avec l'irrigation de 40.000 hectares, indépendamment des apports importants qu'il induira en termes d'AEP pour 1.800.000 habitants élisant domicile dans 34 communes de cette wilaya, il est permis de souligner que ce grand projet structurant s'inscrit en droite ligne avec les orientations et les attentes en matière d'amélioration de la sécurité alimentaire.
           Un projet d'autant plus important qu'il s'inscrit dans une dynamique hautement stratégique intégrée aux grands systèmes structurants du schéma national hydraulique, et s'inscrit, de ce fait, parmi les grandes priorités nationales en matière de ressources hydrauliques, quand on sait l'impact qu'il est appelé à produire autant sur la valorisation du potentiel agricole que sur celui des rendements qui ne seront plus seulement liés à la générosité du ciel, dans une wilaya où il ne pleut pas beaucoup, et s'intègre dans cette dynamique d'hydro- solidarité induite par ce méga-projet.
           Au moment où la superficie irriguée ne dépasse pas, actuellement, 12% de la surface agricole utile, soit 40.000 hectares, le grand projet d'aménagement des hautes plaines sétifiennes, initié par le Président de la République et pour lequel l'État a consenti des investissements mobilisant plus de 2 milliards de dollars - a souligné Abdelouahab Nouri, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, lors de sa récente visite dans la wilaya-, est appelé à irriguer 40.000 autres hectares de terres agricoles et conférer ainsi à la wilaya de Sétif sa dimension d'important grenier à blé.

           Un grand projet structurant
           Ce grand projet structurant induira, par ailleurs, la création de 100.000 emplois directs et indirects, dont 36.000 permanents, et permettra, à partir des deux systèmes qui le composent et des périmètres qu'il est appelé à irriguer, à multiplier par 5 les rendements agricoles, et s'inscrire ainsi dans l'ère de l'après pétrole et en conformité avec les grands objectifs de la sécurité alimentaire, dans le cadre du renouveau agricole et rural.
           Aussi, il est nécessaire de souligner que le renforcement durable de la sécurité alimentaire du pays occupe, plus que jamais, une place centrale dans les défis qui restent à relever au cœur de la dynamique de la croissance économique globale qui consacre à la wilaya de Sétif une place privilégiée et la hisse au rang de pôle d'excellence dans bien des filières agricoles.
           Dans cette vaste wilaya qui compte aujourd'hui 40.840 exploitations agricoles, dont 519 exploitations collectives et 947 individuelles, ainsi que 7 fermes pilotes, il est permis de dire que le grand projet des grands transferts hydrauliques, à partir des barrages d'Erraguene, dans la wilaya de Jijel, vers le barrage de Draâ Ediss (Sétif), en passant par cette imposante réalisation qui est le barrage de Tabelout et d'Ighhil Emda, dans la wilaya de Béjaïa, vers le nouveau barrage de Maouane (Sétif), sera un puissant levier de la production dans les filières agroalimentaires stratégiques.
           Pas moins de 313 millions de m3 seront transférés annuellement par ces deux systèmes. Le système "Ouest", destiné au transfert annuel d'un volume de 119 hm3, est constitué de deux projets : le barrage de Maouane dont la réalisation est achevée depuis 2013, pour une capacité de 147hm3 et le transfert Ighil Emda - Maouane en cours de réalisation avancée. En plus du volet inhérent à l'alimentation en eau potable des populations de 13 communes, abritant une population de plus de 1.106.000 habitants, le système "Ouest" de ce grand projet prévoit, par ailleurs, l'irrigation de 15.800 hectares sur le périmètre des hautes plaines sétifiennes.
           Le système "Est" est, quant à lui, composé de trois grands projets, à savoir le barrage de Draâ Ediss, achevé au mois de décembre 2013, le barrage de Tabelout, un véritable joyau en la matière, d'une capacité de 294 hm3, ainsi que la galerie de transfert de 14 km, entre Tabelout et Draâ Ediss, dans la commune de Tachouda, daïra d'El-Eulma.
           À ce titre, il convient de souligner que le nouveau barrage de Tabelout (Jijel) est de ces grandes réalisations qui font la fierté de l'Algérie, sachant qu'il se classe en quatrième position au niveau national de par la hauteur de sa digue, de 121 mètres, et sa capacité, et vient après les barrages de Beni Haroun, Koudiet Asserdoun et le barrage de Gargar, dans la wilaya de Chlef. Tabelout se veut également l'unique arqué en BCR, supportant par là même tous les effets d'un séisme.

