N° 124
Janvier

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1erJanvier 2013
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,
Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

 VŒUX 2013
Chers Amis,

"Le plus beau métier d'homme est le métier d'unir les hommes"
Antoine de Saint-Exupéry

        C'est toujours avec le même plaisir pour moi de vous présenter, au nom de l'équipe de la Seybouse, nos vœux les meilleurs pour cette nouvelle année, je crois que c'est dans les périodes dures que nous vivons que les mots et les intentions prennent tout leur sens. C'est aussi que le moment est opportun pour vous remercier de votre fidélité et de votre confiance témoignées tout au long de l'année.
        Dans ces premiers jours de l'année 2013, je pense à vous, chers lecteurs de la Seybouse qui partagez avec moi la même passion pour nos villes d'Algérie, pour la sauvegarde et la pérennisation de notre mémoire, pour la défense de l'œuvre gigantesque accomplie par nos ancêtres sur notre terre de naissance.
        Je pense à vous qui êtes en bonne santé, et à vous qui vous inquiétez pour vous-même ou pour quelqu'un de proche. J'adresse à chacun de vous et à vos proches ces mots de paix et de bonheur :
        Que cette année vous apporte la paix et la lumière dans l'esprit et le cœur.
        Que vous souhaiter de mieux qu'une parfaite santé pour vous et vos proches,
        De la prospérité et de la passion dans vos activités,
        Et de l'amour autour de vous durant toute l'année...
        Que la nouvelle année vous apporte l'énergie et la vitalité nécessaire à la réussite de tous vos projets.

        Nos vœux sont des souhaits. Ils nous conduisent vers l'avant. Ils nous rendent plus solidaires les uns aux autres. Ils réveillent des sentiments qui sommeillent en nous le reste de l'année. Ils sont porteurs tout à la fois de nos incertitudes du lendemain et de nos projets, avec ce désir de vivre et cette attente de joies petites et grandes que nous portons en nous-mêmes

        La paix suppose la confiance retrouvée et redonnée. La confiance, ce fil fragile qui nous relie les uns aux autres. La confiance est nécessaire dans ces temps très difficiles.

        Notre avenir personnel est entre nos mains. L'avenir de l'humanité est aussi entre nos mains, même si ce sont les élus, les médias et " les kikenbrocks " qui tiennent les rênes de la gouvernance. Il nous appartient de prendre conscience de ce qui compte vraiment dans la vie. Il faut aussi aider nos semblables à en prendre conscience. Ainsi les mentalités évolueront et nous pourront construire ensemble un avenir meilleur. Un avenir fait de respect de l'autre, d'entraide et de progrès pour tous.

        La tolérance et la solidarité entre les individus et entre les groupes peuvent apporter beaucoup à tous et à peu de frais. Il faut les encourager en développant la fraternité, sans pratiquer l'autoflagellation. L'étude de la connaissance et la compréhension du monde et de leurs civilisations sont indispensables à l'homme pour évoluer. Il faut les " pratiquer " pour éveiller et élever notre esprit, analyser et en comprendre toutes les subtilités.

        Mais devant le déchaînement médiatique qui chaque jour, nous assène de nouvelles plus mauvaises les unes que les autres, mon souhait le plus cher pour vous, chers AMIS, sera que vous atteigniez le triple A (Amour, Amitié et Action). Chaque année, c'est un nouveau départ,
A chaque départ, un nouveau succès nous attend,
Un succès qui est et sera le vôtre cette année encore...


        Cette année encore, osez rêver grand, nos énergies conjuguées feront émerger vos succès de demain. Le savoir-faire et l'envie d'aller de l'avant sont les moteurs de notre détermination à foncer vers l'avenir... Voilà les fondements de notre réussite à tous ensemble.

        Grâce à vous, nous sommes là aujourd'hui, pour vous nous serons plus fort demain si vous le voulez bien. Ensemble maintenons le cap ! Excellente année.
        Meilleurs Vœux à chacun pour 2013. Meilleurs Vœux aux centainnes de milliers de lecteurs anonymes à travers le monde.
Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
        A tchao.

LES VŒUX DE DODIEZE
Envoyé par M. Jean Brua

Photo M. Jean Brua
Merci Jean pour ces Vœux plein d'humour bon enfant bien de chez nous.



CRECHES DIVERSES 2012
JOYEUX NOËL BÔNOIS
Envois Divers

JOYEUX NOËL BÔNOIS
(Envoyé par M. Jean Claude Rosso)
Auteur Pierre Antuoro (décédé en août 2011)

A vous, bande de calamars boiteux,
Qu'est ce que je dirai pas pour vous rendre heureux,
Sinon vous donner une calbote amicale,
Que ça va sûrement pas vous faire mal,
A vous tous les fartasses, les guitches et les laouères,
Ceux qui allaient se taper le bain en bas la mer,
A tous les bouffeurs de cocas, mantecaos, zlabias,
Bliblis, oublis, roliettes, mounas, makrouds et calentitas,
A ceux qui dégustaient les brochettes et les merguez chez redzin,
A ceux qui tapaient cinq, à tous les falsos,
Aux buveurs d'anisette avec kémias, cacahouettes, et matsam,
A ceux qui faisaient sans arrêt, monte et descend, de la rue Thiers-à la Place du théâtre sur le cours Bertagna,
A tous les falempos qui mentaient comme des voleurs,
A tous ceux qui ont fait le bras d'honneur,
Et ceux qui trichaient aux tchics tchics,
Ceux qui faisaient la chaîne devant l'Olympia ou au Majestic,
Ceux qui tiraient le carreau au boulodrome de la place Randon,
A ceux qui, comme moi de la Colonne, tapaient cao à la ronda,
Ou soit disant maqua hora au tas de noyaux,
Ceux qui jouaient à la belote ou à la brischk,
Ceux qui ont fait, les pôvres, figa ou tchoufa,
A ceux, que quand ils partaient on aurait dit qu'ils revenaient,
Aux anciens des rues Mermoz et Garibaldi, des HLM de la Ménadia, des quatre chemins, du moulin à l'huile et de Sainte-Anne etc..
Aux anciens de l'école Garibaldi, Saindicarno, de l'Orangerie, de la Place d'Armes, de Beauséjour, de la cité Auzas, du Pont blanc, de Vaccaro,
A tous ceux de notre ancien " paradis "
A tous ceux là,
En pensant à ceux que j'aimerais qu'ils soient toujours là,
Je souhaite que cette nouvelle année vous apporte le bonheur,
Et surtout que cette purée de santé elle vous laisse pas tomber.
(A tchao dioca....Pierrot)


NDLR : Je me dois quand même de signaler que ces vœux remaniés à la mode bônoises ont été déclinés depuis plusieurs années à la mode de toutes les villes d'Algérie et il serait normal de rendre hommage à tous ces "auteurs anonymes" et surtout à l'auteur originel dont le fils se reconnaîtra et que je citerai s'il le désire.

Photo envoyée par Chantal Marques
Crèche de Mme Chantal Marques
Photo envoyée par Robert Leon
Crèche de M. Robert Léon
Photo envoyée par Henri Lunardelli
Crèche de M. Henri Lunardelli
Photo envoyée par Bernard Gauci
Crèche de M. Bernard Gauci
Photo envoyée par Lionel Decramer
Crèche de M. Lionel Decramer
Photo envoyée par Marie Poujade
Crèche de Bartolo envoyée par Mme Marie Poujade
Photo envoyée par Hugues Jolivet
Crèche de Falicon envoyée par M. Hugues Jolivet
Photo envoyée par Hugues Jolivet
Photo envoyée par Hugues Jolivet
Crèche de M. Nice envoyée par M. Hugues Jolivet
Photo envoyée par Gilbert M...
Crèche de Giotto di Bondone, envoyée par M. Gilbert M...
Photo de JP Bartolini
Crèche de M. Mme Jeanine Bartolini

LA CRECHE ET LES SANTONS
Envoyé par Gilles

La crèche existait bien avant les santons

Les santons de la crèche

            La Nativité, par sa capacité à toucher le cœur des hommes, a toujours été un sujet de prédilection pour les peintres, les sculpteurs ou les artisans en mosaïques chargés de décorer les murs des églises.
            La première création d'une crèche de Noël est attribuée à saint François d'Assise. Il avait obtenu en 1223 l'autorisation du pape de célébrer une messe de minuit devant une étable où hommes et bêtes reconstituaient, en grandeur réelle, une crèche.
            Progressivement, et sous son impulsion, toutes les églises se mettent à construire des crèches au moment de Noël.

Quand les crèches entrent dans les maisons...

Les santons de la crèche
            C'est au XVIIIe siècle que les crèches entrent aussi dans les maisons, non plus avec des personnages grandeur nature, comme dans les églises, mais avec des miniatures.
            Placées sous vitrine, avec des personnages précieux, en verre ou en porcelaine, elles étaient appelées " chapelles " et réservées dans les premiers temps aux familles les plus riches.

De l'objet précieux à la figurine plus modeste

Les santons de la crèche            En Provence, un artisan du nom de Jean-Louis Lagnel se met, à la toute fin du XVIIIe siècle, à créer des personnages pour les crèches à partir de l'argile rouge ou grise d'Aubagne.
            La production de ces " santons " va se développer très rapidement dans ce que l'on appelle le " triangle santonnier " : Marseille-Aubagne-Aix.

            À partir d'un modèle sculpté, le santonnier fabrique un moule en plâtre, coulé autour du modèle pour en prendre l'empreinte. Lorsque le moule est prêt, on peut y glisser de l'argile ou y tasser une boule de terre, qui se rétracte en séchant.

            Le santon est retouché au couteau et mis à sécher plusieurs semaines avant d'être peint à la main. Si au début les santons sont en terre crue, on se met très vite à les cuire, comme de véritables poteries, pour les rendre plus résistants.
            Signalons qu'il existe de " grands santons ", de plus de dix centimètres, dont les bras sont collés après cuisson, à côté des " simples ", plus petits, cuits en une seule pièce.

            Au XXe siècle apparaissent aussi des santons de fil de fer habillés de tissu, un peu plus grands et dont seules les mains et la tête sont en argile.

Et les santons ?

Les santons de la crèche            En Provence, un artisan du nom de Jean-Louis Lagnel se met, à la toute fin du XVIIIe siècle, à créer des personnages pour les crèches à partir de l'argile rouge ou grise d'Aubagne. La production de ces " santons " va se développer très rapidement dans ce que l'on appelle le " triangle santonnier " : Marseille-Aubagne-Aix.

            À partir d'un modèle sculpté, le santonnier fabrique un moule en plâtre, coulé autour du modèle pour en prendre l'empreinte. Lorsque le moule est prêt, on peut y glisser de l'argile ou y tasser une boule de terre, qui se rétracte en séchant.

            Le santon est retouché au couteau et mis à sécher plusieurs semaines avant d'être peint à la main. Si au début les santons sont en terre crue, on se met très vite à les cuire, comme de véritables poteries, pour les rendre plus résistants.

Du rouge, du bleu, du vert, de l'or !

            Signalons qu'il existe de " grands santons ", de plus de dix centimètres, dont les bras sont collés après cuisson, à côté des " simples ", plus petits, cuits en une seule pièce.
            Au XXe siècle apparaissent aussi des santons de fil de fer habillés de tissu, un peu plus grands et dont seules les mains et la tête sont en argile.

Couleurs et argile

Les santons de la crèche            Peindre tous ces petits santons demande une grande minutie de la part de l'artisan. Il utilise toutes les couleurs, y compris les plus précieuses, comme l'or, réservé en général à la Vierge et aux rois mages.

            Les santonniers se transmettent souvent le métier - et le tour de main - de père en fils. De véritables dynasties se créent et existent encore aujourd'hui, deux siècles après le fondateur initial !

Tout un univers d'argile colorée

            Autour des " incontournables " de la crèche (l'enfant Jésus, Marie, Joseph, les rois mages, les bergers et leurs moutons), les santonniers ont su créer des personnages qui nous sont familiers parce qu'ils sont imaginés à partir des villageois provençaux du XIXe siècle.

            La crèche de Provence est donc reconnaissable entre toutes, avec sa cueilleuse de lavande, son boulanger, son maire, son garde champêtre, parfois même Tartarin de Tarascon ou les héros de Pagnol ! Cette crèche anachronique place la Sainte Famille et la Nativité au cœur du quotidien de nos campagnes. Pour plus d'émotion peut-être…

http://genealogie.orange.fr/v2/editorial-dossiers/santons-creche5.asp



Ma haine des voeux
ECHO D'ORANIE - N°291 Mars 2002


                            Ma, Haine des Vœux

             Quand vient le temps des vœux, je sens sourdre ma haine
             Pour ces us annuels et ses traditions.
             Pourtant, il me faut bien m'incliner sous la chaîne
             Qu'ont forgée, lentement, les générations.

             Tous les ans nous lisons, comme des litanies :
             "Meilleurs vœux de santé, bonheur, prospérité"
             Alors que nous buvons toujours les avanies
             Que nous sert l'alambic de la précarité.

             Tous ces voeux, à présent, paraissent éphémères
             L'Homme, dans son linceul, se glisse chaque soir;
             Cessez de croire encore à de douces chimères !
             Ne faites plus fumer l'hypocrite encensoir.

             Croyant me réchauffer d'une petite flamme
             Vous pensez : "Le vieil ours n'aura pas de rancœur".
             Vous oubliez toujours qu'il a encore une âme
             Qui vibre, quelquefois, dans le fond de son cœur.

             Tant que nous entendrons résonner les mitrailles;
             Que nous verrons gésir la mère sur l'enfant ;
             Que nous serons cernés par tant de funérailles,
             Laissez-moi seul, pensif, au soleil, me chauffant.

             Ah ! J'ai cru si souvent, d'une foi transcendante,
             Qu'une aube de bonté enfanterait l'espoir !
             Hélas ! m'est apparu le sombre enfer de Dante
             L'Homme s'y reflétait comme dans un miroir.

             Mais pour vous, ô cœurs purs ! j'élude ce dilemme
             Et formule, en ce jour, des souhaits bien ardents.
             Si, de la Paix, l'Amour reste toujours l'emblème,
             Laissons aux belliqueux les exploits décadents !
M. Pierre VIRMES        



LE MUTILE N° 197, 12 juin 1921

Un bel Exemple de Solidarité
POUR EVITER LE RENVOI DE LEURS
CAMARADES, DES CHEMINOTS
OFFRENT DE TRAVAILLER
PLUS SANS GAGNER
DAVANTAGE

                 Les cheminots des chemins de fer départementaux de la Sarthe offraient aujourd'hui au Conseil général de rétablir la journée de dix heures sans augmentation de salaires, pour éviter le renvoi de deux cents de leurs camarades, rendu nécessaire par la fermeture de 200 kilomètres de lignes déficitaires.

       Le Conseil général, par 15 voix contre 12, a eu le regret de repousser cette offre généreuse, la situation financière du département ne lui permettant plus de couvrir, le déficit d'exploitation des chemins de fer de la Sarthe.

OFFICIEL.              
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CONTE EN SABIR
Par Kaddour

SI DJEHA Y LI MOTON
CONTE ARABE

La scène se passe dans un corps de garde occupé par des tirailleurs indigènes

            - Ya oulid Dzaër, fit moi blizir ti raconte moi onn bil z'histoire, dit un tirailleur nouvellement engagé.
             - Oui, Kaddour, ajoute un sergent de tirailleurs français, raconte-nous une histoire qui fasse rire.
             - Quisqui ji conte moi, ji si pas bian barler franci,
             - Cela ne fait rien, conte toujours.
             - Ti vou qui ji raconte l'histoire di la chien noir ?
             - Oui I oui I
             - Y biais, acoute
             Si Djeha il iti june, tout bitite, sa mir qui lime boucoup il lui dit un jor :
             Si Djeha, vatan al marchi, chit moi oun moton, fit tension qui soi bon, qui puisse pas marchi.
             Si Djeha y di rian, y va al marchi, y sarche, y trouve pa, tot li moton y marchi bian.
             Y dit, cit embitan, ji fot moi le camp ; - il marchi por la rote, y trove on moton il y tout a fi squanti, y po pas marchi.
             Yatek: saha ya rebbi, ji trouvi mon affir.
             Y pran la moton, y mit sur son dos et y porte Io à la mison.
             - Yamma qui dit lorsqui li arrivé, ji crois qui ti bian content, chouf cit moton il ni pas moyen por marchi.
             - A bogri di coillon qui di sa maman, tojor ti bite, ma parol, ji di chit moi on moton smine, grass, qui po pa marchi.
             - Ji ma trompi, qui di Si Djeha, mi ça fi rian, ji va li toyer et ji vendra por la rue.
             Alors Si Djeha y toyé la moton, il coupé, y mit-le sor on planche, y parte por la rue, y cri :
             - Voilà di boun moton, madame, di boun moton, boun marchi.
             To li monde y regarde la viande, y di il y crivi cit moton, ci digotan, ni pas bon, la boulice y ni pas fir bian li sirbice.
             La nuit y vian, Si Djeha ni pas vendre on morçon di moton.
             Y a on chien noir qui li régardé tojor, il allé por davan, por darrière y sente, y couche, y levé, tojor il reste là.
             Si Djeha y régarde cet chien noir, y loui di : ti vos chtir li moton ?
             La chienn y rémou'ille la queue
             - Tien, dit Djeha, pran tout (y jit la viande par tirr), ton patron y billera por vous.
             La chien il y content, y mangera tout, y quand y son fini y fout le camp gran galo.
             Si Djeha y courir puis lui y crie : arite lo ! arite Io !
             La chien y son rivi, à son mison, Si Djeha il entri et y crie tojor : volor ! rendi moi moun l'argent.
             Dans cit mison y en a oun femme joli tot à fait, qui son fir l'amor avec on camarade. Ci nomm y croit qui cit on fornisor qui demande son l'argent y por qui fot moi le camp y donni dix douro à Si Djeha.
             Si Djeha y prant tot suite l'argent, ma li patron di la madam y son arrivi.
             La madam y la por, alors y fir cachir son camarade por en bas di lit, y Si Djeha por en haut.
             Li mari, quand y son monti, y trove la femme il y bian tranquil dans la chambre.
             Y l'abrasse, y dit j'y parte ci soir por Midia, tian voilà l'arjent por fir couscouss atan qui ji vian.
             Aors li mari y regarde, li mon dio y dit : qui celui la qu'il y en haut y garde toi.
             Si Djeha qu'il y en haut y montre son la lite et dit
             - Ji fot pas mal votre femme, moi ji viann sarcher mon l'argent, parlé por cit mosio qu'il y en bas di lit, lui y fire barfitement ton affir.
             Alors y voir qui di mari il y dans on gran colir, y brofite y fout li camp par la finitre ; y porte les dix douro à sa maman.
             - Ah ! qu'il grand carotier cilui là, y coni bian, dit le jeune tirailleur en éclatant de rire. - El koul oulad Dzaïr kif ada.
             Ti vas voir on autre hastoire encore plus joli, comme c'il la, reprit. Kaddour.
                          
