N° 151
Juin

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Juin 2015
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,
Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

  Quel avenir pour nos jeunes ?

Chers Amis,
         A trois semaines du début de l'été qui ne verra pas l'aboutissement des cauchemars que nous fait subir le gouvernement actuel.
         Le " Moi Président ", Roi des commémorations ; Roi de la repentance anti Française ; Roi de la trahison de la République, de la France, de ses lois, de ses coutumes, de ses racines, de sa mémoire et de son histoire ; Roi du mensonge ; Roi de l'anti famille ; ne sait plus quoi inventer pour détruire le pays.
         Si nous étions au temps de la " Révolution ", il aurait certainement eu la tête coupée sur l'échafaud.

         La seule chose qui pourrait faire cesser sa folie et celle des élus, c'est le " Pognon ". En effet, quand il n'y aura plus une peccadille pour acheter la paix sociale et civile, peut-être que le peuple prendra conscience de ce qui lui arrive. Comme me le rappelle un ami : " Dans ce cas, alors gare aux dégâts !!! N'oublions pas les massacres de Septembre 1792 ! "
         Gare à la guerre civile qui est à nos portes, dont la majorité de français ne veut pas voir les vérités en face, mais qui sera d'autant plus rude et féroce à mesure que le temps s'écoule.
         Quand on pense que le " Moi Président " a fait comme dégâts en trois ans, qu'il lui reste deux ans pour finir le travail de démolition, il y a de gros soucis à se faire.

         Un signe qui ne trompe pas, c'est le triste record de retrait des carnets d'épargne opéré en quelques mois. Bientôt les Français auront intérêt à retirer leurs assurances vie avant que " le Roi " ne leur prenne.
         Une des causes principales de ce déclin, c'est la politique d'asile et d'assistance que le pays n'a plus les moyens d'assumer.
         Toute la misère du monde ne peut pas tenir dans la bourse de ceux qui travaillent !!.
         Dans un article du 13 avril du Figaro (réservé aux abonnés), la Cour des comptes a estimé dans une analyse provisoire que la Politique d'asile en France avec un coût avoisinant les 2 milliards d'euros par an "est au bord de l'embolie", et qu'elle ne serait "pas soutenable à court terme",
         Selon cette analyse, "la politique d'asile est devenue la principale source d'arrivée d'immigrants clandestins en France".
         Deux milliards, c'est sans compter, les milliards supplémentaires pour l'assistance et la politique sociale.

         Que nous apporte cette politique d'asile principalement liée à " l'immigration clandestine encouragée " ?
         La " Hijra: le "cheval de Troie" " moderne... avec sa doctrine d'envahissement, de colonisation silencieuse et conquérante étroitement liée à la religion est de plus en plus pressante et vindicative.

         De plus, l'Europe avec l'instauration de quota obligatoire de migrants venant par cargos, où l'on décrit leur terrible condition de vie dans leurs pays avec moins de deux dollars par jour !!!
         Alors, comment auraient-ils entre 3000 et 10000 dollars pour payer des passeurs ?
         Ne serait-ce pas les riches Etats djihadistes qui financeraient cette " armée d'invasion " ? Ces soi-disant persécutés ? Cette cinquième Colonne ?
         Qui financent les passeurs pour acheter des cargos à deux et trois millions d'euros pour les abandonner ensuite ?
         Pourquoi, n'y a t-il pas de chrétiens ou juifs dans ces réfugiés ? Parce que les seuls qui arrivent à s'infiltrer sur un bateau, sont rejetés en pleine mer comme des ennemis de la cause de cette armée.
         Combien coûtent ces opérations quotidiennes de soi-disant " sauvetages " ? Cela est à ajouter au coût de cette politique d'asile et d'assistance qui nous ruine et qui nous mène droit à la guerre !

         Pour la CIA, il n'y a pas de doute ! " Des miliciens de l'état islamique, viennent en Europe déguisés en réfugiés. "

         Les cimetières, à condition qu'ils ne soient pas détruits, seront les endroits où les Chrétiens, les Juifs et les autres, non musulmans ...seront majoritaires.
         Déjà dans les quartiers, zones de non-droit, de certaines villes, le slogan " La Valise ou le Cercueil " est revenu à la mode.

         Nous expatriés d'Afrique du Nord, avons connu cette situation. La France la connaîtra si elle ne réagit pas rapidement contre cet extrémisme venu d'ailleurs.
         Tout cela est du à une politique menée depuis plus de 30 ans et accélérée par le très conscient " Moi Président ".
         Ma génération d'Algérie, arrive au bout du chemin après avoir connu la Guerre Civile d'Algérie, mais je plains les suivantes si elles ne se réveillent pas avec les yeux bien ouverts.

         Comme aurait dit un célèbre chanteur :
         " Ce qui est en jeu aujourd'hui est simple, beaucoup plus simple : La France est colonisée par des gens d'origines diverses, on assiste à une destruction de notre civilisation, par une et d'autres cultures qui sont allogènes, contraires à nos mœurs, nos visions du monde et de l'homme, nos valeurs, nos habitudes, notre histoire…
         Quel peuple accepterait ça sans broncher ? "


         La nouvelle " Guerre de 100 ans " commencée avec l'ouverture de la boite de Pandore par De Gaulle et Tillon (ministre communiste, dont l'épouse traître à la France en Algérie, vient d'être panthéonisée par le pantin de l'Elysée) lors des événements du 8 mai 1945 à Sétif et qui se poursuit à travers le monde par un djihadisme totalement encouragé par des états pétroliers qui veulent être les véritables maîtres du Monde.
         D'ailleurs, hier le PSG a gagné sans gloire la coupe de France que le prince du Qatar voulait absolument car c'était " sa coupe " (commentaires France2). Bravo " les mercenaires parisiens ".

         L'été sera t-il chaud ???
Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
        A tchao.


JOLI MOIS DE MAI
Par M. Hugues Jolivet


Image, M. H. Jolivet

         Joli, doux mois de mai, le muguet te rend gai,
         Car du cœur du printemps, tu vois déjà l'été.
         Les arbres verdoyants, par la sève irrigués,
         Sont images d'espérance, d'abandon d'anxiété.

         Cela reste un vœu pieux, dans un monde en folie
         Où personne ne fait en mai ce qui lui plaît.
         La hausse du chômage crée la mélancolie,
         La Fête du travail, elle même s'est dépeuplée.

         Le drame du 1er Mai, un carton rouge sévère,
         Infligé par une fille à son père répudié,
         Sous le regard de Jeanne que l'une et l'autre révèrent,
         Père en limite d'âge qu'elle a donc congédié.

         Mai est aussi le roi des Ponts, des jours fériés.
         Grand Prix de Monaco et Festival de Cannes,
         Sur la Côte d'Azur, toujours très appréciés,
         Favorisent quelques jours l'économie en panne.

         C'est le mois de Marie pour le monde Chrétien,
         Fête de l'Ascension puis de la Pentecôte.
         Les prières à la Vierge demandent son soutien,
         La force de l'Esprit qui pardonne les fautes.
         - Hugues JOLIVET
         17 mai 2015




BUGEAUD
Envoyé par M. Charles Ciantar, Mai 2015

           Anciennement AÏN-KERMAT (LA FONTAINE DU FIGUIER) Centre créé en 1847 (prend le nom de Bugeaud en hommage au Maréchal Bugeaud, gouverneur de l’Algérie ) près de l’aqueduc romain qui alimentait Hippo-Régius (Bône) sur le plateau de al Bouzia.
           La montagne de Bugeaud, avec ses forêts impénétrables, constituait un refuge idéal pour les tribus berbères pillardes que craignaient tant les Turcs établis à Bône.

           En 1842, le Général RANDON, lassé de leurs continuels coups de mains, décidait de faire établir une piste qui permettait d’accéder au point culminant du massif, le Kef Sba, à 1008 mètres d’altitude. En soixante jours, ses soldats transformés en terrassiers, ouvrirent un chemin carrossable, long de vingt kilomètres amenait sur le Bouzizi.
           Ce plateau, balayé en hiver par un vent glacial, ne constituait pas un campement, idéal et dut être abandonné en 1849. Un camp fortifié fut alors édifié par le génie, un peu plus bas, à 867 mètres d’altitude sur le sommet d’Aïn-Kermat. C’est de ce camp qu’est né le village de Bugeaud. A l’intérieur des remparts, s’installèrent d’abord des troupes, puis surtout après 1871, des bûcherons et des cultivateurs.

           Le centre est érigé en commune en 1853, Bouzizi, Sainte Croix de l’Edough, Herbillon et Aïn Barbar faisaient alors partie prenante de la commune de Bugeaud.

Photo de M. Charles Ciantar

Photo de M. Charles Ciantar



Photo de M. Charles Ciantar


Photo de M. Charles Ciantar




Photo de M. Charles Ciantar




Photo de M. Charles Ciantar
LE ROCHER






Photo de M. Charles Ciantar


           La montagne de l'Edough, qui porta autrefois le nom de mont Ragoug, est à une dizaine de kilomètres de Bône, est d'une altitude de 1000 m. Elle est le point culminant, à l'extrémité est de la Kabylie, d'une chaîne complètement isolée des autres massifs de la région par la plaine de Bône, ce qui explique qu'elle n'ait pas été un lieu de passage ou d'établissement autrefois.

           A proximité se trouve la colline dite de « La tête de l’Egyptienne» (ou de « La Mauresque »). L'Edough domine la mer, le lac Fetzara et la riche plaine agricole de Bône. L’ensemble comprenait dans les années cinquante 176 sources homologuées et cartographiées, dont certaines connues depuis l'occupation romaine, qui permettent d'assurer l'alimentation en eau potable de la plaine.

           D’autres sources ont sans doute été trouvées depuis. Le village de Bugeaud fut installé par les Français à 867 mètres d'altitude, sur les pentes du Mont Edough. Le site de Bugeaud est situé à 12 kilomètres de Bône ( et donc du niveau de la mer, ce qui donne une idée de la déclivité de la pente). La superficie de la commune, avant 1962, était de 959 hectares.

           Bugeaud: « Site très pittoresque, superbe panorama, climat d'une salubrité exceptionnelle, eaux excellentes » . La végétation est celle de la France centrale. La proximité de la mer et de la forêt y rendent l’air pur et vivifiant ; de nombreuses colonies de vacances y ont été organisées et un préventorium de 350 lits y a été construit. En outre, les eaux avaient été reconnues particulièrement indiquées dans les affections du rein, des voies urinaires et dans les maladies intestinales.




Photo de M. Charles Ciantar
La route de Bugeaud l’épingle à cheveux

Photo de M. Charles Ciantar
Bugeaud sous la neige

L'Edough se couvre parfois de neige en hiver. Grâce à l'altitude, l'air est beaucoup plus sain que dans la plaine, où sévissaient fièvres et paludisme mais favorise l'apparition de neige et de froids intenses en hiver. Octave Niel rappelait l'adage local, selon lequel, lorsque I'Edough « met son bonnet de nuit » (se couvre de nuages) le temps est à la pluie. La montagne de I'Edough est réputée pour la violence de ses orages et l'on déplore, notamment parmi les forestiers, plusieurs morts dues à la foudre.

           Toute aussi admirative est la description, faite plus d'un demi-siècle après celle d'Octave Niel, de la route qui part de Bône vers I'Edough par un autre auteur, qui parle d’une campagne « agréable et charmante, variée et diverse, riche, riante attirante » et explique que dans sa jeunesse encore, donc vers 1890, on pouvait se rendre de Bône au pied de I'Edough à travers la campagne par de petits chemins bordés de genets, coquelicots, bleuets et chardons. Les anciens habitants européens rencontrés lors de la préparation de cet article, en dépit des conditions désastreuses de leur départ de Bugeaud en 1962, en gardent également un souvenir émerveillé. A la fin du XIX° siècle, Antoine Gadan a représenté de nombreuses vues des environs de Bugeaud, en particulier la route de Bône et le Massif de I'Edough.

           Les archives municipales ainsi que les registres d'état-civil de Bugeaud n'ont pas été rapatriés en France et sont restée sur place. Lors de l'indépendance de I’Algérie, dans de nombreuses communes d'Algérie, énormément de documents ont disparu. Nous ignorons quelle est la situation des archives de l’ancienne commune de Bugeaud mais, en tout état de cause, la situation actuelle en Algérie ne permet pas, pour l'instant, de consulter ces fonds.

           On peut trouver des informations sur Bugeaud dans les principaux ouvrages consacrés à l'histoire de Bône. Nous avons également eu la possibilité de rencontrer quelques habitants appartenant au groupe des Européens de la commune de Bugeaud, consacrés à l'histoire de Bône et aujourd'hui installés en France métropolitaine, qui ont accepté d'évoquer devant nous la vie quotidienne à Bugeaud. La lecture des journaux locaux d'époque, épars dans diverses collections privées, a aussi permis de retrouver des informations sur la vie à Bugeaud.

           L'une des particularités de cette petite commune de montagne est d'avoir, dès son origine, eu une population presque exclusivement originaire de l'Est de la France et, singulièrement d'Alsace.

           Nous envisagerons successivement la création de Bugeaud, puis l'installation des Alsaciens et Lorrains. et enfin la vie quotidienne au village avant et après 1914.

I / Origine et création de la commune de Bugeaud

           La région du Massif de l'Edough a été occupée dès l'époque préhistorique comme le prouve la découverte, notamment vers le Cap de garde, des restes d'un homme préhistorique chasseur et cueilleur. Des pierres taillées, des dolmens et des peintures rupestres témoignent encore de cette première présence humaine. On ignore si les Phéniciens puis les Carthaginois qui occupèrent le site de Bône se sont aussi installés sur le mont Edough. On peut supposer que ces peuples de navigateurs étaient plus soucieux d'occuper les ports, afin de développer leur commerce, que d'occuper l'arrière-pays et d'en combattre les habitants. En tout cas, il semble que le mont Edough ne faisait pas l'objet, à l'époque romaine, d'une habitation permanente. Par contre, les Romains recherchèrent des sources sur le mont Edough et des hommes y furent installés, notamment, pour la construction puis l'entretien de conduites d'eau potable pour l'alimentation d'Hippo-Régius (Hippone), ainsi que des exploitations agricoles. Durant les invasions barbares, le site fut utilisé comme refuge par la population de la plaine. Les Byzantins ont continué d’entretenir cette conduite, qui ne fut abandonnée que lors de l'invasion vandale.

           A partir de l'invasion arabe, les tribus de la plaine cherchèrent refuge sur I'Edough. Les bergers et leurs troupeaux, ainsi que les ramasseurs de bois morts et les cueilleurs de baies fréquentaient l'endroit. Une mosquée y fut construite sur laquelle, dit-on, la neige ne tombait jamais, même lorsque la montagne en était couverte. Le site de Bône fut occupé par les Espagnols entre 1535 et 1540 pour lutter contre les pirates barbaresques qui emmenaient en esclavage les équipages chrétiens capturés. Les Espagnols ne semblent pas être allés occuper l'arrière-pays. Des ermites musulmans se retirèrent sur le mont Edough pour méditer et prier. Certaines de leurs tombes étaient encore visibles au début du siècle. La tombe de La Bouna, une femme marabout, paraît avoir été particulièrement vénérée. Cette mosquée a été identifiée comme étant vraisemblablement la Koubba d’Ali Ben Aïssa. Ce dernier avait été nommé Gouverneur de Bône par le Bey d'Alger en 1830. Lorsque les marins français de « La Béarnaise » débarquèrent dans la ville en 1832, Ali Ben Aïssa tenta sans succès de s'opposer à la conquête par les troupes françaises. Vaincu, il dut s'enfuir et se réfugia sur I'Edough d'où il organisa des raids sur Bône pour tenter, sans succès, d'en chasser les Français.

           Une partie de la population de l'Edough, sans doute afin de ne plus avoir à subir de pillage ou de payer de tribut au Gouverneur, aurait quitté la montagne pour se réfugier à Bône et se placer sous la protection de la petite garnison française. Ali Ben Aïssa s'allia aux tribus vivant dans l'Edough, notamment les Samhaya et les Beni-Mahamed. Une première pacification de la région de I'Edough eut lieu après la victoire sur Ali Ben Aïssa en 1835.

           L'arrêté du 20 novembre 1838 fit de la région de l'Edough une circonscription administrative ou « cercle ». Des études sur la possibilité d'une exploitation rationnelle du liège furent lancées. Toutefois, à la suite du soulèvement de certaines tribus entre 1838 et 1841, la réalisation de ces projets fut provisoirement retardée. La conquête de l'Edough fut finalement assurée par le général Randon, qui prit le commandement d'une colonne militaire fin 1841. A titre de dommages de guerre, il prononça au nom de l'Etat la confiscation des terres tribales. Une route carrossable de Bône à I'Edough fut alors ouverte le 17 janvier 1842.