           Des avancées et des défis
           "La wilaya de Sétif a connu des avancées remarquables qui lui permettront, au-delà de sa dimension industrielle, de connaître aujourd'hui un effort colossal dans le développement de l'agriculture ! C'est là autant d'efforts qui méritent d'être encouragés, soutenus, et le projet des grands transferts vient à temps pour consolider cette option et conforter les nombreux agriculteurs dans cette dynamique qui est appelée à faire du segment de l'agriculture un pôle d'excellence", avait souligné le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, lors de sa récente visite à Sétif où il s'est rendu aux grands chantiers de l'hydro-agricole qui sont appelés à faire de Sétif un pôle agro-industriel de premier plan.
           Si, en attendant la mise en œuvre de ce méga-projet, la wilaya arrive à détenir la 5e place en termes de production de céréales et certainement décrocher la part du lion dans un avenir prochain, la production de lait n'est pas sans se hisser à la première place au niveau national, avec une production de 289.855.000 litres en 2014. La wilaya qui compte un potentiel ovin de 134.625 têtes, parmi lesquelles 79.357 vaches laitières, a connu une évolution constante de la production et l'intégration laitières depuis 2004 à 2014 et dispose, en outre, de 7 unités de transformation d'une capacité globale de 434.000 litres, ainsi que de 8 autres hors wilaya. Pas moins de 150 collecteurs agissent dans ce domaine au niveau des 13 centres de collecte.
           L'élevage ovin est riche d'un effectif de 523.539 têtes, dont 278.000 brebis et 82.268 caprins (dont 47.077 chèvres), autant d'acquis en termes de ressources animales, pour l'année 2014, auxquels il faut ajouter cet autre créneau qu'est l'apiculture, avec pas moins de 76.500 ruches sur les hauteurs de la wilaya, qui a acquis sur son programme 18.000 ruches pleines et 900 ruches vides, avec 900 équipements appropriés au profit de 900 jeunes chômeurs. Cela, indépendamment des apports dans différents domaines orientés vers la promotion du secteur agricole.

           Un bassin laitier
           Un potentiel extraordinaire qui est appelé à être valorisé davantage par les effets qu'induiront ces grands transferts qui ne sont pas sans se traduire par la sérénité de près de 5.000 éleveurs qui fondent beaucoup d'espoir sur ce grand projet d'aménagement des hautes plaines sétifiennes, qu'ils considèrent comme un élément déterminant de la stratégie agricole dans cette wilaya.
           C'est à ce titre que le wali de Sétif, Mohamed Bouderbali, considère que l'investissement productif dans le secteur de l'agriculture peut et doit trouver la juste place qui lui revient, sachant, a-t-il souligné, que la wilaya de Sétif, qui est un grand bassin en matière de production de lait, est appelée à produire davantage d'efforts dans le secteur agricole où les potentialités ne sont pas toutes exploitées. Aussi, fait-il de ce créneau son cheval de bataille à même de hisser ce secteur au rang qui doit lui revenir dans la consolidation de la sécurité alimentaire, et appelle tous les agriculteurs à investir fortement le terrain. "Le projet des grands transferts qui relève indéniablement de ce que l'on qualifie ici de grand projet du siècle, de par l'impact qu'il est appelé à produire à tous les niveaux, ne doit pas nous faire oublier de retrousser nos manches pour exploiter déjà, au niveau qu'il faut, ce qui est là. La terre existe, les moyens aussi, il ne reste qu'à retrousser nos manches et mettre en symbiose l'agriculture et l'industrie." Dans ce contexte, il ne manque pas de mettre l'accent sur l'effort qui est consenti dans la zone sud de la wilaya et les changements induits par l'agriculture sous serres.
           Une wilaya où pas moins de 15.605 emplois ont été générés entre 2000 et 2014, avec des moyennes de production qui lui ont permis d'être logée à des places honorables durant les trois dernières années (2012, 2013 et 2014) pour ce qui est des principales productions végétales et animales avec, notamment, une moyenne de 2.236.646 quintaux pour les céréales sur ces 3 années, la première place pour la collecte de lait, avec pas moins de 289.855.000 litres pour la seule année 2014, ainsi que la production des viandes rouge et blanche qui ne sort pas du lot, mais qui sera, à coup sûr, consolidée par l'impact de cet immense projet structurant que s'apprête à recevoir la wilaya.
           Les hautes plaines sétifiennes et l'aménagement qu'induiront ces grands transferts feront alors de cette wilaya une "Californie", dans sa dimension algérienne. Les zones montagneuses, aussi nombreuses soient-elles dans cette vaste région du pays, ne seront pas sans recevoir leur juste part de ce développement agricole, sachant que plus de 22.000 hectares, dont 18.765 hectares en masse, sont consacrés à la filière oléicole. Un potentiel qui a été renforcé durant la période 2010-2014 par la plantation de 5.497 hectares de plantations nouvelles sur les différents programmes au moment où la production est de 165.331 quintaux, constituée essentiellement d'huile d'olive et permettant à la wilaya de Sétif d'occuper la 6e place au niveau national.