 


Histoire succincte du port de Bône
De M. Roland Riboud
Envoyé par M. Bernard Palomba
 
        Bône par son grand port en eau profonde fut jusqu'en 1962 le 1er port minéralier d'Afrique du Nord et le 3ème d'Algérie toutes activités confondues. Il est bon de rappeler qu'avant l'arrivée des Français à Bône le 27 mars 1832, la côte rocheuse du Cap de Garde à la ville turque n'offrait que 2 ou 3 petits mouillages de relâche, abrités des vents du nord-ouest et d'ouest, mais dangereux et désastreux quand sévissaient les tempêtes d'est assez fréquentes.
Photo Marc Spina
 
        Le projet de construction du port soumis à Alger en avril 1845, ne fut adopté par le ministre de la Marine qu'en 1855. La petite darse ouverte sur la plaine ne fut achevée qu'en 1870, encore qu'il fallut dévier en 1875-76 le cours inférieur de la Boudjemah qui s'y jetait et l'envasait. L'oued fut détourné sur l'embouchure de la Seybouse.  
        La grande darse avec les jetées et les remblais fut achevée avant 1914 avec le grand avant-port. L'établissement maritime et ferroviaire définitif du quai sud minéralier avec ses grandes jetées et guide-lames se termina en 1923. L'artisan de cet agrandissement remarquable fut le Maire Jérôme Bertagna qui de 1881 à 1903 fut de toutes les batailles, soutenu par une population solidaire et passionnée. Les municipalités suivantes poursuivirent ses efforts.
Photo Marc Spina
 
        La ville et les édiles firent le port, mais il faut aussi affirmer que le port fit la ville. Il y créa un esprit, cette atmosphère spéciale se teinte de gouaille avec un goût prononcé pour la galéjade et l'humour, ainsi que pour les plaisirs immédiats de la vie pour en masquer les difficultés. Avec une tendance également pour les petites combines malicieuses, pour rire et tenter de s'en sortir.  
Photo Marc Spina

        C'était un esprit particulier, particulariste même, rendant le Bônois fier voire vaniteux, bavard et passionné, vantard même, mais avec jovialité, toujours enclin à être le meilleur. Mais le Bônois savait être aussi serviable et dévoué. S'il était toujours prêt à critiquer, il était aussi capable d'une admiration exigeante pour ses leaders adulés. Il y avait toujours eu aussi à Bône une volonté de s'affirmer exceptionnelle.  
        Pourquoi? Parce que le chef lieu départemental Constantine avait pris ombrage de son essor important et que le monde des affaires de la Préfecture -et ses politiques- était tenté d'arracher à l'ouest mais surtout à l'est du département toutes les richesses, produits agricoles et autres. Ainsi il limitait l'essor de Bougie et surtout de Bône qui prétendait aussi devenir préfecture d'un département de La Seybouse. Ainsi, Bône fut dépouillée de la ligne des chemins de fer d'Aïn Beïda dont le déversoir naturel était Guelma et Duvivier, donc Bône. Constantine préféra ouvrir à grands frais une ligne sur Philippeville, ouvrir un petit port sur un mauvais site pour favoriser son commerce. Il y eut avec le pouvoir des luttes feutrées. Mais des combats tournant à l'émeute entre la haute administration de Paris se déclenchèrent en 1909 au sujet de l'évacuation portuaire des minerais de fer de haute qualité d'Ouenza et de Bou Kadra que le ministre de la Marine de l'époque voulait faire aboutir en Tunisie - protectorat et à Bizerte où la puissante société française Hersant et Cie, constructeur du port de guerre pour la Marine Nationale avait d'importants et juteux intérêts. On alla même par de subtils montages financiers internationaux menés par les Allemands Krupp, Thyssen et autres Belges, jusqu'à tenter de se rendre maître de ces mines. Magouilles financières et prévarication! Cela déclencha dans la population bônoise d'importantes manifestations exacerbées par les harangues enflammées de nos édiles, pétitions, chansons, menaces. Les minerais d'Ouenza et de Bou Kadra envoyèrent une délégation auprès de Clémenceau et reçurent l'appui du Gouverneur Général Jonnart. La victoire bônoise ne fut acquise que le 7 février 1914.  
Photo Marc Spina

        Les Bônois avaient montré une détermination exemplaire, trait de caractère qui se retrouvera dans toutes les péripéties de leur vie. En 1942-43 notamment sous les bombardements allemands, dans la défense de leur territoire quand les troupes de Rommel vinrent buter à Tébessa sur l'héroïque division de marche où figurait le glorieux 3ème RTA qui ne céda pas un pouce de terrain.  
Photo Marc Spina

        Le port, même martyrisé, montra lors de la bataille de Tunisie en 1942-43 son utilité primordiale pour l'approvisionnement des armées alliées et pour la victoire finale.
         
Roland Riboud          

Des gens de la Lune
Envoyé par Sauveur


         
        
         1 - C'est un Flamand qui sort de chez le médecin :
         - Zut, je ne me rappelle plus si le docteur m'a dit capricorne ou balance.
         Je vais être obligé de retourner le voir.
         De retour au cabinet médical, il demande :
         - Docteur, vous m'avez dit capricorne ou balance ?
         Le médecin répond :
         - Cancer monsieur, cancer.

        2- Deux Flamands regardent la lune et l'un intrigué demande :
         - Tu crois qu'il y a de la vie là-haut ?
         - Evidemment puisqu'il y a de la lumière !

         3- Un Flamand est sur l'autoroute en train de pousser avec grand peine une superbe Porsche 911.
         Un motard de la police l'aperçoit et lui propose son aide:
          - Bonjour, vous êtes en panne ?
         - Non, non, tout va bien, elle est toute neuve !
         - Alors, pourquoi vous poussez votre voiture comme ça ?
         - C'est le concessionnaire, il m'a dit : 50 en ville maximum et toutes les semaines, vous la poussez un peu sur l'autoroute.

         4- Un Flamand se rend chez son médecin. Après l'avoir ausculté, et au vu de diverses analyses, le médecin, ennuyé, lui déclare :
         - Écoutez, je vais être franc : vous souffrez d'une blennorragie.
         - Blennorragie ? Qu'est-ce que c'est ?
         - Eh bien... ça vient du grec.
         - Ah, le salaud ! J'aurais dû m'en douter !
         - Je n'ai pas osé...
         - Et pourquoi donc ?

         - C'est écrit « Confidentiel » en haut à gauche.

         
6- Un Flamand voulait vendre sa vieille voiture, mais il avait beaucoup de difficultés, car sa voiture avait 250000 Km au compteur.
         Après maintes réflexions, il décide de demander conseil à un bon ami qui lui dit :
         - Es-tu prêt à faire quelque chose d'illégal ?
         - Oui, je veux la vendre à tout prix.
         - Tu vas aller voir mon ami Tony qui est mécanicien. Il va mettre ton compteur à 50 000 km.
         Le Flamand va voir Tony, et il remet le compteur à 50.000 km. Quelques jours plus tard, l'ami demande au Belge :
         - As-tu vendu ton auto ?
         - Es-tu fou ! Maintenant qu'elle a 50 000 Km, je la garde !


   LA BASILIQUE SAINT AUGUSTIN   
Envoyé par Cyrille Rochas


             Les travaux commencés en 2011 se poursuivent à un bon rythme pour se terminer en pricipe au printemps 2013.

             PETIT RAPPEL : D’un coût de près de 420 millions de dinars (4,2 millions d’Euros). Cette opération est rendue possible grâce à la contribution de plusieurs partenaires, à savoir la wilaya et l’APC d’Annaba (90 millions de dinars, 900 000 Euros), la région Rhône- Alpes (450 000 Euros) et la ville de Saint Etienne (45 000 Euros). Cela sans oublier l’aide de l’Etat français qui s’ajoute à ces concours publics, ainsi que les donateurs privés ou institutionnels sans lesquels le projet ne pourrait aboutir.

             Ce projet, est mené par l’association Diocésaine, maître de l’ouvrage.
             - Le Pape a lui aussi donné des fonds pour contribuer à la restauration de la basilique de Saint-Augustin à Annaba.
             Quelle est l'importance de ce lieu de culte significatif?
             - L'importance est également perceptible par l'attention portée par Benoît XVI pour l'initiative. La Papal Foundation a déjà offert une contribution. Toutefois, le Pape, informé de la nécessité de la restauration de l'ancien temple, a tenu spécialement à participer au financement des travaux avec une contribution personnelle.
             Nous savons tous à quel point saint Augustin est cher au cœur du Pape. Il sait aussi très bien que la basilique d'Annaba, en Algérie, n'est pas seulement un lieu de culte. La colline d'Hippone, avec la basilique tout en haut, est un lieu-symbole. Un symbole fort de convivialité, de fraternité, humaine et spirituelle.
             C'est un lieu transculturel, transreligieux, et cela, on le doit aussi à la figure de saint Augustin, qui lui a insufflé ces valeurs à travers son humanisme, à travers sa foi et sa culture, et qui conduit chaque homme à l'essentiel. Comment il aimait à répéter: vivre, c'est aimer, retourne à ton coeur. Et ce message est actuel aujourd'hui comme il l'était hier.
             La basilique - consacrée au début du XXe siècle - est située à quelques centaines de mètres du site archéologique de l'antique Regius Hippone, qui conserve encore les vestiges de la Basilique Pacis, où Augustin exerça son ministère; le trône de l'évêque et le baptistère existent encore. Ce n'est pas quelque chose qui regarde seulement à l'Église catholique en Algérie, cela regarde tous les Algériens.
             C'est pourquoi cette restauration a été bien accueillie par tous; les gens d'Annaba sont fiers de Saint-Augustin. Sur cette colline, il y la Basilique, il y a les pères augustins - qui sont chargés de la pastorale - et les Petites Sœurs des Pauvres qui dirigent un foyer pour personnes âgées qui ne peuvent pas rester dans leur famille, ou très modestes.


La basilique

             La population Annabie et tous les Bônois ont hâte de découvrir le nouveau visage de l’imposant trésor cultuel et culturel de leur ville : la basilique Saint-Augustin.
             Article réalisé avec des messages reçus et déjà diffusés par ailleurs.


HISTOIRE DES VILLES DE LA
PROVINCE DE CONSTANTINE      N°20
PAR CHARLES FÉRAUD
Interprète principal de l'Armée auprès du Gouverneur général de l'Algérie.
LA CALLE

ET DOCUMENTS POUR SERVIR A L'HISTOIRE
DES ANCIENNES CONCESSIONS
FRANÇAISES D'AFRIQUE.


La peste à Tunis et à Constantine

                    Tunis le 28 janvier 1785
                   A Monsieur Ferrier, à Alger,
                   " Un retour d'exprès pour La Calle me procure l'occasion de répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 27 novembre dernier. La peste désole ce Royaume depuis neuf mois, éloigne tous les bâtiments et met de longues lacunes à toute correspondance. Ce fléau fait constamment, ici, les plus grands ravages et on ne dirait pas trop si l'on faisait monter le nombre des morts des villes et de la campagne à 150 mille âmes depuis six mois. A Tunis, les journées les plus modérées sont de trois cents personnes, et toute l'occupation des vivants est celle d'enterrer les morts. Heureusement on ne perd point courage, grâce au système du fatalisme qu'il faut prêcher à tout ce qui est peuple dans l'univers. De sorte que le venin ne se répand point dans l'air et qu'en vivant emprisonné on peut compter sur la conservation de sa vie.
                   " Nous attendions l'hiver avec impatience, dans l'espérance que les froids et les pluies détruiraient le germe de cette cruelle maladie. L'hiver est presque passé sans avoir essuyé des froids et vu de la pluie, ce qui dans ce moment n'augmente pas peu la calamité publique ; maintenant, toute notre espérance est dans les grandes chaleurs ; il y a encore bien loin, mais il faut bien vouloir ce que Dieu veut.
                   " Je n'attends, monsieur, que la fin de la peste pour quitter le pays et aller terminer ma carrière à Paris où on m'a donné une place de Secrétaire-Interprète du Roy, depuis le premier octobre dernier. Je vous prie de vouloir bien donner cette nouvelle à M. de Kercy et à M. Desfontaines qui s'intéressent assez à ce qui me regarde, pour l'apprendre avec plaisir. Veuillez bien ajouter à cela un million de compliments.
                   " Les Vénitiens ont disparu depuis longtemps et il y a apparence qu'ils ne reparaîtront sur ces parages que lorsque la peste aura cessée. On prétend que l'on est occupé, à Venise, à construire quelques vaisseaux pour remplacer ceux qu'ils ont eu l'adresse de jeter en terre sur la Sicile. Il a péri un vaisseau de premier rang et la frégate du furieux Chevalier Acogna, qui a eu ordre, avant de quitter cette rade, de nous restituer les groups et les sandals qu'il nous avait enlevés...

VENTURE(1)           

                   (1) Le célèbre Orientaliste Venture de Paradis, se trouvait alors au Consulat de Tunis. Nous le verrons plus tard venir à Alger. Au moment de l'expédition d'Égypte, Bonaparte l'emmena avec lui en qualité de Chef du Corps des Interprètes. Venture succomba pendant l'expédition de Saint-Jean d'Acre.

                    Bonne, 14 mars 1786
                    " ... La peste à laquelle on ne songeait plus, vient de se renouveler chez les Nadis et de se manifester dans notre ville. Il meurt ici, depuis le 10 du courant, de cinq à six personnes par jour atteintes de cette cruelle maladie. Nous prenons des précautions pour nous en garantir et j'ai fait poser aujourd'hui, à cet effet, une barrière au devant de la porte de la maison pour empêcher que les Maures y communiquent. Nous sommes dans une mauvaise passe et nous faisons tous des vœux pour que la mortalité n'augmente pas et pour la cessation de ce fléau. J'instruis le Bey de ce qui se passe à ce sujet.

BARRE, agent de la Compagnie.           

                    Bonne, 21 mars.
                   " .... La peste fait des progrès en ville ; il meurt journellement de 14 à 18 personnes.
                    26 mars.
                   " .... Depuis que le Bey a mis des Deiras en compagne pour empêcher la communication des Nations pestiférées avec celles qui ne le sont pas, il n'est pas venu un grain de blé à notre marché. Ce Prince voudrait préserver le reste de la province de la contagion, mais je pense qu'il n'y réussira pas. On a voulu me dire que diverses personnes en sont mortes à Constantine; ce qu'il y a de sûr, c'est qu'elle est parmi les Senadja, Nation de Maures entre cette ville et Le Collo. Il est bien à craindre qu'en suivant la côte elle ne gagne notre ville.

BARRE.           

