L'AUT'JOUR ac Augu on se rencontre en bas les arcades Néné le Colon, un collègue à moi, qui nous dit " Je vas m'taper la poule d'épée ; allez, je vous anvite ". - " Ah là t'y es un frère, qui répond Augu, endousqu'on vas'la manger cette poule à l'épée ? "
- Alors, te fais gantche d'la toiture, c'est pas une poule en viande, que jy dis, c'est un match de sabres ".
Comme les trois Moustiquaires Cric, Croc et Margandjine nous se descendons et nous se rentrons par un colidor dans une grande salle toute blanche. Tsur les murs des sabres, des épées pendues et tsur le parterre un long tapis en lastic. Augu qui oit ce tapis au milieu, y commence à s'essuyer les pieds et le monde qu'il était assis contre le mur laisse-le qui se casse le ventre de rire. Néné y nous présente d'abord à un vieux solide, comme un rocher du Bouzizi, un ancien maître d'armes comme y disent là-bas. Quand y m'a serré la main je m'la ressortî toute ankulosé comme si je m'aurais mis la main dans un étau de chez Py.
Ensuite on m'a présenté l'autre maître, un jeune qu'il a toujours le sourire tsur la fugure et quelques joueurs en tenue.
Augu qui connait rien la-dedans, quand il a vu tous les marcheurs en blanc, y s'a crié : " Atso ! c'est tous les dentistes et des docteurs qui jouent et pis y doit y aoir des mouches à miel pourquoi y mettent un grillage dessur la tête.
Aga ! si te peux tla fermer cinq minutes ! o la mort de tes osses que j'y réponds. Te sais pas que c'est la tenue des duettistes et le masque ac le treillage c'est pour pas qu'on t'empognes la fugure et qu'on te skitches une oeil ".
Les premiers combats y s'avaient commencé et les jeunes y allaient ,soua soua. Même une demoiselle elle tirait et elle s'a rapporté deux victoires.
Après dix minutes d'antraxe, l'arbitre y s'approche de moi, pourquoi il avait vu que je me prenais des notes : " Mainant qui dit, c'est le match défi pour le brassard. - " Lequel ? qui demande Augu, çuilà dla prémière Comminion ? ". Jy a pincé le bras et tout de suite il a compris, y s'a arrêté..
Les deux aversaires y s'avancent et ac l'épée y se saluent et le fil du combat y se déroute à toute vitesse ac la présence d'un arbitre et de quatre juges qui te signaient les touches. C'était un match à qui se lève la paille et le plus petit y sautait tsur le tapis kif-kif la puce tsur la tête d'un fartasse. Le grand il était plus calme et il attendait que l'autre il lui saute dessur pour s'le toucher.
Les épées elles se mesckaient ding dong et les deux y tapaient tellement fort que temps en temps des étincelles elles s'allumaient. Le combat acharné il était et le petit il a conservé la victoire ac 10 points à 9.
Ac Augu Cest la première fois qu'on se oyait l'excrime. Et ben ! pour ce sport . y faut aoir une main de fer, une souplesse de réssort à saucisses et un coup d'oeil de chat terrible. C'est aussi un sport bien français ! dommage que les jeunes au lieu de faire les touches tsur le Cours y tiennent pas se fréquenter la salle et faire des touches ac l'épée. Allons les successeurs à Cyrano (pas çuilà d'la rue Ste-Gustin,, ma l'autre) et de l'Oriola, le petit de 18 ans qu'il est champion olympique, faisez de l'excrime. Et moi, comme d'Artagnan, je balaie le parterre ac mon chapeau en vous disant aureoir et ,à la semaine qui vient...
Envoyé par Marc Dalaut