           L'eau et la terre
           Des chiffres révélateurs et des perspectives prometteuses qui sont consolidés par cette vocation oléicole de la wilaya, notamment au cœur des zones montagneuses, et qui lui permettent de disposer, aujourd'hui, d'un parc oléicole de 74 unités de transformation, 32 traditionnelles et 42 modernes, qui sont dotées d'une capacité de trituration de 1.747 tonnes/jour et sont toutes implantées au niveau des zones oléicoles.
           C'est à ce titre, ajoute Ali Zerargua, le directeur des services agricoles de la wilaya, que "le grand projet d'aménagement des hautes plaines sétifiennes est appelé à révolutionner le paysage agricole sous toutes ses formes dans notre wilaya. Son importance et son impact sont d'autant plus grands quand on sait les apports extraordinaires qu'il est appelé à produire en matière d'AEP, mais aussi d'irrigation, avec une superficie qui passera du simple au double, soit près de 80.000 hectares qui seront irrigués. Ce qui est immense, figurez-vous ! Il s'agit là d'un investissement fort de l'État, qui est appelé tout à la fois, dans la dimension qui est la sienne, à répondre dans la part privilégiée qui lui revient aux besoins exprimés dans ce secteur stratégique et allier la richesse à l'emploi".
           Les agriculteurs de la région sont conscients des défis qui sont à relever, sachant, de surcroît, que les enjeux du renouveau agricole et rural sont là, plus que jamais présents dans cette stratégie du pétrole vert que nous renvoient aujourd'hui toutes ces mutations qui bouleversent le monde et nous imposent. Une volonté qu'ils n'ont pas manqué d'affirmer à maintes reprises, dans un dialogue franc et direct destiné à impulser cette dynamique de la terre nourricière, de la terre et de l'eau qui sont intimement liés, et qui sont les atouts majeurs d'un projet, d'une stratégie et du désir profond de chacun de traduire sur le terrain cette dimension profonde d'une société vivant de et par la terre.
           F. Zoghbi
          


Vaste est la terre d'Allah…
Envoyé par Pierre
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/09/27/article.php?sid=184766&cid=41


Soir d'Algérie 27/09/2015 l Par : Nour-Eddine Boukrouh
"La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer ?" (Coran, an-Nissa, v. 97), "Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants (musulmans) sont ceux qui disent : "Nous sommes chrétiens." C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil." (Coran, al-Maîda, v. 82).

           A l'époque où les versets relatifs à la vastitude de la planète étaient révélés (il en est aussi question dans "az-Zumar, v. 10", et "al-Ankabût", v. 56) les terres habitables de la planète n'étaient pas loties comme aujourd'hui où il n'existe plus un mètre carré qui n'ait un propriétaire ou un statut. Il n'y avait pas de frontières nationales reconnues par un droit international, de passeport ou de visa. On pouvait aller partout où un cheval ou une embarcation, la foi ou le sens de l'aventure pouvait conduire.
           Le monde a bien changé depuis mais pas les idées portées par les musulmans pour qui la terre étant la propriété d'Allah et eux ses ayants droit, ils sont chez eux même chez les autres. En ce lendemain de célébration de l'Aïd al-Adha, fête du "sacrifice" dont il ne subsiste que l'immolation de la plus douce des bêtes pour la manger de la tête aux pieds, il serait bon de chercher dans l'actualité planétaire ce qui reste des vertus religieuses relatives au prochain, aux autres. On a vite fait de les trouver plus abondantes en terre chrétienne, chez l'Agneau de Dieu (autre nom de Jésus), qu'en terre islamique où on égorge indifféremment musulmans et non-musulmans sur l'autel de l'islamisme. L'accueil de réfugiés chrétiens fuyant leurs pays en catastrophe est une idée qui n'a pas sa place même dans l'imaginaire islamique.
           Un des meilleurs critères de l'équité est l'inversion des rôles qui est à la base de la règle de réciprocité qui a elle-même fondé le droit international. Il faut parfois se mettre à la place des autres pour bien comprendre une situation ou un problème et lui appliquer la bonne solution.