                    Bonne, 28 mars 1785
                   Lettre au Bey de Constantine.
                   " Seigneur,
                   " J'ai eu l'honneur de répondre, en dernier lieu, à la Lettre que vous me fîtes celui de m'écrire au sujet d'Aly Bey pour le reconnaître Chef de la Mazoule, à la place de son frère ; étant, Seigneur, comme vous êtes le maître du pays, vos ordres furent exécutés au moment de leur réception par une lettre que j'écrivis à ce Chef, n'ayant pu le voir ici à cause de la peste.
                   " Cet événement, Seigneur, auquel nous n'avions pas lieu de nous attendre, exposant la Compagnie à de grands dommages, j'ose vous représente comme chargé de ses intérêts, que le Chef destitué, lorsqu'il reçut de notre part, à la mort de son père, la Gandour d'honneur pour lui succéder, promit au Truchement de la Compagnie, Votre Grandeur présente, la teneur de la dette de 40 mille piastres dont son dit père Abdallah restait débiteur à la Compagnie, cette somme ayant passé en divers temps dans vos coffres : votre Grandeur n'ignore point tout cela, Seigneur.
                   " Vous savez également, Seigneur, qu'Ali Bey, Chef actuel, lorsqu'il vous plût de lui enlever la Chefferie pour en investir son père Abdallah, sous le Capitaine Garavaque, restait débiteur à la Compagnie de la somme de 5,000 piastres, dont 1,800 lui furent avancées à votre sollicitation et sous votre cautionnement verbal, à Bonne même, lorsque le dit Capitaine se rendit à cette ville, où vous étiez alors, pour vous y baiser la main, cette même somme de 5,000 piastres étant également entrée dans vos coffres en diverses occasions.
                   " D'après des vérités si constantes, permettez-moi de vous demander, Seigneur, puisque vous enlevez à la Compagnie, par tant de changements de Chefs, tout moyen de recouvrement de tant de sommes, quel sera son espoir, dorénavant, sur de si fortes dettes et sur quel débiteur peut-elle faire cas aujourd'hui ? - Vous êtes trop juste et trop éclairé, Seigneur, pour ne pas voir et toucher que dans tant de troubles et de changements qui épuisent le pays, qui en empêchent la production, et, par conséquent, les recettes, la Compagnie seule, plutôt que toute autre, est toujours la victime de ces tristes événements ; je dis plus, Seigneur, et la chose est incontestable: si de pareils troubles ont de nouveaux exemples, cette Place de La Calle touche malheureusement au moment de sa ruine par la perte de tant de sommes, d'un côté, et par plus de dépense que de profit de l'autre.
                   " D'autre part et pour comble d'accablement, à peine paraît-il parfois, lors des récoltes, quelque peu de denrées à cette Place pour sa subsistance, soit pour fournir au Chef de la Mazoule et ses besoins et les moyens de payer la Compagnie, que des ordres de votre autorité, Seigneur, et des cavaliers sur les chemins, de la part de vos Officiers, en empêchent le transport pour faire passer à Bonne cette denrée : cet événement, inconnu par le passé, est arrivé l'année dernière, qui nous a fourni à peine la provision de la Place. Quelle ressource reste-t-il d'après cela à la Compagnie, Seigneur, pour se refaire de tant de Lismes qu'elle paye dans le pays, soit ici comme à Alger, si à chaque année votre Grandeur trouve le moyen de l'en empêcher pour attirer tout à Bonne ? Ce n'est point de la façon, Seigneur, que l'Illustre Divan d'Alger, en accordant à la Compagnie le privilège du Commerce par mer comme par terre sous la redevance d'immenses Lismes, a prétendu qu'elle fut traitée. On ne paye jamais de Lismes pour faire un commerce sans pourtant le faire pour en être empêché.
                   " Dans le temps de vos prédécesseurs, Seigneur, et même au commencement de votre glorieux règne, la Compagnie avait le bonheur de trouver plus de ressources dans leurs bontés et les vôtres, par la liberté de commerce et la tranquillité de la Mazoule ; nous remplissions annuellement, selon le plus ou le moins de récolte, nos Magasins de denrées de toutes les Nations, de près comme de loin.
                   Cependant ce n'est plus la même chose aujourd'hui, et, depuis plus de dix ans, tout a disparu, quoique le blé soit abondant bien souvent dans les Nations mêmes Lismataires de la Compagnie, pour raison de commerce, comme les Merdas et autres, les Lismes ne pouvant avoir que cet objet et tellement que pour peu que cela continue encore, la Compagnie sera ou obligée de sustenter cette Place, de France même, ou
                   forcée de l'abandonner entièrement par la privation de ses droits quoiqu'elle en paye exactement la teneur à Alger.
                   " Tel est l'état des choses, Seigneur, depuis longtemps ma qualité de représentant de la Compagnie; m'a souvent obligé et m'oblige encore, de nouveau, de représenter à Votre Grandeur, le triste tableau de notre situation. Si votre bonté et votre justice ne viennent généreusement à notre secours, il ne restera bientôt à la Compagnie d'autre perspective que celle de la ruine inévitable et, forcée par-là, de représenter à l'Illustre Divan d'Alger sa triste situation.
                   " Vous êtes, Seigneur, notre père et nous sommes vos enfants ; en cette qualité, nous espérons avec confiance que vous effacerez de notre visage la honte de notre ruine sous un règne si glorieux que le vôtre, et qu'en qualité de Lismataires d'Alger, nous trouverons dans vos bontés un protecteur équitable dans le soutien de nos ,droits, soit dans la liberté du commerce de la denrée, soit dans la tranquillité de la Mazoule, sans laquelle le pays n'est plus habitable, et soit enfin dans le recouvrement de la somme de 40 mille piastres sur le nouveau Chef, puisque vous nous avez enlevé l'autre, dans le cas de bonne récolte où votre équité ne permettra pas que des cavaliers sur les chemins interrompent le commerce de cette Place.
                   " Si notre prière trouve grâce dans vos bontés, nous ne cesserons d'adresser des vœux au ciel pour le bonheur de votre glorieux règne et la félicité de vos jours.

RAMEL.           

                    " Bonne, le 28 mars 1785.
                   " A M. Ferrier, à Alger.
                   " Sans vous ennuyer par des répétitions inutiles, je joins ici le double de la lettre que je viens d'écrire au Bey, au sujet d'un nouveau changement d'un Chef à la Mazoule. Je vous assure, Monsieur, que, si cela continue, ce Prince sape la Compagnie dans ses fondements en appauvrissant et désolant le pays, et en ôtant à la Compagnie tout espoir de recouvrement des sommes dues par divers Chefs et celui encore de renoncer entièrement à tout commerce de denrées dans ces contrées:
                   " Je passe en France par congé absolu, M. Amalric, négociant de Marseille, m'ayant succédé...

" RAMEL.           

                   " P.-S. - A propos, je dois vous dire que la peste de Tunis s'est étendue jusqu'aux environs de La Calle et en deçà, vers les plaines de Bonne. Ces gens-ci, entichés d'une prédestination aveugle, ne prennent pas plus de précaution qu'il ne faut. Je ne doute pas que ce mal n'infecte peu à peu tout le Royaume. M. Venture m'apprit, en dernier lieu, qu'il avait déjà emporté à Tunis et ses environs 150,000 âmes. Je parle d'un mois et demi ; depuis, ce mal, qui semblait avoir suspendu ses ravages, ayant repris avec plus de fureur, je vois, d'après ce compte ; que cette infortunée ville et ses entours en sont pour plus de 250,000 âmes, Je vous parle d'après diverses lettres de Tunis, de Bizerte et de Tabarque. Quelle rafle ! "

                    Bonne, le 1er avril 1785.
                   " M. Guibert, notre Caissier, partira pour Constantine avec notre Caïd Mercanti, dans peu de jours. Je le chargerai de parler au Bey pour la réparation des Magasins que nous tenons de lui en rente : lui payer 300 piastres de Constantine l'année et ne pouvoir y rien mettre dedans à cause que la pluie perce les terrasses, c'est fort désagréable. Il y a deux ans et demi qu'il me manque de parole. Son Caïd Mercanti ne fait qu'y passer un peu de chaux qui ne tient qu'à la première pluie, passé quoi, ils sont aussi mal arrangés qu'auparavant,
                   " Le nombre de bateaux et vaisseaux ainsi qu'autres bâtiments qui doivent composer l'Escadre Espagnole est bien considérable ; mais les Algériens, qui en sont informés, se préparent depuis longtemps. Je souhaite que ces troubles ne nous occasionnent rien de mauvais.

" BOURGUIGNON "           

                    " Bonne, le 21 avril 1785.
                   " La famine qu'il y a à Tripoli de Barbarie oblige le Pacha Bey, d'expédier des bâtiments à Bonne pour chercher du blé...
                   " La peste, à Tunis, continue à faire toujours beaucoup de ravages. Il y en a encore aux environs de La Calle.
                   " Tabarque est attaqué de ce mal, et, quoique l'endroit ne soit pas peuplé, il y meurt assez de monde et beaucoup plus chez les Nations qui l'avoisinent. Je regarde comme un miracle que nous n'en soyons point encore attaqués, par le peu d'attention que l'on porte à empêcher que des Maures des Nations où ce mal est, viennent en cette ville. " La Mazoule est en désordre, tous les habitants en désertent ; le nouveau Chef, Ali Bey, s'attrape où il peut, et déshabille ses Nations pour pouvoir remplir, ses obligations auprès du Bey, etc. ...
                   " Je vous ai fait part du changement de notre Drogman Mahmoud, que le Bey a remplacé par Osman Martegal, Français ruiné, qui, dans le temps, a mis le désordre dans la Maison de Bonne. Voyez de nous débarrasser de ce nouveau Drogman, et faites-nous rendre Mahmoud qui est doux, docile, honnête, incapable d'occasionner de brouillerie.

" BOURGUIGNON. "           

                    Bonne, le 20 mai 1785.
                   A Monsieur Ferrier, chancelier à Alger
                   " La Compagnie espère que vous aurez, porté le Bey à être plus juste envers elle, en la ménageant plus qu'il ne fait dans les traitements et changements qu'il fait du Chef de la Mazoule qu'il met, non seulement lui le premier et ensuite ses grands Officiers à contribution, dans l'espoir que la Compagnie se prêtera toujours aux demandes de ces Chefs, ce qui n'est plus aujourd'hui ayant pris le parti de ne plus rien avancer à ce Chef quoi qu'il en mésarrive.
                   " Elle vous aura également écrit sur la défense du Bey aux Nations voisines de La Calle qui étaient en usage, de tous les temps, de porter leur blé à cette Place, et que le Caïd de Bonne enlève lorsque ses cavaliers rencontrent de leurs gaffeles (caravanes), qui vont à La Calle. Cependant l'on paye des Lismes à ce Chef et le Bey s'en empare, peu à peu, en se les faisant payer par le Chef de la Mazoule qui, sur ses ordres, oblige ces Nations à les lui payer et en fait fournir un mandat par le Gouverneur de La Calle, qui le tire sur nous. De manière que nous payons ces Lismes au Bey et non à ces Nations, et nous ne recevons pas leur blé qu'elles sont obligées de porter à La Calle. Il y a dix années que cette Place ne fait plus de grain. Le Corail aussi ne donne plus, soit à cause qu'il devient plus rare, comme à cause de la contrebande qu'il s'en fait avec les gens du pays et ailleurs...
                   " Les dernières lettres de Tunis nous disent que la peste y fait toujours de grands ravages. Presque toute la garnison de Tabarque a péri de ce fléau, et il n'y reste que très peu d'habitants, ainsi que parmi les Nations voisines.

BOURGUIGNON.           

                    Bonne, le 29 mai 1785.
                   A Monsieur Ferrier, chancelier à Alger.
                   " Je vous remercie de l'avis que vous me donnez du bruit qui court du dessein dés Espagnols sur Bonne: La nouvelle en était publique dons cette ville et l'on se prépare en conséquence pour la défense...
                   " Une petite tartane de Saint-Tropez; allant à Tripoli de Barbarie, ayant fait erreur dans sa route, a donné dans notre golfe et mouilla avant hier soir à notre rade. Le Capitaine Lieutaud du Postillon y fut à bord, lui dit où il était et la tartane repartit la nuit même pour Tripoli. Les gens de Bonne disent que c'est un bâtiment Espagnol qui est venu pour épier ce qui se passait. Comme nous sommes Chrétiens comme lui, ils disent que nous leur faisons la main. C'est là, comme vous savez, la façon de penser des gens de ce pays, qui ne distinguent pas les Nations et jugent qu'elles pensent toutes de même et ne farinent qu'un corps.

BOURGUIGNON.           

                    Bonne, le 10 juin 1785.
                   A M. Ferrier à Alger,
                   " J'ai avis de la Compagnie, par sa lettre du 31 mai, qu'elle a reçue la nouvelle de Mahon que le général Barcello avec une escadre composée de 4 frégates, 4 chebeks, 3 brigantins, 6 chaloupes canonnières et 5 à 600 hommes de troupes de débarquement, doit venir ruiner Bonne, le Collo et Bougie. Je viens de donner cette nouvelle au Caïd qui va expédier deux cavaliers au Bey. J'en profite pour demander à cette Puissance d'envoyer à La Calle nos effets et de charger le reste sur quatre bâtiments. A défaut, je e de me permettre que je fasse porter à la campagne nos effets que nous accompagnerons. Je lui demande aussi de nous recommander au Caïd, pour éviter que nous ne soyons ni pillés, ni insultés.
                   " Des lettres de Tunis, du 18 mai, disent que la peste était encore plus allumée que jamais ; deux janissaires de la Nation en sont morts, ainsi que trois religieux. Les Vénitiens sont sur la côte de Tunis, ils disent qu'ils veulent forcer le Bey à faire la Paix.

BOURGUIGNON.           

                    " Bonne, le 19 juillet 1785.
                   A M. Ferrier.
                   " ... Je vois les promesses que le Bey et Agy Messahoud vous ont faites et à M. de Kercy, à l'occasion du Chef de la Mazoule et du nouveau Drogman ; que ces deux personnages ne se conduisent pas comme ils devraient ; aussi, nous n'attendons qu'une occasion pour en porter nos plaintes. J'ai même commencé, avant hier, d'écrire au Caïd de cette Ville qui est avec son Camp dans la plaine de Bonne, pour le prier de mettre à la raison ce Chef qui inquiète beaucoup le Gouverneur de la Calle et veut absolument qu'il lui prête l'argent dont il a besoin pour payer au Bey, ce à quoi il s'est obligé pour être remis en la place de... Chef. Ce Gouverneur, qui a des ordres très précise de la Compagnie, de ne lui plus rien avancer, ni à tout autre qui pourrait avoir sa place, lui a refusé constamment, à l'exception de 1,500 piastres qu'il lui a avancées en diverses occasions, en sus de la Lisme de cette année, ce qui a tellement piqué ce Chef qu'il s'est porté à défendre absolument à sa Nation de ne porter aucune sorte de grains à La Calle, et d'empêcher qu'aucune autre des frontières de Tunis en porte aussi ; il a encore écrit à M. Amalric, qu'il ne voulait plus qu'il envoyât ses charrettes à la montagne pour y faire du bois, ni qu'il y fi t paître ses troupeaux. Ce Chef, voulait encore que M: Amalric lui payât la Lisme de 1,256 piastres qu'il paye au Bey, laquelle, depuis quelques années, du consentement du Chef Abdallah, la Compagnie paye pour le Chef, au Bey.
                   M. Amalric lui dit là dessus qu'il n'avait qu'à le faire autoriser par le Bey, qu'alors il la lui donnerait.
                   " Les changements par le Bey, de ces deux personnages et leur conduite, vous feront juger sur quoi vous devez compter sur la protection dont vous vous flattez...

" BOURGUIGNON. "           

                    Bonne, le 21 août 1785.
                   A M. Ferrier.
                   " Le Chef de la Mazoule qui ne discontinue pas de tracasser M. Amalric pour des avances considérables qu'il lui demande a enlevé, depuis huit ou dix jours, de concert avec le Caïd de cette ville, 1,200 bœufs, quelques centaines de moutons, les tentes, femmes et enfants de quelques branches des Nadis voisines de la Place de La Calle. Le Caïd, qui a eu la meilleure part du butin, est retourné ici depuis quelques jours, Nous avons craint, avec raison, qu'il ne nous eut apporté la peste avec son Camp, puisque les diverses Nations qu'il a dépouillées en étaient attaquées. Mais, grâce à Dieu, nous nous sommes trompés et la santé est toujours parfaite en cette ville.
                   " M. Venture m'écrit, en date du 17 de juillet dernier, qu'il ne mourrait que six ou huit personnes par jour de la peste à Tunis, mais que cette cruelle maladie faisait de grands ravages à Tripoli de Barbarie où il mourait journellement mille personnes, que tous les religieux qu'il y avait sont morts et avec eux une quarantaine d'Européens.
                   " Le sieur Nicolet, que la Compagnie a fait passer depuis environ trois mois, n'ayant pu se procurer encore ni tigre, ni lion, objet pour lequel il est venu, me charge de vous prier de l'aviser s'il pourrait se procurer actuellement ou dans quelques mois, quelqu'un de ces animaux qu'on porte parfois à Alger.

BARRE.           

                    Bonne, le 27 septembre 1785.
                   A M. Ferrier,
                   " .... Des lettres que j'ai reçues de M. Venture, de Tunis, en date du 15 courant, me disent qu'on n'entend plus parler dans cette ville, ni dans aucune autre du royaume, d'aucun accident de peste depuis près de quarante jours. Que le Fondouk des Français avait été ouvert le jour de la St-Louis, et que chacun vaquait à ses affaires tout comme avant la peste. M. Venture ajoute qu'il doit quitter Tunis à la fin de ce mois et qu'il attend à tout instant M. Adanson; ci-devant premier Drogman et Chancelier à Alexandrie, pour le remplacer. Ce M. Adanson est le frère du célèbre Académicien de ce nom, connu par des ouvrages estimés sur l'histoire naturelle.
                   " Je connais de réputation M. Desfontaines que vous me recommandez et en faveur de qui l'on m'avait déjà écrit dans Je temps que j'étais Inspecteur à La Calle et qu'il devait s'y rendre. Je le verrai arriver avec bien du plaisir et je serai très charmé de pouvoir lui être utile. Je lui ai écrit à Constantine, où El-Agy Messahoud m'a dit qu'il était arrivé et j'espère que nous aurons bientôt la satisfaction de l'avoir auprès de nous. BARRE.
                    29 septembre.
                   " P.-S. - Je rouvre ma lettre pour vous apprendre l'arrivée depuis ce matin de M. Desfontaines. M. Nicolet est arrivé de Constantine à sa suite, il s'est procuré un lion et deux autruches : j'espère que je ne tarderai pas à en être délivré, ainsi que de tous ces animaux qui ne me plaisent guère dans la maison.
                    La Calle, 30 septembre 1785.
                   A M. Ferrier;
                   " M'étant rendu à Constantine pour faire ma visite au Bey, je fus étonné de ce qu'il me dit que les fils d'Abdallah ne devaient rien à la Compagnie, que cet Abdallah avait payé avant de mourir. Cependant, avant la mort de ce Maure, je fis moi-même le voyage de Constantine pour le prier de nommer pour Chef de la Mazoule, un fils cadet d'Abdallah qui se chargea, en sa présence et la mienne, de la dette de son père. Voilà que cette famille doit aujourd'hui, environ cinquante mille Piastres et qu'elle ne se met guère en souci, de payer.
                   " Voilà, que le commerce de La Calle est entièrement perdu ; il n'y a plus de Corail, les mers se trouvent épuisées ; 5 à 600 voiles de Trapanais raflent tout, toutes les années nos Corailleurs se dégoutent, ne trouvant plus à gagner leur vie.
                   " Il s'est fait, cette année, environ mille caffis de grains à La Calle, dont partie blé et partie orge ; voilà tout le commerce que cette Place a fait cette année. L'avidité du Bey attire tout à Bonne et si la Compagnie ne trouve pas le moyen de ranimer son commerce en cette Place, elle ne pourra pas subvenir aux frais immenses qu'elle lui occasionne.

