Nous étions 250 staouéliens en ce dimanche du 4 juin 2006. Une foule d'amis, de visages connus et inconnus puis la voix rappelle un écho déjà entendu.
          " Je ne t'aurais pas reconnu "
          " moi non plus " … et ce sont les retrouvailles brèves, intenses, cela fait si longtemps que l'on ne s'est pas vu…
          Moi, calé dans un coin, je redonne des souvenirs d'un temps révolu, entouré de jeunes, de moins jeunes, de vieux, intéressés par mes bouquins et mes vidéos. Je transpire à grosses gouttes, désolé de leur dire, au milieu de l'après-midi, que mon stock est épuisé.
          Et moi … émoi et nous…, sous la tente grignotant le plateau-repas, entrecoupés de vieux papiers sortis des archives de famille, d'amis venant saluer un tel, ou faisant la bise à une connaissance perdue de vue depuis bien des années…


Montélimar 4 juin 2006

          Je prends le temps de sortir, prendre un peu d'air, d'apprécier le dévouement bénévole des membres du bureau, qui frise l'abnégation, ainsi que le travail intensif de communication du Président.
          On évoque ceux qui ne sont plus là, ceux qui sont empêchés pour une raison quelconque, ce qui ajoute à la manière pieds noirs de la chaleur humaine.
          La nuit tombe, chacun regagne sa demeure.
          L'au revoir est gai,comme si demain nous pensions nous retrouver, mais, le cœur se serre, l'humain dissimule, l'attitude est différente, contraire au paraître. Demain c'est si loin…
          La journée fut courte, je suis heureux d'avoir revu ceux de mon village, triste de n'avoir pas pu saluer tous ceux qui étaient là, de n'avoir pu donner plus de mon temps à ceux que j'aime où parfois admire.
          Le temps nous a été compté … Emoi, émoi, émoi…


Robert ANTOINE        


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