           Les musulmans étaient déjà incapables de sortir d'eux-mêmes pour regarder les choses d'un point de vue de non-musulman. S'ils l'avaient pu, s'ils avaient comparé objectivement leur façon de penser avec celle des autres pour ne pas exiger d'eux ce qu'ils ne leur auraient pas accordé, il leur serait apparu combien ils peuvent être iniques, égoïstes et inhumains. Avec la propagation de l'islamisme, l'exclusion des autres s'est élargie à leurs propres rangs : ils ne se tolèrent plus et s'entretuent pour un rien comme on le voit partout en terre musulmane.
           Ici nous butons sur une ambiguïté de la morale islamique : il existe bien des recommandations du Prophète allant dans ce sens comme : "Ne souhaite pas à ton frère ("akhika") ce que tu ne souhaites pas à toi-même" (il y a aussi des versions avec "an-nas" ou "ghayrika") mais si, avec l'un ou l'autre de ces termes, on entend le coreligionnaire seulement, la négation de l'autre, le rejet des non-musulmans, du frère adamique et du "frère en Dieu", se confirment. Allah ne serait plus le Seigneur, l'Eternel, le Dieu de tous mais uniquement celui des musulmans. Or, l'islam se veut le continuateur des religions qui l'ont précédé, qu'il reconnaît et dont il est venu compléter les valeurs.
           Des millions de musulmans, fuyant la barbarie de l'islamisme et du despotisme en guerre, le premier voulant prendre la place du second pour faire pire, c'est vers les terres chrétiennes et laïques qu'ils dirigent leurs pas à la recherche d'un asile sûr. Ils n'ont pas bravé les mers, la mort et les gardes-frontières pour prendre pied en terre musulmane, c'est vers l'Occident qu'ils s'acheminent contre vents et marées, imitant en cela les premiers compagnons du Prophète qui ont trouvé refuge chez le Négus chrétien d'Ethiopie quand leurs frères arabes les persécutaient.
           De Djamel-Eddine al-Afghani aux leaders du FIS, de l'ayatollah Khomeïny à Ghannouchi, nombreux sont les leaders et militants islamistes qui ont trouvé le salut, le gîte et le couvert en terre chrétienne et profité de la laïcité, des droits de l'homme, de la Déclaration universelle des droits de l'homme et des conventions de Genève, valeurs et législations qu'ils n'auraient jamais appliquées chez eux ou fait profiter des non-musulmans. Rentrés chez eux, ils se dépêchent de se remettre à vilipender l'Occident comme gage de leur fidélité à l'orthodoxie islamiste. Habitués à trouver dans le "ilm al-qadim" ce qu'il faut pour soutenir une chose et son contraire, ils ont trouvé à cette ingratitude, à cette fourberie, un fondement islamique : "al-harbou khidâa !" (la guerre est ruse !)

           Les musulmans ne cherchent pas qu'une terre sûre. Une fois régularisés, bien installés, assurés d'avoir accès à la liberté d'expression et d'association, ils se mettent à pétitionner contre ceci ou cela, à commencer par le porc et la mixité, à réclamer l'ouverture de mosquées ou le droit au port du voile intégral, sans se soucier de ce que pensent leurs hôtes. Les voilà donc dictant leurs desiderata au propriétaire de la maison, le sommant tacitement de changer sa culture, son alimentation et, en quelque sorte, de devenir musulman contre son gré. Vous voulez un exemple frais ?
           Les autorités d'une mairie de la banlieue de Montréal ont adressé il y a quelques semaines cette réplique caustique et cinglante à des résidents musulmans en réponse à leur demande d'interdiction du porc dans les cantines scolaires : (début de citation) : "Les musulmans doivent comprendre qu'ils doivent s'adapter au Canada et au Québec, à leurs coutumes, leurs traditions et leur style de vie parce c'est là où ils ont choisi d'immigrer. Ils doivent comprendre que c'est à eux de changer leur style de vie, pas aux Canadiens qui les accueillent si généreusement. Ils doivent comprendre que les Canadiens ne sont ni racistes, ni xénophobes ; ils ont accueilli beaucoup d'immigrants avant les musulmans alors que le contraire n'existe pas, c'est-à-dire que les Etats musulmans n'acceptent pas d'immigrants non musulmans. Pas plus que d'autres pays, les Canadiens n'ont l'intention d'abandonner leur identité ni leur culture.
           Et si le Canada est une terre d'accueil, ce n'est pas le maire de Dorval qui accueille les étrangers mais les Canadiens-Québécois. Finalement, ils doivent comprendre qu'au Canada nous avons des racines judéo-chrétiennes, des arbres de Noël et des fêtes religieuses, mais la religion doit demeurer dans le domaine privé. La municipalité de Dorval a raison de refuser toute concession à l'islam et la charia. Pour les musulmans qui ne sont pas d'accord avec la laïcité et ne se sentent pas à l'aise au Canada, il y a 57 beaux pays musulmans dans le monde, la majorité sous-peuplés, prêts à les recevoir avec des bras "halal" grands ouverts et en accord avec la charia.
           Si vous avez quitté votre pays pour le Canada mais pas pour un pays musulman, c'est parce que vous pensez que la vie est meilleure au Canada plutôt qu'ailleurs. Posez-vous la question juste une fois : pourquoi la vie est-elle meilleure au Canada plutôt que dans votre pays d'origine ? Une cantine où on sert du porc fait partie de la réponse…" (Fin de citation).