Signé : AMALRIC.           

                    " Bonne, le 28 octobre 1785.
                   " A Messieurs les Directeurs de la Compagnie Royale d'Afrique.
                   " De retour de Constantine, depuis avant-hier, je fis charger tous les effets et embarquer notre monde sur la frégate qui a été se réfugier à la rivière pour se mettre à l'abri du mauvais temps qui me détient malgré moi en cette ville. " Dès que le temps me le permettra, je me rendrai à La Calle et vous instruirai de ce qui s'y passe. Je ne puis, en attendant, que me rapporter à ce que vous écrit M. Decindrieux, qui me marque que la peste s'est de nouveau manifestée aux environs de La Calle; que, notamment, il y était mort le fils, la femme et le frère de Jaballa, notre Drogman Maure. Il m'annonce que depuis mon départ, il ne vient plus de blé à la Place, ce qui ne saurait me surprendre, parce qu'il a augmenté à la Rabe où il est payé à raison de 16 piastres, ce qui me décide à faire usage de la permission que vous m'avez donnée d'en porter le prix à piastres la mesure, ce que je ferai publier dès mon arrivée ; ce prix sera encore moindre que celui d'ici de Bonne.
                   " Étant à Constantine et parlant au Bey de la dette immense du Chef Abdallah et ses enfants envers la Compagnie, et lui rappelant ce que M. de Kercy et Ferrier, d'Alger, lui avaient dit pour les ordres formels que j'ai reçus de la Compagnie, de ne faire aucune espèce d'avance au Chef de la Mazoule, et d'entrer en compensation de compte avec lui ; j'entendis, avec autant de surprise que d'indignation, la réponse du Bey, qui fut que le Chef Abdallah ne devait rien à la Compagnie, qu'il l'avait payée avant que de partir pour la Mecque, ainsi qu'il l'en avait assuré. Je lui répondis que cet Abdallah lui en avait tellement imposé que lorsqu'il décida de faire ce voyage, M. Ramel, mon prédécesseur, fi t partir de La Calle M. Maurin, Drogman, pour Constantine, et qu'à cette époque lui, Bey, consentit à mettre El-Bey (El Bahy), Chef de la Mazoule, parce qu'il promit de rembourser à la Compagnie les quarante et tant de mille piastres dues par son père; que ce père étant mort, je fis moi-même le voyage de Constantine en compagnie d'El-Bey, et qu'étant tous les deux en sa présence, il renouvela sa promesse de se charger de la dette de son père. Qu'aujourd'hui, sans nous prévenir, il avait changé le Chef de la Mazoule en y plaçant un autre fils d'Abdallah, débiteur en son propre d'autres cinq mille piastres, ce qui fait que cette famille doit à la Compagnie une somme d'environ cinquante mille piastres ; que lors du changement du dit Chef, M. Ramel et moi lui avons écrit pour lui rappeler la dette et le prier de conserver nos droits ; qu'aujourd'hui, je venais l'en prier de nouveau et espérais de sa probité qu'il voudrait bien favoriser le Commerce de La Calle, pour mettre le Chef à portée de se libérer et la Compagnie de se payer. Le Bey me dit alors que nous avions fait cette année beaucoup de grains à La Calle, qu'il le savait. Je lui répliquai que nous avions, tout au plus, de quoi charger entre orge et blé de quatre à cinq petites tartanes, de 200 caffis l'une ; alors il branla la tête en disant ; Mi sabir.
                   " D'après le résultat des conversations que j'ai eues avec l'Agy Messaoud, le grand Écrivain, autres Grands de Constantine, le Caïd de Bonne et Benadoux, tous les Grands qui font la cour au Bey, lui font entendre qu'Ali Bey, le Chef actuel de la Mazoule, a fait venir cette année beaucoup de blé à La Calle et que, par-là, il portait un préjudice notable aux intérêts du Bey, moyennant quoi je ne crois pas qu'il reste longtemps en place car le Bey m'a dit que cet Ali Bey lui avait acheté la Chefferie de la Mazoule pour le prix et somme de vingt mille piastres qui devaient être comptées avant la fin de l'été, qu'il n'en avait payé a compte que 7,500, qu'il retenait ses femmes et ses enfants jusqu'au payement entier des 12,500 restantes, a moins que je ne voulusse lui cautionner le payement de cette somme.
                   " Je lui répondis qu'il était le maître de retenir la famille d'Ali Bey et que je ne pouvais en aucune façon m'engager pour ce Chef, puisqu'il savait que la Compagnie me l'avait défendu. J'observai que cette réponse ne lui fit pas plaisir. Il a cependant promis de payer le dommage fait aux bateaux que nous lui prêtâmes.
                   " Le Caïd de Bonne et Benadoux partisans du Chef déposé, m'ont assuré qu'il serait bientôt remis en place, et divers Maures de cette ville prétendent que ce Chef déposé a promis qu'en le faisant redevenir Chef, il ferait passer a Bonne toutes les denrées des environs de la Mazoule. Si cela est vrai, voilà que le commerce des grains bien plus lucratif à La Calle qu'à Bonne, se trouvera entièrement anéanti. Il sera fort heureux si, dorénavant, nous pouvons parvenir à faire l'approvisionnement nécessaire aux habitants de la Place.

ALMARIC, Gouverneur de La Calle.           

                    Bonne, 31 décembre 1785.
                   " Agy Messahoud est mort du chagrin qu'il a eu de voir dépouiller par le Bey, son petit-fils Ould Boubage et nombre de ses plus proches parents. On ignore encore qui remplacera Agy Messahoud, mort, dit-on, dans la disgrâce du Bey.
                   " La peste ne prend point fin du côté de La Calle. Le Caïd de cette ville a les ordres du Bey, les plus précis, de prendre les précautions que je lui prescrirai pour nous garantir de ce cruel fléau qui avait commencé à se manifester dans la plaine. Des cavaliers sont en campagne pour empêcher la communication avec les Nations pestiférées.

BARRE.           

                    Collo, le 21 mai 1786.
                   " … Des lettres en date du 6 du courant, de Bonne, m'apprennent que la peste y chauffe avec acharnement, et que cette terrible épidémie y moissonne tous les jours de 40 à 50 personnes. Dieu veuille vous en préserver. Quant à nous, je regarderais comme un miracle si elle ne nous rendait pas visite cette année ; la situation du pays et le caractère des habitants mettent un grand obstacle aux précautions que j'engage les Collins de prendre.
                   " Depuis environ quatre ans, exilé dans ce maudit pays, pour ne point vous importuner, j'ai patienté contre toutes les tracasseries et demandes journalières des Turcs de la garnison. Cette dernière garnison que je vois partir avec plaisir, m'a surtout beaucoup inquiété. Je vous aurais une obligation infinie si vous vouliez bien m'envoyer une Lettre du Pacha pour l'Aga et le Divan (de Collo) qui leur ordonne de s'en tenir, pour leur usage, à ce qui est contenu dans l'Ottoman et de veiller mieux que n'ont fait leurs prédécesseurs à ce que les Maures ne nous fassent point de violences, lors des achats des cuirs que nous sommes forcés d'aller faire dans leurs maisons.

HUGUES, Agent à Collo           

                    Bonne, 25 mai 1786.
                   " .. Il serait bien à propos que la peste cessât ses ravages, et les apparences ne le promettent pas de sitôt. Ce cruel fléau a détruit plus de la moitié des habitants ; la ville est déserte ; la mortalité est toujours plus effrayante : elle roule depuis assez longtemps sur 60 à 80 personnes par jour. Vous serez plus qu'heureux si la Nouba (changée) ne vous porte pas la même désolation...
                   " La peste a enlevé, hier, 103 personnes.
                    Bonne, 13 août 1786.
                   " ... Il y a près de quinze jours qu'il n'y a eu en cette ville aucun accident de peste, mais il n'en est point de même dans quelques douars de la plaine et à Constantine où l'on assure qu'il meurt plus de cinquante personnes par jour.
                    Bonne, le 5 septembre 1786.
                   " ... Le blé a été publié, par ordre du Bey, à 10 piastres ; aussi les Maures ne se pressent point d'en apporter à notre bazar, quoiqu'il en paraisse beaucoup : c'est presque tout blé de Lisme. Le Bey a fait Beylik des quantités de matamores (silos) de blé appartenant a feu Agy Messahoud. Il a également enlevé tout celui de son grand et premier Écrivain ; de son Caïd de Deïra et autres notables du pays ; il n'y a enfin que le Casnadar et le grand Courrier qui n'aient point été mis à contribution,
                   " P. S. La santé est toujours bonne en cette ville, mais quelques douars de notre plaine et Constantine sont toujours infectés.
                   24 septembre. - Sidi Braham Casnadar a donné depuis quelques jours sa démission au Bey, par mécontentement. Ali, Caïd des Mekahlia, a été nommé à sa place.

BARRE.           

                    Bonne, 17 octobre 1786.
                   " Je reçus dernièrement une Lettre du Bey qui m'annonçait que le Pacha d'Alger avait résilié l'achat de 600 caffi s de blé de Garame que vous aviez fait, pour ensuite vendre ce même blé à des Anglais, au prix de 37 piastres le caffis. Veuillez bien me dire ce qui en est.
                   " On a voulu me dire aussi que le Pacha d'Alger avait accordé une permission de sortie de mille caffis d'orge à 9 piastres. Je suis presque assuré que le Pacha n'a point donné cette permission.
                   " Le Caïd, Mouley Assen, vient d'être destitué et rem-placé par Cheikh Omar. Le Bey m'a écrit qu'il savait de bonne part que ce premier Caïd avait en dépôt, dans notre maison, de l'argent et des bijoux, et de vouloir bien le lui dire. Crainte que le Caïd Assen ne l'avouât lui-même, sous le bâton, et ne me compromette avec le Bey, ce qui également l'indisposerait contre la Compagnie, j'ai répondu à ce Prince que ce serait honteux pour moi de lui avouer ce qu'a en dépôt, chez nous, le Caïd Assen, et que je le priais de vouloir bien m'en dispenser, qu'il était pourtant le maître et que s'il voulait le savoir absolument il eut à me le dire en réponse à ma lettre.
                   " Benadoux, dont M. Bourguignon vous a souvent parlé, a été mis aux fers, ainsi que le Calife, le Caïd Gebri, l'Ecrivain, etc. ; il n'est point douteux, que tous ces personnages ne soient dépouillés par le Bey, et l'on dit même que la plupart d'entre eux perdront la vie.
                   " Il y a eu, ce matin, une rébellion. Divers Turcs avaient forcé la prison du Caïd et l'avaient fait réfugier chez Sidi Chik, d'où on l'a retiré de force. Ce Gouverneur doit être conduit à Constantine, au premier jour, ainsi que les susnommés dont les affaires, je pense, seront bientôt terminées.

BARRE.           

                    Bonne, le 17 janvier 1788.
                   " ... Nous ne cessons d'avoir des difficultés avec le Mercanti Omar, au sujet de la qualité de blé qu'il nous livre... J'envoie aujourd'hui notre Drogman auprès du Bey pour lui porter la montre de celui que je refuse et lui faire les représentations convenables, afin qu'il ordonne à son Mercanti de discontinuer ses maltôtes : de ne pas faire mêler du blé vieux avec du nouveau. Je me plains également, au Bey, du passe droit qu'on nous fait en chargeant les bâtiments étrangers plus promptement et de préférence aux nôtres.
                   " Le Caïd Assen avait chez nous, lorsqu'il fut déposé, près de 20 mille piastres. Je ne puis vous l'affirmer cependant parce qu'il avait une cassette dont nous ignorions au juste le contenu. Il avait, en outre, divers effets et bijoux que le Bey s'est approprié, ainsi que de plusieurs Magasins orge et fèves : je ne crois pas me tromper en évaluant le tout à 30 mille piastres. Benadoux s'est bien mieux tiré de cette affaire, il en est sorti moyennant 25 mille piastres dont 5,550 que j'avais en dépôt furent réclamées par le Bey. "

BARRE           

A SUIVRE

ALGER, TYP. DE L'ASSOCIATION OUVRIÈRE
V. AILLAUD ET Cie
Rue des Trois-Couleurs, 1877
Livre numérisé en mode texte par M. Alain Spenatto.

ANECDOTE
Envoyé par Christian Migliaccio
Seniors et saignés ! par Philippe Bouvard

Par France Presse Infos - Le Gaulois

http://www.francepresseinfos.com/2012/12/seniors-et-saignes-par-philippe-bouvard.html

L'enquête a été longue et difficile.
Mais on a enfin réussi à identifier les odieux profiteurs suspectés de maintenir à peu près leur niveau de vie en période de crise.
On les appelle des retraités.
En fait, ce sont des paresseux qui, après 42 années d'activité, donnent un mauvais exemple aux jeunes sans emploi en jouant aux boules ou en réchauffant leurs rhumatismes au soleil.
Il était donc grand temps d'imposer davantage leurs pensions. Ce rabotage de niche fiscale est d'autant plus urgent que, grâce au progrès de la médecine et de la chirurgie, ces seniors prétendent vivre de plus en plus longtemps sans se préoccuper de la santé de leurs caisses de retraites.
Et puis, au moins est-on certain que, contrairement à d'autres contribuables plus valides et plus fortunés, ils ne battront pas en retraite pour fuir un pays où les technocrates de Bercy seront un jour les derniers actifs!...
C'est vrai que la rumeur enfle de toute part : ces salauds de retraités qui ont travaillé pendant les trente glorieuses, voilà de nouveaux bons boucs émissaires (avec « les riches ») pour cracher au bassinet.
Voilà une belle réforme pour la « France juste » que les guignols au pouvoir nous concoctent !
Tuez-les tous !


Le nouveau code de l’humour
Envoyé par Hugues


Attention, les nouveaux klebs de garde de la répoublique veillent.



PHOTOS de BÔNE
Collection Roger Sabaton


Cathédrale Saint Augustin
Photo R. Sabaton
Nids de Cigognes sur le Marché arabe
Photo R. Sabaton
La Corniche
Photo R. Sabaton
La Grenouillère
Photo R. Sabaton
Hotel d'Orient et Théâtre
Photo R. Sabaton
Le Port
Photo R. Sabaton
Le Square
Photo R. Sabaton
Place d'Armes
Photo R. Sabaton
Le Port
Photo R. Sabaton
La Rue Gambetta
Photo R. Sabaton

COMMUNIQUE 1
Par M. J.P. Bartolini

L'INCENDIE DE LA MAIRIE DE BÔNE EN 1962


       Mise au point supplémentaire :
       Une association que je nommerai pas pour éviter de lui faire de la mauvaise publicité a indiqué sur son bulletin de septembre 2012 qu'une vidéo de l'incendie de la Mairie de Bône se trouvait sur mon site à l'adresse (http://bone-piednoir.net/titre-rubrique/nostalgie/leonardelli.html)
       Sur son bulletin de décembre 2012, cette même association faisait paraître un autre encart disant que l'adresse était mauvaise et que la vidéo était piratée sans ajouter de précisions complémentaires.
       Ces encarts mal rédigés sans vérifications après du webmaster du site (en l'occurrence moi-même) fait porter une suspicion négative sur mon site et sur le webmaster avec des messages désobligeants (car malheureusement tout est bon pour m'attaquer) et voilà pourquoi j'apporte des précisions supplémentaires.
       En effet, cette vidéo était bien sur le site de la Seybouse au N° 111 du 1er Novembre 2011. (pas à l'adresse indiquée par cette association). Cette vidéo était bien l'originale, filmée par M. Marc Spina qui me l'a remise pour la diffuser gratuitement. Elle n'a pas été piratée et dégradée par Jean Pierre Bartolini.
       Par contre d'autres personnes se sont permises de la copier, d'en modifier le début, d'enlever le nom de l'auteur/propriétaire, de la diffuser sans permission sur Youtube et de la faire circuler sur Internet en se réclamant auteurs/propriétaires.
       En apprenant cela et en accord avec Marc Spina, j'ai retiré la vidéo originale du site.
       Il ne faut pas oublier que ce petit film a été tourné en Super 8 par M. Spina, il en est l'auteur et le seul propriétaire (pellicule originale à l'appui) et depuis 2011 il nous en fait profiter.
       Suite à mon communiqué sur la Seybouse N° 121 du 1er octobre 2012, un des auteurs de la falsification de cette vidéo (puisque apparemment il y en aurait au moins deux) s'est fait connaître, a fait amende honorable, et a retiré la vidéo de Youtube. Comme promis j'ai remis en ligne la vidéo originale avec d'autres protections copyright.
       Dorénavant, les vidéos et images seront filigranées et protégées par un copyright supplémentaire déposé. Jusqu'à présent je me refusais de passer par cette solution qui dégrade les originaux mais il y a des personnes qui ne respectent pas les règles. C'est peut-être la seule solution pour lutter contre les fraudeurs, les pirates et les marchands de notre mémoire.
       Il se pourrait que des photos qui m'ont été transmises et se trouvant sur mon site appartiennent à d'autres personnes mais là seuls les propriétaires peuvent m'apporter les preuves car à chaque fois que je connais le nom du propriétaire, je l'indique et lui en demande l'autorisation.
       Cette mise au point a été faite pour répondre aux malveillants et désobligeants qui parlent et écrivent sans savoir.
       Merci
Jean Pierre Bartolini
       P.S. Pour ceux qui veulent voir ou revoir cette VIDEO, CLIQUEZ ICI
pu recopier cette adresse : http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/image_infos_diverses/videos/bone-incendie-hotel-de-ville2.flv


CE SOIR
Envoyé par Guy d'Ennetières - Août 2007

Ce soir

Ce soir le ciel est sombre, ce soir j'ai l'âme en peine,
Mon passé me harcèle, Il ressurgit sans cesse.
Du fond de moi remontent des images lointaines,
J'ai envie de crier, lancer un S.O.S.

