1er rang de gauche à droite : VIDAL Vincent, CASERTA Louis, SORABELLA Jacques, BODEAU, SAN- ROQUE François, GARCIA Fifis, SABIA Sauveur, DENCAUSSE Georges, RIVAS Joseph, CAMPS Joseph, MOTTA Charles, COFFINET René, AGULLO Antoine, MOTTA Lucien, GEORGES Henri, MERLO René, BERTHIER  Yves, FEDELE Antoine, ? , PELLO Marceau.

 2 é rang de gauche à droite : SCHNEIDER Achille, SAENS Cyprien, ? , ?  , ?  ,   ?,

Accroupis de gauche à droite : SCHNEIDER Lucien, AGUILAR Antoine, PONS Laurent, TRANI André, TRANI, Tête d’AIL, VADELL Emile, MARTINEZ François, CASERTE René, LOPINTO Jean-Jacques, RIVAS Paul, RABOUEL, ARLANDIS Baptiste, ? , ?

Nous connaissions les noms des premiers pionniers qui se fixèrent à Staouéli ; nous les avons nommés au début de cet ouvrage.
Voici le dernier carré, ceux qui, envers et contre tout, espéraient …
Ils sont une quarantaine sur la place de l’église, après l’indépendance, dans un beau jour de juillet 1962, faisant bonne figure devant l’objectif du photographe de Guyotville, M. Coulon. Tandis que ce dernier règle son appareil et place ses personnages, un bruit répété, lancinant comme un glas, sonne dans les oreilles de ces derniers Français sur la terre Algérienne.
Son lugubre qui frappe au cœur, qui atteint l’âme et pourtant… il faut sourire à l’objectif.
Les bruits s’intensifient…
Les masses des Algériens cognent sur le monument aux morts… qui résiste.
Puis, une clameur de victoire s’élève, forte, intensive, hystérique, le pauvre poilu de la guerre de 14 / 18 tombe … sous les coups.
Une fois à terre, la populace indigène le brandit et le promène à travers les rues de notre village.
Funérailles Arabes, pour un symbole Français…
Le dernier carré s’est disloqué rapidement, la foule fanatique est si imprévisible, qu’il est plus prudent de se barricader chez soi.
Je ne sais ce que notre vieux soldat est devenu, il est certainement mort, une fois de plus, les armes à la main.


Précédent RETOUR Suivant