           Que valent, que faire des "droits de l'homme" lorsque des hommes et des femmes en prennent ce qui sert avant de rejeter le reste ou de le retourner contre ceux qui les en ont honorés ? L'encre de cette lettre ne devait pas avoir séché lorsque l'image du petit Aylan Kurdi "a fait le tour du monde et des consciences", selon l'expression du président français, renversant l'attitude des opinions publiques occidentales vis-à-vis des vagues de migrants à majorité musulmane forçant les portes de l'Europe.
           La classe politique canadienne, d'un bord à l'autre, ne s'est pas exceptée de ce mouvement et s'est lancée dans une surenchère de promesses d'accueil des réfugiés syriens qu'elle sait parfaitement être des musulmans. Le leader du courant conservateur, Stephen Harper, a proposé d'en accueillir 20 000, le chef du parti libéral, Justin Trudeau, 25 000, et le leader du centre-gauche, Thomas Mulcair, 46 000.
           Le ministre de l'Immigration, Chris Alexander, a pour sa part été mis sur la sellette par les médias et regardé comme s'il était à l'origine de la mort du petit Aylan parce que ses services ont refusé en mars dernier de donner suite à la demande de parrainage déposée par sa tante établie à Vancouver.
           L'émotion universelle déclenchée par la mort de l'Agnelet kurde a atteint l'Eglise catholique à laquelle préside un Saint François d'Assise des temps modernes, réputé pour sa simplicité et son retour aux vertus originelles du christianisme : la compassion et la charité. Il a lancé un appel à la chrétienté d'avoir à sonner partout le tocsin, d'ouvrir son cœur, ses bras et les portes des maisons de Dieu aux réfugiés, accompagnant sa directive de ces mots : "Le couple fermé, la famille fermée, le groupe fermé, la paroisse fermée, la patrie fermée, cela vient de nous, cela n'a rien à voir avec Dieu." Ce n'est pas seulement la charité chrétienne qui a joué, elle a encore été plus efficacement relayée par les valeurs humanitaires et républicaines. En guise de réponse à l'islamophobie montée des rangs de l'extrême droite, les gouvernements des principaux pays d'Europe ont interdit de discriminer les réfugiés sur la base de leur religion.Les musulmans auraient-ils eu ce réflexe humanitaire, eux qui ne distinguent entre les hommes que sur une base religieuse ? Ce n'est pas le fait du Coran mais du "ilm al-qadim", de l'interprétation du Coran élaborée il y douze siècles à partir de données aujourd'hui dépassées. Ce vieux "ilm" est même capable de voir dans le sauvetage des réfugiés un "plan diabolique pour évangéliser les musulmans".
           Il aurait préféré les voir mourir en mer ou sous les coups de Daech ou de Bachar que de se reconnaître une responsabilité dans ces évènements ou l'autodestruction du monde musulman en général. Une grue s'effondre par suite d'une erreur humaine et écrasant des centaines de pèlerins ? C'est un miracle montrant la prosternation de la grue devant la majesté d'Allah ! Une bousculade due à une erreur d'aiguillage humaine tue un millier de personnes ? C'est un privilège accordé par Allah aux victimes d'être enterrées en terre sacrée, près des "souhaba" (compagnons du Prophète)…

           Où s'arrêtera "l'ignorance sacrée" ? Qu'est-ce qui soignera la folie islamiste ? Aucune mort individuelle ou collective n'a jamais ému les autorités musulmanes civiles ou religieuse, bien "enflées d'orgueil", elles, ni ne leur fera changer de politique ou de discours.
           Auraient-elles ordonné d'ouvrir les portes des mosquées aux chrétiens ? Auraient-elles ouvert leurs maisons personnelles aux persécutés comme l'a fait en son temps l'Emir Abdelkader, en Syrie ?
           Combien de musulmans ont sauvé d'enfants chrétiens, yazédis ou animistes comme Saladin (un Kurde) a sauvé de la mort son ennemi, Richard Cœur de Lion ? On en chercherait en vain.
           Combien de chrétiens, par contre, ont recueilli, soigné, nourri et adopté des enfants musulmans ? On le voit à chaque malheur touchant un pays musulman, à chaque guerre, tremblement de terre ou résurgence du fanatisme.
           A la différence des migrants européens du XVIIe siècle qui ne cherchaient pas en se rendant en Amérique un pays déjà construit, offrant sécurité, logement, travail et droits de l'homme mais un nouveau monde à construire, les réfugiés musulmans désirant s'installer en Europe aspirent à vivre dans des systèmes sociaux performants et des économies fonctionnelles. Ils veulent s'intégrer à quelque chose de fait, pas à créer du néant comme les passagers du "Mayflower" qui ne disposaient que de "l'homme, du sol et du temps" selon la formule de Bennabi.