           Quelques mois plus tard, le 3 juillet 1842, l'Etat constitua en un ensemble unique l'ancien domaine public turc et les terres tribales placées sous séquestre et les mit à la disposition de l'administration française des eaux et forêts, en vue d'en assurer l'exploitation. Le jour de la remise, le sous-inspecteur forestier Renoux, qui était en charge de la nouvelle circonscription forestière, se tua avec son cheval à l’occasion d’une chute dans un ravin. Les Eaux et Forêts furent à l'origine d'un développement économique considérable de cette région.

           Le développement économique de la région de Bône, et, en particulier celui de la culture industrielle du chêne-liège, principale essence sylvestre croissant sur les pentes de cette montagne, amenèrent la création d'une zone de colonisation agricole dans cette région. A l'époque, en métropole comme dans les colonies, l'administration n'exploitait pas elle-même les forêts, les mines ou les transports. Elle se contentait de soumettre certaines activités à un régime de monopole à son profit et, moyennant redevances fixées dans le cadre d'un contrat de concession, d'autoriser les entreprises privées qu'elle sélectionnait à les exploiter. Tel était, notamment, le cas des lièges en Algérie. Le bois des forêts de la région de Bône était également utilisé pour la fabrication de charbon de bois et pour l'alimentation des hauts-fourneaux de la région de Bassano.

           L'exploitation des mines de l'Edough fut, dès 1849, confiée par adjudication à un homme d'affaire français installé à Bône, qui en commença immédiatement l'exploitation, le sieur Lecoq. Par la suite, une compagnie constituée à Paris obtint de l'Etat français une concession d'exploitation des forêts de chênes-lièges de l'Edough de 6654 hectares, y installa du matériel et des bûcherons.



Photo de M. Charles Ciantar
Forêt de Bugeaud

           Beaucoup des ouvriers liégeurs Alsaciens arrivés à Bugeaud avaient l'expérience du forestage. Toutefois, la récolte du liège était un travail assez différent des activités de forestage pratiquées dans les forêts de métropole. Le liège provient de la zone externe du cambium circulaire de l'écorce de certains arbres du pourtour méditerranéen, dont le chêne-liège. Il se forme en couches dont l'épaisseur varie selon les espèces et constitue un matériel imperméable tout à la fois épais et léger. Le « démasclage » consiste à tirer la première couche ou liège mâle, qui était autrefois utilisée comme bois de sculpture et sert de nos jours à la fabrication de panneaux agglomérés. Avec la circulation de la sève, un liège fin et homogène, dit liège femelle est produit et fait l'objet dune récolte régulière, essentiellement destinée à la production de bouchons. Les planches de liège ainsi récoltées étaient d'abord redressées puis desséchées et enfin passées au « bouillage » qui permet de leur restituer leur élasticité et enfin, au « raclage » . En raison de la forte déclivité des pentes, la récolte des planches de liège était épuisante. Les brigadiers et gardes forestiers de l'administration des eaux et forêts s'assuraient que les concessionnaires ne récoltaient le liège que dans la zone de leur concession et respectaient les consignes d'exploitation imposées par l'administration. Le liège des forêts domaniales était récolté entre 9 et 12 ans, c'est à dire lorsque l'écorce a une épaisseur commerciale entre 25 et 32 millimètres. Les arbres dont l'écorce femelle était considérée comme bonne pour les récoltes étaient marqués par les contremaîtres au moyen d'une serpette afin de les signaler à l'attention des récolteurs.

           Dans les forêts de I'Edough, le liège était récolté par les ouvriers alsaciens et les journaliers indigènes mais n'était pas traité sur place. Les récoltes commençaient en principe en juin. Chaque forêt était divisée en "coupons", exploités successivement suivant un programme arrêté d'avance de manière à produire un rendement plus soutenu. Les planches de liège levées sur les arbres, étaient transportées à proximité des routes et classées en catégories commerciales, en piles de 300 m3 pesant environ 300 quintaux. Il était convoyé par charrois jusqu'à Bône, ville de résidence des négociants et des grossistes en liège où se trouvaient les quelques ateliers locaux de transformation du liège en bouchons.

           En pratique, la plus grosse part de la production était expédiée par voie de mer, vers la Métropole et l'étranger (principalement la Grande Bretagne). Les manufactures de bouchons de Bône et des environs utilisaient le surplus pour les besoins de la faible demande locale.

           A côté de la Société des lièges de I'Edough, principal concessionnaire, existaient aussi quelques petits producteurs indépendants qui ramassaient le liège en complément d'autres activités agricoles. Toutefois, cette activité de complément ne paraît pas avoir perduré après 1914 pour d'évidentes raisons de rentabilité.

           L'administration des Eaux et Forêts disposait à Bugeaud d'une sous-inspection permanente chargée de surveiller les conditions d'exploitation des surfaces concédées et de protéger le Domaine public forestier de l'Etat des appétits de l'exploitant. La Compagnie disposait de plusieurs « gardes particuliers », chargés de protéger les bois concédés et les dépôts contre le chapardage.

           Le village de colonisation, disposant d'un territoire de 162 hectares et composé de 24 feux (ou familles, soit environ 150 personnes) fut créé par l'arrêté pris par le colonel de Sénilhès le 3 juin 1847. Les travaux de construction du camp provisoire destiné à accueillir les premiers habitants furent commencés peu après. Le colonel fut rappelé le 5 février 1848. Son successeur, le général Drolenvaux fut chargé de veiller à l'installation des premiers colons.

           Le 24 septembre 1855 une concession d'environ 2 hectares de terrain à Bugeaud fut accordée afin d'étendre les places, rues et zones constructibles à l'intérieur du village, en raison de l'augmentation de la population. Le village fut nommé Bugeaud, en l'honneur de l'ancien gouverneur général de l'Algérie, qui venait de mourir après avoir achevé la pacification.

II / L’installation des Alsaciens-Lorrains

           On peut estimer qu'environ 34000 hommes, femmes et enfants originaires d'Alsace ont émigré en Algérie entre 1830 et 1870. La Société des lièges de I'Edough fit venir des bûcherons entre 1850 et les années 1860, tous classés sous l'appellation de « Lorrains » mais en fait venus de tout l'Est de la France, surtout d'Alsace, et même quelques Allemands de Forêt-Noire à partir de la fin du règne de Louis-Philippe et durant le Second Empire. La relative rigueur du climat de Bugeaud, par rapport à celui de la plaine, surtout durant la saison froide, ainsi que l'isolement du village, amena la société exploitante à rechercher des bûcherons habitués à des hivers rudes. La réputation de sérieux et de travail des Vosgiens (Alsaciens ou Lorrains) ainsi que les conditions de vie difficiles dans leur région à cette époque les avaient fait préférer à des personnes venant du reste de la France. On comptait aussi que les Alsaciens, très catholiques, seraient dociles à l'autorité et ne se laisseraient pas bercer par les idées quarante-huitardes, qui hantaient de nombreux esprits ouvriers à l'époque. Ce besoin de main-d’œuvre coïncide avec une forte pression démographique dans les campagnes d'Alsace qui contraignit de nombreux habitants à émigrer, notamment en Amérique ou en Algérie puis en Indochine. Ce phénomène fut particulièrement important dans la région de Wissembourg, dans la partie alsacienne des Vosges, petit pays de montagne appelé « Outre-Forêt ». La commune de Wingen, d'où vinrent plusieurs futurs Bugeaudois, est justement située dans cette région.

           Contrairement à ce qui est souvent affirmé, la très grande majorité des Alsaciens de Bugeaud ne vint pas en Algérie pour "rester français" et fuir l'annexion allemande de 1871. En ce qui concerne Bugeaud, comme nous venons de le voir, il apparaît que l'installation des colons venus des départements du nord-est de la France eut lieu dès les débuts de la colonisation de cette partie de l’Algérie, dès la II° République. Seules quelques rares familles ayant effectivement rejoint des parents en Afrique après la débâcle de 1870.

           Même pour les réfugiés de 1871-1872, les conditions d'installation furent dures, même si l'Algérie était en cours de pacification et même si les travaux menés depuis 1848 avaient permis d'assainir les plaines et de rendre les bourgs de colonisation moins inconfortables qu'à l'époque des premières arrivées. L'Algérie n'était pas la terre promise et la politique de remise de terres de colonisation fut peu pratiquée dans la mesure où la plupart des Alsaciens Lorrains ayant opté pour la France n'étaient pas agriculteurs et éprouvaient donc de grandes difficultés à devenir colons. L'Allemagne, désireuse de ne pas favoriser la colonisation Française de l’Algérie (avec le risque du maintien en France d'Alsaciens-Lorrains favorables à la revanche), donna une grande publicité aux déconvenues des optants en Algérie et favorisa les départs pour l'Amérique.

           Les premiers temps de la colonisation, avant comme après 1870, furent très durs, comme toute opération de conquête pionnière, aggravée par les maladies contractées dans la plaine, sans parler des accidents et de la dureté du travail. Les colons étaient convoyés jusqu'au village de colonisation auquel ils étaient affectés avec leurs pauvres affaires par des charrois du train des équipages. Pour lutter contre le paludisme, l'armée distribuait de la quinine mais souvent en trop peu de quantités. Les villageois des bourgs de colonisation vivaient dans des tentes fournies par l'armée puis construisaient des cabanes et enfin des maisons en dur, conformément au plan d'urbanisme imposé par l'administration à chaque nouvelle localité (ce qui explique que beaucoup de ces villages aient eu bien des ressemblances : rues droites se coupant à angle droit, maisons à un ou deux étages de même style et recouvertes du même badigeon... ). Dans la plupart des villages de colonisation, et il en fut sans doute ainsi à Bugeaud, les colons étaient corvéables deux fois par semaine pour la construction des maisons, rues, routes et écoulement d'eau, en plus du travail qu'ils effectuaient pour leur propre compte. Ceux qui n'étaient pas employés par la société et s'établissaient comme colons agriculteurs recevaient une concession de 2 à 10 hectares ( en moyenne 7) en fonction de la taille de la famille, une avance semences, du matériel agricole ( charrue et instruments), une paire de bœufs, une vache et de quoi constituer une basse-cour de ménage. En pratique, les deux tiers des colons arrivés dans les villages Algériens sont repartis ou décédés dans leur première année de présence. Beaucoup de colons finissaient par renoncer à leur concession en raison des conditions effroyables de vie entre les attaques, les maladies, les décès, les sauterelles et le dénuement en dépit d'un travail harassant continuel sur des terres pauvres et ingrates.

           Les colons d'origine allemande installés à Bône et à Bugeaud célébrèrent peu discrètement la victoire de leurs compatriotes en 1870 et 1871, ce qui provoqua quelques troubles, en particulier avec les Alsaciens. Une telle ostentation ne fut pas du goût des patriotes français et, tout particulièrement des colons originaires des départements annexés, pour qui la victoire allemande impliquait la rupture avec leurs familles restées sur place. Cependant, quelques familles ayant opté pour la France et quitté I'Alsace-Lorraine vinrent rejoindre des parents ou des relations à Bugeaud. Longtemps, les mariages ont été célébrés entre conjoints issus de la même communauté (italienne, maltaise, espagnole, alsacienne, provençale... ). Jusque vers 1900, les Alsaciens de Bugeaud ont d'ailleurs souvent épousé des personnes appartenant à ce même milieu. Bien qu'appartenant à la troisième génération établie en Algérie, on trouvait encore en 1914 de nombreux jeunes dont tous les ascendants étaient alsaciens. Cette pratique des mariages dans la communauté alsacienne cessa avec le grand brassage provoqué par la guerre de 1914 puis le départ de certains jeunes pour les grandes villes d'Algérie ou la Métropole. Dans les générations suivantes, les alsaciens s'unirent à des européens d'Algérie de différences origines. On notera que cette tendance à l'endogamie n'était pas propre aux alsaciens et existait dans toutes les communautés.

           La présence des ouvriers, souvent célibataires, jeunes et astreints à un travail très dur, malgré une discipline de fer, provoqua divers troubles à l'ordre public et même quelques crimes non résolus et « accidents » suspects. Dans les années 1880 le bandit d'honneur Bouguerra hanta les bois de I'Edough, entre Bugeaud et Mondovi, menant une vie d'errance afin d'échapper aux gendarmes lancés contre lui.

           En 1847, on trouvait, comme nous l'avons déjà dit, 24 feux, soit environ 150 habitants, tous français et venant principalement de l'est du pays. En 1855, l'augmentation de la population rendit nécessaire l'extension du périmètre du village pour de nouvelles constructions. En 1861, le village obtint finalement le statut de commune de droit commun et le conserva jusqu'en 1962. En 1869, la commune de Bugeaud était peuplée de 300 habitants, dont 195 « Français » (presque tous « Lorrains » et bûcherons), 100 « étrangers » et seulement 5 « indigènes musulmans ». Parmi les étrangers, après 1870 on trouvait une petite colonie allemande, quelques Anglais, cadres d'entreprises britanniques installées à Bône (notamment pour le liège) et se reposant à Bugeaud. En fait, les étrangers étaient principalement Italiens (bûcherons) et Anglo-maltais (jardiniers, chevriers, charretiers, négociants en bois... ).

           En 1875, soit à peine six ans plus tard, on trouvait 557 habitants, dont 232 Français, 118 étrangers et 207 indigènes musulmans. Cela permet de juger du rapide développement de l'exploitation forestière et de l'augmentation de la population, notamment étrangère et musulmane, qui constituait l'essentiel des journaliers et des manœuvres, les Français de souche étant les concessionnaires de terres cultivables ou les ouvriers qualifiés de la Société.

           En 1878, on y trouvait 195 Français, 177 étrangers, 247 indigènes musulmans soit 619 habitants. Ce gain d'une cinquantaine d'habitants en deux ans semble dû à l'augmentation de la population musulmane consécutive au développement de l'agriculture et sylviculture et au besoin de journaliers qui en résulta.

           En 1938 Bugeaud avait une population de 592 habitants. La baisse de la population s'explique, comme partout en France par les pertes dues à la guerre de 1914 et, plus encore, par l'exode rural, qui frappe Bugeaud comme des milliers d'autres villages français. La construction des premières voies de chemin de fer ou des lignes électriques, et le commencement d'industrialisation attirèrent alors vers les villes; à partir de la fin des années 1890, plusieurs jeunes rebutés par le dur travail du liège et plus attirés par les lumières de la ville que par cette existence rustique. Ils émigrèrent vers la plaine et en Tunisie car les grandes compagnies de service public et les grosses entreprises industrielles proposaient des salaires plus élevés et de substantiels avantages en nature.

           Dans son ouvrage paru en 1930, Maxime Rasteil a dressé le bilan de la création des villages de colonisation par la II° république. Il a condamné l'indifférence des pouvoirs publics qui lui ont succédé, particulièrement symbolique en cette année de centenaire de la conquête de l'Algérie, envers la population de ces petites communes et mesuré le résultat obtenu à l’aune des espoirs suscités à l'époque par la création des villages de colonisation nés dans la douleur en 1848: « Il n'est question que de villages morts ou en agonie désertés par les colons ou fils de colons qui vont chercher en Tunisie, au Maroc ou ailleurs les moyens d'existence qu’on leur refuse. J’ai vu des villages en ruines où seuls des vieillards inutiles restent attachés à la glèbe; car les fils sont tous partis; faute de terres suffisantes ». Bugeaud ne connut pas un déclin trop fort grâce à l’activité d'exploitation du liège et du développement du tourisme? Cependant la commune a aussi été victime de l’exode rural.

IlI / La vie à Bugeaud de 1850 à 1914

           En dehors du bourg proprement dit de Bugeaud, on trouvait un hameau dépendant du village et appelé Sainte-Croix de l’Edough, à proximité de la « Fontaine des princes ». Cette fontaine était le débouché de conduites construites par les Romains pour alimenter Hippone.

           Ces canalisations amenaient encore l’eau vers Bône dans la période moderne par un aqueduc romain passant par Sainte Monique et Saint Augustin. Ce réseau débouchait finalement dans les citernes d'Hadrien à proximité de Bône. On trouvait à Bône, Place d'Armes puis Place Alexis Lambert, une fontaine (dite du Duc d’Aumale), qui était le bassin de rejet des conduites romaines. Une plaque rappelait le souvenir de l’inauguration. Avec l’augmentation de la population Bônoise, son débit fut rapidement insuffisant. Tout en la conservant, l’administration dut développer d'autres canalisations à partir de l'Edough. Un lieu-dit, comportant un camp forestier, était appelé Bouzizi.

           La population, presque totalement alsacienne, conserva, dans les échanges de la vie privée jusque vers 1914 l’usage du dialecte alsacien. Il en va de même de la pratique de certaines traditions, comme la Saint-Nicolas, ainsi que de nombreux usages gastronomiques, en particulier, la fabrication de la choucroute domestique. Octave Niel a d’ailleurs noté que l’on cultivait le houblon, le chou et la pomme de terre, productions traditionnelles dans l’est de la France. Une petite brasserie fonctionna quelques années et était réputée pour la qualité de sa table.

