Je viens de recevoir au courrier un paquet de photos. Aucune explication, pas un mot, pas une lettre.
Cette artère traverse une ville mais laquelle ? Aucun immeuble, aucune façade n'accroche mon regard, ni mes souvenirs.
Peu à peu des oriflammes vertes et blanches apparaissent.
Mais…la porte de ce parc, je la connais.
J'imagine sur la grande place le kiosque à musique remplacé par une troupe de dauphins en béton. Et sur l'autre la flèche de l'église a été remplacée par la tour du minaret.
Il y a des drapeaux verts et blancs partout comme si l'on voulait marquer fortement une identité, une fierté nationale ; A la vue des photos, les rues, et avenues grouillent de personnes et de voitures.Les volets des maisons sont souvent clos, les paraboles omniprésentes enlaidissent les façades. On peut remarquer que certaines femmes ne portent plus ni foulard, ni voiles et supportent très bien le pantalon.
Mais ma grande surprise, mon étonnement majeur c'est la demeure de mon père, (celle acquise au Docteur Gérard).) Je ne l'ai pas reconnue ! Faisant coin, elle jouxtait celle des Arnau d'un côté, de l'autre nous étions voisin des Marnet.
Comment l'aurais-je reconnu, puisque d'un plein pied, elle est flanquée maintenant de deux étages, entourée de l'immuable mur de 2 mètres de haut. La couleur blanche qui à l'époque recouvrait les façades, fait place à ce jour à une couleur indéfinissable.
Magasin COMBES (février 2006) Robert ANTOINE mars 2006
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