           Les musulmans disposaient depuis longtemps de ces "richesses permanentes" mais ils n'en ont rien tiré ; ils les ont gaspillées ou les détruisent de leurs propres mains au nom du salafisme, du wahhabisme, du fanatisme et du terrorisme. Ils sont entre un milliard et un milliard et demi d'âmes, ils occupent 15 millions de kilomètres carrés sur un total de 148 millions de km2 de terres émergées, le temps est à leur disposition comme le reste des hommes, mais ils n'ont pas fait l'Amérique et ne la feront pas avec les idées mortes qu'ils trainent en les prenant pour la plus haute expression de la vérité divine alors qu'elles ne sont que celles du "ilm-al-qadim". Au contraire, ils perdent des vies par centaines de milliers chaque année, de plus en plus de territoires (Palestine, Soudan…) et des Etats difficilement édifiés (Syrie, Irak, Libye, Yémen, Afghanistan, Pakistan…). Incapables de construire des pays, de les garder, d'y vivre tranquillement, ils sont devenus une civilisation de naufragés, de réfugiés, de migrants illégaux qui, au lieu de se dissoudre dans les sociétés qui les recueillent, guettent la première occasion d'y introduire les germes de la maladie qui les a chassés de chez eux.
           Le moins à attendre d'eux et de leurs enfants est qu'ils ne se retrouvent pas dans quelques années à l'origine de gros problèmes chez ceux qui les ont reçus au nom des droits de l'homme, de l'humanisme ou de la charité chrétienne. Ils ne doivent pas, avec le temps et l'oubli, retourner contre eux les causes qui leur ont fait quitter leurs propres pays (fanatisme et intolérance) ; ils ne doivent pas considérer "l'intégration" comme le ralliement de la majorité aux mœurs d'une minorité au motif que l'islam serait la meilleure religion, le Coran la parole de Dieu et eux "la meilleure communauté sortie parmi les hommes".
           Ils doivent ramer dans la même direction que l'humanité et non en sens contraire ; ils doivent revoir le contenu réel et les implications de leurs idées arrêtées depuis douze siècles sur le monde, l'Histoire et les autres ; ils doivent s'adapter aux données de la vie contemporaine au lieu de continuer à reproduire des schémas de pensée hérités d'une lointaine époque. En fait tout est dit dans le message clair, objectif, juste et justifié adressé par les autorités municipales de Dorval aux pétitionnaires islamistes. Son contenu devrait être enseigné dans tous les établissements musulmans, lu à la fin de chaque sermon du vendredi dans les mosquées des pays non musulmans, être donné à recopier cinq fois par jour aux enfants musulmans vivant en terre non musulmane, être élevé au rang de complément des enseignements islamiques et reconnu comme la meilleure interprétation donnée ces dernières années à un grand nombre de versets coraniques.

           C'est en se pénétrant de la philosophie humaniste de cette lettre, en la revendiquant comme le texte qui manquait à leur culture, que n'ont pas écrit leurs ulémas, que les musulmans pourront trouver respect et considération là où ils vivent, là où on leur a fait une place.
           Le but, en publiant cette lettre, n'est pas de nous autoflageller ou de flatter l'Occident en oubliant son rôle dans le désordre du monde, mais de montrer deux systèmes de valeurs en vigueur, l'un en phase avec son époque, l'autre en rupture, l'un développant des comportements en rapport avec les valeurs qu'il affiche, l'autre ramenant tout à soi quitte à s'exclure de la communauté humaine.
           N. B.
          NDLR:
          



Carnet de voyage...
Envoyé par Augustin
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/09/27/article.php?sid=184765&cid=41


Par Le Soir d'Algérie | 27/09/2015   l Par : Aziz Fares

           Je reviens d'un voyage incognito en Biladi effectué du 18 brumaire au 31 fructidor (12 chouaq au 26 Ramadon).
           Je suis passé par Tizi (&) Zou, Ksar-Selanetienne (jumelée à St-Etienne), le col de Tablette peuplé d'androïd, Ghardavou (base militaire), Ghardimiaou (où tous les chats sont gris), Zoudj Bghel (jumelée aux deux entêtés). Âgé a été ma dernière étape.
           J'ai parcouru des milliers de kilomètres, traversé le désert, je suis monté au sommet des montagnes, j'ai partagé le couscous et la galette d'humbles et généreux paysans, j'ai bu du jus d'orange d'abricot, du citron grenadine et menthe et des litres de café blanc, j'ai adoré les tartines beurrées confitures, j'ai visité le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest, j'ai parlé le berbère dans son immense et riche diversité, j'ai compris le chaoui, le kabyle, le tamashek et j'ai souri lorsque les mots étaient différents en fossha, la langue de l'académie et en derdja, la langue des chats. J'ai été au marché pour acheter zrodiya, sennaria, tomatich, tmatème, mouskoutchou, meskouta... et bien sûr du hashiche m'qetfa.
           J'ai été accueilli comme un frère par des cousins que je ne connaissais pas, qui ne me connaissaient pas et qui m'appelaient El Hadj.
           Ils m'ont offert l'hospitalité en ouvrant leur cœur plus grand qu'une maison. Ils ont insisté pour que je reste mais je devais partir.

           Et je suis parti.
           Reparti vers les villes bruyantes et ennuyantes. Dans un café "mort" plein de moustaches, j'ai demandé au serveur moustachu, un coca light zéro calories. Mais le qahwadji m'a dit : "Chriki makache Coca light zéro, kayine "Tolérance Zéro", la nouvelle boisson à la mode qui a détrôné Coca-Cola, Fanta et même Hamoud".
           On m'a dit "Tolérance Zéro" est devenue la boisson nationale ; elle est mieux que Mma Zemzem.
           On a même commencé à l'exporter. Tout le monde en a une fiole dans la poche revolver.
           "Tolérance Zéro" se boit à longueur de journée (et comme elles sont longues les journées de Ramadan en été, on en boit beaucoup parce que yadjouz !). Les hommes, les femmes, les enfants, les personnes âgées boivent "Tolérance Zéro" comme on boit les paroles du grand schtroumpf qui proclame, en aspergeant de cette eau bénite (oui oui) des décisions qui régissent la vie des petits schtroumpfs (sanafir dans le texte).