           Dans pratiquement toutes les familles on trouvait quelqu'un travaillant dans le liège, que ce soit comme concessionnaire, ouvrier, voiturier, employé de bureau ou négociant. Ainsi, de nombreux membres de la très prolifique famille Maurer ( de Wingen, Bas-Rhin) furent liégeurs à Bugeaud sur quatre générations, même si, autour de 1900, les Alsaciens vont peu à peu occuper des places d'encadrement comme contremaîtres ou employés de bureau ou quitter le liège pour d’autres activités. L’activité économique reposait presque entièrement sur l'exploitation du liège et de quelques fermes et la plupart des hommes travaillaient, avaient travaillé ou travailleraient comme liégeurs. Certains étaient uniquement liégeurs, souvent salariés, mais bien des petits cultivateurs trouvaient un revenu d'appoint dans cette activité. La Société des lièges de l’Edough était alors le seul employeur important, en dehors des petits exploitants et de quelques agriculteurs, et faisait vivre de nombreux ménages. Sa solidité limitait alors les risques sociaux. Les ouvriers, comme les autres habitants, disposaient de petits jardins potagers et élevaient quelques poules et lapins qui permettaient d'améliorer l’ordinaire. Surtout, dans ces lieux hantés jusque vers 1900 par les panthères et quelques lions, les forêts sont très giboyeuses et la chasse offre un appréciable complément alimentaire avec les sangliers, coqs de bruyères, poules faisanes, canards, poules d'eau... La pêche, notamment dans le lac Fetzarra, est également pratiquée, ainsi que la recherche des écrevisses.

           A cette époque le village disposait de quelques commerces indispensables. Le tourisme de séjour reste réservé à une frange aisée de la population. Le développement des transports publics au début du XXe siècle permit aux habitants des plaines de venir passer le dimanche et chasser à Bugeaud. L'un des principaux soucis des élus successifs paraît avoir été, en effet, l’amélioration de l’état de la route vers Bône, ainsi que le développement des dessertes vers la plaine. Le transport se faisait alors au moyen de grosses diligences tirées par six chevaux.

           Dès les années 1860, quelques villas furent construites sur le territoire de Bugeaud par certaines riches familles de propriétaires de la plaine, ainsi que par quelques négociants en liège. Cette activité, a connu son plein développement surtout après la guerre de 1914 et favorisa la construction d'hôtels, pensions de famille, chalets et villas. Ce mouvement dura jusqu'aux années 1950 avec une coupure durant la guerre puis après 1954 du fait de l’incertitude de l’avenir de la communauté française en Algérie. Les sœurs de la Doctrine Chrétienne y disposaient d'une maison. La population d’origine européenne de Bugeaud était dans sa très grande majorité très catholique. L’application de la loi sur les congrégations qui imposa la fermeture de l’école des Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy (donc, lorraines) le 21 juin 1909, suscita une certaine agitation et de nombreuses discussions parmi les européens vivant au village. La commune entretenait une école et une salle d’asile.

Photo de M. Charles Ciantar

Photo de M. Charles Ciantar

Photo de M. Charles Ciantar
Bône vue depuis Bugeaud

IV / La vie à Bugeaud de 1914 à 1962

           Tous les habitants de Bugeaud conservaient des liens au moins affectifs avec leurs provinces d'origine et étaient particulièrement sensibles à la question de l'Alsace-Lorraine. Pourtant, la plupart des familles d'Alsace-Lorraine étaient parties en Algérie avant l'annexion par I’Empire allemand en 1871. Les pionniers n’avaient eu que peu de contacts avec leurs parents restés sur place.

           Surtout, à la veille de la guerre de 1914, beaucoup de ceux qui étaient venus d'Alsace en Algérie étaient morts ou âgés. Comme tous les Français de l'époque, sans doute, les Bugeaudois eurent l'illusion de partir pour une guerre « fraîche et joyeuse ». Hélas, la réalité fut bien différente, comme en témoigne le nombre des morts et des blessés. Les Bugeaudois furent enrôlés dans divers régiments de l'armée d'Afrique (Zouaves, Spahis, Chasseurs et Tirailleurs). Plusieurs d'entre eux furent tués ou blessés lors de la Première Guerre Mondiale, notamment aux Dardanelles et à Verdun. Le monument aux morts été détruit, comme partout ailleurs en Algérie, lors de l'indépendance en 1962. Il n'existe pas de liste générale des Bugeaudois disparus pendant la guerre.

           A la suite du bombardement de Bône par deux croiseurs allemands le 3 août 1914; quelques familles Bônoises se replièrent sur Bugeaud par crainte d'une nouvelle attaque navale ou aérienne. Tous retournèrent au bout de quelques jours, les deux croiseurs allemands, le « Goeben » et le « Breslau » ayant rallié la flotte turque. Bône et Bugeaud accueillirent également des familles de réfugiés de l'est de la France ayant tout perdu lors de l’avance allemande, en particulier des habitants de Jarny (Meurthe-et-Moselle). Après quelques mois en Afrique du nord, ces familles furent rassemblées en région parisienne.

           En 1921 la commune décida de modifier le tracé de la route de Bône, de manière à la rendre plus praticable à la circulation automobile, et le relatif développement immobilier qui en fut la conséquence. Dès les premières années de la présence française, Bugeaud fut, en raison de sa situation en altitude, une résidence de convalescence pour les tuberculeux, hélas fort nombreux et, le 8 septembre 1921, l’œuvre des enfants de montagne ouvrit un Centre pouvant accueillir 100 enfants à Bugeaud. Le classement de la commune de Bugeaud comme station climatique le 17 juillet 1926 accrut encore la réputation et la fréquentation des lieux par les touristes et par les malades. Un casino fut installé.

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Bugeaud l’Hôtel Cronstadt




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LE CASINO



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La maison et le commerce Santmann

           Le liège restait la principale activité mais la mécanisation et la rationalisation du travail entraînèrent une diminution des effectifs, notamment pour la manutention et le transport, et cela accentua l'exode rural. Plusieurs familles de liégeurs quittèrent Bugeaud pour s'engager dans les travaux d'entretien des chemins de fer et dans les usines. Ils ne revenaient que pour les vacances, la chasse et les fêtes de famille. D'autres rentrèrent dans les administrations (en particulier les Eaux et forêts, l'Armée et l’Education Nationale) ou de grandes entreprises. En tout cas, la population tendit à stagner et à vieillir dès cette époque, puisqu'en 1938 Bugeaud ne comptait plus que 592 habitants.

           En 1939 comme en 1914, la population se soumit à l'ordre de mobilisation. Comme partout en France, la guerre ne suscita aucun enthousiasme. L'armée d'Afrique ayant été peu engagée en 1939-1940, la plupart des hommes rentrèrent après la défaite. Bugeaud servit de base de refuge pour quelques Bônois lors des bombardements allemands après le débarquement anglo-américain de 1942. Des troupes alliées se sont enrôlées dans la région dans la perspective du débarquement de Sicile en 1943. Il est d'ailleurs juste de rendre hommage au sacrifice des hommes des troupes de l'armée d'Afrique, Européens ou Musulmans, qui ont combattu en Italie, en France puis en Allemagne et contribué à la libération de la France métropolitaine. Les forêts furent utilisées par les Chantiers de la jeunesse pour la fabrication de charbon de bois. La mobilisation pour l' armée d'Afrique de 1942-1945 toucha, une fois encore, les jeunes Bugeaudois. En 1945, au lendemain des émeutes de Sétif, le village reçut la visite d'Adrien Tixier, ministre de l’intérieur qui fit une halte de quelques heures durant sa tournée en Algérie.

           En 1951, dans le cadre de la politique de santé publique, de nouveaux établissements de séjour et de santé furent créés, d'une part par l'ouverture d'un Centre de santé, d'autre part par l'installation d'un nouveau centre communal de colonies de vacances pouvant accueillir 3000 enfants dans l'ancienne ferme Colcotar et enfin par l'ouverture d'un préventorium de 300 lits.

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Bugeaud Le Préventorium




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La Place





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La chapelle




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La Poste





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Photo de M. Charles Ciantar    Photo de M. Charles Ciantar
Le Cronstadt Hôtel                                  


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L’Eglise



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La Place
Photo de M. Charles Ciantar
Photo de M. Charles Ciantar


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La plage de Bugeaud

Sources : Guide de Bône ; Annales de l’est 2002 de Marc Frangi ; Guides bleus Algérie, Tunisie librairie Hachette.
Charles CIANTAR, mai 2015






AVOIR 2O ans...           
N'importe où pour la France !
ECHO D'ORANIE - N°278



          Vous aviez 20 ans, 20 ans dans les Aurès?
          Oui, c'était un bel âge...nous l'avons eu aussi,
          Cet âge qui revient souvent dans vos récits
          Nous, on avait 20 ans, non loin de Saint Tropez !
          On avait. bien avant, tous débarqué en Corse
          Pour bouter l'ennemi de l'île de beauté
          On n'avait que 20 ans et sans bomber le torse
          On aurait tout risqué pour votre liberté !
          Puis, ce fût l'île d'Elbe, l'Italie, Cassino
          On n'a jamais crié ce vilain mot "la Quille"
          Beaucoup y sont restés, d'autres sur des béquilles
          Sont revenus chez eux sans jouer aux héros...
          Nos morts ont jalonné tous les champs de bataille
          Au nom de la patrie et de la liberté
         

          On n'avait que 20 ans mais on était de taille
          A refuser d'emblée la moindre lâcheté !
          Et si dans les Aurès, vous aviez 20 ans,
          C'était à votre tour de défendre la France
          Je ne vois vraiment pas où est la différence
          Et en quoi ce combat vous semblait insultant !
          Vos 20 ans, nos 20 ans, c'était toujours la France
          Et les morts confondus à tous ces champs d'Honneur,
          Tous les morts de Colmar, d'Arris ou bien d'ailleurs
          N'ont vraiment nul besoin de vos inélégances !
          Nos 20 ans ont sombré depuis déjà longtemps
          Mais nous pensons souvent aux exploits du passé
          A tous nos copains morts, à nos copains blessés
          Qui rêvaient, comme vous, d'Amour et de printemps!
         
Marc-Antoine CIANFARINI         
Ancien combattant 42-45         
Chevalier de la Légion d'Honneur Officier de l'Ordre National du Mérite          
N B: Ma classe du lycée de Philippeville (Algérie) comptait 26 élèves.         
12 sont morts au combat 1942-1945, soit 46% de l'effectif ¨         
(Corse-île d'Elbe-Italie-Cassino-France-Allemagne)         
Echo d'Oranie M° 247                     
  







LE MUTILE N° 25, 1917 (Gallica)

La Kabylie de Bougie
En parcourant les journaux

A UN EMBUSQUÉ

          Jeune homme, qu'attends-tu pour venir arec nous
          Laver dans les boyaux la chaussure verrais ?
          ... Tu ne peux pas : Vraiment !.., De l'eau dans tes genoux !
          ... Cœur trop rapide !... Et puis encore ?... Une hernie !. .
          Certes, c'est, je comprends, beaucoup trop pour un seul.
          Tes douleurs ne sont pas mûres pour le linceul
          Que la Gloire a laissé pour les enfants de France.
          Lâche !... Soigne ta frousse avec persévérance,
          Enveloppe ton cœur fragile de coton.
          Et, tout en savourant un roman-feuilleton,
          Laisse fondre dans l'eau tes cachets d'aspirine.
          Reste !... Ici, c'est la boue ; ici, c'est la vermine :
          Ici, ce sont des jours sans boire ni manger ;
          Ce sont des nuits sans fin dans l'ombre et le danger ;
          Ces deux heures d'angoisse en un poste d'écoute ;
          C'est aller reconnaître un bois, une redoute ;
          C'est se coucher arec la neige pour tapis,
          Où, quand on fut trop loin, c'est demeurer tapis,
          Jusqu'a la nuit suivante en des trous de marmites ;
          C'est le retour aux mœurs austères des ermites ;
          C'est le café, la soupe et te rata glacés ;
          C'est, quand on rentre de patrouille, harassés.
          Et qu'à l'appel il manque un homme à l'escouade,
          Retourner d'où l'on vient, chercher le camarade ;
          C'est aux mains de la Mort arracher les blessés ;
          C'est fermer les grands yeux ouverts des trépassés,
          Et c'est rendre à chacun de ces héros qui tombe
          Les suprêmes honneurs en lui creusant la tombe.

          Embusqué, tout cela que tu ne veux pas voir,
          Ici, nous l'appelons simplement : Le Devoir.

          Mais prends garde, le jour de la Victoire approche.
          Bientôt chacun rendra son fusil et sa pioche ;
          Bientôt la Paix luira dans les joyeux foyers.
          Embusqué, quand, perdu dans la foule anonyme,
          Tu traîneras tout seul le boulet de ton crime.
          Prends garde de ne pas toucher à nos lauriers.
Roger TANNIEIRES, sergent au 1er zouaves.                   

Souhaitons que les épilés méditent celle poésie. Si nous avions voix prépondérante eu sein du comité de guerre, nous demanderions que l'auteur de ces vers soit chargé de sortir de leurs tanières les nombreux embusqués.
....Malheureusement ce désir n'est que chimère !


Joli mois de Mai
Envoyé par Mme Jocelyne Mas.


    
      Alors que le mois de Mai pointe son nez,
      Suivez le chemin des fées et vous trouverez
      la clochette des bois, venue vous souhaiter
      bonheur et santé.

      Le printemps nous enchante par sa beauté,
      il arrive avec son lot de soleil et de douceur.
      Célébrons dans la bonne humeur
      l'arrivée de ces blanches corolles parfumées
      véritable porte-bonheur.

      Tandis que la rose se pâme,
      Effleure votre joue
      Et embaume votre âme.

      Voici pour vous
      Mes amis très chers,
      Un frais brin de muguet,
      Pour vous dire mon amitié.
Jocelyne MAS
1° Mai 2015



LE CONSTANTINOIS
Envoyé par M. Marc Spina

BÔNE

Le Cours Bertagna

       La caravane parlementaire avait choisi cette cité comme point de départ de son excursion dans la région.

       Bône est une très jeune ville très remuante, très affairée, très prospère qui compte aujourd'hui 24.000 habitants et qui possède un des quatre grands ports d'Algérie. Elle prétend même que le sien est le meilleur. Il est certain que les navires y abordent à quai, ce qu'ils ne peuvent faire ailleurs. Elle partage avec La Calle les bénéfices de la pêche au corail, elle a dans son voisinage les mines les plus riches d'Algérie, elle est le centre d'une exploitation de chênes-lièges fort active, le débouché naturel de la fertile vallée de la Seybouse, le point d'embarquement désigné pour les céréales de l'intérieur de la province.

        Deux chemins de fer la mettent en relation, l'un avec Constantine, l'autre avec la Tunisie. Elle est placée et outillée pour devenir ce qu'elle est déjà, un des grands centres algériens.
       Une seule chose contrarie son existence et nuit à son développement, du moins à ce qu'elle croit : c'est sa subordination administrative à Constantine.

        Les deux villes se disputent le commerce des mêmes régions. La rivalité économique est vive et les Bônois considèrent, à juste titre peut-être, que les décisions se font trop souvent au profit de Constantine, siège des autorités départementales ; ils demandent donc que l'on crée un nouveau département en leur faveur.

       Leur territoire est le plus riche et l'un des mieux peuplés de la province, il a assez de ressources pour se suffire à lui-même.

        La veille de l'arrivée de la mission parlementaire, l'Indépendant, journal local, annonça que la région allait en effet être scindée en deux mais pour créer un département de la Kabylie.

       L'émoi suscité par cette nouvelle fut grand ; la ville gronda et entra en ébullition; on menaça de manifester. Mais les autorités démentirent l'information et tout rentra dans l'ordre.

Bône - La mairie

       Le port, troisième de l'Algérie, d'un mouvement annuel de 450.000 tonnes, n'a pas de service direct avec la Métropole. Les paquebots qui la relient passent soit à Philippeville soit à Ajaccio. Les affaires souffrent beaucoup de ces retards.

       Certains commerces, celui des primeurs par exemple, très prospère à Philippeville, est complètement paralysé à Bône.

        La ville est divisée en deux parties : le vieux Bône, sur le penchant du contrefort de l'Edough, et le nouveau, qui grandit et s'étale chaque jour davantage dans les terrains plats au-delà du Cours National. L'une et l'autre ont un aspect tout à fait européen : des rues larges, tirées au cordeau, de belles maisons.

        A Marseille quand on se promène sur les quais, la confusion des langues frappe vivement ; à Bône, elle est bien plus marquée encore. On entend plus souvent le rude accent des Sardes, la langue gutturale et sourde des Maltais, que le Français. Sur 24.000 habitants il y a en effet près de 5.000 Italiens, autant de Maltais et 6.500 Indigènes. Les Français sont à peine plus de 6.000.

        La vie se concentre sur le Cours National, trait d'union entre les deux villes et autour du port. Presque tous les jours il entre dans la darse un bateau qui vient de Marseille, d'Alger ou de Tunis. Les uns chargent du blé, d'autres du liège, d'autres encore des minerais.

