Un de chez nous, a disparu sous la lame meurtrière d’une bande de voyous. Il avait dix neuf ans et sans raisons apparentes un poignard a éteint la vie  de Fabien  sous les yeux de sa fiancée.

Sa famille, ses proches ne comprennent pas cet acte de truands.

Comment peut-on vivre avec ce souvenir, cet horrible cauchemar qui doit hanter les nuits des justes et laisser indifférents ceux dont la conscience n’est plus qu’un souvenir.

Ces malfrats ont-ils encore un sens moral ? On peut en douter.

Madame Hélène VIGNE m’écrit dans sa lettre de faire quelque chose pour son petit-fils.

Je n’ai que des mots d’horreur à jeter à ces malandrins, je n’ai que mon ordinateur pour dénoncer cet horrible assassinat à tous ceux qui me liront. Notre pays se dirige, hélas, vers une absence totale de bon sens et le sens commun n’est plus partagé.

Hélas, je ne peux que subir, mais que ceux qui nous gouvernent prennent garde car, quand le peuple n’est plus en sécurité, il n’en sort que des débordements incontrôlables

Mme Vigne est née RABOUEL. Le sieur RABOUEL Fernand et son épouse ont tenu à une époque le café du Louvre sur une place de Staouéli.

A Fabien que nous regretterons, à toute sa famille, à sa petite amie, à ses amis qui ont vécu ce drame et vivent dans la peine, nous présentons nos très sincères condoléances.

                                                                           Robert ANTOINE


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