           Alors j'ai été à la plage et là !!! Stupéfaction ! Mais je m'y attendais, tout le monde avait "sa" bouteille de "Tolérance Zéro" soigneusement à demi-enfouie dans le sable au bord de l'eau pour la tenir fraîche. Les gens, en voiture, conduisaient et à chaque feu rouge, hop, une lampée... (djoghma dans le texte).
           Au Palais de la Bourse de "Bourg Saïd", les bouteilles de "Tolérance Zéro" étaient cotées en euros.
           Les enfants ont très vite appris à faire des transactions parfaitement licites et ont depuis longtemps abandonné le peu lucratif "trabendo" ou la vente de tabac à chiquer. "Tolérance Zéro" était devenue, en l'espace de quelques semaines, la valeur de référence, l'ambroisie, "le nec et l'ultra", le nectar, la dive bouteille qui renferme un trésor inestimable dont l'unité est le "proselitre".
           J'ai demandé si on avait pensé à créer une "Tolérance sucrée", mais on m'a répondu : "waalach Chriki ? Zéro c'est mieux. Yakhi, le zéro à bien été inventé par les Bledistes ?"
           "Tolérance Zéro" n'a aucune contre indication et a supplanté Mma Saïda (l'eau du bonheur) et aussi l'ben, mais sans le beurre (réservé aux tartines et aux importateurs).
           Pour toute commande, contacter Naoufel qui fera aussi des selfies.
A.F.           


Annaba "La coquette"
Envoyé par Pierre
http://www.pressealgerienne.com/pressealgerienne20.htm

Le Jour d'Algérie l Par : Thinhinene Khouchi 23/08/15
Un joyau sur les rives de la Méditerranée

          Une longue route creusée au milieu de centaines de bâtiments en construction et d'autres en ruine nous conduit vers cette "coquette" nommée Annaba. Erigée avec élégance au cœur de la Méditerranée, c'est la reine de la côte algérienne. En entrant à Bône, un large panneau nous souhaite la bienvenue.

          Hippone, Hippo-Rigius, Boone ou même Bône, Annaba séduit toujours et ce, depuis des siècles, des milliers de personnes qui viennent la visiter. Elle se montre très accueillante, d'ailleurs un célèbre homme de littérature avait un jour dit en visitant le cimetière de Bône, qu'"il était tellement beau que l'on a envie de mourir". Cette dame "coquette" est l'une des plus belles villes ouvertes sur l'Atlas. Depuis la fontaine romaine jusqu'à Sidi Akach, en passant par les Sables d'or, la beauté de ces lieux réussit à nous captiver et nous surprendre à chaque fois.

           La splendeur des plages paradisiaques attire les estivants
           Les plages sont prises d'assaut par des groupes d'estivants qui, munis de leurs parasols et de serviettes couleurs d'été, se pressent, dès le lever du soleil, pour s'installer au bord de l'eau. Il faut dire que toutes les conditions d'accueil et de sécurité sont réunies dans les vingt et une plages autorisées à la baignade. Khaled et Rym, un jeune couple de Tlemcen que nous avons rencontré à la plage des Sables d'or, à la recherche de repos après une année de dur labeur, ont voulu connaître les plages de Annaba. "C'est la première fois que l'on vient ici, et ce ne sera pas la dernière fois car nous avons fait une belle découverte", a déclaré ce jeune couple avant d'ajouter : "On rajoutera Annaba à notre liste de nos endroits fétiches…". Des familles ont préféré s'installer, le temps d'une journée, à la plage Rizi-Amor où elles peuvent bénéficier des prestations de service qu'offrent les restaurants de Bel Azur. D'autres estivants venus de Tizi-Ouzou, Oum El-Bouaghi, Khenchela, ont choisi de se baigner à la Caroube et Ras El-Hamra, "les plages de Aïn Achir" qui disposent, elles aussi, de toutes les commodités nécessaires, avec la présence H24 de surveillants et plongeurs de la Protection civile, gendarmes et policiers. Un père de famille vivant à Annaba nous explique qu'il préfère ces plages en raison de la présence des surveillants et des plongeurs de la Protection civile : " Comme ça je suis tranquille pour la sécurité de mes enfants qui sont d'ailleurs deux grands explorateurs…". Un groupe de jeunes Algérois croisé sur une route menant à la plage nous dit : "Pour nager il n'y a pas mieux que Chétaïbi qui est composé de plusieurs plages. On souhaite nous baigner dans la majorité d'entre elles". Certaines plages situées à l'ouest renferment une multitude d'espèces marines qui font la passion des amateurs de plongée sous-marine. On y croise quelques passionnés qui prennent un malin plaisir à découvrir les profondeurs de la mer. Contrairement aux autres villes du pays, Annaba offre un accès facile à ses plages où du centre-ville des jeunes et des familles s'y rendent à pied. Avec des plages s'étalant sur un cordon de plus de 10 km, la ville offre ainsi des lieux de villégiature et de détente estivale des plus prisés en Algérie. Un peu plus loin, la baie ouest de Chetaïbi, située à près de 70 kilomètres de la ville d'Annaba, à la frontière de la wilaya de Skikda et qui s'étire sur 328 hectares, nous invite a la rejoindre. Un décor naturel encore intact, est l'un des nombreux bijoux de cette ville. Cette baie séduit aujourd'hui plus d'un estivant pour y planter une tente et profiter d'un côté de l'ombre des arbres et de la fraîcheur marine. Des jeunes venus des quatre coins du pays pour admirer la beauté de cet endroit paradisiaque s'adonnent à toutes sortes de cascades. Ce lieu est aujourd'hui appelé à abriter diverses infrastructures touristiques d'une capacité d'accueil totalisant 1 254 lits et à pourvoir le marché local du travail de quelque 900 emplois, soulignent les responsables du tourisme qui veulent donner plus d'élégance à cet endroit paradisiaque.