        Lors de notre passage à Bône nous sommes montés à travers les mûriers et les pins jusqu'à la Kasbah. Toutes les villes algériennes ont la leur, forteresse généralement isolée bâtie sur une hauteur et à deux fins : tantôt menace et tantôt refuge, tantôt moyen de défense et tantôt instrument d'oppression.

        Du haut de la Kasbah de Bône nous jouissions d'une vue admirable ; la baie est transparente, glacée de reflets ; les collines qui bossuent la plaine semblent les ouvrages avancés de l'immense citadelle de l'Edough ; Bône apparaît enveloppée d'une ceinture de jardins. Le paysage est d'une grâce irrésistible dont la note dominante est donnée par la Seybouse qui s'étale avec le calme d'un lac entre deux haies de tamaris.

        Les ruines d'Hippone sont, au sud de la ville, à vingt minutes de la porte à laquelle elles ont donné leur nom. Le long du chemin ce n'est qu'un jardin continu et admirable ; les oliviers, les figuiers, les citronniers, les cédratiers, passent la tête par-dessus les haies ; nous apercevons quelques palmiers cultivés ici comme des arbres d'ornement, et des bosquets d'orangers qui ploient sous les oranges vertes. A mi-chemin, on visite la Kouba de Sidi-Brahim.

        Hippone occupait les deux collines verdoyantes que l'on aperçoit de la mer quand on entre dans la baie. Ses murailles ruinées sont cachées aujourd'hui sous des oliviers centenaires et des jujubiers. La cité romaine devait être fort grande.
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A TRAVERS L'ALGERIE
Souvenirs de l'excursion parlementaire (septembre-octobre 1879)
Paul Bourde Edition 1880


Avion: Le chien... Histoire vraie !!!
Histoire Envoyée par Bernard



       Une femme prend le vol Seattle - San Francisco.
       Suite à un incident en cours de route, l'avion est détourné vers Sacramento. Le commandant de bord explique qu'il y aura un arrêt, et si des passagers voulaient descendre de l'avion, ils pourront remonter à bord dans 50 minutes...Tout le monde descend de l'avion, sauf une dame qui est aveugle.
       Un des pilotes l'avait remarquée parce que son chien-guide se reposait tranquillement sous le siège en face d'elle pendant tout le vol.
       Le pilote s'approcha d'elle, et l'appelant par son prénom, lui demanda :
       - "Kathy, nous sommes à Sacramento pendant presque'une heure. Voulez-vous descendre et vous dégourdir les jambes ?"
       La dame aveugle répondit :
       - "Non merci ! Mais peut-être que Fido voudrait se dégourdir les pattes."

       Imaginez le tableau :
       Toutes les personnes dans la zone d'embarquement s’arrêtèrent subitement quand, en tournant la tête, ils virent le pilote sortir de l'avion avec un chien-guide d'aveugle …

       Le pire, le pilote portait des lunettes de soleil !
       Les passagers se sont éparpillés. Certains ont essayé de changer d'avion, d’autres de compagnie aérienne…
       Histoire vraie...




PHOTOS de BÔNE
Envoyé par M. Nicolas Duchene, 2015


Envoyé par M. N. Duchene

Envoyé par M. N. Duchene




Envoyé par M. N. Duchene

Envoyé par M. N. Duchene Envoyé par M. N. Duchene




1961, le putsh d'Alger
Envoyé Par J. Cataldo
         1961 : pourquoi le putsch d'Alger de militaires français contre la politique du général de Gaulle a échoué
         Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, André Zeller, ancien chef d’état-major de l'armée de terre, participe au coup d'Etat d'Alger avec les généraux Challe et Jouhaud, bientôt rejoints par le général Salan. Ce coup de force vise à maintenir l'Algérie dans la République française. Le 23 au soir, le général de Gaulle apparaît en uniforme à la télévision. Ses formules choc donnent un coup d'arrêt à l'opération. Le 6 mai à Alger, André Zeller se met à la disposition de l'autorité militaire. Incarcéré à la prison de la Santé, il est condamné à 15 ans de détention et à la privation de ses droits civiques par le haut tribunal militaire. Transféré à la maison centrale de Clairvaux puis à la prison de Tulle, il est libéré par décret du président de la République le 13 juillet 1966, à 68 ans. Extrait de "Journal d'un prisonnier", aux éditions Tallandier.

         Bonnes feuilles
         Dès leur arrivée dans la nuit du 20 au 21 avril 1961 débute pour les deux généraux, embarqués dans une aventure dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants, la série de déceptions qui va conduire à l’échec de leur action. Alors qu’ils s’attendaient à prendre immédiatement la direction des opérations, le général Challe comme commandant en chef des forces militaires, le général Zeller comme responsable de la vie quotidienne et des approvisionnements d’une Algérie provisoirement coupée de la métropole (Jouhaud et Salan étant chargés des rapports avec la population), leur avion, après s’être posé à l’aéroport de Maison- Blanche, repart pour Blida. Ils y passent la nuit dans l’appartement d’un parachutiste, avant d’être conduits dans une villa de la banlieue d’Alger où ils prennent connaissance du plan établi par les capitaines et commandants qui ont préparé sur place le coup de main. La journée du 21 avril, qui devait être celle de la mise en oeuvre du mouvement, est une journée de conciliabules entre officiers qui, avant de prendre parti, tiennent à s’assurer de la réalité de la présence des généraux. C’est ainsi que Challe doit s’employer à convaincre le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, qui commande par intérim le 1er régiment étranger de parachutistes, de participer au mouvement alors que cette unité est la clé de voûte de l’opération prévue sur Alger. Il en va ainsi pour de nombreux officiers qu’on disait gagnés au coup de main. D’autre part, Challe et Zeller constatent que bien des hommes qui s’étaient déclarés très favorables au putsch se sont éclipsés, découvrant l’urgence d’une inspection au Sahara, d’un voyage impossible à remettre, d’une permission indispensable. Les deux généraux touchent du doigt une réalité qu’ils n’avaient pas envisagée. S’il est peu douteux que la très grande majorité des cadres militaires sont partisans du maintien de l’Algérie dans l’ensemble français, il ne s’ensuit pas pour autant que tous envisagent pour y parvenir de se placer dans l’illégalité au risque de mettre en jeu leur carrière, tout du moins tant qu’il n’est pas certain que les putschistes l’emportent.

         Or dans la journée du 21 avril, alors que les tractations se poursuivent, les autorités civiles et militaires sont alertées et des dispositions sont prises pour s’opposer à la tentative. Néanmoins, dans la nuit du 21 au 22 avril entre 2 et 5 heures du matin, le 1er REP venu de Zéralda sous le commandement de Denoix de Saint Marc et les commandos parachutistes du commandant Robin s’emparent des points stratégiques d’Alger et de sa banlieue sans rencontrer de résistance. Pendant que des troupes venues de Tébessa, de Philippeville, d’Aumale convergent vers Alger, le commandant en chef, le général Gambiez, et le délégué général Jean Morin sont arrêtés par les insurgés. Au matin du 22 avril, Alger est aux mains des putschistes. À 6 heures, Challe et Zeller s’installent au quartier Rignot, siège de l’état- major interarmes. En apparence, le coup de force a réussi.
         Toutefois, Alger n’est pas toute l’Algérie et l’espoir caressé par Challe et Zeller de voir les différents commandants de zones et de corps d’armée se joindre au mouvement va se trouver démenti. C’est que les mutations opérées en Algérie après la semaine des barricades ont conduit au remplacement des généraux les plus notoirement favorables à l’Algérie française par des hommes plus proches du pouvoir, plus disciplinés ou plus soucieux de leur carrière. Aussi les nouveaux maîtres d’Alger se heurtent- ils à des refus nets, des dérobades, des atermoiements. Zeller lui- même ne peut prendre les fonctions qui lui ont été confiées et doit passer la journée du 23 avril, à la demande de Challe, à convaincre le général Gouraud. Celui-ci, ancien major général de Zeller, commandant du corps d’armée de Constantine, s’était dit très favorable au mouvement. Mais, après la visite du général Olié, resté fidèle à de Gaulle, il change d’avis et se déclare loyal au gouvernement. Zeller se rend alors à Constantine, bien que Gouraud ait souhaité qu’il ajourne sa visite, et il doit exercer sur lui une forte pression pour finir par arracher littéralement sa signature au bas d’un document attestant qu’il se place aux ordres de Challe.
         Pendant que Challe tente d’obtenir les ralliements nécessaires, Zeller prend contact les 23 et 24 avril avec les responsables des services de la Délégation générale pour connaître le bilan des ressources de toute nature afin que l’Algérie, séparée de la métropole, puisse vivre en autarcie le plus longtemps possible. Les directeurs de services refusent de donner leur signature et leur collaboration directe, mais acceptent de mettre leur personnel à la disposition des généraux.

         Les choses n’iront pas plus loin. L’opération était fondée sur l’idée que le gouvernement, comme l’avait fait celui de la IVe République en mai 1958, entrerait en négociation avec les nouveaux maîtres d’Alger. C’était confondre les régimes. Au défi lancé par les généraux à son autorité, le général de Gaulle répond le 23 avril à 20 heures par un discours radiotélévisé d’une grande fermeté, prononcé en uniforme. En quelques termes méprisants, il condamne l’entreprise des généraux : « Un pouvoir insurrectionnel s’est établi en Algérie sur la base d’un pronunciamiento militaire… Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite. Il a une réalité : un groupe d’officiers partisans ambitieux et frénétiques. Ce groupe et ce quarteron possèdent un savoir- faire expéditif et limité… Leur entreprise conduit tout droit à un désastre national. » Viennent ensuite les ordres sans réplique qui attestent que le chef de l’État n’a pas la moindre intention d’entrer en discussion avec les putschistes : « Au nom de la France, j’ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer partout la route à ces hommes- là, en attendant de les réduire. J’interdis à tout Français, et d’abord à tout soldat, d’exécuter aucun de leurs ordres. » Et pour faire bonne mesure, le général de Gaulle décide de faire jouer l’article 16 de la Constitution qui, en cas de crise grave, lui permet de prendre des mesures exceptionnelles.

         Dès le 24 avril, les effets de cette fermeté se font sentir. Les hésitants se montrent désormais fermés à toute velléité de ralliement, les attentistes, qui, sans s’engager, ont laissé leurs subordonnés rejoindre le mouvement, rappellent leurs unités en route pour Alger, les légalistes campent sur leurs positions. Lorsque, dans l’après- midi du 24, les quatre généraux apparaissent au balcon du gouvernement général, les acclamations de plusieurs dizaines de milliers d’Algérois dissipent difficilement l’anxiété qui les étreint à l’idée que, loin de s’étendre à l’ensemble de l’armée d’Algérie, le putsch est en train de s’essouffler. Le 25, dans l’après- midi, tout est joué. Challe fait connaître à ses trois collègues qu’en raison de l’inertie par laquelle la grande majorité de l’armée a accueilli le soulèvement, il considère que celui- ci a échoué et, en conséquence, qu’il a décidé d’y mettre fin, de se livrer aux autorités et d’assumer la responsabilité entière du mouvement. Pendant que Salan et Jouhaud décident de continuer le combat pour l’Algérie française en plongeant dans la clandestinité, Zeller, hésitant sur la conduite à suivre, se met en civil et se réfugie chez son beaufrère, puis dans un couvent. Il y apprend que le 26 avril un mandat d’arrêt a été délivré contre lui pour « usurpation et rétention illégale d’un commandement militaire, organisation et direction d’un mouvement insurrectionnel, fourniture d’armes, munitions, instruments, subsistances et intelligence avec les Directeurs ou commandants de ce mouvement7 ». Le 6 mai, après avoir appris l’arrestation du général Gouraud que son intervention a conduit à rallier le putsch, André Zeller décide à son tour de se livrer aux autorités. Transféré à Paris, il est incarcéré à la Santé où la procédure d’instruction débute le 10 mai. Sur rapport du Premier ministre Michel Debré, du ministre des Armées Pierre Messmer, du garde des Sceaux ministre de la Justice Edmond Michelet, un décret du président de la République le défère le 20 mai 1961, ainsi que les trois autres généraux du « quarteron », devant le haut tribunal militaire créé le 27 avril 1961 afin de juger les responsables du putsch.

         Extrait de Journal d'un prisonnier, André Zeller, aux éditions Tallandier, 2014.


Photos de TIMGAD
Envoyées par M. C. Ciantar,
Envoyé par M. C. Ciantar Envoyé par M. C. Ciantar
Envoyé par M. C. Ciantar
Envoyé par M. C. Ciantar









Envoyé par M. C. Ciantar












RAPPEL La Saint-Couffin !
A UZES le 21 JUIN 2015
Communiqué de l'A.B.C.T
AMICALE des BÔNOIS, CONSTANTINOIS
& ANCIENS de TUNISIE, du GARD
ADRESSE POSTALE B.P. 16 - 30128 GARONS
RETENEZ BIEN CETTE DATE, 21 JUIN 2015
Grand Rassemblement national des Bônois, Constantinois et anciens de Tunisie

     Chers(es) compatriotes et amis(es)
     Le Conseil dAdministration et moi même nous vous espérons nombreux à Uzès lors de cette joumée importante afin de faire perdurer nos retrouvailles qui vous et nous apporterons joies et réconfort.
     C'est donc le Dimanche 21 Juin qu'aura lieu la traditionnelle journee champêtre, organisée par l'Amicale des Bônois du Gard (A.B.C.T.) et l'Association des Fidèles de Saint-Augustin.
     Comme précédemment, c'est dans le cadre verdoyant du camping Municipal d'UZES, gracieusement mis à notre disposition par la Mairie de la belle cité des Cévennes que nous vous accueillerons en famille, ainsi que vos amis.
     (pour de plus amples renseignements nous contacter-Tél: 04.66. 70.00.75 ou 06.14.59.93.11)
       Nos stands seront bien approvisionnés et nous l'espérons vous donneront satisfaction, Votre présence à ceux ci, vous permettra de rencontrer les organisateurs(tous bénévoles) et contribuera à maintenir notre très belle et amicale journée de retrouvailles.
    Cette année notre rassemblement échappe, aux festivités de la fête de la musique, du dimanche de pentecôte, de la fête des mères et aussi de la féria de Nîmes. Aussi, le Conseil d'Administration et moi même, nous vous espérons nombreux à effectuer le déplacement afin de faire perdurer nos rencontres. Alors, en vous attendant voici l'organigramme de la journée.
8 h 30 - ouverture et accueil des participants (entrée gratuite)
     10 h 30 - Grande messe en plein air ( Statue de ST AUGUSTIN) recueillement et silence...
                 vente de veilleuses à l'effigie du Saint Patron des BONOIS....
     11 h 30 - Accueil des personnalités Gardoises et des représentants des diverses amicales et associations régionales de Rapatriés
     12 h 00 - Repas tiré du sac
     15 h 00 - Animations diverses.
     17 h 00 - Tirage de la tombola pour couvrir les frais de la journée, votre participation sera très appréciée.
     Prix du billet - 2 €
Vous trouverez sur place (café , jus de fruits etc.,..), couscous, merguez,, pizza, Chippolata....
FTAHÏR (beignets de chez nous), pain et pâtisseries orientales
Bônois, Constantinois, anciens de Tunisie, Pieds Noirs de tous horizons, amis et sympathisants, venez nombreux participer à cette journée, afin de retrouver des visages connus, d'échanger des souvenirs impérissables et d'assurer dans la joie et la bonne humeur le succès complet de cette manifestation.
Qu'on se le dise ! ! ! de bouche à oreilles ou par Tam-Tam....

DITES LE A TOUS VOS AMIS ET AUTOUR DE VOUS ! ! ! A BIENTOT ...
Merci d'avance de votre participation
Le Président, J.P. ROZIER

Pour cette journée nationale, Campagnarde et conviviale,
qui se déroule au Camping Municipal d'UZES (dans le Gard).
Chacun apporte son "Couffin" ou sa "Cabassette",
sa petite table et ses chaises pliantes.
N'oubliez pas les verres pour notre éternel "Sirop de Cristal"
(se délecter avec modération entre copains)




La Mère Supérieure
Envoyé Par Christian

               
                La Mère supérieure d'un couvent américain, d'origine irlandaise, a 98 ans.
                Elle est alitée et en train de mourir. Les religieuses sont toutes réunies autour d'elle pour prier et pour l'entourer d'attentions dans ses derniers moments.

                On lui apporte un peu de lait chaud, mais la Mère supérieure refuse même d'y goûter.

                Une des religieuses rapporte le verre de lait à la cuisine et se souvient subitement qu'à Noël dernier, un pieux donateur de leur couvent, connaissant l'origine de la Mère Supérieure, a offert une belle bouteille de whiskey irlandais à la communauté.

                La religieuse retrouve le flacon, l'ouvre et en verse plus qu'une généreuse rasade dans le lait en train de tiédir puis retourne auprès de la mourante.
                Elle pose le bord du verre sur ses lèvres et tâche de les lui humecter.

                La Mère Supérieure en boit quelques gouttes, puis une lampée, puis une autre, puis encore une autre, et finit par siffler tout le contenu du verre jusqu'à la dernière goutte.