Personne pour déchiffrer ce message de détresse
Lancé par un enfant du fond de son pays.
Même les diplomates ont parfois leurs faiblesses,
Et pour tout décider un seul homme suffit.

Ils ont jeté les dés, leur décision est prise,
Des milliers d'entre nous devront s'expatrier.
II ne restera plus qu'à boucler nos valises
Et quitter ce pays sans même nous retourner.

Nous avons espéré jusqu'au dernier instant
Pouvoir mourir en paix sur notre terre chérie,
Cette belle province qui pendant bien longtemps
Fit tant de sacrifices pour notre Mère Patrie.

Dans les moments de guerre dès la première alerte,
Nous partions pour combattre et avec le sourire.
Marchant toujours devant et sans compter nos pertes,
Nous étions toujours là pour vaincre ou pour mourir.

Nous avions à choisir : Ou valise ou cercueil !
Pas d'autre solution nous était proposée,
Alors découragés, nous franchîmes le seuil,
L'Histoire est ainsi faite, il nous faut l'accepter.

Je t'ai quitté ma terre mais je n'y suis pour rien,
Des hommes ont ordonné, je n'ai fait que subir.
II m'a fallu, forcé, accepter mon destin,
Même si jusqu'à ma mort je devrai en souffrir.

Ce soir le ciel est sombre, ce soir j'ai l'âme en peine,
Je voudrais que quelqu'un vienne me délivrer
De tous ces cauchemars qui sans cesse reviennent,
De ce très lourd fardeau, cette croix à porter.

Guy d'Ennetières - Août 2007     



COLONISATION DE L’ALGERIE… (I)
La fierté de la France !
Par M. José CASTANO, 20 décembre 2012


« L’Afrique, c’est une terre donnée par la providence à la France. Faites-là connaître à tous les méchants avocats qui nous marchandent 100 000F quand nous leur donnons un monde… »
(Alexandre Dumas au Maréchal Bugeaud, fin 1846)

                      Depuis le vote de la loi du 23 février 2005 disposant que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer », de nombreuses voix – issues du corps enseignant, d’intellectuels et d’élus de gauche- se sont élevées pour demander, avec véhémence, son abrogation au motif que cette loi serait de nature à menacer gravement la nécessaire neutralité de l’enseignement de l’histoire.

                      A pareille époque, le président algérien Bouteflika, fort de l’appui que lui assure en toutes circonstances cette même intelligentsia progressiste, réitérait ses provocations en comparant la période française en Algérie au nazisme et exigeait que la France demandât pardon. Et il s’est trouvé, dans notre pays, des Français pour cautionner cette « repentance »

                      Ces derniers, avec l’appui de médias partageant leur idéologie, dans un esprit de culpabilité congénitale outrancier et suivant la tendance islamolâtre qui est la leur depuis un demi-siècle, ne cessent depuis lors, de déverser une littérature foisonnante et pullulante, identique à celle qui s’était déjà proposée de révéler aux Français de la Métropole, la vie coloniale sous tous ses aspects.

                      C’est ainsi que l’œuvre colossale des premiers pionniers et tout ce qui a été fait par leurs enfants, n’est qu’un tissu d’abomination et de crimes. Elle dépeint le misérable peuple musulman comme abêti, vivant dans le plus dur des esclavages, mais avec le soulèvement et la valeureuse lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, c’est le despotisme qui a été vaincu, c’est la liberté conquise, c’est la dignité retrouvée, c’est le bien-être et le progrès intellectuel et moral…

                      Ainsi décrivent-ils encore aujourd’hui l’Algérie française comme ayant été uniquement peuplée de colons richissimes sans cœur et de misérables petits Arabes courbant l’échine sous le joug de l’impérialisme.

                      Et pourtant, comment oublier que ce sont les premiers Européens que la France a exilés en Algérie -car jugés « trop rouges »- qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?

                      Dans ses nombreux poèmes des Châtiments, Victor Hugo évoquera l’épuration et la destinée de ces premiers pionniers exilés par la Mère Patrie en ces termes : « martyrs, héros d’hier et forçats d’aujourd’hui, jetés par l’Empereur à l’Afrique » (Il s’agissait de Napoléon III). Comment oublier, aussi, que c’est la France, et elle seule, qui a fait jaillir du sable du désert un pétrole et un gaz qui l’auraient doté de l’inestimable richesse des temps modernes ? A cela, qu’ont opposé les tueurs du FLN soutenus par l’intelligentsia progressiste française d’hier et d’aujourd’hui ?… La révolte, le terrorisme, l’abomination.

                      Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de nier cette réussite. Sur ce point, quelques années après l’indépendance, Aït Ahmed, chef historique du FLN, déclarera : « L’Algérie, au temps des Français, c’était un paradis ! »

                      L’idée que le colonat en Algérie n’était représenté que par des personnes riches à millions facilement gagnés est trop bien ancrée dans l’opinion française. Albert Camus lui-même s’était élevé contre cette idée peu conforme à la réalité en écrivant dans l’Express : « A lire une certaine presse, il semblerait que l’Algérie fût peuplée d’un million de colons à cravache et à cigare montés sur Cadillac… »

                      Qu’il est injuste et dangereux de confondre tous les Français d’Algérie sous les mêmes traits de quelques colons qui ont réussi à faire leur fortune. Ceux-là ont existé, certes, mais combien étaient-ils ? Une dizaine peut-être ! Et les autres… les humbles fermiers, le petit peuple… les plus nombreux, tragiques et pitoyables.

                      Comme dans toutes les professions, il y avait « là-bas », de même que partout ailleurs, une gradation et, en milieu colon, on allait du « petit colon » qui ressemblait en tout point au modeste agriculteur de France, au « grand colon » que l’on peut comparer au propriétaire de vignobles bordelais ou champenois. Le fait grave, c’est que l’on a tendance –depuis un demi siècle- à assimiler la masse des agriculteurs d’Algérie à ces derniers…

                      Il est toutefois un fait à souligner, volontairement occulté par les propagandistes : la plupart de ces « grosses fortunes » étaient étrangères au pays et n’y résidaient pas. Sous des « raisons sociales » camouflées, les propriétaires, français ou étrangers, exploitaient leur domaine de « l’extérieur », laissant sur place une famille de gérants, native du pays, faussant de ce fait les jugements que l’on se faisait en France métropolitaine. Et c’est, précisément, cette population rurale de petits colons et de gérants de domaine qui était la plus atteinte par les assassinats du FLN. Ces gens étaient les plus vulnérables car isolés dans le bled. De plus ils constituaient un obstacle certain pour le FLN, par l’étroitesse de leurs rapports avec les fellahs de la région. Ils étaient de ce fait portés en tête de liste des « éliminations ».

                      Par ailleurs, afin d’embrouiller un peu plus les esprits, on mélange savamment les termes de colonialisme et colonisation et, aujourd’hui, ce sont, apparemment, les enfants de ceux qui soutenaient l’action des tueurs du FLN qui crachent à leur tour sur la mémoire de ces défricheurs.

                      C’est ainsi que pour les censeurs qui n’ont de cesse de dénigrer l’œuvre civilisatrice de la France, le colon a engendré le colonialisme qui est la honteuse exploitation systématique d’un pays envahi… et se gardent bien d’utiliser un autre mot, plus approprié à la situation : colonisation, qui, elle, est la mise en valeur d’un pays sous-développé. On a donc tendance à confondre facilement ces deux termes et les colons deviennent donc d’infâmes colonialistes…

                      Quand on pense à toutes ces déclarations haineuses, à ces pamphlets journalistiques qui ont consisté à enseigner durant les années de guerre que l’avènement du FLN marqua le soir d’un passé de ténèbres et de tyrannie, l’aurore d’un avenir de lumière et de liberté… à faire croire aux jeunes générations musulmanes que leurs pères furent uniquement des esclaves misérables et affamés, soumis, sans droits ni recours, au bon plaisir des colons… j’en frémis et j’ai honte pour toutes ces plumes qui se disent savantes. Et si les guides de l’opinion témoignent d’un tel snobisme et d’une telle nonchalance à l’égard de toute vérité neuve, mais dédaigneuse du maquillage et du charlatanisme, comment veut-on que les Français se montrent plus empressés ou plus perspicaces ?

                      Quant à « laisser les historiens en débattre »… c'est-à-dire laisser l’Histoire décider, comme le préconisent nos gouvernants, il y a de quoi s’inquiéter. Comment ne pas frémir à l’idée qu’un Benjamen Stora pourrait faire partie de ces « historiens » ? Aujourd’hui, il ne s’agit même plus d’altérer et de dénigrer l’histoire de l’Algérie française, il s’agit, ni plus ni moins de la supprimer, de faire en sorte qu’elle n’ait jamais existé. A ce sujet, Albert Camus avait d’ailleurs dit : « Quand le destin des hommes et des femmes de son propre sang se trouve lié, directement ou non, à ces articles qu’on écrit si facilement dans le confort du bureau, on a le devoir d’hésiter et de peser le pour et le contre » et Montaigne, déjà, ne se plaignait-il pas que l’histoire était généralement écrite par des hommes de Cabinet qui n’avaient aucune idée ni des âmes ni des choses dont ils parlaient ?

                      Depuis deux siècles, depuis la révolution, malgré des efforts prodigieux, des guerres qui ont secoué la planète, la France n’a eu qu’un succès durable et important, parfaitement unique : son œuvre en Afrique du Nord. Tout le reste n’a été que glorieux échecs. Or, une nation, comme un homme, a les yeux fixés sur ses échecs, dont l’injustice la soulève ; elle rêve d’en rappeler. Que les Français n’oublient jamais cela !

José CASTANO          

« L’œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus, elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen » (Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)
« Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds-Noirs, s’ils étaient restés, nous aurions, peut-être, évité cette tragédie » (Boualem Sansal, écrivain, journaliste - 1992)
-o-o-o-o-o-o-o-

LE SENS DE L'HUMOUR QUAND ON VIEILLIT..
Envoyé par Gilles


             Deux petites vieilles toutes ridées discutent sur un banc dans un abribus:
             Tu te souviens, quand nous étions jeunes ? Nous voulions ressembler à Brigitte Bardot?
             Oui, je me rappelle!!
             Eh bien, maintenant ça y est...

             Le bus est en retard et le temps passe. Au bout d'une heure, une des vieilles se tourne vers l'autre et dit :
             Tu sais, ça fait tellement longtemps qu'on est là à attendre assises sur le banc que j'ai le derrière tout endormi !
             Et l'autre se retourne vers elle et répond :
             Ouais, je sais! Je l'ai entendu ronfler !!


COLONISATION DE L’ALGERIE… (II)
Les raisons de la conquête
Par M. José CASTANO, 28 décembre 2012


« Chose étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c’est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper les têtes. La première chose qui frappe le sauvage, ce n’est pas la raison, c’est la force »
(Victor Hugo dans « Le Rhin » en 1842)

                      Lors de son voyage en Algérie, François Hollande a reconnu publiquement que : « Pendant cent trente-deux ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom : C’est la colonisation ! et je reconnais, ici, les souffrances que le système colonial a infligé au peuple algérien »… et encore : « La France est responsable d’une colonisation injuste et brutale ; elle est responsable des massacres d’innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra »... tout en se gardant bien, de dénoncer ces centaines d’autres massacres d’innocents européens qui ont précédé les représailles et ces autres milliers de massacres d’innocents européens et musulmans fidèles à la France qui ont jalonné huit années de terrorisme aveugle et lâche.

                      Par cette indécente sélectivité minable, le Chef de l’état a injurié et humilié –non les Français d’Algérie, comme se plaisent à dire certains idiots utiles de service- mais, tout simplement, la France, son peuple, son Histoire, son honneur ainsi que la mémoire et le sacrifice de ses soldats.

                      Depuis lors, un florilège de réactions issues du milieu « progressiste » n’a pas manqué de vilipender en des termes diffamants l’œuvre colonisatrice de la France en Algérie. C’est ainsi, qu’encouragé par l’attitude et les déclarations du Chef de l’Etat, ce petit monde de « moralistes à la conscience pure » n’a eu de cesse de monter les enchères en comparant le colonialisme français à l’esclavagisme… Cela a permis, entre autres bouffons du Président, à Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, de pérorer de la sorte : « Je salue les déclarations historiques de François Hollande aujourd’hui à Alger. Le Président de la République a su trouver les mots pour évoquer le caractère injuste et brutal de la colonisation française en Algérie et les souffrances qu’elle a imposées au peuple algérien. »

                      Ces déclarations infamantes, basées sur une méconnaissance totale du sujet, inspirées de surcroît par un sentiment anti-français, nous dépeignent « l’Algérie coloniale, comme ayant été l’apartheid ». Ces « historiens » de bas étage nous « rappellent » que « la colonisation était contraire aux lois de la République, notamment par son côté ségrégationniste » (sic). Quelle hérésie !

                      C’est pour réduire cette piraterie que les premières incursions chrétiennes de représailles sur les côtes algériennes virent le jour au début du XVIe siècle et permirent aux Espagnols, sous la conduite de Pedro Navarro, d’investir Alger et de libérer trois-cents captifs chrétiens. Pour les en chasser, les algériens firent appel en 1515 aux corsaires turcs qui occupaient depuis 1513 le port de Djidjelli en Kabylie, notamment à un pirate sanguinaire, Kheir-Ed-Din, dit Barberousse en raison de la couleur de sa barbe. Ils occupèrent Alger et y instaurèrent un régime de terreur, exécutant ceux qui refusaient la nouvelle domination turque. Ainsi, par l’entremise de ce pirate que le sultan de Stamboul avait nommé émir des émirs, beylerbey, la Turquie prit officiellement pied dans le bassin occidental de la Méditerranée. Alger était pour elle une base avancée, ce que Gibraltar et Singapour furent plus tard pour l’Angleterre. De là, elle pouvait porter des coups très durs à la navigation chrétienne. Avec ces ressources, Barberousse et les Turcs chassèrent les Espagnols et conquirent le territoire algérien, allant jusqu’à placer le pays sous la dépendance nominale du sultan de Constantinople. Le Maghreb était devenu une province turque.

                      Forte de ses soixante bâtiments dont trente-cinq galères, la flotte algérienne écumait la Méditerranée et amassait des trésors. De plus une autre source énorme de profits était constituée par l’esclavage. Il s’exerçait, pour une part, aux dépens de populations d’Afrique noire que l’on enlevait après avoir investi les villages et, pour une autre part, de la piraterie. L’avantage de cette dernière résidait dans l’échange des esclaves chrétiens contre de fortes rançons. Un bénédictin espagnol, le Père Haedo, estimait qu’Alger devait avoir 60 000 habitants et 25 000 esclaves chrétiens.

                      Quand Charles X décida l’occupation d’Alger, la Prusse, l’Autriche, la Russie, les grands de l’heure, approuvèrent sans commentaires particuliers. C’est ainsi qu’en cette aube du 25 mai 1830, la France partit pour l’Algérie… sans se douter qu’elle allait y rester 132 ans.

                      Aussi quant nos « historiens de salons » s’élèvent contre « la saisie de terres, l’annexion de territoires, l’évangélisation, le pillage des ressources minières » (sic), ils ne peuvent qu’engendrer le ridicule… En effet, en 1830, l’Algérie n’était pas un territoire indépendant mais, nous l’avons vu, une possession turque. L’occupation par la France n’a donc eu pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d’un autre pays. De plus, cette Algérie là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle n’avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le religieux, n’unissait entre elles, encore que d’une façon très fragmentaire.

                      Concernant la saisie de terres, ils voudraient nous faire croire que les premiers pionniers firent main basse sur de riches et fertiles terres agricoles enlevées de force aux indigènes. A leur arrivée, ils découvrirent, en guise de richesses, un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques.

                      En 1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides fosses ! »

                      Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d’affirmer, menaçant : « La Mitidja n’est qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l’exploiter ».

                      Concernant l’évangélisation, nos « historiens » se sont encore fourvoyés… S’ils reprochent à la France cette annexion, ils « oublient » cependant de signaler que ce sont les ascendants des « victimes du colonialisme français » qu’ils défendent aujourd’hui avec tant de véhémence, qui sont les véritables colonialistes.

