J’aurais voulu
écrire un texte plus important que celui-ci sur l’unité territoriale de
Staoueli.
Hélas il existe peu de documents qui me soient parvenus et faute de blé, le
moulin ne tourne plus...
C’est un peu regrettable car depuis 1955 ou elle fut créée, cette unité
assura la tranquillité de notre
village.
En 1960 le Gal de Gaule dissout toutes
ces unités d’auto-défense
d’Algérie. Fermes, villages
centres urbains se trouvèrent à la merci des terroristes voire de
pillards. Nous sommes loin de la recommandation du Mal Bugeaud qui
préconisait en 1836 que chaque colon
devait garder son arme a porté de main …En outre, après les accords
d’Evian l’armée régulière restait cloîtrée dans ses casernements les armes dans
les râteliers.
En Algérie les unités territoriales représentaient 200 000 hommes.Ces réservistes qui a des degrés différents représentés une assurance
.de
tranquillité pour la population civile.
Armés de fusils Lebel qui avaient fait la
grande guerre, cette armée n’était pas
guerrière mais plutôt une armée de la sécurité
qui réconfortait les habitants.
Les territoriaux recevaient une maigre solde qui très
souvent servait à subvenir aux frais des repas.Ces moments de détentes
engendraient la bonne humeur dans le groupe, mais ils ne doivent pas dissimuler
le rôle essentiel des unités territoriales.
A Staouéli on pouvait compter 8 groupes composés de 10 à 12 personnes.
L’ensemble était commandé par le capitaine BILLARD
On peut reconnaître ;
SANDRA- SALERNO J- SERRA A- PAPET
GARINOS
G- SCOTTO G – GARINOS
R- LE Cpt BILLARD –
SCOTTO R – SORABELLA Ch
– RIERA M- BILLERAY
ROSELLO J – BAS A –
CIANCIO N.
On peut reconnaître :
SALERNO J – SERA A- PAPET – GARRINOS
G – SCOTTO G
SCOTTO R – GARINOS R - le Cpt BILLARD P –SORABELLA CH -
RIERA M - ROSSELO J – BAS A – CIANCIO
N- SCOTTO S-
Beaucoup de ces joyeux convives ont disparu. C’est un
hommage posthume que nous devons leur rendre à tout ceux qui malgré les contraintes ont
assuré avec peu de moyens, la tranquillité de notre village
Robert
ANTOINE