                Très chère Mère, demandent les religieuses affligées à leur Supérieure, voudriez-vous bien nous donner un dernier conseil avant de nous quitter?

                La Supérieure se redresse sur son lit comme ressuscitée, son visage est illuminé par une joie qu'on dirait toute céleste, et elle leur répond:
                - Ne vendez jamais cette vache.



Ces vérités occultées révélées par les archives
Envoyé par M. Franklin Philip
DOCUMENTS : Durant quatre ans, Jean-Jacques Jordi a pu "fouiller" les archives secrètes de la guerre d'Algérie. Les résultats de son enquête sont stupéfiants. Extraits.

              TORTURE : le FLN Aussi
             La torture n'est plus une " spécialité " de l'armée française: elle a été largement utilisée pur le FLN et l'ALN. c'est ce qui ressort de " la quasi totalité des archives consultées " par l'auteur. Parmi d'autres, le général Gravil, chef du 2e bureau, évoque les " cas tragiques de ces ressortissants impunément torturés, assassinés, contre tous les termes, tant sur le fond que sur la forme, des accords d 'Evian " Un rapport relate le calvaire de Roland Planté, garde champêtre à El Rahel (département d'Oran) : " le 20 juillet 1962, à 6 heures du matin, quatre hommes du FLN se présentent à son domicile, le ligotent et le jettent dans une voiture. Il est emmené au douar Amadoueh, ou il reste une journée entière, un sac sur la tête et les mains ligotés par du fil de fer. [Le lendemain], il est cravaché par la population musulmane qui l'amène dans une autre mechta à quelques centaines de mètres ou il est alors plus violemment frappé. [Le surlendemain], il est frappé sans discontinuer par deux hommes et deux femmes dont une le brule avec une cigarette. Il s'évanouit. " Libéré le 27 juillet dans un état " hagard " et " sérieusement ébranlé sur le plan de l'équilibre nerveux ", le médecin militaire qui l'examine constate de " nombreux traumatismes sur son corps (tronc, bras et tête) avec fractures multiples des cotes, du sternum... "

             " Le 8 septembre, rapporte un autre document, une dizaine d'Européens étaient libérés. [. . .] Toutes ces personnes ont été torturées, soit par électricité, soit par noyade, soit par introduction de corps étrangers dans l'anus. " La découverte de dizaines de charniers confirme ces pratiques. L'un d'eux contient les corps de neuf Français qu'" il ne fut plus possible de reconnaitre tant les personnes étaient affreusement mutilées ". Parmi ces cadavres, " 2 ont été tués a l'arme blanche, les autres par balles et portent des traces de coups dus a un acharnement sur leur corps " constate le médecin colonel. Un rapport évoque aussi des " cadavres ensevelis par la population après avoir été déchiquetés. Le 9 mars 1962, a Eckmühl, " 16 personnes dont 5 femmes périssent carbonisées dans un garage ou elles s'étaient réfugiées et qui est incendié par un commando FLN ".
             Ces tortures, que Jordi qualifie de " systématiques ", vont durer longtemps après l'indépendance.
             Le 30 janvier 1963, le consul général d'Alger attire encore l'attention du ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Khemisti, sur l'existence de " locaux de torture dans une villa située chemin Laperlier à El Biar ainsi qu'au cinquième étage de la préfecture d'Alger " d'ou un Français, M. Bordier, s'est " suicidé eu se jetant par la fenêtre, pour échapper à son supplice ".

             Plusieurs documents vont jusqu'à relater le cas de personnes enlevées pour " donner leur sang " jusqu'à la mort.
             Un rapport parle de la découverte des corps de " 40 Européens séquestrés, jouant le rôle de donneurs de sang pour les combattants FLN ". Le 21 avril 1962, des gendarmes d'Oran en patrouille découvrent " quatre Européens entièrement dévêtus, la peau collée aux os et complètement vidés de leur sang. Ces personnes n'ont pas été égorgées, mais vidées de leur sang de manière chirurgicale ". Cette collecte de sang se déroule parfois avec la complicité de " médecins français acquis à l'indépendance. Aucun ne sera inquiété après leur retour en France. "

             Travaux forcés et camps a l'étranger
             Des centaines de Français détenus ont été envoyés dans des " camps de travail " du FLN. Ils sont souvent " inscrits sous des noms d'emprunt " afin de " déjouer les démarches faites par les commissions de contrôle et par la Croix-Rouge ". Un rapport militaire chiffre à 200 le nombre de prisonniers " occupés à des travaux pénibles dans un camp au sud de Cherchell ". Le fils et la belle fille de Maurice Penniello, prisonniers dans le camp de Tendara, " sont employés à la construction d'un hôpital pour les blessés du FLN ". Avant l'indépendance, plusieurs " camps de détention " étaient installés au Maroc et Tunisie, avec la complicité des deux Etats. " Certaines des personnes enlevées sont prisonnières [. . .] dans les camps de l'ALN au Maroc et en Tunisie ", écrit Christian Fouchet, le haut commissaire de la République française.

             Les bordels du FLN
             De nombreux document évoquent des " viols d'Européennes ", notamment après le " cessez-le-feu ".
             A partir du 19 mars, sont cités des " dépôts de plainte quotidiens sur tout le territoire de l'Algérie et plus précisément dans les villes ". Les violeurs sont le plus souvent laissés en liberté : " au soir du 13 septembre 1962, dans Alger centre, trois Européennes sont violées, portent plainte, désignent leurs violeurs qui ne sont pos inquiétés ", expose un rapport.
             Le 8 novembre 1962, Amar Oucheur, accuse de Viol et de tentative d'assassinat sur une Française à la fin octobre, est " remis en liberté sans suivi judiciaire ". Concernant le sort des femmes enlevées, nombre d'entre elles sont " livrées à la prostitution " ou " réduites en esclavage dans le Sud ".
             Preuve de l'importance de ce phénomène : en janvier 1963, le ministre algérien de l'intérieur ordonne le recensement des Françaises " placées " dans les bordels militaires de campagne (BMC) algériens !

             Dans un courrier classé " secret ", le colonel de Reals, attaché militaire auprès de l'ambassade de France, demande des informations à un officier d'état-major :
             " D'après des renseignements récents [13 septembre], mademoiselle Claude Perez, institutrice à Inkermann, enlevée le 23 avril 1962 par le FLN [. . .] est en ce moment dans un " centre de repos " du FLN situé au bord de la mer près de Ténès. Elle est détenue là avec deux autres captives enlevées a Dilian et à Orléansville. " L'auteur cite aussi le cas de " Mme Valadier enlevée à Alger le 14juin 1962 par le FLN et retenue dans une maison close de la basse casbah. " Parvenue à s'enfuir et à rentrer en France, elle sera hospitalisée en neurologie à Nîmes en 1963. Son témoignage, cité à l'époque par plusieurs associations de rapatriés, ne sera jamais reconnu par la France. Il était pourtant vrai !

             Avec la caution du pouvoir algérien
             Militaires, policiers et proches du pouvoir FLN sont directement impliqués dans nombre d'exactions. Le 12 juillet 1962, la gendarmerie d'Harrach rédige une note indiquant clairement que des " interrogatoires au moyen de la torture sont menés par le lieutenant Saïd, qui appartient à la " Commission mixte ", créée dans le cadre des accords d'Evian pour " gérer " la transition !
             Le 22 janvier 1963, le général de Brebisson avertit l'ambassadeur de France en Algérie de " brutalités exercées contre les Français arrêtés par la police algérienne ". Il joint a sa correspondance plusieurs dizaines de témoignages. En vain. Selon les documents, " aucune des plaintes déposées après juillet 1962 par des Européens à l'encontre de musulmans pour des occupations d'appartements, vols, pillages, viols, enlèvements et meurtres n'ont eu de suivi, quand bien même les auteurs de ces crimes étaient identifiés ". C'est notamment le cas de " deux tortionnaires identifiés d'un certain Giuseppe Vaiasicca soumis a l'électricité le 19 septembre 1962 " ; deux inspecteurs de la sécurité algérienne faisant office de gardes du corps d'Ahmed ben Bella, nouveau président du gouvernement algérien !

             Rendu a ses bourreaux
             Le 11 mai à Belcourt, des Européens sont témoins d'un enlèvement, raconte une note. Aussitôt, le sous-officier se présente à l'officier responsable du secteur pour demander son intervention. Il obtient pour toute réponse : " On en a fini avec le FLN Nous Luttons maintenant contre l'OAS. Oubliez donc ce que vous venez d'apprendre et de voir. " Histoire édifiante révélée par une autre archive : en 1962, figure parmi les libérés d'un camp de détention un certain Christian Bayonnas, mécanicien auto, que les autorités françaises connaissent bien. Apres avoir été " torturé a l'électricité et battu ", il était en effet parvenu à s'enfuir et a se " refugier dans le cantonnement des gendarmes mobiles ", ou il pensait être en sécurité. Mais les inspecteurs algériens le récupèrent sans que les gendarmes s'y opposent ! Ramené a la villa Leperlier, il sera a nouveau battu pendant plusieurs heures.

             Barbouzes et Mission C (voir ici)

             Enlèvements de masse
             Le premier document retrouvé concernant les " enlèvements " perpétrés par le FLN date du 15 décembre 1957. Intitulée " Note au sujet des personnes enlevées par les rebelles algériens ", elle émane de l'état-major mixte et est remise " de la main à la main ", est-il précisé, au colonel Magnv. Le but recherche par les ravisseurs y est ainsi résumé : " affermir par la terreur l'emprise du FLN ".
             " L'enlèvement de civils devait devenir une volonté de pression sur les familles touchées par le drame, ajoute Jordi. Quand bien même les personnes avaient été tuées, il fallait faire en sorte qu'on ne puisse les retrouver. " La plupart des personnes enlevées seront néanmoins découvertes assassinées. Hommes, femmes et enfants sont concernés, ainsi des " jeunes Jean-Paul Morio (15 ans), Jean Almeras (14 ans) et Gilbert Bousquet (15 ans), enlevés alors qu'ils faisaient du vélo " et dont " les cadavres seront retrouvés quelques jours plus tard dans un puits ".

             Les autorités françaises fermeront souvent les yeux sur ces enlèvements. Le 13 mai 1962 à Alger, " 5 fidaynes [sic !] armés s'emparent de l'employé du cinéma le Rex qui se débat ". Une patrouille des forces de l'ordre intervient : l'employé est relâché, " mais les cinq musulmans ont pu repartir sans ennuis " ! Quant à l'employé du Rex, il sera enlevé le lendemain dans les mêmes conditions. Au même moment, " à la hauteur du Monoprix de Belcourt, Félix Croce est enlevé par un groupe de musulmans sous les yeux d'une patrouille militaire des forces de l'ordre. Des civils européens, témoins de l'enlèvement, prennent à partie la patrouille en raison de son attitude passive. Le chef de patrouille répond alors "qu'en exécution des instructions reçues, il lui était impossible de s'opposer à de tels faits" ". Félix Croce sera au nombre des cinq Européens fusillés par le FLN le lendemain rue Albert-de-Mun.

             Des dizaines de documents en témoignent : les autorités françaises savent avec précision où se trouvent les principaux lieux de séquestration, mais n'interviennent presque jamais : " Nous sommes impuissants, nous n'y pouvons rien, nous avons reçu l'ordre de les laisser faire ", regrette un militaire dans une note.

             La vague d'enlèvements - plusieurs dizaines de milliers au total - atteint son point culminant après le "cessez-le-feu" et l'indépendance ; " en deux mois et demi, du 19 mars à la fin mai 1962, écrit Jordi, il y a eu plus d'enlevés et de disparus qu'entre novembre 1954 et le 18 mars 1962. " A partir d'avril, " les enlèvements d'Européens par le FLN sont quasi systématiques ", ajoute un rapport. Extraits d'une directive interne du FLN saisie par le renseignement militaire : " désormais, les enlèvements ne seront plus effectués sur des individus mais sur des familles entières ". Il reste aujourd'hui près de 4 OOO disparus dont les corps n'ont jamais été retrouvés.
Arnaud Folch - Valeurs Actuelles - jeudi, 03 novembre 2011       



Le parjure, la trahison et la honte

Par M.José CASTANO, Mai 2015


« L’Histoire brûle les hommes. Après, il faut recueillir les cendres et raconter »
(Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc – « Les champs de braises »

       Du navire bondé de légionnaires et de parachutistes, en cet automne 1954, un haut-parleur annonça que l’on apercevait les côtes de France. Bientôt le port de Marseille fut en vue. Mal réveillés, ils montèrent tous sur le pont, serrés les uns contre les autres, appuyés à la rambarde. Le paradis dont ils avaient tellement rêvé dans les camps de prisonniers du Vietminh approchait lentement et déjà ils n’en voulaient plus. Ils rêvaient à un autre paradis perdu, l’Indochine… terre qui avait bu, plus qu’aucune autre leur sang. C’est à elle qu’ils pensaient tous à présent. Ils n’étaient pas les fils douloureux qui s’en revenaient chez eux pour faire panser leurs blessures, mais des étrangers. En eux remontaient des aigreurs.

       Ils se souvenaient avec colère et amertume de ces tonnes de médicaments régulièrement adressées au Vietminh par l’Union des Femmes Françaises (1) et leur indignation ne résultait pas de ce que l’ennemi recevait de la Métropole des colis de pénicilline, mais du fait que chaque jour des soldats français mouraient faute d’en posséder…

       En 1950, à Orange, un train de blessés d’Extrême-Orient avait été arrêté par des communistes qui avaient injurié et frappé ces hommes sur leurs civières. Un hôpital parisien qui demandait du sang pour les transfusions sanguines spécifiait que ce sang ne servirait pas pour les blessés d’Indochine. On avait refusé à Marseille, dont ils apercevaient maintenant Notre-Dame de la Garde, de débarquer les cercueils des morts…

       On les avait abandonnés, comme ces mercenaires soudains inutiles que Carthage avait fait massacrer pour ne pas payer leur solde.

       Des souvenirs terribles les hantaient… Ceux de ces partisans qu’ils avaient juré de ne jamais abandonner… Et parmi eux, la vision de ce vieux chef guerrier qui avait rallié sous le drapeau tricolore dix mille de ses hommes… alors que Diên-Biên-Phu était tombée et que tout allait mal dans le delta tonkinois. Il avait alors demandé aux officiers français s’il était vrai que la France allait livrer le Tonkin au Vietminh car rien n’avait été prévu pour replier ses partisans et leurs familles. Les divisions viets déferlaient sur le Delta. Le système de défense cédait peu à peu. Tout reposait sur ce vieux chef et sur ses hommes qui, connaissant admirablement le terrain, étaient à même de repousser mieux que quiconque les assauts des communistes.

       Alors les officiers français lui mentirent et lui assurèrent que jamais ils ne le laisseraient tomber. Il eut foi en leur parole. Ses partisans restèrent à leur poste et continuèrent à se battre jusqu’au bout alors qu’ils étaient submergés. Pendant ce temps l’armée française prépara la défense de Hanoi et de Haiphong et elle n’évacua personne. Le vieux chef fut pris par les communistes. Ils le torturèrent jusqu’à ce qu’il agonisât puis ils lui tranchèrent la tête. Les survivants parmi ses partisans subirent le même sort…

       Et, le visage tendu, les mâchoires crispées, ils se souvenaient aussi de tous ceux à qui ils avaient affirmé qu’ils resteraient toujours et en particulier les catholiques… Ils essayaient de gagner à la nage les bateaux en partance pour la France… Combien de ceux-là périrent noyés ?


       Plus tard, ces visions de cauchemar hanteront de nouveau ces hommes-là… Eux, les anciens d’Indochine, eux, les officiers qui représentaient la France dans ce pays, l’Indochine, ils la burent jusqu’à la lie. Ils connurent la défaite et l’abandon. Leur parole qui était celle de la France, ils la renièrent mille fois dans cette guerre et ils en étaient couverts de honte. Les images qui s’entrechoquaient dans leur mémoire les harcelaient sans trêve… Des familles entières menacées d’extermination par le Vietminh s’accrochaient désespérément aux ridelles des camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Sept ans plus tard, ces mêmes visions apocalyptiques ressurgiront quand l’armée française abandonnera dans la honte et le déshonneur les Musulmans fidèles à la France.

       Le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc écrira dans « Les champs de braises » : « La plupart des Vietnamiens ne disent rien. Ils nous regardent simplement. Nous avons honte. Ils nous auraient tués à ce moment-là que nous aurions trouvé cela juste. L’un d’eux me dit : « Alors, mon capitaine, vous nous laissez tomber ? » Je ne réponds rien ! » … « Les centaines d’hommes et de femmes à qui, au nom de mon pays et en mon nom, j’avais demandé un engagement au péril de leur vie, nous les avons abandonnés en deux heures. Nous avons pris la fuite comme des malfrats. Ils ont été assassinés à cause de nous »…

       Sur cette tragédie –conséquence à ses yeux d’un parjure- qui le traumatisera jusqu’à la fin de ses jours, il ajoutera : « La simple évocation de ces souvenirs suffit, cinquante ans après, à troubler mon regard et faire trembler ma main. »

       Une fois la victoire acquise, les communistes lamineront le pays, faisant la chasse aux « collaborateurs », c'est-à-dire, ceux qui avaient pactisé avec les soldats français. Pour eux, point de pitié. Une mort atroce les attendait…

       Alors, quand en Algérie, le même processus s’engagera ; quand les officiers français se retrouveront coincés dans le même système, quand les harkis risqueront de connaître le même sort que leurs partisans indochinois… ils s’engageront… mais cette fois, personnellement, parce que le pouvoir sera trop faible, trop lâche pour tenir ses engagements. Après, plus question de partir, ce sera terminé pour eux. Ce ne sera plus la parole de la France ; ce sera la leur ! Et pour beaucoup de soldats, ce sera un engagement solennel : « La mort plutôt que le déshonneur ».

