Jeux de notre jeunesse
Enfant, j'ai construit une carriole à roulements à billes, j'ai aussi fabriqué un tire-boulettes (tawate) avec des élastiques carrés, mais c'était une arme interdite par nos parents.
J'ai joué au cerceau ( cercle de renfort récupéré sur un vieux tonneau métallique) que je poussais en courant avec un fer dont j'avais tordu l'extrémité en " U ".
J'ai pratiqué un grand nombre de jeux, mais c'était à Alger et je ne sais pas si cela vous intéresse.
Mes parents (STELLA - DELERNIA) sont nés et se sont mariés à Bône. Puis mon père a été muté à Alger où je suis né et où je suis resté jusqu'à seize ans. En 1954 nous sommes venus nous installer à Bône.
Nous passions les trois mois d'été à La Caroube. Là, quand on se baignait, on s'amusait à se faire des " mayonnades ", on essayait d'appuyer avec la main sur la tête ou l'épaule d'un adversaire pour l'enfoncer sous l'eau. Bien entendu, il était interdit de prolonger cette action, il fallait cesser une fois l'impulsion donnée. En principe c'était une sorte de tournois individuel, mais cela tournait presque toujours à l'affrontement les "jeunes " contre les " vieux "ou plus exactement les ados contre les plus âgés.
Ce jeu, comme celui de " la délivrance " était réservé aux garçons, mais rien n'interdisait de faire une mayonnade à une fille comme le montre cette photo où l'on voit Mano Zammit avec son bob blanc attaquer Wanda Forté qui s'apprête à se boucher le nez sachant qu'il est préférable de ne pas résister. Yvon Marfaing, Jean-Claude Monticelli et moi- même regardons la scène sans intervenir.
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