a décollé le 2 février 2002 de Port Barcarès Fred ARTZ
Notre Communauté Française d'Algérie, n'échappe pas à la règle.
"Bien fallu", à nous aussi quand réfugiés avec nos souvenirs et nos peines, nous avons eu à vivre l'arrogance du président algérien Bouteflika venu railler, devant l'Assemblée Nationale Française, les Harkis soldats de la France ; Mais aussi assister impuissants à l'apposition, Pont St-Michel, à Paris d'une plaque commémorant les "victimes d'actes policiers"., sans vergogne ni respect pour la mémoire de 1500 policiers victimes du FLN en France et notamment à Paris.
Enfin nous avons eu le spectacle affligeant d'une procédure législative devant l'Assemblée Nationale ,justifiée par d'hypothétiques SONDAGES, afin de Commémorer le 19 mars 1962 , comme si cette date pouvait être retenue comme le terme des hostilités entre la France et l'Algérie, alors même que notre Communauté française d'Algérie devait connaître après ce 19 mars des milliers d'enlèvements de civils, la torture et l'assassinat de 130 à 150 000 Harkis et le génocide de 3 500 Oranais abominablement trucidés sans aucune intervention de l'armée Française consignée dans ses casernes en ville.
Après tant de malheurs tant de patience à espérer la reconnaissance de notre état de droit "il a bien fallu " faire quelque chose.
Notre Association Culturelle d'Education Populaire a entrepris avec la Fédération Nationale des élus Rapatriés de s'atteler au rassemblement des énergies de notre Communauté. Ensemble nous avons organisé un Congrès extraordinaire des citoyens Français d'Algérie du Nord avec pour but d'UNIR toutes nos associations, nos élus politiques de toutes obédiences et les personnalités issues ou amis de notre peuple.
J'ai l'immense plaisir de vous annoncer que 400 présidents d'associations et non des moindres qui représentent 500000 adhérents ont relevé le défi : l'élan est donné. Dans une indépendance politique absolue, il nous appartient de construire l'avenir ENSEMBLE.
(ACEP ENSEMBLE N° 231 de Janvier 2002, page 3)
|