       … Et c’est cet engagement qui poussera à la révolte, en avril 1961, des soldats valeureux refusant le parjure, la trahison et la honte. Ils abandonneront ainsi leurs uniformes, sacrifieront leur carrière, seront séparés de leur famille parfois durant de longues années, connaîtront la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des poltrons, des lâches et des traîtres pour être restés fidèles à leur serment et à leur idéal.

       Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’Histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.
José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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       (1) – Issue des comités féminins de la Résistance, l'Union des Femmes Françaises est créée par un congrès le 21 décembre 1944. Elle se révèle rapidement liée au Parti communiste français, sous la houlette de Jeannette Vermeersch, qui en fait pendant les années de guerre froide, une organisation communiste de masse. Elle se retrouve notamment impliquée dans des actes de sabotages et de découragement à l'encontre des soldats français lors de la guerre d'Indochine. L'Union des femmes françaises devient Femmes solidaires en 1998

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l'Homme du Futur
Poème Envoyé par Hugues






       Entrer au Panthéon, rejoindre les Saints laïques,
       Par la seule volonté du Président "Saint Pierre",
       Céleste récompense de notre République
       Aux êtres d'exception dont elle peut être fière.

       L'annonce des "élus" souleva pour l'un d'eux,
       Auteur d'une satire insultant le Drapeau,
       Les récriminations des Français respectueux
       Des couleurs de la France qu'ils portent tel un flambeau.

       Fi ! les protestations, fi ! l'exemplarité.
       Tué par des facistes l'extradant de prison
       Parce que juif socialiste, il a bien mérité
       Lui, un ancien Ministre, d'entrer au Panthéon !

       Car notre Président, discoureur mémoriel,
       Prononce fréquemment des tirades historiques,
       Pour rameuter ses fans et la gauche plurielle
       Et préparer ainsi sa "seconde république".

       Etouffer le concret, chômage et pauvreté,
       Sans cesse répéter ; "Demain sera meilleur"
       Sans avoir apporté preuves et capacité,
       Prend il les citoyens pour des simplets rêveurs ?

      

       Hugues JOLIVET
       28 mai 2015








L'illusionniste
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       Nous pouvions croire que cette cérémonie du Panthéon serait une image d'un temps passé, d'un temps qui parle de notre histoire, de la guerre de 39 / 45 et de ceux qui ont été, pour diverses raisons des " passeurs " de liberté contre le nazisme.
       Cependant dès le matin de cette journée, j'ai eu comme un doute. Tous les médias, toutes les informations évoquaient d'un discours majeur... Le discours du quinquennat... Le discours du président ! J'ai bien entendu pensé au matraquage officiel qui habille le hollandisme, de cérémonie en commémoration. Je ne me suis pas trompé. L'intoxication politicienne était bien présente. La " pub " présidentielle ; la marche forcée des paroles subliminales des médias pour accrocher le peuple. Tout y était, et puis rien.

       Je n'ai pas suivi la cérémonie mais j'en ai eu des échos et vu des images... Elles furent si nombreuses. Le Panthéon donc. Un moment de réunion de la gauche devant des figures de gauche. Entre autre Jean Zay et Germaine Tillion. Tillion ? Une figure opposée à l'Algérie française et prêchant dans le camp gaulliste l'indépendance de cette province française. Une " bonne " manière de rappeler aux algériens combien nous sommes près, très près de la repentance ! Peut-être pour, dans ce temps de tourments et du terrorisme salafiste, minimiser sa progression dans notre pays et le rendre presque acceptable et nous préparer aux votes des " étrangers " au profit des socialistes ?

       Etait-il nécessaire, dans ce moment de recueillement de rappeler encore une fois le 11 janvier 2015 ? Ceux qui ont défilé ce jour-là, et pour le plus grand nombre, c'était justement pour protester contre le terrorisme et le jihad et non pour que les socialistes tirent à eux la couverture de ce rassemblement. Pourtant, convenons-en... Ils en font leurs choux gras !

       Un président qui évoque l'histoire ! Un premier ministre qui en rajoute une couche en proclamant que c'est l'histoire de France et celle de la République ! Où suis-je m'exclamais-je tout à coup ! Sont-ils en train de démettre Mme Najat Vallaud Belkacem de son poste de ministre de l'éducation nationale ? Voilà deux personnalité importantes de l'Etat français qui proclament haut et fort... parfois avec une certaine colère, les " biens faits " de notre passé. Tournent-ils leur veste, eux qui, il y a peu, soutenaient leur ministre, défendaient inconditionnellement sa réforme des collèges après l'avoir soutenue dans celle du " genre ", dans le primaire ! Une illusion sans doute !

       Au Panthéon, le président faisait du " selfie ". Une image de lui, toute personnelle, son " égo " affirmé, affiché, mais avec quelle conséquence pour l'éducation nationale et les enfants qui n'apprendront plus la vraie Histoire de France ? Ils seront soumis à des extraits n'évoquant que la partie sombre de son passé... les morts des champs de bataille... l'esclavage... les colonies.

       A ce sujet, que Denis Tillinac me pardonne, et me permette de rappeler quelques lignes de son éditorial (Valeurs Actuelles du 28 mai 2015). Pourquoi reprendre une partie de son écrit ? Parce qu'il parle au cœur et à la raison. Parce que je l'ai trouvé admirable. Il répond à ce que je crois des valeurs et de la grandeur du pays, qui sont l'inverse de ce que nous impose le gouvernement socialiste, et qu'il prescrira à tous les enfants de France :

       " ... nos ancêtres furent d'horribles esclavagistes au XVIIIe siècle, d'infâmes colonialistes au XIXe siècle, d'odieux collabos durant l'occupation et d'immondes tortionnaires durant le conflit algérien... Une entreprise " d'autodévaluation "... dans les programmes scolaires... "

       Comment avec Denis Tillinac ne pas s'élever contre cette réduction historique que nous dictent les socialistes ; ce crime de lèse majesté dénonçant comme injustes ceux qui sont morts pour la gloire et la liberté d'une plus grande France, vivante, et où nous reconnaissons l'œuvre de nos anciens qui n'étaient pas tous de gauche. Cette gauche socialiste, progressiste, qui fait mal à notre honneur de Nation.

       Finalement que restera-t-il de cette cérémonie du Panthéon ? Le côté " glouton " d'un homme friand d'apparats et de commémorations ! Un personnage de comédie ou de tragédie replâtrant l'histoire dans le sable de quelques cercueils où des héros de 39/45 sont devenus les " accessoires " d'un théâtre où ne devait briller qu'un " Maître de ballet ".

       Une erreur donc ce matraquage médiatique, ce système de propagande socialiste et progressiste qui laisse une impression d'incomplet, d'un instant de recueillement devenu obsolète mais présumé lancer la campagne présidentielle de la gauche pour 2017 !

       Pendant ce temps, quid du chômage ? D'un endettement à 95,60 % du P.I.B ? D'une Europe envahie par des migrants du sud et incapable de trouver une bonne solution à ce problème, car atteinte de cécité sur la cause de ce déferlement depuis Lampedusa !

       Qui sont-ils ces exilés du Moyen Orient et d'Afrique ? Qu'en pensent nos " Amis " du Golfe qui en oublient le " zakât ", l'aumône obligatoire participant à la prise en charge des pauvres, quant seule l'Europe paie ?

       Les migrants sont accueillis à l'intérieur de nos frontières occidentales à bras ouverts. Arrivent-ils par nécessité d'un Sud en guerre où en famine, ou avec des armes dans leurs bagages pour créer un " Grand Califat " d'Europe ?

Robert Charles PUIG / 30 mai 2015       
      


QUAND LA PATRIE EST TRAHIE
PAR LA REPUBLIQUE

Par Jean Raspail
            J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité.
            (Jean Raspail, écrivain, auteur du Camp des Saints)

           D'autant plus qu'en 1973, en publiant " Le Camp des saints ", j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'" ils sont chez eux chez moi " (Mitterrand), au sein d'une " Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes " (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les " Français de souche " se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

            TOUTE L'EUROPE MARCHE À LA MORT
           La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation.
           Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.

           Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des " gouvernances " et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme. Sans compter que les " Français de souche ", matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de " l'accueil à l'autre ", du " partage " cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites " antiracistes ", conditionnés dès la petite enfance au " métissage " culturel et comportemental, aux impératifs de la " France plurielle " et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule " citoyen " du Français de 2050.

           LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
           Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération.
           Cela ne leur sera pas facile.

           Face aux différentes " communautés " qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c'est nous qu'on intègre à " l'autre ", à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d'une communauté de la pérennité française.

           Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
           Cela ne plaira pas.
           Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.
           Et ensuite ?

           Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.
           Ce processus est déjà amorcé.

           LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA " RECONQUISTA "
           Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de " Reconquista " (lire "De la Reconquête Française" - de Marc Noé) sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné.

           Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr.

           Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'"éternelle" qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé.

           Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces " intelligents " qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.

           LES RENÉGATS DE LA FRANCE

           Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot " renégat ", mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.

           Les " valeurs républicaines " se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand " I ", l'idéologie majeure.

           Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : "Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République."

           Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure:

           " Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. " (Président Boumediene, mars 1974.)

           Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse : " Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de lamer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. "

           Jean Raspail
           


LE PRINTEMPS
REVIENT TOUJOURS
Envoyée par M. Vitus
Humiliée, ma France devant le carnage,
Réduite au silence, sommée de se taire,
Patrie sans abri où le Français se terre
Dans la pensée sourde d’une ancienne image.

Vendu, mon pays entre des mains d’esclaves,
Tenant l’animal et l’enfant et la femme
Pour le plaisir seul du barbu polygame,
Vent de barbarie que rien d’humain n’entrave.

Soumis, peuple français aux gloires immenses,
Contraint de morale et d’amour à rebours,
Piétiné de lois, de juges sans recours,
Psalmodiant le mot, qui tue, du tollé rance.

Souillée, ma patrie par des fous à babouches
Dont chantent la gloire des voix à éclipses
Voulant sans savoir du sang d’Apocalypse.
Où dors-tu Moulin ? Pourquoi se tait ta bouche ?

Delestraint reviens ! Et rends encore aux tiens
L’ombre de Caluire comme un Sacre à Reims
Les fleurs du Vercors, les ciels de nos Provinces,
La gloire gothique de nos Rois chrétiens.

Je me souviens trop de Dunkerque et d’Evian
Et je sais la Seine qui coule en Paris
Le sang de Geneviève et ses armoiries
Et les vies comptées de tant de cœurs vaillants.

Citoyen n’aie crainte, va de porte en porte
Porter la parole des saints et prophètes
Pour les traitres seuls tu es un trouble-fête,
Annonce à tous que la France n’est pas morte !

La forêt d’Argonne et le Chemin des Dames,
Le Mont Valérien, le chevalier Bayard,
Ce dont je suis fier et l’honneur franchouillard
Que ne vaincra pas la tribu des Imams,

Soleil d’Austerlitz et Canal du Midi
L’honneur vendéen, celui des Camisards,
Les Canuts, la Fronde, le front maquisard
France des bonheurs, France des tragédies,

Gaule des druides et France des clochers
Livrées aux pièges de tant de trahisons
Par vils renégats naissant chaque saison
Pour trente deniers trop souvent empochés.

Reprends, ma France, ta souveraineté,
N’entends plus les gueux sous livrée ennemie
Vanter les vices de leur vile infamie,
Reprends tes couleurs, assume tes beautés !

Rends gloire à Paris, rends gloire à sa Commune
Honneur aux rebelles broyés sous la herse
Honneur à Salan, Général que renverse
Des soudards payés d’orgueil et de rancune.

Honneur aux héros connus et inconnus
Saint Barthélémy et Oradour sur Glane
Jean de Brem, Rossel, le Roi Henri et Jeanne
Et pour ce matin tous les nouveaux venus.

Comme à Roncevaux et préparant Poitiers,
Bien aimée Clotilde, sainte de Tolbiac,
Tu fais de Clovis un soir au bivouac
Un soldat du Christ pour un pays choyé.

Etrangers chez nous, habités d’espérance,
Nos regards gardent les éclairs de l’épée.
Tant que la mort ne nous aura pas frappés
Craignez, musulmans, notre amour de la France.

Nous sommes soldats et nous sommes bergers,
Nous savons comment se termine la nuit
Et ce moment-là est l’instant d’aujourd’hui :
C’est l’instant d’amour qu’embellit le danger.

Des fous ont donné les clés de la patrie
Au Livre indigent dont datent les sourates
Ils ont ignoré la submersion des rates
Ordonnée pourtant en vaste Barbarie.

Nation invertie, ô toi qui renies Dieu
Tu souilles les fées qui firent notre monde
Et n’aimes de chants que tous ces cris immondes
Où le sang halal invente un monde odieux.

Nation invertie et de longue agonie
Ta mémoire meurt entre mauvais larrons
Ton sang dévoyé dit trop que nous mourons
Au son des tambours et de la simonie.

Nation invertie qui accouple des paires
Qui nomme honneur le torrent d’infamie
Flattant de la paume la toge ennemie
France ! Ma France ! J’en appelle à tes Pères !

Pays indigné, ô toi France insurgée,
Sors de tes placards les portraits de famille
Sers-toi sans remords de marteau et faucille
Colle à Montfaucon tous ses mauvais bergers !

Recouvre mémoire et respire justice,
Balaie à ta porte les patibulaires
Qui tuent l’âme autant que le vocabulaire
Fais taire ces singes d’univers factice.

Rends à notre âme ses lettres de noblesse
A Notre-Dame sa place dans Paris
L’honneur au héros, celui qui y périt
Que plus jamais France aucun Français ne blesse.

Une toison d’étoiles embellit nos têtes
Notre cri réveille un monde en quarantaine
Nous chantons l’amour au bord de nos fontaines
Et déjà la France s’éveille à la fête.

Les gisants se lèvent dans nos cathédrales
On oublie le temps sous les magnolias blancs
Nos cœurs s’enchantent d’avoir soudain vingt ans
Et le fond de l’air me caresse, royal !
Vitus           

        


La traite arabo-musulmane des Noirs   
Traduit Par J.M.Perez
Envoyé Par Maurice Villard
Texte tiré d'une vidéo basée sur le livre " The legacy of Arab-Islam in Africa' de John Alembillah. Il est ghanéen et vit au Ghana.
C'est un expert de l'Islam en Afrique et il a fait de nombreuses publications sur ce sujet.
                                      " Je dois reconnaître qu'à l'instar de centaines de millions de gens instruits.
                   Je croyais également que la traite négrière était le seul fait des Chrétiens européens, des Blancs.
                   Et ce, jusqu'à ce que je me mette à approfondir le sujet.
                   Et plus particulièrement après avoir lu un livre remarquablement instructif sur le sujet : " The legacy of Arab-Islam in Africa' de John Alembillah.
                   Cela a radicalement changé ma perspective et ma conception des choses "


                   Et j'aimerais que vous nous en disiez plus sur le sujet
                   " L'Islam a réussi de façon stupéfiante à tromper, désinformer, déformer et fausser à la fois la réalité et l'histoire sur une période de près de 14 siècles tout au moins jusqu'à aujourd'hui.
                   Ce qu'il y a de plus particulièrement préoccupant c'est que la plupart des descendants d'esclaves, les noirs des Amériques dans le monde et les noirs d'Afrique descendants d'esclaves ignorent tout de la vérité.
                   Avant que la concentration de nos auditeurs ne s'émousse, je voudrais porter l'affirmation suivante et l'étayer ensuite : la pire, la plus inhumaine, la plus diabolique.
                   L'institution de la traite négrière fut initiée, définie, perpétrée et mise en œuvre par les Arabes mahométans aidés par la suite par les Noirs convertis à l'Islam.
                   Je prédis que, comme toujours deux sous-cultures, celle du déni de la réalité et celle du politiquement correct nous attaqueront sans même réfuter la moindre de nos affirmations et/ou constatations : l'esclavage n'a pas été créé par les Blancs.
                   Il a existé au travers de l'Histoire de l'Humanité et a été pratiqué par toutes les tributs, cultures, civilisations, groupes ethniques et religions….

