On m'écrit de Marseille. Madame Anne-Marie Gatto me confie ses impressions.
Je vous livre quelques uns de ses commentaires et plus particulièrement sur les taquineries que lui faisait subir mon père, un gamin nommé Robert Antoine, et ce, vers 1927.

En m'envoyant " quand l'orage passa ", je me suis précipitée pour le lire tout l'après-midi, mais je ne l'ai pas terminé car je lis lentement, je déguste, je savoure…
En 1914, quand la guerre a éclaté et que mon père fut mobilisé ma mère a préféré louer un appartement à Staouéli pour faciliter l'accès à l'école de ses enfants. Cet appartement situé dans une cour appartenait à Prosper Antoine qui y habitait ainsi que sa femme et leur fils Robert.
C'est là que je fus conçue. J'y suis née le 25/03/1919.
Lorsque j'avais 8 à 9 ans mon frère en avait 8 de plus que moi. Ses copains étaient René Coffinet, Roger Mari, Bebert Bez et Robert Antoine. Mais le seul qui s'amusait avec moi et me taquinait beaucoup c'était Robert . Peut être parce qu'il m'avait vue bébé ?
Quand je rencontrais la bande de Georges et Cie, je me sauvais car je savais que Robert me taquinerait. Cela arrivait souvent. Je me défendais tant bien que mal, plutôt mal que bien.
A la plage Est de Sidi Ferruch, vos grands parents avaient un cabanon. Mes parents me laissaient chez des amis, les Cardonne, dont le cabanon jouxtait celui de vos grands parents.


Les cabanons plage Est
Ah ! Quel malheur quand j'étais dans l'eau et que je voyais arriver Robert, il m'éclaboussait, me trempait la tête dans l'eau ! ! !
Et puis le temps a passé…

Je remercie Madame Gatto de ces souvenirs d'enfance.
Cette lettre pleine de fraîcheur et de vivacité écrite par une dame de 87 ans fait plaisir au cœur. Bravo Madame Gatto et, si vous avez d'autres anecdotes aussi succulentes, faites nous en profiter.



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