AUGU et MOI Envoyé par Marc Dalaut
Moi. - C'est un arbre généalogique, ma pas comme les autres est à l’envers.
Augu. - Quoi ? Je connais l'arbre d'olives, de karmousses et des glands ma pas l'arbre généralogique.
Moi. - Mais non, ou tchoutche ! L'arbre généalogique c'est un livre où te trouve dessur tous les ancêtres. Le tout premier, il est en haut l'arbre.
Augu. - Alors, y se déniche les nids ?
Moi. - Mais non, o calamard farci, çuilà que te te ois le premier, c'est Paolo, qu'il est né à Gozzo, un cousin à Godefroid de Couillon et y descendait des Croisés.
Augu. - Alors, c'est un voleur, pourquoi y s'ensauvait des fenêtres.
Moi. - 0 peau d'hareng ! Les Croisés c'est ceusses qui s'avaient fait la guerre en Palestine et qui se portaient des croix tsur la chemise.
Augu. - Alors c'étaient des cimitières.
Moi. - Te mets toujours la graine de sel là où y faut pas ; je continue mon esposition : Çuilà qu'il a l'armure en bidon anglais et le casque en duralumin, c'est Philippe Augu, qui s'a fait la guerre de cent ans. A la bataille de Bourville, y s'a changé quatre fois de cheval.
Augu. -Alors, y s'avait une écurie de course.
Moi. - Mais non, l'ennemi il se les avait tous affogués. Après la guerre, il est revenu plein de bosses à la maison. Après lui, çuila que te ois ac la fausse perruque, c'est le marquis d'la Soubressade ; il était ac le roi Louis ; c'était un courageux ; y se l'à accompagné ac la pensée tzur la guillotine. J’en passe pourquoi y sont pas antéressants, y zont mal tourné...
Le fi du marquis que te ois habillé en Suisse c'est le baron Ronron. Il était pour le roi, ma après il a fait comme Tito, il a tourné « cosaque », pourquoi y s'a fait républicain et c'est un grand malin ; son grand collègue, c'est çuilà qu'il a dit « On est ici par la volonté du peuple et on s'en sortira qu'à coups de gargoulettes » c'est, je crois Danton.
Augu. – Dans ton quoi
Moi. – Non ! Y s’appelait Danton, dans les 7 serpents de ta race
Augu. - Dans ma famille on est aussi des lions. Moi aussi mon grand père il a saché ac Bombonnel ; y se lui portait son casse-croûte.
Moi. - Régarde si te peux mettre ta langue au point mort, o fanfaron ,et laisse-moi tarminer.
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