                   En fait le mot même " esclave " a pour racine le nom " Slave " qui vient lui-même du peuple slave d'Europe
                   Tout le monde ne sait pas que le mot arabe " abd " est synonyme d'esclave par exemple Abdallah signifie littéralement " l'esclave d'Allah " et que dans la langue arabe les Noirs sont appelés " abid " pluriel du mot esclave.
                   Alors qu'on a beaucoup écrit sur la traite atlantique, on s'est étonnamment peu intéressé aux traites islamiques, du Sahara, de la Mer rouge et de l'Océan Indien.
                   Alors que l'implication des Européens dans la traite vers les Amériques dura un peu plus de trois siècles, l'implication des Arabes dans la traite négrière a duré quatorze siècles et dans certaines parties du monde, perdure toujours.
                   La naissance de l'Islam et sa conquête a provoqué la naissance d'un commerce d'esclaves institutionnalisé, systématisé ayant l'approbation religieuse et à très grande échelle.
                   En fait le Coran permet la prise d'esclaves comme butin ou rétribution des guerres d'agression contre les Infidèles, c'est-à-dire la plupart de l'humanité.
                   Cela a conduit à un nombre incroyable de guerres prétendument saintes : le Djihad en arabe.
                   Il n'y avait et il n'y a absolument rien de saint à ces guerres qui visent essentiellement à piller, massacrer, violer, soumettre et voler d'autres êtres humains de leur richesse, production, liberté, et dignité.
                   Les États et tribus musulmanes attaquaient les groupes non-musulmans dans ces buts.
                   Bien que la jurisprudence islamique eut fixé des règles relatives au traitement des esclaves, ils furent l'objet de mauvais traitements même monstrueux au cours de l'histoire musulmane.
                   Au Moyen ÂGE, le mot arabe 'abid' désignait généralement un esclave noir. Le mot 'mamelouk', un esclave blanc.
                   Ibn Khaldoun (1332-1406) l'éminent historien médiéval et philosophe social musulman écrivait : " Les Nations nègres sont en général dociles à l'esclavage parce qu'ils ont des attributs tout à fait voisins d'animaux stupides. "
                   Il faut aussi remarquer que les esclaves noirs étaient castrés, les noirs étaient censés avoir une libido impossible à maîtriser.
                   Quand le Califat Fatimide arriva au pouvoir en Egypte, il extermina la totalité des esclaves-soldats noirs, plusieurs dizaines de milliers, et leva une nouvelle armée d'esclaves ?
                   Certains furent recrutés dès l'âge de dix ans.
                   De la Perse à l'Égypte ou au Maroc, les armées de 30 000 à 250 000 esclaves devinrent chose commune.
                   La traite islamique des esclaves se pratiquait à travers le Sahara, de la côte de la Mer Rouge et de l'Afrique Orientale jusqu'à l'Océan Indien.
                   La traite trans-saharienne se faisait par six itinéraires principaux.

                   Au seul 19ème siècle pour lequel nous avons les archives les plus exactes, 1 200 000 esclaves furent emmenés via le Sahara jusqu'au Moyen-Orient, 450 000 de plus par la Mer Rouge et 442 000 par les ports de la côte d'Afrique Orientale.
                   Cela fait un total de 2 millions d'esclaves noirs pour la seul 19ème siècle.
                   Si l'on compare la traite des esclaves mahométans avec celle d'Amérique, on découvre des différences très intéressantes : alors que deux esclaves sur trois emmenés en Amérique étaient des hommes, la proportion était de deux femmes sur trois esclaves pour la traite mahométane..
                   Alors que la quasi-totalité des esclaves d'Amérique étaient employés dans l'agriculture, la majorité des esclaves du Moyen-Orient musulman étaient destinés à l'exploitation sexuelle dans les harems ou à servir dans l'armée.
                   Alors que les esclaves d'Amérique firent beaucoup d'enfants, avec des millions de descendants, aujourd'hui citoyens du Brésil et des Etats-Unis.
                   Il survécut très peu de descendants des esclaves du Moyen-Orient.
                   Alors que la plupart des esclaves d'Amérique purent se marier et avoir des enfants, la plupart des esclaves mâles du Moyen-Orient furent castrés et la plupart des enfants nés de femmes esclaves furent tués à la naissance.
                   Ce qui est obscène dans ce sujet de la part de la culture arabe et musulmane, c'est le déni de sa complicité avec la traite des esclaves africains ainsi que l'ignorance des Musulmans Noirs de la réalité de leur passé et de leurs conditions présentes.
                   Les statistiques et les rapports ci-dessus tirés des journaux de bord des vaisseaux et des ports esclavagistes, d'observations de voyageurs et témoins oculaires etc..
                   Mesdames et messieurs, les faits et la réalité de la complicité mahométane dans la traite des esclaves alliés à leur dépravation inhumaine sont infiniment plus accablants, stupéfiants et incompréhensibles que toutes les fictions cauchemardesques.

                   L'auteur ose exprimer une vérité soigneusement occultée en Europe. C'est ainsi que la Loi Taubira - du nom de celle qui en est à l'origine, Christiane Taubira, alors député radicale - n'évoque que " la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'Océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVème siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'Océan Indien et en Europe " en occultant soigneusement la traite négrière arabo-musulmane laquelle a duré du VIIème au XXème siècle, et la traite intra-africaine, toutes deux plus meurtrières.
                   Explication de l'intéressée : " il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les " jeunes Arabes " ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes ".

                   Traduit par M. J.M. Lopez
   


Qui marche avec le socialisme
Envoyé par Eliane

                            Jefke et Louis sont deux agriculteurs canadiens.
              Tout le monde sait que Louis est socialiste.
              Un jour, ils se croisent dans les champs et engagent ensemble une petite conversation sur la météo, les cultures et les bêtes….

              Tout à coup, Jefke dit à Louis:
              - ‘J’peux t’poser une question ? T’es socialiste, mais qu’est ce que ça peut ben vouloir dire ‘être socialiste’ ?’
              - ‘Je vais t’expliquer ça en vitesse’ répond Louis. Les socialistes sont pour une redistribution équitable’.

              ‘Redistribution équitable , qu’est-ce que tu me racontes là ? demande alors Jefke.
              - ‘Et bien, je vais te donner un exemple’, répond Louis. ‘Tu possèdes deux ânes. Je n’en ai pas.
              Le socialisme sous-entend que tu me donnes un de tes deux ânes. Ainsi, nous en aurons chacun un.
              Cà c’est de la redistribution et ce serait donc mieux pour tout le monde’.
              - ‘Eh bien, en voilà une théorie’, dit Jefke. ‘il faut que j'y réfléchisse.

              Il retourne à la maison pour prendre son repas de midi.
              A table, il dit alors à sa femme :
              - ’Germaine, j’ai parlé ce matin avec Louis. J’pense que j’vais aussi devenir socialiste’.
              - ‘Socialiste ?’ demande Germaine. ‘qu'est ce que c'est?
              - ‘Ben, c’est quand on a deux ânes et que Louis n’en a point. Si j'en donne un à lui, eh bin, on en a un chacun.
              C’est ça la"redistribution équitable" qui est bon pour tout le monde’ répond Jefke.

              - ‘Bouh, c’est ben compliqué tout ça, lui répond Germaine. ‘Je dois y réfléchir’.
              Après quelques minutes, Germaine reprend :
              - ‘Dis, Jefke, notre Louis….il a ben 2 vaches. Et nous, on n’a point. Si on lui donne un âne, y peut bien nous donner une vache. Qu’est ce t’en pense… ?’
              - ‘Nom de Dieu, c’est bin vrai ça..’ lui répond Jefke et s’en retourne voir Louis.

              - ‘Dis Louis, j’ai discuté avec Germaine’. ‘On veut ben devenir socialiste, mais elle dit qu’t’as deux vaches.
              Si on t’donne un des nos ânes, tu nous donnerais bien une de tes vaches’

              Louis le regarde quelque peu surpris et lui répond:
              - ’Jefke, ou bien je n’ai pas bien expliqué, ou bien tu ne m’as pas bien compris, mais le socialisme ça ne marche qu’avec les ânes....





 Monastère de Saint Georges  
Photos envoyées par Mme B. Leonelli

               2015-03-12

               ASIE/IRAQ - Importants dommages causés par les djihadistes du prétendu "Etat islamique" au Monastère chaldéen Saint Georges de Mossoul

               Mossoul (Agence Fides) – Les djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui contrôlent Mossoul depuis juin dernier, ont dévasté la façade de l’antique Monastère Saint Georges, appartenant à l’Ordre antonien de Saint Hormisdas des Chaldéens. Selon ce qu’indiquent des sources irakiennes à l’Agence Fides, l’église (du Monastère) serait encore debout pour le moment, contrairement aux rumeurs ayant circulé dans les moyens de communication, qui évoquaient une démolition complète à l’explosif. Une photographie publiée en exclusive sur le site ankawa.com montre l’église présentant une façade éventrée.
               La furie destructrice des djihadistes s’est concentrée sur la façade du lieu de culte à cause de sa configuration architecturale particulière, les briques et les ouvertures étant disposées de manière à dessiner une grande croix. Les croix qui surmontaient la coupole et le toit du Monastère avaient déjà été détruites par les djihadistes en décembre, comme cela a également été le cas pour les autres églises présentes sur les territoires contrôlés par le prétendu « Etat islamique ». Les sources locales et la photographie publiée par le site Internet irakien confirment que la dévastation a surtout intéressé le cimetière adjacent à l’église, où reposaient notamment les corps de nombreux militaires irakiens chrétiens tombés au cours du conflit Iran-Irak.
               Récemment, selon des nouvelles confirmées par plusieurs sources, le Monastère Saint Georges avait été utilisé par les djihadistes comme lieu de détention. En décembre, au moins 150 prisonniers bandés et menottés, dont des chefs de tribus sunnites contraires au prétendu « Etat islamique » et d’anciens membres des services de sécurité, détenus auparavant dans la prison de Badush, y avaient été transférés, après l’évacuation de cette dernière en prévision d’une possible attaque de la part de la coalition anti-califat. Précédemment, des sources locales avaient indiqué à l’Agence Fides que, dans ce même Monastère, avaient été emmenés des groupes de femmes. « Nous sommes peinés par ce qui arrive au Monastère – déclare à l’Agence Fides Sœur Luigina, Supérieure des Sœurs chaldéennes à Rome, qui est née et a grandi à Mossoul. Mais nous espérons qu’à la fin, Saint Georges, qui est très puissant, comme le savent bien les habitants de Mossoul, tant chrétiens que musulmans, qui lui sont tous très dévots, se penchera sur cette situation ». (GV) (Agence Fides 12/03/2015)    http://www.fides.org/fr/news/39675-ASIE_IRAQ_Importants_dommages_causes_par_les_djihadistes_du_pretendu _Etat_islamique_au_Monastere_chaldeen_Saint_Georges_de_Mossoul#.VWiOf_mDnaA

Le Monastère et l'église de Saint Georges
à Mossoul, Irak, a été bâti au 17e siècle.
















Vu les actes de Christianophobie que subit la France,
c'est ce spectacle futur qui sera à la mode.
MERCI, braves hommes politiques de nous entraîner dans ce merdier.



Nos valeurs ont 3000 ans :
un modèle explicatif de notre culture

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Envoyé par : Francephi diffusion
Entretien avec Laurent Sausset, auteur de Nos valeurs ont 3000 ans, éditions de L’Æncre
« Nous sommes aussi un peuple sédentarisé, ce qui est très différent des cultures nomades : mieux que la religion, cela explique en bonne partie les problèmes actuels de communautarisme »

           Votre livre fonctionne comme un Modèle explicatif de notre culture. Qu’avons-nous donc de spécifique ?
           Depuis les Gaulois et les Francs, nous sommes idéalistes et légalistes, ce qui nous distingue des autres Européens. Mais nous sommes aussi un peuple sédentarisé, ce qui est très différent des cultures nomades : mieux que la religion, cela explique en bonne partie les problèmes actuels de communautarisme.

           Vous écrivez aussi que nos valeurs fondamentales ne sont pas liberté, égalité, fraternité, mais : le Vrai, le Bon, l’Utile.
           Notre Histoire suit des phases, effectivement, qui se succèdent depuis trois millénaires : la soif de Vérité, suivie par la recherche d’une vie qui soit Bonne, puis une mise en œuvre de ce qui nous paraît Utile. C’est le cas depuis des siècles.

           Un exemple ?
           Au sortir du Moyen Âge, nous avons connu une quête du Vrai, par exemple en sciences exactes, avec Copernic, Descartes, Newton. Puis aux Lumières, nous avons réfléchi sur une organisation sociale qui soit Bonne pour les hommes. Ensuite, avec la révolution industrielle, nous nous sommes tournés vers le pragmatique, l’Utile. Chaque phase s’est nourrie de la précédente.

           Mais notre époque s’éloigne de ce modèle…
           Aujourd’hui ces valeurs sont très malmenées, en effet. Le Vrai semble dérouté. En sciences : de la théorie de la relativité aux messages contradictoires sur le climat ; dans la vie quotidienne : on parle d’inversion des valeurs par exemple. Le Bon est subrepticement galvaudé par le « juridisme » et remplacé par des mots vidés de leur sens tels que humanisme, antiraciste, vivre-ensemble, etc.

           À quoi est-ce dû ?
           Il existe plusieurs raisons, notamment l’École de Francfort, dont personne ne parle, mais qui fut pourtant à la source de Mai 68. Cette ligne de pensée nous ordonne rien de moins que de bannir notre culture ! Plusieurs égarements de nos élites s’expliquent par cette École. Mais nos valeurs profondes sont en train de resurgir.
           Nos valeurs ont 3000 ans de Laurent Sausset, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa.
           Laurent Sausset est diplômé en sciences économiques ainsi qu’en école de commerce ; il a vécu en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique et en Asie. Il y a 15 ans, il crée sa société de sondages ce qui lui permet, entre autres, de comparer les cultures et modes de pensée à l’international.
+++
Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».


LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini

             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.
             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages nécessaires pour les villes ci-dessous et je viens d'ajouter Petit, Clauzel, Guelât Bou Sba, Héliopolis, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.
             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.
             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, Kellermann et Millesimo, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.
POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :                          J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 


NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Cité de la Plaine Ouest :
Envoyé par Roland
http://leprovincial.com/cite-de-la-plaine-ouest-des-quartiers-entiers-traverses-par-des-ruisseaux-deau-usee/


leprovincial.com le 16-05-2015 l Par : Sadouki Soufiane .
Des quartiers entiers traversés par des ruisseaux d’eau usée

           Cité de la Plaine OuestLes habitants qui vivent dans les quartiers d’El Fakharine et Sidi Harb, se plaignent des écoulements en surface des eaux usées, conséquence de la construction dans une anarchie indescriptible, de centaines d’habitations illicites qui surplombent ce secteur de La Cité Plaine Ouest.
           Ce n’est pas la première fois ni la dernière que ce sujet est remis sur la table, faute de perspicacité de la mairie et des responsable du 5éme secteur urbain. Il est là question d’écoulement en surface des eaux usées au préalable inexistantes, qui serpentent par des centaines de mètres entre les maisons et cités, notamment celle des Orangers, l’EPLF, la cité des médecins et plus loin encore au cimetière de Sidi Harb. La raison étant que les habitations illicites de la région, comme celles de Sidi Harb et El Fakharine ont des systèmes d’évacuations d’eaux usées improvisés à même le sol sous forme de rigoles piochées à la mains, à la limite des canalisations qui datent de l’ère coloniale. Ces bidonvilles placés en hauteur de la cité de la Plaine Ouest, déversent leurs eaux nauséabondes directement à même les routes et quartiers situés plus bas. Résultat, des ruisseaux d’eaux usées se sont formés, pour devenir au fil des années des rivières et qui avec leur acidité ont détérioré les routes et les trottoirs, au détriment de la mobilité du citoyen. Le problème ne se situe pas qu’au niveau des bidons-villes qui représentent 20% du paysage de la cité de la plaine Ouest. En Mars dernier 350 familles du bidons-ville de Sidi Harb ont bénéficié du programme de logements social de la wilaya de Annaba. Suite à quoi, la mairie était censé entamer la démolition de ces zones. En avril dernier le nombre des habitations illicites est resté inchangé en dépit des opérations de démolition réalisées lors de cet événement.
           De son côté, le 3éme secteur urbain est pratiquement absent dans ces zone où non seulement il est question de canalisations improvisées par les habitant mais aussi d’importante fuites d’eau potables aux milieux des routes. On compte de pas moins de 17 conduites d’eaux défaillantes, riens qu’entre le quartier d’El Fakhariene et Sidi Harb. Les citoyens touchés par la question, demandent la construction de réseaux d’eaux usées, en attendant une solution définitive au problème des habitations illicites qui contribuent à la dégradation de l’environnement dans la Plaine Ouest.
           Sadouki Soufiane

          NDLR:



Terrorisme :une affaire militaire et… politique
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/contrechamp/terrorisme-une-affaire-militaire-et-politique-4080


Liberté Algérie.com le 29-05-2015 l Par : M.H.

