Mon voyage se termine ici.

J’ai aimé lire, découvrir  visiter l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui.

Je ne sais si vous avez pris autan de plaisir que moi à rentrer dans l’intimité de Barberousse, ou plus mystérieusement encore celle de ce roi JUBA II.

J’ai vécu avec vous les batailles de STAOUELI et versé une larme sur le jeune Amédée, me suis recueilli dans le cimetière des Trappistes et une larme a coulé en visitant notre cimetière et l’ex domaine de la Trappe d’aujourd’hui.

Avec des témoignages, j’ai participé à l’épopée de la Trappe des Borgeaud.

Tout cela m’a donné envie d’aller renifler, de sentir et de m’imprégner des odeurs de mon enfance celles que j’avais quittées là-bas.

Des senteurs, il y en avait, mais ce n’était plus les mêmes.

En 50 ans l’Algérie est devenu un pays riche et pauvre à la fois, un pays que je ne reconnais plus, et j’ai du mal à entendre les histoires qui traînent le long des rues.

Donc la page est tournée, sans amertume, sans rancune, heureux que ce pays soit devenu aisé, un peu plus agacé par le quotidien du petit peuple.

Ainsi va le destin des pays et des hommes.

Avant de vous quitter je tiens à remercier du fond du coeur ceux qui m’ont reçu,  écrit, et avec qui nous avons eu de belles conversations franches et loyales.

Merci  à ceux qui m’ont suivi dans l’aventure d’Internet et si j’ai pu quelque peu raviver des souvenirs d’hier, c’est par leurs échanges que je me suis le plus enrichi.

                                               Robert ANTOINE


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