           Un patrimoine historique précieux
           Certains estivants préfèrent découvrir les lieux historiques de cette ville qui résume à elle seule l'histoire de l'Algérie. A titre d'exemple, la basilique Saint-Augustin d'Annaba est l'un de ces nombreux sites historiques. Pour y accéder, un long chemin serpenté nous y conduit. La colline de St Augustin domine en contrebas le site archéologique romain d'Hippone et se trouve à 3 km du centre-ville de Annaba. Elle abritait, à l'origine, un petit autel de marbre blanc. En restauration depuis 30 mois, ce lieu de culte a été officiellement réceptionné en 2013. Lors de notre visite guidée à ce monument dont la construction a été entamée en 1881 et achevée en 1900, et qui accueille chaque année entre 15 000 et 20 000 visiteurs, on retrouve une relique de Saint Augustin - son cubitus ramené de Pavie (Italie) où il est enterré. Saint Augustin (354-430), l'enfant de Numidie devenu évêque d'Hippone, attire aujourd'hui de nombreux estivants catholiques et même musulmans. "Ce n'est pas un saint comme les autres", vous diront les prêtres qui expliquent l'histoire de cet homme. "S'il est né à Souk Ahras en 354 et fut évêque d'Hippone où il décédera en 430, il a longtemps été considéré par l'élite du pays comme un suppôt de l'impérialisme romain". "Il faudra attendre 2001 pour qu'il soit officiellement réhabilité par le président Abdelaziz Bouteflika qui lui consacre alors un colloque international", relatent les gardiens de ces lieux sacrés. Les fidèles de cette basilique s'y invitent chaque dimanche pour prier. On peut voir ce qui reste des ruines du théâtre du haut de cette basilique. Les pièces anciennes trouvées lors des fouilles sont actuellement gardées dans le musée. Parmi les vestiges encore visibles aux visiteurs de cette ville royale, on distingue rapidement le théâtre romain avec sa grande cour, le forum, le quartier des villas, les thermes, le marché et enfin la cité chrétienne qui abrite "la Basilique de la paix", en plus des fontaines, les citernes à eau, les maisons, la mosaïque et enfin les pavements. On imagine un moment Saint Augustin traverser le marché, lui qui a vécu dans cette ville royale pendant trente années. Une seule visite ne suffit pas pour profiter du décor historique qu'offre ce lieu magique. Des centaines de personnes y viennent chaque jour pour s'imprégner de cette culture. Des étudiants en histoire ainsi que des familles issues de Constantine et d'Alger, rencontrés sur place, ont choisi pour une journée de se plonger dans l'histoire de ce site qui résume l'élégance et la beauté de l'architecture romaine. Salim, un passionné d'histoire, nous affirme : "Je suis un grand passionné d'histoire et de vestiges. Je viens d'arriver à Annaba et le premier site que j'ai voulu visiter est le site archéologique romain d'Hippone dont j'ai beaucoup entendu parler". Une famille constantinoise composée de deux fillettes et du père, qui ne cessait de prendre des photos, nous dit : "C'est ma petite dernière qui a tenu à visiter ces ruines. Hier, c'était journée plage et aujourd'hui place à l'histoire, et je trouve qu'elles jouent très bien le rôle d'exploratrices". "J'adore le fait que chaque pierre aie des secrets à garder et à découvrir", conclut le père.
          Thinhinene Khouchi


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      -Vous êtes rabbin lui demande-t-il?
      -Non je suis au dessus d'un rabbin.
      -Vous êtes le rabbin de la Synagogue ?
      -Non je suis au dessus
      -Vous êtes le grand Rabbin de Paris?
      -Non je suis au dessus.
      -Vous êtes le Grand Rabbin de France?
      -Non je suis au dessus
      -Vous êtes le grand Rabbin ;;;du Monde?
      -Non , je suis au dessus.
      -Vous êtes..... Dieu?
      -Non , je suis au dessus.
      -Mais au dessus de Dieu, il n'y a rien.
      -Justement, je ne suis rien.
     

         
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