           L’armée algérienne a éliminé vingt-cinq terroristes lourdement armés à quelques dizaines de kilomètres de la capitale. Si l’on excepte la déclaration de Lamamra qui a trouvé l’opération “audacieuse”, le pouvoir politique n’a pas trop commenté l’évènement. Pas plus qu’il n’a commenté l’assassinat de quatre Patriotes dans la région de Batna ni l’arrestation d’un groupe de soutien au terrorisme comptant “un repenti”.
           Depuis la mise en œuvre de la “réconciliation nationale”, l’évolution de la situation sécuritaire tient de la vie parallèle. Le pouvoir ne conçoit pas de s’exprimer sur de tels faits autrement qu’en rappelant “la paix revenue” et, en même temps, “la poursuite de la lutte contre le terrorisme”. Et même cela, il ne le fait qu’à l’occasion. Désigner ces événements pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire la manifestation. C’est contraire au dogme de la “réconciliation nationale”.
           Ainsi, l’action — remarquable — des forces de sécurité, même si elle révèle surtout qu’il subsiste un potentiel terroriste insoupçonné sur notre territoire, n’est plus soutenue par un mouvement d’opinion politique manifeste. Non pas que son rôle ne soit pas apprécié dans son importance véritable, mais parce que le climat politique n’est pas à la mise en doute de l’efficacité sécuritaire de la “Charte”. La hiérarchie militaire, qui a été l’artisan pratique de la démarche de “réconciliation nationale”, doit sûrement comprendre que cette “solitude” politique de la lutte anti-terroriste est un effet de l’approche adoptée depuis la fin des années 1990 dans le traitement de danger terroriste.
           En optant pour l’approbation référendaire de la “Charte pour la paix et la réconciliation nationale”, c’est parce qu’il n’était pas convaincu de la légitimité morale d’un tel processus et qu’il fallait lui donner les attributs d’un choix populaire qui engage la nation entière. Un choix qui ne peut souffrir d’aucune remise en cause. Or, le terrorisme n’est plus ce qu’il était en 1999, ou même depuis 2006. Avoir affaire à Al-Qaïda ou à Daech, ce n’est pas avoir affaire au GIA ou à l’AIS. En d’autres termes, nous n’avons plus affaire à un terrorisme “algérien”. Certes les islamistes algériens le soutiennent, mais n’ont pas de pouvoir d’orientation sur ses stratégies. Le terrorisme ne s’est pas internationalisé idéologiquement seulement ; il s’est internationalisé sur le plan du commandement, de l’endoctrinement, du recrutement et sur les plans tactique et logistique.
           Or, une stratégie conçue pour rattraper des “égarés” et affaiblir, même relativement, les rangs des maquis locaux n’est pas forcément adaptable à un terrorisme sans frontières. Même le discours sur “les dangers qui nous entourent” n’est pas conforme à la réalité. C’est le même terrorisme, comme l’a montré la tragique opération de Tiguentourine. C’est le même terrorisme transnational, même s’il y a une compétition entre les deux grandes pieuvres.
           Parce qu’il est un danger planétaire, le terrorisme ne peut plus être approché en termes de compromis locaux. La réconciliation nationale, outre qu’elle ne peut nous faire l’économie d’une lutte armée, est dépassée en ce que le terrorisme lui-même n’est plus “national”. Il est temps que la société politique et la société civile se réapproprient le débat sur la question sécuritaire.
           M. H.

          NDLR: Commentaire d'un Algérien.
           Les militaires algériens ont compris que capturer vivants des islamistes terroristes c'est les retrouver plus tard au front par la grâce d'une amnistie de la honte décrétée par un président qui a une dent contre le peuple algérien, c'est pourquoi l'éradication de cette vermine verte passe par l'élimination physique de ces groupuscules sans foi ni loi et c'est ce que font les militaires à qui il faut rendre un vibrant hommage.




Un exorciste fait une victime
Envoyé par Roland
http://lestrepublicain.com/annaba/item/23163-un-exorciste-fait-une-victime-%C3%A0-chorfa


Par Le Matin | 24/05/2015   l Par : B. Sofiane
Il faut signaler qu’à Annaba, plusieurs affaires liées au charlatanisme ont été traitées par les services de sécurité

          Ce fait divers n’est pas tiré d’un film mais c’est une histoire vraie qui vient de se produire cela fait trois jours. Son auteur est un exorciste activement recherché par les éléments de la gendarmerie nationale, après avoir provoqué la mort d’une jeune femme nouvellement mariée.
          Selon une source d’information proche de l’affaire, l’époux de la victime, a déposé plainte auprès de la gendarmerie nationale. Son récit aux enquêteurs est fracassant et donne vraiment froid dans le dos.
          Selon la même source, la victime qui était atteinte d’une anémie a été hospitalisée dans un premier temps. Son mari, sur proposition de son ami, préfère l’orienter vers un médecin charlatan, un exorciste.

           Ce dernier, tout en prétendant être connaisseur dans le domaine de l’exorcisme puisque armé de formules et de rituels, explique à son mari qu’il faut lui chasser le démon. Au moyen d’une branche d’un olivier, il fouette la femme à la jambe, histoire de faire chasser le démon. Ensuite en utilisant un oreiller, il presse sur sa poitrine sous le regard crédule de son mari. La femme torturée par cet homme, serait déjà inconsciente.
          Transférée à nouveau à l’hôpital, elle décéda quelques heures après cette pratique douloureuse qui a eu lieu dans des conditions horribles. Plus grave encore, elle a eu également deux fractures à la jambe et au thorax. La nouvelle de cette dramatique séance d’exorcisme s’était répandue comme une trainée de poudre au sein de la population de la commune de Chorfa, rapporte la même source d’information.
          L’exorciste qui a appris la nouvelle de sa mort, n’a plus donné signe de vie. En cavale, il est activement recherché par la gendarmerie nationale. Il faut signaler qu’à Annaba, plusieurs affaires liées au charlatanisme ont été traitées par les services de sécurité ces derniers mois où plusieurs personnes ayant fait quelque part confiance à la médecine traditionnelle, ont été victimes de ces pratiques plus que douteuses.
          


Concession Des plages à ANNABA : La saison de tous les risques
Envoyé par Jean Pierre
http://leprovincial.com/concession-des-plages-a-annaba-la-saison-de-tous-les-risques/

Par Le Provincial | 24/05/2015 l Par : Rym.B

          Rien que quelques jours nous séparent de la saison estivale, et voilà que les plagistes ont déjà déposés leurs tables et parasols sur le sable de pratiquement toutes les plages de la wilaya de Annaba. Alors que d’après la décision du ministère de l’intérieur, l’accès aux plages redevient gratuit à partir de cette année, les loueurs de parasols quant à eux ne tiennent pas compte de cette décision.

           Plages Fellah Rachid, Rezgui Rachid et Ain Achir
          Dès les premières heures de la journée, les loueurs de tables et parasols commencent à s’installer sur la plage Fellah Rachid ex Saint Cloud. Interrogés sur les lieux, les loueurs de parasols n’ont pas hésité à répondre aux questions. « Pour le moment nous n’avons rien reçu qui nous empêche de ne pas poser nos parasols. Nous sommes ici été comme hiver, et nous ne sommes pas prêts de bouger. L’année passée nous avons dû payer notre place de sable, mais cette année aucun responsable ne nous a parlé » a indiqué un loueur de parasols. Pareil pour le reste des plages, nombreux squatteur ce sont installés confortablement sur le sable attendent l’arrivée des citoyens. « Pour le moment on travaille comme on veut, certes on n’oblige personne à prendre une table, mais ceux qui veulent bien sont les bienvenus. C’est mon travail et ce n’est pas maintenant que ça va changer » s’est exprimé un squatteur de la plage Chapuis en lançant. « J’ai entendu parler de la décision du ministère de l’intérieur, c’est vrai que c’est leur droit de faire ce qu’ils veulent, mais c’est mon droit aussi de travailler et de rester là où j’ai commencé il y a des années de cela » insatisfait, a ajouté notre interlocuteur. De sa part, la gendarmerie nationale quant à elle est à cheval et est présente au niveau de toutes les plages sous sa juridiction, pour le bon déroulement de la saison estivale mais aussi pour mettre à exécution les directives du ministère de l’intérieur sur le nouveau statut des plages. Le colonel Sarhoud Ismail, présent hier à la plage Ain Achir, a donné quelques détails en ce qui concerne la nouvelle décision ministérielle. « C’est vrai que jusqu’à présent il y a toujours les loueurs de tables et parasols sur les plages, mais il faut dire que ce n’est pas encore la saison estivale. À partir du 1 juin, toutes les directives du ministère seront appliqué à la lettre, du moins dans le secteur gendarme. Du moment que le citoyen à l’accès libre à la plage et qu’il peut poser son parasol là où il veut, sans que personne ne l’oblige à payer une table, c’est déjà un début. » A expliqué le colonel S. Ismail.

           Et le phénomène des parkings alors !?
          Comme les squatteurs des plages, le phénomène des parkings prend de l’ampleur dans la wilaya de Annaba. Chaque année, les estivants en bavent avec les parking men. Après l’interdiction des loueurs de parasols et tables dans les plages, les gardiens de parking quant à eux sont autorisés à travailler « Je viens chaque année à Annaba pour passer un peu plus d’un mois, et qui dit Annaba dit la plage. Pour moi chaque jours c’est 100 DA le parking et 500 DA la table et le parasol, ça me fait en tout 600 DA. Je trouve que c’est exagéré » a révélé Nabila rencontrée sur la plage d’Ain Achir accompagné de ses 2 filles en continuant. « Cette année avec la décision du ministère de l’intérieur, en ce qui concerne l’interdiction des loueurs de parasols, nous sommes déjà rassuré, mais il reste le problème des parkings. Si nous sommes dans un pays où règne la sécurité, pourquoi avoir recours à des gardiens pour surveiller nos véhicules » s’interroge notre interlocutrice. Toutefois, les parkings men, n’ont pas manqué de se faire entendre. Omar, un quinquagénaire, est un gardien de parking à la plage Ain Achir, a expliqué que le gardiennage est un travail qui existe depuis plusieurs années et au même endroit. « Pourquoi ne pas travailler si l’APC nous loue l’endroit. Je travaille dans les règles de l’art, et les clients doivent me payer. Dans le cas contraire, contrairement à ce que les autres disent de nous, moi personnellement je n’utilise pas la force en cas de refus, je fais appel aux éléments de la gendarmerie pour me faire payer» a-t-il expliqué.

           Reprendre le control des plages
          Depuis l’avènement de l’activité informelle dans la wilaya de Annaba, celle-ci n’a cessé de prendre des proportions inquiétantes notamment depuis 2005 avec l’avènement des parkings sauvages et des espaces de location de parasols informelle aux niveaux des plages de la coquette.
          Cela a commencé avec des parasols ici est là dans les plages, espaces que le citoyen pouvait utiliser contre rémunération ou bien s’en passer celons son bon vouloir. Petit à petit et en marge des plages privées payantes, les plages de la wilaya ont très vite été recouvertes de milliers de parasols, sous le dictat du marché informel, depuis Reffass Zahouane jusqu’au en passant par Oued Boukrat plage de Shetaibi. Contrôlées par des groupes de jeunes armés de gourdin, de sabres et d’armes blanches, les plages à l’image des parking sauvage, sont tombés sous le control de délinquants et de repris de justice, en grandes partie, devant lequel le citoyens était obligé de louer un parasols, sous la menace d’être bouté hors de la plage. Cette situation s’est aggravée ces dernières années, où des cas d’agressions physiques violentes et de meurtre ont été enregistrés à travers les plages du Pays, notamment dans la wilaya de Annaba. En juin 2014, un jeune homme a été tué à coups de couteau au niveau de la plage de Chétaïbi. Il s’est avéré par la suite que la victime voulait obligé les jeunes en question à louer un parasol, ce qui a résulter sur une bagarre, laquelle a résulter sur le meurtre de l’agresseur. Pendant cette même période, au niveau de la plage de Rizzi Amor (Chapuis) une fillette de 3 ans a été agressée à l’arme blanche et blessé au niveau du visage, parce que son père à refusé de payer une place de parking sauvage.
          En raison de tous ces dépassements et bien d’autre, le ministère de l’intérieur a décidé de reprendre les choses en main et rendre gratuit l’accès aux plages. Cette décision prendra effet le 1 juin 2015 à minuit avec l’ouverture officielle de la saison estivale 2015. D’ici là les loueurs de parasols continuent de mener leurs activités mais avec une certaine réserves, vu que les forces de l’ordre et la gendarmerie nationale sont présent au niveau de toutes les plages de la wilaya pour assurer la sécurité et le confort des citoyens et estivant, à l’exemple de la plage de Ain Achir où la saison estivale a débuté avec quelques jour d’avances.
           Les retombés d’un changement aussi rapide que radical
          Cela-dit un changement aussi radical dans un mode de vie que certains ont adopté comme étant leurs gagne-pain, ne risque pas d’être accueilli sans une vague de manifestation ou encore de violences. Les loueurs de parasols et gardiens de parkings de plages informels se comptent par milliers dans la wilaya de Annaba. Leurs interdire d’activer sur les plages sans la moindre transition ou alternative, risque de créer plus de problèmes que de solutions. Toutes ces hypothèses seront mises à rude épreuve à partir du 1 juin prochain, date à partir de laquelle les instructions du ministère de l’intérieur feront office de loi dans les plages de la wilaya de Annaba.
          Rym.B

Un «tailleur» recommandé
Envoyé par Roland
http://www.lestrepublicain.com/annaba/item/22754-un-tailleur-recommand%C3%A9
Par Ammar Nadir le 06-05-2015        Par : Est Républicain

           Le passeport biométrique actuel, présenté comme le nec plus ultra des documents de voyage depuis l’indépendance du pays, s’avère être… de mauvaise qualité puisque c’est peut-être le seul passeport au monde à se décoller. Du moins il n’y a pas connaissance à travers le monde d’un tel problème alors qu’ici cela va devenir une hantise et même un fonds de commerce, comme pour tout ce qui ne marche pas. En effet, ils sont de plus en plus nombreux à faire état d’un passeport dont les feuillets se détachent et le mot est passé, il y a un « tailleur », entendre relieur, du côté des taxis qui font la Tunisie. Quelle coïncidence ! Pourtant, on peut se demander pourquoi ce n’est pas la daïra qui prend en charge ce problème puisque c’est elle qui délivre ce document. Un document, faut-il le rappeler qui représente un pays et qui a pourtant été présenté à des douanes étrangères dans cet état déplorable, pour un cas au moins qui avait fait l’objet d’un article dans ces mêmes colonnes. Faut-il rappeler que c’est un document de souveraineté ? Et que toute atteinte même de bonne foi, pour le recoller dans ce cas, risque de le faire passer pour faux et entraîner des problèmes pour son possesseur ? Quoi qu’il en soi, c’est un véritable problème maintenant et il faut bien lui trouver une solution…honorable car cette situation entache les plus hautes autorités du pays, pas les possesseurs d’un passeport aux feuillets détachés qui n’ont aucun autre choix.
          Ammar Nadir            


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 Le député en vacances...
Envoyé par Eliane
     C'est un député qui décide de passer des vacances chez l'habitant, à la campagne.

    Il y est bien accueilli, mais au bout de 3 jours, il commence à s'ennuyer.

    Il va voir le paysan et lui dit qu'il aimerait bien participer à la vie de la ferme en faisant un petit travail.

    Le paysan se dit : - Bougre di diou ! Un gars qui n'a jamais rien fait de sa vie ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui donner à faire, à ce gus là ?

    Il réfléchit et se dit qu'il va lui demander de répandre les quinze tonnes de fumier, qu'il a stocké dans son champ, à la fourche !

    Comme ça, il sera occupé jusqu'à la fin des quinze jours et sera tranquille jusqu'à son départ.

    Le surlendemain, le député revient et lui annonce qu'il a fini !

    Le paysan n'en revient pas et va voir son champ : le fumier est uniformément réparti... impeccable !

    Le député demande un autre travail pour continuer à participer à la vie de la ferme.
    Le paysan se dit qu'avec un pareil travailleur, il pourrait lui demander de trier les patates dans la réserve, ce sera vite fait !

    Il l'emmène dans la réserve et lui explique le travail : - Tu vois ce gros tas de patates, il faudra en faire deux tas : à gauche les grosses et à droite les petites. Tu en as pour deux jours de boulot environ!

    Au bout d'une semaine, sans nouvelles de son touriste de député, il va à la réserve...

    Il y voit le gars, assis, une patate dans chaque main, à les soupeser.

    Le gros tas à trier n'a pas bougé et le tas de grosses patates et de petites ne compte chacun que 3 ou 4 patates !

    Le paysan s'exclame :
    - Mais que se passe t-il ? Tu as mis à peine deux jours pour répandre quinze tonnes de fumier dans le champ, et là, pour un travail tranquille, tu n'as pas avancé !
Le gars lui répond : - Vous savez, nous les députés, pour semer la merde on est bon, mais pas pour prendre la bonne décision !...      
ØØØØØØØØØØØØØØ


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