                      - Qui a annexé ce pays autrefois habité par la race berbère et qui faisait alors partie intégrante du monde occidental ?

                      - Qui a soumis par la force ce même peuple berbère, majoritairement chrétien, à la conversion à l’Islam ?

                      Quant au « pillage des ressources minières », que d’infamies !

                      « L’exploration scientifique de l’Algérie, avait dit Renan, sera l’un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle ». Eh bien c’est la France qui a découvert et mis en valeur à grand frais les zones pétrolifères et les gisements de gaz du Sahara prétendument destinés à assurer son indépendance. En a-t-elle profité ? A-t-elle eu seulement le temps de les exploiter ?

                      C’est encore elle qui a construit à coups de milliards de francs la base navale nucléaire de Mers-el-Kébir. Que lui a-t-elle rapporté ?

                      Quant au « côté ségrégationniste » avancé par ces inénarrables trublions, on voit bien qu’ils n’ont jamais mis les pieds en Algérie française, jamais fréquenté la moindre école où chrétiens, juifs et musulmans vivaient à l’unisson.

                      Cependant, au lieu de s’évertuer à salir de façon éhontée la mémoire de l’œuvre française en Algérie, pourquoi ne nous expliquent-ils pas, une fois pour toute, les raisons pour lesquelles ces « pauvres petits maghrébins », une fois leur indépendance acquise, se sont empressés de rejoindre la France… cette France qui les a tant fait souffrir ?

                      Pourquoi ne nous rapportent-ils pas avec autant d’ardeur, la misère qui, depuis 50 ans, pèse sur l’Algérie comme une chape et que l’on tait parce qu’elle est un démenti flagrant aux mensonges de tous ceux qui n’ont de cesse de condamner « le rôle positif de la présence française outre-mer ».

                      Durant l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane. Cependant au cours d’une audience qu’il accorda à un haut prélat d’Algérie, en septembre 1961, sa Sainteté Jean XXIII prononça : « Vous avez vos idées, c’est bien, mais moi j’ai constaté une chose : c’est que chaque fois que la France se retire d’un pays, la liberté et la civilisation reculent. »

                      Que ces paroles du Pape nous inspirent de fécondes réflexions. C’est là mon souhait pour 2013.

José CASTANO          

« A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne dispose d’une infrastructure aussi développée que l’Algérie » (Béchir Ben Yahmed, fondateur de « Jeune Afrique »)
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Hollande à Alger :
le déshonneur et la bêtise d’un président
mais d’abord une indécente injure à la vérité.

Par L'AGRIF
Envoyé par Mme Bouhier

           Au moment où, faisant fi de la vérité autant que de l’honneur et de l’intelligence politique, Mr Hollande parlait du « devoir de mémoire » devant l’assemblée d’un régime algérien miné par l’incapacité le népotisme et la corruption, la police de cet État interdisait une fois encore à Tizi-Ouzou avec la complicité de l’occultation médiatique, une manifestation de l’identité kabyle.
          Car ce qui subsiste de l’ancien peuple d’Algérie est tout aussi interdit d’expression politique et culturelle par la domination arabe qu’est sans cesse réduit et persécuté dans la dhimmitude celui des Égyptiens (« coptes ») dans leur pays jadis majoritairement chrétien.
          Mr Hollande a fustigé sans restriction aucune, en une culpabilisation unilatérale de notre pays, 132 ans de présence française en Algérie. Sa conception de la « mémoire » est à l’évidence façonnée par la conjonction d’une idéologie de préférence systématique pour tout ce qui est antinational, d’une ignorance sans doute mais qui n’excuse rien et aussi de cette affligeante bêtise des politiciens contents d’eux qu’il ne faut jamais sous-estimer.
          Mais face à ces propos, ceux qui aiment tout simplement la vérité, avant même l’amour de leur patrie, ont en effet un devoir de mémoire, un devoir de mémoire d’abord pour les victimes innombrables horriblement massacrées torturées, déportées, englouties par la barbarie des « libérateurs » de l’Algérie à la mode Bouteflika.
          Ce devoir de mémoire doit reposer sur la connaissance des enchaînements de l’histoire avant et durant ces 132 ans qui ne furent certes pas, bien sûr, exempts d’erreurs tragiques et de mauvaises actions du fait de la politique française beaucoup plus que de celui des méfaits de certains individus comme il y en a plus ou moins toujours et partout.
          Plus ou moins, car si les Européens s’étaient comportés en Algérie comme les Yankees en Amérique du nord, la population de l’Algérie en 1830 n’aurait pas été multipliée par quatre en 130 ans mais divisée par dix. Génocidée !
          L’histoire de l’Algérie moderne a d’abord été façonnée par la conquête arabo-musulmane de l’Afrique du nord, chrétienne, juive ou encore animiste, au prix de millions de victimes et mit des siècles pour soumettre les populations des montagnes.
          Sur cette domination arabo-islamique qui signifiait aussi celle de l’homme sur la femme, vint s’imposer la conquête ottomane avec son système de piraterie barbaresque et d’esclavagisme.
          Le devoir de vérité implique de décrire la réalité et les chiffres des populations enlevées et vendues, des jeunes femmes peuplant les harems, des enfants mâles condamnés à devenir à leur tour des pirates ou des eunuques.
          La conquête française mit fin à la domination turque, à une colonisation sans aucun effet bénéfique.
          La colonisation française se développa certes non sans injustices et fautes politiques : celles du jacobinisme sous le second empire, celle du catastrophique décret Crémieux en faveur des seuls indigènes juifs, celles de Jules Ferry, celles de la continuité de l’aveuglement socialiste de Léon Blum à Guy Mollet et à François Mitterrand.
          Mais enfin, malgré les errements politiques et individuels, quelle œuvre globalement magnifique au prix de tant et tant d’héroïsme, de sacrifices et aussi de générosité !
          Non, l’histoire de l’Algérie française ne se résume pas à des rapports de domination ou aux injustices d’une crapulerie qui fut essentiellement celle de la politiciennerie anticléricale, affairiste radicale et socialiste sous couvert de grandiloquence humaniste d’inspiration maçonnique.
          À son déni de vérité historique, Hollande a ajouté l’indécente injure faite à la mémoire des milliers de nos compatriotes de toutes confessions qui subirent les sorts les plus atroces que puissent perpétrer la cruauté de l’homme.
          N’ayant pas un mot pour eux, il a réservé l’expression de son seul émoi mémoriel au cas d’une victime communiste et pro fellagha de nos parachutistes, soldats admirables missionnés par ses prédécesseurs socialistes dans une sale guerre d’éradication d’un terrorisme abominable.
          Par cette indécente sélectivité minable, Mr Hollande a simultanément injurié la vérité, l’honneur de sa fonction et celui de la France. Et s’y ajoute l’immense bêtise d’un discours qui n’a fait que conforter la haine antifrançaise de ceux qui, imprégnés par un total travestissement de la vérité historique, s’estiment toujours plus en droit de faire payer la France et les Français.
          On mesure ici combien ceux qui ont voté pour ce sinistre politicien acquis à toutes les subversions et toutes les inversions ont hélas porté au pouvoir le candidat de ceux dont le projet se résume dans les trois mots du livre de Mr Saïd Bouamama que poursuit l’AGRIF : « Nique la France ! » .


Massacre d'EL-HALIA 20 aût 1955..
Par M. Norbert Orenga
Envoyé par Mme Bouhier
.. et ça continue ... !!

M. Hollande va-t-il demander au FLN de s'excuser
pour cet horrible massacre de civils ? ? ?.


          El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 20 août 1955.
          C'est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer.
          Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans.
          Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux.
          Ils poussent la bonne intelligence jusqu'à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu'ils n'ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, "on se défendrait" au coude à coude.
          A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d'émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable.
          Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d'anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens...
          Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu'ils ne pourront échapper au carnage.
          Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d'habitants. A cette heure là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c'est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail.
          Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort.
          Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés.
          Au centre d'EI- Halia, une dizaine d'Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre. Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les "you you" hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d'abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l'odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour.
          Alors, la tuerie se généralise.
          On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur "gibier" parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d'épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez.
          Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu'on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.
          Le groupe de fellagha est commandé par Zighout Youcef. 123 des personnes qui l'habitent, de toutes religions, de tous sexes, de tout âge et de toutes opinions politiques sont massacrés de la façon la plus ignoble que l'on puisse imaginer. (71 européens, 52 musulmans, 120 disparus).
          Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l'éventration des femmes, méthode habituelle, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu'elles étaient vivantes.
          Ce massacre résulte des nouvelles consignes du FLN qui a échoué dans sa tentative de mobiliser massivement les français musulmans d'algérie contre la france, que ce soit par la propagande ou par la terreur. Il a également échoué dans sa tentative de créer une force militaire suffisante pour gagner des combats contre l'armée française, par manque de soutien extérieur susceptible de lui procurer des armes, aussi parce que les paras et autres troupes de choc, ramenées d'Indochine, implantent de nouvelles formes de guerre, avec des unités mobiles, et le début des opérations héliportées.
          Enfin de plus en plus nombreux sont les musulmans qui portent les armes françaises, d'abord protection des sections administratives spéciales nouvellement implantées, gendarmes des groupes mobiles de sécurité, puis progressivement et de plus en plus, auto défense des villages et troupes combattantes, les harkis.
          Le FLN a alors décidé de faire régner la terreur, il renforce ses politiques d'attentat aveugles dans les villes, son extermination systématique des européens, ses actions de sabotage de récolte, de routes, de réseau ferré, de lignes téléphoniques qui le conduiront à la victoire.
          Il vise aussi les nationalistes modérés type Ferhat Abbas, dont le neveu, qui gérait sa pharmacie est égorgé pour l'exemple. Abbas comprendra parfaitement qu'il n'est plus possible de tenter une troisième force et rejoindra le Caire.
          El Halia aura une autre conséquence, le gouverneur général Soustelle, qui était venu en algérie avec la volonté de trouver une solution politique, voyant le massacre, déçu de ses contacts, décide "qu'on ne discute pas avec des gens comme ça".
          Lors de l'enterrement des victimes, les personnes présentes, menées par le maire, piétineront les gerbes et couronnes offertes par les autorités préfectorales et militaires et feront une conduite de Grenoble au sous préfet.
          Soustelle écrira : "Les cadavres jonchaient encore les rues. Des terroristes arrêtés, hébétés, demeuraient accroupis sous la garde des soldats…
          Alignés sur les lits, dans des appartements dévastés, les morts, égorgés et mutilés (dont une fillette de quatre jours) offraient le spectacle de leurs plaies affreuses.
          Le sang avait giclé partout, maculant ces humbles intérieurs, les photos pendues aux murs, les meubles provinciaux, toutes les pauvres richesses de ces colons sans fortune.
          A l'hôpital de Constantine des femmes, des garçonnets, des fillettes de quelques années gémissaient dans leur fièvre et leur cauchemars, des doigts sectionnés, la gorge à moitié tranchée. Et la gaieté claire du soleil d'août planant avec indifférence sur toutes ces horreurs les rendait encore plus cruelles "

          Le 20 août 1955, "une date terrible, une date inoubliable" dira Yves Courrière dans son "Histoire de la guerre d'Algérie" (ed. Taillandier).
          Ce jour-là, Zighout Youssef, le chef de la willaya 2, lance la population civile de certains douars du Nord-Constantinois contre les Européens. A El-Halia, petit centre minier près de Philippeville, cent trente-deux personnes sont assassinées dans des conditions barbares.

          Marie-Jeanne Pusceddu témoigne: Le 20 août 1955 j'étais à El-Halia
          Je m'appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis pied-noir, née à Philippeville en 1938 de parents français, d'origine italienne. Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, oncles, cousins, travaillait à la mine d'El-Halia, près de Philippeville.
          Ce petit village d'El-Halia n'était qu'un village de mineurs, d'artisans qui travaillaient dur dans la mine de fer. Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions, au moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres, nous nous respections.
          Nous étions heureux.
          Les "événements d'Algérie" ont commencé en 1954. Mais pour nous, la vie était la même, nous ne nous méfions pas de nos amis arabes.
          Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une belle fête et tous nos amis étaient là, notamment C., le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien. Avec mon mari, nous sommes partis en voyage de noces.
          Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur des mines employé au Bureau de la recherche minière d'Algérie ), nous avons pris le taxi de C. pour rentrer à El-Halia. Pendant le trajet, C. nous dit: "Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande". Je lui répondis: "Quelle fête ? Il n'y a pas de fête". Je pensais qu'il plaisantait.
          Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail à la mine sauf mon mari. Il était juste midi, nous étions à table, quand soudain, des cris stridents, les youyous des mauresques et des coups de feu nous ont surpris.
          Au même moment, ma belle-sœur Rose, sa petite dernière Bernadette (trois mois) dans les bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. Son aîné Roger, âgé de 17 ans, était à la mine avec son père. Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans, Suzanne ma soeur de 10 ans, Olga mon autre soeur de 14 ans et mon mari, nous avons compris qu'il se passait quelque chose de grave.
          Les cris étaient épouvantables. Ils criaient: "Nous voulons les hommes". Je dis à mon mari : "Vite, va te cacher dans la buanderie!".
          Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. A notre grande stupeur, c'était C., le chauffeur de taxi, "l'ami" qui avait assisté à mon mariage.
          Je le revois encore comme si c'était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au piège. C., avec son fusil de chasse, nous menaçait.
          Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui auss gravement atteint.
          Ma belle-soeur Rose a été tuée dans le dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune soeur Olga s'est jetée, dans une crise d'hystérie, sur le fusil, il a tiré à bout portant, la blessant salement. Il nous narguait avec son fusil.
          Bravement et affolée, je lui dis: "Vas-y! Tire! Il ne reste plus que moi". Il a tiré, j'ai reçu la balle à hauteur de la hanche, je n'ai même pas réalisé et il est parti.
          J'ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée avec lui derrière la volière.
          Les fellaghas, les fils de C., sont revenus. lls se dirigeaient vers nous en entendant un bruit, mais l'un d'eux a dit en arabe: "C'est rien, c'est les oiseaux".
          Et nous sommes restés, apeurés, désemparés, sans bouger jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Les cris, les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar ! ... Un avion de tourisme est passé au-dessus du Village et a donné l'alerte. L'armée est arrivée à dix-sept heures.
          Et là, nous sommes rentrés dans la maison pour constater l'horreur. Mon petit frère Roland respirait encore; il est resté cinq jours dans le coma et nous l'avons sauvé. Malheureusement, ma soeur Olga a été violée et assassinée, ma soeur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte encore la marque. Puis l'armée nous a regroupés.
          Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la soeur de ma mère, son mari, ses deux filles dont l'une était paralysée, l'une des filles qui était en vacances avec son bébé a été, elle aussi, assassinée à coups de couteau (c'est la fiancée de son frère, qui s'était cachée, qui a tout vu et nous l'a raconté).
          Le bébé avait été éclaté contre le mur.
          Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette au restaurant de la mine, le frère de ma mère, Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans.
          Mon père, sourd de naissance, blessé à coup de couteau, s'était réfugié dans une galerie abandonnée. Il n'a pas entendu l'armée, on ne l'a retrouvé que quinze jours plus tard, mort à la suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre.
          Mon jeune frère Julien a été également massacré. Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés, massacrés par le F.L.N.
          Je suis restée à l'hôpital près de trois mois, j'avais fait une hémorragie interne avec infection, car les balles fabriquées étaient bourrées de poils, de bris de lames de rasoir. Nous avions échappé à la mort, mais pas à la souffrance.
          Mon mari fut muté à Bougie, mais le Chantier ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère, près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les femmes n'étaient pas admises. J'ai été recueillie avec mes deux frères à Lacaune-les-Bains, chez les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, j'y étais déjà venue plus jeune.
          Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté, j'ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie, car j'étais le seul témoin. Mon témoignage fut mis en doute, du moins la façon dont les miens ont été massacrés.
          Ils ont déterré ma mère pour voir si je disais la vérité, je n'en pouvais plus. On a retiré plusieurs balles et la seule chose de positive dans tout ce cauchemar, c'est le collier qu'elle portait et que l'on m'a remis ; collier dont je ne me séparerai jamais.
          Marie-Jeanne Pusceddu


          LA LISTE DES VICTIMES DU VILLAGE MINIER DE El HALIA
http://vigilanceliberte.canalblog.com/archives/

          Les tués
          Atzei Emmanuel 56 ans ; Atzei Conchita ; Atzei Marie-Louise 28 ans ; Atzei Sylvain 19 ans ; Brandy Paul 41 ans ; Brandy Rose, 34 ans ; Brandy Roger 17 ans ; Crépin Roger 34 ans ; Vve Crépin Noémie ; Vve Clérin Ernestine 47 ans ; De Frino Henri 26 ans ; Degand Clorind 62 ans ; Gaudisio Louis 50 ans ; Hundsbichler yves 3 ans, Hundsbichler julien 38 ans ; Hundsbichler Henri 2 ans ; Hundsbichler Marie 9 mois ; Menant Julien 56 ans ; Menant Marcelle 47 ans ; Napoleone Yvonne née Atzei 20 ans ; Napoleone Daniel enfant ; Paiou Armand 58 ans ; Pusceddu Anna ; Pusceddu Olga 14 ans ; Pusceddu Julien 20 ans ;Rodriguez Marie ; Rodriguez François 7 ans ; Rodriguez Jacqueline 4 ans ; Rodriguez Henri 5 ans ; Russo Lucrèce 49 ans ; Scarforto Pierre 48 ans ; Varo Martial 26 ans ; Zabatta Josiane, 12 ans.
          Les blessés
          Mme d'Agro 55 ans ; Clérin Aline 22 ans ; Clérin Jean-Pierre 15 ans ; Monchatre Monique ; Brandy Geneviève 8 ans ; Brandy Marie-Jeanne 17 ans ; Pusceddu Jeanne 10 ans ; Pusceddu Roland 8 ans ; Lopez Antoinette ; Capitano Henzo 19 ans ; Bertini Albert 14 ans ; Larivière Alfred 31 ans ; Gaudisio Marie ; Requard Claire.
          Les disparus
          Pusceddu Armand 57 ans ; Serra Claude, 19 ans.


