Je rentre d’Algérie, j’ai séjourné quelques jours à Sidi-Feredj.
Je n’emploierais plus le mot de Sidi-Ferruch car
tellement de choses ont changé. Le nouveau nom va mieux que l’ancien qui fut
rempli de souvenirs d’une jeunesse passée. Il en sera de même pour la Trappe.
Mon handicap ne m’a pas permis de faire tout ce que j’aurais aimé mais je parlerais dans mes prochaines
chroniques de Staouéli, de Bouchaoui, et de quelques villages côtiers côté
ouest, comme Douaouda, Bousmael, Bou Haroun.
50 ans ont passé avant de retrouver le pays de mon enfance, vous dire le bouleversement des sentiments, la réception chaleureuse des anciens staouéliens sont des bonheurs mêlés à de la tristesse. Un chir m’a dit « Vous, les Pieds-Noirs, vous avez emporté le charme et la gaîté » j’ai failli le croire…
R.A.