Lettre de Brahim
Envoyé Par M. Alain Algudo

Voici une lettre touchante de Brahim à Yvon H. Son père était le garde-champêtre de Georges-Clemenceau.
C'est un document qui répond à l'irresponsable et cynique discours de HOLLANDE en Algérie le 20.12.12.

         Stidia le 27 octobre 2012
       Cher Yvon,
       J'ai bien reçu ta lettre le 22/10/2012 et j'étais très content d'avoir de vos nouvelles car j'étais très inquiet pour vous. Pour les lettres et les photos dont tu me parles dans la lettre, je n'ai rien reçu car je n'ai pas de vos nouvelles depuis le mois de mars 2012. C'est pour cela que je vous ai envoyé cette lettre en recommandé avec accusé de réception pour qu'elle soit remise à l'intéressé lui-même contre une signature.
       C'est bientôt l'Aïd, exactement le 26 octobre 2012 et notre chère maman ne fêtera pas l'Aïd cette année avec nous. Elle nous manque beaucoup et sa place est restée vide depuis qu'elle est partie.
       Mon petit-neveu nous demande tous les jours " où est grand-mère, pourquoi elle n'est pas à sa place, où elle est partie, où sont ses affaires et ses médicaments ? ". Alors tous t'entourent et se mettent à pleurer.
       " Tu sais, mon cher Yvon, et ma chère Nicole, ma mère était une grande dame et tout le monde la respectait au douar. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle était fa femme du garde-champêtre de la commune de Georges-Clemenceau. Les femmes du douar et des environs venaient souvent la voir pour lui demander de l'aide ou bien se plaindre. Elle trouvait toujours des gentils mots pour les rassurer.
       Cette année chez nous c'est la chasse au trésor. Il y a 6 candidats pour le poste de maire. Mon fils, l'avocat, a réussit son examen de juge et a fait le stage à la cour suprême d'Alger, qui a duré 3 ans. Il a réussit avec mention " très bien " et vient d'être installé comme juge à la cour au tribunal de Tlemcen. Mon deuxième fils, Mahmoud, est toujours professeur de littérature arabe et langues au lycée d'Assi Mameche (ex-Rivoli i).
       Ma fille Amina est à la faculté de Mostaganem en gestion des ressources Humaines ", la plus jeune Siliam poursuit des études en pharmacie mais elle étudie à la maison, par correspondance car elle est très fragile et souvent malade.
       Lorsque j'ai parlé de toi aux ,gens du village qui connaissaient ton père ils demandent tout le temps de tes nouvelles car ton père les a beaucoup aidé, eux et leurs parents et grands-parents. Tu diras à tes fils et petit-fils que Brahim voudrait bien vous voir et vous connaître et aussi le fils de Jeannine.
       Le 24 février 2013 je fais mes 68 ans. Bientôt je vais t'envoyer une photo de toute ma famille.
       Tu sais ça me fait de la peine lorsque j'apprends qu'un homme ou une femme du village meurt. Avec des gens avec qui on a vécu, grandi et étudié ensemble. Nous sommes nés dans le même patelin comme tu me le dis si bien, on n'a pas la même religion mais nous servons le même Dieu.
       Dis-moi ce que sont devenus les fils de Germain Bertrand, si tu vois Yves, le docteur, dis-lui que Benazzouz Miloud est mort il y a deux mois.
       J'ai envie de venir en France mais comme mes enfants ne sont pas encore installés dans leurs appartements et ne sont pas encore mariés, je reporte tout le temps ce voyage. Il y a des papiers de mon père qui sont en retard et surtout maintenant, avec la mort de ma mère, il faut que je les règle moi-même et il faut que je sois sur place.
       Mon cher Yvon, je voudrais bien vous revoir un jour, toi et Nicole qui m'a rendu un grand service. C'est bien grâce à vous que je maîtrise le Français et je l'ai appris à mes enfants. C'est pour cela que je voudrais bien vous revoir pour vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi étant jeune.
       L'ATTACHEMENT et la FIDÉLITÉ que j'ai pour vous sont égaux à ceux de ma famille. Votre sincérité et votre bonté vous les trouverez au paradis, Inch Allah, et moi je serai témoin.
       Donne bien le bonjour aux gens du village que tu rencontres. Dis leur qu'on ne les a pas oubliés.
       Donnes moi des nouvelles de Jeannine et son fils et son mari.
       Toute ma famille se joint à moi pour vous embrasser bien affectueusement.
Brahim.      

Discours de Hollande en Algérie :
une double faute
Envoyé Par M. Jacques MYARD

Communique de presse
de Jacques MYARD
Député des Yvelines
Maire de Maisons-Laffitte

         Paris, le 20 décembre 2012
       A l’évidence, le président de la République, en condamnant la colonisation comme étant une période d’injustices et de souffrances, est tombé dans le piège de la réécriture de l’histoire, voulue par certains Algériens.
       S’il est exact que la colonisation s’est faite par la force armée et a entraîné des souffrances, il n’est pas moins vrai que les Etats se sont constitués en nations grâce aussi à la période coloniale. La France, certes, a fait des fautes dans son histoire coloniale mais elle a aussi bâti, soigné, formé des élites, donné en partage une langue, créé des liens humains qui sont autant d’atouts qui existent et perdurent. Il est particulièrement regrettable que F. Hollande ait passé sous silence les souffrances infligées aux Français d’Algérie et aux Algériens qui avaient pris parti pour la France, l’élimination physique des militants du MNA, les massacres de civils et les attentats aveugles.
       Sa réécriture unilatérale de cette période est une insulte à l’histoire.
       Pis encore, s’il croit que les Algériens lui en sauront gré, il se trompe : ses propos renforcent le nationalisme étroit des Algériens qui refusent de regarder leur histoire en face et ouvrent la voie à leur surenchère. A quand la repentance algérienne sur les massacres des Harkis, du MNA, ou des civils ?
       Quand on veut réécrire l’histoire, il faut regarder des deux côtés !
       F. Hollande vient de commettre une double faute, une faute diplomatique vis-à-vis de la République et une faute vis-à-vis de l’Histoire.
Brahim.      

      

Trop fort les Bretons
Envoyé par Annie


               La scène se déroule sur le parking à côté de la gare de LORIENT::
               Un gars sort du bar en titubant. Un véritable désastre !!
               Il lui faut 5 bonnes minutes pour retrouver sa voiture, 5 autres pour trouver la clé, non sans être tombé 2 ou 3 fois par terre.
               Au bout du parking, des Gendarmes regardent la scène, médusés.
               Il faut encore un bon moment pour que le gars réussisse à faire démarrer le moteur, qui s'éteint tout de suite après.

               Pendant ce temps, ses amis sortent du bar, cognent à sa vitre et lui souhaitent bonne nuit.
               Ça ne va pas bien pour lui, mais il chante quand même, affalé à sa portière, la fenêtre ouverte !...
               Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, il réussit à relancer le moteur, et il commence à rouler.
               Immédiatement, les Gendarmes allument leur gyrophare, le bloquent avec leur fourgon, et le mettent immédiatement en état d'arrestation.
               Ils lui demandent alors de souffler dans le ballon, et là, surprise : ZERO ! Rien de rien... Pas une goutte d'alcool ! RIEN !!!
               Alors ils sortent leurs tout nouveaux test de détection de stupéfiant, et la re-surprise RIEN Mais alors RIEN DU TOUT ! !

               "Mais, pourquoi ça vous semblait si difficile de trouver vos clés, de monter dans la voiture et de démarrer alors ??
               " Lui demandent les préposés de la Maréchaussée ? ?
                - « Ah ça... Et bien .., C'est que.. Ce soir..., C'était mon tour de faire semblant, le temps que tous les autres puissent rentrer chez eux tranquillement !»


La France va mal..
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG : décembre 2012


         1 - La Métropole n'est plus ma France d'avant l'Exode de 1962.
       En effet, que représentait cette France-Nation lorsque j'étais un jeune pied-noir d'Alger ? Tout ! Elle représentait l'ordre, le droit et le patriotisme. Le respect des valeurs de la République et le souvenir lorsque nous nous inclinions face à nos Monuments aux Morts. Européens et Arabes, toutes religions confondues, au chant des morts, ces quelques notes du clairon et du roulement des tambours, nous étions fiers de leur sacrifice et nous les évoquions comme des héros. Puis est venu le temps du mensonge, de la guerre, de la mort et de la honte. En 1962 il a fallu partir, parfois fuir... Il a fallu laisser nos racines et nos souvenirs ou partir sans rien... Pourtant, nous avions un espoir. Rejoindre la terre promise, celle de la Mère Patrie pour nous sentir " comme chez nous ! "
       Hélas ! Tout a été différent. Tout est différent de nos attentes, de nos espoirs. L'Exode et cinquante ans après, nous prouvent que nous sommes toujours en manque de reconnaissance et depuis le 6 mai 2012 peut-être plus, encore ! Qu'avons-nous obtenu de ces divers gouvernements de la cinquième République si peu enclins à reconnaître notre drame ? Des petits riens particulièrement aux temps des élections où il fallait faire un geste - un petit geste - en notre faveur, juste le temps d'un bulletin de vote.
       Rapatriés nous étions, rapatriés nous le sommes toujours, nous les Européens d'Algérie et les Harkis si mal considérés par ces magouilleurs politicards gaullistes... chiraquiens... socialistes partisans de l'oubli mais fraternisant avec un humanisme de mauvaise foi en nous éliminant, parce que nous venions des colonies !
       C'est au compte-goutte, que peu à peu tout au long de ces cinquante ans, que nous avons obtenu quelques droits, des poussières d'indemnités par rapport à ce que nous avons perdu et tellement peu de reconnaissance comme si l'Algérie FLN avait plus d'importance aux yeux de nos élus de cette République. Même le geste de Christian Vanneste sur l'article de la loi de 2005 sur les aspects positifs de la colonisation a été supprimé par le Conseil Constitutionnel ! Un seul objectif à la manière gaullienne, pas de vague avec l'Algérie... Priorité aux élucubrations d'un Bouteflika et de ses exigences farfelues...Priorité aux visas des Algériens souhaitant venir en Métropole mais rien pour nos vieux Harkis voulant retrouver leur terre natale
       Durant cinquante ans nous avons espéré qu'au moins en 2012, cinq décennies après notre Exode nous aurions, face à ce souvenir douloureux, l'ensemble de la Nation à nos côtés et un peu de compassion, de commisération pour notre passé, pour notre tragédie. Eh bien non. NON ! Juste des colloques et des conférences pour nous accuser... Des émissions de télévision pour nous donner le mauvais rôle, celui du fasciste, de l'extrémiste... Des articles de journaux faisant la part belle au FLN traître et des associations communistes déformant, dénigrant nos actions de " là-bas ".
       Je croyais finalement avoir bu jusqu'à la lie ce poison de la désinformation... Je me trompais. Ma crucifixion n'était pas suffisante !

       2- François Hollande depuis son élection ajoute des pierres sur la tombe de ma mémoire pied-noir.
       Le 19 mars qu'il ressort de ses cendres pour nous narguer est le premier signe d'une politique d'effacement de notre passé, avec encore cette fois " l'appui " du Conseil Constitutionnel. Cette assemblée de gaullistes, de chiraquiens et consorts qui ne pouvaient qu'abonder pour la reconnaissance de ce 19 mars sacrificateur, qui porte leur signature.
       Cependant, ne nous faisons pas d'illusion, il y aura pire comme affront pour nous effacer de l'Histoire. Après l'hommage aux morts du 17 octobre 1961 il y aura de la part de François Hollande des excuses pour les morts de Sétif en 1945 puis le pire du pire, la repentance ! Celle que même Mitterrand n'avait jamais envisagée.
       Bien entendu, le pays est dans un état lamentable avec un gouvernement de gauche qui marche à vue et se désintègre entre les écologistes et les communistes. Il " dit " et fait le contraire. Il " promet ", s'aperçoit de son erreur et change son discours sans pudeur. Il " affirme, il " menace " et s'écrase. Il " s'engage " puis recul !
       Elu sur un non programme, la France aux mains des socialistes vacille et meurt.
       Bien entendu, si... si... Sarkozy avait été réélu ? Mais nous constatons chaque jour un peu plus l'état lamentable de cette mauvaise droite humano-centriste ! Elle ne sait plus comment se sortir de son pétrin. Cette position a un avantage : nous montrer son vrai visage d'envieux du pouvoir incapables de se rassembler et de défendre les intérêts de la République face aux atermoiements socialistes... Une bataille d'énarques qui laisse à François Hollande une voie libre pour nous perdre et offrir le pays au communautarisme et aux capitaux d'Orient.
       Pauvre pays qui n'est plus ma France !
       Robert Charles PUIG : décembre 2012

      

COMMEMORATION
Envoyé par Marc Spina et JP. Bartolini

BONE 19 janvier 1962 -
EXIL 19 janvier 2013


       Petit Rappel  

L'ASSASSINAT DE NOËL MEI,
le 19 Janvier 1962

BÔNE (A.F.P.)
       Le 19 Janvier à 18 h. 45, le S-Lieutenant PALVADEAU Gilbert, Substitut du Procureur militaire attaché au Général Cdt la Z. E. C., apercevant deux jeunes garçons qui collaient des affiches, arrête sa 2 CV, dégaine son revolver et tire à plusieurs reprises, tuant d'une balle au cœ?ur Noël MEI, âgé de 14 ans et blessant son compagnon âgé de 16 ans.
       Son meurtre accompli, l'Officier se rend comme à l'accoutumée au Mess pour y prendre son repas.

       (Sur cette dépêche de l'AFP, il y a erreur sur l'age respectif des adolescents et sur le nombre)
       Pour en savoir plus, visitez la Seybouse N° 25
   http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj25.html

       51 ans après ce lâche assassinat, son meurtrier coulerait des jours "paisibles" sur la Cote d'Azur et aujourd'hui où la France Hollandaise promeut la repentance, on aimerait lui dire, en face, de venir simplement s'excuser auprès de la famille de Noël et de se recueillir sur sa tombe.
       Je suis prêt à l'accompagner, je ne lui demande pas de repentance car il n'y aura pas de pardon, mais simplement de nous expliquer son action car la lâche justice gaullienne n'a même pas daigné l'entendre. Laissant la famille dans la peine et l'ignorance. J'espère qu'en regardant la vidéo ci-dessous, il aura le courage de m'appeler car je sais qu'il regarde la Seybouse.

       Noël a été enterré le 22 janvier, plus de 20000 bônois l'ont accompagné durant toute la cérémonie et le cortège. Marc Spina a pu filmer une bonne partie de tout cela et aujourd'hui après avoir fait restaurer la pellicule originale, avec l'accord de la famille, il nous fait profiter de ce qu'il a pu sauver de ces moments inoubliables. Certains de nos compatriotes pourront certainement se reconnaître.
       Je signale que Marc Spina est le seul propriétaire de ce film, que ses droits sont protégés. Bien entendu la copie exclusivement privée est autorisée sans altération ou modification. Tout usage commercial est formellement interdit.

       Pour voir ce document unique, et pour se souvenir de Noël MEI le 19 janvier.
                                                     CLIQUER ICI http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/image_infos_diverses/videos/noel-mei.flv



" ANNONCE "

Envoyé par J.C. Perez

              Bonjour,

              J’ai été l’objet d’une interview il y a déjà plusieurs semaines de la part de M. BESSOU, qui projetait un film concernant le ralliement d’un officier français à l’OAS et d’un autre au FNL.

              Il était nécessaire pour lui d’avoir des informations sur ce que fut l’OAS, et compte tenu des responsabilités que j’ai assumées, il m’a posé toute une série de questions auxquelles j’ai répondu.

              Ce sont ces réponses que je veux vous faire connaître, non point comme une conférence ou un exposé savamment préparé, mais plutôt comme un matériau de travail dont il vous appartient, si cela vous est utile, de faire l’usage que vous estimerez opportun de faire.

              Tout cela, je vous le propose dans un seul but : votre information si l’identité réelle de la guerre d’Algérie vous intéresse.

              Vous trouverez ce matériau sur le site suivant : www.jean-claude-argenti-sauvain.com

              Vous me répondrez éventuellement par l’intermédiaire de Chantal : afj.nice@bbox.fr

Cordialement à tous
Jean-Claude PEREZ    
Nice,                            
Décembre 2012         


LA VALISE OU LE CERCUEIL
Un film Documentaire de Charly CASSAN
Envoyé par plusieurs internautes
Bonnes fêtes de fin d'année, le combat continu malgré tout.
La vérité est au bout du chemin.
Amitiés.
Marie et Charly
PS; Notre film passe sur les écrans à partir du 13 Février 2013.
Merci de faire circuler.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19451257&cfilm=199347.html

         Ce film documentaire, où des vérités sont dites sans polémique ou esprit de revanche, est un film à voir et à montrer dans toutes les écoles et aussi dans les familles Françaises et pas seulement Pieds-Noirs qui pour la plupart n'ignorent pas ces vérités.
Un très beau cadeau à Offrir ou à montrer à ceux qui ne savent pas !!!
         - Pour tout savoir sur cette œuvre exceptionnelle et commander le DVD, cliquez sur : Film la valise ou le cercueil



La Petite Fille
Envoyé par Hugues


         Une petite fille marchait tous les jours pour aller et revenir de l'école.

         Bien que ce matin-là, la température posait question et des nuages se formaient, elle se rendit à pied à son école élémentaire.
         Durant l'après-midi, les vents s'élevèrent et les éclairs apparurent.
         La Maman de la petite craignait que sa fillette ne prenne peur en revenant à la maison et que la tempête électrique puisse lui faire du tort.

         Inquiète,la Maman , s'empressa de prendre la route, en voiture, vers l'école.
         En route, elle vit apparaître sa petite, qui, à chaque éclair, s'arrêtait, regardait en haut et souriait.
         Quelques éclairs se succédèrent rapidement et, chaque fois, l'enfant regardait vers l'éclair et souriait.
         Sa mère parvint à ses côtés, baissa sa fenêtre et lui demanda : Mais, que fais-tu là?

         L'enfant de répondre:
         "J'essaie d'être belle, car Dieu n'arrête pas de me prendre en photo! "



LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini


             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.
             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages necessaires pour les villes ci-dessouset je viens d'ajouter Kellermann et Mileesimo, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.
             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.
             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.

POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net
Pour Aïn-Mokra
http://www.livredor-bonois.net/ain-mokra/ainmokra1418-liste.html
Pour Bugeaud
http://www.livredor-bonois.net/bugeaud/bugeaud1418-liste.html
Pour Duvivier
http://www.livredor-bonois.net/duvivier/duvivier1418-liste.html
Pour Duzerville
http://www.livredor-bonois.net/duzerville/duzerville1418-liste.html
Pour Herbillon
http://www.livredor-bonois.net/herbillon/herbillon1418-liste.html
Pour Kellermann
http://www.livredor-bonois.net/kellermann/kellermann1418-liste.html
Pour Milesimo
http://www.livredor-bonois.net/milesimo/milesimo1418-liste.html
Pour Mondovi
http://www.livredor-bonois.net/mondovi/mondovi1418-liste.html
Pour Morris
http://www.livredor-bonois.net/morris/morris1418-liste.html
Pour Nechmeya
http://www.livredor-bonois.net/nechmeya/nechmeya1418-liste.html
Pour Penthievre
http://www.livredor-bonois.net/penthievre/penthievre1418-liste.html
Pour Randon
http://www.livredor-bonois.net/randon/randon1418-liste.html

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :  
                         J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 

La France est en guerre.....
Par M. Renaud Camus
La France est en guerre et personne ne veut le dire
Olivier Renault
20.08.2012, 15:56, heure de Moscou
http://french.ruvr.ru/2012_08_20/france-en-guerre/

         L'écrivain engagé Renaud Camus dit clairement que la France est en guerre et que ce que les médias appellent actes de violences ou incivilités sont en fait des actes de guerre menés contre la France et sa civilisation.

         Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ? Ce qui rappelle le début de la guerre d'Algérie c'est l'extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait " les évènements ", on dit " les affrontements ". Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

         Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias?
          Parce qu'ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L'antiracisme, car c'est de lui qu'il s'agit, depuis qu'il a cessé d'être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j'ai appelé, empruntant l'expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l'appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

         Pourquoi avoir fondé un parti politique ?
          Parce qu'il n'en existait aucun qui répondît à l'urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l'époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d'y adhérer.

         Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat?
          Ça, c'est plutôt à elles qu'il faut le demander…

         Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles?
          Absolument pas. C'est l'une des plus cyniques inventions de l'historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c'est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L'immigration de masse ne commence qu'avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n'est plus question d'intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s'ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles.

         Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres?
          Nous n'en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu'il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s'accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

         Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?
          Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l'effondrement du système d'éducation, l'enseignement de l'oubli, l'industrie de l'hébétude.

         Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?
          Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu'à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n'étaient qu'une armée, pas un peuple.

         Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?
          La France moderne s'ingénie à devenir ce que la France classique s'est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

         Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie!
          Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

         Avez-vous lu " Les Yeux grands fermés " de Michèle Tribalat? Votre avis ?
          Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

         Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français "souchiens ou sous-chiens". Cela vous choque?
          C'est peut-être vrai de quelques milliers d'entre eux, qui aiment plus la France que ne l'aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale - cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

         Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits?
          Qu'elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

         Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

          Il n'est pas nécessaire de les interdire.
          Il suffit de ne pas les subventionner.

MHE HPABNTCR      



NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie
Un doigt pour plusieurs voix
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/actualite/un-doigt-pour-plusieurs-voix-la-video-fait-le-buzz-sur-la-toile-189792
Contrechamp liberté Algérie Vendredi, 30 Novembre 2012 14:37
          Par : Rédaction WEB

           La vidéo fait le buzz sur la toile

           Cette vidéo (amateur, à l'adresse indfiquée) fait le buzz sur la toile depuis ce vendredi matin, soit le lendemain des élections locales.
          Il y est montré clairement comment une seule personne a «voté » à la place de plusieurs autres. Il mettait son empreinte digitale devant chaque nom de la liste du fichier électoral.
          Ça s’est passé dans la wilaya de Tebessa, à l’extrême est du pays. Comme les images le montrent, l’auteur de la vidéo (visiblement avec un appareil téléphonique) était au centre de vote numéro 5, Ouled Gherbi. Pour indication, le bureau de vote concernait 229 inscrits, et il était réservé uniquement pour des éventuelles électrices.

           Commentaires
           NDLR: Ce doit être l'héritage gaulliste... comme à l'UMP.

Gaz de schiste :
Vers des recherches conjointes algéro-françaises en Algérie?
Envoyé par Pierre   
Algérie 1.com
Par : Lila Ghali | 21/12/2012 |
http://www.algerie1.com/actualite/gaz-de-schiste-vers-des-recherches-conjointes-algero-francaises-en-algerie/

         L’Algérie et la France devrait bientôt signer un accord portant sur des recherches en Algérie dans l’exploitation du gaz de schiste, selon l’hebdomadaire français Le Point qui rapporte une confidence du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius.

        Cette accord prévoirait des recherches et non de l’exploration, selon le journal qui suggère qu’il s’agira plutôt d’évaluer le potentiel algérien en gaz de schiste ou même prouver son existence, puisque “même si le potentiel algérien en gaz de schiste semble important, aucune exploration fiable ne l’a encore évalué ou prouvé”.

        Le premier ministre Abdelmalek Sellal a déjà évoqué la question de l’exploitation du gaz de schiste. “On ne va pas pomper aujourd’hui le gaz de schiste, mais à échéance très lointaine allant à l’horizon 2040? avait-il déclaré le 22 novembre dernier.

        Le Point le rappelle comme il rappelle la décision de la France de s’interdire l’exploration de gisements non-conventionnels sur son territoire, à la suite de l’opposition énergique des alliés écologistes des socialistes au pouvoir.

         NDLR: Excellente initiative ! Ainsi , l'Algérie pourra réclamer des indemnités à la France "coloniale" pour avoir pollué son sol, comme avec les essais atomiques.

NEWS “Le djihad par le mariage”
Pour “exercer le droit aux rapports sexuels”, une fatwa autorise “le djihad par le mariage” en Syrie
Envoyé par Pierre
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Par Mourad Arbani | 04/01/2013 | Algérie 1.com

            Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on printMore Sharing ServicesL’ignominie et le vulgaire des salafistes n’ont décidément pas de limites. Un dignitaire religieux Saoudien, Sheikh Mohammed al-Arifi (photo), qui appelle à longueur de journée à l’enrôlement de mercenaires pour aller faire le Djihad en Syrie, vient d’émettre une fatwa intitulée ” ouverture de la porte du djihad par le mariage en Syrie”.
           Ce décret religieux tend à rendre légal d’un point de vue religieux, les rapports sexuels avec des filles syriennes, pour les mercenaires islamistes présents sur le sol syrien, non mariés ou loin de leurs épouses, qui pourront grâce à cette fatwa contracter mariage, pour une durée ne dépassant pas quelques heures, avec celles qui ne sont pas mariées ou celles qui ont été répudiées ou divorcées.
           Après avoir assouvi ses plus bas instincts, le “moudjahid Fi Sabil Illah”, se doit de prononcer trois fois la fameuse répudiation et le tour est joué. Dès que la répudiation est prononcée, un autre mercenaire prend la même pour “épouse” et ainsi de suite.
           Les auteurs de cette fatwa affirment que cette autorisation licite a pour objectif “de permettre aux combattants d’exercer leur droit aux rapports sexuels, ce qui renforce leur courage et augmente leur capacité et leur moral dans le combat”.

            “le Djihad des femmes contre Bachar Al Assad”
           Aussitôt dit aussitôt fait. Dans les régions syriennes sous contrôle des combattants islamistes, la propagande a commencé par inciter, au “djihad par le mariage”, les filles âgées de 14 ans et plus et celles qui ont été répudiées à appliquer cette fatwa considérée comme “le Djihad des femmes contre Bachar Al Assad”.
           Ne se suffisant pas des jeunes filles syriennes, cette fatwa circule sur Internet et des messages postés sur les réseaux sociaux appellent les musulmanes dans le monde entier à converger vers la Syrie pour “le djihad par le mariage”, à condition d’être une bonne pratiquante, de porter le niqab ou le hijab, d’avoir au moins 14 ans ou d’être répudiée. Répondant à cet appel au djihad, des dizaines de ces volontaires au mariage de jouissance ou temporaire seraient déjà présentes sur le sol syrien, selon les mêmes messages postés sur facebook et twitter.
           Pour attirer plus de candidates pour “le Jihad par le mariage” le dignitaire à l’origine de cette fatwa précise que “c’est un djihad dans la voie d’Allah, pratiqué selon les modalités islamiques, et qui assurera à la personne qui l’entreprend l’entrée au paradis”.

         NDLR: Le Sheik a inventé le BMC coranique. C'est commode et ça a eu payé..

Un passage pour la Coquette
Envoyé par Pierre
http://www.annabacity.net/news/breve_7264_annaba+circulation+routiere+passage+pour+desengorger+coquette.html  

Algérie 1 : 31 - 10 - 2012
           Par : T. G. [EL WATAN - 02-12-2012]

           La circulation routière est devenue un véritable calvaire aux entrées et sorties sud et ouest de la ville de Annaba depuis l'ouverture du chantier de réalisation d'un ouvrage d'envergure en remplacement du pont Y.
           Pour accéder à la ville de Annaba par le carrefour de Sidi Brahim et la cité Seybouse, l'automobiliste doit s'armer de patience devant les embouteillages qui se forment du matin jusqu'à la tombée de la nuit.
           Fort heureusement, la direction des travaux publics vient d'ouvrir une route carrossable à partir du carrefour de Sidi Brahim en passant par le site de l'ex-Tabacoop pour aboutir au passage supérieur de Boukhadra (El Bouni). Ce qui a permis d'alléger les souffrances des usagers de la route.

           NDLR:
           



Cité Seybouse et Bidonville
Envoyé par Francis
http://www.annabacity.net/news/breve_7275_annaba+cite+seybouse+des+familles+sans+abri.html  

[EL WATAN - 10-12-2012]
           Par : Tewfiq G

           Après la démolition de leurs habitations à la cité Seybouse, les occupants de l'ancien bidonville sont restés sur place, avec leurs effets, et exposés aux intempéries.
           Les habitations précaires représentent une plaie qu'il est difficile de traiter en l'absence de remèdes adéquats. Leur nombre a considérablement augmenté durant la décennie du terrorisme, laquelle a été à l'origine de l'exode rural des familles en quête de sécurité autour des grandes agglomérations. La wilaya de Annaba qui comptait quelque 20 000 habitations précaires, en a aujourd'hui un peu plus malgré les efforts déployés dans le but d'éradiquer ces «logis de la honte», l'image même du sous-développement et de l'absence d'une politique efficace de lutte contre ce fléau.

           La démolition de ces baraques n'est pas l'unique solution qui se présente aux pouvoirs publics, lesquels ont également la possibilité de recourir à la loi pour justifier cet acte. La politique de deux poids deux mesures en ce qui concerne la démolition de l'habitat précaire d'un site à un autre, peut constituer une source de tension. Le cas qui s'est produit dans la cité Seybouse au chef-lieu de la wylaya, est révélateur. Une cinquantaine de familles se retrouvent aujourd'hui sans toit après la démolition de leurs habitations à cause du fait qu'elles ont été érigées illicitement il n'y pas longtemps. Vivant dans des conditions difficiles, ces familles viennent d'interpeller les pouvoirs publics quant à une solution permettant d'alléger leurs souffrances et celles de leurs enfants.
           «Nous n'avons bénéficié ni d'un logement social, ni d'un lot de terrain», ont-elles écrit dans une correspondance adressée au wali et à d'autres instances. Des habitations précaires ont été érigées dans divers sites de la wilaya sans que celles-ci connaissent le sort qui nous a été réservé, ont-ils ajouté. Pire encore, ces pères de famille précisent :"Nos enfants n'ont pas pu suivre leur scolarité et nous-mêmes avons abandonné nos postes de travail. Nous sommes actuellement des vagabonds au sens propre du terme. A défaut d'un toit décent, nous sommes restés sur place avec nos effets et meubles sous la pluie et exposés aux intempéries».


NAISSANCES
Bienvenue à nos Jeunes Pieds-Noirs
La Seybouse souhaite bonheur et longue vie à ces nouveaux-nés et présente ses chaleureuses félicitations aux Parents et Grands-parents.


Naissance de MelleELENA VENTURA - IROUDAYASSAMY

Chers(es) amis (es),

Monsieur et Madame VENTURE Jean-Louis, ont le plaisir et la joie de vous annoncer qu'ils sont pour la quatrième fois grands parents d'une petite-fille ELENA VENTURA - IROUDAYASSAMY ,
née le 29 novembre 2012 à 13h00

Photo Jean-Louis Ventura

       Amitiés.
                            Monsieur et Madame Ventura Jean-Louis




MESSAGES
S.V.P., Lorsqu'une réponse aux messages ci-dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté, n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini

Notre Ami Jean Louis Ventura créateur d'un autre site de Bône a créé une rubrique d'ANNONCES et d'AVIS de RECHERCHE qui est liée avec les numéros de la Seybouse.
Pour prendre connaissance de cette rubrique,
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sur le site de notre Ami Jean Louis Ventura

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De Mme Marie Laure CHAUVET
       Bonjour
       Je suis une descendante de français d' Algérie et plus précisément de la région de Zérizer, Morris, Randon, Bône, Blandan, Monville...
       J'ai les souvenirs d 'une grand-tante que j 'ai complétés après des recherches généalogiques et géographiques, voici les noms de famille: CLEMENT, BERNEDE, VERNEDE, QUANTIN, MERLE, CHAUVET, MUNIER, MOUSSARD, GIULLIANO...etc et bien d' autre encore
       Je suis Marie Laure CHAUVET, de QUANTIN, de MOUSSARD , de MUNIER, de BERNEDE et de MERLE ma grand-tante fait aussi allusion à d' autres noms de famille EUVREMER, ODE, POGGI, TUCCI, SALVATOR, BRAU...etc
       Je suis prête à partager et à encore apprendre sur la vie de mes ancêtres en Algérie, j' espère une réponse de ceux qui veulent entretenir la mémoire de cette époque.
       Cordialement,
Mon adresse : Marie Laure CHAUVET

De M. Pierre Jarrige

Chers Amis
Voici les derniers Diaporamas sur les Aéronefs d'Algérie. A vous de les faire connaître.                                          
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Pierre Jarrige
Site Web:http://www.aviation-algerie.com/
Mon adresse : jarrige31@orange.fr

DIVERS LIENS VERS LES SITES

M. Gilles Martinez et son site de GUELMA vous annoncent la mise à jour du site au 1er Janvier 2013.
Son adresse: http://www.piednoir.net/guelma
Nous vous invitons à visiter la mise à jour.
Le Guelmois, guelma-collectif@orange.fr
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Le quotidien des enseignant(e)s !
Envoyé par Hugues
Parents, ne compliquez pas le quotidien des enseignant(e)s !

        C'est l'histoire vraie d'une institutrice de dernière année de maternelle, au milieu de janvier, le mois le plus dur pour tout le monde ...

        Un des gamins, pour aller en récréation, lui demande de l'aide pour mettre ses bottes et, en effet, elles sont vraiment difficiles à enfiler.
        Après avoir poussé, tiré, repoussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit :
        "Elles sont à l'envers, maîtresse".
        La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet il y a eu inversion des pieds...

        Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre mais elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds
        Et là, le gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants :
        "C'est pas mes bottes".
        A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre une baffe, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant ....
        Comme le gamin voit bien qu'il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas.
        Elle dit alors : "Bon, allez, on les enlève" et elle se met à nouveau au boulot.
        Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit :
        "C'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre".
        Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle fois, elle se calme et entreprend de lui re- re- mettre ses bottes.
        L'opération est enfin réussie et la maîtresse se sent fière d'avoir réussi.

         Pour aller jusqu'au bout, elle le met debout, lui fait enfiler son manteau, lui met son cache-nez et lui demande :
         "Où sont tes gants?".
        Et le gamin de répondre le plus simplement du monde :
         "Pour pas les perdre, je les ai mis dans mes bottes."


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